Fil pour raconter des histoires creuses.

Voilà. Un fil. Pour ceux qui ont envie de raconter une histoire. Un peu creuse de préférence.

C'est l'histoire d'un bonhomme en fil de fer, qui n'avait pas toujours été. A l'origine, il n'y avait qu'une page blanche. Et comme celle ci s'ennuyant, elle décida pour jouer, de créer des traits. Et de traits en traits, nacquis la vie. Et un petit bonhomme en fil de fer. De ceux que connaissent bien nos enfants. Pour ceux qui sont des enfants. Ou les enfants des autres. Pour les autres.

Et le petit bonhomme en fil de fer, se mit donc en quête d'un but. Il était là, seul sur sa page blanche. Et décida bientôt d'aller explorer le monde. Il se redresse à angle droit par rapport à la feuille. Et se mit à marcher sur ses deux jambes en fil de fer. Il était maigre. Mais il s'en fichait. Car ce qui comptait pour lui, c'était d'explorer le monde. Le monde en couleur.

Alors il avança pendant longtemps. Il découvrit les chats, les chiens, les puces, les troquets, les flocons d'avoines. Il découvrit l'asphalte. Et les semelles des enfants. Et un jour, il découvrit un trésor. Un crayon, et une page blanche. Alors il sentit son fil principal battre la chamade. Il était amoureux. Il se saisit du stylo à pleine main, et le frotta tant qu'il pouvait sur la plage blanche. Et de ces grattouilles là, naquirent deux cent quarante trois bonhommes en fil de fer.

Alors ils se donnèrent tous rendez vous dans dix ans. Au même endroit. Dans le même lieu. Là où ils étaient nés. Et chacun parti à la rechercher d'un crayons et d'une feuille. C'est ainsi que l'auteur perdit leur trace. Mais je connaissais le lieu et l'heur du rendez vous ! Quel ne fût pas ma surprise en me rendant là, de découvrir des milliers, des millions de petits bonhommes en fil de fer ! Il y en avait pour tous les goûts !! Des gris. Des maigres. Des noirs aussi. Pour tous les goût vous dis-je !

Alors l'un d'entre eux, qui avait une tête de chat en fil de fer, pris la parole, et s’adressa à l'assemblée bien droit sur ses pattes, monté qu'il était sur un verre tête en bas, cul en haut. Vous savez ces verres où l'age de l'utilisateur est écrit dans le fond ? Bon il était monté dessus, et il harangua la foule bruyante du peuple fil de fer, et leur tient à peu près ce langage. Fil et fils, dit t'il. Nous sommes réunis ici aujourd'hui, pour fêter la première rencontre d'un crayon et d'une feuille. Cette rencontre qui fût à l'origine de notre grande nation.

Mais l'heure et grave, car moi seul ai découvert un fait important : cette planète est habitée par des êtres pensants et machiavéliques, qui ont pour unique but de la détruire ! Nous devons faire quelque chose. Sauver la biodiversité, ramener la justice là où les bombes pleuvent. Aujourd'hui, nous devons conquérir le monde !



Si toi aussi tu as été toi même un bonhomme en fil de fer, ou si tu en a créé un un jour, clique "j'aime".

C'est l'histoire d'un petit morceau de papier qui tombe à l'eau.
Il hurle: j'ai pas pied, j'ai pas pied!

lolilol

C'est l'histoire d'une taupe. Toute sa vie.

Illustration :

Théories de la Terre creuse
L'expression Terre creuse fait référence à des théories selon lesquelles la planète Terre serait creuse, ces théories étant presque toujours associées à l'idée que la Terre possède une surface interne habitable. Bien que des romans d'aventure les aient un temps rendues populaires, elles reçoivent peu de soutien au xxie siècle ; les théories géodésiques actuelles les contredisent, et la majorité de la communauté scientifique les rejette, considérant qu'il s'agit de théories pseudo-scientifiques.

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Ca a vraiment l'air chiant ici.

L'histoire, faute d'être creuse elle-même (encore que ce soit loin d'être ma fable préférée), porte sur deux pots un peu vides.

Notre cher La Fontaine a écrit:Le Pot de fer proposa
Au Pot de terre un voyage.
Celui-ci s'en excusa,
Disant qu'il ferait que sage
De garder le coin du feu :
Car il lui fallait si peu,
Si peu, que la moindre chose
De son débris serait cause.
Il n'en reviendrait morceau.
Pour vous, dit-il, dont la peau
Est plus dure que la mienne,
Je ne vois rien qui vous tienne.
- Nous vous mettrons à couvert,
Repartit le Pot de fer.
Si quelque matière dure
Vous menace d'aventure,
Entre deux je passerai,
Et du coup vous sauverai.
Cette offre le persuade.
Pot de fer son camarade
Se met droit à ses côtés.
Mes gens s'en vont à trois pieds,
Clopin-clopant comme ils peuvent,
L'un contre l'autre jetés
Au moindre hoquet qu'ils treuvent.
Le Pot de terre en souffre ; il n'eut pas fait cent pas
Que par son compagnon il fut mis en éclats,
Sans qu'il eût lieu de se plaindre.
Ne nous associons qu'avecque nos égaux.
Ou bien il nous faudra craindre
Le destin d'un de ces Pots.

Deux grand-mères se rencontrent :

— Hé bé il fait bien froid ce matin hé...

— Oui mais au moins, il fait froid le matin et l'après-midi ça se réchauffe...

— Et puis on est quand même en hiver...

— Oui c'est normal qu'il fasse froid... Mais on en a assez maintenant...

Et les deux actrices de ce dialogue ont conclu en se souhaitant une bonne journée.

La tradition orale des histoires creuses, depuis la place du marché.

J'ai connu une assiette..

Deux grand-mères discutent un jour de pluie, à l'abri d'un commerce (précisons qu'il s'agit d'un jour strictement pluvieux, où aucune alerte météo n'a été lancée) ; une tierce personne s'immisce dans la conversation :


Grand-mère 1 — Hé bé, on a encore mauvais temps aujourd'hui hé !


Grand-mère 2 — Ne m'en parlez pas : quel été !


Un monsieur — Mais vous êtes à l'abri chez vous, non ?


Grand-mère 1 — Oui et puis comme ça, on aura pas besoin d'arroser le jardin...


Grand-mère 2 — Oui mais si la grêle arrive, ça va faire des dégâts dans les fleurs !