Anormale dans l'anormalité?
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Anormale dans l'anormalité?
Bonjour à tous,
Je crois que je me devais (oui il fallait bien... un jour le faire...) d'en parler ici. Ma vie je crois est devenue un calvaire. Pourtant, je suis bien en bonne santé, hein... mais j'ai besoin d'aide.
Voilà, globalement, je me suis toujours sentie décalée. Je n'ai jamais vraiment su pourquoi. ça a toujours été comme ça. Sentiment de rejet et rejet de fait, alors pendant toutes ces années, je me suis conformée. Élève modèle, bonnes notes à l'école, petite fille sage à la maison. J'ai toujours beaucoup pleuré, on mettait ça sur le compte du manque de confiance en soi, de la sensibilité...
Bref et puis ça a commencé à casser en Terminale S. Je suis tombée malade, déscolarisée pendant 4-5 mois d'octobre à janvier en gros et j'ai fini l'année en Terminale ES. Réorientation donc Comme si mon corps m'avait parlé et m'avait dit : mais pourquoi tu travailles tant, pourquoi tu vas dans une voie qui n'est pas la tienne? Mon corps m'a dit : tu ne peux plus supporter cet état de fait. Un joyeux petit miracle : j'ai quand même eu mon bac S (j'ai travaillé la semaine du bac les matières scientifiques.. allez comprendre...
Je voulais un bon truc, un truc qui soit à la hauteur de mes propres exigences : Terminale ES, bac mention très bien, préparation de concours (ratés pour Sciences Po Paris).
Et puis Prépa BL (prépa littéraire avec des maths, éco et socio) Je travaillais trop. Je ne faisais clairement pas confiance en mes capacités (toujours pas d'ailleurs aujourd'hui..). Je me suis épuisée, une fois. Burn-out, mois de mars. J'ai continué. En deuxième année. Et là clairement, j'ai craqué. Dépression, maux de tête, incapacité de me concentrer. Erreur : je n'ai pas fait de thérapies.
Je suis repartie comme avant à faire trop de choses, mais j'étais encore fatiguée : campagne électorale pour les élections municipales, code (de la route) et conduite, préparation concours (sciences po toujours), association caritative (Croix Rouge, Amnesty), boulot en juin, 2 mois au Pays de Galles job d'été. Et puis bah sans rien faire au final, j'ai été acceptée à Sciences Po Aix...
Et là, c'est le drame. Je suis partie en dépression complètement. Je ne voulais pas y croire, pour moi, c'était juste une période d'adaptation. Mais non, je me suis enfoncée. Déception par rapport à l'école que je croyais de rêve (oui, oui complètement dans l'illusion, WTF!), impossible intégration (encore et toujours!), dégoût des cours, dégoût de cet esprit iepien formaté et normé, solitude grandissante, pleurs tout le temps, impossibilité (ou presque de gérer mes émotions), incapacité de me concentrer, insomnies ou hypersomnie le weekend, peur des autres presque, perfectionnisme exacerbé comme jamais, marre des soirées, ces moments de débauche qui à force sont vides de sens, marre de voir les gens paradoxalement se contenter de peu, de ne plus retrouver cette exigence intellectuelle de la prépa, marre de refaire les mêmes choses, les profs qui ne sont pas capables d'être eux-mêmes un peu minimum exigeants et pour certains avoir un regard critique... Marre de cette solitude, marre de cette manière d'être qui m'empêche d'être dans le monde. Evidemment, j'ai pris des antidépresseurs, ce n'était plus possible. Envies suicidaires. Enfin, plutôt, mais à quoi ça rime tout ça si je ne peux me raccrocher à rien? Si la souffrance est telle qu'elle m'étouffe, m'empêche de vivre. J'essayais pourtant de voir les choses positivement. Difficile, mais à force ça marchait un peu. Evidemment, on m'a emmené voir un psychiatre. A ce moment-là, j'avais repris mes lectures sur la surdouance et plus je lisais et plus je me reconnaissais dans ces caractéristiques. Tout, absolument tout. C'était effrayant de se voir décrire comme ça d'ailleurs... Et cette psychiatre m'a dit : "ah mais vous préfériez être surdoué plutôt que bipolaire, c'est ça?" Connasse. Et si t'écoutais un peu ce que j'ai à te dire. Oui je peux être les deux. Laisse moi juste m'exprimer.
Janvier-février. J'ai fait mes tests. Je suis donc un zèbre. Mais un zèbre qui souffre (heu est-ce une redondance du propos ou bien?)... qui souffre tellement que mon QI est Non Significatif (NS). J'en arrive même dans certaines catégories à être en dessous de la moyenne. Parce que je n'ai vraiment aucune confiance en moi, parce que certes j'avais dormi 2h tellement ça me faisait flipper ^^', parce que je veux me conformer (comme j'ai fait toute ma vie) et que parfois dans le test ce n'était pas possible, alors je suis perdue. Alors voilà, non significatif. Du coup, on me dit que je le suis, oui j'ai toutes les caractéristiques, c'est indéniable, mais comment le croire avec ces résultats-là, et quand intellectuellement aujourd'hui j'ai l'impression que ça ne fonctionne plus.
Parce qu'aujourd'hui, c'est invivable. Vraiment. Je ne peux plus sortir dans la rue sans mes boules quiès, les bruits de moteur, c'est devenu un calvaire. Je passe du rire aux larmes, pour presque aucune raison. La moindre parcelle de musique, d'émotions, de changement d'atmosphère dans l'air me fait basculer. J'ai des difficultés à marcher, je suis épuisée. Je n'arrive plus à me concentrer. Je fais des insomnies, je me réveille. Je ne retiens rien, je mets du temps à comprendre les choses, comme si mes émotions, ma fatigue et mes pensées venaient contrecarrer la compréhension du monde, de ce qu'il se passe autour de moi. Je suis sans arrêt en train de compenser ces émotions, juste pour les calmer, pour arrêter de pleurer ou me mettre en colère parce que je n'y arrive plus. L'autre jour, en cours, 2 sec de musique classique dans une vidéo qu'il nous passait, j'ai dû demander au prof de sortir...Je ne sais plus comment vivre en société. Je me renferme, je parle peu. Je me sens tellement différente... et pourtant intellectuellement je n'y arrive pas non plus. Comme si j'avais tous les inconvénients de la surdouance sans ne rien pouvoir plus gérer et sans même profiter de cette intelligence ne serait-ce que pour passer ces putain de partiels en fin d'année.
Je ne sais plus où sont mes limites, ce que je dois faire, pas faire. Je me suis battue toutes ces années et voilà où ça m'a mené... Quel chemin suivre? A priori mon corps et mes émotions me rappellent à l'ordre. mais pour aller où exactement? J'adore l'art, je m'éclate, mais abandonner Sciences Po après tant de souffrances et d'efforts pour repartir en 1ère année de licence d'art? Alors que de toute façon, je n'arrive plus à me concentrer? Et puis j'adore quand même la philo, la socio, la psycho...
Mon corps, mon esprit et mes émotions, tout est épuisé. Je suis fatiguée d'être moi-même. J'ai toutes les caractéristiques de... borderline, bipolaire, dépression, burn-out, hystérie, cyclothymie, hyperactivité (enfin avant...). Du coup, on m'a donné des médocs (3 jours, je viens d'arrêter) parce que là vraiment ça m’empêchait de vivre, j'ai eu tous les effets secondaires bien sûr (hallucinations, somnolence, fatigue extrême, émotions exacerbées, on cherchait l'inverse évidemment..). Bref, j'en peux juste plus, j'ai l'impression de devenir folle. Je vais faire une psychothérapie (encore...), mais là il paraît que je n'ai pas le choix...
On peut être surdoué et avoir d'autres pathologies? est-ce que la surdouance explique tout? je m'en fous de savoir ce que c'est, je sais juste que ma situation n'est pas tenable.. et je veux m'en sortir. Je n'en peux juste plus.
Avez-vous trouvé des choses pour réguler cette hypersensibilité? Avez-vous déjà ressenti ça.. enfin à ce point je veux, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus vivre du tout? sans parler de l'empathie évidemment (pleurer à cause de l'actualité et à Sciences PO on t'y oblige bien sûr.., devenir végétarienne car ça me paraît impensable de manger un animal)
Et d'ailleurs, du coup, la surdouance, rationnellement, je l'accepte, mais émotionnellement, je ne l'ai pas intégrée, toujours pas... (enfin vous me direz ça fait tout juste un mois) Je me dis encore que c'est impossible... vraiment.
Mais tout de même, il y a une chose : je n'ai pas perdu espoir. Je ne serai jamais comme les autres. Mais tant pis, intégrer cette spécificité pour faire de cette vie, une vie encore plus riche, plus intense et plus belle est une immense opportunité de vie. Je ne me lasse pas de regarder ce ciel si beau, ces arbres qui me redonnent un peu de vie dans ma souffrance... je ressens la vie comme jamais, dans sa beauté et dans son entièreté malgré tout ce que je peux vivre aujourd'hui...
Quelques bribes de réponse pourraient peut-être me réconforter, me donner quelques astuces... Ne sait-on jamais?! Quand on touche le fond, on ne peut que remonter, n'est-ce pas? Je veux voler de mes propres ailes et laisser ce potentiel se déployer comme jamais pour apporter un peu quelque chose à l'humanité...
Je crois que je me devais (oui il fallait bien... un jour le faire...) d'en parler ici. Ma vie je crois est devenue un calvaire. Pourtant, je suis bien en bonne santé, hein... mais j'ai besoin d'aide.
Voilà, globalement, je me suis toujours sentie décalée. Je n'ai jamais vraiment su pourquoi. ça a toujours été comme ça. Sentiment de rejet et rejet de fait, alors pendant toutes ces années, je me suis conformée. Élève modèle, bonnes notes à l'école, petite fille sage à la maison. J'ai toujours beaucoup pleuré, on mettait ça sur le compte du manque de confiance en soi, de la sensibilité...
Bref et puis ça a commencé à casser en Terminale S. Je suis tombée malade, déscolarisée pendant 4-5 mois d'octobre à janvier en gros et j'ai fini l'année en Terminale ES. Réorientation donc Comme si mon corps m'avait parlé et m'avait dit : mais pourquoi tu travailles tant, pourquoi tu vas dans une voie qui n'est pas la tienne? Mon corps m'a dit : tu ne peux plus supporter cet état de fait. Un joyeux petit miracle : j'ai quand même eu mon bac S (j'ai travaillé la semaine du bac les matières scientifiques.. allez comprendre...
Je voulais un bon truc, un truc qui soit à la hauteur de mes propres exigences : Terminale ES, bac mention très bien, préparation de concours (ratés pour Sciences Po Paris).
Et puis Prépa BL (prépa littéraire avec des maths, éco et socio) Je travaillais trop. Je ne faisais clairement pas confiance en mes capacités (toujours pas d'ailleurs aujourd'hui..). Je me suis épuisée, une fois. Burn-out, mois de mars. J'ai continué. En deuxième année. Et là clairement, j'ai craqué. Dépression, maux de tête, incapacité de me concentrer. Erreur : je n'ai pas fait de thérapies.
Je suis repartie comme avant à faire trop de choses, mais j'étais encore fatiguée : campagne électorale pour les élections municipales, code (de la route) et conduite, préparation concours (sciences po toujours), association caritative (Croix Rouge, Amnesty), boulot en juin, 2 mois au Pays de Galles job d'été. Et puis bah sans rien faire au final, j'ai été acceptée à Sciences Po Aix...
Et là, c'est le drame. Je suis partie en dépression complètement. Je ne voulais pas y croire, pour moi, c'était juste une période d'adaptation. Mais non, je me suis enfoncée. Déception par rapport à l'école que je croyais de rêve (oui, oui complètement dans l'illusion, WTF!), impossible intégration (encore et toujours!), dégoût des cours, dégoût de cet esprit iepien formaté et normé, solitude grandissante, pleurs tout le temps, impossibilité (ou presque de gérer mes émotions), incapacité de me concentrer, insomnies ou hypersomnie le weekend, peur des autres presque, perfectionnisme exacerbé comme jamais, marre des soirées, ces moments de débauche qui à force sont vides de sens, marre de voir les gens paradoxalement se contenter de peu, de ne plus retrouver cette exigence intellectuelle de la prépa, marre de refaire les mêmes choses, les profs qui ne sont pas capables d'être eux-mêmes un peu minimum exigeants et pour certains avoir un regard critique... Marre de cette solitude, marre de cette manière d'être qui m'empêche d'être dans le monde. Evidemment, j'ai pris des antidépresseurs, ce n'était plus possible. Envies suicidaires. Enfin, plutôt, mais à quoi ça rime tout ça si je ne peux me raccrocher à rien? Si la souffrance est telle qu'elle m'étouffe, m'empêche de vivre. J'essayais pourtant de voir les choses positivement. Difficile, mais à force ça marchait un peu. Evidemment, on m'a emmené voir un psychiatre. A ce moment-là, j'avais repris mes lectures sur la surdouance et plus je lisais et plus je me reconnaissais dans ces caractéristiques. Tout, absolument tout. C'était effrayant de se voir décrire comme ça d'ailleurs... Et cette psychiatre m'a dit : "ah mais vous préfériez être surdoué plutôt que bipolaire, c'est ça?" Connasse. Et si t'écoutais un peu ce que j'ai à te dire. Oui je peux être les deux. Laisse moi juste m'exprimer.
Janvier-février. J'ai fait mes tests. Je suis donc un zèbre. Mais un zèbre qui souffre (heu est-ce une redondance du propos ou bien?)... qui souffre tellement que mon QI est Non Significatif (NS). J'en arrive même dans certaines catégories à être en dessous de la moyenne. Parce que je n'ai vraiment aucune confiance en moi, parce que certes j'avais dormi 2h tellement ça me faisait flipper ^^', parce que je veux me conformer (comme j'ai fait toute ma vie) et que parfois dans le test ce n'était pas possible, alors je suis perdue. Alors voilà, non significatif. Du coup, on me dit que je le suis, oui j'ai toutes les caractéristiques, c'est indéniable, mais comment le croire avec ces résultats-là, et quand intellectuellement aujourd'hui j'ai l'impression que ça ne fonctionne plus.
Parce qu'aujourd'hui, c'est invivable. Vraiment. Je ne peux plus sortir dans la rue sans mes boules quiès, les bruits de moteur, c'est devenu un calvaire. Je passe du rire aux larmes, pour presque aucune raison. La moindre parcelle de musique, d'émotions, de changement d'atmosphère dans l'air me fait basculer. J'ai des difficultés à marcher, je suis épuisée. Je n'arrive plus à me concentrer. Je fais des insomnies, je me réveille. Je ne retiens rien, je mets du temps à comprendre les choses, comme si mes émotions, ma fatigue et mes pensées venaient contrecarrer la compréhension du monde, de ce qu'il se passe autour de moi. Je suis sans arrêt en train de compenser ces émotions, juste pour les calmer, pour arrêter de pleurer ou me mettre en colère parce que je n'y arrive plus. L'autre jour, en cours, 2 sec de musique classique dans une vidéo qu'il nous passait, j'ai dû demander au prof de sortir...Je ne sais plus comment vivre en société. Je me renferme, je parle peu. Je me sens tellement différente... et pourtant intellectuellement je n'y arrive pas non plus. Comme si j'avais tous les inconvénients de la surdouance sans ne rien pouvoir plus gérer et sans même profiter de cette intelligence ne serait-ce que pour passer ces putain de partiels en fin d'année.
Je ne sais plus où sont mes limites, ce que je dois faire, pas faire. Je me suis battue toutes ces années et voilà où ça m'a mené... Quel chemin suivre? A priori mon corps et mes émotions me rappellent à l'ordre. mais pour aller où exactement? J'adore l'art, je m'éclate, mais abandonner Sciences Po après tant de souffrances et d'efforts pour repartir en 1ère année de licence d'art? Alors que de toute façon, je n'arrive plus à me concentrer? Et puis j'adore quand même la philo, la socio, la psycho...
Mon corps, mon esprit et mes émotions, tout est épuisé. Je suis fatiguée d'être moi-même. J'ai toutes les caractéristiques de... borderline, bipolaire, dépression, burn-out, hystérie, cyclothymie, hyperactivité (enfin avant...). Du coup, on m'a donné des médocs (3 jours, je viens d'arrêter) parce que là vraiment ça m’empêchait de vivre, j'ai eu tous les effets secondaires bien sûr (hallucinations, somnolence, fatigue extrême, émotions exacerbées, on cherchait l'inverse évidemment..). Bref, j'en peux juste plus, j'ai l'impression de devenir folle. Je vais faire une psychothérapie (encore...), mais là il paraît que je n'ai pas le choix...
On peut être surdoué et avoir d'autres pathologies? est-ce que la surdouance explique tout? je m'en fous de savoir ce que c'est, je sais juste que ma situation n'est pas tenable.. et je veux m'en sortir. Je n'en peux juste plus.
Avez-vous trouvé des choses pour réguler cette hypersensibilité? Avez-vous déjà ressenti ça.. enfin à ce point je veux, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus vivre du tout? sans parler de l'empathie évidemment (pleurer à cause de l'actualité et à Sciences PO on t'y oblige bien sûr.., devenir végétarienne car ça me paraît impensable de manger un animal)
Et d'ailleurs, du coup, la surdouance, rationnellement, je l'accepte, mais émotionnellement, je ne l'ai pas intégrée, toujours pas... (enfin vous me direz ça fait tout juste un mois) Je me dis encore que c'est impossible... vraiment.
Mais tout de même, il y a une chose : je n'ai pas perdu espoir. Je ne serai jamais comme les autres. Mais tant pis, intégrer cette spécificité pour faire de cette vie, une vie encore plus riche, plus intense et plus belle est une immense opportunité de vie. Je ne me lasse pas de regarder ce ciel si beau, ces arbres qui me redonnent un peu de vie dans ma souffrance... je ressens la vie comme jamais, dans sa beauté et dans son entièreté malgré tout ce que je peux vivre aujourd'hui...
Quelques bribes de réponse pourraient peut-être me réconforter, me donner quelques astuces... Ne sait-on jamais?! Quand on touche le fond, on ne peut que remonter, n'est-ce pas? Je veux voler de mes propres ailes et laisser ce potentiel se déployer comme jamais pour apporter un peu quelque chose à l'humanité...
lealacerise- Messages : 8
Date d'inscription : 15/03/2015
Re: Anormale dans l'anormalité?
Bienvenue à toi.
Je n'ai aucune reponse ni sésame à t'offrir malheureusement.
Mais je suis là, bouleversée par tes mots.
Tu n'es pas seule.
Je n'ai aucune reponse ni sésame à t'offrir malheureusement.
Mais je suis là, bouleversée par tes mots.
Tu n'es pas seule.
Dernière édition par Tigrabelle le Lun 16 Mar 2015 - 8:14, édité 1 fois
Tigrabelle- Messages : 476
Date d'inscription : 02/01/2014
Age : 57
Localisation : Normandie
Re: Anormale dans l'anormalité?
.
Dernière édition par moon the loon le Jeu 2 Avr 2015 - 1:03, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Anormale dans l'anormalité?
Bienvenue à toi Lealacerise,
Merci pour ta présentation, en espérant qu'ici tu trouveras des réponses, des aides, des conseils, des échanges...
Au plaisir de te lire.
A bientôt.
Merci pour ta présentation, en espérant qu'ici tu trouveras des réponses, des aides, des conseils, des échanges...
Au plaisir de te lire.
A bientôt.
Sabou- Messages : 104
Date d'inscription : 09/03/2015
Age : 40
Localisation : Lorraine
Re: Anormale dans l'anormalité?
Bienvenue à toi.
Il me semble, et les anciens du forum pourront me reprendre ou nuancer mes propos s'ils ne sont pas justes, mais il me semble que la personnalité et la douance s'interpénètrent. Ainsi rien n'explique tout, mais par contre tout explique tout, ce qui n'est pas commode
Tu possèdes l'intelligence la plus importante, l'intelligence du cœur. Contempler le ciel et les arbres, et se réjouir de leur beauté, c'est au-delà de la normalité ou de l'anormalité, c'est être un véritable être humain.
Il me semble, et les anciens du forum pourront me reprendre ou nuancer mes propos s'ils ne sont pas justes, mais il me semble que la personnalité et la douance s'interpénètrent. Ainsi rien n'explique tout, mais par contre tout explique tout, ce qui n'est pas commode
Tu possèdes l'intelligence la plus importante, l'intelligence du cœur. Contempler le ciel et les arbres, et se réjouir de leur beauté, c'est au-delà de la normalité ou de l'anormalité, c'est être un véritable être humain.
chevalier errant- Messages : 26
Date d'inscription : 19/01/2015
Re: Anormale dans l'anormalité?
Bonjour à toi
Je suis très émue par tes mots, je m'y retrouve dans beaucoup d'entre eux.... j'éspère que tu trouveras un peu de sérénité ici
Je suis très émue par tes mots, je m'y retrouve dans beaucoup d'entre eux.... j'éspère que tu trouveras un peu de sérénité ici
HelenRoss- Messages : 17
Date d'inscription : 08/03/2015
Re: Anormale dans l'anormalité?
c'est putain de difficile mais tu y arriveras, viens sur le groupe facebook noyauHP car tu es une cerise. bisous!
Otto-Alfred_Azur- Messages : 1558
Date d'inscription : 26/11/2013
Localisation : Angers
Re: Anormale dans l'anormalité?
Merci beaucoup à tous pour vos conseils, vos mots réconfortants, votre soutien.
Oui, ce sera long, mais j'y arriverai. Je n'ai pas le choix de toute façon, puisque aujourd'hui c'est invivable...
Je crois que je prends l'option psy quand même. Le contact est hyper bien passé et en plus elle est HP aussi et est passée par des phases difficiles qui l'ont amené à passer de l'autre côté, dans la perspective de vouloir aider.
Je sais juste que je ne peux pas m'en sortir toute seule quoi x) ça fait des années que j'essaie pour me retrouver là où je suis aujourd'hui... Donc, stop, maintenant, il faut arrêter de se voiler la face... !
Merci encore
C'est réconfortant d'être ici, en tout cas, je me retrouve tellement dans vos mots et me sens tellement de plus en plus décalée avec les autres... Comme s'il fallait qu'une bonne fois pour toutes ils comprennent. Mais non, il faut accepter cet état de fait, c'est difficile. Ne pas brider son soi, tout en ne se coupant pas du monde...
Vous faites comment, vous? (Je crois que c'est un problème majeur dans ce que je vis aujourd'hui, et être seule, seule à peu près 90% du tps n'aide pas hein j'imagine.... Je vis seule dans un 16m2 quoi x) )
Bisous
Oui, ce sera long, mais j'y arriverai. Je n'ai pas le choix de toute façon, puisque aujourd'hui c'est invivable...
Je crois que je prends l'option psy quand même. Le contact est hyper bien passé et en plus elle est HP aussi et est passée par des phases difficiles qui l'ont amené à passer de l'autre côté, dans la perspective de vouloir aider.
Je sais juste que je ne peux pas m'en sortir toute seule quoi x) ça fait des années que j'essaie pour me retrouver là où je suis aujourd'hui... Donc, stop, maintenant, il faut arrêter de se voiler la face... !
Merci encore
C'est réconfortant d'être ici, en tout cas, je me retrouve tellement dans vos mots et me sens tellement de plus en plus décalée avec les autres... Comme s'il fallait qu'une bonne fois pour toutes ils comprennent. Mais non, il faut accepter cet état de fait, c'est difficile. Ne pas brider son soi, tout en ne se coupant pas du monde...
Vous faites comment, vous? (Je crois que c'est un problème majeur dans ce que je vis aujourd'hui, et être seule, seule à peu près 90% du tps n'aide pas hein j'imagine.... Je vis seule dans un 16m2 quoi x) )
Bisous
lealacerise- Messages : 8
Date d'inscription : 15/03/2015
Re: Anormale dans l'anormalité?
Salut Léa, je suis très touché par tout ce que tu as écrit. J'ai suivi à peu de choses près le même parcours que toi (sans les médications ou suivis psys) et je me retrouve aujourd'hui dans la même situation, en démotivation totale. Si ça t'intéresse, je détaille sur mon fil de présentation à partir d'ici.
N'hésite pas à me contacter par MP si tu veux parler, j'ai l'impression qu'on a pas mal de choses en commun et ce sera sans doute plus facile d'échanger en privé
N'hésite pas à me contacter par MP si tu veux parler, j'ai l'impression qu'on a pas mal de choses en commun et ce sera sans doute plus facile d'échanger en privé
Invité- Invité
Re: Anormale dans l'anormalité?
Bonjour, petite cerise,
Puisses-tu souffler un peu, ici ou ailleurs, après cet incroyable parcours.
Sois la bienvenue par ici
Puisses-tu souffler un peu, ici ou ailleurs, après cet incroyable parcours.
Sois la bienvenue par ici
Invité- Invité
Tout est possible...même le meilleur ;)
Bonjour Lealacerise,
Je suis nouvelle aussi sur ce forum mais je peux te dire que tout est possible et même le meilleur
Je ne vais pas te raconter ma vie en détails, ce serait trop long mais je peux te dire que les psy...c'est comme les chaussures,
y en a qui font très mal aux pieds et d'autres qui t'aident à marcher pour de vrai parce qu'ils sont à ta taille. Le tout, c'est de trouver le ou la
bonne personne qui porte en elle une expérience intelligente de l'humain. Pour ma part, c'est grâce à une psychiatre que j'ai pu me sauver...alors rien n'est
tout blanc, ni tout noir...il faut juste chercher ce dont tu as besoin et jusqu'à ce que tu trouves et que tu sentes que tu es dans le vrai même si parfois c'est
douloureux, effrayant voir invivable!!!
Les diagnostiques et les médicaments, c'est une chose, il n'en reste pas moins qu'un humain est plus vaste que cela et mérite beaucoup plus qu'une étiquette
de maladie et qu'un soulagement chimique qui dans le fond ne résout rien sur le long terme. Chacun de nous avons notre propre essence et c'est sans doute quand les
évènements de la vie font que l'on s'en coupe soi-même depuis trop longtemps qu'on commence à avoir la sensation de perdre la boule...il faut se retrouver, voir même
se trouver quand cela n'a jamais été possible jusque là!
Perso, j'ai déjà vécue une vie et suis en train de vivre la deuxième...deux pour le prix d'une! J'ai du accoucher de moi-même une nouvelle fois car la vie précédente
n'en était pas une...Je t'encourage à ne pas hésiter à faire une thérapie mais avec une personne avec laquelle tu te sentes en confiance et qui te crache pas à
la gueule ses théories apprises bêtement à la fac. Accroche-toi!!! ça vaut la peine! Je ne sais pas si tu connais le neuropsychiatre Boris Cyrulnik...c'est mon préféré!
Il parle de résilience notamment....il parle de l'humain et de ses souffrances avec toujours une grande intelligence et une grande sensibilité. C'est en lisant ses livres
que je me suis dis qu'enfin quelqu'un ici bas pouvait me comprendre profondément et ça fait du bien ))
Bref, lealacerise, le meilleur t'attends si tu le souhaites, c'est la bonne nouvelle!!!
Je suis nouvelle aussi sur ce forum mais je peux te dire que tout est possible et même le meilleur
Je ne vais pas te raconter ma vie en détails, ce serait trop long mais je peux te dire que les psy...c'est comme les chaussures,
y en a qui font très mal aux pieds et d'autres qui t'aident à marcher pour de vrai parce qu'ils sont à ta taille. Le tout, c'est de trouver le ou la
bonne personne qui porte en elle une expérience intelligente de l'humain. Pour ma part, c'est grâce à une psychiatre que j'ai pu me sauver...alors rien n'est
tout blanc, ni tout noir...il faut juste chercher ce dont tu as besoin et jusqu'à ce que tu trouves et que tu sentes que tu es dans le vrai même si parfois c'est
douloureux, effrayant voir invivable!!!
Les diagnostiques et les médicaments, c'est une chose, il n'en reste pas moins qu'un humain est plus vaste que cela et mérite beaucoup plus qu'une étiquette
de maladie et qu'un soulagement chimique qui dans le fond ne résout rien sur le long terme. Chacun de nous avons notre propre essence et c'est sans doute quand les
évènements de la vie font que l'on s'en coupe soi-même depuis trop longtemps qu'on commence à avoir la sensation de perdre la boule...il faut se retrouver, voir même
se trouver quand cela n'a jamais été possible jusque là!
Perso, j'ai déjà vécue une vie et suis en train de vivre la deuxième...deux pour le prix d'une! J'ai du accoucher de moi-même une nouvelle fois car la vie précédente
n'en était pas une...Je t'encourage à ne pas hésiter à faire une thérapie mais avec une personne avec laquelle tu te sentes en confiance et qui te crache pas à
la gueule ses théories apprises bêtement à la fac. Accroche-toi!!! ça vaut la peine! Je ne sais pas si tu connais le neuropsychiatre Boris Cyrulnik...c'est mon préféré!
Il parle de résilience notamment....il parle de l'humain et de ses souffrances avec toujours une grande intelligence et une grande sensibilité. C'est en lisant ses livres
que je me suis dis qu'enfin quelqu'un ici bas pouvait me comprendre profondément et ça fait du bien ))
Bref, lealacerise, le meilleur t'attends si tu le souhaites, c'est la bonne nouvelle!!!
Zebulline- Messages : 18
Date d'inscription : 16/03/2015
Age : 50
Re: Anormale dans l'anormalité?
Salut Noph,
Merci pour ton message, par contre Je serai tout à fait d'accord pour discuter, mais je n'arrive pas à envoyer de message en privé. Vas voir sur mon profil tu peux me contacter quand même
Oui souffler... Alphonsine, le terme est plutôt bien choisi
Et Zebulline, Quel message d'espoir tu me portes là ! C'est génial. Je crois que j'ai trouvé une bonne chaussure et je vais m'y accrocher Evidemment, ce que je cherche c'est un véritable travail de fond et pas un pansement sur une blessure qui se rouvrira si elle n'est pas totalement soignée. Alors oui retrouvons-nous soi-même... C'est cool, à chaque choix que j'ai fait des choix c'est un peu cela que j'avais l'impression de faire... mais si je n'ai pas pris la bonne direction du tout.. et bien c'est pour ça que ça n'a pas fonctionné, tout simplement...
Oui, une thérapie, je crois que c'est la meilleure chose que je puisse faire aujourd'hui pour me sortir de là ! Merci pour les références, j'irai jeter un coup d'oeil !
Troppp bien, j'aime les bonnes nouvelles même si le parcours sera chaotique...
Merci pour ton message, par contre Je serai tout à fait d'accord pour discuter, mais je n'arrive pas à envoyer de message en privé. Vas voir sur mon profil tu peux me contacter quand même
Oui souffler... Alphonsine, le terme est plutôt bien choisi
Et Zebulline, Quel message d'espoir tu me portes là ! C'est génial. Je crois que j'ai trouvé une bonne chaussure et je vais m'y accrocher Evidemment, ce que je cherche c'est un véritable travail de fond et pas un pansement sur une blessure qui se rouvrira si elle n'est pas totalement soignée. Alors oui retrouvons-nous soi-même... C'est cool, à chaque choix que j'ai fait des choix c'est un peu cela que j'avais l'impression de faire... mais si je n'ai pas pris la bonne direction du tout.. et bien c'est pour ça que ça n'a pas fonctionné, tout simplement...
Oui, une thérapie, je crois que c'est la meilleure chose que je puisse faire aujourd'hui pour me sortir de là ! Merci pour les références, j'irai jeter un coup d'oeil !
Troppp bien, j'aime les bonnes nouvelles même si le parcours sera chaotique...
lealacerise- Messages : 8
Date d'inscription : 15/03/2015
Re: Anormale dans l'anormalité?
Hello!
Je suis arrivée sur ta fiche en me disant "tiens, une autre cerise!" .
Bienvenue avec un peu de retard. Je n'ai pas vécu aussi violemment que toi ma scolarité, mais je me reconnais quand même dedans : soirées vides de sens, manque de rigueur intellectuelle qui fait que parfois tu te demandes si ton "école" a un sens, impossibilité de m'intégrer dans les promotions, éviter les situations sociales, hyperacousie (légère)...
Accroche-toi . On peut retrouver un sens à tout ceci, s'équilibrer. N'hésite pas à aller en IRL, aussi! Tu verras que tu peux retrouver dans d'autres personnes ce qui semblait bizarre chez toi et ça rentrera dans une forme de normalité .
Je suis arrivée sur ta fiche en me disant "tiens, une autre cerise!" .
Bienvenue avec un peu de retard. Je n'ai pas vécu aussi violemment que toi ma scolarité, mais je me reconnais quand même dedans : soirées vides de sens, manque de rigueur intellectuelle qui fait que parfois tu te demandes si ton "école" a un sens, impossibilité de m'intégrer dans les promotions, éviter les situations sociales, hyperacousie (légère)...
Accroche-toi . On peut retrouver un sens à tout ceci, s'équilibrer. N'hésite pas à aller en IRL, aussi! Tu verras que tu peux retrouver dans d'autres personnes ce qui semblait bizarre chez toi et ça rentrera dans une forme de normalité .
Cerise- Messages : 1141
Date d'inscription : 08/05/2012
Localisation : Toulouse :)
Re: Anormale dans l'anormalité?
Merci Cerise (cool c'est tellement bon comme fruit ces machins-là :p ) !
Plus je lis et plus je me dis, que ya pas mal de gens qui ont vécu (certes avec moins de violence que moi pour beaucoup), mais avec les mêmes caractéristiques qui ressortent avec chaque fois.. C'est vraiment lié à la surdouance tout ça? ... J'en viens à me poser la question si je n'ai pas un problème autre qui dépasserait les enjeux auxquels nous devons faire face, les Z.... bon pb de l'enfance et même syndrome d'Asperger... ^^'
Qu'est-ce que l'IRL? Merci beaucoup pour ta réponse une forme de normalité? Ce mot me fait frémir, qui édicte les normes pour dire que telle ou telle chose est "normale" en fin de compte...?
Plus je lis et plus je me dis, que ya pas mal de gens qui ont vécu (certes avec moins de violence que moi pour beaucoup), mais avec les mêmes caractéristiques qui ressortent avec chaque fois.. C'est vraiment lié à la surdouance tout ça? ... J'en viens à me poser la question si je n'ai pas un problème autre qui dépasserait les enjeux auxquels nous devons faire face, les Z.... bon pb de l'enfance et même syndrome d'Asperger... ^^'
Qu'est-ce que l'IRL? Merci beaucoup pour ta réponse une forme de normalité? Ce mot me fait frémir, qui édicte les normes pour dire que telle ou telle chose est "normale" en fin de compte...?
lealacerise- Messages : 8
Date d'inscription : 15/03/2015
Re: Anormale dans l'anormalité?
On supporte peut-être mieux les effets secondaires si on commence à de petites doses ? Mais alors ça prend plus de temps d'aller mieux.
Mais à sc po j'imagine qu'il y a bcp de gens qui veulent faire de la politique, qui rêvent de devenir président-e ? Pas forcément les gens les plus humains, si ? Même si je suis convaincue que certain-e veulent sincèrement apporter qq chose à l'humanité (comme toi).
Tant mieux, non ?lealacerise a écrit:
Avez-vous trouvé des choses pour réguler cette hypersensibilité?
Le seroplex m'a anesthésié pas mal les émotions.
Avez-vous déjà ressenti ça.. enfin à ce point je veux, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus vivre du tout? sans parler de l'empathie évidemment (pleurer à cause de l'actualité et à Sciences PO on t'y oblige bien sûr..,
L'actualité est très destructrice. Es-tu en état de suivre sa noirceur ? Effectivement, est-ce compatible avec sc po ? (du moins, tant que tu ne vas pas meiux ?)
devenir végétarienne car ça me paraît impensable de manger un animal)
Et d'ailleurs, du coup, la surdouance, rationnellement, je l'accepte, mais émotionnellement, je ne l'ai pas intégrée, toujours pas... (enfin vous me direz ça fait tout juste un mois) Je me dis encore que c'est impossible... vraiment.
Ca n'a rien d'exceptionnel dans les sphères où tu évolues ;-)
C peut-être le cliché "surdouée = génie" qui te rend l'acceptation difficile émotionnellement ?
Mais tout de même, il y a une chose : je n'ai pas perdu espoir. Je ne serai jamais comme les autres.
Non ;-)lealacerise a écrit: C'est vraiment lié à la surdouance tout ça? .
Mais à sc po j'imagine qu'il y a bcp de gens qui veulent faire de la politique, qui rêvent de devenir président-e ? Pas forcément les gens les plus humains, si ? Même si je suis convaincue que certain-e veulent sincèrement apporter qq chose à l'humanité (comme toi).
Re: Anormale dans l'anormalité?
lealacerise a écrit:Merci Cerise (cool c'est tellement bon comme fruit ces machins-là :p ) !
Plus je lis et plus je me dis, que ya pas mal de gens qui ont vécu (certes avec moins de violence que moi pour beaucoup), mais avec les mêmes caractéristiques qui ressortent avec chaque fois.. C'est vraiment lié à la surdouance tout ça? ... J'en viens à me poser la question si je n'ai pas un problème autre qui dépasserait les enjeux auxquels nous devons faire face, les Z.... bon pb de l'enfance et même syndrome d'Asperger... ^^'
Qu'est-ce que l'IRL? Merci beaucoup pour ta réponse une forme de normalité? Ce mot me fait frémir, qui édicte les normes pour dire que telle ou telle chose est "normale" en fin de compte...?
Ma préférence va en yaourt ou en thé .
Bah, il est courant d'avoir "plusieurs trucs" en même temps : beaucoup de zèbres se reconnaissent dans Asperger, notamment. Voire se sente parfois plus aspie que zèbre en étant les deux.
Une IRL est une rencontre "en vrai", in real life. Je les aprécie parce que contrairement à bien souvent où j'ai l'impression d'être comme un cheveux sur la soupe, ou un chien dans un jeu de quilles, je n'ai pas cette impression en IRL. Les rencontres et les échanges sont fluides, naturels et vont souvent en profondeur alors qu'on vient juste de faire connaissance. D'où ce sentiment de décalage diminué voire supprimé et quelque part de "normalité" (même si on est d'accord sur les normes, qui apportent rarement quelque chose aux gens) .
Cerise- Messages : 1141
Date d'inscription : 08/05/2012
Localisation : Toulouse :)
Re: Anormale dans l'anormalité?
Merci pour ton partage dans lequel je me retrouve dans beaucoup de dimensions...
Ce qui me vient d'emblée c'est que parfois il faut envisager de vivre une temporalité différente, l'idée du processus d'intégration de qui tu es "au fond", qui tu aspires à devenir est indissociable de qqchose qui s’opère dans le temps. Pas facile quand le tant semble s'étirer, d'autant traversant un état d’âme de souffrance et de brouillard.
En ce qui concerne tes questions, déjà il me semble que tu en livres une pour toi même : la nature et le bien que la relation à celle ci te procure! La seconde et non la moindre est l'espoir que tu exprimes! Pas rien l'espoir...
Ayant une (énième) période trouble actuellement, évalué y'a quelques mois, j'ai découvert récemment la méditation pleine conscience et la psychologie positive (Cf Chritophe André) qui sont de petites bouffées d’oxygène en ce qui me concerne.
Bienvenue
Ce qui me vient d'emblée c'est que parfois il faut envisager de vivre une temporalité différente, l'idée du processus d'intégration de qui tu es "au fond", qui tu aspires à devenir est indissociable de qqchose qui s’opère dans le temps. Pas facile quand le tant semble s'étirer, d'autant traversant un état d’âme de souffrance et de brouillard.
En ce qui concerne tes questions, déjà il me semble que tu en livres une pour toi même : la nature et le bien que la relation à celle ci te procure! La seconde et non la moindre est l'espoir que tu exprimes! Pas rien l'espoir...
Ayant une (énième) période trouble actuellement, évalué y'a quelques mois, j'ai découvert récemment la méditation pleine conscience et la psychologie positive (Cf Chritophe André) qui sont de petites bouffées d’oxygène en ce qui me concerne.
Bienvenue
Invité- Invité
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Anormale dans l'anormalité?
Le débat a été déplacé afin de préserver ce fil de présentation. Vous le retrouverez ici.
Dernière édition par Alphonsine le Mer 8 Avr 2015 - 22:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Anormale dans l'anormalité?
Le proprétaire du topic peut demander la séparation du hors sujet si elle en a envie.bepo a écrit:Je suis outré.
Vous croyez que c'est l'endroit pour défendre vos egos ?
Je vous rappelle que c'est un topic initié par une nana qui s'est livrée, et qui est dans une phase ou les relations sociales mettent tous ses voyants d'alerte au rouge au point qu'elle n'arrive plus à fonctionner correctement.
Donc ne profitez pas de l'occasion pour augmenter votre propre sentiment personnel d'être indispensable au reste de l'humanité, y compris quand votre alibi social est celui d'un bon samaritain.
Allez faire ça ailleurs ( s'il est encore temps de sauver l’intérêt que leacerise porte à son topic)
Les leçons de morales, on s'en passe volontiers.
EDIT : pas vue la modif modo, déplaces aussi si besoin
Re: Anormale dans l'anormalité?
- on trouve beaucoup de surdoués chez les vege... ce qui ne veut pas dire que tous les vege sont sympa !
- sublimer aide, oui...
- la danse, je crois aussi que c'est pas mal pour se sentir mieux avec soi-même, travailler sur ses/les limites (dans tous les sens du terme)...
- sinon, mieux que le végétarisme, le veganisme écolo (ou plutôt, essayer de tendre vers).
- sublimer aide, oui...
- la danse, je crois aussi que c'est pas mal pour se sentir mieux avec soi-même, travailler sur ses/les limites (dans tous les sens du terme)...
- sinon, mieux que le végétarisme, le veganisme écolo (ou plutôt, essayer de tendre vers).
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
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