Se concentrer sur quelque chose ? Est-ce vraiment possible ?

(Pas tout à fait certain de l'endroit où poster ça, m'enfin bon)

J'ose espérer ne pas être le seul dans ce cas : je suis incapable de focaliser mon esprit sur une seule chose à la fois. Par exemple, au moment où j'écris ces lignes, je suis également en train d'analyser de tête le bruit que font les frigos dans ma cuisine, et leur caractère périodique sur un temps d'environ 3/4 de seconde.

Ça a des bons et des mauvais côtés, mais il y a de nombreuses situations ou j'aimerais beaucoup pourvoir me concentrer sur ce que j'ai à faire sans être aussi facilement distrait, car certaines activités sont moins propices à la mise en parallèle que d'autres (typiquement me devoirs de suédois le sont très peu ).

Mais également pas mal de petites situations à la con dans la vie de tous les jours :

• Il m'arrive régulièrement de demander à mon interlocuteur de répéter ce qu'il a dit alors que j'ai une très bonne ouïe, tout simplement parce que j'ai loupé 2 ou 3 mots de sa phrase parce qu'un autre bruit m'a occupé l'esprit un instant.
  
• Parfois, je me rends compte au milieu d'une conversation que ça fait 2min que je n'écoute plus ce que mon interlocuteur disait.
  
• Au milieu d'une lecture ou d'un devoir (les devoirs sur table durant mes études par exemple), je me « réveille » en me rendant compte que ça fait 10-15min que j'ai complètement basculé sur d'autres pensées
  

Ainsi je pose la question à ceux qui auraient eu ce même genre de soucis. Avez-vous réussi à développer des techniques pour ne pas vous déconcentrer des choses importantes, et reléguer le reste en « tâche de fond » ?

Ah tiens c'est intéressant. il me semble avoir lu quelque chose de proche, mais impossible de me souvenir où oué oué, je suis modo - tssss

Personnellement, ça dépend de l'intérêt que je porte au truc sur lequel me concentrer. Par exemple, pendant mon 1er master notamment, j'ai dû apprendre des choses qui me gonflaient littéralement mais qui devaient bien rentrer dans mon crâne pour éviter de me planter au partiel Donc en fait, pour réussir à me concentrer là-dessus, je sature mon cerveau (en reprenant mon exemple, pour apprendre mes cours d'égypto, je mettais de la musique avec des paroles que je connaissais par coeur, je chantais et regardais - vaguement, certes - des documentaires que je connaissais bien).
Parfois il y a des trucs qui m'absorbent tellement que j'ai aucun effort à faire pour me concentrer uniquement dessus (qd je bouquine, par exemple)

Mais sinon, en règle générale, j'ai un temps de concentration de 15 minutes, avec une nécessité de pause "rêvasserie" de 5-10 minutes.

• Il m'arrive régulièrement de demander à mon interlocuteur de répéter ce qu'il a dit alors que j'ai une très bonne ouïe, tout simplement parce que j'ai loupé 2 ou 3 mots de sa phrase parce qu'un autre bruit m'a occupé l'esprit un instant.
  
• Parfois, je me rends compte au milieu d'une conversation que ça fait 2min que je n'écoute plus ce que mon interlocuteur disait.
  

 Alors, ça, oui, je connais
Par contre, pas besoin de demander de répéter, mon cerveau enregistre tout seul ce que j'ai loupé consciemment.
Je sais pas trop comment ça marche exactement, mais j'arrive à traiter plusieurs trucs en même temps (genre si je pars dans mes pensées pendant une conversation, comme tu le dis, j'ai pas de mal à raccrocher les wagons en 'reprenant conscience')
Sauf quand je suis fatiguée...

Cette histoire de partir dans ses pensées est un problème dont je discute beaucoup avec ma mère. Elle est comme ça aussi. On est arrivées à la conclusion que ça nous est nécessaire. En fait, si on s'empêche de déconnecter de temps en temps, on se fatigue beaucoup.

A mon avis, plus que trouver une solution pour éviter de se déconnecter de temps en temps, il vaut mieux apprendre comment gérer son temps pour se ménager ces temps de déconnexion.

Jeu:

Ca me fait de moins en moins ça dans les discussions mais les devoirs sur table c'est l'horreur, j'arrive pas à me concentrer, je sais même pas si je suis capable de me concentrer dix minutes, j'ai des musiques et des mots qui tournent en boucle dans ma tête, c'est insupportable. Mais les trucs qui m'intéressent c'est différent. Et bah du coup j'ai pas de conseil à donner.

Au moins, ça rassure de ne pas être tout seul dans cette situation. S'pareil pour moi, j'ai tout le temps une chanson dans la tête, quand je suis pas en train d'écouter de la musique.

Le plus chiant, c'est quand c'est une chanson à la con où un jingle de publicité...

J'ai eu ça dans la tête pendant les trois heures d'un partiel d'histoire : https://www.youtube.com/watch?v=7ajNho3hKvE
POURQUOOOOI
Ou sinon y a les fois où je saisis l'occasion d'un examen pour réfléchir à un point important de ma vie.

Encore, la musique, y a moyen de contrôler un peu en choisissant quelle chanson tu te mets dans la tête.

Mais.
Bref.
C'est chiant.

Levans a écrit:(Pas tout à fait certain de l'endroit où poster ça, m'enfin bon)

J'ose espérer ne pas être le seul dans ce cas : je suis incapable de focaliser mon esprit sur une seule chose à la fois. Par exemple, au moment où j'écris ces lignes, je suis également en train d'analyser de tête le bruit que font les frigos dans ma cuisine, et leur caractère périodique sur un temps d'environ 3/4 de seconde.

Ça a des bons et des mauvais côtés, mais il y a de nombreuses situations ou j'aimerais beaucoup pourvoir me concentrer sur ce que j'ai à faire sans être aussi facilement distrait, car certaines activités sont moins propices à la mise en parallèle que d'autres (typiquement me devoirs de suédois le sont très peu ).

Mais également pas mal de petites situations à la con dans la vie de tous les jours :

• Il m'arrive régulièrement de demander à mon interlocuteur de répéter ce qu'il a dit alors que j'ai une très bonne ouïe, tout simplement parce que j'ai loupé 2 ou 3 mots de sa phrase parce qu'un autre bruit m'a occupé l'esprit un instant.
  
• Parfois, je me rends compte au milieu d'une conversation que ça fait 2min que je n'écoute plus ce que mon interlocuteur disait.
  
• Au milieu d'une lecture ou d'un devoir (les devoirs sur table durant mes études par exemple), je me « réveille » en me rendant compte que ça fait 10-15min que j'ai complètement basculé sur d'autres pensées
  

Ainsi je pose la question à ceux qui auraient eu ce même genre de soucis. Avez-vous réussi à développer des techniques pour ne pas vous déconcentrer des choses importantes, et reléguer le reste en « tâche de fond » ?

Tout pareil! Tout le temps, quoi que je sois en train de faire ... Et ça ne s'arrange pas. C'est extrêmement fatiguant!
Je ne sais plus si c'est sur ce forum, que nous en avions parlé, mais c'est gênant, surtout quand on est en train de conduire, en n'ayant pas la tête à ce qu'on fait et en "imaginant" un tas de situations susceptibles de se produire: pour ma part, je relie ce problème (la voiture, par exemple) au fait que je ne maîtrise pas assez ... D'aucuns diront qu'il s'agit inattention, d'un manque de concentration, mais, pour moi, c'est "maladif" et il m'est impossible de faire autrement.

Il m'arrive souvent de faire demi tour en voiture, parce que je me rends soudainement compte que je ne suis pas le bon itinéraire pour aller au boulot... Perdue dans des pensées, je conduis en mode automatique...
Pas bon, et limite dangereux.
Ca m'arrive qd même plus fréquemment quand je suis fatiguée.
Pareil dans les conversations, parfois je décroche, tout en continuant de regarder la personne et me trouvant idiote quand je sens au ton de sa voix qu'elle attend une réponse de ma part...

Pour moi, l'attention ne peut être efficace si je ne suis pas intéressée , motivée.
C'est pour tous pareil, non?

Levans, courage, on doit être un certain nombre à comprendre ta frustration

Ma proposition de piste va rejoindre Joan sur certains points.
Autrefois, pendant mes études, j'ai utilisé deux techniques pour garder ma concentration sur ce que je devais étudier:
- pour tout ce qui est compréhension (faire des résumés et schémas, lecture de documentation, etc.), je mettais de la musique en fond, mais pas n'importe quoi: de la musique que je connais très bien et sur laquelle je ne peux pas m'empêcher de chanter (typiquement: Brel m'a accompagnée pas mal d'années d'étude).
- pour tout ce qui est mémorisation "par coeur" (je déteste ça, mais j'ai étudié les langues, ça demande un minimum de lexicologie), je faisais les 100 pas autour de la table du salon (il y avait la marque de mes pas sur le tapis, véridique), en adaptant le rythme à mes besoins. A l'époque où je faisais de la gym, c'était en faisant mes assouplissements, aussi.

C'est une façon de contrôler ma "tâche mentale secondaire", la brider un peu et moins décrocher de la tâche principale. Ça a visiblement fonctionné pour moi (inconsciemment, j'analyse ce processus seulement maintenant, avec le recul).
La limite? Quand la tâche secondaire devient trop automatique et que tu te rends compte que tu as besoin d'une troisième couche de tâche pour brider la tâche secondaire... à ce moment-là, n'oublie pas de changer de tâche secondaire, sinon on va te retrouver perdu au fin fond de tes pensées et on n'arrivera plus à te décrocher

Hello!
J'ai aussi eu longtemps ce problème, c'etait l'enfer!
Mais travailler sur mon corps m'a beaucoup aidé, comme si ca apaisait la pensée.
la dissociation c'est super aussi: ceconcentrer sur un pattern physique pour laisser la pensée être à sa place.
après, je ne suis peut être pas claire....

@mallollo : Merci beaucoup pour tes conseils. En effet, ce que je fais s'en rapproche un peu, mais en moins maîtrisé. Je vais essayer de me prendre en main sur ce plan.

@sophietite : Je suis pas certain de voir ce que tu veux dire par « se concentrer sur un pattern physique »... Tu pourrais en dire plus ?

J'ai moi aussi ce problème de concentration qui ne s' est pas vraiment pas arrangé l'âge. Quand je parle à quelqu'un par exemple et surtout si je suis fatiguée, il m'arrive fréquemment d'intercaler dans la conversation un mot qui n'a rien à y faire tout simplement car je pense en même temps à autre chose et que ce mot fait partie de cette autre file de pensée. Je fait depuis deux ans de la méditation en pleine conscience et cela est très utile pour apprendre à se concentrer

Je vous rejoins au club! Mes pensées se barrent toujours ailleurs...Le coup du trajet en voiture, combien de fois ça ne m'est pas arrivé...rater une sortie ... prendre une autre route...oublier mon fils à l'école...le mode automatique, c'est tout à fait ça!

Par contre des solutions...je n'ai pas vraiment cherché, je sais que je "suis comme ça" et les autres le savent aussi...en fait, peut-être que la solution est "s'accepter"? (oui bon je sais facile à dire!)

Je suis un peu pareille, impossible (ou presque) de me concentrer sur quelque chose sans penser à autre chose ou être distraite par quelque chose extérieur !

Concernant les conversations je suis souvent dans la lune, en général j'écoute (enfin quand je pense pas à autre chose) et ne parle que très rarement.

Je n'arrive à me concentrer sur quelque chose de précis uniquement si cela m'intéresse vraiment et que j'essaie de résoudre un problème. Par exemple quand je dessine (ça fait longtemps que je m'y suis pas mise) ou quand je fais un devoir de type dissertation, ça me permet de réfléchir, trier et ordonner mes pensées.

J'ai l'impression d'avoir besoin d'occuper mon cerveau et de devoir faire plusieurs choses à la fois lorsque je fais quelque chose mais du coup parfois j'avance comme une tortue ou je bifurque sur autre chose.

mrs doubtfull a écrit:Il m'arrive souvent de faire demi tour en voiture, parce que je me rends soudainement compte que je ne suis pas le bon itinéraire pour aller au boulot... Perdue dans des pensées, je conduis en mode automatique...
Pas bon, et limite dangereux.
Ca m'arrive qd même plus fréquemment quand je suis fatiguée.
Pareil dans les conversations, parfois je décroche, tout en continuant de regarder la personne et me trouvant idiote quand je sens au ton de sa voix qu'elle attend une réponse de ma part...

Pour moi, l'attention ne peut être efficace si je ne suis pas intéressée , motivée.
C'est pour tous pareil, non?

Tu parles de moa là. Je rajoute aussi:
Réduire ma vitesse dangereusement sur l'autoroute quand je suis seul et perdu dans mes pensées.

Et globalement, oui, de grosses difficultés à me concentrer.

Il n'y a guère que dans les situations d'urgence que je suis à 100% dans le sujet. Que ce soit dans le domaine privé ou professionnel.

Pour le domaine professionnel, c'est un des facteurs qui m'ont maintenu dans un métier pendant 25 ans:
- gérer l'urgence.
- un cadre très réglementé, ou TOUT LE MONDE observe la règle.
- une mutation avec déménagement tous les 3 ans en moyenne, avec un nouvel environnement à réapprendre.

J'ai eu la chance d'avoir ces trois éléments réunis. La concentration était donc au rendez vous.

Sinon, quelques fois, on me dit " perché" même en IRL.

Spoiler:

C'est plus de la minimisation que je fais.
En gros, il y a deux niveaux.

1) Le camouflage. Mettre des sources bien connues (connues dans le sens qui me prendront pas trop de cerveau) qui éliminent les aléas sensoriels. (La musique est un bon exemple).

2) Le détournement. J'essaie par analogies "inplicites" (en gros essayer de tranquillement guider mon inconscient) de rapprocher mes sensations parasites du sujet pour qu'elles puissent commencer à faire partie de la réflexion.

C'est du EN GROS hin !

Le principal souci est la différence entre les plaisirs et les contraintes. Par exemple, si je travaille sur quelque chose qui ne me plaît pas, mon objectif sera très clair et réduit au minimum (ex : faire ces trois cents lignes qui ne me procurent aucun plaisir). Du coup, j'identifie l'objectif avec uniquement le résultat (300 lignes) et pas avec les sensations que l'on est sensé ressentir. (Je n'y associe pas le bruit du stylo ou du clavier, etc).

En revanche, si j'effectue une activité qui me plaît, du piano par exemple, je lie le tout. Par exemple, on parle d'appuyer doucement sur les touches aussi. Les sensations kinesthésiques seront donc aussi impliquées, de même que le "ballet" des mains, l'odeur du bois et du vernis, ainsi que le son.

Désolé, c'est mal expliqué, et je ne sais pas trop pour la pertinence ^^.

(Encore plus hors-sujet : je suis souvent dans la lune (j'essaie de réduire ^^), mais perçois encore ce qui se passe autour de moi (ce que disent les gens), seulement, c'est comme si j'étais en dehors de mon corps, les sensations ne "m'infligent" plus. Et vous? )

.

Murphy a écrit:
Comment faites vous, par exemple, quand vous êtes entourés? Pour ne pas décrocher? Des fois je lis, mais je crois que ce n'est pas très bien perçu.

Tout en étant dans la conversation, j'occupe une partie de moi à chercher des alignements:
Le coin du fauteuil avec le coin du tapis.
Un arbre avec le coin d'une maison ou d'une gouttière.
C'est encore mieux quand un point donné est dans deux ou trois alignements.

Ça marche bien quand je travaille seul.
Mais en groupe, ceux qui me connaissent ne m'en veulent pas. Enfin... je crois.

Je connais autours de moi quelques personnes qui ont aussi ce genre ..d'occupation:
Jouer sur le téléphone etc etc pendant une conversation . Ca n'enlève rien à la richesse de leurs propos. J'espère la réciprocité.

.

Pour ma part, il y à deux options :Soit le sujet m'intéresse et la concentration sera naturelle, même si je décroche très régulièrement pour lire/voir/faire autre chose je reprend sans pb là ou je me suis arrêté, soit le sujet ne m'intéresse pas et là, rien à faire...
En voiture en revanche, je reste très attentif sans difficulté, une sorte d'instinct de survie en somme. Car bien que banale, la bagnole reste l'une des activité les plus dangereuse que nous pratiquons.

La seule solution que j'ai trouvé, c'est la vigilance. Si je sais que je risque de partir "ailleurs", j'essaie de faire attention à ne pas décrocher. Si je sens que je commence à décrocher, je me reconcentre.
La subvocalisation marche pas mal. Un exemple, lors de mon dernier travail, je faisais du classement de dossier (ne riez pas, mais je suis passée pour "bizarre" parce que je faisais pas comme les autres. Les dossiers en 215000123, que les autres lisaient en 215-123, je les lisais en 215 000 123). Du coup, je me disais dans ma tête, deux cent quinze millions cent vingt-trois à "haute voix", et pareil, je me lisais les numéros de dossiers que je voyais lorsque je cherchais l'endroit où classer mon dossier.

Ou tracer une croix sur ma feuille, si mon regard passe dessus parce que j'ai la tête ailleurs, ça me sert de signal d'alarme: je ne devrais pas tomber dessus par inadvertance parce que mon esprit vagabonde!

Sinon, la meilleure solution reste de repérer les moments où il va falloir rester vigilant et de diminuer au maximum les sources de distraction: en voiture, s'il commence à y avoir du monde sur la route et que la circulation va au ralenti, j'ai pris l'habitude de baisser ma musique. Idem sur les gros rond-points aux heures de pointe.
Chez moi, je mets parfois (rarement sauf urgence) des boules quies; au travail, une main sur l'oreille (Tu as mal à l'oreille? Non, j'ai du mal à me concentrer avec le bruit... Je vous laisse imaginer la tête de la personne!).

C'est dingue de vous lire et de me dire que je suis comme vous!
En effet, si ce que je fais m'intéresse fortement, j'arrive à me concentrer (mais pas forcément pendant très longtemps).
J'ai toujours une petite musique qui tourne en boucle (quand je ne réfléchis pas à certaines choses, ou que je ne lis pas un texte quelconque (oui quand je lis, je lis à voix haute dans ma tête, si vous voyez ce que je veux dire...)
Et en vous lisant, je comprends pourquoi je ne pouvais m'empêcher d'écouter de la musique quand je faisais mes devoirs...
Il m'arrive encore parfois d'être dans mes pensées. Cela m'a même valu un accrochage : j'étais arrêté à un feu. En attendant, je regardais le paysage à l'extérieur, quand j'ai aperçu du coin de l'oeil que le feu venait de passer au vert. Sans remettre ma tête dans le sens de la route, j'enclenche la première et je démarre. Oups ! Le voiture devant moi n'avait pas avancé... Exemple typique d'une personne dans la lune mais lucide sur son environnement lol
En cours d'anglais, en première S, j'étais dans mes pensées. La prof décide de m'interroger : épelez le mot "encourage", j'épelle "A.N.C.H.O.R.A.G.E." Ouais, bon, ça se ressemble, non ?
Ah, et non, je n'arrive pas à me concentrer s'il y a beaucoup de bruit autour de moi... J'ai d'ailleurs du changer de restaurant le midi, parce qu'il y avait trop de monde et que j'avais l'impression d'exploser...

.

@Murphy : Oui, il m'arrive souvent de ne pas pourvoir "lire" une phrase, parce que je ne l'ai pas entendu... Et, inlassablement, je recommence, jusqu'à l'entendre... Par contre, crier ? Je ne m'en rends pas compte... (je vais laisser parler mon coeur normand) P'tet ben qu'oui, p'tet bin qu'non...

Spoiler:

.

.

J'ai des soucis de concentration en permanence, sauf si j'ai la tête toute à ma tâche. Je fais attention au travail, par contre, j'essaie de plus me concentrer, mais sinon je laisse mes pensées vagabonder. Je pars du principe que tant que ça n'en devient pas handicapant, ça ne pose pas de problème.

En voiture, comme je l'ai dit, je repère et anticipe les situations à risque (sortie de l'école avec les enfants qui courent et traversent sans regarder, les heures de pointe et leurs bouchons). J'avoue qu'en plus d'avoir l'esprit à penser à plein de choses, j'ai toujours de la musique, je chante, je danse sur mon siège... Après, je pense avoir acquis l'habitude d'avoir un "radar" activé, les sens en alerte (je me suis rendu compte à maintes reprises que je suis vigilante aux bruits de moteur et parfois, j'ai l'impression qu'une voiture approche mais en fait, c'est juste son moteur qui est un peu fort ).

Spoiler:

.

Lencoll a écrit:j'ai des musiques et des mots qui tournent en boucle dans ma tête[/b], c'est insupportable.

C'est ça aussi, d'où l'expression: "avoir un petit vélo dans la tête". Je pensais réellement avoir reçu un pet au casque avant que d'avoir passé les tests.

Murphy a écrit:Ca ne vous fait pas peur de conduire une voiture? J'entends le côté "instinct de survie", mais est-ce que ça suffit?

Il va falloir que je passe le permis, mais je ne me sens pas apte pour toutes ces raisons.

Comme je te comprends Je me pose la même question, j'ai peur d'être un danger pour moi-même et les autres sur la route.

.

Et la liste s'allonge encore, hélas ! Quand je vivais encore sur Paris ça allait mais maintenant que je vis dans le sud j'aimerais bien avoir une voiture... Sauf que je ne contrôle jamais les moments où mon cerveau se met en mode automatique et ça pourrait très bien arriver au volant.

Ou peut-être est-ce là une peur irrationnelle ? Bon, de toute façon je compte tenter le permis à la rentrée. On verra bien !

moi perso, quand je suis stressé, mon cerveau bloque complètement.

gros plantage quoi.

genre trac t'es tout seul nu sur une scène devant 2000 personnes. (fonctionne vraiment pas bien dans ces moments là).

Pareil, il m'est difficile de ne faire qu'une seule chose à la fois.

Je travaille toujours avec la tele ou de la musique, le bruit m'oblige a me concentrer et j'arrive a ne plus du tout entendre le bruit de fond par contre je sais exactement ce qu'il y avait a la tele.

Le travail en milieu silencieux est plus problematique (devoir sur table) que je pratique encore souvent (concours), je dois faire de gros efforts pour trouver la concentration, je chante dans ma tete.

Je suis souvent tres concentree au boulot, une vraie machine scotchee a mon pc, impassible, imperturbalbe mais j'entends tout le brouhaha environnant et je réponds meme a des questions alors qu'elles ne me sont pas adressees ou si je me rends compte que la personne mets du temps a repondre.

Mais souvent, mon compagnon me dit que je dors debout, simplement car mon esprit vagabonde et que je ne saisis pas tout ce qu'il me dit.

J'ai appris en reprenant mes etudes, comment je fonctionne et je sais si c'est le bon moment ou pas pour apprendre, ou travailler. Si c'est pas le bon moment, alors je vais ballader. J'ai toujours rendu un travail de qualite et dans les delais, je ne m'affole plus.

Pareil, il m'est difficile de ne faire qu'une seule chose à la fois.

+1 !

Je travaille toujours avec la tele ou de la musique, le bruit m'oblige a me concentrer et j'arrive a ne plus du tout entendre le bruit de fond par contre je sais exactement ce qu'il y avait a la tele.

+1 aussi !

Cependant, quand j'ai des calculs mathématiques à faire genre budgets à élaborer j'ai besoin de silence autour de moi.

Je suis souvent tres concentree au boulot, une vraie machine scotchee a mon pc, impassible, imperturbalbe mais j'entends tout le brouhaha environnant et je réponds meme a des questions alors qu'elles ne me sont pas adressees ou si je me rends compte que la personne mets du temps a repondre.

+ 1 encore !

Mdr les calculs j evite. Non pas que je ne sache pas mais les chiffres comment dire, ils ne m aiment pas.

En lisant tout ça  je me dis que je suis une zèbre comme les autres finalement.

Pour la voiture,  ça  fait un temps certain que je conduis et je sais que par moments, je passe plus de temps à "revasser" qu'à me concentrer sur la route mais ça  m'arrive surtout quand je vais bosser donc sur une route que je connais   bien. Vous me direz qu'on connaît bien la route mais pas les autres conducteurs mais bon malgré la musique à  tue tête je suis capable  malgré  tout de m'isoler dans mes pseudo pensées.

Je suis la reine de la déconcentration mais je n'y peux toujours rien et ce n'est pas faute d'avoir essayé.

En revanche et paradoxalement, j'ai  tellement appris à  me concentrer sur certaines tâches que j'arrive à  m'isoler  totalement.  Le bruit ne me dérange pas car je ne l'entends pas. Mais ça ne m'arrive que sur des sujets qui m'intéressent vraiment  voire qui me tiennent à coeur.

En ce qui concerne le manque d'attention lors des conversations, ça peut énormément froisser nos interlocuteurs. J'ai eu un homme dans ma vie qui était persuadé que je pensais à un autre lors de nos conversations...
Malheureusement je n'ai trouvé aucune solution à tout cela...

Tu peux faire le Mahasati, 10minutes maxi pour commencer
J'ai mis un lien YouTube mais ça fait 10 fois que ca plante donc je le retire. Cherche Mahasati meditation, c'est un exercice quotidien qui augmente la concentration et l'attention.
Apres surveille ton alimentation surtout baris le sucre raffiné, préfère les fruits mûrs, le gluten à éviter et aussi les additifs type glutamate et tous les trucs préparés vendus en commerce.... Cuisine toi meme au moins tu saura a quoî carbure ton cerveau... Faut virer l'aspartame surtout, les chewing-gum sans sucre etc....

Desdeymone a écrit:
Pour la voiture,  ça  fait un temps certain que je conduis et je sais que par moments, je passe plus de temps à "revasser" qu'à me concentrer sur la route mais ça  m'arrive surtout quand je vais bosser donc sur une route que je connais   bien. Vous me direz qu'on connaît bien la route mais pas les autres conducteurs mais bon malgré la musique à  tue tête je suis capable  malgré  tout de m'isoler dans mes pseudo pensées.

Le coup de la voiture m'arrive souvent, et pas forcement sur un trajet habituel, connu mais pas toujours quotidien. Je pars et je ne refais surface qu'à l'arrivée, j'en suis à chaque fois troublée et me demande comment je suis arrivée à bon port.

Je viens de regarder la video Mahasati, c'est space ce truc, on dirait qu'on apprend a faire le passaga a niveau, mdr.

Non je plaisante, je suis en train d'etudier le mindfullness.