La croisé des chemins ou comment je me suis retrouvée parmi les zébres
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La croisé des chemins ou comment je me suis retrouvée parmi les zébres
Je suis nouvelle, j'ai connu ce forum ainsi que le monde des zébres depuis qu'un ami membre de ce forum, ami de longue date qui me connait bien, m'a convié à rejoindre le troupeau.
Je suis un esprit fragile, trop fragile mais fort en même temps dans cette ambivalence étrange dans laquelle je me trouve engluée. J'ai été étiqueté borderline et bipolaire mais également hyper-active d'un point de vue cérébral. J'ai un TDHA, de même qu'enfant, j'étais une enfant précoce.
J'avais écrit ces quelques mots il y a peut-être quatre ou cinq ans...
la souffrance m'est coutumière aussi loin que je me souvienne. Je ne souffre pas tout le temps, non. J'ai aussi de grands bonheurs, qui peuvent se révéler tout autant destructeurs tant le recul est absent; je vie dans l'instant présent, dans l'immédiat, tel un enfant de bas âge. Me projeter dans le futur m'est compliqué: lorsque je ressens un désir, une pulsion, une émotion, un sentiment... Je le vie sur le moment et il m'est infiniment difficile de ne pas me laisser envahir.
Je peux passer de la joie intense aux larmes de rage... Je suis toujours sur le file du rasoir. Un rien, une remarque, un regard peuvent me faire passer d'un extrême à un autre.
Concrètement, c'est un peu comme si ma personnalité n'était pas linéaire ni uniforme; il en ressort une forte dualité, une certaine ambivalence assez frappante pour quiconque m'ait côtoyé. En d'autre termes, je fais partie des personnalités dites "lunatiques", "instables" "soupe-au-lait" dans le langage populaire.
Je me suis longtemps demandée ce qui clochait chez moi; pourquoi je me sentais étrangère à la fois au monde, à mon entourage, mais aussi à moi-même. Que de nuits passées à me torturer le corps et l'esprit afin de répondre à cette unique question: Qui suis-je?
Qui peut se vanter de connaitre sa propre réponse. Cela dit chez les gens de mon espèce, cette interrogation est une tache noire au coeur de nos entrailles, une tache d'encre, un poison qui se répend lentement, meticuleusement, insidieusement causant douleur, angoisse, solitude, desespoir... Le noir s'étire et fait croïtre en votre intérieur un gouffre; un terrible vide.
Le vide c'est ce qui me bouffe de l'intérieur. C'est étrange d'imaginer un "vide" qui s'étend; à l'image du concept de l'infini qui s'agrandit.
Le sentiment de vide est un poison qui nous ronge et nous empêche d'être nous-même, nous empêche de profiter pleinement de la vie; c'est ce qui provoque ce décalage douloureux. C'est ce qui nous pousse à prendre des mauvais chemins jusqu'à nous égarer. Le vide est obscure et nous empêche de voir là où l'on met les pieds. On pourrait accepter les allumettes que l'on nous tend mais le vide est tellement effrayant que l'on préfère avancer dans le noir.
Le vide c'est la mort. Une mort qui quelque part est en nous tant nous sommes incomplets; mais notre soif de vivre fait que nous tentons de lui résister par tous les moyens quitte à y laisser des plumes voir la vie. Étrange paradoxe.
Je suis comme une grande jare fissurée. La fellure est presque invisible & pourtant, le liquide s'écoule; la jare se vide inéxaurablement et il faut toujours veiller à la remplir, à l'infini. Je me sens vouée à cela: je suis condamenée à devoir me remplir, me vider, me remplir, me vider; jusqu'à l'épuisement. Tel Tentale, je ne suis jamais rassasiée & condamnée à reproduire toujours les mêmes gestes de survie qui pourtant restent veins, voir toxiques.
Pourquoi un tel vide? Difficile à expliquer. Je souffre d'un cruel manque de confiance en moi; je me suis toujours positionnée comme étant inférieure aux autres, inadaptée et j'en ai toujours été révoltée. J'ai ce vague sentiment, à la fois enfoui mais très présent, que je suis inadaptée au monde dans lequel je vie. Très jeune déjà, je me suis demandée ce que je faisais là. Je me suis toujours sentie en décalage. Il est évident "qu'on" a participé à ce sentiment en me montrant mes "bizarreries", en appuyant là où ça fait mal: mon mal être devait être si palpable qu'il provoquait de l'inquiétude, voir de la méchanceté; parfois de la pitié ou de la compassion; bref les autres n'y étaient pas étranger. Je n'ai pas été une enfant solitaire, au contraire, j'étais bien entourée: une famille, des amis. Pourtant la solitude que je ressentais était bien présente.
Et aujourd'hui je la ressens plus que jamais... Le vide, toujours le vide... Alors je me remplie de toxine, je me blesse pour constater que je suis bien vivante... Je me tourne toujours cette question en tête: qui suis-je? J'ai tellement changé d'horizons, d'amis, de partenaires, d'orientation sexuelle, de loisirs, de goûts, de valeurs...
Quand cela va t-il cesser? Je suis à bout de souffle. Les murs se resserrent sur moi, j'étouffe, je suffoque...
Voilà, à quoi ressemble et a ressemblé ma vie. Être paumée, ne jamais savoir ce que l'on veut et ce dont on a vraiment envie et besoin, se priver ou faire des excès; trop en faire ou pas assez... Être dans une insécurité du soir au matin.
Avoir simplement besoin d'être seule, avec la paix, en ne pensant plus à rien et puis en souffrir plus que tout.
Attendre, attendre je ne sais quoi qui vienne de l'extérieur car on sait que ça ne viendra pas de l'intérieur...
Avoir besoin des autres mais en avoir peur. Être comédien et bon stratège; jouer sa vie mais ne pas la vivre; vivre dans les projections et les fantasmes en tout genre.
N'avoir que des envies trop floues et lointaines ou démesurées pour être réalisables. Ne plus avoir de véritables envies ni de projets. Ne plus savoir. En vouloir au monde entier; se haïr et se maltraiter.
Voilà, tel à été mon lot quotidien. Aujourd'hui je me suis stabilisée, je vais bien mieux après une errance d'un institue psychiatrique à un autre.
Je n'ai jamais été doué pour les relations amoureuses et je sors d'une longue relation fort destructrice qui m'a laissé sur le carreau. Pour autant mon instinct de survie m'a poussé à aller de l'avant, à ne pas me laisser abattre.
J'ai vécu l'enfer, je vous assure que ma vie a été un vrai calvaire. Je suis un être à part, fort marginal, j'ai désormais peu d'amis, mais ceux que j'ai me sont loyaux.
Je me mets un point d'honneur à m'instruire, à faire diverses découvertes sur le plan artistique car je suis une artiste dans l'âme, une littéraire, je me retrouve souvent bon gré malgré dans une frénésie de découvertes, en bonne boulimique du savoir. Je me documente beaucoup sur diverses choses, je n'aime pas la routine et je suis un esprit hétéroclite, qui fait que je fais le caméléon en société. Personne ne peut se douter par quoi je suis passée. Les divers séjour en psychiatrie, mon traitement médicamenteux qui est à ce jour adapté. Mais bon sang, que j'aimerais être une personne normale, je n'en peux plus de me sentir toujours à côté de la plaque.
Aujourd'hui si je pouvais résumer ma vie: je n'ai plus d'objectifs ni de buts si ce n'est de me reconstruire, de reprendre confiance en moi (si tant est que j'ai été en self-confiance une fois dans ma vie). Je n'arrive pas à garder un boulot, je me lasse très vite alors je change régulièrement de mode de vie.
Je reviens de l'enfer, 10 années de lutte acharnée, des chutes toujours plus dévastatrices pour me relever encore et toujours car j'ai un esprit combatif dans ma détresse et mes tourments.
J'aimerais que la machine s'arrête, stopper la masturbation intellectuelle qui m'empêche d'être dans l'action et qui m’inhibe. Aussi j'ai tendance à voir le verre à moitié vide. En dehors de ces fugaces et pathologiques instants d'euphorie qui ont eu raison de moi.
Malgré tout, je me sens plus en paix avec moi-même depuis quelques temps. Puisse cet état perdurer.
J'ai l'immense privilège d'avoir une famille aimante, sur qui je peux compter et qui me valorise. Famille sans laquelle je me serais retrouvée à la rue, SDF ou aliénée dans un HP. Les chutes font partie de mon quotidien mais je gagne en sagesse et je deviens plus "philosophe". Des choses qui m'auraient écrabouillé comme une gomme à macher sur le trottoir ont moins d'incidence sur mon état psychologique.
Ombre au tableau, ma vie sentimentale réduite à néant. Bon, cela ne fait que trois malheureux mois que je suis célibataire et je pense que j'ai avant de faire une belle rencontre (rencontre qui pourrait m'être salvatrice) j'ai un besoin de me reconstruire. Pour l'instant on s'attaque aux fondations, les murs porteurs ayant été réduit en miettes face à cette relation amoureuse qui se termina dans un mélo-drame (tentative de suicide qui me projeta dans le coma).
Alors oui, reconstruire ces murs porteurs, les fondations de ma "maison", briques après briques, combler les fissures avec du béton armé. Malgré tout on ne me changera pas, je veux rester hypersensible, entière, dévouée, douée... Je veux raviver le feu qui brulait en moi avant que je ne tombe dans cette spirale infernale que sont les hospitalisations répétées, la camisole chimique dans laquelle j'étais engluée).
Ce douloureux épisode dernier marqua un tournent décisif dans ma laborieuse existence. J'ai l'impression d'une renaissance, un nouvel âge.
Si vous êtes au fond du trou et que vous avez lu mon pavé avec patience, sachez que l'on peut s'en sortir.
Je suis un esprit fragile, trop fragile mais fort en même temps dans cette ambivalence étrange dans laquelle je me trouve engluée. J'ai été étiqueté borderline et bipolaire mais également hyper-active d'un point de vue cérébral. J'ai un TDHA, de même qu'enfant, j'étais une enfant précoce.
J'avais écrit ces quelques mots il y a peut-être quatre ou cinq ans...
la souffrance m'est coutumière aussi loin que je me souvienne. Je ne souffre pas tout le temps, non. J'ai aussi de grands bonheurs, qui peuvent se révéler tout autant destructeurs tant le recul est absent; je vie dans l'instant présent, dans l'immédiat, tel un enfant de bas âge. Me projeter dans le futur m'est compliqué: lorsque je ressens un désir, une pulsion, une émotion, un sentiment... Je le vie sur le moment et il m'est infiniment difficile de ne pas me laisser envahir.
Je peux passer de la joie intense aux larmes de rage... Je suis toujours sur le file du rasoir. Un rien, une remarque, un regard peuvent me faire passer d'un extrême à un autre.
Concrètement, c'est un peu comme si ma personnalité n'était pas linéaire ni uniforme; il en ressort une forte dualité, une certaine ambivalence assez frappante pour quiconque m'ait côtoyé. En d'autre termes, je fais partie des personnalités dites "lunatiques", "instables" "soupe-au-lait" dans le langage populaire.
Je me suis longtemps demandée ce qui clochait chez moi; pourquoi je me sentais étrangère à la fois au monde, à mon entourage, mais aussi à moi-même. Que de nuits passées à me torturer le corps et l'esprit afin de répondre à cette unique question: Qui suis-je?
Qui peut se vanter de connaitre sa propre réponse. Cela dit chez les gens de mon espèce, cette interrogation est une tache noire au coeur de nos entrailles, une tache d'encre, un poison qui se répend lentement, meticuleusement, insidieusement causant douleur, angoisse, solitude, desespoir... Le noir s'étire et fait croïtre en votre intérieur un gouffre; un terrible vide.
Le vide c'est ce qui me bouffe de l'intérieur. C'est étrange d'imaginer un "vide" qui s'étend; à l'image du concept de l'infini qui s'agrandit.
Le sentiment de vide est un poison qui nous ronge et nous empêche d'être nous-même, nous empêche de profiter pleinement de la vie; c'est ce qui provoque ce décalage douloureux. C'est ce qui nous pousse à prendre des mauvais chemins jusqu'à nous égarer. Le vide est obscure et nous empêche de voir là où l'on met les pieds. On pourrait accepter les allumettes que l'on nous tend mais le vide est tellement effrayant que l'on préfère avancer dans le noir.
Le vide c'est la mort. Une mort qui quelque part est en nous tant nous sommes incomplets; mais notre soif de vivre fait que nous tentons de lui résister par tous les moyens quitte à y laisser des plumes voir la vie. Étrange paradoxe.
Je suis comme une grande jare fissurée. La fellure est presque invisible & pourtant, le liquide s'écoule; la jare se vide inéxaurablement et il faut toujours veiller à la remplir, à l'infini. Je me sens vouée à cela: je suis condamenée à devoir me remplir, me vider, me remplir, me vider; jusqu'à l'épuisement. Tel Tentale, je ne suis jamais rassasiée & condamnée à reproduire toujours les mêmes gestes de survie qui pourtant restent veins, voir toxiques.
Pourquoi un tel vide? Difficile à expliquer. Je souffre d'un cruel manque de confiance en moi; je me suis toujours positionnée comme étant inférieure aux autres, inadaptée et j'en ai toujours été révoltée. J'ai ce vague sentiment, à la fois enfoui mais très présent, que je suis inadaptée au monde dans lequel je vie. Très jeune déjà, je me suis demandée ce que je faisais là. Je me suis toujours sentie en décalage. Il est évident "qu'on" a participé à ce sentiment en me montrant mes "bizarreries", en appuyant là où ça fait mal: mon mal être devait être si palpable qu'il provoquait de l'inquiétude, voir de la méchanceté; parfois de la pitié ou de la compassion; bref les autres n'y étaient pas étranger. Je n'ai pas été une enfant solitaire, au contraire, j'étais bien entourée: une famille, des amis. Pourtant la solitude que je ressentais était bien présente.
Et aujourd'hui je la ressens plus que jamais... Le vide, toujours le vide... Alors je me remplie de toxine, je me blesse pour constater que je suis bien vivante... Je me tourne toujours cette question en tête: qui suis-je? J'ai tellement changé d'horizons, d'amis, de partenaires, d'orientation sexuelle, de loisirs, de goûts, de valeurs...
Quand cela va t-il cesser? Je suis à bout de souffle. Les murs se resserrent sur moi, j'étouffe, je suffoque...
Voilà, à quoi ressemble et a ressemblé ma vie. Être paumée, ne jamais savoir ce que l'on veut et ce dont on a vraiment envie et besoin, se priver ou faire des excès; trop en faire ou pas assez... Être dans une insécurité du soir au matin.
Avoir simplement besoin d'être seule, avec la paix, en ne pensant plus à rien et puis en souffrir plus que tout.
Attendre, attendre je ne sais quoi qui vienne de l'extérieur car on sait que ça ne viendra pas de l'intérieur...
Avoir besoin des autres mais en avoir peur. Être comédien et bon stratège; jouer sa vie mais ne pas la vivre; vivre dans les projections et les fantasmes en tout genre.
N'avoir que des envies trop floues et lointaines ou démesurées pour être réalisables. Ne plus avoir de véritables envies ni de projets. Ne plus savoir. En vouloir au monde entier; se haïr et se maltraiter.
Voilà, tel à été mon lot quotidien. Aujourd'hui je me suis stabilisée, je vais bien mieux après une errance d'un institue psychiatrique à un autre.
Je n'ai jamais été doué pour les relations amoureuses et je sors d'une longue relation fort destructrice qui m'a laissé sur le carreau. Pour autant mon instinct de survie m'a poussé à aller de l'avant, à ne pas me laisser abattre.
J'ai vécu l'enfer, je vous assure que ma vie a été un vrai calvaire. Je suis un être à part, fort marginal, j'ai désormais peu d'amis, mais ceux que j'ai me sont loyaux.
Je me mets un point d'honneur à m'instruire, à faire diverses découvertes sur le plan artistique car je suis une artiste dans l'âme, une littéraire, je me retrouve souvent bon gré malgré dans une frénésie de découvertes, en bonne boulimique du savoir. Je me documente beaucoup sur diverses choses, je n'aime pas la routine et je suis un esprit hétéroclite, qui fait que je fais le caméléon en société. Personne ne peut se douter par quoi je suis passée. Les divers séjour en psychiatrie, mon traitement médicamenteux qui est à ce jour adapté. Mais bon sang, que j'aimerais être une personne normale, je n'en peux plus de me sentir toujours à côté de la plaque.
Aujourd'hui si je pouvais résumer ma vie: je n'ai plus d'objectifs ni de buts si ce n'est de me reconstruire, de reprendre confiance en moi (si tant est que j'ai été en self-confiance une fois dans ma vie). Je n'arrive pas à garder un boulot, je me lasse très vite alors je change régulièrement de mode de vie.
Je reviens de l'enfer, 10 années de lutte acharnée, des chutes toujours plus dévastatrices pour me relever encore et toujours car j'ai un esprit combatif dans ma détresse et mes tourments.
J'aimerais que la machine s'arrête, stopper la masturbation intellectuelle qui m'empêche d'être dans l'action et qui m’inhibe. Aussi j'ai tendance à voir le verre à moitié vide. En dehors de ces fugaces et pathologiques instants d'euphorie qui ont eu raison de moi.
Malgré tout, je me sens plus en paix avec moi-même depuis quelques temps. Puisse cet état perdurer.
J'ai l'immense privilège d'avoir une famille aimante, sur qui je peux compter et qui me valorise. Famille sans laquelle je me serais retrouvée à la rue, SDF ou aliénée dans un HP. Les chutes font partie de mon quotidien mais je gagne en sagesse et je deviens plus "philosophe". Des choses qui m'auraient écrabouillé comme une gomme à macher sur le trottoir ont moins d'incidence sur mon état psychologique.
Ombre au tableau, ma vie sentimentale réduite à néant. Bon, cela ne fait que trois malheureux mois que je suis célibataire et je pense que j'ai avant de faire une belle rencontre (rencontre qui pourrait m'être salvatrice) j'ai un besoin de me reconstruire. Pour l'instant on s'attaque aux fondations, les murs porteurs ayant été réduit en miettes face à cette relation amoureuse qui se termina dans un mélo-drame (tentative de suicide qui me projeta dans le coma).
Alors oui, reconstruire ces murs porteurs, les fondations de ma "maison", briques après briques, combler les fissures avec du béton armé. Malgré tout on ne me changera pas, je veux rester hypersensible, entière, dévouée, douée... Je veux raviver le feu qui brulait en moi avant que je ne tombe dans cette spirale infernale que sont les hospitalisations répétées, la camisole chimique dans laquelle j'étais engluée).
Ce douloureux épisode dernier marqua un tournent décisif dans ma laborieuse existence. J'ai l'impression d'une renaissance, un nouvel âge.
Si vous êtes au fond du trou et que vous avez lu mon pavé avec patience, sachez que l'on peut s'en sortir.
Izab3lle- Messages : 11
Date d'inscription : 22/12/2014
Age : 38
Localisation : Lyon
Re: La croisé des chemins ou comment je me suis retrouvée parmi les zébres
Bonjour Isab3lle,
C'est étonnant car comme tu le dis, quelque part tu explores le plus noir et le plus cruel des mondes et en parallèle, tu es portée par quelque chose d'infiniment optimiste.
Est-ce que parfois tu peux te dire que quand c'est trop magnifique ce n'est pas vrai et quand c'est trop douloureux, ce n'est pas vrai? Tu sais comme l'idée d'un mirage ou juste une image en trompe l'oeil?
Désolée je n'y connais rien c'est peut-être stupide comme question, quand on ressent qqc on le ressent point barre surtout si c'est amplifié à l'extrême.
Autre tentative, est-ce que finalement tu es fière de ton parcours car tu ne pourrais pas concevoir quelque chose de plat ? Après avoir vécu tout cela et en être ressortie plus forte, ta vie prend un sens qu'elle n'aurait pas pu avoir avant
Pour la jarre fissurée tu fais allusion au conte indien?
C'est étonnant car comme tu le dis, quelque part tu explores le plus noir et le plus cruel des mondes et en parallèle, tu es portée par quelque chose d'infiniment optimiste.
Est-ce que parfois tu peux te dire que quand c'est trop magnifique ce n'est pas vrai et quand c'est trop douloureux, ce n'est pas vrai? Tu sais comme l'idée d'un mirage ou juste une image en trompe l'oeil?
Désolée je n'y connais rien c'est peut-être stupide comme question, quand on ressent qqc on le ressent point barre surtout si c'est amplifié à l'extrême.
Autre tentative, est-ce que finalement tu es fière de ton parcours car tu ne pourrais pas concevoir quelque chose de plat ? Après avoir vécu tout cela et en être ressortie plus forte, ta vie prend un sens qu'elle n'aurait pas pu avoir avant
Pour la jarre fissurée tu fais allusion au conte indien?
- La jarre fissurée ou parabole de l'imperfection:
Conte indien
Un porteur d’eau avait deux grandes jarres suspendues aux extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. l’une des jarres avait une fêlure et perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître.
Cela dura deux ans pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demie à chacun de ses voyages. Bien sûr la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin « sans faille ». Mais, la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.
Au bout de deux ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. « Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser » « Pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. » De quoi as-tu honte ? » « Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître pendant ces deux ans, à cause de cette faille. Par ma faute, tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts » lui dit la jarre abîmée. Le porteur d’eau, touché par cette confession, et plein de compassion répondit : « Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin ».
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, le long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil au bord du chemin et cela lui mit du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d’eau dit à la jarre : « T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs QUE DE TON CÔTÉ, et presque aucune du côté de la jarre parfaite ? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau que j’en ai tiré parti. J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin. Pendant deux ans j’ai pu, grâce à toi, cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses. »
unglaublich- Messages : 15
Date d'inscription : 04/01/2015
Localisation : 67
Re: La croisé des chemins ou comment je me suis retrouvée parmi les zébres
ton histoire est dur a lire, il y a tout ce qui transparaît entre les lignes et qui laisse beaucoup de place a imaginer ton vécu.
lorsque tu dit
je voie très bien de quoi tu parle, cependant il y a une forme de fuite dans ta façon de faire (je ne dit pas que je désapprouve), mon expérience m’amène a penser qu'il faut cibler sont lieux de travail pour pouvoir y cheminer.
Que l'emploi que l'on occupe a un instant T n'est pas celui qui sera le notre dans cet organisation a un moment T+1 (ce que je souhaite dire est accroche toi, a un moment donné tu devrais a voir l'opportunité de créer le poste qui te conviens, faire ton trou comme on dit)
tu dit encore changer de mode de vie lorsque tu change d'emploi, essaye de ne pas te focaliser sur le travail (ça représente une grosse part du temps d’éveil donc c'est normal de ne pas faire n'importe quoi pour ne pas devenir n'importe qui) mais a mon sens ce que l'on fais en dehors du travail est plus représentatif de sois que ce que l'on fais dans le travail (tjs selon mon expérience et je pense avoir tout faux en ce qui concerne les emplois lié a l'art par ex) et qu'il est primordial de sur'investir une sphère plutôt que l'autre.
humm le plus important reprend confiance et appui toi sur ta famille
lorsque tu dit
Aujourd'hui si je pouvais résumer ma vie: je n'ai plus d'objectifs ni de buts si ce n'est de me reconstruire, de reprendre confiance en moi (si tant est que j'ai été en self-confiance une fois dans ma vie). Je n'arrive pas à garder un boulot, je me lasse très vite alors je change régulièrement de mode de vie.
je voie très bien de quoi tu parle, cependant il y a une forme de fuite dans ta façon de faire (je ne dit pas que je désapprouve), mon expérience m’amène a penser qu'il faut cibler sont lieux de travail pour pouvoir y cheminer.
Que l'emploi que l'on occupe a un instant T n'est pas celui qui sera le notre dans cet organisation a un moment T+1 (ce que je souhaite dire est accroche toi, a un moment donné tu devrais a voir l'opportunité de créer le poste qui te conviens, faire ton trou comme on dit)
tu dit encore changer de mode de vie lorsque tu change d'emploi, essaye de ne pas te focaliser sur le travail (ça représente une grosse part du temps d’éveil donc c'est normal de ne pas faire n'importe quoi pour ne pas devenir n'importe qui) mais a mon sens ce que l'on fais en dehors du travail est plus représentatif de sois que ce que l'on fais dans le travail (tjs selon mon expérience et je pense avoir tout faux en ce qui concerne les emplois lié a l'art par ex) et qu'il est primordial de sur'investir une sphère plutôt que l'autre.
humm le plus important reprend confiance et appui toi sur ta famille
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