Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
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Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Il y a beaucoup de sujets qui en parlent, j'aimerais donner mes impressions et ce lien
https://toulouzebre.wordpress.com/2013/06/18/f-comme-faux-self/
A lire avant de vous identifier comme tel. Pas de demies-similitudes, c'est un parcours de vie. On est souvent amenés à refléter telle ou telle qualité pour se faire accepter parmi certains ou encore de jouer un rôle, cela n'a rien à voir.
Dès mon plus jeune âge, plutôt que de laisser cours à ma personnalité propre et à son expression au travers de ma spontanéité, je mentalisais déjà beaucoup. J'étudiais les autres pour mieux les copier, leurs phrases, leurs mimiques, leur façon d'être et leurs réactions. J'en empreignais ma personnalité "surface" pour leur ressembler et m'intégrer parmi eux. J'ai du changer vingt fois de rire. On est déstabilisés dès qu'on rentre dans un groupe car on ne sait pas de qui on doit renvoyer l'image. On a pas un modèle mais plusieurs et c'est impossible de créer du spontané imprégné de plusieurs modèles, cela demanderait une réflexion trop complexe.
En dialogue on se sent bien mieux mais on change radicalement à chaque interlocuteur, de plus en plus inconsciemment. C'est devenu une manière d'être, une personnalité miroir.
Généralement, on est foncièrement bon et dénué de tous les défauts primaires. On prend conscience de ces défauts très rapidement avec notre vision tranchante. Rien qu'en passant sur le chat ici, je vois toujours : agressivité, orgueil, critique, esprit braqués/fermés, absence totale de remise en question. Ca me surprends toujours de voir tant de bienveillance et d'intelligence dans le suivi de sujets postés ici et paradoxalement tant de "connerie" sur le chat.
Qui sommes-nous ?
D'éternels angoissés, toujours en train de s'observer incarner tel ou tel personnage, à la fois acteur et spectateur de notre propre vie, on est soucieux de notre image, pas au travers de nos yeux mais au travers de ceux des autres. On cherche notre place, on veut être accepté en s'efforçant de ressembler un maximum à la conception qu'on s'est faite de quelqu'un de "normal".
Le problème, c'est qu'on ne sera jamais normal dans notre façon de penser. Si on laisse place à la spontanéité de notre personnalité enfouie, on va toujours finir par sortir une réflexion, une remarque, qui sera perçue comme "bizarre" et qui d'autre mieux que nous sera apte à capter cette impression chez les autres ? On renfermera donc en nous notre réelle identité pour mentaliser davantage nos paroles et actes, la personnalité miroir écrasant alors notre vrai-self.
Au moins dans le domaine du professionnel, on ne peut pas s'autoriser à paraître sans arrêt étrange. On se sent obligé de sans arrêt masquer notre côté anormal pour revêtir un rôle permanent. On est capables de s'adapter à presque tout, de revêtir tous les rôles, ce qui n'est pas pour nous aider à trouver qui on est vraiment.
Celui qu'on est, c'est nos sentiments. Ce qu'on éprouve, tout. Vous-êtes vous déjà complètement laissé aller ? vous mettant à nu devant quelqu'un, en couple par exemple, ou avec votre meilleur ami, quelqu'un qui ne vous fuira pas en découvrant votre côté caché. J'aimerais des avis
https://toulouzebre.wordpress.com/2013/06/18/f-comme-faux-self/
A lire avant de vous identifier comme tel. Pas de demies-similitudes, c'est un parcours de vie. On est souvent amenés à refléter telle ou telle qualité pour se faire accepter parmi certains ou encore de jouer un rôle, cela n'a rien à voir.
Dès mon plus jeune âge, plutôt que de laisser cours à ma personnalité propre et à son expression au travers de ma spontanéité, je mentalisais déjà beaucoup. J'étudiais les autres pour mieux les copier, leurs phrases, leurs mimiques, leur façon d'être et leurs réactions. J'en empreignais ma personnalité "surface" pour leur ressembler et m'intégrer parmi eux. J'ai du changer vingt fois de rire. On est déstabilisés dès qu'on rentre dans un groupe car on ne sait pas de qui on doit renvoyer l'image. On a pas un modèle mais plusieurs et c'est impossible de créer du spontané imprégné de plusieurs modèles, cela demanderait une réflexion trop complexe.
En dialogue on se sent bien mieux mais on change radicalement à chaque interlocuteur, de plus en plus inconsciemment. C'est devenu une manière d'être, une personnalité miroir.
Généralement, on est foncièrement bon et dénué de tous les défauts primaires. On prend conscience de ces défauts très rapidement avec notre vision tranchante. Rien qu'en passant sur le chat ici, je vois toujours : agressivité, orgueil, critique, esprit braqués/fermés, absence totale de remise en question. Ca me surprends toujours de voir tant de bienveillance et d'intelligence dans le suivi de sujets postés ici et paradoxalement tant de "connerie" sur le chat.
Qui sommes-nous ?
D'éternels angoissés, toujours en train de s'observer incarner tel ou tel personnage, à la fois acteur et spectateur de notre propre vie, on est soucieux de notre image, pas au travers de nos yeux mais au travers de ceux des autres. On cherche notre place, on veut être accepté en s'efforçant de ressembler un maximum à la conception qu'on s'est faite de quelqu'un de "normal".
Le problème, c'est qu'on ne sera jamais normal dans notre façon de penser. Si on laisse place à la spontanéité de notre personnalité enfouie, on va toujours finir par sortir une réflexion, une remarque, qui sera perçue comme "bizarre" et qui d'autre mieux que nous sera apte à capter cette impression chez les autres ? On renfermera donc en nous notre réelle identité pour mentaliser davantage nos paroles et actes, la personnalité miroir écrasant alors notre vrai-self.
Au moins dans le domaine du professionnel, on ne peut pas s'autoriser à paraître sans arrêt étrange. On se sent obligé de sans arrêt masquer notre côté anormal pour revêtir un rôle permanent. On est capables de s'adapter à presque tout, de revêtir tous les rôles, ce qui n'est pas pour nous aider à trouver qui on est vraiment.
Celui qu'on est, c'est nos sentiments. Ce qu'on éprouve, tout. Vous-êtes vous déjà complètement laissé aller ? vous mettant à nu devant quelqu'un, en couple par exemple, ou avec votre meilleur ami, quelqu'un qui ne vous fuira pas en découvrant votre côté caché. J'aimerais des avis
Dernière édition par towto le Lun 11 Mai 2015 - 1:41, édité 1 fois
Renjin- Messages : 35
Date d'inscription : 25/04/2015
Age : 38
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
[edit]
Dernière édition par towto le Lun 11 Mai 2015 - 1:41, édité 1 fois (Raison : doublon)
Renjin- Messages : 35
Date d'inscription : 25/04/2015
Age : 38
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Je ne veux pas balayer ton témoignage en un revers de main mais juste dire ce qu'il m'évoque.
Tu ne crois pas que le problème du faux self est universel ? A l'adolescence le terme "j'assume" est dans toutes les bouches, preuve que cette question existentielle est très dépendue.
Le conformisme est par ailleurs une préoccupation majeure des tous les humains. CF en vrac cultures civilisations, gouts artistiques vestimentaires.
Pour ma part j'ai le problème inverse. Je ne suis pas caméléon pour un sou. Quand les autres parlent je ne renvoie comme j'en fais encore une fois la preuve que ce qui m'intrigue dans leur idée, et non le sempiternel acquiescement si socialement correct. Au mieux la seule technique ultra primitive que je met en place est l’autocensure.
Je me demande vraiment si le fait de se croire caméléon ne correspond pas en réalité au fait que l'on a un gros problème à l'être et que du coup on est sans arrêt harcelé par la problématique.
Par ailleurs il faut relativiser, des exclus il y en a des tonnes et de toute sorte.
Ce qui oblige à se travestir c'est parfois le simple fait que justement on ne regarde que ce que font les autres. Quelqu'un qui n'a aux yeux des autres pas de profil identifié ne pas pas être copié et les autres auront donc toutes les peines du monde à s'y identifier par des comportements ou des accoutrements ou une façon de penser ou parler et aucun noyau social ne pourra se constituer.
Le principe du mimétisme repose sur le fait que la caractéristique à mimer est jugée valorisante , demande un effort pour la revêtir, mais n'est pas inaccessible. Sinon de façon immanquable elle sera rejetée. (sauf ceux qui commentent pour acquérir par procuration les caractéristiques en questions. C'est très répendu aussi. Avoir un avis positif ou négatif est déja une forme de prétention sur ses propres qualités. CF les fans) Bref c'est à chaque fois le même combat : chercher le courant majoritaire pour s'y exprimer et démontrer que l'on aurait dans ce courant une petite singularité qui pourrait signer sa supériorité et donc son attrait... sexuel risquerais-je ?
Bon je sais plus trop ou je voulais en venir...
Tu ne crois pas que le problème du faux self est universel ? A l'adolescence le terme "j'assume" est dans toutes les bouches, preuve que cette question existentielle est très dépendue.
Le conformisme est par ailleurs une préoccupation majeure des tous les humains. CF en vrac cultures civilisations, gouts artistiques vestimentaires.
Pour ma part j'ai le problème inverse. Je ne suis pas caméléon pour un sou. Quand les autres parlent je ne renvoie comme j'en fais encore une fois la preuve que ce qui m'intrigue dans leur idée, et non le sempiternel acquiescement si socialement correct. Au mieux la seule technique ultra primitive que je met en place est l’autocensure.
Je me demande vraiment si le fait de se croire caméléon ne correspond pas en réalité au fait que l'on a un gros problème à l'être et que du coup on est sans arrêt harcelé par la problématique.
Par ailleurs il faut relativiser, des exclus il y en a des tonnes et de toute sorte.
Ce qui oblige à se travestir c'est parfois le simple fait que justement on ne regarde que ce que font les autres. Quelqu'un qui n'a aux yeux des autres pas de profil identifié ne pas pas être copié et les autres auront donc toutes les peines du monde à s'y identifier par des comportements ou des accoutrements ou une façon de penser ou parler et aucun noyau social ne pourra se constituer.
Le principe du mimétisme repose sur le fait que la caractéristique à mimer est jugée valorisante , demande un effort pour la revêtir, mais n'est pas inaccessible. Sinon de façon immanquable elle sera rejetée. (sauf ceux qui commentent pour acquérir par procuration les caractéristiques en questions. C'est très répendu aussi. Avoir un avis positif ou négatif est déja une forme de prétention sur ses propres qualités. CF les fans) Bref c'est à chaque fois le même combat : chercher le courant majoritaire pour s'y exprimer et démontrer que l'on aurait dans ce courant une petite singularité qui pourrait signer sa supériorité et donc son attrait... sexuel risquerais-je ?
Bon je sais plus trop ou je voulais en venir...
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Bonjour à vous
Je l'ai fait par intermittence en couple. Avec plus ou moins de succès en fonction des moments.
Des Humains, avec leurs bons et mauvais côtés. Et toute une myriade de couleurs entre les deux.towto a écrit:Qui sommes-nous ?
Oui. J'ai commencé en fin d'adolescence, jeune adulte avec mes parents. Puis mes amis (ils sont toujours là ). Une fois qu'on a commencé, on ne peut plus faire autrement. Ca instaure de la confiance, et de la communicationtowto a écrit:Celui qu'on est, c'est nos sentiments. Ce qu'on éprouve, tout. Vous-êtes vous déjà complètement laissé aller ? vous mettant à nu devant quelqu'un, en couple par exemple, ou avec votre meilleur ami, quelqu'un qui ne vous fuira pas en découvrant votre côté caché. J'aimerais des avis
Je l'ai fait par intermittence en couple. Avec plus ou moins de succès en fonction des moments.
Assumer n'est pas s'assumer. Notions de responsabilité et d'individuation derrière cela.bepo a écrit:Je me demande vraiment si le fait de se croire caméléon ne correspond pas en réalité au fait que l'on a un gros problème à l'être et que du coup on est sans arrêt harcelé par la problématique.
Très juste, mercibepo a écrit:Le principe du mimétisme repose sur le fait que la caractéristique à mimer est jugée valorisante , demande un effort pour la revêtir, mais n'est pas inaccessible. Sinon de façon immanquable elle sera rejetée. (sauf ceux qui commentent pour acquérir par procuration les caractéristiques en questions. C'est très répendu aussi. Avoir un avis positif ou négatif est déja une forme de prétention sur ses propres qualités. CF les fans) Bref c'est à chaque fois le même combat : chercher le courant majoritaire pour s'y exprimer et démontrer que l'on aurait dans ce courant une petite singularité qui pourrait signer sa supériorité et donc son attrait... sexuel risquerais-je ?
Invité- Invité
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Je me disais caméléon sans savoir que le terme existait déjà.
Mais grossièrement! J'ai ainsi fréquenté un bon nombre de milieux différents, découvert des univers totalement opposés. Je trouve que ça a du bon: un apport de découvertes, une capacité d'adaptation à l'autre qui permet une certaine accroche.
Mais rarement de là à mimer un rire, une façon de parler... Quoi que. Il est clair que je m'adapte au discours de l'interlocuteur dans une certaine mesure, mais est-ce que tout le monde ne le fait pas un peu?
Mais je me retrouve de plus en plus devant un gros... bug.
Entre une masse de personnes très éloignées de ce que j'ai toujours connu. Devenir Eux, j'ai du mal. Je refuse cette carapace qui ne me correspond pas du tout, cet humour qui ne me fait pas rire, ces discussions qui ne me parlent pas. Alors que faire? J'ai bien des réponses à leurs paroles qui me viennent, mais je les garde en moi. Car je vois de loin arriver le silence qui suivra mes phrases, ou le décalage incompris... Alors je reste muette. Une carpe en plein milieu du troupeau... ce silence devient mon nouveau manteau et j'ai du mal à le retourner, ça me brise.
Que faire!?
Aucune envie de rejoindre cette fameuse conformité. Je le trouve bien triste ce monde de clones dépossédés. Mais p-e tout autant que ce sentiment de solitude inchangeable...
Je me suis déjà "laissée aller", oui. Mais cela prend énormément de temps et rares sont les êtres aussi patients. En famille je me gêne peu, mais constate parfois des réactions dérangées, ou pire, blessées. Avec certains amis cela m'arrive, mais ça reste très rare! Il y a toujours une bonne dose de réserve, voir un silence complet de ma part...
Un petit avis là-dessus: la sensibilité. Notre sensibilité aux autres... n'enfreint-elle pas légèrement notre capacité à être "entièrement nous même" en face à face? Peur de blesser, d'être rejeté, peur des réactions. Car j'ai une certaine aisance virtuelle que je ne parviens que peu à avoir en réalité. Mais j'y pense, ça rejoint quelque peu ton idée d'angoisse permanente Towto!
Le milieu professionnel? Dernier stage j'ai bien failli me faire virer. Je pensais pourtant tenir un beau rôle de professionnelle normale. Bon, j'aurais p-e du garder cette attitude même lorsque mon maître de stage n'était pas là...
Mais grossièrement! J'ai ainsi fréquenté un bon nombre de milieux différents, découvert des univers totalement opposés. Je trouve que ça a du bon: un apport de découvertes, une capacité d'adaptation à l'autre qui permet une certaine accroche.
Mais rarement de là à mimer un rire, une façon de parler... Quoi que. Il est clair que je m'adapte au discours de l'interlocuteur dans une certaine mesure, mais est-ce que tout le monde ne le fait pas un peu?
Mais je me retrouve de plus en plus devant un gros... bug.
Entre une masse de personnes très éloignées de ce que j'ai toujours connu. Devenir Eux, j'ai du mal. Je refuse cette carapace qui ne me correspond pas du tout, cet humour qui ne me fait pas rire, ces discussions qui ne me parlent pas. Alors que faire? J'ai bien des réponses à leurs paroles qui me viennent, mais je les garde en moi. Car je vois de loin arriver le silence qui suivra mes phrases, ou le décalage incompris... Alors je reste muette. Une carpe en plein milieu du troupeau... ce silence devient mon nouveau manteau et j'ai du mal à le retourner, ça me brise.
Que faire!?
Aucune envie de rejoindre cette fameuse conformité. Je le trouve bien triste ce monde de clones dépossédés. Mais p-e tout autant que ce sentiment de solitude inchangeable...
Je me suis déjà "laissée aller", oui. Mais cela prend énormément de temps et rares sont les êtres aussi patients. En famille je me gêne peu, mais constate parfois des réactions dérangées, ou pire, blessées. Avec certains amis cela m'arrive, mais ça reste très rare! Il y a toujours une bonne dose de réserve, voir un silence complet de ma part...
Un petit avis là-dessus: la sensibilité. Notre sensibilité aux autres... n'enfreint-elle pas légèrement notre capacité à être "entièrement nous même" en face à face? Peur de blesser, d'être rejeté, peur des réactions. Car j'ai une certaine aisance virtuelle que je ne parviens que peu à avoir en réalité. Mais j'y pense, ça rejoint quelque peu ton idée d'angoisse permanente Towto!
Le milieu professionnel? Dernier stage j'ai bien failli me faire virer. Je pensais pourtant tenir un beau rôle de professionnelle normale. Bon, j'aurais p-e du garder cette attitude même lorsque mon maître de stage n'était pas là...
Eoos- Messages : 39
Date d'inscription : 09/05/2015
Age : 28
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Comme je rentre de week end et que je n'ai aucun courage, mais que je veux quand même participer ...
https://www.zebrascrossing.net/t17031-si-la-peur-du-faux-self-creait-la-peur-tout-cour
https://www.zebrascrossing.net/t17031-si-la-peur-du-faux-self-creait-la-peur-tout-cour
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IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
bepo a écrit:Le principe du mimétisme repose sur le fait que la caractéristique à mimer est jugée valorisante , demande un effort pour la revêtir, mais n'est pas inaccessible. Sinon de façon immanquable elle sera rejetée. (sauf ceux qui commentent pour acquérir par procuration les caractéristiques en questions. C'est très répendu aussi. Avoir un avis positif ou négatif est déja une forme de prétention sur ses propres qualités. CF les fans) Bref c'est à chaque fois le même combat : chercher le courant majoritaire pour s'y exprimer et démontrer que l'on aurait dans ce courant une petite singularité qui pourrait signer sa supériorité et donc son attrait... sexuel risquerais-je ?
Le faux-self c'est le masque social que l'on doit revêtir pour vivre avec les autres (d'aucuns parlent d'hypocrisie alors que c'est ce qui fait du lien) donc forcément on se censure pour être dans le groupe, la mimétisme (je parlerais plus de rétention dans notre cas) doit juste être normalisant (il n'y a pas de notion de jugement et encore moins de valorisation (condescendante ?) sauf pour le petit contexte dans lequel on s'inscrit ). Je dirais que le combat est plus une conformation à un milieu qu'une démonstration de singularité qui annulerait nos efforts précédents, un peu comme les étudiants qui se retrouvent dans des lieux authentiques pour se rassurer de leur qualité et recevoir une bonne image d'eux. En général je me contente de prendre le meilleur, de donner le meilleur de ce qu'ils peuvent recevoir et de partir avant qu'on ne me monte une statue, l'attraction sexuelle est aussi à mettre sur le compte de la nouveauté, de l'activité intellectuelle/pertinence, de la vérité et surtout de la liberté (capacité de résilience par exemple) ! Le problème c'est qu'une fois qu'on est (re)connu supérieur c'est que les gens ne veulent plus me lâcher donc j'essaye d'éviter et je me demande bien quelle activité humaine n'a pas de fins sexuelles (risquerais-je) qui est la seule mission valable (dans le sens de procréation) qu'on nous (re)connaisse sans contestation....
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Darth Lord Tiger kalthu a écrit:Comme je rentre de week end et que je n'ai aucun courage, mais que je veux quand même participer ...
https://www.zebrascrossing.net/t17031-si-la-peur-du-faux-self-creait-la-peur-tout-cour
Comme je découvre le forum et que la douance semble poser problème à pas mal de monde, je trouve que c'est une attitude un peu facile que de tout mettre sur ses capacités intellectuelles, l'être humain est un tout et notre tare commune nous permet de composer (normalement) avec les autres composantes qui intoxiquent notre quotidien. j'ai l'impression que beaucoup disent, je suis différent et on ne m'accepte pas donc je suis rejetté... mais je connais peu de mecs qui vont bosser en slip donc je dirais qu'on a tous un faux self sauf que le notre s'émancipe aussi de la norme du groupe visé. La vie est une comédie romantique avec des acteurs principaux, des figurants, des silhouettes et des objets (animés ou pas pour ceux que ça pourrait rassurer) et chacun doit faire au mieux pour que l'ensemble reste crédible. Donc oui c'est compliqué mais qui a dit qu'on devait trouver le bonheur en société ?
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Si la question est de définir ce qu'est le faux-self, ma réponse personnelle la plus approchante pour le moment serait de dire que c'est un accès direct à l'inconscient. Je distingue faux-self(structurel) de masque social (conformisme). Je joins ce document sur lequel se base ma réflexion. La "poche autistique" décrite dedans correspondrait à cet inconscient. A mettre en parallèle avec la fonction réalitaire décrite ici. Fonction qui peut temporairement être défaillante, notamment lors des bouffées délirantes psychotiques (exemple). A noter, ce sont des réflexions en cours et cela n'a pas vocation à être "la vérité".
Pas gégé ni glamour, mais ça pose un cadre ... nécessaire à ma réflexion.
Comment faire, si l'on ne sait plus faire autrement qu'être singulier ? ...
Peux-tu s'il te plait préciser la notion de liberté telle que tu l'entends ?
Je ne le vois pas comme pour arriver à des fins sexuelles, mais comme pour temporairement remplacer ce que l'autre n'a pas en partie eu enfant (Papa/Maman), ce qui peut être lié. Qu'en dites-vous ?
Pas gégé ni glamour, mais ça pose un cadre ... nécessaire à ma réflexion.
Puissant. MerciDonnieN a écrit:Je dirais que le combat est plus une conformation à un milieu qu'une démonstration de singularité qui annulerait nos efforts précédents
Comment faire, si l'on ne sait plus faire autrement qu'être singulier ? ...
Quel est le déclencheur qui te fait partir ? Perso je reste, mais je me protège.DonnieN a écrit:En général je me contente de prendre le meilleur, de donner le meilleur de ce qu'ils peuvent recevoir et de partir avant qu'on ne me monte une statue, l'attraction sexuelle est aussi à mettre sur le compte de la nouveauté, de l'activité intellectuelle/pertinence, de la vérité et surtout de la liberté (capacité de résilience par exemple) !
Peux-tu s'il te plait préciser la notion de liberté telle que tu l'entends ?
Tu vas loin ... MerciDonnieN a écrit:Le problème c'est qu'une fois qu'on est (re)connu supérieur c'est que les gens ne veulent plus me lâcher donc j'essaye d'éviter et je me demande bien quelle activité humaine n'a pas de fins sexuelles (risquerais-je) qui est la seule mission valable (dans le sens de procréation) qu'on nous (re)connaisse sans contestation....
Je ne le vois pas comme pour arriver à des fins sexuelles, mais comme pour temporairement remplacer ce que l'autre n'a pas en partie eu enfant (Papa/Maman), ce qui peut être lié. Qu'en dites-vous ?
Faut-il qu'il se voit ainsiDonnieN a écrit:l'être humain est un tout
Une partie tout du moins ?DonnieN a écrit:Donc oui c'est compliqué mais qui a dit qu'on devait trouver le bonheur en société ?
Invité- Invité
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
DonnieN a écrit:Darth Lord Tiger kalthu a écrit:Comme je rentre de week end et que je n'ai aucun courage, mais que je veux quand même participer ...
https://www.zebrascrossing.net/t17031-si-la-peur-du-faux-self-creait-la-peur-tout-cour
Comme je découvre le forum et que la douance semble poser problème à pas mal de monde, je trouve que c'est une attitude un peu facile que de tout mettre sur ses capacités intellectuelles, l'être humain est un tout et notre tare commune nous permet de composer (normalement) avec les autres composantes qui intoxiquent notre quotidien. j'ai l'impression que beaucoup disent, je suis différent et on ne m'accepte pas donc je suis rejetté... mais je connais peu de mecs qui vont bosser en slip donc je dirais qu'on a tous un faux self sauf que le notre s'émancipe aussi de la norme du groupe visé. La vie est une comédie romantique avec des acteurs principaux, des figurants, des silhouettes et des objets (animés ou pas pour ceux que ça pourrait rassurer) et chacun doit faire au mieux pour que l'ensemble reste crédible. Donc oui c'est compliqué mais qui a dit qu'on devait trouver le bonheur en société ?
C'est exactement l'idée oui !
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Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
@ Aimant : merci pour le lien et ça me permet de me demander en quelle mesure les informations qu'on va chercher ne nous noie pas encore plus dans les possibilités qu'elles offrent, je m'explique certains manient des concepts mais les comprennent sans les intégrer, ce qui est pour moi le motif principal de la recherche de connaissance, je ne pense pas qu'on puisse rester dans le domaine du loisir. J'aime avoir le rôle du Candide, je le suis souvent comme ici, donc je suis à votre écoute si vous pensez que certains points sont incontournables...
Je me considère aussi souvent comme autiste mais si moi-même je me juge comme ça comment pourrait-il en être autrement pour les autres ? Je suis artiste donc c'est pareil donc plus facile . Sinon effectivement quand je parle de masque social, je considère que c'est un faux-self en puissance ou déjà figé vu qu'il n'y a souvent qu'à apporter une petite variante pour s'adresser à un autre groupe.
Être singulier : deux options se posent à nous soit c'est notre force, soit c'est notre secret et ça va souvent de pair avec l'investissement intellectuel/social que ça implique, je dirais qu'aujourd'hui c'est bien plus qu'une force et qu'il ne faut pas forcément arrêter de l'être mais de le prendre comme un avantage plus qu'un inconvénient. On se plaint d'avoir trop de possibilités, c'est pour ça qu'on apparaît bizarre... il faut peut-être renverser la vapeur et arrêter de vouloir ressembler à des gens mais donner à des gens l'envie de nous ressembler . Mantra mon royaume ^^
Moi c'est facile je pars quand j'ai envie de partir, souvent parce que je sens qu'après il sera trop tard, c'est surprenant au début mais une fois que c'est acté tu es tranquille et tu peux rassurer tes potes sur le chemin du retour, ça peut même devenir une blague récurrente si tu ne t'embourbes pas dans des mensonges de société. Comme je me parle aussi à travers vous, je me suis rappelé qu'une copine m'a surpris en me disant plein d'envie que "de toutes façons je m'en sortirais toujours", j'ai mis ça sur le compte de la boisson mais j'ai remarque que je fais passer la solitude pour de l'indépendance et mon insouciance pour du courage même si au fond de moi je sais que je n'ai rien à perdre, que si mon corps suit ma tête je trouverais toujours une issue et donc que je suis libre.
Moi je n'ai pas eu d'amour donc forcément que cette soif ne s'éteindra jamais mais je pense néanmoins que s'il n'y avait pas l'amour la vie ne serait pas drôle parce qu'on ne se sent jamais aussi vivant que quand on est accepté pou au contraire rejeté. Notre condition, et notre société nous rappelle tout le temps d'être performant pour les hommes et belles pour les femmes, ça se base sur des critères de sélection naturelle de la reproduction. on ne peut pas s'affranchir des horloges biologiques et de certaines envies pressantes, je relie ça à notre mission de perpétuer l'espèce et ça passe donc par trouver un partenaire sexuel. L'époque onanisme fait qu'on trouve du plaisir à la parade amoureuse et à tous ces chassés croisé parce que justement le ventre de la femelle est aussi disponible au plaisir et pas seulement à une cavité fonctionnelle. Le porno comme la sexualité c'est la seule chose qui nous relie, pour moi toujours, à l'idée d'infini dans la projection du meilleur de soi même : son enfant comme sa chose mais avec lui comme client exigeant.
Je dirais que la mission n'ets pas de trouver LE bonheur mais de profiter de tous ces petits moments qui feront un beau collier de perles à notre enterrement, si je suis bien seul j'ai aussi besoin d'observations/interactions régulièrement et de sentir que je peux à tout moment changer de vie, c'est nous qui avons le choix en fonction des opportunités qui se présentent et qu'on veut bien s'offrir. Arrêter une fille dans la rue peut changer le cours de nos vies parce que même si nous ne nous voyons plus jamais le temps que nous avons passé ensemble nous fera rencontrer dans la foulée d'autres gens (ou ne pas les rencontrer) et nous offrir d'autres occasions de se trouver face à un choix, il n'est question que de cela au final. Moi j'étais seul petit, timide, mélancolique mais tout ça c'est fait pour nous punir tout seul, si on a une bonne image de soi on se détache de celle qu'on les autres de nous et après on peut tranquillement mettre une paire de méduses avec des chaussettes, pépère . Trouver le bonheur en société ce serait adhérer au modèle du bonheur de la société donc on est obligé de se cantonner à des razzias ou à des situations où notre plus n'est pas un moins.
Ps : je n'ai pas trouvé de solution miracle, j'essaye toujours des vies et des distances... et je souffre aussi à chaque coup, on va dire que ça aide à construire et même que ça n'existe que pour ça
Je me considère aussi souvent comme autiste mais si moi-même je me juge comme ça comment pourrait-il en être autrement pour les autres ? Je suis artiste donc c'est pareil donc plus facile . Sinon effectivement quand je parle de masque social, je considère que c'est un faux-self en puissance ou déjà figé vu qu'il n'y a souvent qu'à apporter une petite variante pour s'adresser à un autre groupe.
Être singulier : deux options se posent à nous soit c'est notre force, soit c'est notre secret et ça va souvent de pair avec l'investissement intellectuel/social que ça implique, je dirais qu'aujourd'hui c'est bien plus qu'une force et qu'il ne faut pas forcément arrêter de l'être mais de le prendre comme un avantage plus qu'un inconvénient. On se plaint d'avoir trop de possibilités, c'est pour ça qu'on apparaît bizarre... il faut peut-être renverser la vapeur et arrêter de vouloir ressembler à des gens mais donner à des gens l'envie de nous ressembler . Mantra mon royaume ^^
Moi c'est facile je pars quand j'ai envie de partir, souvent parce que je sens qu'après il sera trop tard, c'est surprenant au début mais une fois que c'est acté tu es tranquille et tu peux rassurer tes potes sur le chemin du retour, ça peut même devenir une blague récurrente si tu ne t'embourbes pas dans des mensonges de société. Comme je me parle aussi à travers vous, je me suis rappelé qu'une copine m'a surpris en me disant plein d'envie que "de toutes façons je m'en sortirais toujours", j'ai mis ça sur le compte de la boisson mais j'ai remarque que je fais passer la solitude pour de l'indépendance et mon insouciance pour du courage même si au fond de moi je sais que je n'ai rien à perdre, que si mon corps suit ma tête je trouverais toujours une issue et donc que je suis libre.
Moi je n'ai pas eu d'amour donc forcément que cette soif ne s'éteindra jamais mais je pense néanmoins que s'il n'y avait pas l'amour la vie ne serait pas drôle parce qu'on ne se sent jamais aussi vivant que quand on est accepté pou au contraire rejeté. Notre condition, et notre société nous rappelle tout le temps d'être performant pour les hommes et belles pour les femmes, ça se base sur des critères de sélection naturelle de la reproduction. on ne peut pas s'affranchir des horloges biologiques et de certaines envies pressantes, je relie ça à notre mission de perpétuer l'espèce et ça passe donc par trouver un partenaire sexuel. L'époque onanisme fait qu'on trouve du plaisir à la parade amoureuse et à tous ces chassés croisé parce que justement le ventre de la femelle est aussi disponible au plaisir et pas seulement à une cavité fonctionnelle. Le porno comme la sexualité c'est la seule chose qui nous relie, pour moi toujours, à l'idée d'infini dans la projection du meilleur de soi même : son enfant comme sa chose mais avec lui comme client exigeant.
Je dirais que la mission n'ets pas de trouver LE bonheur mais de profiter de tous ces petits moments qui feront un beau collier de perles à notre enterrement, si je suis bien seul j'ai aussi besoin d'observations/interactions régulièrement et de sentir que je peux à tout moment changer de vie, c'est nous qui avons le choix en fonction des opportunités qui se présentent et qu'on veut bien s'offrir. Arrêter une fille dans la rue peut changer le cours de nos vies parce que même si nous ne nous voyons plus jamais le temps que nous avons passé ensemble nous fera rencontrer dans la foulée d'autres gens (ou ne pas les rencontrer) et nous offrir d'autres occasions de se trouver face à un choix, il n'est question que de cela au final. Moi j'étais seul petit, timide, mélancolique mais tout ça c'est fait pour nous punir tout seul, si on a une bonne image de soi on se détache de celle qu'on les autres de nous et après on peut tranquillement mettre une paire de méduses avec des chaussettes, pépère . Trouver le bonheur en société ce serait adhérer au modèle du bonheur de la société donc on est obligé de se cantonner à des razzias ou à des situations où notre plus n'est pas un moins.
Ps : je n'ai pas trouvé de solution miracle, j'essaye toujours des vies et des distances... et je souffre aussi à chaque coup, on va dire que ça aide à construire et même que ça n'existe que pour ça
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
towto a écrit:Vous-êtes vous déjà complètement laissé aller ? vous mettant à nu devant quelqu'un, en couple par exemple, ou avec votre meilleur ami,
Non, enfin pas plus de quelques minutes d'affilées, enfin je ne sais pas trop, mais j'y travaille. Et ça me fait énormément peur. Cette impression que tout va s'effondrer si jamais j'ose franchir la limite, ouvrir la boite de Pandore, être ce que je suis sans mentir. C'est terrifiant.
towto a écrit:quelqu'un qui ne vous fuira pas en découvrant votre côté caché.
J'ai longtemps rechercher cela. Je crois que c'est une erreur.
Plutôt que de chercher quelqu'un qui ne fuira pas en me voyant tel que je suis, je pense qu'il vaut mieux me montrer tel que je suis pour que les gens qui aime cela approche.
Paradoxe- Messages : 372
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Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Un sincère merci DonnieN pour ton message .
1. Question d'estime de soi, voire de "s'aimer".
2. La "poche autistique" décrite dans le document renvoie à des fonctionnements de type autistique. Autrement formulé des mécanismes de défense psychologique utilisés par tout à chacun à divers degrés. J'avais en tête déni VS refoulement. Je ne parlais pas d'état d'être. C'est pour cela que je fais un lien avec l'inconscient. La poche autistique n'est pas consciemment envisagée. Cela me semble commun à tous, tel que l'auteur le décrit dans son livre.
Te considèrerais-tu avoir plus de champs de conscience ouverts que d'autres ? Et malgré tout te considérer comme "autiste" ?
Pour moi, le fait d'être singulier (individuation) ne me donne pas envie de ressembler aux autres. Mais bien d'assumer cette singularité.
Je te rejoins sur l'objectif, mais mon problème est ailleurs. Ce n'est pas de la bizarrerie, mon comportement est constant et cohérent. A terme, je subis ces comportements. Trop de "force", ou envisagée telle que par l'autre, nuit. Cette "force" n'en est pas une pour moi. Elle est "normale", fait partie de moi.
Peu importe l'acceptation ou le rejet. Le tout, c'est de plutôt bien le vivre soi. Mais bon ... je sors d'un déni à ce sujet. Du coup, mon propos est-il pertinent ? ...
La vie, c'est ... l'amour . Trop de gens le voient différemment.
Il y a autre chose ... Je rattache une notion de solitude là, qui ne serait pas l'incomplétude. Dur à dire ... Je suis preneur de tout avis
J'ai volontairement coupé ce que tu avais rattaché, pour préciser ma pensée. Mais j'ai compris l'optique.
Merci . Je ne le vois pas ainsi. Mes enfants sont certes perfectibles par nature (comme moi), mais leurs droits à l'erreur sont fondamentaux. Et prétendre projeter sur eux mon meilleur, même si c'est quelque part mon rôle, ce serait les nier en tant qu'individus. Ce qui va à l'encontre de leurs libertés. Je les guide pour être autonomes ...
Encore une fois, merci
Mais c'est un plaisir ça, que de déverrouiller les possibles. . Et puis ... l'échange ?DonnieN a écrit:merci pour le lien et ça me permet de me demander en quelle mesure les informations qu'on va chercher ne nous noie pas encore plus dans les possibilités qu'elles offrent
Si je suis d'accord sur le motif, je n'ai pas écris que ma recherche était dans un but de loisir. Je le précise alors : dans un but de compréhension de moi-même, parce que forcément en rapport avec les autres. Ce qui peut rejoindre cette notion de faux-self exprimé par towto.DonnieN a écrit:je m'explique certains manient des concepts mais les comprennent sans les intégrer, ce qui est pour moi le motif principal de la recherche de connaissance, je ne pense pas qu'on puisse rester dans le domaine du loisir.
Loin de moi l'idée de t'avoir prêté des intentions. Tes propos m'ont paru très pertinents, c'est pourquoi je me suis permis de rebondir dessus.DonnieN a écrit:J'aime avoir le rôle du Candide, je le suis souvent comme ici, donc je suis à votre écoute si vous pensez que certains points sont incontournables...
Deux points :DonnieN a écrit:Je me considère aussi souvent comme autiste mais si moi-même je me juge comme ça comment pourrait-il en être autrement pour les autres ?
1. Question d'estime de soi, voire de "s'aimer".
2. La "poche autistique" décrite dans le document renvoie à des fonctionnements de type autistique. Autrement formulé des mécanismes de défense psychologique utilisés par tout à chacun à divers degrés. J'avais en tête déni VS refoulement. Je ne parlais pas d'état d'être. C'est pour cela que je fais un lien avec l'inconscient. La poche autistique n'est pas consciemment envisagée. Cela me semble commun à tous, tel que l'auteur le décrit dans son livre.
Te considèrerais-tu avoir plus de champs de conscience ouverts que d'autres ? Et malgré tout te considérer comme "autiste" ?
HéhéhéDonnieN a écrit:Je suis artiste donc c'est pareil donc plus facile .
Qui dit masque social dit conscience du masque.DonnieN a écrit:Sinon effectivement quand je parle de masque social, je considère que c'est un faux-self en puissance ou déjà figé vu qu'il n'y a souvent qu'à apporter une petite variante pour s'adresser à un autre groupe.
Merci . Je ne l'avais envisagé que sous l'angle qualitatif. Je le considère définitivement comme un avantage. Je suis en train de découvrir la partie "secret", notamment à la lecture de ZC.DonnieN a écrit:Être singulier : deux options se posent à nous soit c'est notre force, soit c'est notre secret et ça va souvent de pair avec l'investissement intellectuel/social que ça implique, je dirais qu'aujourd'hui c'est bien plus qu'une force et qu'il ne faut pas forcément arrêter de l'être mais de le prendre comme un avantage plus qu'un inconvénient.
. J'aime !DonnieN a écrit:On se plaint d'avoir trop de possibilités, c'est pour ça qu'on apparaît bizarre... il faut peut-être renverser la vapeur et arrêter de vouloir ressembler à des gens mais donner à des gens l'envie de nous ressembler . Mantra mon royaume ^^
Pour moi, le fait d'être singulier (individuation) ne me donne pas envie de ressembler aux autres. Mais bien d'assumer cette singularité.
Je te rejoins sur l'objectif, mais mon problème est ailleurs. Ce n'est pas de la bizarrerie, mon comportement est constant et cohérent. A terme, je subis ces comportements. Trop de "force", ou envisagée telle que par l'autre, nuit. Cette "force" n'en est pas une pour moi. Elle est "normale", fait partie de moi.
Merci . Je ne connais pas cela, je suis en train de le découvrir... Effectivement, c'est ... surprenant. Même si la nature du lien les fait toujours revenir vers moi d'abord. "Aimant" ...DonnieN a écrit:Moi c'est facile je pars quand j'ai envie de partir, souvent parce que je sens qu'après il sera trop tard, c'est surprenant au début mais une fois que c'est acté tu es tranquille et tu peux rassurer tes potes sur le chemin du retour, ça peut même devenir une blague récurrente si tu ne t'embourbes pas dans des mensonges de société.
Faut que ça rentre ... Je ne dois pas mettre la même chose derrière "solitude" que toi.DonnieN a écrit:Comme je me parle aussi à travers vous, je me suis rappelé qu'une copine m'a surpris en me disant plein d'envie que "de toutes façons je m'en sortirais toujours", j'ai mis ça sur le compte de la boisson mais j'ai remarque que je fais passer la solitude pour de l'indépendance et mon insouciance pour du courage même si au fond de moi je sais que je n'ai rien à perdre, que si mon corps suit ma tête je trouverais toujours une issue et donc que je suis libre.
Je te souhaite d'en avoir . J'ai connu sur le tard.DonnieN a écrit:Moi je n'ai pas eu d'amour donc forcément que cette soif ne s'éteindra jamais mais je pense néanmoins que s'il n'y avait pas l'amour la vie ne serait pas drôle parce qu'on ne se sent jamais aussi vivant que quand on est accepté pou au contraire rejeté.
Peu importe l'acceptation ou le rejet. Le tout, c'est de plutôt bien le vivre soi. Mais bon ... je sors d'un déni à ce sujet. Du coup, mon propos est-il pertinent ? ...
La vie, c'est ... l'amour . Trop de gens le voient différemment.
Je suis d'accord avec toi, à un certain moment donné de sa vie. Je l'ai ressenti alors. Mais j'en suis libéré, ayant des enfants.DonnieN a écrit:Notre condition, et notre société nous rappelle tout le temps d'être performant pour les hommes et belles pour les femmes, ça se base sur des critères de sélection naturelle de la reproduction. on ne peut pas s'affranchir des horloges biologiques et de certaines envies pressantes, je relie ça à notre mission de perpétuer l'espèce et ça passe donc par trouver un partenaire sexuel.
Il y a autre chose ... Je rattache une notion de solitude là, qui ne serait pas l'incomplétude. Dur à dire ... Je suis preneur de tout avis
J'ai volontairement coupé ce que tu avais rattaché, pour préciser ma pensée. Mais j'ai compris l'optique.
La libido, c'est la pulsion de vie .DonnieN a écrit:L'époque onanisme fait qu'on trouve du plaisir à la parade amoureuse et à tous ces chassés croisé parce que justement le ventre de la femelle est aussi disponible au plaisir et pas seulement à une cavité fonctionnelle. Le porno comme la sexualité c'est la seule chose qui nous relie, pour moi toujours, à l'idée d'infini dans la projection du meilleur de soi même : son enfant comme sa chose mais avec lui comme client exigeant.
Merci . Je ne le vois pas ainsi. Mes enfants sont certes perfectibles par nature (comme moi), mais leurs droits à l'erreur sont fondamentaux. Et prétendre projeter sur eux mon meilleur, même si c'est quelque part mon rôle, ce serait les nier en tant qu'individus. Ce qui va à l'encontre de leurs libertés. Je les guide pour être autonomes ...
C'est joliment ditDonnieN a écrit:Je dirais que la mission n'ets pas de trouver LE bonheur mais de profiter de tous ces petits moments qui feront un beau collier de perles à notre enterrement
Ce n'est pas tant "rencontrer une fille", mais l'interaction avec les autres. Même si je te rejoins pour le final.DonnieN a écrit:si je suis bien seul j'ai aussi besoin d'observations/interactions régulièrement et de sentir que je peux à tout moment changer de vie, c'est nous qui avons le choix en fonction des opportunités qui se présentent et qu'on veut bien s'offrir. Arrêter une fille dans la rue peut changer le cours de nos vies parce que même si nous ne nous voyons plus jamais le temps que nous avons passé ensemble nous fera rencontrer dans la foulée d'autres gens (ou ne pas les rencontrer) et nous offrir d'autres occasions de se trouver face à un choix, il n'est question que de cela au final.
En partie vrai concernant l'estime de soi. Après, tout système vivant meurt s'il n'est pas en contact avec d'autres systèmes vivants.DonnieN a écrit:Moi j'étais seul petit, timide, mélancolique mais tout ça c'est fait pour nous punir tout seul, si on a une bonne image de soi on se détache de celle qu'on les autres de nous et après on peut tranquillement mettre une paire de médis avec des chaussettes, pépère .
Je n'aime pas devoir me brider. C'est grave docteur ? . Sans doute cela rejoint-il la colère de ne pas pouvoir être soi indiquée dans le document posté par towto.DonnieN a écrit:Trouver le bonheur en société ce serait adhérer au modèle du bonheur de la société donc on est obligé de se cantonner à des razzias ou à des situations où notre plus n'est pas un moins.
Pas mieux . Après, c'est très vrai. Mais j'arrête pour les liens aujourd'huiDonnieN a écrit:Ps : je n'ai pas trouvé de solution miracle, j'essaye toujours des vies et des distances... et je souffre aussi à chaque coup, on va dire que ça aide à construire et même que ça n'existe que pour ça
Encore une fois, merci
Invité- Invité
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Merci pour ce lien, c'est fort bien expliqué C'est intriguant comme je me reconnais à travers cette description, je ne sais pas si c'est rassurant ... !
Pour ma part, j'ai d'excellents parents chinois. Du moins, ils auraient été parfait pour un enfant normopathe chinois. Hélas, nous avons émigré en France lorsque j'étais enfant, et moi, en plus de grandir dans une culture différente de la leur, j'étais un enfant précoce. Ils n'avaient simplement pas les outils pour me comprendre. Mon enfance a été à peu près le mauvais cas de figure décrit dans l'article, et mon faux self prenait toute la place à mon adolescence, avec mon envie désespéré de me faire accepter, trouver ma place.
J'ai prit beaucoup de temps pour m'en défaire, des rencontres déterminantes m'y ont aidé, j'ai eu de la chance
Aujourd'hui, j'utilise mon faux-self au boulot sans vergogne. Je considère que ça fait partie du travail d'être un collègue agréable et dévoué, toute l'équipe s'en porte mieux ^^ L'hyper-adaptation a aussi du bon.
En dehors du boulot, par contre, j'ai envie de laisser le vrai moi s'exprimer. Mais je n'y arrive que très partiellement, j'ai l'impression de vivre dans un monde que je suis le seul à voir. Mes objectifs, mes craintes, mes centres d'intérêt, ce qui me plait, simplement ma vision du monde sont différentes. Si je devais exprimer ce que je vois, ce que je pense, je devrais utiliser des idées et des notions qui sont souvent inconnues, voire inconcevables aux autres. Si le faux self est un mensonge, moi, j'aimerais dire la vérité, mais je ne peux exprimer, au mieux, qu'une vérité partielle avec la plupart des gens.
Je fréquente des amis normopathes qui me sont très chers. Autant que possible, j'aime laisser s'exprimer ma singularité, et étonnement, je suis apprécié bien plus que je ne l'aurais jamais espéré.
Pour ma part, j'ai d'excellents parents chinois. Du moins, ils auraient été parfait pour un enfant normopathe chinois. Hélas, nous avons émigré en France lorsque j'étais enfant, et moi, en plus de grandir dans une culture différente de la leur, j'étais un enfant précoce. Ils n'avaient simplement pas les outils pour me comprendre. Mon enfance a été à peu près le mauvais cas de figure décrit dans l'article, et mon faux self prenait toute la place à mon adolescence, avec mon envie désespéré de me faire accepter, trouver ma place.
J'ai prit beaucoup de temps pour m'en défaire, des rencontres déterminantes m'y ont aidé, j'ai eu de la chance
Aujourd'hui, j'utilise mon faux-self au boulot sans vergogne. Je considère que ça fait partie du travail d'être un collègue agréable et dévoué, toute l'équipe s'en porte mieux ^^ L'hyper-adaptation a aussi du bon.
En dehors du boulot, par contre, j'ai envie de laisser le vrai moi s'exprimer. Mais je n'y arrive que très partiellement, j'ai l'impression de vivre dans un monde que je suis le seul à voir. Mes objectifs, mes craintes, mes centres d'intérêt, ce qui me plait, simplement ma vision du monde sont différentes. Si je devais exprimer ce que je vois, ce que je pense, je devrais utiliser des idées et des notions qui sont souvent inconnues, voire inconcevables aux autres. Si le faux self est un mensonge, moi, j'aimerais dire la vérité, mais je ne peux exprimer, au mieux, qu'une vérité partielle avec la plupart des gens.
Je fréquente des amis normopathes qui me sont très chers. Autant que possible, j'aime laisser s'exprimer ma singularité, et étonnement, je suis apprécié bien plus que je ne l'aurais jamais espéré.
Kelint- Messages : 56
Date d'inscription : 15/02/2014
Age : 38
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Bonjour,
mon témoignage de caméléonerie.
Je m'adapte à tous les milieux que je rencontre et sais très bien "copier" ceux qui m'entoure. Super talent donner par l'hyper empathie, c'est un "don" qui m'a servit jusqu'à ce que je découvre le point faible du truc puisque j'ai tendance à me perdre et surtout à accepter des gens et environnements négatifs pour moi. Souvent je dis : "mettez moi avec des punks, je serai un punk, mettez moi avec des bouddhas, je serai un bouddha".
De fait, je cherche aujourd'hui à corriger le tir en développant de la congruence ( "La congruence, c’est montrer un alignement cohérent entre ce que nous ressentons et les actions que nous menons, les idées que nous avons et les paroles que nous formulons. Pour faire simple et connu, c’est dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit." ).
Je prends donc le temps de plus m'observer et m'aligner avec moi même quel que soit l'interlocuteur pour coller avec mes valeurs et ma personnalité, plutôt que de coller à l'autre par réflexe empathique de survie. J'évite les groupes de personnes et les situations / environnements qui ont un potentiel à me tirer vers le bas. Je gère mieux la solitude et m'assume mieux en tant que moi même, j'identifie mieux ce que je veux faire de ma vie et ce qui doit en faire partie ou pas ...
mon témoignage de caméléonerie.
Je m'adapte à tous les milieux que je rencontre et sais très bien "copier" ceux qui m'entoure. Super talent donner par l'hyper empathie, c'est un "don" qui m'a servit jusqu'à ce que je découvre le point faible du truc puisque j'ai tendance à me perdre et surtout à accepter des gens et environnements négatifs pour moi. Souvent je dis : "mettez moi avec des punks, je serai un punk, mettez moi avec des bouddhas, je serai un bouddha".
De fait, je cherche aujourd'hui à corriger le tir en développant de la congruence ( "La congruence, c’est montrer un alignement cohérent entre ce que nous ressentons et les actions que nous menons, les idées que nous avons et les paroles que nous formulons. Pour faire simple et connu, c’est dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit." ).
Je prends donc le temps de plus m'observer et m'aligner avec moi même quel que soit l'interlocuteur pour coller avec mes valeurs et ma personnalité, plutôt que de coller à l'autre par réflexe empathique de survie. J'évite les groupes de personnes et les situations / environnements qui ont un potentiel à me tirer vers le bas. Je gère mieux la solitude et m'assume mieux en tant que moi même, j'identifie mieux ce que je veux faire de ma vie et ce qui doit en faire partie ou pas ...
Cedpa- Messages : 78
Date d'inscription : 18/02/2014
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
On m'a fait comprendre que ce que j'étais, du moins ce que je faisais m'amenait à en oublier les autres, il faut bien comprendre que ce problème vint tardivement, avant je ne parlais pas ou peu, ni ne m'imposais et c'est vrai que la gentillesse alors était bien suffisante.
pendant un laps de temps je me suis adapté à toutes sortes de choses; dans le travail, l'amitié etc... Puis soudain un autre caractère est apparu, comme vous dîtes plus tranchant, j'en arrive même à ne plus nuancer mes propos pareil à un grand ras-le-bol.
L'adaptation, le mimétisme ou le conformisme sont des mots qui pour moi portent le même écho. j'ai certes pas grand chose à dire je le reconnais mais il m'apparaît outrageant qu'on m'en tienne rigueur; la vraisemblance est difficile pour moi à atteindre, peut-être à cause de mauvais souvenir ou tout simplement parce que ma nature n'a pas subit le comportementalisme usuel servant à bien négocier l'approfondissement des relations, de ce fait je ne rester qu'un être de surface, tant en surface que plus rien ne s'expose; ces codes qui façonnent notre personnalité je les connais bien, aussi bien que mes défauts si présents et qui me coûtent un prix dont la valeur ne peut pas être mesurable.
J'essaie de rallier les morceaux de raisons séjournant aux alentours d'un esprit inquiet dont les douleurs rendent muets, à quoi bon exprimer l'inexprimable, que puis-je en attendre?
pendant un laps de temps je me suis adapté à toutes sortes de choses; dans le travail, l'amitié etc... Puis soudain un autre caractère est apparu, comme vous dîtes plus tranchant, j'en arrive même à ne plus nuancer mes propos pareil à un grand ras-le-bol.
L'adaptation, le mimétisme ou le conformisme sont des mots qui pour moi portent le même écho. j'ai certes pas grand chose à dire je le reconnais mais il m'apparaît outrageant qu'on m'en tienne rigueur; la vraisemblance est difficile pour moi à atteindre, peut-être à cause de mauvais souvenir ou tout simplement parce que ma nature n'a pas subit le comportementalisme usuel servant à bien négocier l'approfondissement des relations, de ce fait je ne rester qu'un être de surface, tant en surface que plus rien ne s'expose; ces codes qui façonnent notre personnalité je les connais bien, aussi bien que mes défauts si présents et qui me coûtent un prix dont la valeur ne peut pas être mesurable.
J'essaie de rallier les morceaux de raisons séjournant aux alentours d'un esprit inquiet dont les douleurs rendent muets, à quoi bon exprimer l'inexprimable, que puis-je en attendre?
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Cedpa a écrit:Bonjour,
mon témoignage de caméléonerie.
Je m'adapte à tous les milieux que je rencontre et sais très bien "copier" ceux qui m'entoure. Super talent donner par l'hyper empathie, c'est un "don" qui m'a servit jusqu'à ce que je découvre le point faible du truc puisque j'ai tendance à me perdre et surtout à accepter des gens et environnements négatifs pour moi. Souvent je dis : "mettez moi avec des punks, je serai un punk, mettez moi avec des bouddhas, je serai un bouddha".
De fait, je cherche aujourd'hui à corriger le tir en développant de la congruence ( "La congruence, c’est montrer un alignement cohérent entre ce que nous ressentons et les actions que nous menons, les idées que nous avons et les paroles que nous formulons. Pour faire simple et connu, c’est dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit." ).
Je prends donc le temps de plus m'observer et m'aligner avec moi même quel que soit l'interlocuteur pour coller avec mes valeurs et ma personnalité, plutôt que de coller à l'autre par réflexe empathique de survie. J'évite les groupes de personnes et les situations / environnements qui ont un potentiel à me tirer vers le bas. Je gère mieux la solitude et m'assume mieux en tant que moi même, j'identifie mieux ce que je veux faire de ma vie et ce qui doit en faire partie ou pas ...
Ceux qui pensent qu'un faux-self est quelque chose que tout le monde est à petite dose ne savent pas de quoi ils parlent. Ici Cedpa, tu continues de "mentaliser" ta projection en t'orientant vers le plus proche de celui que tu es intérieurement, rendant ton image crédible aux yeux des autres mais aussi aux tiens. Cela n'en reste pas moins un "rôle maîtrisé", une image que tu renvoies mais contrôlée. Je pense qu'on fait tous un peu ça avec le temps, quand on passe par la profonde recherche de nous-mêmes on y arrive petit à petit !
Il y a beaucoup d'avis convergents vers l'idée qu'on est un faux-self pour ressembler aux autres et mieux s'intégrer. La vérité c'est que l'on ne sait souvent pas qui l'on est nous-mêmes et comme on grandit et évolue en société, on s'inspire de ce que sont les autres pour nous créer notre image de conformité. Comme tout le monde diront certains ? Non ! Tout le monde a une capacité d'adaptation, d'imitation et d'évolution, mais tout le monde n'est pas torturé psychologiquement tout au long de son enfance.
L'image qu'un jeune "normal" se crée dans la jeunesse puis l'adolescence, n'est influencée que par des critères de goût ou de mentalité : quel "genre" l'attire le plus ou avec qui il va choisir de traîner, à quoi ressembleront nos amis et ceux que nous prendrons pour modèles, quelles seront nos passions, notre sport... ce sont ces éléments qui caractériseront l'influence subconsciente d'un jeune qui se construit.
Un faux-self ne voit qu'une gigantesque équation, se voyant au travers des yeux de tous, maladivement perdu dans son cerveau dès qu'il y a plus de 3 personnes avec lui, renvoyant une image "quasi-parfaite" de l'interlocuteur s'il est unique, tout à fait subconsciemment. Il n'a aucun contrôle sur celui qu'il est avec les autres.
Comme dit plus haut, au début la gentillesse suffit pour être intégré dans les groupes. Les enfants ne choisissent leurs amis qu'avec des critères de sélection primaires : j'aime bien sa tête, il est rigolo, il est gentil. Dans l'adolescence il s'agit principalement de mentalité et de centres d'intérêts, de look aussi beaucoup. La gentillesse ne suffit plus, ou pas dans tous les cas. On est volontiers acceptés par la communauté toujours derrière notre masque, mais on est jamais "naturellement" le centre de l'attention si on est doté, à nouveau comme dit plus haut, d'hyper empathie.
Cette dernière notion nous hante en permanence, on aime les autres, ce sont nos modèles. On pourrait se contenter de les observer. On ne veut rentrer dans la peau de quelqu'un de normal que pour avoir des relations normales. Mais on a conscience à chaque instant qu'on est différent. J'irais presque plus loin, on ressent presque qu'on est un menteur qui fait tout pour cacher son identité. Dès qu'on est en groupe, on est plus personne, on est perdu. On cherche quelque chose à dire pour participer aux discussions, on imagine ce que dirait quelqu'un de normal, on attend une perche sur le qui-vive et là :
_ On en saisit une et on sort une phrase de 3 mots qui aura fait rire l'oratoire, on se sent mieux et apaisé, on sait qu'on a encore quelques minutes avant d'être obligé de parler à nouveau et de saisir une occasion d'avoir l'air cool.
_ On sort une réflexion pas terrible, y'en a même un qui se moque de nous, on se souviendra de ce sentiment de honte toute notre vie, on s'en voudra beaucoup et on se sentira profondément mal et différent.
On en fait souvent trop, ou on fait souvent des pas de travers. Cependant après une réussite auprès de la foule sur notre participation, on rentre dans une bonne "mood" qui nous aide à éviter ces moments. Oui comme tout le monde, mais pour nous il ne s'agit pas d'être spontanément cool et de plaire naturellement, ce n'est que notre facette et notre "mentalisation" qui auront donné de un bon résultat.
Renjin- Messages : 35
Date d'inscription : 25/04/2015
Age : 38
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
J'en ai parlé à mon psy vendredi parce que justement, je ne peux plus faire semblant, ce qui veut dire écrémage encore plus sévère, solitude plus grande le temps de trouver des gens plus "comme moi". Bref, il m'a répondu: "fonctionnement différent, et alors?", "Vous avez essayé de creuser avec les autres?". Par moments, je me sens incomprise car il ne semble pas mesurer la souffrance et la solitude que ça implique.
Mais il n'a pas tort, qui a essayé d'être "soi-même" en vrai, à fond et d'assumer totalement?
Hier, j'ai vu une fille d'un forum. D'accord, on se connait, on a un centre d'intérêt commun dont on ne parle pas avec tout le monde, elle est assez ouverte et un peu "altermondialiste" (elle a une réflexion sur la société actuelle, je ne suis pas forcément toujours d'accord avec elle mais il y a un minimum de fond). Oui, on n'a pas creusé autant que j'aurais voulu mais ça ne m'a pas gêné car on a fait des activités et nous n'avons pas seulement été dans la discussion.
J'ai été moi-même, je ne lui ai pas demandé plus sur le plan intellectuel que ce qu'elle pouvait me donner (je garde mes grandes théories pour les discussions avec mes amis-potentiellement-zébrés). Je sais que plus le temps va passer, plus ma vigilance va sommeiller et plus je vais "lâcher" des mots "compliqués" mais tant pis, si je sens trop d'incompréhension, soit je demande moins aux gens ("potes de sortie" avec qui je recherche surtout de l'amusement) et je cherche ailleurs, quitte à morceler les choses (choisir des gens spécialisés dans un domaine qui m'intéresse pour avoir de la matière pour me nourrir intellectuellement).
Je ne sais pas, mais ça me semble un moyen de rester soi... ce vers quoi je tends pour ma part. Si les gens ne suivent pas, au bout d'un moment, j'irai voir ailleurs en prenant le risque de ne jamais trouver de quoi "étancher ma soif intellectuelle".
Mais il n'a pas tort, qui a essayé d'être "soi-même" en vrai, à fond et d'assumer totalement?
Hier, j'ai vu une fille d'un forum. D'accord, on se connait, on a un centre d'intérêt commun dont on ne parle pas avec tout le monde, elle est assez ouverte et un peu "altermondialiste" (elle a une réflexion sur la société actuelle, je ne suis pas forcément toujours d'accord avec elle mais il y a un minimum de fond). Oui, on n'a pas creusé autant que j'aurais voulu mais ça ne m'a pas gêné car on a fait des activités et nous n'avons pas seulement été dans la discussion.
J'ai été moi-même, je ne lui ai pas demandé plus sur le plan intellectuel que ce qu'elle pouvait me donner (je garde mes grandes théories pour les discussions avec mes amis-potentiellement-zébrés). Je sais que plus le temps va passer, plus ma vigilance va sommeiller et plus je vais "lâcher" des mots "compliqués" mais tant pis, si je sens trop d'incompréhension, soit je demande moins aux gens ("potes de sortie" avec qui je recherche surtout de l'amusement) et je cherche ailleurs, quitte à morceler les choses (choisir des gens spécialisés dans un domaine qui m'intéresse pour avoir de la matière pour me nourrir intellectuellement).
Je ne sais pas, mais ça me semble un moyen de rester soi... ce vers quoi je tends pour ma part. Si les gens ne suivent pas, au bout d'un moment, j'irai voir ailleurs en prenant le risque de ne jamais trouver de quoi "étancher ma soif intellectuelle".
Invité- Invité
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Est ce que vous pensez qu'il est juste de discerner entre faux self construit au fur et à mesure des expériences et rencontres, "caméléonerie" qui permet l'adaptation selon le, les interlocuteurs, situations et la personnalité enfouie plus ou moins, reconnue, plus ou moins.
Sans vouloir trop intellectualiser, mon expérience actuelle m'amène à découvrir un peu plus ma personnalité et à laisser tomber pas mal de faux semblant, d'où un peu plus de solitude (bien vécue).
Sans vouloir trop intellectualiser, mon expérience actuelle m'amène à découvrir un peu plus ma personnalité et à laisser tomber pas mal de faux semblant, d'où un peu plus de solitude (bien vécue).
Cedpa- Messages : 78
Date d'inscription : 18/02/2014
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Le fait que je sois, spontanément, de plus en plus désagréable dans certaines situations est sans doute le signe d'un remaniement au niveau de ce qui, en moi, relève du faux-self. Mais je n'y vois pas encore vraiment clair. C'est difficile d'avoir conscience de ces états de faux-self, puisqu'ils sont un bouclier d'une part, réflexes élaborés depuis le plus jeune âge d'autre part. Non ?
"On ressent presque qu'on est un menteur qui fait tout pour cacher son identité. Dès qu'on est en groupe, on est plus personne, on est perdu" : oui, ça, ça peut m'arriver. Besoin extrême de sécurisation avant de pouvoir "être soi" pour autant que ça veuille vraiment correspondre à quelque chose. Peut-être vaudrait-il mieux dire "être sois"... Je me suis toujours senti encore davantage multiple que différent. Alors discerner le multiple du faux-self...
"On ressent presque qu'on est un menteur qui fait tout pour cacher son identité. Dès qu'on est en groupe, on est plus personne, on est perdu" : oui, ça, ça peut m'arriver. Besoin extrême de sécurisation avant de pouvoir "être soi" pour autant que ça veuille vraiment correspondre à quelque chose. Peut-être vaudrait-il mieux dire "être sois"... Je me suis toujours senti encore davantage multiple que différent. Alors discerner le multiple du faux-self...
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Vous m'embrouillez un peu avec vos vrai/faux-self caméléons..
Toute personne doit s'adapter et faire (allé, un minimum 'faut pas se le cacher!) semblant, non ? Dès lors je me demande si ces termes ne seraient pas utilisés avec pour unique but d'apporter justification à quelque-chose d'aussi banal ?
Toute personne doit s'adapter et faire (allé, un minimum 'faut pas se le cacher!) semblant, non ? Dès lors je me demande si ces termes ne seraient pas utilisés avec pour unique but d'apporter justification à quelque-chose d'aussi banal ?
Belgiquien- Messages : 32
Date d'inscription : 20/05/2015
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Oui c'est très banal. +1
Le faux self se dit juste de quelqu'un qui faute de n'avoir jamais trouvé de terrain propice à l'épanouissement de ce qu'il pourrait être, ne se concevrait plus que comme l'exact moulage en positif de l'espace qu'il lui semble occuper à l'instant, espace principalement modelé par les autres.
L'exact opposé du caméléon qui pour moi se dit de celui qui sait parfaitement ce dont il est capable pour l'avoir pleinement expérimenté auparavant, sait parfaitement ce qu'il veut, et sait en plus parfaitement analyser ce qui l'entoure grâce à son expérience préalable, et optimise ainsi son comportement sans que cela ait de retentissement sur son psychisme.
Quand au vrai self, il est à mon avis purement théorique, puisque uniquement possible à déterminer en fonction des environnements disponibles.
Bref l'histoire de l'enfance et de l'adolescence de chacun.
Le faux self se dit juste de quelqu'un qui faute de n'avoir jamais trouvé de terrain propice à l'épanouissement de ce qu'il pourrait être, ne se concevrait plus que comme l'exact moulage en positif de l'espace qu'il lui semble occuper à l'instant, espace principalement modelé par les autres.
L'exact opposé du caméléon qui pour moi se dit de celui qui sait parfaitement ce dont il est capable pour l'avoir pleinement expérimenté auparavant, sait parfaitement ce qu'il veut, et sait en plus parfaitement analyser ce qui l'entoure grâce à son expérience préalable, et optimise ainsi son comportement sans que cela ait de retentissement sur son psychisme.
Quand au vrai self, il est à mon avis purement théorique, puisque uniquement possible à déterminer en fonction des environnements disponibles.
Bref l'histoire de l'enfance et de l'adolescence de chacun.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Je me demande si l'on peut vraiment souffrir d'un faux self du coup. Sans avoir connu autre chose c'est difficile. Ou alors il faut vraiment avoir recours à des notions religieuses ou l'âme est préexistante, ou alors considérer que le génome crée le caractère et les besoins sans la nécessité d'un environnement qui jouerait le rôle de trigger.
Ou alors le faux self c'est juste un autre dénomination du mal du pays.
Bref j'en reviens au truc du départ, toutes ces notions ne sont réellement employées que quand il y a un problème adaptatif.
Quand le nouvel environnement est jugé restrictif sur certains plans et que éventuellement d'autres plans demanderaient une adaptation qui reste difficile (quand ils sont perçus), on se dit victime d'un faux self.
Sinon on se félicite de son coté caméléon, à moins que ce soit une prophétie auto-réalisatrice ou une formule d'auto-satisfaction, ou les deux en phase d’apprentissage.
Ou alors le faux self c'est juste un autre dénomination du mal du pays.
Bref j'en reviens au truc du départ, toutes ces notions ne sont réellement employées que quand il y a un problème adaptatif.
Quand le nouvel environnement est jugé restrictif sur certains plans et que éventuellement d'autres plans demanderaient une adaptation qui reste difficile (quand ils sont perçus), on se dit victime d'un faux self.
Sinon on se félicite de son coté caméléon, à moins que ce soit une prophétie auto-réalisatrice ou une formule d'auto-satisfaction, ou les deux en phase d’apprentissage.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Il doit bien aussi exister des situations ou le faux self ne cache rien d'autre. Uniquement une personnalité introvertie particulièrement sensible au signaux des autres qui encouragent l'auto censure, et une compensation se met en place créant un univers virtuel ou des opinions potentiellement grandioses serait reconnues sans même les exprimer.
Faut bien avouer qu'il règne souvent un flou artistique pour déterminer quelle idée émane de qui, quelle explicitation n'est qu'un plagiat d'une idée antérieurement exposée, quelle est la référence pour juger etc...
En l'absence de certitudes sur la valeur des opinions des autres, dans ce jeu de poker menteur, on peut dérailler pour n'importe quelle raison, sans que ce déraillage en soi n'ait rien de spécifique.
Est qu'un déficit en testostérone ou un excès influence la perception que l'on peut avoir d'être caméléon ou porteur d'un faux self ? Qu'en est il de l'ocytocine ? Peut être aussi la qualité des récepteurs cellulaires.
Faut bien avouer qu'il règne souvent un flou artistique pour déterminer quelle idée émane de qui, quelle explicitation n'est qu'un plagiat d'une idée antérieurement exposée, quelle est la référence pour juger etc...
En l'absence de certitudes sur la valeur des opinions des autres, dans ce jeu de poker menteur, on peut dérailler pour n'importe quelle raison, sans que ce déraillage en soi n'ait rien de spécifique.
Est qu'un déficit en testostérone ou un excès influence la perception que l'on peut avoir d'être caméléon ou porteur d'un faux self ? Qu'en est il de l'ocytocine ? Peut être aussi la qualité des récepteurs cellulaires.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Alors moi je suis une jeune femme souriante, pathologiquement empathique, un peu râleuse et difficile à motivée mais finalement toujours là, presque douce et effacée quand on arrive à trouver le mot qui la désespère vraiment. Un peu lâche, pas trop ambitieuse.
Une belle-fille parfaite, un peu bébête, serviable et à l'écoute. Une maman dévouée corps et âme, qui commence à péter un plomb. Une conjointe casse pied à toujours se plaindre, jamais satisfaite de plus en plus inutile.
Une voisine un peu bizarre mais charmante...
Sinon
Je n'ai jamais aimé (d'un amour vrai) le père de mon enfant qui était présent à un moment difficile de ma vie. Je déteste sa famille de raciste, homophobe, violeur, mères par défaut...
J'en suis à ma deuxième liste du minimum à mettre dans mon sac à dos.
J'éspère sincèrement que la race humaine subisse un tsunami.
Donc j'ai super peur d'un jour devoir jouer carte sur table avec mon fils en lui avouant que c'est trop bête de se reproduire alors qu'on se tue et que Non à mon sens il n'y a pas de "solution".
Dans une heure j'ai un rendez vous pour être hôtesse d'accueil dans une piscine municipale alors que je leur proposait ma sur-motivation pour développer leur bibliothèque minable.
Biensûr je résume mais comment voulez vous que je sois entière menteuse comme je suis.
Si je jète mon "faux-self" je ne sais même pas si j'arriverai à me reconnaître et à me gérer. Je suis mon "faux-self" et le jour où la fin du monde créera de grandes failles peut être que j'aurai le courage d'en pousser quelques uns avant de les rejoindre.
Une belle-fille parfaite, un peu bébête, serviable et à l'écoute. Une maman dévouée corps et âme, qui commence à péter un plomb. Une conjointe casse pied à toujours se plaindre, jamais satisfaite de plus en plus inutile.
Une voisine un peu bizarre mais charmante...
Sinon
Je n'ai jamais aimé (d'un amour vrai) le père de mon enfant qui était présent à un moment difficile de ma vie. Je déteste sa famille de raciste, homophobe, violeur, mères par défaut...
J'en suis à ma deuxième liste du minimum à mettre dans mon sac à dos.
J'éspère sincèrement que la race humaine subisse un tsunami.
Donc j'ai super peur d'un jour devoir jouer carte sur table avec mon fils en lui avouant que c'est trop bête de se reproduire alors qu'on se tue et que Non à mon sens il n'y a pas de "solution".
Dans une heure j'ai un rendez vous pour être hôtesse d'accueil dans une piscine municipale alors que je leur proposait ma sur-motivation pour développer leur bibliothèque minable.
Biensûr je résume mais comment voulez vous que je sois entière menteuse comme je suis.
Si je jète mon "faux-self" je ne sais même pas si j'arriverai à me reconnaître et à me gérer. Je suis mon "faux-self" et le jour où la fin du monde créera de grandes failles peut être que j'aurai le courage d'en pousser quelques uns avant de les rejoindre.
Invité- Invité
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Je pense que quand on crée un faux-self, on est "pas soi" la majorité du temps, ce n'est pas une adaptation à l'environnement mais une sur-adaptation selon le contexte, la situation, les gens... parce qu'on ne s'assume pas pour tout un tas de raisons, bonnes ou mauvaises. Jusqu'à il y a peu, je cherchais inconsciemment à être aimée (parents toxiques donc carences affectives).
Tout est question de mesure, si c'est "trop", on n'est plus soi.
J'ai acheté il y a quelques semaines, Le courage d'être soi de Jacques SALOMÉ (que j'aime beaucoup, je le trouve terriblement humain) qui traite un peu de ce souci: laisser tomber le masque.
Tout est question de mesure, si c'est "trop", on n'est plus soi.
J'ai acheté il y a quelques semaines, Le courage d'être soi de Jacques SALOMÉ (que j'aime beaucoup, je le trouve terriblement humain) qui traite un peu de ce souci: laisser tomber le masque.
Invité- Invité
Re: Faux-self, personnalité cameleon, vrai self enfoui
Depuis cinquante ans que je n'exprime plus ma douance. C'est un faux self qui s'exprime à la place malgre moi. Mon vrai self n'arrive pas à sortir. Horrible.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: Faux-self, personnalité caméléon, vrai-self enfoui
Et moi je viens de réaliser que c'est probablement mon faux self qui fait tout depuis le début (50 ans moi aussi), je ne me rends même pas compte que j'en aurais un vrai !!!
Cedrina- Messages : 88
Date d'inscription : 19/05/2015
Age : 59
Localisation : Helvétie
Re: Faux-self, personnalité cameleon, vrai-self enfoui
C'est un peu mon cas aussi.Cedrina a écrit:Et moi je viens de réaliser que c'est probablement mon faux self qui fait tout depuis le début (50 ans moi aussi), je ne me rends même pas compte que j'en aurais un vrai !!!
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
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