Recueil de poèmes que j'écris depuis mes 13 ans

Tous les soirs


Tous les soirs à ma fenêtre
Je contemple le ciel étoilé
Et lorsque le vent se met à souffler
Il me murmure combien tu m’aimais
Et moi je pleure, ne pouvant crier la douleur de mon être
Tous les soirs à ma fenêtre
Je contemple la lune sans visage
Et pourtant c’est le tiens que je vois à travers les nuages
Comme une image me disant peut-être
Tous les soirs quand je ferme les volets
Pour aller me coucher
Je ne peux pas dormir dans ce lit froid
Car tu n’es plus près de moi comme autrefois
Alors j’écoute le silence
Qui n’est autre que ton absence
Tous les soirs je me perds dans mes pensées
Espérant ne plus t’y trouver
Mais même la nuit tu es là à me hanter
M’empêchant de t’oublier

Ombre dans la nuit


Juste une larme désemparée
Pour se remettre à pleurer
Un souvenir de tes yeux
Pour être malheureux
La chaleur de tes bras
Qui est resté en moi
Main dans la main
Ne sera plus aujourd’hui ni demain
Qu’une ombre dans la nuit
Impalpable et sans vie
Et ta voix pleine d’amour
Résonne en moi depuis toujours
Derrière le chemin sans retour
Où je n’y verrais jamais le jour

Le mal de vivre


Qui pourrait comprendre
Ô combien j’ai le mal de moi
Qu’il est difficile d’attendre
Après la vie, après quoi

J’ai perdu la vivacité d’un enfant
Tout n’est plus que néant
Mon cœur est couvert de sang
Dis, combien me reste t’il de temps ?

Avant le début de la fin
Je voyais encore demain
Ce qu’il me reste ?
Un peu de ça, presque rien
Même pas un geste
Pour me tendre la main

Et toi, vie tortueuse
Pleine de routes sinueuses
As-tu pensé à t’arrêter
Pour que je puisse m’échapper

Mes larmes vont dans tes caniveaux
Même lorsqu’il fait trop chaud
Et je marche le long de ta chaussée
Pour ne pas basculer

Et si je me perds sur tes sentiers
C’est que mes yeux ont trop pleuré
Et que le temps passé à te chercher
N’ont pas suffit à te semer

Quand retrouverais-je la paix de l’âme
Ce qui rend une personne épanouie
Ce petit quelque chose d’infini
Qui nous procure notre état d’âme ?

Un chagrin d’amour


Un chagrin d’amour
C’est faire semblant de rire
C’est avoir envie de vomir
C’est faire croire que ça va
C’est chercher un autre que toi
Mais ne pas arriver à passer le pas

Un chagrin d’amour
C’est lorsqu’on continu d’espérer
Qu’on continu de regarder des photos
Et que notre cœur est trop serré pour pleurer
C’est lorsqu’on ne peut plus supporter ses amis
C’est lorsque l’on se sent incompris

Un chagrin d’amour
C’est se laisser aller à son désespoir
C’est de tout voir en rouge et noir
C’est croire que son amour fera demi tour
C’est penser que l’on va mourir d’amour
C’est croire que demain est un autre jour

Un chagrin d’amour
C’est s’imaginer qu’il vous a remplacé
C’est avoir envie d’aller lui dire que vous l’aimer toujours
C’est la peur de le recroiser dans la rue un jour
Et de voir dans ses yeux qu’il vous a oublié
C’est la peur de ne pas pouvoir se relever

Un chagrin d’amour
C’est quand vous vous réveillez chaque nuit
Et que vous ne pensez qu’à lui
C’est croire que vous l’aimerez toute votre vie
C’est avoir perdu l’appétit
C’est ne pas pouvoir accepter que ce soit fini

Un chagrin d’amour
C’est lorsque vous le voyez à travers d’autres chaque jour
C’est un parfum qui revient sans arrêt
C’est une chanson que vous entendez
C’est cet endroit où vous vous aimiez
Où vous ne pouvez plus retourner

Un chagrin d’amour
C’est lutter pour ne plus aimer
C’est chercher un homme qui lui ressemblera
C’est garder ses habitudes en secret
C’est se forcer d’avancer malgré cela
Mais de pleurer tout bas…

Poème récent :

J’ai mal, le mal de vivre
Sans amour, sans passion
Et le ciel se met à rire
Quand je pars à la dérive

Mais rien ne peut empêcher ce fléau
Qui me ronge jusqu’à l’intérieur des os
Un raz de marée a envahi mon âme
Qui pourra apaiser cette flamme

Je voudrais un guide à temps plein
Qui me pousse vers le droit chemin
Pour que plus jamais
Mon cœur se mette à saigner

Mais qui entendra mon appel
Je me sens comme un oiseau sans ailes
Qui me sauvera du néant
Qui progresse avec le temps

Quand retrouverais-je la paix en moi
Me suffira-t-il d’une seule vie sur terre
Pour comprendre quel est mon émoi
Ou devrais-je attendre la fin de la guerre

Qui suis-je vraiment
Un démon, un manant, un mendiant
Pourquoi tant d’incohérence
Dans l’infini de mes souffrances

Que recherche mon être
Le succès, le superficiel, la beauté
L’ignorance, l’abondance, la cupidité
Ou l’affirmation d’être soi

Comment écouter son cœur
Quand la nature vous a doté d’un cerveau
Qui vous susurre à demi-mots
Des rancœurs, de la peur

Ne me jetez pas la première pierre
De ma bouche sort un goût amer
De ne pas avoir été, de ne pas être, de ne pas avoir eu
Le quart de ce que j’aurais pu

Entendez ma prière
Sauvez-moi de mes chairs
Exorcisez ma vie de sa souffrance
Pour me laisser une autre chance

Poème écrit il y a environ 1 mois, après que j'ai été diagnostiquée Zèbre :


Je suis Zèbre, le cœur toujours à vif, tiré entre deux sangles
Le néant est mon seul ami, je crève de ne pouvoir être autre
Que l’ombre de quelqu’un d’autre
Chaque jour est un supplice qui m’étrangle
Je voudrais vivre pour ne plus mourir
Mais où est la délivrance dans ce monde épuisant
Où L’air vous étouffe à chaque instant
Où avancer vous fait atrocement souffrir
Où se lever chaque jour est une punition
Où les rires ont fait place aux larmes
Où aimer sans conditions est synonyme de déperdition
Quand sortirais-je sans armures, sans armes
Je suis fatiguée de m’obliger à
Je voudrais ma planète à moi