Pachyderme que j'en ai l'air...

Loin de moi l'idée de renier mon affiliation à la famille des zébroïdes, mon pseudo n'est qu'un hommage à un personnage culte de la BD motorisée, une sorte d'idéal secret, à la fois source d'inspiration et d'évasion...    

Pour être honnête je ne suis pas fan de l'appellation Zèbre, mais je pense que je m'y ferai avec le temps. Ça me donne un petit goût de truc à la mode, moité marrant moitié policé, comme pour ne pas appeler un truc par son nom (même si j'ai bien compris que sur le nom, justement, les avis divergent).

Bref, mon diagnostique est tout frais d'aujourd'hui. Enfin pas vraiment... ou plutôt, pas du tout. J'ai passé le test à 6 ans pour avoir le droit de rejoindre le CE1 avant l'heure. Depuis je-nous-on m'a juste considéré comme "intelligent rempli de chance", comme bien décrit dans le célèbre livre, avec toutes les frustrations et incompréhension que cela engendre de toutes parts.

Après des années de malaise, de consultations bancales, et suite à différentes recherches et auto-diagnostics (sérieux toutefois), j'ai fait un bilan chez un NeuroPsy cet automne pour faire la part entre dépression et TDAH, suite à des problèmes très handicapants de concentration et de procrastination (sans parler du moral). En guise de conclusion, le type m'avait donné mon "score" de QI, avait éliminé le TDAH, et donc plutôt conseillé d'explorer l'aspect dépressif. J'avais traduit ça comme "ok, je ne suis pas con, et je ne vais pas bien, mais je ne sais toujours pas pourquoi."

Après la lecture de la première partie du bouquin célèbre, conseillé par un ami que je ne remercierai jamais assez, j'ai relancé le neuropsy hier pour tenter d'éclaircir son diagnostic que je trouvais forcément léger. Mais comme c'est bien décrit dans le bouquin, pour x raisons j'avais inconsciemment éludé le compte rendu verbal de l'époque, que le toubib n'a pas manqué de me rappeler aujourd'hui : "Lors de notre conversation, je vous ai précisé le lien existant entre le HPI et la dépression."  

Bref, j'ai plus qu'à encaisser, sortir du placard, partir en séminaire au Tibet et tout le binz, il semblerait que je sois "officiellement" un zèbre.

Un zèbre à deux roues, à pédale ou à moteur, au lithium ou au sans plomb, enfin tout ça nous aurons l'occasion d'en reparler.

[quote="Mammouth" mon pseudo n'est qu'un hommage à un personnage culte de la BD motorisée, une sorte d'idéal secret, à la fois source d'inspiration et d'évasion...    [/quote]

héhé un fan de Bd
( je connais pas trop se personnage ni la bd d'on il est tirer m'enfin j'yrais regarder dans la biblio de mon père ^^

bienvenue a toi dans cette vaste savane !

Bienvenue !
Ta présentation est bien sympa et ne respire pas la mélancolie...
(Ou alors tu as appris à bien planquer ce qui n'est pas toujours très joyeux...?)
Bonne ballade par ici et j'espère que tu feras aussi des pauses pour prendre le temps de discuter de tout ça!

Chouette un mammouth
Tu connais la blague de Coluche ?
"Mammouth écrase les prix et Mamie écrase les prouts"

Bienvenue parmi nous.

Bienvenue !
Trop tard t'as été flashé avec ta combi !
Tu le vois pitét pas parce que c'est juste un Z dans ton dos !
Allez Zou , bonne route sur ZC, attention aux bandes trop réfléchissantes, comme tu le sais...
ça glisse !

ok ok c'est pas toi, pas le genre de mob de Mammouth , j't'ai vu !

Merci pour votre accueil,

Mrs Doubtful : je n'ai pas appris à bien planquer, j'ai appris un jour que je planquais bien depuis toujours

Jordan Sully :

Rhaaaaa : Tu m'a fais peur avec la première image mais tu t'es rattrapé sur la seconde. Bon pour être honnête, en ce moment je suis un peu entre les deux (enfin, quand elle sera ressortie de l'atelier) avec un char teuton un peu arrangé.
Bien vu pour les bandes réfléchissantes, je me méfie aussi toujours des routes trop balisées, ça fait flipper (et lycée de Versailles).

Alors là, le petit jeu de mot dès le titre !
Je suis préhistorien et avec des collègue on cherche tout ce qui contient le mot mammouth
Bienvenue à toi et si zèbre te plait pas tu n'es pas seul !!!

Un char teuton un peu arrangé ?
Genre, ça ?

Ou ça ?

Je ne roule qu'en deux roues (ou en break). Donc ni Kettenkrad, ni Trike yankee.

Le papa:



La maman:

Un fan de BM en plus...

Fan de BM je ne dirais pas, mais le pragmatisme m'a conduit à en conduire une, sans trop de regrets pour l'instant.

Bon sinon un des premier posts que j'ai lu est le fameux de Hepepep. Ben man 'ieux, ça aide pas. C'est déjà pas évident de comprendre si tous ces diags ont du sens, et là paf le mec te dis que si t'as des parents .... (instits par exemple) et que t'es pas demeuré, tu peux scorer haut en verbal et bas en perf, et que donc tu n'es peut-être pas ce qu'on t'a dis que tu étais (et que tu sais même pas à quoi ça va servir).... Merci, j'étais un peu paumé, tu viens de cramer la carte.

Bon j'arrive à relativiser et à me dire que le "toubib" est mieux placé pour dire, mais comme je n'ai pas encore de suivi adéquat (ou de confident ou d'ami imaginaire ou de self assurance ou que sais-je qui saurait quoi penser), ça ne m’empêche pas de gamberger. J'aurais dû être plus prudent et commencer par la rubrique pour les âmes sensibles...

Bonsoir à tous, je continue à scruter plutôt en silence différents topics du form. J'ai encore un peu de mal à participer, par manque d'expérience, et aussi par la difficulté que j'ai à lire les tartine (et le fait que je ne suis pas capable de répondre avant d'avoir lu un post en entier et en avoir extrait la substantifique moelle). Par contre je ressens un certain soulagement à lire certaines personnes qui ont l'air d'avoir les fils branchés de la même façon que moi. Enfin soulagement ça n'est peut-être pas le mot, mais en tous cas, je me sens plus en phase que sur un forum de cyclistes par exemple (ne riez pas, on peut être Z et cycliste quand même Homo Zyclistus, quoi)

En revanche ce qui est moins cool c'est que pour la première fois je vais probablement paumer un job non pas parce qu'il me faisait chier et que je m'en foutais (comme bien des jobs que j'ai pu faire), mais parce que je n'ai pas su "coller" à ce que les boss attendaient de moi, humainement parlant. C'est le job que je voulais faire depuis que je suis môme, pour lequel je suis sûrement un des types les plus créatifs dans le (très petit mini micro) milieu. J'y arrive enfin, et là boum, on me casse les pattes dès la première semaine, je m'enterre en essayant de creuser pour m'en sortir, et au final, on m'annonce que la période d'essai ne sera pas validée "sauf coup d'éclat".

Inutile de m'étaler sur mon moral du moment (Mômannnn.... ). Mais je me demande du coup si ce n'est pas l'occasion d'essayer de remettre certaines choses en ordres. Notamment un truc qui me (re-)tarabuste depuis longtemps : la thérapie est-elle indispensable ? Je suis en train de lire le sujet qui évoque la question ( https://www.zebrascrossing.net/t19925p20-voir-un-psy-indispensable-opinions-temoignages ). J'ai déjà consulté à gauche ou à droite sans autre résultat qu'une profonde frustration et la sensation chaque fois augmentée que mon "cas" n'intéressait personne. Je suis preneur d'avis bien entendu

Bon ça y est, j'ai reçu le courrier du boss, ça va c'est sobre, c'est fini dans quinze jours. Je ne monterai donc plus à Epinal, dommage j'y avais trouvé un fumoir sympa.

Je vais avoir le temps (mais pas l'argent, n'est-ce pas) de réfléchir à quoi faire de moi... J'espère arriver à ne pas être obliger de bosser "immédiatement" pour essayer de faire ne serait-ce qu'un petit tour de la question.

Étant donné que je n'ai jamais vraiment eu la main heureuse à la pioche de psy-kekchose, je suis intéressé par des adresses intéressantes sur l'axe Lyon-Grenoble (voire Vienne-Ambérieux).

Et depuis ? Vous etes toujours au chomage ? Toujours en train de chercher le pourquoi du comment ?

Bonjour! Ah non le chômage n'a pas duré, soutien de famille oblige ( et aussi, pour être tout à fait honnête, pour ne pas rater le train qui menait vers l'aventure suivante).

En revanche effectivement, je suis plus que jamais à la recherche du pourquoi du comment. Avez-vous des pistes ?

Ben non, justement, je posais la question parce que j'espérais que vous en auriez trouvé vous-même. J'ai quelques petits problèmes professionnels aussi à cause de mon profil atypique.

Je n'ai jamais eu de problème à trouver du travail, en revanche, j'en ai toujours eu à m'y sentir bien. Ceci étant, le souci n'est pas que professionnel, d'où la perpétuelle quête du Graal.

Est-ce votre profil professionnel ou personnel qui est atypique (au de-là des rayures, bien sûr, qui est déjà une atypie en soi) ?

Disons que mon parcours n'est pas une ligne droite. Pour faire simple, ce sont plusieurs lignes courbes entrecroisées. Je possède plusieurs jeux de compétences, que j'ai utilisés ensemble, en parallèle ou successivement, dans plusieurs domaines et plusieurs pays.

Je n'ai jamais eu de problème à garder un travail. Je suis du genre caméléon, je m'adapte facilement et rapidement au poste et à l'environnement de travail. C'est pour trouver un poste que j'ai du mal. Mon CV atypique joue contre moi. Par ailleurs, j'apprends beaucoup plus vite et plus efficacement que la moyenne des gens, donc j'ai un niveau d'expérience et de compétence qui ne correspond pas au nombre d'années effectif sur mon CV. Je suis surtaillée pour tous les postes auxquels mon CV peut me permettre de prétendre, et je ne suis jamais considérée pour les postes auxquels mon niveau réel d'expérience et de compétence correspond.

Sur le terrain, ça veut dire que je suis presque systématiquement plus compétente que mes collègues et que je suis obligée de cacher mes compétences et de jouer un personnage médiocre pour éviter de susciter trop de jalousies. Ca veut dire aussi que quand mes supérieurs hiérarchiques comprennent le parti qu'ils peuvent tirer de moi, ils ont tendance pour certains à "m'exploiter" au maximum.

Je suis au chômage actuellement, et je me demande franchement comment je vais aborder la prochaine étape de mon parcours.

Pour l'instant, je n'ai que deux conseils (sans doute tout à fait basiques):
- Profiter du chômage au maximum. Dans le sens tirer profit = plutôt que de sauter sur le premier "bon" job venu (de genre de ceux que vous décrivez), prendre le temps, comme vous semblez le faire, du faire un point sur la question et de se faire une meilleure idée de ce qu'on veut. Se reposer, rencontrer des gens, un maximum de gens : de là naissent les opportunités inattendues. Revoir ceux qu'on a délaissé du temps où on était "trop" occupé. Sortir, voyager (même juste la fête du village ou le bistrot du patelin d'à côté si l'on est fauché).
- Comme l'a dit Coluche : les gens n'ont pas besoin de travail, ils ont besoin de pognon. Je pense qu'il faut faire la part entre le travail qui nourrit le ventre et celui qui nourrit l'esprit. Parfois c'est le même job, souvent non. Ce qui est important c'est que dans le cas d'un job alimentaire, il laisse suffisamment de temps et de neurones pour que l'esprit puisse s'exprimer en dehors, à travers une autre activité, secondaire d'un point de vue du revenu, mais primordiale, d'un point de vue de l'épanouissement (art, écriture, tueur à gages ). J'ai un ami qui est soudeur le jour, et artiste soudeur la nuit. C'est le même métier mais pas le même art. La journée il pratique, la nuit il crée.

C'est exactement ce que je fais déjà, en effet. Et à propos de rencontrer un maximum de gens, faites-moi signe si vous passez à Paris ...

Parfait, eh bien à défaut de vous empêcher de penser en rond, vos démarches devraient leurs fruits tôt ou tard.

Quant à se rencontrer, la curiosité m'y poussera sans aucun doute. Pour l'instant, ma relation avec Paris se limite à des vues du ciel et quelques heures d'attentes chez M. De Gaulles