Recherche d'édition

Je me donne environ deux semaines à partir d'aujourd'hui afin de me faire éditer, ayant quelques problèmes techniques vis à vis de l'informatique, je suis dans l'obligation d'écrire une introduction (faite au brouillon) et des développements (commencés toujours au brouillon) du sujet sous-jacent de chaque proses. Une fois cela réalisé, je dois monter à Paris pour déposer l’œuvre en main propre à la maison éditoriale choisie.
Je galère grave en ce moment!

Voici ma lettre de présentation; il y aura à sa suite le développement de chacune des proses, (ce qui sera le plus long)




                   Cher éditorialiste X,

Je me permets de vous adresser mes textes en prose, afin que votre comité de lecture puisse ainsi jauger la teneur littéraire de chacune de ces histoires, dont la structure dépend avant tout d'événements réels ayant ponctués ma vie aussi bien qu'ils eurent nourrie mon imaginaire, il fallait découvrir et percevoir ce qui dans la réalité n'exprime qu'erreur, mésentente ou situation improbable, ce léger flottement des situations fonctionnelles où s'imbrique une latence d'improbabilité.


En effet il s'agit alors à cette intersection d'une déviance de l'intellect qui, mûrement pensée reflète le côté magique et rêveur de toutes existences à nos jours, où il s'impose une certaine rigidité quant à trouver le particulier sommeillant au cœur des événements fortuits de notre quotidien à tous.

Mon parcours a intriqué cette façon formelle de concevoir ce qui est de ce qui nous entoure et ce qu'il en advient lorsque cette image et se dialogue se figent dans la mémoire pour ensuite devenir de par l'esprit l'interprétation de nos sens, mais aussi par le traitement surréel de l'idée que nous pouvons dès lors façonner telle qu'elle nous sied et de l'effet le plus approprié qui était alors sur l'instant le plus à mon goût.

Cette image en partie et constante, soumet le lecteur au détachement, pour la simple et bonne raison que l'écrit interprète certes, mais constate dans l'objectivité le déroulement de chacun de ces morceaux, tous individuels, car il n'était dès lors nécessaire de fusionner l'ensemble dans une logique statuaire, mais d'attribuer une valeur à la vie de tous les jours, sous son plus simple appareil, dans sa banalité en somme.
L'abnégation devant toutes réalités ne dispose plus de jugements hâtifs entraînant l'obligatoire sentencieux de se fourvoyer en des amphigouris qui de par cela n'ont de cesse.  
Je suis dans la nécessité alors de bien vous faire comprendre, qu'en possession de l'imaginaire faisant abstraction des parts plus ou moins véridiques que l'humanité nous délivre, sans omettre les sentiments vrais, dont l'importance fait de tout être, un être pensant et qui seuls alors n'admettent plus le réel, qu'au moment où il a été arraisonné de par son propre vouloir inconditionnel véhiculant le paysage fleurit de ses horizons les plus lointains, ensemençant donc ce vaste désert d'une beauté pure et inaccessible qui, imperceptible, parfois nous échappe alors qu'elle est à la portée de tout à chacun.
Exsangue d'autres explications j’enjoins les titres de toutes les proses mises à votre disposition :
Section onirique :                                                         Section réel :                            

1- Un bond vers nulle part                                            10-papillon volera
3-l'oiseau de pluie                                                         12-la lettre rouge
4-le gratte lune                                                              13-la clef du bonheur
5-L'accordéon                                                               14-Minuit sur les boulevards épuisés
6-Voleur d'horizon                                                        15-les mondes étranges de l'ami Christophe
7-songe d'un soir orange                                               16-A la rencontre de l'échec
8-Illumination                                                               17-La vie commune  
9-Les siphonnés du désert                                             18-Complainte d'un amant
10-Tragédie effacée                                                       19-L'immortalité du joueur de billes
11-Mauvais matin où chats réveils                                20-La danseuse des jours sombres
12-Il y a des rencontres au milieu du temps                  21-Un fou concubinage
13-Quand les semaines se diss

Bon courage !

Deux semaines, tu es optimiste.
Les maisons d'édition donnent des délais de deux, trois, six mois parfois, avant réponse éventuelle.

Bon... en revanche, si j'étais éditeur, j'aurais l'impression que tu essayes de m'impressionner avec cette lettre... Tu gagnerais à faire plus sobre et concis.

Subrisio Saltat. a écrit:Bon courage !

Deux semaines, tu es optimiste.
Les maisons d'édition donnent des délais de deux, trois, six mois parfois, avant réponse éventuelle.

Bon... en revanche, si j'étais éditeur, j'aurais l'impression que tu essayes de m'impressionner avec cette lettre... Tu gagnerais à faire plus sobre et concis.

Subrisio saltat, ces deux semaines correspondent à la limite que je me suis fixé avant soit de l'envoyer, soit de m'y présenter.
Pour le style tu as raison il y a des tournures pompeuses et inutiles, que je vais rectifier.
Le délai d'attente m'importe peu je sais être patient et même si cela échoue et ben tant pis

D'accord, au temps pour moi !

Oui, c'est une belle expérience, et même si ça devait échouer, il y aura certainement quelques maisons d'éditions qui prendront le temps de faire des commentaires personnalisés sur tes textes, et ces regards d'éditeurs sont aussi très importants pour avancer.

Tiens nous au courant de ton avancement et de tes résultats.

oyans a écrit:

Subrisio Saltat. a écrit:Bon courage !

Deux semaines, tu es optimiste.
Les maisons d'édition donnent des délais de deux, trois, six mois parfois, avant réponse éventuelle.

Bon... en revanche, si j'étais éditeur, j'aurais l'impression que tu essayes de m'impressionner avec cette lettre... Tu gagnerais à faire plus sobre et concis.

...
Pour le style tu as raison il y a des tournures pompeuses et inutiles, que je vais rectifier...

Meme avis, d'autant plus qu'a force de lire toute la journee je pense que les 5 premieres lignes ne doivent pas tergiverser et accrocher le lecteur du courrier tout de suite... Et plus le style est soutenu, moins les fautes sont tolerees, et comme a force d'ecrire on ne les voit plus forcement, n'hesite pas a faire relire ta version definitive par des proches

Croisage de doigts a toi !
Ou Merde, si tu preferes

MadMarc a écrit:

oyans a écrit:

Subrisio Saltat. a écrit:Bon courage !

Deux semaines, tu es optimiste.
Les maisons d'édition donnent des délais de deux, trois, six mois parfois, avant réponse éventuelle.

Bon... en revanche, si j'étais éditeur, j'aurais l'impression que tu essayes de m'impressionner avec cette lettre... Tu gagnerais à faire plus sobre et concis.

...
Pour le style tu as raison il y a des tournures pompeuses et inutiles, que je vais rectifier...

Meme avis, d'autant plus qu'a force de lire toute la journee je pense que les 5 premieres lignes ne doivent pas tergiverser et accrocher le lecteur du courrier tout de suite... Et plus le style est soutenu, moins les fautes sont tolerees, et comme a force d'ecrire on ne les voit plus forcement, n'hesite pas a faire relire ta version definitive par des proches

Croisage de doigts a toi !
Ou Merde, si tu preferes

merci madmarc, il y a plus de dix j'avais envoyé à une maison d'édition des poèmes, j'eus une réponse tel que tu le soulignes, mais au contraire la personne au lieu d'écrire un trop plein de vocabulaire, me donna des rectifications de mots comme poindre au lieu de se lever, du coup j'ai suivi son conseil et augmenté mon vocabulaire.

Bon voili j'ai pris mon billet et je vais partir, j'ai fait la moitié du boulot, après je pars mi-juin.je suis claqué, pouf bientôt fini de gigoter dans tous les sens quelle perte de temps!
j'ai horreur des astreintes

je ne publierais pas,trop fatigué...

finalement retournement, je pars plutôt que prévu, je me déleste à temps de mes embarras et cours à ma perte joyeusement, en croisant les doigts pour que mon état physique et psychique restent stables.
Je me sépare de mes chats pour quelques jours, c'est la première fois que cela leurs arrivent, ils n'ont quasiment jamais vus personne, voila.

bon périple oyans !

noir a écrit:bon périple oyans !

merci noir,

Salut Oyans,

Tu as pensé à l'auto-édition ?

Dune a écrit:Salut Oyans,

Tu as pensé à l'auto-édition ?

Bonjour Dune,l'auto-édition est une option, mais pour maintenant je ne l'envisage pas, du moins tant que je n'aurais pas la réponse de l'éditeur chez lequel j'ai déposée mes écrits; cette réponse tarde aussi mon psychiatre pense que je devrais écrire une lettre de relance.
Il y a 11 ans j'avais déjà édité à compte-d'auteur une petite nouvelle d'un tout autre style et pas très "au point", du fait que les conditions n'étaient à cette époque pas optimum, mais ce fut le grand flop!
Et renouveler ce genre de procédé coûte beaucoup d'argent, puis si il y a des fautes on te propose d'engager encore de l'argent.
Ce que je ne fis pas...
En tous les cas la démarche est chose faite, j'attends jusqu'en septembre, si pas de nouvelles j'enverrais un courrier.

Suite; Ce soir vers 17 heures, j'ai appelé la maison d'édition pour quérir une information quant à la publication de ce petit ouvrage et la réceptionniste m'a dit que le délai d'attente était d'une durée de 2 mois.
J'espère maintenant, avec force, une réponse qui soit du genre, je le souhaite, positif...
Il est déjà bien qu'il y est une réponse, qu'elle soit affirmée ou infirmée,j'en serais satisfait, mais bon ma préférence va sans conteste aucune envers le positif, ce qui me permettrait de tenir ma parole à l'organisme médecin du monde cherchant des donateurs réguliers.
Ce que j'ai eu part, lors justement de mon déplacement à la capitale pour cette même raison, ainsi que plus tard, dans une ville de ma nouvelle province. J'étais dans l'ambiguïté, lorsque la personne en charge d'établir la possibilité de financer ceci, me demanda si cela pouvait en être mon cas, ma réponse ne tarda pas, lui expliquant brièvement que mon statut social n'étant pas très solidifié, me compromettait à ne pouvoir tenir pour l'instant, aucun types engagements;
Bon j'arrête je vais me porter la poisse.
Quant à la conclusion vous en serez avertis dès qu'entre mes mains fébriles j'arracherais plus que je n'ouvrirais l'enveloppe, tenant lieu soit de dérélictions terribles et totales! soit enfin d'ouvertures en de nouveaux horizons bien plus prometteurs...


i

Voilà j'ai eu ce midi un courrier de la maison d'édition, au grand dam, ce fus un refus qui se délivra de quelques mots clairs, laconiques, mais respectueux et affables.
J'ai donc, suite à cette négation aucune réelle déception,je m'y attendais un peu, malgré que cette fois-ci, "j'y croyais avec conviction", du moins j'ai tenté l'édition.
Bon, en finalité je n'aurais pas l'honneur d'être lu et bien entendu aucune rente qui puisse rassurer mes vieux jours ( je ne suis pas non plus dans le besoin cela dit).

J'avais mis édition non pas éditions, car en effet je n'ai postulé qu'à une seule et pas d'autres, je vais donc renvoyer les manuscrits pour bientôt.
vivotant entre la peinture et l'écrit, je me sens plus proche de l'écrit, la peinture c'est bien, mais l'écriture mérite elle aussi à être au final reliée dans un bouquin, j'en ai très envie...
peut-être à compte d'auteur si je le peux.
cet après-midi je me disais trouve un titre simple et une vie m'est venue et puis non! Maupassant a déjà écrit "une vie"
Avec l'écriture je suis heureux sur la durée et mon cerveau foisonne d'idées.

Bonjour oyans,
Si tu renvoies la même lettre en signant "Rihanna" ou "Benzema", tes textes retiendront toute l'attention qui leur ont fait défaut.
Bon tout cynisme mis à part, un directeur d'édition a des contraintes économiques qui, hélas, ne sont que faiblement corrélées à a qualité des textes reçus.
Je te souhaite une bonne continuation et d'écrire pour toi.
Cdt

vercors! a écrit:Bonjour oyans,
Si tu renvoies la même lettre en signant "Rihanna" ou "Benzema", tes textes retiendront toute l'attention qui leur ont fait défaut.
Bon tout cynisme mis à part, un directeur d'édition a des contraintes économiques qui, hélas, ne sont que faiblement corrélées à a qualité des textes reçus.
Je te souhaite une bonne continuation et d'écrire pour toi.
Cdt

merci vercors

Je confirme. Certain éditeurs le disent explicitement, d'ailleurs.
Et parmi ceux qui sont refusés, il arrive que des éditeurs gardent des manuscrits sous le coude, sans donner de réponse dans l'immédiat où le transmettent à un autre éditeur.

Mais en tout cas, il ne faut pas s'arrêter à un refus (ce que tu ne fais pas, d'ailleurs). Il est souvent recommandé de n'envoyer son manuscrit qu'à un éditeur à la fois, mais, en cas de retour, de le renvoyer dans la foulée ailleurs.

Dans tous les cas bonne chance !

Boitachat a écrit:Je confirme. Certain éditeurs le disent explicitement, d'ailleurs.
Et parmi ceux qui sont refusés, il arrive que des éditeurs gardent des manuscrits sous le coude, sans donner de réponse dans l'immédiat où le transmettent à un autre éditeur.

Mais en tout cas, il ne faut pas s'arrêter à un refus (ce que tu ne fais pas, d'ailleurs). Il est souvent recommandé de n'envoyer son manuscrit qu'à un éditeur à la fois, mais, en cas de retour, de le renvoyer dans la foulée ailleurs.

Dans tous les cas bonne chance !

merci,je vous tiendrais au courant

le manuscrit a été envoyé à l'éditeur cheyne

le manuscrit leur est parvenu, la réponse s'effectuera le 13 mai 2016, si je n'ai pas de réponse le texte ne sera pas retenu.
Il faut que j'envoie une enveloppe affranchie pour le retour car c'est mon seul exemplaire, sinon passé la date ils le détruiront...
Voilà

Merci pour ces nouvelles.
C'est plutôt bien d'avoir eu une date pour la réponse... C'est plutôt rare. En général, ça reste très vague.
Ça peut te permettre de préparer un nouvel envoi chez un nouvel éditeur en cas de refus.

Boitachat a écrit:Merci pour ces nouvelles.
C'est plutôt bien d'avoir eu une date pour la réponse... C'est plutôt rare. En général, ça reste très vague.
Ça peut te permettre de préparer un nouvel envoi chez un nouvel éditeur en cas de refus.

oui je trouve ça plus que correct de leur part, tout est mentionné comme il le faut.
Et laisse le temps à l'évidence de préparer un nouvel envoi, mais je n'ai pas encore de maison éditoriale qui se prête aussi bien à ce genre de littérature. Cheyne s'occupe en partie de promouvoir la poésie moderne et je tiendrais à ce qu'il retienne mon texte ça serait bien.

finalité; échec, Cheyne ne retient pas mes textes.Je sais où ça cloche ne parlant pas de choses réelles comme "matin brun" je crois dénonçant le racisme, je ne rentre pas dans leur lignée éditoriale.
enfin c'est pas bien grave

Etant auteur-éditeur, je connais le monde éditorial et je vous souhaite bonne chance, je sais que ce n'est pas facile d'essuyer des refus, surtout quand on croit à son texte.

Ne vous découragez pas, continuez, remettez votre texte en question régulièrement (sans pour autant le jeter à la poubelle, mais un texte se travaille et se retravaille indéfiniment) et soyez sobre et bref dans votre lettre d'accompagnement.

Ca finira par marcher

Parenthèse a écrit:Etant auteur-éditeur, je connais le monde éditorial et je vous souhaite bonne chance, je sais que ce n'est pas facile d'essuyer des refus, surtout quand on croit à son texte.

Ne vous découragez pas, continuez, remettez votre texte en question régulièrement (sans pour autant le jeter à la poubelle, mais un texte se travaille et se retravaille indéfiniment) et soyez sobre et bref dans votre lettre d'accompagnement.

Ca finira par marcher

Merci, oui je l'espère

Mon manuscrit est en cours d'examen, dans trois semaines j'aurais la réponse de l'éditeur si oui ou non ils veulent me publier.

Cool !

Boitachat a écrit:Cool !

oui c'est déjà une bonne nouvelle, si le reste pouvait suivre ça serait bien

Donc la fameuse réponse tant attendue et pour rien! Sinon pour l'amabilité de cet éditeur.

je vous écris la lettre de retour de l'éditeur. Donc voilà:

Cher Monsieur,

Nous vous remercions de votre écho et regrettons que vous ne puissiez donner suite à notre offre.

Nous vous adressons tous nos vœux de réussite dans la réalisation de votre projet et vous retournons par conséquent votre manuscrit imprimé.

Nous restons ouverts à toute proposition de manuscrit de votre part, votre plume ayant été appréciée une première fois par notre comité de lecture.

Dans cette attente, nous vous souhaitons une excellente continuation.

Nous vous prions d'agréer, Cher Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

x
éditeur

Ils ne donnent aucun motif précis ?

Bimbang a écrit:Ils ne donnent aucun motif précis ?

Et bien, l'éditeur, son comité d'édition donne l'aval pour éditer, sous condition pécuniaire, hors je n'ai pas les moyens d'éditer à compte d'auteur, j'ai donc refusé leur offre une fois, ils m'ont alors renvoyé un courrier m'expliquant les facilités de paiements, mais je n'ai vraiment pas les moyens pour le faire.
C'est dommage en un sens, le mien!
En tous les cas, je vais étoffer l'épaisseur du manuscrit avec quelques autres nouvelles, cela ne fait qu'un peu plus d'une centaine de pages, je trouve cela léger comme production, disons que pour ma défense, j'y ais mis la qualité dans les idées, la tournure et la linguistique, ce qui m'avait demandé plusieurs années de travail pour arriver à ce résultat "je parle juste de la prose".

Si c'est à compte d'auteur, pas de regrets à avoir. Tu as bien fait de refuser. À ce stade là, mieux vaut encore passer par l'auto-édition et l'impression à la demande. Au moins, tu n'auras rien à avancer.

Boitachat a écrit:Si c'est à compte d'auteur, pas de regrets à avoir.  Tu as bien fait de refuser. À ce stade là, mieux vaut encore passer par l'auto-édition et l'impression à la demande. Au moins, tu n'auras rien à avancer.

oui je n'ai rien à regretter, mais je ne savais pas que c'était à compte d'auteur, voilà tout