Re: l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...)

par Fata Morgana Dim 21 Aoû 2011 - 10:15

themistocle a écrit:Et in arcadia ego...

Désolé, je ne connais pas le Laptin.

"Et in Arcadia ego est une locution latine qui signifie : « Moi (la Mort), je suis aussi en Arcadie (le pays des délices). »

Euh...

par Fata Morgana Dim 21 Aoû 2011 - 10:27

Je suis très incertain quant à la valeur intrinsèque de l'incertitude. Je préfèrerais à cette notion celle d'imperfection transitoire.
Un homme qui marche passe d'un déséquilibre à l'autre. Il marche et reste en équilibre grâce aux points de déséquilibre que le mouvement de la marche ne cesse d'essayer de rétablir. On pourrait au premier regard en déduire que le déséquilibre est l'expression même du mouvement chez l'homme. Ce serait oublier un peu vite que l'élément stable est précisément le point parfait d'équilibre central autour duquel s'ordonne la succession des déséquilibres. Ainsi en est-il de la relation entre les incertitudes et la certitude; l'incertitude est le moyen, la certitude est la fin, comme le déséquilibre initie le mouvement et comme l'équilibre l'ordonne.
Un point d'équilibre figé, c'est l'immobilisme, une succession de déséquilibres sans équilibre, c'est la chute perpétuelle. On ne peut détacher l'incertitude et la certitude l'une de l'autre sans amputer la réalité de ce qui lui confère une cohérence.
Ces réalités ne peuvent fonctionner (être fécondes) qu'en couple.

par Fata Morgana Dim 21 Aoû 2011 - 20:14

A cause de la chaleur nous avons fui dans la montagne. Là j'ai emmené un carnet pour écrire car ma tête trottait, trottait.........

"... Le doute est l'à venir certitude. Il n'est pas son opposé, mais n'en n'est qu'un aspect partiel. J'ai pensé aux mouvements musicaux dans leurs alternances tensions/résolutions. Un morceau composé uniquement d'accords suspendus ( Cf Steve Vai) devient désagréable. L'ensemble soupire vers une résolution. Au fond le doute, c'est l'inachevé et le choix philosophique du doute comme SEULE entité utile à la réflexion, c'est le choix de s'installer dans l'inachevé. Il s'y trouve quelque chose de désespéré et de suicidaire: "En quoi le doute diffère t-il du désespoir ? Le doute est le désespoir de la pensée, le désespoir est le doute de la personnalité" Soren Kierkegaard.
Mais le relatif et le passager ne peuvent nous satisfaire parce que nous sommes supérieurs au relatif et au passager. Des aspects de notre identité, de nos capacités, sont relatifs et passagers, mais non pas notre totalité. Étendre les caractéristiques de la partie au tout est une erreur.
Notre humanité présente est Faustienne. Si Job fut tenté de renier Dieu par le fait de tout perdre, l'homme Faustien est tenté de le renier par le fait de pouvoir tout avoir. La télé, la machine à laver, les loisirs, l'art, les découvertes scientifiques, et même les voyages intergalactiques parviendront-ils à nous détourner de Dieu ? Qu'est ce qui peut remplacer l'amour du Père qui accueille son fils prodigue de retour ?
La plupart des malentendus viennent de présupposés qui ont court dans la société inculte de ces questions, et non parmi ceux qui l'ont approfondi.
Ainsi parmi les standards critiques il y a l'idée fausse mais tenace qu'il s'agit de gober des "dogmes" et voilà tout, en ignorant le fait que la pensée est dynamique et qu'il en va de même de la vérité. Il n'est pas question pour ce qui est de la vérité d'un énoncé figé! Il n'y est question que d'une dynamique immanente à l'être même, qui est le moteur de la dynamique même de l'être.
Pouvons-nous considérer, sans être soi-même dogmatique, que seule l'entropie de l'incertitude soit vraie? Soit le SEUL canal de la compréhension? Mais un monde où l'incertitude et le doute sont tout est un monde fatalement inintelligible.
Et si même une telle utopie pouvait résister à l'évidence des faits, elle permettait une sorte de sérénité désabusée reposant sur le renoncement à une résolution des tensions intellectuelles-un nihilisme stérile assumé en quelque sorte, je sais que ce bonheur est qualitativement bien différent de celui qui accompagne la résolution de doutes métaphysiques par L'EXPÉRIENCE...
J'admire à ma façon ceux qui se contentent d'un regard finalement utilitaire sur le monde...Vivre dans un tel dépôt de matériaux demande en effet un courage certain. Mais ce courage n'est-il pas vain ?
En réalité l'entropie est une étape vers la synthèse."

Voici sommairement relatées quelque unes des pensées qui ont occupées mon après midi. Enfin du moins celles dont je me souviens. Tirées d'un brouhaha dans lequel on trouvait Kierkegaard , Aurobindo (qui compare sottement Bouddha à Jésus ! l'un montant de la terre, et l'autre non ! Et encore à Krishna dont la mission est "d'élever les justes et vaincre les méchants" ce qui là encore n'est pas le cas du Christ ! Quelle maladresse d'accoler des réalités aussi différentes pour les comparer ! Le syncrétisme n'est certes pas une synthèse !
j'ai écris cela en écoutant Electrohypnose dans mes écouteurs: "j'aime la musique qui décore le temps".
J'offre mes sens au vent doux. je lui offre ma peau."

Bon. le petit vélo ne m'a pas lâché quoi...

par Fata Morgana Lun 22 Aoû 2011 - 18:33

Ça me ronge. On critique toujours le christianisme comme religion, sans jamais rien dire - ou même savoir - du christianisme comme spiritualité. Il y a du bouddha, du tao, du machin, du truc, un peu comme chez pier import, mais finalement rien venu d'en-haut. On nous baptise de force catholique, alors qu'on ne l'est pas, en nous pointant du doigt comme si nous étions les adorateurs de la congrégation pour la doctrine de la foi, appelée encore inquisition. On nous force à revêtir les oripeaux de cette identité comme on forcerait un Allemand de l'Est, démocrate de toujours, de rendre compte des agissements de la stasi...Cette stratégie est fort commode pour censurer une discussion, ou une réflexion avant qu'elle n'ait lieu. Mais ça me ronge. Ce qui me ronge n'est pas la morale. Ni quelque temple que ce soit, ou costume, ou rite, ou bigoterie, ou dogme, encore que... le dogme est à la philosophie sacrée ce que l'axiome est aux mathématiques: une base sans laquelle rien de fécond et de productif ne peut être élaboré. Un dogme, c'est ce qu'il faut prendre en compte pour avoir une méditation et une contemplation fécondes. Et non pas comme on nous l'assène à longueur de journée, DES DEUX BORDS, une vague récitation. Ce qui me ronge, c'est la haute ambition d'être un Fils du très haut transformée en ambition d'être une marionnette de carnaval exotique.
Un aplanissement a lieu. Là où l'image apparait désormais en 3D, à l'inverse, le langage n'apparait plus qu'en 1D. The lowest common dénominator.
L'important, c'est la "paix"...Ne pas troubler chochotte. La bêtification, les niaiseries saupoudrées de sucreries courtoises et le langage émasculé d'un relativisme de couard larmoyant.
Ça me fait souffrir. J'ai perdu dans ce monde la liberté la plus essentielle: dire et me dire.
Oh! non pas que sur le plan pratique il me soit absolument interdit d'exprimer ce que je pense, mais cela dans le cadre d'une terminologie, d'une nov-langue tiédasse qui ôte à mes propos tout leur feu, toute leur jubilation et tout leur contenu révolutionnaire, et sans lesquelles elle n'a plus rien de transmissible..
Comment dire dans de telles limites, bordées de "tolérance" et de compromissions tièdes, ce qui par nature est illimité? On voit bien donc cette castration du verbe opérée en amont de toute pensée par les gardiens sourcilleux du "penser-ensemble" qui s'il n'existe pas comme terme existe dans les faits, comme praxis.
Fini les "races de vipères" ! Les "sépulcres blanchis" et autres "hypocrites". Finie la vérité.
Aujourd'hui le dieu que l'on veut est une limace rosâtre qui patauge dans la guimauve et les encens édulcorés d'une mystique sans ciel à conquérir !
Quel monde plat! Morne plaine dont nulle tête ne doit dépasser...
Car de rond qu'il était le monde est devenu plat ! Parole plates. Spiritualités light, subsituts insipides et enfantillages ridicules, spiritualités pour touristes, dont on ne garde que la dimension humaine pour éviter au bon peuple des automates le tremendum sacré qui saisit tout l'âtre dans la scintillation suprême des grands et véritables mystères! Mystère qui arrache l'enfant à sa famille est l'entraîne dans une course folle en quête de ce je ne sais quoi pour lequel il livrerait son corps aux flammes ! Mystère qui luit au zénith de ce monde, sans doute écœuré par cette spiritualité d'assistante sociale et d'eunuques pontifiants !
Oui, ce monde est mort. Il pète dans la soie qui revêt le parvenu et pindarise sur des banalités élevées qui procurent un semblant de frisson mystique à des femmelettes en mal de contes...
*Soupir*
Mon dieu que la terre est basse... Wink

par laynee Lun 22 Aoû 2011 - 21:39

Fata, tu n'as jamais pensé à devenir écrivaine ?

par Invité Lun 22 Aoû 2011 - 21:41

laynee a écrit:Fata, tu n'as jamais pensé à devenir écrivaine ?

Ecrivaine ? Faudrait d'abord qu'il change de sexe, et ça c'est pas gagné !

par Fata Morgana Lun 22 Aoû 2011 - 21:52

laynee a écrit:Fata, tu n'as jamais pensé à devenir écrivaine ?

J'écris comme je peux. C'est bien ça être écrivain n'est-ce pas ? Ou bien est-ce la rémunération qui fait foi ? Wink

Tout le malheur réside dans le fait que j'ai lu de si bons livres dans ma vie que cela m'a découragé définitivement de me prendre pour un auteur. Very Happy

par Fata Morgana Mar 23 Aoû 2011 - 6:49

On dira que je cherche et même parfois prétend avoir trouvé la vérité. Ça agace parce qu'on pense par exemple que "la vérité n'existe pas". Et commencent les couplets sur la subjectivité, l'objectivité, et ainsi de suite. Discussions pour moi secondes.
Mais si je cherche la vérité, c'est pour trouver la VIE. Si je ne me sentais pas déficient sur ce point, je ne serais pas lancé sur un chemin de cette nature, à chercher sans cesse à approcher au plus près la vie.
"On porte la main sur la douleur qu'on sent et la langue sur les pensées qu'on a" disait ce véritable Proust de la littérature mystique que fut François de Sales. Et le désir que j'ai est de trouver la vérité parce que de cette découverte je m'attends à un surcroit de vie. Mais c'est la vie qui est mon trésor, dont la vérité n'est qu'une composante. C'est bien différent que de chercher "des" vérités ou de chercher LA vérité.
Soit, nos empreintes digitales sont différentes, mais je ne parle pas d'empreintes digitales.
Je ne parle pas de ce qui est propre à CHACUN, mais de ce qui est propre A TOUS.
Certains vont chercher la paix en essayant de se soustraire à la souffrance. L'emballement de la pensée étant compris comme la cause de la souffrance ils se dirigent vers un moins de pensée. Ils cherchent la paix, en suspendant la pensée par la méditation par exemple. Moi, non, je fais l'inverse, je vais chercher la paix dans un surcroît de vie et d'être, et accorder ma pensée à un mouvement si rapide...qu'elle paraît comme une roue qui semble d'autant plus immobile qu'elle tourne plus vite. Telle est "l'immobilité" que je cherche.
Car il existe deux sacrificium intellectus. Il y la suspension pure et simple de l'activité mentale, et il y a de l'autre coté la "transfiguration" de l'activité mentale. Penser au rythme, à la vitesse, au pas, à l'intérieur, de l'Esprit. Ainsi ce n'est pas en pensant moins que mon esprit s'apaise, mais en pensant juste. J'y reviendrai je le parierai, ceci n'est qu'une ébauche et doit être regardé comme tel.

Comme c'est différent de chercher à avoir raison, ou de chercher à dire vrai.

par Fata Morgana Mar 23 Aoû 2011 - 11:23

Je suis à juste titre et expérience faite très pessimiste en matière de communication. Les quelques réactions énervées que j'ai remarqué autour de ce que j'ai pu dire ici ou là en font foi. Le processus est toujours le même: alors que j'essaye de définir en termes choisis ce qu'est mon opinion, soudain surgit quelque interlocuteur offusqué par mes assertions. Plutôt alors que d'entamer une conversation, voilà qu'il personnalise le fil, se pose en victime, revendique des droits. Mais d'apport effectif, de contradiction féconde concernant le contenu même de ce que j'ai essayé de dire, aucun. C'est à cela que je reconnais une personne qui se sent menacée dans ses certitudes. On dirait un diable dans un bénitier. Very Happy

par Fata Morgana Mar 23 Aoû 2011 - 12:16

Edgar Dacqué in leben als Symbol Berlin 1918 :

"Schoppenhauer dit que les choses paraissent à l'enfant baignées de splendeur et la nature paradisiaque parce qu'il éprouve naïvement dans chaque chose particulière l'idée de l'espèce. Cette splendeur de la réalité intérieure se perd entièrement chez l'homme parvenu à la maturité de la pensée rationnelle , lorsqu'il sort de "l'état enfantin" de la perception animée et vive et s'adonne à l'abstraction pure. Chaque fois que nous sommes en mesure d'éprouver l'idée dans la forme, nous sommes, comme l'enfant à l'intérieur de la nature. GOETHE était un tel enfant."
(Pour la petite histoire Goethe, pour autant qu'on puisse le savoir, était doué d'un QI considérable)

par Fata Morgana Mar 23 Aoû 2011 - 20:02

La plupart des gens confond éprouver de l'amour et tomber amoureux.

Je sais que l'originalité est toujours due à un désespoir caché.

Quand on aime, la vie passe autour de nous, elle n'est plus que le décor de l'essentiel.

Il faut éviter de se faire mal avec une chanson.

par laynee Mar 23 Aoû 2011 - 21:10

Fata Morgana a écrit:
laynee a écrit:Fata, tu n'as jamais pensé à devenir écrivaine ?

J'écris comme je peux. C'est bien ça être écrivain n'est-ce pas ? Ou bien est-ce la rémunération qui fait foi ?
Tout le malheur réside dans le fait que j'ai lu de si bons livres dans ma vie que cela m'a découragé définitivement de me prendre pour un auteur.

ECRIVAIN, pardon, mais vu le pseudo, c'est trompeur ! Et pourquoi pas après tout ? Chaque écrivain a son style propre, et il en faut pour tous les goûts. Je suis certaine que tu serais bon !

par Fata Morgana Mar 23 Aoû 2011 - 21:28

Tu n'es pas la seule. Mais voilà où le surdoué prend le dessus: Je n'ai jamais été foutu de savoir par où commencer. What a Face

par Fata Morgana Lun 29 Aoû 2011 - 18:49

par Fata Morgana Mar 30 Aoû 2011 - 18:12

Des lois protègent nos habitations et notre liberté de penser. Que dire alors de cela? :
http://www.neuromarketing.be/

par themistocle Mar 30 Aoû 2011 - 18:35

cf les images subliminales dans les dessins animés walt disney,les pubs...

par Fata Morgana Mar 30 Aoû 2011 - 18:50

themistocle a écrit:cf les images subliminales dans les dessins animés walt disney,les pubs...

Il s'agit d'utiliser les neurosciences et des IRM pour comprendre comment rentrer dans la tête des gens pour y déposer cette merde. On devrait arrêter d'être gentils plus souvent que ça.

par Fata Morgana Mer 31 Aoû 2011 - 12:38

par Fata Morgana Mer 31 Aoû 2011 - 12:57

par Fata Morgana Mer 31 Aoû 2011 - 16:02

par mister tique Mer 31 Aoû 2011 - 16:25

par Fata Morgana Mer 31 Aoû 2011 - 16:35

mister tique a écrit:.

Il va falloir passer par la case "présentation"... Wink

par Fata Morgana Mer 31 Aoû 2011 - 17:48

Je reviens en solitude. Là où le vent témoigne
parmi les fleurs puis les flocons
de l'immuable.
Doucement un monde s'ouvre qui fut scellé
sur une buée d'or qui dérive
entre les astres minuscules de l'herbe et des calices.
Je reviens sans mots dans le pays sans mots
le front rafraichi par les nuées
pour me nicher sous l'arbre vieux
qui recueille des pléiades
les murmures
dont nul ne saurait dire
rien.

par Fata Morgana Mer 31 Aoû 2011 - 17:56

Il y a cette rumeur qui sinue en moi.
Une voix sans lèvres qui m'incline à chercher, tournant les yeux vers le silence des nues son origine.
J'attends que l'univers se retire comme un voile qu'on écarte sur le jardin qui m'anime
au creux de je ne sais quelle circonvolution de lumière et de rosée.
Ce chatoiement qui parait penser et me faire signe dans les corolles me laisse muet.
Il est une île au zénith des mondes autour de laquelle la mer des étoiles écume.
S'y trouvent un arbre et une lyre.

par mister tique Mer 31 Aoû 2011 - 18:46

Chante la lyre mmmmmMMMMMMMmmmmmm.
Shhhh s'émerveillent les feuilles du jeune peuplier.

par Fata Morgana Mer 31 Aoû 2011 - 19:06

Je suis absent du paysage que je contemple et hume
dont j'ai rejoint la transparence.
Est-ce cela être mort, éprouver sur sa peau l'amour
du vent dans les feuilles et parcouru de parfums
voleter du vol des machaons?

Où est la vallée où l'homme s'élançait
d'un seul regard vers les matins à venir
par-dessus le ploiement des corolles
et l'austère rumeur des lisières?

Que seras-tu quand le monde t'aura quitté ?

par mister tique Mer 31 Aoû 2011 - 19:53

Salut Fata,

Eh bien, ce n’est pas tous les jours qu’on a le plaisir et le privilège d’être invité dans l’intimité d’autrui.
L’impact est assuré !
Ne serait-ce pas cela, la fraternité ? Point encore puisqu’elle n’est pas générale, mais ça en préfigure certains aspects, me semble-t-il, surtout lorsque le son rendu par le choc des émotions sur ton cœur est entendu et réjouit ou émeut le mien.

Oui, tu nous adresses tant d’émotions, diverses, contrastées, fortes, sismiques mêmes parfois…
De tout cela, je reçois une image de toi assez fouillée.

Eh bien, sais-tu ce qui me plait des plus ? C’est ta tendresse pour ton épouse. Je l’aime un peu au travers de toi…
Peux-tu nous livrer au moins son prénom, ou un(e) pseudo/périphrase/qualificatif qui te conviendrait pour elle (ne sens pas du tout de pression et oublie si tu préfères) ?

Ci-dessous, quelques unes de tes productions avec réactions de ma part.
Amicalement, frère de vécu.................................................................

On se cherche, on se cherche, et un jour, tard, on se trouve. On se dit que la fête va commencer.
Puis on réalise soudain que désormais il faut aller chercher les autres...
Oui, trouver l’Autre, ce complément de ce que je connais déjà, chez les autres.

Je vais essayer d'être normalement teigneux, pour voir si ça m'aidera à m'adapter au mode conventionnel de communication de mes contemporains....
Ça, pas tout à fait pour moi : « judicieusement » teigneux me va mieux..

Aujourd'hui la relecture de ma vie à la lumière de ma zébritude a fait reset.
Bien capté ce rayon d'esprit, Fata !

L'attente !!! Quand la vie commencera t-elle enfin ? Quand l'insouciance ?
Celui qui me donnera (je ne peux même pas dire "rendra") l'insouciance, je l'adorerai.
Ah, il n'y avait qu'un pas de pensif à penseur...
Oui. Penseur : constructeur d’une pensée maçonnée au mortier Lumière.

Ce qui va naître de cette naissance je l'ignore. Tout de fond en comble est à refaire. Le pays et son temple, mon regard et ma parole, jusqu'à mon nom dans sa dimension occulte et ma signature.
Youpiiii !!!!

J'entends la musique d'une marche entêtée au crépuscule. J'entends la musique d'une forte détermination. Une musique de décision, j'entends une musique de force et de résolution.
J’entends l’appel à être un chevalier.

Supporter d'être demande un effort permanent.
Parvenir à être demande une animation permanente.

Là où les yeux se ferment et où les mots se dissolvent.
Leur incapacité est telle qu’ils semblent tous n’être que des blasphèmes infects et vains de la toute plus pitoyable vanité.
Leur nature même m’ouvre au dialogue in-ouï et insonore du duo avec la source.

Un sourire de qualité infinie.[…]
Chaque couleur est un état d’âme. Il n’y a là qu’Être. Il n’y a pas là contingence.
C’est pur en-soi. Cela n’émane plus de rien que de soi. Le Sourire. Je ne vois pas des yeux mais je suis engendré d’un regard.
L’univers est là. C’est un frisson éloigné du centre.
Le Silence d’où toute musique sourd, le Silence plus mélodieux que le son, plus audible que la mer.
Toujours ces qualités distinctes mais inséparées.
Bôôôôôôôôôôôôôôôô !

La durée de ma contemplation à moi, enfant du temps, fait que moi je passe de l’une à l’autre, mais il n’y a pas d’une et d’autre. Il n’y a qu’épousailles indénouables de qualités parfaites uniment distinctes et parfaitement unies.
Il y a procession des unes en les autres à la vitesse de l’éternité qui les indistingue et pourtant variabiles infiniment en un jeu de rapports sublimement riches de nuances dont aucune n’assombrit aucune autre mais toutes s’entréclairent, et cet Être est aussi la Beauté.
Beauté qui n’a point d’apparence.
Bien vu !!!

Au vrai l'un des problèmes récurrents ici est le souci d'être compris. j'y ai réfléchi et je me suis aperçu qu'être compris ne m'intéressais pas, mais que je désirais être éprouvé.
Bien vu aussi !

"Tous les nombres sont des fractions de l'unité" Disait un anonyme. De même, tous les mots sont des fractions du Verbe.
Aujourd’hui j’ai constaté que j’'aime particulièrement la formulation du Réel immanent : le verbe précis, le verbe vrai, le verbe juste et profond. Intime et Universel, ces deux visages de la même réalité.

J'attends que l'univers se retire comme un voile qu'on écarte sur le jardin qui m'anime
au creux de je ne sais quelle circonvolution de lumière et de rosée.
Je n'attends pas que l'univers se retire comme un voile qu'on écarte sur le jardin qui m'anime, je m’ingénie à ouvrir le rideau !

Moi on a essayé de me tuer. Tuer mon esprit, ravager ma vie. Il m'a fallu 53 ans pour "retrouver mes esprits", ou plutôt mon esprit.
Il y a quelque chose d'insoutenable dans le fait de se dire que "la norme" a tout fait pour extirper de moi chaque once de talent, en me faisant subir des supplices psychologiques horribles et incessants. Que cet attentat ait été accompli par ma famille ou par l'école, j'ai été la proie d'un système pour lequel je n'ai aucune compassion, avec lequel je n'ai aucun lien.
Je le renie de fond en comble.
Vous qui avez la chance d'être détectés jeunes, vous ne connaissez pas votre bonheur !
Les mots me manquent pour dire à quel point je regrette qu'il en ait été ainsi. Je suis PRESQUE comme un pianiste auquel on a brisé les doigts. Et le fait que je sois là, c'est seulement parce que j'ai refusé au cours de toute une vie de souffrance et de confusion, de renoncer à ma sensibilité, et n'ai jamais cessé de l'exploiter du mieux que je le pouvais malgré le fait que n'en connaissant pas l'origine, je me suis considéré comme malade, comme fou. Je n'ai jamais cessé d'écouter mon "cœur".
C'est en cela que consiste ma "vengeance", dans le fait de n'avoir pas cédé tout à fait au lobotomies que les systèmes familiaux, scolaires, médicaux m'ont imposé.
Mon esprit n'est pas mort, loin de là, et pour tout dire, à tous ces systèmes il dit entre autre: "espèce de cons, je vous emmerde !".
C’est aussi environ à 50 ans que j’ai tilté…(j’en ai 57 et ça fait sans doute ~7 ans…).
Comme dire méchant me donne le sentiment de me noircir, je préfère dire au monde : « Que ne saisis-tu le plaisir d’échanger avec le différent ! Dépêchons-nous d’apprécier l’autre, vite, vite ! »

Il n'y a qu'une alchimie: convertir l'idéel en réel.
Yes !

Personne n'entend la nostalgie qui rôde au fond des cœurs, d'un monde où la vie est possible.
Pessimiste, va !

PS : Un jour peut-être, je me présenterai.

par Fata Morgana Mer 31 Aoû 2011 - 20:03

Soit, quand tu voudras. Pour moi tu seras d'ici là: "lecteur assidu"... Very Happy

par Fata Morgana Mer 31 Aoû 2011 - 21:30

par mister tique Mer 31 Aoû 2011 - 23:44

par Fata Morgana Jeu 1 Sep 2011 - 8:43

La nature s'éplie, s'explie
je m'élance d'un regard
me lumine
dans le printemps (printernel) en expansion
dans cet univers
dans cette spirale
dans l'aube des aubes.

Transapparent.
Ô mon val
là où s'invole enfin mon cœur!
_________________________

Je dépasse les bornes.
Les bornes du visible, du sensible
et du raisonné.
Je franchis des seuils, je m'introduis dans des sanctuaires
dont les colonnades sont des arbres
et la voute, des constellations.
Quelqu'un d'autre est en moi
qui porte légitimement mon nom
et que je rejoins
pas à pas au long de ma vie.

par Fata Morgana Jeu 1 Sep 2011 - 13:29

l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...) - Page 17 Effemi11

Je ne suis pas non-violent. Je me réclame de Moïse qui tua l'Egyptien, pas de Gandhi.

par Fata Morgana Ven 2 Sep 2011 - 10:54

Par quel chemin se fait-il que la nature ne me parait pas seulement être un amoncellement de matière brute mais encore une énigme voire un signe?
Pourquoi ce frisson d'amour et de crainte quand j'étends mon regard sur une vallée assoupie que les nuages ombragent?
Pourquoi soudain à ce spectacle des pensées d'éternité me viennent-elle?
Je ressens alors mon incomplétude.
Et je me mets en marche vers l'accomplissement de mon intuition.

par paela Ven 2 Sep 2011 - 11:12

C'est vraiment beau et... bien, enfin ça me parle énormément pour une fois. Tu viens de formuler quelque chose que je n'avais connu qu'en impression vague. La difficulté réside dans la manière de marcher vers cet accomplissement, selon le sens qu'on lui donne.

(je me dis que tu vas penser que je te harcèle Fata Morgana, c'est simplement que certains trucs que tu écris m'intéressent)

par Fata Morgana Ven 2 Sep 2011 - 13:34

par mister tique Ven 2 Sep 2011 - 15:40

Qu'est je ?

par Fata Morgana Ven 2 Sep 2011 - 15:46

Ça vient d'une réflexion menée ailleurs sur la substance...
"PHILOSOPHIE
1. [P. oppos. à accident] Ce qui existe en soi, de manière permanente par opposition à ce qui change."
Comment j'en suis arrivé là ? Aucune idée ! What a Face

par Mégalopin Ven 2 Sep 2011 - 18:19

Fata Morgana a écrit: Ce qui existe en soi, de manière permanente par opposition à ce qui change."
Comment j'en suis arrivé là ? Aucune idée !

Bingo!

par MariAnge Sam 3 Sep 2011 - 17:01

Bonjour Fata.
Je viens de lire "Ma naissance spirituelle en 85......".
Merci pour ces lignes qui m'ont tenue en haleine du début jusqu'à la fin.
Quel parcours ! Quelle démarche ! Quel lâcher prise ! car il en faut pour arriver à cette communion avec "Mon Chéri", comme tu dis.
Personnellement je n'aime pas les dicours, je n'en dirais donc pas plus.
Tu es simplement le genre de personne à côté de qui on a envie d'être pour admirer un beau paysage, écouter une belle musique, profiter du calme du soir après une belle journée, .....

La communion dans le silence face à la beauté.

par mister tique Sam 3 Sep 2011 - 19:01

Substance :
Dans une phase de recherche, vers mes 20 ans environ, j'avais conçu qu'il existait une sorte de réalité parallèle, habitant et supportant toutes choses, "sous" ou "derrière" la réalité sensible des apparences.
Un peu comme la lave qui sous-tend la croute terrestre.

Cette "réalité parallèle" étant en quelque sorte la "substance" immuable de l'Univers, avec laquelle de plus, je pourrais entrer en relation, en mode échange...

par mister tique Sam 3 Sep 2011 - 19:07

mister tique a écrit:Substance :
Dans une phase de recherche, vers mes 20 ans environ, j'avais conçu qu'il existait une sorte de réalité parallèle, habitant et supportant toutes choses, "sous" ou "derrière" la réalité sensible des apparences.
Un peu comme la lave qui sous-tend la croute terrestre.

Cette "réalité parallèle" étant en quelque sorte la "substance" immuable de l'Univers, avec laquelle de plus, je pourrais entrer en relation, en mode échange...

par Fata Morgana Sam 3 Sep 2011 - 19:44

Tout le plaisir est pour moi MariAnge Very Happy

Mister tique, c'est ce que les aïeux appelaient "l'éther", avant que la physique ne détermine que cet éther était composé de particules, puis d'ondes, puis d'ondes-particules. Puis arrive la matière sombre, puis l'énergie sombre...Une branche de la physique parle de 10 puissance 500 univers parallèles, voir de 10 puissance mille. Y a de quoi faire.
Après, pour les croyants il y a ce que teilhard de Chardin appelait "le milieu divin".
Pour moi la "substance" c'est tout bêtement: De quoi c'est fait ! Razz

par Fata Morgana Sam 3 Sep 2011 - 22:06

Quelque chose qu'ils voulurent endiguer, un mystère en vérité, et le mystère de mon nom qu'ils voulurent effacer comme une impureté de beauté sur la laideur.
Oui je suis toujours là, ma présence te provoque, chose grise asservie au grand machin noir. Tu ne m'as pas tué, tu ne m'as pas trépané de tes grands crocs et de tes grandes griffes.
Vois ces mots qui disent que je vis ! Et que je vis de ce que j'aime, Ô puissance échouée, grandeur subalterne, gloire sublunaire, épave de gloire rouillée, rongée par le temps !
Tu cherchas à m'enterre vivant dans une carcasse de plomb de crainte que mon grain ne s'immole en quelque fruit fragile, mais savoureux dans un monde, où la loi est celle des écrous et des câbles.
Tu as échoué. Car j'ai voulu voir la vie en face et je l'ai vue. j'ai vu ce que tu n'as pas vu et goûté ce que tu n'as pas goûté. j'ai étendu l'aile de mon esprit dans la paix qui t'a fui et promené mon regard sur des horizons qui te sont fermés. Toute ta jactance se résume à quelques postillons haineux asséchés dans la poussière de tes rêves avortés.
J'ai gagné. J'ai connu la vie !

par Fata Morgana Dim 4 Sep 2011 - 18:56

Je finirai avec un livre d'une seule phrase.

par mister tique Dim 4 Sep 2011 - 19:09

Titre du livre : "Abrégé de résolution de la diversité dans l'Unité" Very Happy

par Fata Morgana Dim 4 Sep 2011 - 19:14

Peut-être, mais plus encore, peut-être pas.

par Fata Morgana Lun 5 Sep 2011 - 13:09

5/9/2001 la bourse: 3029.40 -3.78 %

Ça continue... What a Face

Je suis très très préoccupé.

par Fata Morgana Lun 5 Sep 2011 - 15:37

5/9/2001 : 3004.89 -4.56 %

Très très préoccupé... What a Face

Et nous venons, c'est historique, de passer sous la barre des 3000 points.

15h50 2996.94 -4.81 %

Ajoutée à la chute de vendredi dernier : 3,59, on arrive à un total de 8.50 qui s'appelle un krach.

16h .CAC 40 2984.35 -5.21 %

par Mégalopin Lun 5 Sep 2011 - 17:29

Fata Morgana a écrit: on arrive à un total de 8.50 qui s'appelle un krach.

Ce n'est que l'apéro...

http://www.leap2020.eu/Crise-systemique-globale-Decennie-2010-2020-Vers-une-victoire-par-KO-de-l-or-sur-le-Dollar_a4193.html

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22728

http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22837

]http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article156]

par Fata Morgana Lun 5 Sep 2011 - 18:06

Ce n'est que l'apéro...

Je m'en doute. Mais comme je suis ça en temps réel, j'attends le big one... What a Face

On parle de complot. je suis pratiquement sûr qu'une fois la boîte de pandore ouverte, même les coupables vont y être engloutis.

par Fata Morgana Mar 6 Sep 2011 - 11:37

l'antre à fata (un beau merdier entre nous soit dit...) - Page 17 Pianea10

Le monde fait semblant d'être matériel. Inondé par les champs de force de l'aurore je pratique le verbe aller. Le monde est une cosmonef. Ce n'est pas la matière qui me vivifie. Mes pensées étaient fringuantes quand j'étais un jeune fanfaron, mais désassoupi je vois l'azur comme la coupole de mon temple.
Et mon eldorado c'est l'amour.