Histoire du soir
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Histoire du soir
Petit texte écrit hier soir. Je vous l'ouvre! Je suis dubitative, mais une récente conversation m'a poussée à y coller des mots
La faucheuse rôde, elle te voile déjà la face. T’enrobe entier le corps, t’épuises, forge l’oubli. Oubli de soi, oubli du monde. Oubli d’une histoire si courte pour être féconde. Elle t’enlise, t’emmène le cœur ivre dans une folle paralysie. La terre gronde, mais ton souffle est déjà court. La voie inaudible, le corps brûlant, vidé d’énergie. Ils s’agitent autours de toi une nouvelle fois. Tu penses même que tu ne le mérites pas, que tu pourrais t’enfuir au cœur de ton lit et sommeiller un peu. Mais l’aiguille se plante dans ton bras. Les fils te relient et te maintiennent là. Il fait noir, non, tu ne dors pas. Car la douleur englobe tout ton corps qui convulse. La peur s’échappe en marées noires, ne reste plus que l’odeur médicale. Et le tas de souffrance qui résulte de ton être.
Dehors il fait si beau. La lumière t’éblouit comme lors d’une première fois. La maladie s’évacue de ton sang au fil des jours, les nouveaux jours te purifient. Certes ciselée, fracturée, traumatisée. Ces souvenirs lentement s’enfoncent dans ta conscience. Et laissent place au nouvel air. Leur présence lointaine métamorphose tout le monde qui t’a toujours lotie. Chaque effluve te transperce. La pensée connaît une profondeur nouvelle. Elle dissocie l’indissociable puis dirige vers l’harmonie. Soulève l’essence, respire le temps. Elle recompose toute une vie flagellée, en fait le trésor des lendemains. Noie le tourment, découd le pesant. Marque sa force, son idéal. S’affiche à elle une vérité bancale. Mais tu souris et tu respires. Propage l’amour, la grâce, le rire. Décalée qu’on dira, illuminée parfois. Mais lorsqu’on comprend que différence ne naît pas du rien, qu’étrange ne sonne pas baratin, on redécouvre le goût des paroles alliées à leurs racines. Elles peuvent alors sonner faux, elles peuvent dire mal, mais elles connaissent leurs origines. Et dans leur déviance elles ont une histoire qui dit de faire confiance. En soi, en cette raison qui n’est pas née du vide. Mais d’histoires indicibles.
La sens-tu ?
La vie ?
Les vois-tu ? Ceux qui marchent cet air de déjà mort…
Ton sourire vient s’accrocher au scepticisme d’un monde éteint. Il leur rappelle que rien n’est bien certain. Que parfois l’osmose grandit d’un petit rien. Et que même sous la pluie le cœur peut vibrer de sa vie.
J’éponge la terre qui suinte son manque d’entrain. Les barrières grises qui clôturent certains esprits chagrins. Je t’observe au loin. J’écoute tes mots à deux milles lieux des miens, qui viennent s’y recoller dans leur profondeur qui n’en dit rien.
Je te tends la main. Je sens l’histoire qui a forgé ton âme.
Et toi,
Les vois-tu ?
La sens-tu ?
Toujours, à chaque aube,
Chaque soupire,
Chaque sourire ?
Allons danser. Valser sous les sens amplifiés aux seuils de nos démences. Ne plus faire qu’un avec l’histoire et l’univers qui n’est autre que nous-mêmes.
Word est mon plus grand récepteur... Mais il est si silencieux
La faucheuse rôde, elle te voile déjà la face. T’enrobe entier le corps, t’épuises, forge l’oubli. Oubli de soi, oubli du monde. Oubli d’une histoire si courte pour être féconde. Elle t’enlise, t’emmène le cœur ivre dans une folle paralysie. La terre gronde, mais ton souffle est déjà court. La voie inaudible, le corps brûlant, vidé d’énergie. Ils s’agitent autours de toi une nouvelle fois. Tu penses même que tu ne le mérites pas, que tu pourrais t’enfuir au cœur de ton lit et sommeiller un peu. Mais l’aiguille se plante dans ton bras. Les fils te relient et te maintiennent là. Il fait noir, non, tu ne dors pas. Car la douleur englobe tout ton corps qui convulse. La peur s’échappe en marées noires, ne reste plus que l’odeur médicale. Et le tas de souffrance qui résulte de ton être.
Dehors il fait si beau. La lumière t’éblouit comme lors d’une première fois. La maladie s’évacue de ton sang au fil des jours, les nouveaux jours te purifient. Certes ciselée, fracturée, traumatisée. Ces souvenirs lentement s’enfoncent dans ta conscience. Et laissent place au nouvel air. Leur présence lointaine métamorphose tout le monde qui t’a toujours lotie. Chaque effluve te transperce. La pensée connaît une profondeur nouvelle. Elle dissocie l’indissociable puis dirige vers l’harmonie. Soulève l’essence, respire le temps. Elle recompose toute une vie flagellée, en fait le trésor des lendemains. Noie le tourment, découd le pesant. Marque sa force, son idéal. S’affiche à elle une vérité bancale. Mais tu souris et tu respires. Propage l’amour, la grâce, le rire. Décalée qu’on dira, illuminée parfois. Mais lorsqu’on comprend que différence ne naît pas du rien, qu’étrange ne sonne pas baratin, on redécouvre le goût des paroles alliées à leurs racines. Elles peuvent alors sonner faux, elles peuvent dire mal, mais elles connaissent leurs origines. Et dans leur déviance elles ont une histoire qui dit de faire confiance. En soi, en cette raison qui n’est pas née du vide. Mais d’histoires indicibles.
La sens-tu ?
La vie ?
Les vois-tu ? Ceux qui marchent cet air de déjà mort…
Ton sourire vient s’accrocher au scepticisme d’un monde éteint. Il leur rappelle que rien n’est bien certain. Que parfois l’osmose grandit d’un petit rien. Et que même sous la pluie le cœur peut vibrer de sa vie.
J’éponge la terre qui suinte son manque d’entrain. Les barrières grises qui clôturent certains esprits chagrins. Je t’observe au loin. J’écoute tes mots à deux milles lieux des miens, qui viennent s’y recoller dans leur profondeur qui n’en dit rien.
Je te tends la main. Je sens l’histoire qui a forgé ton âme.
Et toi,
Les vois-tu ?
La sens-tu ?
Toujours, à chaque aube,
Chaque soupire,
Chaque sourire ?
Allons danser. Valser sous les sens amplifiés aux seuils de nos démences. Ne plus faire qu’un avec l’histoire et l’univers qui n’est autre que nous-mêmes.
Word est mon plus grand récepteur... Mais il est si silencieux
Eoos- Messages : 39
Date d'inscription : 09/05/2015
Age : 28
Re: Histoire du soir
Pas mal, il y a de l'idée...
Ne suis pas fan, tu t'en doutes...
Trop sombre peut-être à mon goût...
A voir avec d'autres de tes écrits...
Ne suis pas fan, tu t'en doutes...
Trop sombre peut-être à mon goût...
A voir avec d'autres de tes écrits...
Enfant sauvage- Messages : 158
Date d'inscription : 19/04/2015
Age : 53
Localisation : Lyon
Re: Histoire du soir
Marrant ça
Je trouvais justement l'idée du texte bien plus positive qu'à mon habitude! Maintenant j'ai mêlé les deux.. Pour donner plus de poids à l'arrivée de lumière.
Mais j'ai mélangé du terne à de la lumière, ça brise un peu le sens.
Une sensation de re-vie, pas facile à retranscrire...
Bref, y'a du boulot!
Merci
Je trouvais justement l'idée du texte bien plus positive qu'à mon habitude! Maintenant j'ai mêlé les deux.. Pour donner plus de poids à l'arrivée de lumière.
Mais j'ai mélangé du terne à de la lumière, ça brise un peu le sens.
Une sensation de re-vie, pas facile à retranscrire...
Bref, y'a du boulot!
Merci
Eoos- Messages : 39
Date d'inscription : 09/05/2015
Age : 28
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