Le haut de la colline...
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Le haut de la colline...
Je constate depuis longtemps déjà que je ne suis pas souvent en haut de la colline...
Je m'explique. Beaucoup de zèbres (lu sur ce forum et vu ailleurs) témoignent de la difficulté voire de l'impossibilité d'être écoutés, entendus, reconnus. Cela semble même être une des causes occasionnant le plus de souffrance au quotidien. Notamment par la répétition à l'infini de l'absence de rencontre réelle avec les autres.
Cela est répétitif, devient pour beaucoup le seul mode de communication avec l'entourage, qu'il soit professionnel ou personnel. Cela s'installe pour des années, et il paraît quasi impossible de se sortir de ce mode de relation.
Je pense que de nombreux hommes et femmes qui sont bien intégrées socialement, arrivent à gérer les relations avec les autres, sans souffrances excessives. Inconsciemment ou consciemment, ils ont l'art d'être facilement en haut de la colline. Ils sont vus, écoutés, entendus.
Je me disais aujourd'hui en observant une situation en groupe, que ces personnes savait garder ce que j'ai nommé sur le moment le phallus, mais qui peut prendre d'autres désignations. J'ai vu comment cet élément que nous pouvons nommer le "haut de la colline" (hdlc) être quasiment situé toujours à la même place, c'est-à-dire en une même personne. humm... en écrivant je me rend compte que d'autres personnes ont eut le sentiment d'être en haut de la colline :
1 - la personne qui a mon sens à eu toutes les attentions, était écoutée et qui décidait de l'organisation, tout cela sans s'énerver, ni lever la voix, ni rien demander à personne d'ailleurs
2 - la personne qui a eut l'attention des enfants, comme à chaque fois, difficile de les approcher
3 - la personne qui faisait à manger, impossible de la rater elle tendait toujours plus d'aliments, chocolat etc
4 - la personne qui parlait très fort et prenait des largesse avec ses bras, convaincue d'être la plus importante
5 - et moi qui me suis sentie très bien a un moment, parce que j'étais écoutée après plusieurs heures de présence
Mais j'y reviens, en fait s'agissait-il peut-être seulement de la redistribution du "hdcl" par la personne n°1. Cela y ressemble beaucoup.
En fait tout cela pour dire qu'en haut de la colline l'individu se sent bien.
- Il ouvre le chemin, peut faire demi-tour si la route est mauvaise et laisser le n°2 se tordre les pieds ou se couper avec les ronces.
- Il voit le paysage en premier et peut le décrire aux autres, proposer de s'arrêter pour l'observer (le paysage)
- Il reçoit les félicitations à leur retour car c'est lui qui a tracé le chemin
- Il peut féliciter lui aussi les suiveurs, car ils ont réussi à le suivre...
Il n'est qu'à observer ce qui se passe lorsque le destin (c'est-à-dire un suiveur) décide que cela peut se passer autrement. Le n°1 devient alors un peu taciturne, un peu sourd, un peu fatigué. Bref, il n'est plus en haut de la colline. L'accord entre n°1 et le suiveur peut se faire assez doucement, s'ils arrivent à s'entendre sur le fait de tenir à deux en "hdlc", si n°2 laisse entendre qu'il n'est pas vraiment en "hdlc"... bref, qu'il n'est pas vraiment détenteur du "hdlc".
Certaines personnes ont vraiment l'art de travailler le "hdlc", de le faire tourner dans un groupe (je l'observe depuis de nombreuses années professionnellement), de le garder quoiqu'il se passe... je suppose que vous avez observé cela aussi.
Alors pourquoi ces zèbres que nous sommes, hqi de surcroît, ont-ils tant de difficultés à utiliser ce "hdlc" ?
Pourquoi ce qu'ils croient être un "hdlc" perd-il toute substance à peine est-il énoncé, ridiculisé ?
Cela fait écho à d'autres post que j'ai lu ces derniers jours ici. Notamment sur la communication directe et la difficulté à être écoutés au travail.
Peut-être pouvons nous poser l'hypothèse que le faire-semblant fait défaut chez nous ? La n°1 dont j'ai parlé ici raconte des histoires à longueur de journée. La véracité n'a que peu d'importance pour elle, l'important est de rester en n°1, passant d'une personne à l'autre quand elle perd la face. Tout cela avec douceur et sourire. Discours très incohérent donc. Elle a pleins d'amis, de connaissances, de sorties. Et pourtant elle ne semble pas vraiment attachée à qui que ce soit. De l'agressivité parfois, bien sûr, pour imposer un peu plus fort son sens ou son non-sens.
Personnellement, j'ai beaucoup de difficultés à utiliser
- les compliments
- la nourriture
- la lenteur dans le contact
- la falsification
... pour échanger et jouer moi aussi avec le "hdlc". Car je le rappelle, le "hdlc" permet :
- de se sentir bien/agréable
- légitime notre pensée
- donne un poids auprès des autres
- peut être redistribué
Comme on apprend à un enfant la politesse, ne pourrait on pas nous aussi apprendre à laisser le "hdlc":
- être porté par quelqu'un d'autre et attendre que celui ci (le n°1) nous le prête un moment
- supporter la falsification (puisque de toute façon nous SAVONS, nul n'est besoin de convaincre) le "hdlc" avec nous, dira autre chose
- être nourri, donc de se fatiguer un peu pour offrir quelques aliments, puisque cela leur fait plaisir et que les groupes fonctionnent comme cela
- parler et bavarder, car quand on va chez le boulanger, on ne se sert pas directement dans les casiers à pain en posant la monnaie sur la caisse...
Il me semble que le haut de la colline peut être atteint par tout le monde (ce n'est qu'une image, comme sont les représentations dans lesquelles nous sommes tous les jouets au quotidien).
Il est cependant très fugace, impalpable et en apparence capricieux.
Il appartient à tout le monde, donc il ressemble à chaque personne qui le porte.
Il peut aussi se diviser, ou se porter à plusieurs.
Je m'explique. Beaucoup de zèbres (lu sur ce forum et vu ailleurs) témoignent de la difficulté voire de l'impossibilité d'être écoutés, entendus, reconnus. Cela semble même être une des causes occasionnant le plus de souffrance au quotidien. Notamment par la répétition à l'infini de l'absence de rencontre réelle avec les autres.
Cela est répétitif, devient pour beaucoup le seul mode de communication avec l'entourage, qu'il soit professionnel ou personnel. Cela s'installe pour des années, et il paraît quasi impossible de se sortir de ce mode de relation.
Je pense que de nombreux hommes et femmes qui sont bien intégrées socialement, arrivent à gérer les relations avec les autres, sans souffrances excessives. Inconsciemment ou consciemment, ils ont l'art d'être facilement en haut de la colline. Ils sont vus, écoutés, entendus.
Je me disais aujourd'hui en observant une situation en groupe, que ces personnes savait garder ce que j'ai nommé sur le moment le phallus, mais qui peut prendre d'autres désignations. J'ai vu comment cet élément que nous pouvons nommer le "haut de la colline" (hdlc) être quasiment situé toujours à la même place, c'est-à-dire en une même personne. humm... en écrivant je me rend compte que d'autres personnes ont eut le sentiment d'être en haut de la colline :
1 - la personne qui a mon sens à eu toutes les attentions, était écoutée et qui décidait de l'organisation, tout cela sans s'énerver, ni lever la voix, ni rien demander à personne d'ailleurs
2 - la personne qui a eut l'attention des enfants, comme à chaque fois, difficile de les approcher
3 - la personne qui faisait à manger, impossible de la rater elle tendait toujours plus d'aliments, chocolat etc
4 - la personne qui parlait très fort et prenait des largesse avec ses bras, convaincue d'être la plus importante
5 - et moi qui me suis sentie très bien a un moment, parce que j'étais écoutée après plusieurs heures de présence
Mais j'y reviens, en fait s'agissait-il peut-être seulement de la redistribution du "hdcl" par la personne n°1. Cela y ressemble beaucoup.
En fait tout cela pour dire qu'en haut de la colline l'individu se sent bien.
- Il ouvre le chemin, peut faire demi-tour si la route est mauvaise et laisser le n°2 se tordre les pieds ou se couper avec les ronces.
- Il voit le paysage en premier et peut le décrire aux autres, proposer de s'arrêter pour l'observer (le paysage)
- Il reçoit les félicitations à leur retour car c'est lui qui a tracé le chemin
- Il peut féliciter lui aussi les suiveurs, car ils ont réussi à le suivre...
Il n'est qu'à observer ce qui se passe lorsque le destin (c'est-à-dire un suiveur) décide que cela peut se passer autrement. Le n°1 devient alors un peu taciturne, un peu sourd, un peu fatigué. Bref, il n'est plus en haut de la colline. L'accord entre n°1 et le suiveur peut se faire assez doucement, s'ils arrivent à s'entendre sur le fait de tenir à deux en "hdlc", si n°2 laisse entendre qu'il n'est pas vraiment en "hdlc"... bref, qu'il n'est pas vraiment détenteur du "hdlc".
Certaines personnes ont vraiment l'art de travailler le "hdlc", de le faire tourner dans un groupe (je l'observe depuis de nombreuses années professionnellement), de le garder quoiqu'il se passe... je suppose que vous avez observé cela aussi.
Alors pourquoi ces zèbres que nous sommes, hqi de surcroît, ont-ils tant de difficultés à utiliser ce "hdlc" ?
Pourquoi ce qu'ils croient être un "hdlc" perd-il toute substance à peine est-il énoncé, ridiculisé ?
Cela fait écho à d'autres post que j'ai lu ces derniers jours ici. Notamment sur la communication directe et la difficulté à être écoutés au travail.
Peut-être pouvons nous poser l'hypothèse que le faire-semblant fait défaut chez nous ? La n°1 dont j'ai parlé ici raconte des histoires à longueur de journée. La véracité n'a que peu d'importance pour elle, l'important est de rester en n°1, passant d'une personne à l'autre quand elle perd la face. Tout cela avec douceur et sourire. Discours très incohérent donc. Elle a pleins d'amis, de connaissances, de sorties. Et pourtant elle ne semble pas vraiment attachée à qui que ce soit. De l'agressivité parfois, bien sûr, pour imposer un peu plus fort son sens ou son non-sens.
Personnellement, j'ai beaucoup de difficultés à utiliser
- les compliments
- la nourriture
- la lenteur dans le contact
- la falsification
... pour échanger et jouer moi aussi avec le "hdlc". Car je le rappelle, le "hdlc" permet :
- de se sentir bien/agréable
- légitime notre pensée
- donne un poids auprès des autres
- peut être redistribué
Comme on apprend à un enfant la politesse, ne pourrait on pas nous aussi apprendre à laisser le "hdlc":
- être porté par quelqu'un d'autre et attendre que celui ci (le n°1) nous le prête un moment
- supporter la falsification (puisque de toute façon nous SAVONS, nul n'est besoin de convaincre) le "hdlc" avec nous, dira autre chose
- être nourri, donc de se fatiguer un peu pour offrir quelques aliments, puisque cela leur fait plaisir et que les groupes fonctionnent comme cela
- parler et bavarder, car quand on va chez le boulanger, on ne se sert pas directement dans les casiers à pain en posant la monnaie sur la caisse...
Il me semble que le haut de la colline peut être atteint par tout le monde (ce n'est qu'une image, comme sont les représentations dans lesquelles nous sommes tous les jouets au quotidien).
Il est cependant très fugace, impalpable et en apparence capricieux.
Il appartient à tout le monde, donc il ressemble à chaque personne qui le porte.
Il peut aussi se diviser, ou se porter à plusieurs.
Dernière édition par zelle le Lun 6 Avr 2015 - 2:01, édité 2 fois
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: Le haut de la colline...
Je veux dire que le "hdlc" ne peut être "pris" aux autres.
Il ne peut être expliqué, et donc compris par les autres (chacun lui donne une coloration). Nul n'est besoin de s'épuiser à expliquer "comment" serait le "hdlc" si nous le possédions. Nous le verrons, et il s'agit bien de nous, lorsque nous le porterons.
L'important est de le posséder et d'en profiter le plus souvent possible.
Si je comprend bien, la relation avec les autres ne doit pas être complètement "réelle", "vraie". Nous avons trop tendance à donner de nous-même presqu'au sens propre. Les autres ne veulent pas du vrai, il veulent du lien, du plaisir.
Le zèbre sait donner du plaisir.
Notre pire ennemi, est le sens. La logique. Disons que les autres ont aussi une logique. Ils restent en lien avec leur entourage et se font désirer en plus. Et oui, en rompant les liens dès que cela ne leur convient pas : Disparition = existence.
Pire que notre pire ennemi LA question. La question délicieuse et passionnante que nous amenons dans la conversation, pour ENFIN commencer à échanger avec les autres. Les autres n'ont pas de question sur LA question. Ils dévient sur LEURS interprétations qui n'a rien à voir avec LA question.
Il semble qu'il y ait une part de gaspillage de toujours tenter ces grandes questions là où elles ne peuvent pas être entendues...
Il ne peut être expliqué, et donc compris par les autres (chacun lui donne une coloration). Nul n'est besoin de s'épuiser à expliquer "comment" serait le "hdlc" si nous le possédions. Nous le verrons, et il s'agit bien de nous, lorsque nous le porterons.
L'important est de le posséder et d'en profiter le plus souvent possible.
Si je comprend bien, la relation avec les autres ne doit pas être complètement "réelle", "vraie". Nous avons trop tendance à donner de nous-même presqu'au sens propre. Les autres ne veulent pas du vrai, il veulent du lien, du plaisir.
Le zèbre sait donner du plaisir.
Notre pire ennemi, est le sens. La logique. Disons que les autres ont aussi une logique. Ils restent en lien avec leur entourage et se font désirer en plus. Et oui, en rompant les liens dès que cela ne leur convient pas : Disparition = existence.
Pire que notre pire ennemi LA question. La question délicieuse et passionnante que nous amenons dans la conversation, pour ENFIN commencer à échanger avec les autres. Les autres n'ont pas de question sur LA question. Ils dévient sur LEURS interprétations qui n'a rien à voir avec LA question.
Il semble qu'il y ait une part de gaspillage de toujours tenter ces grandes questions là où elles ne peuvent pas être entendues...
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: Le haut de la colline...
Personellement je trouve que ça demande beaucoup d'energie. Et puis je n'ai pas l'esprit de compétition. Donc si quelqu'un veux la courronne qu'il la prenne tant qu'on ne m'impose rien.
Donc j'ai tendance à prendre ce haut de la colline uniquement quand les autres paniquent et que le capitaine a abandonné le bateau. Personnellement je suis toujours éblouie par l'irradiante luminosité que dégagent les haut de la coline. Parce que c'est comme un talent naturel chez eux. Mais je trouve que pour quelqu'un qui doit faire des efforts le jeu n'en vaux pas la chandelle.
De plus je vie dans l'illusion constante qu'on peut etre attrayant sans se comporter comme un haut de la coline. Un peu comme un illétré qui attends de mener le club de littérature. Mais d'un autre coté sachant que c'est une illusion, j'ai depuis longtemps fais mon deuil d'etre quelqu'un d'attrayant qui séduit la foule. Parfois je pousse un soupir, mais je sais que cette logique sociale ne dépends pas de moi. Ce n'est donc pas le signe que je suis le zero absolu. Juste que personne n'achète de nourriture bleu, et personne ne souhaite avoir quelqu'un avec ces caractéristiques en haut de la coline.
Donc j'ai tendance à prendre ce haut de la colline uniquement quand les autres paniquent et que le capitaine a abandonné le bateau. Personnellement je suis toujours éblouie par l'irradiante luminosité que dégagent les haut de la coline. Parce que c'est comme un talent naturel chez eux. Mais je trouve que pour quelqu'un qui doit faire des efforts le jeu n'en vaux pas la chandelle.
De plus je vie dans l'illusion constante qu'on peut etre attrayant sans se comporter comme un haut de la coline. Un peu comme un illétré qui attends de mener le club de littérature. Mais d'un autre coté sachant que c'est une illusion, j'ai depuis longtemps fais mon deuil d'etre quelqu'un d'attrayant qui séduit la foule. Parfois je pousse un soupir, mais je sais que cette logique sociale ne dépends pas de moi. Ce n'est donc pas le signe que je suis le zero absolu. Juste que personne n'achète de nourriture bleu, et personne ne souhaite avoir quelqu'un avec ces caractéristiques en haut de la coline.
Toshi- Messages : 271
Date d'inscription : 16/03/2015
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