Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
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Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Bonsoir !
C'est une bouteille à la mer que je vous envoie. Je n'arrive pas à me séparer de mes angoisses qui me pourrissent la vie. Elles ne sont pas fréquentes. Mais lorsqu'elles sont présentes, elles font mal.
C'est à chaque fois le même schéma qui se répète:
- Je vois un article sur internet qui me fait penser à un sujet relatif à une de mes peurs ( la guerre si je prend l'exemple de ce soir). Ce qui provoque en moi un sentiment .. de peur.
- De ce fait, j'ai besoin de TOUT savoir (je me dis que peut être, si je connais tous les tenants et les aboutissants du sujet, j'aurais moins peur.) Donc je fais un maximum de recherches,
- Sauf que ça ne m'apporte rien si ce n'est que j'ai encore plus peur (à ce moment le sentiment nauséeux apparaît ) .
- Et ainsi de suite. Jusqu'à ce que je fonde en larmes.
Je pense que le problème vient du fait que j'ai un besoin de contrôle. Et là, en l’occurrence, savoir que je peux mourir ( qui est également une de mes grandes angoisses récurrente ), à cause d'une personne lambda... ça me met vraiment dans tous mes états.
Je me sens vraiment démunie face à ce sentiment d'impuissance. Face à mes angoisses. Je n'ai aucune idée de comment je peux résoudre ce problème.
J'ai le sentiment que la racine de tout ceci, c'est ma non-acceptation de la mort. Depuis toute petite. J'ai déjà essayé d'aller voir une psy.. sans grand succès. Je lis aussi beaucoup de livre de développement personnel, ou sur l'instant présent.. En théorie je suis d'accord, mais en pratique c'est loin d'être ça.
Je sais qu'avoir peur n'éloigne pas le danger. Que je n'ai pas le droit d'être mal pour "si peu" tandis qu'il y a d'autres personnes qui ont de réelles raisons de souffrir. Mais rien n'y fait... Je suis usée. J'ai l'impression de lutter, sans cesse.
C'est une bouteille à la mer que je vous envoie. Je n'arrive pas à me séparer de mes angoisses qui me pourrissent la vie. Elles ne sont pas fréquentes. Mais lorsqu'elles sont présentes, elles font mal.
C'est à chaque fois le même schéma qui se répète:
- Je vois un article sur internet qui me fait penser à un sujet relatif à une de mes peurs ( la guerre si je prend l'exemple de ce soir). Ce qui provoque en moi un sentiment .. de peur.
- De ce fait, j'ai besoin de TOUT savoir (je me dis que peut être, si je connais tous les tenants et les aboutissants du sujet, j'aurais moins peur.) Donc je fais un maximum de recherches,
- Sauf que ça ne m'apporte rien si ce n'est que j'ai encore plus peur (à ce moment le sentiment nauséeux apparaît ) .
- Et ainsi de suite. Jusqu'à ce que je fonde en larmes.
Je pense que le problème vient du fait que j'ai un besoin de contrôle. Et là, en l’occurrence, savoir que je peux mourir ( qui est également une de mes grandes angoisses récurrente ), à cause d'une personne lambda... ça me met vraiment dans tous mes états.
Je me sens vraiment démunie face à ce sentiment d'impuissance. Face à mes angoisses. Je n'ai aucune idée de comment je peux résoudre ce problème.
J'ai le sentiment que la racine de tout ceci, c'est ma non-acceptation de la mort. Depuis toute petite. J'ai déjà essayé d'aller voir une psy.. sans grand succès. Je lis aussi beaucoup de livre de développement personnel, ou sur l'instant présent.. En théorie je suis d'accord, mais en pratique c'est loin d'être ça.
Je sais qu'avoir peur n'éloigne pas le danger. Que je n'ai pas le droit d'être mal pour "si peu" tandis qu'il y a d'autres personnes qui ont de réelles raisons de souffrir. Mais rien n'y fait... Je suis usée. J'ai l'impression de lutter, sans cesse.
Dernière édition par Kaioma le Sam 2 Mai 2015 - 3:09, édité 1 fois
Kaioma- Messages : 10
Date d'inscription : 29/03/2015
Age : 31
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Bonsoir,
Ici il s'agit davantage de déprime ou dépression que de peur, il faut arriver à prendre un peu de recul.
Si on traite simplement le sujet de la peur, que tu ressens, on dirait que tu n'arrives à la contrôler (ta peur) qu'en trouvant qq chose de rassurant. Tu veux trouver des informations qui contredisent ton intuition qui, elle, est probablement parfaite pour arriver à te sentir en sécurité.
Ici soit tu as tord (ce qui détruit ta confiance en toi et ton égo), soit tu as raison (et là tu as peur d'assumer ces révélations)
Il s'agit d'apprendre le lâcher prise, et le recul intellectuel.
Comprends que les choses sont en conformités avec ce qu'elles ont toujours été.
Le moment présent apprends à se détacher des chaines du quotidien qu'on ne contrôle pas, et à se concentrer sur soi.
<<Je ne peux rien faire, il y a des sécurité d'état en place, je continue mon bout de chemin seule et contribue à ma façon à assurer une sécurité collective qui assurera la mienne>>. C'est cette attitude qu'il faut développer, et prendre les informations comme des informations, une culture intellectuelle et rien d'autre.
Les informations ne sont pas rassurantes, et ne le seront pas. Surtout si tu es en dépression, saches que tu ne retiendras que des informations qui confirmeront tes peurs et écartera tout ce qui pourrait les diffuser.
Le besoin de contrôle est généralement lié à ce type de dépression, où nous avons perdu le contrôle de notre vie ou d'un élément important. Souvent c'est qq chose qu'on ne réalise pas soit même.
Je conseille donc vivement de trouve un psychologue pour 3/4 séances de partage. Veilles à te sentir à l'aise avec elle. Comprends qu'ici tu te sers d'un sujet pour symboliser autre chose. Tu n'as pas tord de vouloir le résoudre, mais si il est trop éloigné du problème original tu vas perdre ton temps et augmenter tes angoisses. Car ici le problème c'est l'angoisse plus que la peur ou même le contrôle. Tu dois retourner à source et arrêter de t'attarder sur les conséquences
Ici il s'agit davantage de déprime ou dépression que de peur, il faut arriver à prendre un peu de recul.
Si on traite simplement le sujet de la peur, que tu ressens, on dirait que tu n'arrives à la contrôler (ta peur) qu'en trouvant qq chose de rassurant. Tu veux trouver des informations qui contredisent ton intuition qui, elle, est probablement parfaite pour arriver à te sentir en sécurité.
Ici soit tu as tord (ce qui détruit ta confiance en toi et ton égo), soit tu as raison (et là tu as peur d'assumer ces révélations)
Il s'agit d'apprendre le lâcher prise, et le recul intellectuel.
Comprends que les choses sont en conformités avec ce qu'elles ont toujours été.
Le moment présent apprends à se détacher des chaines du quotidien qu'on ne contrôle pas, et à se concentrer sur soi.
<<Je ne peux rien faire, il y a des sécurité d'état en place, je continue mon bout de chemin seule et contribue à ma façon à assurer une sécurité collective qui assurera la mienne>>. C'est cette attitude qu'il faut développer, et prendre les informations comme des informations, une culture intellectuelle et rien d'autre.
Les informations ne sont pas rassurantes, et ne le seront pas. Surtout si tu es en dépression, saches que tu ne retiendras que des informations qui confirmeront tes peurs et écartera tout ce qui pourrait les diffuser.
Le besoin de contrôle est généralement lié à ce type de dépression, où nous avons perdu le contrôle de notre vie ou d'un élément important. Souvent c'est qq chose qu'on ne réalise pas soit même.
Je conseille donc vivement de trouve un psychologue pour 3/4 séances de partage. Veilles à te sentir à l'aise avec elle. Comprends qu'ici tu te sers d'un sujet pour symboliser autre chose. Tu n'as pas tord de vouloir le résoudre, mais si il est trop éloigné du problème original tu vas perdre ton temps et augmenter tes angoisses. Car ici le problème c'est l'angoisse plus que la peur ou même le contrôle. Tu dois retourner à source et arrêter de t'attarder sur les conséquences
Angède- Messages : 129
Date d'inscription : 07/04/2015
Age : 46
Localisation : Toulouse
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Bonjour,
Deux choses, qui ne remettent pas en question ce qui est dit plus haut, notamment le fait de s'adresser à des professionnels pour gérer le trop plein quand il se manifeste :
-Si tu as une nature compulsive vis à vis de l'information, intéresse-toi à la physiologie et à ses rapports avec la psychologie. Nos modes de vie, d'alimentation, peuvent déteindre sur nos états psychologique d'une façon insoupçonnée. Il y a de quoi glaner sur Internet, avec à boire et à manger bien sûr, d'où la nécessité d'être encadré par ailleurs IRL si tu sens que tu perds pied parfois, mais aussi des belles surprises quand on sait prendre le recul indispensable à toute parole ou connaissance reçue pour la première fois. Personnellement j'aime beaucoup ce que fait Thierry Casasnovas, il fait un peu gourou comme ça mais ce type a vraiment quelque chose. En tout cas moi ça m'a aidé.
-Deuxièmement, la seule façon de lutter contre l'angoisse de la mort, c'est de se pencher sur la question métaphysique, et de trouver une spiritualité sereine. Une façon, je trouve, d'aborder le problème d'une façon ludique est de s'intéresser aux expériences de mort imminente, le bouquin de Jovanovic "Enquête sur l'existence des anges gardiens" est très bien pour cela, il existe en poche c'est pas cher. Ceci bien sûr dans le cadre culturel qui est le nôtre, il existe des approches similaires dans d'autres civilisations mais tant qu'à faire autant partir du monde helleno-chrétien.
Bon courage, je finirais en disant que le meilleur remède contre l'angoisse c'est avant tout la sociabilisation, à plusieurs on est plus fort, c'est l'histoire de l'entraide humaine.
Deux choses, qui ne remettent pas en question ce qui est dit plus haut, notamment le fait de s'adresser à des professionnels pour gérer le trop plein quand il se manifeste :
-Si tu as une nature compulsive vis à vis de l'information, intéresse-toi à la physiologie et à ses rapports avec la psychologie. Nos modes de vie, d'alimentation, peuvent déteindre sur nos états psychologique d'une façon insoupçonnée. Il y a de quoi glaner sur Internet, avec à boire et à manger bien sûr, d'où la nécessité d'être encadré par ailleurs IRL si tu sens que tu perds pied parfois, mais aussi des belles surprises quand on sait prendre le recul indispensable à toute parole ou connaissance reçue pour la première fois. Personnellement j'aime beaucoup ce que fait Thierry Casasnovas, il fait un peu gourou comme ça mais ce type a vraiment quelque chose. En tout cas moi ça m'a aidé.
-Deuxièmement, la seule façon de lutter contre l'angoisse de la mort, c'est de se pencher sur la question métaphysique, et de trouver une spiritualité sereine. Une façon, je trouve, d'aborder le problème d'une façon ludique est de s'intéresser aux expériences de mort imminente, le bouquin de Jovanovic "Enquête sur l'existence des anges gardiens" est très bien pour cela, il existe en poche c'est pas cher. Ceci bien sûr dans le cadre culturel qui est le nôtre, il existe des approches similaires dans d'autres civilisations mais tant qu'à faire autant partir du monde helleno-chrétien.
Bon courage, je finirais en disant que le meilleur remède contre l'angoisse c'est avant tout la sociabilisation, à plusieurs on est plus fort, c'est l'histoire de l'entraide humaine.
Arthur1982- Messages : 27
Date d'inscription : 22/10/2012
Age : 42
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Arthur1982 a écrit:Bon courage, je finirais en disant que le meilleur remède contre l'angoisse c'est avant tout la sociabilisation, à plusieurs on est plus fort, c'est l'histoire de l'entraide humaine.
Stripe- Messages : 250
Date d'inscription : 22/12/2014
Localisation : Sur la route des tigres
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Bonjour !
Merci pour vos réponses.
Angède, les mots déprime et dépression m'inquiètent un peu. Je trouve ces termes assez durs et connotés négativement. S'agit-il vraiment de ça, dans la mesure où dans la journée je vais bien et que ces peurs ou angoisses ne se réveillent que la nuit ? Après, j'imagine que même si j'avais du mal à l'accepter, ce serait toujours mieux d'en être consciente pour agir en conséquence.. Mais jamais je ne me serais pensée dépressive.
Quand j'avais évoqué ma peur de la mort avec une psy, elle m'avait simplement répondu que cela pouvait être un atout pour profiter encore plus de l'instant présent. Alors en théorie je suis d'accord avec elle. Mais dans le fond, je n'ai pas beaucoup avancé.. Donc je m'étais dit que c'était vain d'essayer de résoudre ce problème avec des psys (à tord peut-être).
D'ailleurs, je pense plus me tourner vers un art-thérapeute, à l'avenir.
Arthur1982, je suis totalement d'accord avec le fait que notre alimentation joue une importance primordiale dans notre bien être psychique et physique. J'y fais d'ailleurs assez attention. Je ne connaissais pas Thierry Casasnovas, je vais de ce pas aller voir ce qu'il fait.
Il fut un temps où je m'étais intéressée à ces expériences de morts imminentes... Ceci dit, je me demande parfois s'il ne s'agit pas juste d'une réaction de notre cerveau face à notre mort, mais que derrière le néant nous attends malgré tout. Je m'y replongerai à l'occasion !
Pour l'histoire de l'entraide humaine, je suis d'accord. Après, j'ai la sensation que je ne peux pas parler de tout ça à n'importe qui. Pour ce qui est du reste, je suis sociable, je ne reste pas seule chez moi. Mais quand mes peurs/angoisses remontent, j'ai vraiment du mal à en parler. Et quand j'en parle, on ne me comprend pas toujours et on ne m'apporte pas les réponses qui me rassurent et me font du bien. C'est d'ailleurs pour cette raison que je me suis tournée vers ce forum... D'ailleurs ma mère qui a totalement accepté la mort ne conçoit pas que je puisse tant angoisser. Elle me disputerait presque du fait que je sois comme ça. Quelque part, ça me fait du mal. Mais je me dis que c'est peut-être parce qu'elle sait qu'elle ne peut pas m'aider qu'elle réagit comme ça. Genre.. sentiment d'impuissance.
Merci pour vos réponses.
Angède, les mots déprime et dépression m'inquiètent un peu. Je trouve ces termes assez durs et connotés négativement. S'agit-il vraiment de ça, dans la mesure où dans la journée je vais bien et que ces peurs ou angoisses ne se réveillent que la nuit ? Après, j'imagine que même si j'avais du mal à l'accepter, ce serait toujours mieux d'en être consciente pour agir en conséquence.. Mais jamais je ne me serais pensée dépressive.
Quand j'avais évoqué ma peur de la mort avec une psy, elle m'avait simplement répondu que cela pouvait être un atout pour profiter encore plus de l'instant présent. Alors en théorie je suis d'accord avec elle. Mais dans le fond, je n'ai pas beaucoup avancé.. Donc je m'étais dit que c'était vain d'essayer de résoudre ce problème avec des psys (à tord peut-être).
D'ailleurs, je pense plus me tourner vers un art-thérapeute, à l'avenir.
Arthur1982, je suis totalement d'accord avec le fait que notre alimentation joue une importance primordiale dans notre bien être psychique et physique. J'y fais d'ailleurs assez attention. Je ne connaissais pas Thierry Casasnovas, je vais de ce pas aller voir ce qu'il fait.
Il fut un temps où je m'étais intéressée à ces expériences de morts imminentes... Ceci dit, je me demande parfois s'il ne s'agit pas juste d'une réaction de notre cerveau face à notre mort, mais que derrière le néant nous attends malgré tout. Je m'y replongerai à l'occasion !
Pour l'histoire de l'entraide humaine, je suis d'accord. Après, j'ai la sensation que je ne peux pas parler de tout ça à n'importe qui. Pour ce qui est du reste, je suis sociable, je ne reste pas seule chez moi. Mais quand mes peurs/angoisses remontent, j'ai vraiment du mal à en parler. Et quand j'en parle, on ne me comprend pas toujours et on ne m'apporte pas les réponses qui me rassurent et me font du bien. C'est d'ailleurs pour cette raison que je me suis tournée vers ce forum... D'ailleurs ma mère qui a totalement accepté la mort ne conçoit pas que je puisse tant angoisser. Elle me disputerait presque du fait que je sois comme ça. Quelque part, ça me fait du mal. Mais je me dis que c'est peut-être parce qu'elle sait qu'elle ne peut pas m'aider qu'elle réagit comme ça. Genre.. sentiment d'impuissance.
Kaioma- Messages : 10
Date d'inscription : 29/03/2015
Age : 31
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Je ne maitrise pas tout mon savoir, mais je tenterais de te donner ma propre démarche :
J'ai eu peur de la mort étant enfant. Ca m'a hanté, longtemps, et la mort n'est pour moi pas à exclure aujourd'hui.
Tu vis sur des possibles, tu manques de confiance en toi les moments, où tu n'as pas les ressources nécessaires pour dire
"non, je ne suis pas dépressive" La psychologie colle des étiquettes aux états d'âmes, et d'esprit; je ne suis pas sûre de croire en la dépression comme étant le gouffre de la tristesse.
Le plus dur c'est de se regarder vraiment. Qu'est ce que la mort m'évoque? Pourquoi ai je peur de mourir? Est ce que la vie me fait peur? Pourquoi je m'accroche à cette peur de la mort?
Aujourd'hui, plus que la mort, je crains les remords de ma conscience, mon irrévérence à la Lumière
La peur me tourmente. Elle est partout en moi, dans mon esprit, mon corps, ma perception. Je la vois différente du danger instinctif.
Je vis dans le réel. Ma peur se fonde t elle dans ce réel, présent? Existait elle dans le passé, si oui, pourquoi?
Je ne prétends pas connaitre demain, aujourd'hui je suis respectueuse, il n'y a pas de danger. Pourquoi penser plus loin que l'instant?
Si j'ai peur, je redescends là, maintenant, je respire, "j'existe, oui" je parle toute seule si ça peut aider. Respirer profondément. Fermer les yeux, si ça peut aider. Répéter un mot pour faire le vide.
Tous les matins je me dis que je vais vivre une nouvelle aventure Je viens de m'en rendre compte. Lache prise, ça s'apprend
J'ai eu peur de la mort étant enfant. Ca m'a hanté, longtemps, et la mort n'est pour moi pas à exclure aujourd'hui.
Tu vis sur des possibles, tu manques de confiance en toi les moments, où tu n'as pas les ressources nécessaires pour dire
"non, je ne suis pas dépressive" La psychologie colle des étiquettes aux états d'âmes, et d'esprit; je ne suis pas sûre de croire en la dépression comme étant le gouffre de la tristesse.
Le plus dur c'est de se regarder vraiment. Qu'est ce que la mort m'évoque? Pourquoi ai je peur de mourir? Est ce que la vie me fait peur? Pourquoi je m'accroche à cette peur de la mort?
Aujourd'hui, plus que la mort, je crains les remords de ma conscience, mon irrévérence à la Lumière
La peur me tourmente. Elle est partout en moi, dans mon esprit, mon corps, ma perception. Je la vois différente du danger instinctif.
Je vis dans le réel. Ma peur se fonde t elle dans ce réel, présent? Existait elle dans le passé, si oui, pourquoi?
Je ne prétends pas connaitre demain, aujourd'hui je suis respectueuse, il n'y a pas de danger. Pourquoi penser plus loin que l'instant?
Si j'ai peur, je redescends là, maintenant, je respire, "j'existe, oui" je parle toute seule si ça peut aider. Respirer profondément. Fermer les yeux, si ça peut aider. Répéter un mot pour faire le vide.
Tous les matins je me dis que je vais vivre une nouvelle aventure Je viens de m'en rendre compte. Lache prise, ça s'apprend
strike- Messages : 9
Date d'inscription : 30/03/2015
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
"on ne m'apporte pas les réponses qui me rassurent et me font du bien."
Tes réponses seront tes ressources
Tes réponses seront tes ressources
strike- Messages : 9
Date d'inscription : 30/03/2015
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
@kioma
Je pense que ton psy soit ne voulait pas tout de suite t'inquiéter, soit n'a pas vu que tu as un peu décompensé.
Les nuits sont un avertissement classique avant que les angoisses passent dans la journée.
Ici tu continues de chercher des rassurances, il faut commencer à chercher comment arrêter ces angoisses.
Le mot "négatif" est systématique d'un début d'interprétation "négative" d'un avertissement sérieux mais neutre. Ici tu te vois dans mes mots et oublie l'intention réelle du message.
Tu lis tes peurs dans les mots des autres qui pourtant contiennent une part de rassurance. Une dépression certe, mais réparée en deux trois séances de psy. Donc qq chose de léger.
Il ne faut pas laisser trainer car les angoisses généralement vont à créchendo, tu risques d'endommager tes nerfs , de devenir hypersensible et lancer le cercle invertueux des crises d'angoisse.
Nous ne sommes pas là pour te rassurer mais pour te dire la vérité.
Je pense que ton psy soit ne voulait pas tout de suite t'inquiéter, soit n'a pas vu que tu as un peu décompensé.
Les nuits sont un avertissement classique avant que les angoisses passent dans la journée.
Ici tu continues de chercher des rassurances, il faut commencer à chercher comment arrêter ces angoisses.
Le mot "négatif" est systématique d'un début d'interprétation "négative" d'un avertissement sérieux mais neutre. Ici tu te vois dans mes mots et oublie l'intention réelle du message.
Tu lis tes peurs dans les mots des autres qui pourtant contiennent une part de rassurance. Une dépression certe, mais réparée en deux trois séances de psy. Donc qq chose de léger.
Il ne faut pas laisser trainer car les angoisses généralement vont à créchendo, tu risques d'endommager tes nerfs , de devenir hypersensible et lancer le cercle invertueux des crises d'angoisse.
Nous ne sommes pas là pour te rassurer mais pour te dire la vérité.
Angède- Messages : 129
Date d'inscription : 07/04/2015
Age : 46
Localisation : Toulouse
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Merci pour vos réponses qui m'aident à me poser les bonnes questions et à progresser dans le bon sens.
Kaioma- Messages : 10
Date d'inscription : 29/03/2015
Age : 31
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Hello,
Moi je trouve que tu as très bien analysé ton problème.
Je ne suis pas tout à fait d'accord sur l'emploi des mots dépression et déprime. Pour moi ton problème est existentiel.
Je résumerais ton problème en : tu as peur de la mort. C'est un problème d'ordre spirituel mais là ... c'est une autre histoire. Peut-être devrais-tu essayer la méditation ? Ca a très bien marché (tu m'étonnes ) pour la peur de la mort.
Moi je trouve que tu as très bien analysé ton problème.
Je ne suis pas tout à fait d'accord sur l'emploi des mots dépression et déprime. Pour moi ton problème est existentiel.
oui très bien, c'est très important de comprendre ça, peut-être cela t'aidera t'il à désengager cette machine infernale qui te pousse à chercher des infos sur le net, infos qui génèrent évidemment encore plus d'angoisse.Kaioma a écrit:
Je sais qu'avoir peur n'éloigne pas le danger.
oui bof, franchement, comparer les souffrances est un très mauvaise idée, comme la culpabilité. Ne culpabilise donc pas d'être mal pour ça. Lutter contre soi-même est effectivement une pure perte d'énergie. S'accepter tel qu'on est est déjà un premier pas vers le mieux être.Kaioma a écrit:
Que je n'ai pas le droit d'être mal pour "si peu" tandis qu'il y a d'autres personnes qui ont de réelles raisons de souffrir.
Tout à fait. Besoin de contrôle pour essayer d'éloigner la souffrance et la mort. C'est très naturel et très humain comme comportement ... mais complètement vain car on ne peut empêcher, sans parler de destin, un pot de fleur qui tombe au mauvais moment ou une voiture qui double alors qu'il ne faudrait pas etc etc ...Kaioma a écrit:
Je pense que le problème vient du fait que j'ai un besoin de contrôle
Je résumerais ton problème en : tu as peur de la mort. C'est un problème d'ordre spirituel mais là ... c'est une autre histoire. Peut-être devrais-tu essayer la méditation ? Ca a très bien marché (tu m'étonnes ) pour la peur de la mort.
Invité- Invité
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Bonsoir à tous,
Je vais sans doute tomber à côté mais bon, tant pis.
Un peu de pragmatisme: tu n'es pas sans savoir qu'à ta mort (la mienne aussi bien sûr), tous les atomes qui constituent la matière vivante (jolie et intelligente, un peu de compliments, ça fait pas de mal... ) que tu es vont se recombiner pour fabriquer autre chose.
Merci M. Lavoisier.
Par conséquent, tu ne disparais pas totalement. Ca peut être une consolation.
Cordialement.
Alain.
Je vais sans doute tomber à côté mais bon, tant pis.
Un peu de pragmatisme: tu n'es pas sans savoir qu'à ta mort (la mienne aussi bien sûr), tous les atomes qui constituent la matière vivante (jolie et intelligente, un peu de compliments, ça fait pas de mal... ) que tu es vont se recombiner pour fabriquer autre chose.
Merci M. Lavoisier.
Par conséquent, tu ne disparais pas totalement. Ca peut être une consolation.
Cordialement.
Alain.
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Bonjour
Je te livre ce qui m'aide, en espérant que cela t'aide aussi.
Je suis très angoissée, alors pour combattre ça, je m'ancre. Je m'ancre dans le réel, dans le tout de suite, le maintenant, et surtout, dans cette partie du réel qui est belle et bonne et bien.
On vient de me reprocher de vivre mes émotions trop intensément, mais si la vague émotionnelle qui arrive est une émotion positive, je vais la chercher, et la surfer le plus longtemps possible.
Si c'est une émotion négative, je vais la repérer et tenter de la passer très rapidement...
Je te livre ce qui m'aide, en espérant que cela t'aide aussi.
Je suis très angoissée, alors pour combattre ça, je m'ancre. Je m'ancre dans le réel, dans le tout de suite, le maintenant, et surtout, dans cette partie du réel qui est belle et bonne et bien.
On vient de me reprocher de vivre mes émotions trop intensément, mais si la vague émotionnelle qui arrive est une émotion positive, je vais la chercher, et la surfer le plus longtemps possible.
Si c'est une émotion négative, je vais la repérer et tenter de la passer très rapidement...
LaGamoucheZ.- Messages : 664
Date d'inscription : 29/05/2014
Localisation : Cité des Gônes
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Bonsoir à tous,
Sinon, tu peux répéter cette litanie, paraît que ça marche pas mal...
« Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi. »
Cordialement.
Alain.
Sinon, tu peux répéter cette litanie, paraît que ça marche pas mal...
« Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi. »
Cordialement.
Alain.
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Et je réponds sur le thème "angoisse", car ce que tu présentes me parle d'angoisse.
Mais si tu veux ma clé sur les peurs, la voici:
la peur de la peur est souvent plus bloquante que la peur en elle-même.
Me rendre compte de cela me permet souvent d'affronter mes peurs.
Mais par contre, mes angoisses... (comme par exemple, quand tu parles de la guerre, ça peut me mettre dans des états d'angoisse paralysants), et bien pour mes angoisses, je me demande:
-est-ce que le fait de me confronter à la question va me permettre d'agir sur cette question?
Si la réponse est oui, alors je me confronte au pbm, et je noie mon angoisse dans l'action sur la question (c'est ainsi que j'ai bossé 5 ans dans l'humanitaire d'urgence, dans des situations vraiment anxiogènes pour moi, mais au moins je faisais qq chose)
Si la réponse est non => je fais l'autruche, et j'ignore le sujet.
C'est ainsi que je ne regarde plus les infos. C'est bourré de trucs anxiogènes sur lesquels je ne peux pas agir. Donc je me protège, et j'ignore.
En espérant que ça aide... Pour moi ça marche en tout cas.
Mais si tu veux ma clé sur les peurs, la voici:
la peur de la peur est souvent plus bloquante que la peur en elle-même.
Me rendre compte de cela me permet souvent d'affronter mes peurs.
Mais par contre, mes angoisses... (comme par exemple, quand tu parles de la guerre, ça peut me mettre dans des états d'angoisse paralysants), et bien pour mes angoisses, je me demande:
-est-ce que le fait de me confronter à la question va me permettre d'agir sur cette question?
Si la réponse est oui, alors je me confronte au pbm, et je noie mon angoisse dans l'action sur la question (c'est ainsi que j'ai bossé 5 ans dans l'humanitaire d'urgence, dans des situations vraiment anxiogènes pour moi, mais au moins je faisais qq chose)
Si la réponse est non => je fais l'autruche, et j'ignore le sujet.
C'est ainsi que je ne regarde plus les infos. C'est bourré de trucs anxiogènes sur lesquels je ne peux pas agir. Donc je me protège, et j'ignore.
En espérant que ça aide... Pour moi ça marche en tout cas.
LaGamoucheZ.- Messages : 664
Date d'inscription : 29/05/2014
Localisation : Cité des Gônes
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
Re,
En fait, je faisais un clin d'oeil à l'oeuvre majeure de Frank Herbert.
Cordialement.
Alain.
En fait, je faisais un clin d'oeil à l'oeuvre majeure de Frank Herbert.
Cordialement.
Alain.
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
Re: Cohabiter avec ses peurs pour accéder au mieux-être
J'ai exactement les mêmes angoisses que toi. Enfin j'ai eu. Mais des fois ça revient, puis ça part.
Dès le primaire je n'arrivais pas à dormir à cause de ma peur de la mort. Ma mère me bordait mais quelques minutes après je me levais précipitament avec le cœur qui battait à 100 à l'heure et un horrible malaise. Ça a continué pendant plusieurs années avec des intervalles, des périodes. Mais dès que j'y pensais impossible de me calmer, toujours le même cirque avec une perte de contrôle de mes pensées et de mon corps. Je tremble, je transpire et ma tête qui répète uniquement "mais toi aussi tu vas mourir et ça sera pour toujours, toujours, toujours.".
Je me rappelle encore en 5ème j'avais une professeure d'histoire très croyante (elle devait finir Soeur) avec qui on avait passé un cours entier à parler de notre vie après la mort. Je te fais pas un dessin sur comment j'étais pendant cette heure interminable...
Aujourd'hui encore dès que je lis des choses qui concernent la mort j'ai ce malaise indescriptible qui revient, une impression que mon ventre fait un lopping. La dernière fois ne fut pas plus tard que hier en relisant un texte sur la philosophie des épicuriens qui disaient de ne pas avoir peur de la mort car quand nous serons morts, nous n'aurons plus de sens, comme avant notre naissance (chose qui ne me rassure pas plus que ça).
Ah et quand j'ai enfin osé parler de cette peur avec l'une de mes psys, elle a seulement eu un sourire narquois en me disant :"AH oui, c'est dur de ne pas pouvoir gérer l'ingérable" (un truc du genre). J'ai été sur les fesses et son manque d'empathie a fait que je ne l'ai plus jamais rappelé.
Bref ce message pour te soutenir plutôt que de t'apporter de réelles solutions. Pour ma part quand ça revient j'essaye de me résonner, de vite sortir pour voir des gens et me sentir de ce fait "vivante". Après je t'avoue que je suis sous médicaments donc je pense que ça a tendance à diminuer ces périodes de grandes paniques.
J'ai essayé la philosophie, le développement personnel et tout ça mais il y a toujours des moments où tu te dis que tout ça ne sert à rien. Et je ne peux pas pour ma part me tourner vers les religions.
Dès le primaire je n'arrivais pas à dormir à cause de ma peur de la mort. Ma mère me bordait mais quelques minutes après je me levais précipitament avec le cœur qui battait à 100 à l'heure et un horrible malaise. Ça a continué pendant plusieurs années avec des intervalles, des périodes. Mais dès que j'y pensais impossible de me calmer, toujours le même cirque avec une perte de contrôle de mes pensées et de mon corps. Je tremble, je transpire et ma tête qui répète uniquement "mais toi aussi tu vas mourir et ça sera pour toujours, toujours, toujours.".
Je me rappelle encore en 5ème j'avais une professeure d'histoire très croyante (elle devait finir Soeur) avec qui on avait passé un cours entier à parler de notre vie après la mort. Je te fais pas un dessin sur comment j'étais pendant cette heure interminable...
Aujourd'hui encore dès que je lis des choses qui concernent la mort j'ai ce malaise indescriptible qui revient, une impression que mon ventre fait un lopping. La dernière fois ne fut pas plus tard que hier en relisant un texte sur la philosophie des épicuriens qui disaient de ne pas avoir peur de la mort car quand nous serons morts, nous n'aurons plus de sens, comme avant notre naissance (chose qui ne me rassure pas plus que ça).
Ah et quand j'ai enfin osé parler de cette peur avec l'une de mes psys, elle a seulement eu un sourire narquois en me disant :"AH oui, c'est dur de ne pas pouvoir gérer l'ingérable" (un truc du genre). J'ai été sur les fesses et son manque d'empathie a fait que je ne l'ai plus jamais rappelé.
Bref ce message pour te soutenir plutôt que de t'apporter de réelles solutions. Pour ma part quand ça revient j'essaye de me résonner, de vite sortir pour voir des gens et me sentir de ce fait "vivante". Après je t'avoue que je suis sous médicaments donc je pense que ça a tendance à diminuer ces périodes de grandes paniques.
J'ai essayé la philosophie, le développement personnel et tout ça mais il y a toujours des moments où tu te dis que tout ça ne sert à rien. Et je ne peux pas pour ma part me tourner vers les religions.
Keiko- Messages : 39
Date d'inscription : 15/03/2014
Age : 31
Localisation : La campagne altiligérienne pour le moment.
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