le vécu par la pensée, quelles limites?
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le vécu par la pensée, quelles limites?
Voilà, une question qui me taraude l'esprit depuis maintenant bien longtemps...
En suivant un fil de discussion sur ce forum, un témoignage m'a permis de mettre des mots sur cette impression.
Pensez-vous que l'on puisse influencer son vécu par la simple pensée?
J'entends par pensée non seulement une histoire, un scénario que l'on se construit mentalement (réaliste ou non), mais aussi toutes les sensations qui y sont associées. Pour prendre un exemple très concret, si je m'imagine en train de manger une pomme, y seront associés plus ou moins consciemment l'odeur de ladite pomme, son goût, son croquant, son toucher, le bruit du croc-croc, et j'en oublie. (Il est également possible de ne laisser filtrer qu'un aspect de la pomme, son image par exemple, auquel cas on pensera alors de manière détachée à une sorte de "concept" de pomme) La pensée n'est plus alors simplement abstraite, mais s'enrichit de toute une palette de sensations et de souvenirs associés. Alors, dans cette perspective, repenser nos interactions avec autrui ne devient-il pas une forme de vécu, une expérience qui serait susceptible d'influencer notre psychisme (je ne suis pas sûre que ce terme soit le plus approprié ici), à la manière d'un apprentissage?
Hum, pas sûre d'avoir été très claire, là, mais si vous avez des ressentis identiques ou d'autres avis éclairés et/ou divergents sur la question, merci.
En suivant un fil de discussion sur ce forum, un témoignage m'a permis de mettre des mots sur cette impression.
Pensez-vous que l'on puisse influencer son vécu par la simple pensée?
J'entends par pensée non seulement une histoire, un scénario que l'on se construit mentalement (réaliste ou non), mais aussi toutes les sensations qui y sont associées. Pour prendre un exemple très concret, si je m'imagine en train de manger une pomme, y seront associés plus ou moins consciemment l'odeur de ladite pomme, son goût, son croquant, son toucher, le bruit du croc-croc, et j'en oublie. (Il est également possible de ne laisser filtrer qu'un aspect de la pomme, son image par exemple, auquel cas on pensera alors de manière détachée à une sorte de "concept" de pomme) La pensée n'est plus alors simplement abstraite, mais s'enrichit de toute une palette de sensations et de souvenirs associés. Alors, dans cette perspective, repenser nos interactions avec autrui ne devient-il pas une forme de vécu, une expérience qui serait susceptible d'influencer notre psychisme (je ne suis pas sûre que ce terme soit le plus approprié ici), à la manière d'un apprentissage?
Hum, pas sûre d'avoir été très claire, là, mais si vous avez des ressentis identiques ou d'autres avis éclairés et/ou divergents sur la question, merci.
ªr¿Zeb- Messages : 140
Date d'inscription : 22/11/2014
Age : 45
Re: le vécu par la pensée, quelles limites?
ªr¿Zeb a écrit:Alors, dans cette perspective, repenser nos interactions avec autrui ne devient-il pas une forme de vécu, une expérience qui serait susceptible d'influencer notre psychisme (je ne suis pas sûre que ce terme soit le plus approprié ici), à la manière d'un apprentissage?
Je ne trouve plus les références, mais j'avais lu une expérience de psychologie sociale qui traitait des souvenirs, et qui concluait que chaque fois que l'on se souvient de quelque chose, on modifie le souvenir, très légèrement à chaque fois, teinté d'émotionnel. Du coup, un bon souvenir aura l'air de mieux en mieux plus en s'en souvient, et l'inverse pour une mauvais, et si une nouvelle information apparait, on pourra même changer le sens du souvenir.
Si on rattache cela au biais de confirmation, on doit pouvoir partiellement réécrire nos interactions passées, pour en tirer un bénéfices sur nos relations actuelles.
C'est aussi un peu l'idée de la visualisation en hypnose, sauf que là on s'adresse plus à un niveau symbolique.
Néanmoins, c'est une piste intéressante. Repenser à plusieurs de nos relations que l'on voyait négatives et les imaginer en positif, cela devrait remonter l'estime et l'assurance, tout en donnant plus d'aisance dans les relations futures.
Et si ça peut aider, c'est de cela dont traitait ce sujet : Du pouvoir de faire changer les choses : Placebo, Pygmalion et Dissonance cognitive sont sur un bateau
Paradoxe- Messages : 372
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 39
Localisation : Paris
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