Les délires de Kalthu...

Ces moments entre la nuit et le jour où tout est calme. Ce moment où on sort fumer une cigarette en se demandant si on se recouche ou bien si on commence la journée. Ce moment de solitude face au silence où tout nous semble possible. Ce moment où l'esprit est encore embrumé entre le rêve et la réalité. Ce moment où dehors il n'y a encore personne, où le Monde entier semble nous appartenir comme s'il suffisait de tendre la main...
Ce moment où tu hésites entre retourner dormir et commencer un truc énorme qui peut tout changer. Ce moment où finalement tu écris juste des trucs qui te passent par la tête histoire de faire durer ce flou où tout semble possible. Ce moment où tu ne sais même pas ce que tu es au milieu de tout ça. Tu es tout et rien à la fois et enfin de compte tu ne veux pas que ça change. Ce moment où dans ce flou tu prends conscience d'être là, tu prends conscience de toi en voyant au loin le soleil qui commence à éclairer. Ce moment où tu souris bêtement juste d'être là. Ce moment où les autres t'ont laissé le Monde rien que pour toi pour quelques minutes, ce moment où tes pensées sont encore entre le rêve et la réalité. Ce moment où même le temps ne semble être qu'à toi. Ce moment où tu es tout et rien....

Après la nuit, avant le jour...


(Je trouve que ça va bien avec ce que tu as écrit.)

J'ai vu le fameux Jojo !!!!!

Ça aurait pu (dû ? *) finir sur mon fil de présentation, car ça n'est pas du tout une petite histoire à la con comme j'ai l'habitude d'en poster sur mon fil, mais comme je fais ce que je veux, ben ça sera ici d'abord !!!
Oui d'abord !!!
En même temps que j'écrivais mon dernier délire sur mon fil de présentation (enfin c'est plus un squatte qu'un fil de présentation à vrai dire) je pensais à cet impact inconscient des mots. Par l'inconscience des mots eux mêmes (quoi que c'est marrant d'un coup d'imaginer les mots avec une conscience), mais quand nous on tape.
On est devant un clavier, une feuille ou tout autre support. La grande majorité du temps sans même savoir ce qui va sortir. Que ça soit pour écrire sur un fil de présentation dans le cas de zc, ou bien pour écrire une petite histoire à la con. En gros on se fout devant le pc puis on laisse opérer la magie.
Des impulsions électriques ou chimiques à la con dans le cerveau, des infos transmises dans le corps jusqu'à nos doigts, puis on pianote on pianote et on des fois on découvre en lisant …
Mais ça ne s'arrête pas là, on pianote sur le clavier, lui même envoie des bits à l'unité central du pc, et quand on va appuyer sur envoi ça va envoyer plein d'infos sur la toile, puis ça va arriver sur un serveur. Puis un jour quelqu'un devant son pc va tomber sur cette partie de nous qu'on a laissé. Les yeux vont se poser sur l'écran, des données vont être transmises au cerveau, des influx électriques, chimique et ça va créer une émotion.
Des fois on va même réussir à créer plus qu'un simple « ouais cool », des fois on va réussir à faire rêver, enthousiasmer ou énerver, mais on crée quelque chose chez l'autre et en fait on n'y pense même pas. Sauf quand c'est dans le cas de débat ou d'échange précis bien sûr. Mais je veux dire quand on écrit une histoire, on pense juste à l'histoire qui sort, pas forcément à ce que ça peut faire à l'autre. Quand on se lance dans des grandes déclarations, ou des délires sur son fil perso, on fait juste sortir des trucs qu'on a en nous, mais à ce moment là c'est à peine si le lecteur existe (même si comme moi on a tendance à le tutoyer).
Et là toute à l'heure c'est marrant je pensais à ça. A cet impacte qu'on a peut être, sans en avoir conscience, sur les gens. Là par exemple, dans ce coin reculé du forum, mes délires, combien de personnes ont pu les lire en fin de compte ? Bien moins que ceux qui ont lu mes délires sur les tigres et surtout mes « veuillez modérer vos propos » à tout bout de champs...
Pourtant sur le coup on se dit, c'est cool, j'ai une idée d'histoire, je n'écris pas aussi bien que je voudrais, mais je vais quand même l'échanger. Pour se prouver qu'on a pas peur, on la publie, on la rend publique, mais on se dit « bon ici pas trop de monde quand même pour la voir ça devrait aller ». En fait d'ailleurs c'est bourré de paradoxe du coup ce truc;). Mais les écrire, les publier, c'est avant tout pour soit, c'est un truc assez égoïste. D'ailleurs je dis « on » au lieu de « je » (op, tient les psy de comptoir je vous jette un susucre;) ). Mais pourtant des gens vont lire (pis si on met ça là, c'est qu'on le souhaite quand même que ça soit lu, mais sans penser à l'impacte lui même.
C'est assez marrant en terme d'échange au final. Je lis des fils, des débats sans y participer, je suis des gens qui n'ont même pas idée que je les lis, ne savent peut être même pas que j'existe. Ça doit aussi sûrement arriver dans l'autre sens. Des pseudos qui nous parlent, qu'on n'aime bien suivre, mais le côté magique est aussi dans le fait de ne jamais intervenir, de juste suivre l'évolution en tant que spectateur, de loin, sans jugement, sans impact. Ces personnes impactent mais ne le savent pas. On impacte tous plus ou moins des gens. Des fois on en prend conscience après, des fois on ne le sait pas. Mais rarement on y pense au moment d'écrire (enfin sauf peut être là, mais c'est pas un texte qui devrait être impactant je pense;) ).
Des gens nous font sourire, rêver, halluciner ou tout simplement (mais c'est peut être le plus important) nous amusent. Nous même sans le savoir des fois on joue ces différents rôles. Surtout ici sur un forum à fort impact émotionnel.
Bref, il n'y aura pas de belle histoire ou d'histoire drôle aujourd'hui sur ce fil, mais un petit ressenti du moment.
Tient d'ailleurs si tu t'emmerdes https://www.zebrascrossing.net/t23160p160-tiger-crossing-le-squatte#1003174 il y a petit deal pour que tu écrives aussi un truc:D !

*:

Ah ouais cool. Ben je suis un peu d'accord.

on pianote sur le clavier, lui même envoie des bits à l'unité central du pc, et quand on va appuyer sur envoi ça va envoyer plein d'infos sur la toile, puis ça va arriver sur un serveur. Puis un jour quelqu'un devant son pc va tomber sur cette partie de nous qu'on a laissé. Les yeux vont se poser sur l'écran, des données vont être transmises au cerveau, des influx électriques, chimique et ça va créer

Ca manque juste un peu de magie. C'est bien la magie. Faut pas en abuser, comme de tout ce qui est bien.  Bon okay, je précise : des fois on se permet des émotions aussi quand on écrit. Et des fois elles arrivent directement, comme si c'était possible.

J'ai un pote qui explique ça mieux que moi (si on comprend un peu l'anglais)

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Très sympa ton texte

Créer une émotion ou tout simplement la transmettre... J'ai bien vu le pouvoir de tels textes tapés rapidement, sans trop réfléchir, juste pour faire sortir quelque chose. Et de toute façon, les mots ont un pouvoir tellement énorme que ça pourrait presque faire peur, parfois...

Tient une idée, elle passe, elle vient, mais elle ne reste pas. Je ne sais pas trop pourquoi. Elle est venu, c'est installée quelques secondes dans ma tête, peut être moins, le lieu ne lui a pas plu, du coup elle est parti très rapidement.
Les idées qui restent, elles, elles viennent, s'installent, posent quelques coussins. Elles bougent quelques idées déjà présentent pour prendre un peu de place. Discutent même avec certaines. Quand elles sont petites ça va, elles prennent place au milieu des autres. On trouve toujours une place pour une petite idée. Des fois elles sont toute discrète, c'est à peine si on se rend compte qu'elles sont là qu'elles se sont installée. Des fois elles sont grosses, énormes, elles te foutent un merdier. Vas y que je te bouge cette idée là qui n'a plus sa place. Vas y que je cause avec toutes celles qui sont autours et que je les fais changer. Vas y que je te bouge toute la déco parce que madaaaame pense être une idée plus importante que les autres et va donc prendre ses aises pour rester. Du coup elle te refait toute la hiérarchie des idées et toi tu dois dépenser une énergie monstre pour faire tenir tout ça en place.
Mais au moins celles là elles ont la décence de bien vouloir rester. Elles sont là dans l'ombre ou bien te font un bordel monstre, mais au moins elles restent. Tu sais pourquoi, tu n'as plus qu'à poser les choses tranquillement, mais au moins tu le fais pour quelque chose.
Mais celles qui ne font que passer, des fois elles viennent, des fois elles commencent même à bouger des choses. Elles te ressortent même une des petites qui était caché sous un meuble. Elles se paient même le luxe de commencer une petite discussion avec une idée en place. Puis non, comme ça, bim, elle se casse. Sauf que, elle ne range pas derrière, elle ne retire pas ce qu'elle a dit aux autres idées déjà là. Non non, elle laisse son merdier, sans même demander la caution !
Et toi, tu sais bien qu'elle est passée, tu sais bien qu'elle avait un truc à dire. Surtout si c'est une grosse qui est venu avec ses gros sabots. Ouais, mais non, elle te laisse avec ta frustration, elle te laisse avec un doute sur son importance. Mais elle est parti, sans même laissé un post-it ou un petit indice sur ce qu'elle était et ce qu'elle pouvait t'apporter.
Alors est-ce qu'il existe un truc genre « sos idées perdues j'écoute ! Voui vouiiiii je voiiiis. Et vous l'avez eu quand cette idéeeeee ? Hummmm, je vais regarder dans nos dossiers ». Non non non y a pas ça... Y a bien moyens de trouver plein d'idées que les autres ont eu. Ça ça traîne partout. On en trouve en veux tu en voilà des idées des autres. Des fois c'est comme les pets les idées, on supporte mieux les siens que ceux des autres (désolé pour cette petit aparté trop tentante). Mais ses propres idées perdues...
Alors chères idées perdues, envolées, parties, squatteuse que pour quelques secondes, je vous prierais à l'avenir, soit de passer discrètement, sans foutre le bazar. Soit si les lieux ne vous plaisent pas de signaler à l'accueil le problème qu'on puisse trouver un arrangement, ou au moins remplir la petite fiche de départ avec les points positifs et négatifs, histoire qu'on arrange les choses quoi. Ou bien encore de laisser un mot expliquant en quelques phrases qui vous êtes qu'on ne soit pas sans rien à votre départ. Mieux encore, ben une fois là autant rester un peu, au moins le temps d'imprégner les autres idées...

Quand on oublie c'est que c'est pas important et quand c'est important ça revient toujours tôt ou tard

Je te trouve bien affirmative !
Vu que l'idée est partie, comment savoir si elle revient ? Elle ne dit pas en revenant "hey yo je suis de retour". Et si elle ne revient pas on ne sait pas du coup si ce n'est pas l'idée de génie qui nous manque depuis des mois !!!

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/05/13/la-marge-est-trop-petite-une-forfanterie-feconde_3176464_1650684.html a écrit:
Pierre de Fermat nota vers 1637 qu'il "avait une démonstration merveilleuse, mais que la marge était trop petite pour la contenir"

Ces idées qui s'en vont.

Kalthu a écrit:Elle ne dit pas en revenant "hey yo je suis de retour"

En général, elles le font. Vois ça comme un déménagement. Elle a commencé à réaménager son nouveau territoire, et là elle est partie chercher ses valises.

Kalthu a écrit:Je te trouve bien affirmative !
Vu que l'idée est partie, comment savoir si elle revient ? Elle ne dit pas en revenant "hey yo je suis de retour". Et si elle ne revient pas on ne sait pas du coup si ce n'est pas l'idée de génie qui nous manque depuis des mois !!!

Je vais te demander de me faire confiance...
Les idées de génie, on ne les oublie pas !!!
Imagine que tu es Einstein et demande-toi si ses idées (de génie) sont celles qu'il a oublié, ou celles qu'il a cultivé pour les faire éclore concrètement ?
Ou alors change de position, arrête d'être celui qui oublie ses idées et essaye d'être le spectateur de ceux qui ne les oublie pas et de ceux qui les oublie et je t'invite à regarder...En ce qui me concerne j'observe la nature humaine depuis toujours, et je me permets d'être affirmative parce que ce que je dis est ce que j'ai observé. En dehors des cas d'alzheimer, on n'oublie pas ce qui est important et ce qui est important se rappelle toujours à nous tôt ou tard... Sans doute faut-il ne pas se mentir, puisqu’il est bien différent d’être dans le déni de ce que l'on pense, que de l'avoir oublié, mais parfois on peut confondre ces 2 choses, et faut-il être prêt, prêt à accueillir, à recevoir, à accepter et parfois certaines choses sont plus difficiles que d'autres à être entendues... Laisser filer une idée, avec joie, sans frustration c'est le lâcher prise et savoir qu'elle se re-manifestera si elle est utile, si elle a du sens, c'est avoir confiance en la vie, c'est cultiver l'idée qu'elle est parfaite et qu'elle nous apportera tout ce dont on a besoin, même une idée anodine qui se défilera aussi vite qu'elle sera apparue....

Oulà, une petite histoire qui se transforme en débat

ça faisait longtemps, ça m'est venu ce matin suite à un rêve


Cette nuit je n’arrivais pas à m’endormir. Ces moments où on est allongé dans le lit en train de chercher à s’accrocher au moindre petit début de rêve et le moindre bruit d’un coup fait revenir dans la réalité. C’est un truc qui m’arrive rarement. Alors tentative numéro un, compter les moutons, mais dans le contexte politique du moment ça devient impossible. Tentative numéro deux, penser à des choses sympathiques. Collé à ma chérie c’est d’autant plus facile. Mais vite ça pense dans tous les sens à tout et n’importe quoi, mais ça ne fait pas dormir. Alors nouvelle tentative, définir un rêve et tenter d’y rester. Ca ne semble pas non plus très efficace comme idée.
Puis d’un coup apparait un drôle de bonhomme. C’est un espèce de mec qui a un corps en ressort, des grosses lunette, une grosse moustache. Je suis surpris de le voir flotter au dessus du lit. Je le regarde bizarrement et il me sort :
- Tient tu dors pas toi ?
- Ben t’es qui ? je lui demande
- Ben Tim
- Heu ouais, ça te semble peut être évident, mais là ça ne me parle pas.
- Ben je suis le gars qui surveille les entrées au pays de rêves.
Et là il se lance dans une longue explication. Quand le pays de rêves est saturé et qu’ils n’ont pas prévu assez de places pour accueillir tout le monde, si par exemple plein de monde se couche trop tôt, ils sont toute une brigade dont le boulot et d’occuper les gens pour qu’ils ne s’endorment pas tout de suite. Il m’explique que là tout va bien, il n’a pas encore de boulot donc il faisait une tournée pour voir les gens qu’il n’avait encore jamais rencontré.
Alors j’avoue que sur le coup ça m’a un peu surpris. Du coup il me propose vu que je ne dors pas encore et qu’il y a plein d’entrée ouverte au monde des rêves de me montrer un peu comment ça fonctionne. D’abord selon le profil. Il y a des gens qui peuvent aller d’eux même au pays des rêves sans problèmes, ils ont des entrées à eux, parfois même tout un stock là-bas. Ils passent d’abord par une sorte de vestiaire pour faire leur choix et op les rêves commencent. Il y a ceux qui ont quelques problèmes d’imaginaires et c’est là que des collègues à lui doivent intervenir, choisir des accessoires, des idées, adoucir un peu leurs idées et ensuite ils peuvent rejoindre le monde des rêves. Entre les deux il y a aussi différents profils.
Mais donc parfois, quand trop de monde tente de rentrer en même temps, pour peu qu’il y ait des gens du monde des rêves en congé ou en rtt ou bien des réunions (oui comme partout l’administration semble aussi là bas adorer organiser plein de réunions sur comment optimiser les rêves, ou réorganiser les gens…), sa brigade à lui intervient. Ils peuvent créer des mini rêves locaux, pour occuper les gens avant qu’ils aillent dans le pays de rêves. Ils ont aussi plein de petites choses pour faire des bruits improbables pour empêcher de s’endormir. Des dossiers pour chercher des pensées qui perturbent. Ou bien ils en profitent pour faire des bilans avec les gens pour chercher des idées de rêves, qui seront rajouter au dossier de rêveurs. Enfin ils ont tout ce qu’il faut pour empêcher que les coulisses du monde des rêves ne soient saturée par l’arrivée massive de rêveurs.
Il m’explique qu’ils peuvent aussi envoyer d’un coup dans le monde des rêves des gens qui font une sieste, histoire ensuite de pouvoir contrôler le moment où ses gens seront fatigués. Ils peuvent même décider d’empêcher des retours à la réalité le matin, histoire de faire dormir quelqu’un plus longtemps. Ils sont assez au point pour passer outre un réveil matin (donc oui si vous arrivez en retard au boulot des fois, ça n’est vraiment pas votre faute).
Je trouve ça génial, je lui demande de montrer ça de tout prêt, car rien ne me prouve que je ne suis pas  en plein délire post endormissement. Alors il m’emmène là bas pour voir. Alors oui j’ai bien vu pas mal de gens en mode onirique (enfin vous voyez quoi, en corps onirique quoi) faire la queue comme devant Disney Land, prendre les options de rêves, les accessoires, le tout avec des sortes de tiket fast pass permettant d’aller où ils veulent sans se poser de question. D’autre en effet qui avaient besoin d’aide pour faire leur choix, installer derrière une table où d’autres mecs avec la gueule de Tim leur montraient des catalogues de rêves. J’ai vu certain d’entre vous d’ailleurs commencer leur rêve (vous en faites pas je resterais discret). J’ai vu aussi comment des rêves mal équilibrés devenaient des cauchemars et tout ce qui est mis en œuvre pour qu’ils ne se rependent pas sur les autres. Ah oui il faut savoir que ça fonctionne comme une sorte de mutuelle. Il y a des mecs derrières qui regardent si des éléments d’un rêve ne peuvent pas servir à d’autres. Que ça soit des éléments de décors (dans ces cas là vous ne faites que croiser d’autres rêves) que des gens (dans ces cas là vous croisez réellement certaines personnes dont vous rêvez si des éléments sont communs, même dans les rêve érotiques il peut arriver que les gens croisés soient vraies). Mais ça demande une vraie organisation. Si un décore tombe, si un paysage et mal entretenu, si les mauvaise personnes sont mises en relation, ça crée un cauchemar. Le fait que des gens prennent conscience d’entre dans le monde des rêves aussi, ça augmente leur capacité, tout en diminuant leur rêve, il faut en général vite les réveiller.
Bon mais et tout ça je demande à Tim c’est bien gentil, mais je dors quand moi. Il me répondit simplement : « franchement, vu le voyage que je viens de te faire faire, vu où on est, je ne vois pas ce que je peux faire de plus pour toi ? » . Et il m’abandonna là et moi ben comme je pouvais décidé de mon rêve, je vais garder ça pour moi

Rêves, contes et légendes de Kalthu... Excellent !

c'est une histoire vrai mossieur, pas une légende

C'est chouette.
Il y a un petit côté qui rappelle l'imaginaire de Werber.

Il t'a pas dit comment on peut postuler pour faire designer de rêve ?

Mily a écrit:C'est chouette.
Il y a un petit côté qui rappelle l'imaginaire de Werber.

Il t'a pas dit comment on peut postuler pour faire designer de rêve ?

Après avoir refermé "Les thanatonautes", il faut un moment pour distinguer la réalité du reste... c'est pas évident.

à Kalthu:

Le Professeur Smith, je l'aurais appelé le Professeur Seur, dont la soeur était nonne (et ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas)

Dans mon cas, on dirait qu'ils font mal leur boulot en ce moment. Non seulement je prends minimum une heure pour m'endormir, alors que je fais l'effort de me coucher tôt parce que sinon je suis trop fatiguée le lendemain, mais en plus une fois que je dors, je fais des rêves super bizarres et tordus!
S'il te plaît Kalthu, si tu recroises ce Tim, tu pourrais lui demander d'arranger ça un peu? (En plus, je me couche avec des pensées agréables, donc a priori il n'y a pas de raisons...)

Jour
nuit
Jours
Nuits
Bim

- Hey hey, mais non, ça ne marche pas comme ça ?
- Quoi donc ?
- Ben tout ça !!!
- Tout ça quoi ?
- Ben ce bordel organisé, mais pas organisé pour deux sous.
-Lequel, parce que quand je vous regarde c’est un peu ça quand même.
- Vu de dehors on est comme ça, vu de dehors on remue, on bouge, on bâtit, on détruit (ou détruit beaucoup depuis 4000 ans d’ailleurs), on brasse de l’air, du vent, on recommence, on se couche, on travail pour se payer de quoi manger et dormir pour pouvoir travailler pour pouvoir se payer de quoi vivre, manger et dormir pour pouvoir …
- … stop ouais j’ai pigé ton truc là !!!
- Oui donc, vu de dehors oui tu nous vois comme ça, d’ailleurs on voit les autres comme ça (parfois sans se rendre compte qu’on l’est aussi) et du coup…
- TTTTTT sans le voir ?
- Oui on croit toujours qu’on le vrai point de vu, le vrai mode de vie que l’autre lui est moins subtile.
- Donc il y aurait autre chose ? Un sens à tout ça ?
- Un sens ? Aucune idée, une envie : oh oui !!! Des milliers à chaque seconde et à chaque heure.
- Des envies ?
- Des envies, mais pas que, de l’amour, de la joie, des vibrations, oui c’est ça, des vibrations, la vie des humains de cette terre c’est des vibrations. Un corps qui vibre du matin au soir, des stimuli tout le temps. Un levé de soleil, et ça y est la machine s’emballe on rêve, on s’évade, on est le maitre du monde, on est plus rien on se font dans le décore. Une seconde après c’est un bruit au loin, qui d’un coup va nous planter les pieds jusqu’au fond de la terre, et un goutte d’eau sur le front qui nous fait revenir et une autre bruit, et des milliers de bruit. On est à la campagne on est ville, on a un truc. On croise un ami, on est heureux de le voir, on va juste échanger 2 mots car il mène sa vie pendant qu’on doit mener la notre, mais ça met en joie. Un message sur le téléphone, c’est elle … juste de voir son nom et c’est le coeur qui bât la chamade et le sang qui circule à toute vitesse. Puis on voit ce chat au loin, la curiosité l’emporte, on stope, on l’observe, que fait-il ? Que pense-t’il ? Et là c’est à nouveau la machine qui s’emballe, des histoires qui se créent. On sent l’odeur de la boulangerie, là c’est tout le corps qui crie famine, qui veut son gras, qui veut que se croustille, que ça fonde, que ça réchauffe, que ça papille que ça soit des goûts sucrées, acide, aigus, grave, un de tout, de rien. Puis c’est une musique, une musique nostalgique, qui éveille des émotions parfois proche de la tristesse sans forcément être capable de savoir pourquoi tu es triste à ce moment là. La musique suivante elle elle met le sourire, elle fait vibrer tout le corps, le coeur, tout est reparti, tout est génial.
- Ah oui de dehors on ne le voit pas ça.
- Oui, mais nous nos plu, on oublie que l’autre c’est aussi tout ça, que l’autre c’est des émotions, des vibrations, des joies des tristesses. Certain l’ont totalement oublié et vive la vie comme une sorte de partie d’échec, sans penser aux émotions des autres. L’autre est un outils ou un ennemi ou un … mais pas un autre soit.
- Le voilà votre problème alors ?
- Oh pas que, mais oui ça contribue…
- Il vous faudrait un bistrot géant, une fontaine à bière et op plus de problème ?
- Sûrement

Spoiler:

Tu penses que Calo Pshitt elle vibre à combien de cuicui ?  

Spoiler:

Toi aussi elle t'appelle ? 

Kalthu

Bon j'ai écris ça pour déconner, en quelques secondes, puis je me suis dis que pour mes archives je vais le garder là

Il était une fois dans la forêt d Brocéliande une tortue qui tenait en sa bouche un fromage.
Ce fromage était aussi majestueux que beau.
Un fromage qui rêvait d’être un bœuf.
Mais comme le lapin n’était pas d’accord, il allait crier famine chez le lièvre son voisin.
Pourtant le chasseur eu pitié et ne tua pas le cochon.
La morale étant évidente je ne vous la raconterais pas. Mais je pense que je vais aller me coucher.

Darth Lord Tiger Kalthu a écrit:Tient ça faisait longtemps que je n'ai rien mis ici !!!

Je voulais faire ma déclaration d'amour publique !
Je dois vous la présenter d'abord, que vous sachiez de qui il s'agit. Alors médemoiselle même pas la peine de rêver, vous ne pouvez pas rivaliser avec elle.
Elle me fait un effet, ça serait impossible d'expliquer avec des mots.
A son simple nom j'ai un sourire niais sur le visage, le coeur qui se met à battre à une vitesse incontrôlable.
A la simple idée d'être avec elle je deviens fou.
Dès qu'on est ensemble elle est moi je pars pour un autre monde, notre monde à elle est moi.
Elle est l'amour de ma vie, celle pour qui je tremble.
Elle s'appelle "Rock", elle est sous forme de MP3, sous forme de CD, de 33 tours !!!
Elle me fait danser, elle me fait rêver, elle me fait m'évader, elle me fait trembler.
Tel un drogué je peux ressentir le manque si je passe plusieurs heures sans elle. Une fois qu'elle est lancée dans mes écouteurs je ne peux plus m'en passer, il m'en faut une, puis une autre et encore une autre et toujours plus.
Elle change tout le temps, elle a toujours de nouvelle chose à dire ou me faire ressentir. Elle peut me re raconter ce qu'elle m'a déjà dit, je redécouvre encore.
Oh oui, je t'aime Rock !!! Je t'aime Rock ! Ma vie pour le Rock, ma vie pour les harmonies de guitares, ma vie pour tes messages de rebellions, ma vie pour la Liberté que tu offres, ma vie pour ces moments où je plane encore et encore, où je peux atteindre un lâché prise total
Oh que je t'aime Rock !

Regardez le rock est bien universel !!!

en fait c'était toi le semi remorque 

Peut-être est-il venu le moment
de dire comme ça sans autre mesure
que nous Sommes
la somme de ce que nous avons été
l'anticipation sans plus de mesure
de ce que nous serons
mais nous savons.
Pas plus, pas moins, mais sans plus
que ce que nous faisons nous le faisons.
Point n'est point de trop en vouloir
c'est comme ça l'ami.

Aucun sens tu trouves, peut m'importe, si tu savais à quel point peu m'importe.
Ne prends pas non plus pour de la présomption le fait de n'avoir envie de m'occuper que d'avancer sans me soucier du qu'en dira-t'on.
Mais même si ça l'est, crois que ça me touche ?
Franchement

Il était une fois, ou peut être deux, ça reste à déterminer, un haricot qui s'appelait John-Henry Khrazukinistanovitch illitch. Il naquit à l'age de 2 ans et 4 ans (la naissance fût longue) et ses parent furent horrifiés par son nom.
Que faire se dirent-ils ?

(suite au prochain épisode - ce qui signifie qu'aucune autre information ne sera donnée avant que je ne poste la suite. merci )

Ils se dirent qu'il était temps de dire au reste du monde que quelque chose n'allait pas. Mais comment le dire ?
Avec des mots, l'humanité n'était pas prête... les mots ça devient maux, c'est pas beaux...
Avec des lettres ? Mais personne ne pourrait lire jusqu'au bout cette explication si forte, qu'ils en sombreraient ...
Mais ils étaient toujours horrifié par le petit John-Henry dont le nom les choquait...
Que faire

(Suite dans encore 8 mois ).

Darth Lord Tiger Kalthu a écrit:
(Suite dans encore 8 mois ).

Nooon, t'es enceinte ??

.

Vu que Manu parle de Jojo, j'ouvre un fil rien que pour lui...

https://www.zebrascrossing.net/t37307-qui-est-jojo#1531635

Darth Lord Tiger Kalthu a écrit:Tient une idée, elle passe, elle vient, mais elle ne reste pas. Je ne sais pas trop pourquoi. Elle est venu, c'est installée quelques secondes dans ma tête, peut être moins, le lieu ne lui a pas plu, du coup elle est parti très rapidement.
Les idées qui restent, elles, elles viennent, s'installent, posent quelques coussins. Elles bougent quelques idées déjà présentent pour prendre un peu de place. Discutent même avec certaines. Quand elles sont petites ça va, elles prennent place au milieu des autres. On trouve toujours une place pour une petite idée. Des fois elles sont toute discrète, c'est à peine si on se rend compte qu'elles sont là qu'elles se sont installée. Des fois elles sont grosses, énormes, elles te foutent un merdier. Vas y que je te bouge cette idée là qui n'a plus sa place. Vas y que je cause avec toutes celles qui sont autours et que je les fais changer. Vas y que je te bouge toute la déco parce que madaaaame pense être une idée plus importante que les autres et va donc prendre ses aises pour rester. Du coup elle te refait toute la hiérarchie des idées et toi tu dois dépenser une énergie monstre pour faire tenir tout ça en place.
Mais au moins celles là elles ont la décence de bien vouloir rester. Elles sont là dans l'ombre ou bien te font un bordel monstre, mais au moins elles restent. Tu sais pourquoi, tu n'as plus qu'à poser les choses tranquillement, mais au moins tu le fais pour quelque chose.
Mais celles qui ne font que passer, des fois elles viennent, des fois elles commencent même à bouger des choses. Elles te ressortent même une des petites qui était caché sous un meuble. Elles se paient même le luxe de commencer une petite discussion avec une idée en place. Puis non, comme ça, bim, elle se casse. Sauf que, elle ne range pas derrière, elle ne retire pas ce qu'elle a dit aux autres idées déjà là. Non non, elle laisse son merdier, sans même demander la caution !
Et toi, tu sais bien qu'elle est passée, tu sais bien qu'elle avait un truc à dire. Surtout si c'est une grosse qui est venu avec ses gros sabots. Ouais, mais non, elle te laisse avec ta frustration, elle te laisse avec un doute sur son importance. Mais elle est parti, sans même laissé un post-it ou un petit indice sur ce qu'elle était et ce qu'elle pouvait t'apporter.
Alors est-ce qu'il existe un truc genre « sos idées perdues j'écoute ! Voui vouiiiii je voiiiis. Et vous l'avez eu quand cette idéeeeee ? Hummmm, je vais regarder dans nos dossiers ». Non non non y a pas ça... Y a bien moyens de trouver plein d'idées que les autres ont eu. Ça ça traîne partout. On en trouve en veux tu en voilà des idées des autres. Des fois c'est comme les pets les idées, on supporte mieux les siens que ceux des autres (désolé pour cette petit aparté trop tentante). Mais ses propres idées perdues...
Alors chères idées perdues, envolées, parties, squatteuse que pour quelques secondes, je vous prierais à l'avenir, soit de passer discrètement, sans foutre le bazar. Soit si les lieux ne vous plaisent pas de signaler à l'accueil le problème qu'on puisse trouver un arrangement, ou au moins remplir la petite fiche de départ avec les points positifs et négatifs, histoire qu'on arrange les choses quoi. Ou bien encore de laisser un mot expliquant en quelques phrases qui vous êtes qu'on ne soit pas sans rien à votre départ. Mieux encore, ben une fois là autant rester un peu, au moins le temps d'imprégner les autres idées...

Et moi j'essaie de transformer l'histoire de la pierre, pour une histoire de petit caillou et grand caillou qui discuteraient au bord d'une chaîne de falaises, mais y'aurait la mer à côté, bleue avec des coraux.

Y'a pas ce genre de pensées qui seraient venues, qu' on puisse en bénéficier avant qu'elles répartatussent ou alors qu'elles soient fossilisées dans ce fil et découvertes par des archéologues des falaises par des générations futures ?

J'ai contacté le 112, pour les idées perdues, ça envoie ici..