Drôle d'oiseau
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Drôle d'oiseau
Bonjour à tous,
Après 6 mois à tergiverser sur les réactions et les actions à mener suite à mon "diagnostic", après avoir lu régulièrement des sujets sur ce forum, après m'être inscrite en me disant que je me présenterai plus tard et surtout après avoir oublié que j'étais déjà inscrite, je suis enfin prête à me présenter. Haha !
En août dernier, j'ai franchi le pas, je suis allée passer le test chez une psy. Je pensais être un peu folle, un peu sociopathe ou névrosée, bipolaire ou débile. En fait, je suis "haut potentiel". Directement après cette découverte, je me suis dit : "Chouette ! J'ai des pouvoirs magiques. Ouf ! Je suis pas la dernière des c****s". Aujourd'hui, mon sentiment est plus proche des réflexions que je me suis fait à l'adolescence : "La belle jambe ! A quoi ça me sert d'avoir des capacités si je sais pas quoi en faire, y a pas moyen de les échanger ? Remboursez !". Je ne dirai pas quel est mon chiffre pcq toute ma scolarité, j'ai eu le sentiment de n'être qu'une note (à battre ou dont on doit se moquer) et je ne veux pas devenir un nombre.
Mon boulet qui m'empêche d'avancer, c'est la séparation de mes parents. Je n'ai jamais réagi à cet événement et du coup, ça me bloque au quotidien. Cela doit faire maintenant 11 ans qu'elle a eu lieu et, à mon âge, j'ai honte de chouiner sur mon sort à cause d'un événement qui est finalement devenu banal, de nos jours. Je me dois de préciser que j'ai tout de même eu une petite réaction mais tellement absurde que c'est comme si j'avais nié ce qui s'était passé. Je me suis dit que ça allait affecter mes parents donc je me suis endurcie et j'ai laissé un peu de côté mes petits malheurs d'ado pour me rendre disponible pour mes parents et leurs états d'âme et remettre à plus tard la question des répercussions de cette situation pour moi. Et là, le piège ! Les états d'âme des gens qui se séparent, c'est pour les amis pas pour les enfants. Mes parents se sont séparés sans bruit et presque sans heurt mais avec une tension permanente et pesante encore palpable aujourd'hui. Et surtout, je suis devenue avec ma soeur une marchandise qu'on trimballe d'une maison à l'autre et qui sert à ennuyer l'autre avec du chantage affectif à deux balles. Je suis aussi devenue une enfant et une adulte qui n'a plus de lieu qui s'appelle "chez moi" (c'est "chez ma mère", "chez mon père"). Bon j'arrête là pcq je suis capable de faire un roman de 100 pages.
Une thérapie (ou un truc du genre) est prévue. Je me sors les doigts du *** et je m'y mets pcq vivre ma vie, ça m'aide pas à faire le deuil de mon passé et pcq je suis perdue dans les méandres de mon esprit et de ma personnalité et j'ai besoin de ce regard extérieur (qui pour moi doit être distant mais bienveillant) pour faire le tri et déposer mes boulets.
Sinon, quand j'oublie mes petits bobos, je suis rigolote et loufoque (oui avant de savoir ce que j'étais, c'est avec ça que j'expliquais mes bizarreries) mais je pense que je vous le montrerai un jour. Si je suis ici, c'est avant tout pour le célèbre besoin d'appartenance de la pyramide de Maslow que la psy s'est empressée de me montrer suite à la découverte de mes capacités (influençable ? moi ? euh ... carrément ouais) pcq oui je connais au moins deux zèbres : l'un pris en charge dès la maternelle avec qui je ne peux pas échanger sur ce sujet, l'autre (mon amoureux) qui l'a su à 12 ans mais ne s'y est jamais vraiment intéressé. Donc je me sens un peu toute seule. J'ai l'impression que le découvrir enfant et que ce soit pris en compte par l'entourage, c'est pas du tout pareil que de le découvrir à l'âge adulte.
Ah ! Dernière chose. Je suis une procrastinatrice de compétition (promis je vais m'inscrire dans le groupe :p) avec un syndrome du caliméro (c'est pas ma faute). On dit de moi que je me cherche des excuses. En vérité, j'ai surtout le sentiment de devoir me justifier de tout pcq je n'ai droit à rien et je dérange tout le monde.
Ah ! Et aussi, la question du faux self, vrai self me perturbe énormément. Je crois que mon faux self et mon vrai self sont tellement embrouillés que si l'un est jaune et l'autre bleu, alors je suis verte.
Et encore une précision, j'ai eu du mal à oser me présenter pcq je trouve ça un peu sectaire de se retrouver entre zèbres mais finalement, je crois que c'est nécessaire de temps en temps
Bonne journée
Après 6 mois à tergiverser sur les réactions et les actions à mener suite à mon "diagnostic", après avoir lu régulièrement des sujets sur ce forum, après m'être inscrite en me disant que je me présenterai plus tard et surtout après avoir oublié que j'étais déjà inscrite, je suis enfin prête à me présenter. Haha !
En août dernier, j'ai franchi le pas, je suis allée passer le test chez une psy. Je pensais être un peu folle, un peu sociopathe ou névrosée, bipolaire ou débile. En fait, je suis "haut potentiel". Directement après cette découverte, je me suis dit : "Chouette ! J'ai des pouvoirs magiques. Ouf ! Je suis pas la dernière des c****s". Aujourd'hui, mon sentiment est plus proche des réflexions que je me suis fait à l'adolescence : "La belle jambe ! A quoi ça me sert d'avoir des capacités si je sais pas quoi en faire, y a pas moyen de les échanger ? Remboursez !". Je ne dirai pas quel est mon chiffre pcq toute ma scolarité, j'ai eu le sentiment de n'être qu'une note (à battre ou dont on doit se moquer) et je ne veux pas devenir un nombre.
Mon boulet qui m'empêche d'avancer, c'est la séparation de mes parents. Je n'ai jamais réagi à cet événement et du coup, ça me bloque au quotidien. Cela doit faire maintenant 11 ans qu'elle a eu lieu et, à mon âge, j'ai honte de chouiner sur mon sort à cause d'un événement qui est finalement devenu banal, de nos jours. Je me dois de préciser que j'ai tout de même eu une petite réaction mais tellement absurde que c'est comme si j'avais nié ce qui s'était passé. Je me suis dit que ça allait affecter mes parents donc je me suis endurcie et j'ai laissé un peu de côté mes petits malheurs d'ado pour me rendre disponible pour mes parents et leurs états d'âme et remettre à plus tard la question des répercussions de cette situation pour moi. Et là, le piège ! Les états d'âme des gens qui se séparent, c'est pour les amis pas pour les enfants. Mes parents se sont séparés sans bruit et presque sans heurt mais avec une tension permanente et pesante encore palpable aujourd'hui. Et surtout, je suis devenue avec ma soeur une marchandise qu'on trimballe d'une maison à l'autre et qui sert à ennuyer l'autre avec du chantage affectif à deux balles. Je suis aussi devenue une enfant et une adulte qui n'a plus de lieu qui s'appelle "chez moi" (c'est "chez ma mère", "chez mon père"). Bon j'arrête là pcq je suis capable de faire un roman de 100 pages.
Une thérapie (ou un truc du genre) est prévue. Je me sors les doigts du *** et je m'y mets pcq vivre ma vie, ça m'aide pas à faire le deuil de mon passé et pcq je suis perdue dans les méandres de mon esprit et de ma personnalité et j'ai besoin de ce regard extérieur (qui pour moi doit être distant mais bienveillant) pour faire le tri et déposer mes boulets.
Sinon, quand j'oublie mes petits bobos, je suis rigolote et loufoque (oui avant de savoir ce que j'étais, c'est avec ça que j'expliquais mes bizarreries) mais je pense que je vous le montrerai un jour. Si je suis ici, c'est avant tout pour le célèbre besoin d'appartenance de la pyramide de Maslow que la psy s'est empressée de me montrer suite à la découverte de mes capacités (influençable ? moi ? euh ... carrément ouais) pcq oui je connais au moins deux zèbres : l'un pris en charge dès la maternelle avec qui je ne peux pas échanger sur ce sujet, l'autre (mon amoureux) qui l'a su à 12 ans mais ne s'y est jamais vraiment intéressé. Donc je me sens un peu toute seule. J'ai l'impression que le découvrir enfant et que ce soit pris en compte par l'entourage, c'est pas du tout pareil que de le découvrir à l'âge adulte.
Ah ! Dernière chose. Je suis une procrastinatrice de compétition (promis je vais m'inscrire dans le groupe :p) avec un syndrome du caliméro (c'est pas ma faute). On dit de moi que je me cherche des excuses. En vérité, j'ai surtout le sentiment de devoir me justifier de tout pcq je n'ai droit à rien et je dérange tout le monde.
Ah ! Et aussi, la question du faux self, vrai self me perturbe énormément. Je crois que mon faux self et mon vrai self sont tellement embrouillés que si l'un est jaune et l'autre bleu, alors je suis verte.
Et encore une précision, j'ai eu du mal à oser me présenter pcq je trouve ça un peu sectaire de se retrouver entre zèbres mais finalement, je crois que c'est nécessaire de temps en temps
Bonne journée
Loukoumcat- Messages : 2
Date d'inscription : 01/08/2014
Re: Drôle d'oiseau
Bienvenue dans la savane Loukoumcat ou tu rencontreras d'autres zebres.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
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