Rayures de tigre. Un concours dans 3 semaines et pas moyen de me concentrer

Un exposé (pas rapide du tout, j'en ai bien peur...) de ma situation : j'ai 19 ans, je suis en deuxième année de prépa littéraire. J'ai un concours à passer dans trois semaines, et depuis un petit moment déjà, je pète un plomb (depuis plusieurs semaines, voire mois, voire années, tout dépend de ce qu'on entend par péter un plomb :p)... Si seulement ça pouvait faire griller mes neurones, vous savez, quand on ne veut plus qu'une chose : arrêter de réfléchir. Éteindre la lumière. Bref.
La prépa, j'aime ça ; parce qu'on y apprend plein de choses, et parce que c'est truffé de zèbres (qui s'ignorent, la plupart du temps). Cependant je déteste ça, exactement pour les mêmes raisons. J'en peux plus d'apprendre, moi qui adore ça, en tant que zèbre qui se respecte ; j'en peux plus, ça fait beaucoup trop réfléchir, les sujets qu'on aborde ! Je n'arrive plus à faire quoi que ce soit de ce que l'on me demande, dissertations et exposés... Il n'y a que les traductions qui passent encore, ça pose moins de questions, un mot qui veut changer de langue. Ça demande moins mon avis. C'est juste joli, quand ça marche. Bref derechef.
Donc me voici censée passer un concours dans trois semaines, concours pour lequel, me dit-on, même sans trop en faire (mais il s'agirait plutôt de ne pas trop m'en faire), j'ai mes chances. On me l'a redit il y a quelques jours : ce n'est pas un problème de niveau. Où est le problème ? Il y a un tigre caché sous mes rayures : tout me rend dingue en ce moment, et à force de me ronger les sangs c'est ma propre chair qui est à vif. Je tourne autour du pot, bien sûr. Souple, le tigre, qu'est-ce que vous croyez ! (…)
Je n'arrive pas à saisir le nœud du problème. Il y a beaucoup, beaucoup trop de fils emmêlés. J'en tire un et c'est un autre qui me tombe sur la poire ; et je suis tellement réactive en ce moment que même le poids d'un fil m'arrache des cris d'araignée !
Je ne sais pas quoi faire : faut-il quand même essayer de passer ce concours ? Je n'ai certes pas grand chose à perdre, mais j'en ai marre de forcer comme une abrutie... J'ai déjà dû jouer du forceps pour revenir en prépa, l'année dernière je l'avais quittée au bout de deux semaines pour être hospitalisée en psychiatrie... Marre du rentre-dedans : je suis une machine mal huilée, pleine de bloquages, c'est quoi, l'huile magique ? J'en ai marre, je suis bloquée et clivée, envie d'avancer et pas envie du tout, envie de changer et pas du tout non plus, envie d'aller vers les autres et impossibilité de communiquer (je deviens folle dès qu'on discute de sujets un peu épineux, et des épines, j'en vois partout...). Coincée. C'est quoi cette intelligence qui ne l'est pas assez pour trouver une solution aux problèmes qu'elle pose ?
J'en cherche, pourtant, des solutions. Je crois même aux miracles. Mais il y a des fois... Je rends régulièrement visite à une psychologue comportementaliste, j'ai mon lot de petites gouttes du soir pour noyer mes angoisses, je danse beaucoup pour donner forme à mon trop-plein d'énergie, j'écris, j'ai été initiée à la méditation... Vous l'attendiez, le voilà : bref. Ça n'est jamais assez ; ou bien est-ce que je ne veux pas vraiment que ça change. Dédales obscurs de la psychologie, tous mes problèmes y sont autant de fils d'Ariane trompée...
Pourquoi les autres, ceux de ma classe par exemple, s'en sortent-ils mieux que moi ? Pourquoi est-ce que je ne supporte pas d'être comparée à eux ? Pourquoi est-ce que je m'énerve contre tant de choses que pourtant je revendique (comme par exemple le côté décalé, inadaptée aux règles...). Je me démerde toujours pour être une exception. Dans le régime d'extrême rigueur de la prépa, je suis la végétarienne sans gluten ni quoi que ce soit d'immoral, ou plutôt le régime hyper gras saturé : je suis la seule à qui l'on ne remonte pas (trop) les bretelles si je rate des cours, la seule à être autorisée à ne pas rendre les devoirs, et à arriver systématiquement en retard... Je suis immature, voilà ce que je me dis, en mode Surmoi activé.
BREF ! Trop de questions, et trois semaines que je devrais consacrer aux révisions (ou plutôt, à l'apprentissage, vu tout ce que je n'ai pas appris plus tôt...). J'arrive un peu à travailler, mais (presque) impossible de faire quoi que ce soit qui suppose une évaluation. Tout est dans le presque. Faut-il que je me force, nom d'un zèbre ?
Pour ceux qui auront suivi jusqu'ici le fil de ma pensée toute cassée : un grand merci !!
Je ne sais pas trop ce que j'attends, quelques mots moins pédants que les miens me suffiront

J'ai lu ton message avec attention.

De quoi as tu si peur ?

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Réussir, échouer, être soi, paraitre un autre, être aimé, être respecté, faire ce qu'il faut, faire de son mieux, être meilleur, être heureux.

Ce sont tous des fils d'Ariane, chacun même à des lieux différents, certains ce croisent.

Tu n'est pas seule, tu n'est pas folle. Merci pour le partage de ton expérience.

Réfléchis pratique. Tu es en prépa. C'est pour passer un concours. Si tu loupe le concours? Et bien en fait tu vas juste le repasser l'an prochain, ou changer d'idée. Souvent on croit qu'on va mourir si on échoue. Or tu vas rester en vie que ça te plaise ou non l'échec ne t'épargnera pas la vie! Rire

Allez courage, tout le monde deviens cinglé avec les concours. Tu crois que les autres s'en sortent mieux mais statistiquement dans un concours ou a l'ecole, dépassé le bac: les trois quarts echouent. Donc les autres n'ont rien de plus que toi.

Bonsoir,
Je suis passée par la prépa (commerciale me concernant) : un peu comme toi, dégoutée d'apprendre à la fin (perso surtout à cause de certains enseignants qui faisaient primer la réussite aux concours sur le savoir). Je ne sais pas comment c'est en littéraire, mais j'ai eu des retours d'autres qui ont fait prépa scientifique et qui sont semblables aux miens : après on nous en demande moins d'une part, et il y a moins une logique concurrentielle d'autre part. Donc si c'est l'écoeurement du gavage qui te bloque, passes-les au contraire avec entrain ces concours : c'est ta porte de sortie

Suggestion : dis-toi qu'en bossant au mieux pendant ces 3 semaines, le temps passera plus vite et le concours sera bientôt derrière toi ;-)

kimya_rose a écrit:   j'en peux plus, ça fait beaucoup trop réfléchir, les sujets qu'on aborde ! Je n'arrive plus à faire quoi que ce soit de ce que l'on me demande, dissertations et exposés...

essaie de te contenter d'abord du minimum : plan détaillé..?

 Donc me voici censée passer un concours dans trois semaines, concours pour lequel, me dit-on, même sans trop en faire (mais il s'agirait plutôt de ne pas trop m'en faire), j'ai mes chances. On me l'a redit il y a quelques jours : ce n'est pas un problème de niveau.

donc raison de plus pour t'autoriser à faire le "minimum", du moins ds un premier temps ; et le jour du concours, tu donnera le meilleur de toi, surement.

 Je n'arrive pas à saisir le nœud du problème. Il y a beaucoup, beaucoup trop de fils emmêlés.
tu parles des sujets sur lesquels on te demande de disserter ?

(je deviens folle dès qu'on discute de sujets un peu épineux,
en rapport avec le concours ou pas ?

ou bien est-ce que je ne veux pas vraiment que ça change.
Ah non, pas d'autoculpabilisation typique des psychanalystes ;-)

 Pourquoi les autres, ceux de ma classe par exemple, s'en sortent-ils mieux que moi ?
tu crois qu'on leur a tous dit qu'ils sont plus sûrs que toi d'avoir le concours ?! ;-) J'en connais d'autres quoi qui ont bossé comme des brutes et plus ou moins craqué : c normal, tu es humaine.

Pourquoi est-ce que je ne supporte pas d'être comparée à eux ?

Des sociologues ont analysé cela pour les prépa scientifiques : les (jeunes) filles n'aiment pas la compétition.

Des neurologues et psy l'affirment aussi : elles préféreraient la coopération. Mais les débats sur l'inné et l'acquis dans les différences filles/garçons sont encore vifs (je n'ai passez étudié le sujet pour dire s'il y a un consensus majoritaire international qui se dégage).

Pour tenir le coup : des aliments au phosphore, magnésium et je ne sais quoi d'autre pour la mémoire et la concentration (demande à ton médecin ?) -- poissons divers, chocolat, fruits secs, je crois.

Peut-être que si tu te fais un planning du travail "minimal" à faire pendant les 3 semaines à venir, ça va te motiver pour t'y mettre, toujours en t'autorisant à faire d'abord seulement le minimum.

Essaie de différer tes autres questions (fort légitimes) pour l'après-concours et d'oublier la soit-disant perfection des autres ;-)

Adopte la méthode qui te convient le mieux : ex : 1 pause toutes les heures avec récompense, ou plusieurs hr de suite et tu ne t'arrêtes que quand tu es épuisée.

Te lever avant le lever du jour pour que la lumière du jour soutienne ton moral au maximum ?

Whoua! Pour commencer, merci à tous, vos messages me font sacrément plaisir!
Alors, dans l'ordre (je vais essayer):

- Paradoxe: tu as listé pas mal de mes peurs déjà  Si on reste concentré sur le concours, ce qui n'est pas facile, puisque comme tu le dis, les fils d'Ariane se recoupent, j'ai sans doute (presque) autant peur de réussir que d'échouer. J'ai juste la trouille, pas envie de voir le résultat sur un morceau de papier, des chiffres et des lettres qui sont censés me dire si je mérite ou non l'entrée à l'école, et pas envie non plus d'affronter la déception ou la jalousie (ma mère notamment me dit que ça ne serait pas juste que je réussisse, vu comme je travaille peu... J'essaie de mettre ça à distance, mais ça fait des années qu'elle me le dit! Pas besoin d'être psy pour voir que ça peut jouer... Mais bon, assez de psychanalyse, n'est-ce pas, oufyfille? Merci beaucoup à toi ). Une seule envie me tient vraiment à cœur depuis quelques mois: faire mon sac et partir. Mais je sais bien qu'on ne résout (presque) rien par la fuite, alors je reste. Pour l'instant (j'aime pas ces moments où je ne pense qu'à partir, le monde se met à tourner trop vite, je suis en chute libre puissance dix mille...). Merci pour le "tu n'es pas seule"! Je ne sais pas pourquoi je continue à me sentir si seule, même au milieu de gens qui me ressemblent pas mal... ça me perturbe plutôt, je dois dire! C'est sans doute, un peu, parce que je ne me sens ni de ceux qui réussissent à cartonner en prépa, à s'adapter au cadre, ni aux vrais outsiders... Je suis au milieu, tiraillée. Et comme je suis assez absolutiste, je voudrais être tout l'un ou tout l'autre. Mettre un peu de gris (j'aime pas le gris) dans le tout noir ou tout blanc de ma vie, j'y travaille, j'y travaille!

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Toshi a écrit:tu vas rester en vie que ça te plaise ou non l'échec ne t'épargnera pas la vie!

J'aime beaucoup! Je me suis beaucoup demandé s'il était possible que le problème principal soit ma peur de l'échec... Solution zéro, match point, je ne sais pas (mais sans doute). Je verrai bien une fois que le concours sera passé! Merci!

- fleurdesel: merci pour ton expérience! C'est vrai, ce concours me permettra d'avancer, de sortir d'une situation compliquée. Je le vois quand ça va bien, par contre dès que c'est moins la joie je doute d'être capable de faire un jour autre chose que de finir par tourner en rond et devoir changer de cadre...

- oufyfille: j'essaie d'appliquer ce conseil, par moments ça va bien! Je crois que ce qui me fait le plus peur, c'est de me pointer au concours, de faire une de ces monumentales crises d'angoisse dont j'ai le secret et d'être juste obligée de laisser tomber. ça serait trop bête! En attendant je travaille un peu au jour le jour. Quand je parle de "noeud du problème" et de "sujets un peu épineux", cela ne concerne que rarement le concours! Non, c'est très général, ça part en fusée, ça fait des étincelles dans tous les sens Même si ça reste à étudier, ça me rassure un peu de voir que je ne suis pas la seule à ne pas aimer la compétition, ici j'ai parfois l'impression que d'une manière ou d'une autre tout le monde y est accro (moi y compris, ça me fait flipper!). Oui, je dis tout et son contraire: je ne sais pas trop, en fait, si j'ai horreur de ça ou si j'en ai besoin... Les deux à la fois, peut-être. Bref (héhé). Quant à la perfection des autres (ceux à qui je me compare)... Comme je le disais en réponse à Paradoxe, je crois que je les trouve bons dans leurs rôles en fait (tête de classe ou outsider très intelligent). Moi je ne sais pas ce que je suis dans ce bazar! C'est quelque chose qui m'énerve pas mal, d'avoir tant besoin de penser, de classer, en catégories. Parce que j'ai horreur qu'on me mette dans une case, quant à moi. Je fais tout pour lutter contre les étiquettes, mais j'en colle d'office sur tous les fronts. Pff... Re-bref.

Encore merci à tous!
Aujourd'hui je ne suis pas en cours, je suis malade. Mais je vais essayer de travailler avec vos messages bien au chaud dans mon cœur ou ma tête, comme vous préférez!

En fait c'est la pression que les autres te mettent non qui t'emmerdent ?
En gros le "tu ne peux pas échouer", le fait qu'on t'autorise des choses, ils te foutent une pression de malade, de manière consciente ou non (pour toi comme pour eux).
Le "truc" c'est (c'est plus facile à écrire qu'à faire) de faire les choses pour toi. Te convaincre toi que tu veux ce concours, du pourquoi tu veux ce concours. De ce que toi tu as envie de bosser, et pourquoi tu as envie de les bosser. Même les matières chiantes (tu le fais pour avoir ton année, pour des futurs concours pour...) tu dois te convaincre.
Fais les choses pour toi, pas pour les autres. La société va t'imposer tellement c'est triste que si jeune elle ait déjà commencé à te le faire à ce point là !
Bon courage à toi !

Oui, c'est certain, la pression me rend dingue... On attend beaucoup de moi, et depuis longtemps (mes parents qui sont des zèbres pas au clair avec eux-mêmes considèrent que c'est normal d'être bon, alors pour attirer leur attention, il fallait soit être absolument excellent soit en échec...). Du coup je fais les deux à la fois :p
Sincèrement, ça m'embête d'être à ce point conditionnée par ce qui se passe dans ma famille et par ce que les autres attendent de moi! à chaque fois qu'un prof me dit que j'ai ma chance pour le concours, ça me rassure un peu, mais en même temps, ça me fait terriblement peur: j'ai peur de les décevoir, de ne pas être à la hauteur de ce qu'ils pensent que je suis.
Du coup, c'est vrai, le mieux à faire est de bosser pour moi... Mais comme pour pas mal de raisons j'ai commencé à douter de vraiment vouloir ce concours (peur de m'engager notamment, on est censés être fonctionnaires pour 10 ans minimum), c'est dur! Mais j'essaie de me convaincre. Il y a beaucoup de raisons pour moi d'essayer de le réussir, mais je voudrais surtout éviter de le passer pour prouver que j'en suis capable, je trouverais ça vraiment stupide. Enfin voilà. Merci pour ton message!

Mais, je ne veux surtout pas t'embrouiller l'esprit, je ne te connais pas, je ne connais pas ta vie, tu as parlé à tes parents (au moins pour ce concours) de tes peurs, de tes craintes ?
Du fait qu'on te mette cette pression qu'on t'écoute comme un adulte, même jeune adulte, tu as ton mot à dire. Il faut en parler avec eux. Ils veulent ce qu'il y a de mieux pour toi, c'est ce qu'ils vont te dire. Mais toi aussi tu as ton mot à dire et c'est même le seul qui compte !
Fais leur confiance si vous discutez pour de vrai, mais ai confiance en toi et tes envies.

Hello kimya,

bon alors je vais ajouter ma voix à celle de tout le monde : vas-y. Tu as tout à gagner, et beaucoup moins à perdre qu'en y allant pas. Même si tu rates, c'est une expérience précieuse si tu souhaites tenter à nouveau, et tu auras le sentiment du devoir accompli.

Pense à te ménager du repos, tu as beaucoup bossé pendant deux ans, tu es déjà bien préparée (faut bien que la "prépa" mérite son titre) et tu seras plus efficace après quelques jours "vides" passés avec tes amis et ta famille qu'après une nuit blanche à potasser. Bon, je caricature, tu peux ouvrir un ou deux bouquins pour calmer le stress, mais d'expérience (j'ai révisé mollement, mon frère n'a RIEN fait pendant les deux dernières semaines, prépa S certes, et ça s'est bien passé), rien ne sert de se crever.

Sur l'engagement décennal, je peux répondre puisque j'y suis encore soumis pendant, heu ... 3 ans je crois : c'est vraiment très souple. Tes études comptent dedans (-4 ans), éventuellement ta thèse si tu l'envisages (-3 ans), beaucoup (beaucoup !) de choses sont possibles en respectant le contrat en plus du public "classique" : grandes boites où l'Etat est actionnaire, recherche à l'étranger ...

Bon, après, si tu te barres pour devenir trader au bout de 4 ans, ça me semble normal qu'on te demande de rembourser ta formation, non ?

Yes, merci de vos réponses!
Pas d'inquiétude à avoir, Darth Lord Tiger Kalthu, mon cerveau pourrait difficilement être plus embrouillé (en fait si, mais ce serait uniquement mon fait!) Pour l'instant, à cause de leur état psychique, c'est un peu difficile de leur parler, à mes parents. Mais ils savent, ils voient bien, que peut-être je vais changer d'avis, de voie, etc. La pression est inconsciente, ils me laissent plutôt tranquille. A moi de trouver ce que je veux, je vais bien finir par y arriver!

Ardel, contente d'avoir l'avis de quelqu'un qui vit ce fameux engagement décennal! J'ai peur de ne pas être capable de ne pas me retourner contre ça un jour, mais faut voir, faut essayer. Quant à rembourser la formation, oui, ça, je comprends bien, pas de problème!
Faut quand même que je travaille en ce moment (au moins pour rattraper les cours des deux derniers mois, que j'ai passés en touriste/fantôme), mais tu as raison, je n'ai pas intérêt à trop forcer. De toute façon c'est simple, je ne peux pas forcer, j'ai besoin de temps pour me changer les idées et dépenser mon énergie. Tant mieux, sans doute!

Bon si je reformule une de tes phrases : tu angoisses à l'idée d'angoisser le jour du concours ;-) Je crois que c un classique de l'anxiété / peur : à traiter avec ta psy TCC ;-)

La nécessité de rembourser pendant 10 ans est loin pour l'instant. Quand tu auras le concours, tu auras encore du temps pour aviser.

J'avais bien pensé à la pression parentale... Idem selon moi : tu réfléchiras après la fin du concours ;-)

Essaie de ramener systématiquement tes questions non urgentes à l'après-concours ;-)

Pour l'instant, tu as tes 2 mois de cours à rattraper. Les TCC proposent, e crois, de découper un objectif en sous-objectifs, et eux-mêmes en sous-sous-objectifs, etc.

Bref, essaie de mettre un pied devant l'autre, et quand tu auras rattrapé tes 2 mois de cours, tu aviseras ;-)