Présentation Bleuenn

Bonjour,

j'ai 31 ans et je me suis toujours sentie à l'écart, différente. En seconde, j'ai vu une psychiatre qui m'a fait faire des tests de Q.I.: intelligence supérieure à la moyenne. Ok, j'en prends note et ma foi, je n'y prête pas franchement attention.
Depuis la 4e, je suis relativement seule: les discussions banales m'ennuient, j'utilise des mots que les gens ne comprennent pas (dans ma tête, j'utilise souvent un vocabulaire soutenu (après pour être totalement honnête, je me parle en Français avec des mots ou des phrases toutes faites en Anglais, Espagnol et Breton), je rabaisse volontairement mon niveau de langue.
Sur les fora, on me reproche mes "pavés" (pourtant, j'écris dans un Français correct, sans trop de fautes d'orthographe ou de ponctuation) qui font souvent pour les gros pavés, un demi-page tapuscrite, ce qui me semble correct. Je suis très empathique, j'ai un certain vécu et une histoire de vie "riche" (on va dire ça comme ça, ma vie n'a pas été simple) donc j'avoue apprécier partager mon expérience si ça peut aider les autres. Mais voilà, je passe pour la fille "qui sait tout", qui ramène tout à elle-même alors que ça n'a rien à voir (mais une démarche pour résoudre un problème précis peut se transférer à un autre problème, différent certes mais globalement approchant). J'aime débattre, argumenter, confronter les points de vue. J'accepte (presque) toutes les idées et opinions, on a tous notre vécu, notre expérience, nos valeurs donc j'ai de plus de mal à supporter que l'on me juge sans me connaitre, que l'on me pense illégitime pour avoir un avis sur certains sujets que je n'ai pas vécu moi-même exactement de la même façon...

J'ai aujourd'hui peu d'amis: deux, un qui est sans doute surdoué et l'autre pour qui j'ai de très gros soupçons. On peut partir très loin dans nos délires, on a énormément de jeux de mots, on peut avoir des discussions très profondes sur des sujets sensibles sans jugement ou autre. Notre point commun? Le sentiment d'être à part, la solitude, le sentiment de ne pas être compris, la vacuité des relations "normales" avec des gens lambda.

Je suis tombée, il y a un an sur "Trop intelligent pour être heureux?" et "L'enfant surdoué" de Jeanne SIAUD- FACCHIN. Je l'ai feuilleté par curiosité en flânant au rayon développement personnel d'une librairie, chose que je fais souvent dans les librairies. Bref, je me suis pris la plus grosse claque de ma vie! Des choses normales pour moi, ne le sont pas: penser à plein de choses différentes en même temps, ce qui explique mes soucis d'attention; mon vocabulaire "naturellement" soutenu; je résouds mes problèmes en prenant la situation dans son ensemble et en me basant sur du concret mais aussi des notions abstraites; je suis attentive aux détails que personne ne voit; hypersensibilité, empathie, grande lucidité depuis l'enfance; une grande imagination avec une vie interne riche; un besoin de stimulation intellectuel permanent (cause d'un ennui profond durant ma scolarité); besoin de comprendre ce que je fais...

Cela me cause des problèmes professionnels, car comment expliquer ça à un employeur? Des soucis avec les autres, j'ai des centres d'intérêts différents des autres (arts, culture...) entre autres?

Je voudrais arriver à faire la démarche de retourner voir le psy que j'ai vu il y a quelques mois suite à des soucis professionnels pour me faire diagnostiquer. J'espère tout au fond de moi, qu'il n'y a "rien"; j'ai fait des tests sur internet dans de mauvaises conditions (en regardant un film que je suivais à moitié!) mais malgré tout, le résultat reste "intelligence légèrement supérieure, limite sur-doué. Il faut que je reprenne rdv avec mon psychiatre pour me faire diagnostiquer, connaitre mes "spécificités" et les spécificités des zèbres si j'en fait partie.

Pour ça, il me faut accepter que je puisse être un zèbre. Je me suis renseignée sur le sujet et je me retrouve dans beaucoup de caractéristiques, il y a "quelque chose", je le sais avec quasi-certitude; il m'est nécessaire de connaitre ma différence pour l'expliquer aux autres, savoir quelles choses qui me semblent normales ne le sont pas pour pouvoir expliquer les choses aux gens normaux. Je suis très seule depuis l'adolescence et pour moi, un diagnostic positif d'intelligence supérieure signifie "condamnation" à la solitude et l'incompréhension. Mais cela signifie également "pouvoir expliquer les choses aux autres" et mieux choisir mes relations futures.

Je souhaiterais que vous m'accueilliez parmi vous afin d'échanger, me documenter sur les zèbres, accepter l'éventualité pour pouvoir reprendre rdv avec mon psy pour un diagnostic et surtout dédramatiser, me rassurer.

Merci d'avance.

Bleuenn

Salut Bleuenn,

Bienvenue !

Je suis moi-même arrivée ici récemment et on est très bien accueilli !
J'espère que tu t'y plairas.

Ton vécu m'a vraiment touché

Bienvenue Bleuenn dans la savane. Zèbre ou tigre ou lion ou chat peu importe. Ici, on aime tous les animaux. Au plaisir de te lire Bleuenn et peut être de te rencontrer.

Bonjour et bienvenue à toi Bleuenn !
Il y a beaucoup de choses dans ta présentation qui résonnent comme en écho en moi... (à part le côté langage soutenu et gros pavés... J'étais plutôt une tare... Par contre, j'étais souvent hors sujet en français... lol)
Pour ce qui est de t'aider et te soutenir dans ta démarche de reprendre RDV avec ton psy, il y a du monde qui ne manqueront pas de le faire... Perso, je serais assez mal placé pour te conseiller, n'ayant pas fait de démarche, et n'étant pas encore prêt pour le faire... Mais, j'y travaille !
Au plaisir de te voir dans le coin

Salut Bleuenn, sois la bienvenue !

J'ai lu ta présentation, j'ai vu passer quelques-uns de tes messages sur d'autres fils, moi aussi tout ça me parle. Un peu moins l'empathie (j'ai vraiment des difficultés à décrypter les gens), mais le besoin de stimulation intellectuelle, la vie mentale très riche, l'utilisation de vocabulaire tout droit issu du 19e (siècle, pas arrondissement), la condamnation qui est faite de notre "égocentrisme" , etc.

Je suis toujours étonnée de lire des histoires comme la tienne, de personnes HQI détectées à l'enfance, mais qui ne se découvrent zèbres qu'à l'âge adulte, sans avoir pu faire le lien entre le diagnostique posé et ses conséquences au cours de la vie. C'est que la douance n'est pas une autoroute.

Bienvenue sur les petits sentiers, donc

Bienvenue à toi. Prends le temps de lire à droite à gauche, autant les infos sur la douance, que les témoignages des gens. En espérant que ça te serve pour apprendre le plus important : te connaitre toi !
Bon courage pour la suite !

Bienvenue Bleuenne,

Je me suis bien reconnue sur ton descriptif, du coup ça donne envie de te connaitre.
Au plaisir d'echanger

Je suis tout frais en ces lieux également et je retrouve beaucoup d'éléments qui me parle dans ta présentation. J'espère que tu sauras trouver ta place ici et dans le monde. Se connaître et savoir aborder le monde est un combat de tous les jours, mais il a aussi ses côtés grisants.

Bref, sois la bienvenue ici.

Merci!
J'ai pris rdv chez le psy (le Spy comme je dis qui veut dire Espion en Anglais ). Il y a quelque chose, c'est sûr, douance ou façon particulière d'appréhender le monde, au fond qu'importe.
Pour le moment, je le vis comme une condamnation à perpétuité mais j'essaie de voir les choses par l'autre bout de la lorgnette et d'apprendre à me connaitre.

Au plaisir de vous recroiser!

Toute nouvelle ici, je te souhaite la bienvenue Bleuenn.
Ton parcours m'a touchée par certains points commun.

Au plaisir de te croiser prochainement.

Bienvenue.

Ce n'est pas une condamnation à la solitude et à l'incompréhension. Au contraire, c'est une libération et une meilleure compréhension de toi-même qui t'attend, qui seront bénéfiques tant à toi qu'aux autres et à vos relations.

Pour revenir sur ce passage en particulier :

Je suis très empathique, j'ai un certain vécu et une histoire de vie "riche" (on va dire ça comme ça, ma vie n'a pas été simple) donc j'avoue apprécier partager mon expérience si ça peut aider les autres. Mais voilà, je passe pour la fille "qui sait tout", qui ramène tout à elle-même alors que ça n'a rien à voir (mais une démarche pour résoudre un problème précis peut se transférer à un autre problème, différent certes mais globalement approchant).

Peut-être faut-il que tu transposes directement au cas en question, plutôt que d'évoquer ta propre expérience en longueur. Pour donner des conseils il n'y a pas forcément besoin de les accompagner par ton propre vécu, fût-il riche comme tu dis. Après c'est peut-être seulement une question de forme : comment présenter les choses, comment amener une idée... Si tu donnes l'impression de "tout savoir" (mais personne ne sait tout...), peut-être pourrais-tu agrémenter tes discours par des "Il me semble que...", "Peut-être que..." (tu vois j'en ai mis pleins exprès), enfin saupoudrer d'un peu de doute l'ensemble. Voilà quelques idées. Je suis certain que tu trouveras vite de quoi nourrir tes réflexions à ce sujet. A nouveau bienvenue.

Je le sais mais l'appliquer, c'est autre chose. Je suis très spontanée, je vis avec mes tripes et du coup, j'ai tendance à répondre sans prendre de distance. Mais m'en rendre compte est le premier pas pour améliorer ça...

Bleuenn a écrit:Merci!
J'ai pris rdv chez le psy (le Spy comme je dis qui veut dire Espion en Anglais ). Il y a quelque chose, c'est sûr, douance ou façon particulière d'appréhender le monde, au fond qu'importe.
Pour le moment, je le vis comme une condamnation à perpétuité mais j'essaie de voir les choses par l'autre bout de la lorgnette et d'apprendre à me connaitre.

Au plaisir de vous recroiser!

Au plaisir de te recroiser aussi. et d'avoir de tes nouvelles, qui je suis sûre seront tres bonnes.

J'ai envoyé un mail à la psychologue que j'ai vue en seconde (qui, par chance exerce toujours!) en demandant s'il est possible d'en savoir plus si j'ai bien fait des tests (je doute que ma mémoire me trompe à ce niveau) et éventuellement de me communiquer les résultats de l'époque (en recommandé ou via mon nouveau psy). Même si je devais refaire des tests, ça me donnera toujours des éléments...
J'ai fait le premier pas, en venant ici; le deuxième en la recontactant; reste à faire le troisième, en parler à mon psy demain!
à tous de m'aider à y voir plus clair et à commencer à accepter...

Je rentre de chez mon psychiatre, il me parle d'angoisse (c'est sûr que quand je lis un article dans un cadre de "loisirs" et que je clique sur un lien, "tiens, ça a l'air intéressant!" puis sur un autre, c'est de l'angoisse! A la limite, si je recherche quelque chose de précis, ça s'entend mais non, ce n'est pas entièrement ça. Un peu, bien évidemment si j'ai une question précise car j'aime avoir une vision globale des choses, comprendre ce que je fais mais pas plus que ça. Oui, ça me rassure dans le sens où j'ai bien compris ce qu'on me demande de faire et que je saurais réagir en cas de souci, mais pas plus que ça car j'ai toujours des collègues vers qui me tourner donc je n'ai aucune raison d'anticiper des questions... ) et de "fonctionnement cognitif particulier". Oui, c'est ça qui m'intéresse mais comment en savoir plus (parce qu'au fond, surdouance ou autre, ça m'importe peu, je veux juste comprendre pour anticiper, expliquer et me rassurer, c'est vrai; mais ça ne peut qu'améliorer mes relations aux autres). C'est comme ça, sans plus d'explication... Je ne suis pas plus avancée au final .
Comment peut-on décrypter sa façon de fonctionner??

As tu déjà essayé de noter ce que tu fais dans une journée.
Tes pensées (pas gagné il y en à trop, tes moindres clics, attraper ton historique de navigation en fin de journée.
Repérer quand tu tournes en rond dans la maison, quand tu te forces ou pas à sortir,
repérer quand tu te trouves un faux prétexte pour faire un truc ou ne pas le faire en te mentant à toi même et en le sachant pertinemment.
Prend le temps de te décentrer et de t'observer fonctionner tu verras c'est assez révélateur et étonnant.

Ca me parait difficile, d'une part, comme tu le dis, il y a trop de pensées; d'autant plus, si c'est "à double niveau" (penser à deux choses en même temps!!); d'autre part, ça me semble compliqué du fait de mes soucis d'attention...
Par contre, la chose possible à faire peut être de noter les différences entre les gens lambda et ma façon d'être (si je m'ennuie alors que tout le monde s'amuse, un relevé des mots pas compris par les autres, quantifier grossièrement les "banalités") au fur et à mesure de mes sorties ovs (par définition, ce ne sont pas mes amis avec qui "on part loin", et potentiellement ce sont des gens nouveaux). Ca peut me permettre de faire ressortir des choses et identifier des "tendances".

Le contraste entre les sorties ovs et celles d'ici m'aide aussi à prendre du recul sur la compréhension du soi et le rapport aux autres (HP ou non). Je ne cherche pas la même chose entre les deux et j'espère que tu y trouveras les mêmes apports.

J'ai aussi testé les notes il y a peu de temps, mais c'est en effet très difficile à gérer entre le croisement et la superposition des pensées et les liens implicites qui se forment entre les différents éléments, le flux d'idées et d'émotions dépasse de loin la célérité de nos mains. Alors on pourrait s'en tenir à l'essentiel, mais encore faudrait-il pouvoir saisir celui-ci. Maintenant, je me balade toujours avec un carnet, mais je n'y note qu'un mot, un nom, une idée ou un petit texte associé à un instant et sur lequel/laquelle j'aimerais revenir plus tard, pour le/la digérer, l'interpréter ou jouer avec.

J'ai envoyé 3 mails (en plus, du mail à mon ancien psy) pour me renseigner sur la possibilité de faire des tests et les modalités. Reste à attendre...

"Comment peut-on décrypter sa façon de fonctionner??"

FONCTIONNE, vis ta vie... Fais ce que tu sens être en harmonie avec toi. Va de l'avant dans ce que tu aimes faire, ce que tu aimes partager.

Il n'y a que toi qui puisse décrypter ton fonctionnement...

on a des atouts des capacités énormes, de l'empathie, une sensibilité, en tout cela tu feras ton chemin

tout le reste n'est que de la théorie (psychanalytique) - je ne suis contre rien, si un-e psychologue est important-e tant mieux, si une psychanalyse est nécessaire, tant mieux.

je suis suffisamment psychologue moi-même pour savoir qui je suis, comment je fonctionne.

Bon courage Bleuenn pour le test

Sauf que j'en ai assez de la solitude, de l'incompréhension, de m'ennuyer à faire des sorties "comme tout le monde" (les sorties plus "culturelles" qui m'intéressent, il y a des gens de 50 ans! Alors, je n'y vais plus... Après comme mes deux vrais amis vivent à deux bouts différents de la France, je n'ai pas le choix: ovs ou rien; ceci dit, il y a peut-être moyen de rendre "fun" des sorties plus "culturelles" ).

Je crois que les maitres mots vont être imagination, souplesse et inventivité, ça tombe bien, je n'en manque pas!!!! (quoique ma souplesse a des limites!).

Je ne me laisserai pas abattre, mais savoir d'où je pars est quand même un pré-requis indispensable!!

Écrire prend du temps. Parler moins. Des fois j'utilise un dictaphone mais je réécoute rarement ce que j'ai enregistré.
Pour en revenir à l'écriture, ce qui est intéressant c'est de trouver les quelques mots qui lorsqu'ils sont correctement agencés se gorgent de sens...

Je viens de faire une boulette. Aller à un rdv cet aprem en voiture, me garer et rentrer en bus après le rdv. Parce que j'envoyais des sms mais surtout qu'en plus de ça, j'étais en grande conversation avec moi-même! Bien évidemment, je m'en suis rendu compte ce soir en allant à mes activités en ne voyant pas la voiture sur le parking!
Heureusement que je me suis souvenue où je m'étais garée (je ne l'ai pas noté, pour une fois!!)  et que ce n'était pas trop trop loin à pied.

Bref, fin de semaine prochaine au plus tard, j'appelle mon ancienne psychologue (oui, si elle prend sa retraite la semaine d'après, je fais comment????) et je me renseigne pour les tests.

3e démarche: Je viens d’appeler mon ancienne psychologue, elle me rappelle m'a dit la secrétaire. Par contre, elle n'a pas répondu à mon mail de vendredi donc il est possible qu'elle n'ai pas eu le temps de chercher ou que sa secrétaire ne l'ai pas relancée...

''J'ai pris rdv chez le psy (le Spy comme je dis qui veut dire Espion en Anglais ). Il y a quelque chose, c'est sûr, douance ou façon particulière d'appréhender le monde, au fond qu'importe.
Pour le moment, je le vis comme une condamnation à perpétuité mais j'essaie de voir les choses par l'autre bout de la lorgnette et d'apprendre à me connaitre.''

Bonjour Bleuenn,
ce sentiment de ''condamnation à perpétuité'' est pour moi comme un effort quasi perpétuel pour communiquer avec l'autre. L'impression que je dois toujours tout recommencer à zéro, poser les bases à chaque rencontre. C'est comme si l'autre souffrait d'amnésie et que je devais constamment lui rappeler qui il/elle est pour qu'une forme de communication puisse prendre place. J'ai l'impression d'être dans une pièce de théâtre où l'autre a oublié qu'il/elle est simplement un/une acteur/trice et je me vois essayer de communiquer avec cet autre qui s'est complètement identifié/oublié dans son rôle. Ça donne des aberrations absolument rocambolesques au niveau relationnel. C'est tout bonnement épuisant et cela me fait vivre de manière passablement en retrait des gens en général.

C'est ça, c'est tout bonnement épuisant et surtout, je me demande si ce que je retire de tant d'effort en vaut la peine!

Je suis "condamnée" à:
- toujours me mettre au niveau des autres> je ne fais que ça depuis toujours et j'en ai marre, ça m'épuise car j'y mets beaucoup d'énergie pour en retirer pas grand chose
- dire "zut! Allez vous faire voir" et limiter mes relations avec des gens lambda à des sorties purement récréatives; tout en cherchant "plus" > option fortement envisagée
- avoir des relations avec des gens "plus comme moi", ce qui suppose écrémage et solitude qui me colle à la peau depuis l’adolescence> concrètement, ça ne change rien à ma situation actuelle (j'ai deux bons amis qui vivent loin, ça me va très bien sachant que je complète avec les sorties ovs et rencontres de fora; tout en espérant trouver un cercle d'amis qui vivent moins loin car c'est plus simple pour se voir) mais en agissant ainsi, je creuse moi-même sciemment le lit de ma solitude contre laquelle je me bats depuis 3 ans, je crois.

Ça demeure tout un exercice de haute voltige pour ma part. La solitude n'est pas ma tasse de thé. Et être avec l'autre est énormément exigeant. Je perçois constamment/continuellement tous les états d'âme, tous les changements d'humeurs, tous les faux-semblants. D'où ce sentiment de me retrouver dans une pièce de théâtre où l'autre est devenu comme un acteur fou qui a oublié qu'il jouait un rôle et qui s'y est complètement identifié! Il/elle met complètement sa réalité intérieure de côté, au fond du placard, et ''communique'' à travers un rôle donnant des répliques automatiques/robotiques. Et donc l'impossibilité de communiquer réellement.
Cet état de fait m'a obligé avec les années à revenir de plus en plus à moi-même, à examiner mes demandes/attentes/besoins ainsi que mon fatras d'émotions et de souffrances refoulées depuis la nuit des temps et encore plus loin!
C'est très exigeant voire harassant mais, à venir jusqu'à date, c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour vivre parmi les humains et en tirer une certaine satisfaction. Et, je crois, cela m'a surtout permis de me découvrir, de réaliser plus qui je suis et commencer à m'apprécier. Ça reste tout de même un travail de titan pour moi à ce stade.

Bienvenue dans la savane Bleuenn !!

bleuenn a écrit:Comment peut-on décrypter sa façon de fonctionner??

En essayant de se comprendre et voir en quoi tu es différente d'une personne lambda comme tu dis ..

Moi j'ai pas mal appris sur moi avec l'étude des différents types de personnalité ( MBTI ).
suis ce lien pour en savoir un  peu plus si tu veux .. http://www.16-types.fr/test.html

et c'est justement ce que je suis venu chercher en m'inscrivant sur ce forum : réussir à me comprendre pour mieux comprendre et être compris des autres

Franchement ça marche bien   et ensuite tout commence à couler..

La 1ere étape est de comprendre que tu ne penses pas comme tout le monde, la 2e que d'autres pensent comme toi. Ensuite tu commenceras à réussir à "analyser" les gens qui t'entourent et t'adressera de manières différentes selon tes interlocuteurs. Ils en seront ravis ( de se sentir plus écouter ) et toi aussi car tu maitriseras les ficelles de la "manipulation linguistique".
Cela peut peut être choquer comme expression mais je le vois un peu comme ça. je pense que tout n'est pas bon à dire à tout le monde, seuls les réceptifs comprennent certains discours.

En tout cas, ton empathie est ta meilleure arme pour affronter le monde qui t'entoure, profites en   Tout le monde n'a pas cette chance ..

Bienvenue !

bienvenue bleuenn !
bah c'est dommage que tes amis habitent loin. Sinon, être avec des gens qui partagent nos passions, je pense que c'est un bon début

Bienvenue sur le forum !!!

Oui, le MBTI, j'en ai beaucoup parle ce we avec un ami, il faut que je me penche dessus.

Isis75: Oui, au fond, mieux vaut partager de bons moments avec des "vieux" avec qui j'ai parfois des conversations très intéressantes que de m'ennuyer avec des "jeunes". Et qui sait si un jour, l'un d'eux ne me dira pas son (petit-)fils/ (petite-)fille s'entendrait bien avec moi??
Il est tant que je m'écoute, au fond, mon cerveau me dit des choses. Je m'ennuie? Ca ne comble pas ses besoins intellectuels! Je m'entends bien avec des vieux? Pourquoi ne pas juste en profiter, car même s'ils n'ont pas mon âge, ses besoins sont comblés??

@orchidée, peut être que tu rencontres plus de personnes qui vivent dans le moment présent ou des sensitifs (70% de la population au moins).

J'ai trouvé ce que je suis venue chercher: des réponses. Je suis "au-dessus" de la moyenne mais à combien, c'est la question qui reste en suspens. Ca me soulage et grâce à vous, mes doutes se sont dissipés, je me sens mieux, comprise et je suis presque sûre d'être zébrée, peut-être timidement, un peu "au-dessus" de la majorité des gens.

Mon ancienne psy m'a rappelée vendredi après-midi, j'ai pu lui parler de mes questions, de ma souffrance aussi par téléphone. Elle va chercher si elle a toujours le dossier et me renvoie tout par mail. On a parlé 5 minutes mais ça m'a fait du bien d'être écoutée et comprise (pas comme avec le psy que je voyais ces derniers mois). Elle m'a dit que normalement, elle a encore le dossier. Je vais avoir une base pour savoir un peu où j'en suis et le cas échéant me préparer psychologiquement à l'utilité de faire l'effort financier de repasser des tests plus poussés.

A propos des test de QI, déjà, faut les faire dans de bonnes conditions... sinon, pas de rencontres zc à nantes ?

J'ai prévu d'en refaire mais ça coûte cher et je préfère m'assurer que c'est utile avant de les faire d'où le fait que j'attends les résultats de mes tests de seconde.
J'ai rencontré une membre du forum et ça m'a fait du bien de parler et d'être comprise.

tests de seconde ? tu auras quand les résultats ?

Quand mon ancienne psychologue les aura retrouvés...

J'ai eu la merveilleuse idée de m'auto-diagnostiquer car j'ai besoin de savoir au stade où j'en suis après 3 semaines de "fouilles". Je pensais reprendre les livres sur le surdon que j'ai achetés l'an dernier et reporter les caractéristiques dans un tableau à deux colonnes (+: j'ai cette caractéristiques - je ne l'ai pas; une caractéristique, une ligne de la colonne, les colonnes étant numérotées). Bien sûr, je peux manquer des caractéristiques mais je m'étais dit que ça ferait un bon point de départ...
Premier livre,Trop intelligent pour être heureux?, 64 e page, 40 caractéristiques dans la colonne +, une seule dans la colonne -. Si je continue à survoler le livre, la balance penche clairement vers la colonne plus (si on occulte la partie sur la mémoire et les compétences en mathématiques).
SI les ouvrages Trop intelligent pour être heureux? et L'enfant surdoué de J. Siaud-Facchin et Les surdoués ordinaires de N. Gauvrit sont fiables (a priori, vu le profil des auteurs, je dirais oui!), la seule question qui se pose me concernant après rapide relecture, n'est plus Suis-je zébrée? mais Zébrée à combien et avec quel profil précis? que seul un test peu me donner.

Il serait très intéressant de faire ce travail pour les 3 livres que je possède mais si je fais ce travail de manière détaillée (être précise, faire attention à ne pas mettre deux fois la même notion sur une liste qui va dépasser facilement les 100 voire 200 lignes comme c'est parti!, prendre ou non en compte les éventuels "ni oui, ni non"), je vais y passer des heures et des heures. Ceci dit, ça répondrait clairement à la raison de ma venue ici "en quoi suis-je différente des autres précisément?"
Je me tâte à faire ce travail petit à petit, petit bout par petit bout ...  

En tous cas, j'ai pris ma décision, je vais épargner pour passer les tests et ça va passer en poste budgétaire prioritaire, je ne peux plus continuer comme ça. Ce sera peut-être dans 6 mois ou un an, qu'importe!

Le gros travail va être d'accepter...

Bleuenn =) je crois que tu es une zebre : moi comme beaucoup d'autres, on se reconnait au moins en partie dans ta présentation =) j'ai jamais aimé aller chez le psy en primaire alors j'y suis pas retourner (soit disant j'etais trop "amer" ) mais j'ai aussi eu une periode solo =) j'ai la chance d'avoir trouver des amis aujourdui, tous diferent, j'avais besoin de variété =) tes pavé, si tu a peur de trop en faire, je v te donner une astuce à moi : decoupe les en plusieurs messages =) les gens ont souvent moins peur (par pure flemingite) de lire 2 lignes que 20 ^^ je parle pas breton, mais j'aime beaucoup le franglish mélangé avec un peu d'espagnol (a l'oral)


c'est normal pour nous je pense d'avoir plein de centres d'interret : comme on s'ennui vite, il nous faut de la variété pour nous distraire =) du moment que tu previens, je pense ke pour moi comme les, autres, ça ne dérangerait personne si tu passais du coq à l'ane x)

honetement, dans la rue je fais un peu de comédie pour pas sortir du lot...je ne travaille pas, mais j'etudie, et en classe, j'ai du mal a aller vers tout le monde encore aujourd'hui..en stage, j'essai d'etre normale pr les autres ...un zebre en france, normalement c'est dans un cirque ou un zoo...

...bref, je m'égare, alors je vais conclure avant d'aller trop loin : bienvenue =) , hate de te cottoyer dans ce troupeau ! huhuhan!

Je ne me pose même plus la question! J'en suis sûre. J'ai rencontré des zèbres vendredi et malgré la timidité, le fait que je n'avais pas assez croisé les pseudos sur le forum pour avoir l'impression de bien les connaitre, que je n'ai pas retenu tous les pseudos (je n'ai pas la mémoire des prénoms et des visages), je me suis sentie dans mon élément, pas mal à l'aise ou autre.
J'ai parlé de mes soupçons à un de mes deux amis le we d'avant, il a des soupçons le concernant et à mon sujet. L'autre ami, je savais qu'il avait des soupçons. Je me rend bien compte: qu'on part toujours loin dans nos réflexions entre deux lot de conneries bourrées de jeux de mots, qu'on peut avoir des discussions profondes, qu'on a un débit important dans nos conversations, on passe du coq à l'âne (en apparence mais ça reste dans la logique de la conversation, c'est juste que les mots fusent et qu'on fait des raccourcis), qu'on se sent tous à l'écart...

La seule question, c'est combien et à quel "niveau" de QI, je suis et ça change quoi précisément pour comprendre les autres et intellectualiser pour dédramatiser. J'arrête l'idée de la liste, je vais recopier 95 % de mes livres, c'est inutile...

"un zebre en france, normalement c'est dans un cirque ou un zoo...", c'est ça mais moi, je veux être un zèbre dans la ville qui va voir les gens ou les zèbres au gré de mes envies. Le tout est d'adopter le bon comportement pour avoir des caresses et ne pas susciter le rejet.

Je vais faire ces fichus tests d'ici un an, le temps d'avoir les sousous (crise et chômage obligent) en espérant avoir un jour, les résultats de mes tests de seconde pour avoir un aperçu des différences et de l'évolution, et aussi une fourchette de QI en attendant le test actuel. Ma décision est prise.
Reste à me comprendre suffisamment pour me montrer indulgente envers les moldus ou normo-pensants qu'importe le mot et soit expliquer un peu, soit me retirer mentalement des conversations, soit trouver un prétexte pour rompre momentanément la discussion. Au fond, c'est un peu comme avec les enfants: on n'a pas le même niveau de compréhension en finesse des choses.
Comme me l'avait dit mon prof d'éco en BTS, j'ai "une finesse d'analyse" plus poussée que les autres, j'avais mis ça sur le compte de mes 3 ans de plus (changement d'orientation), aujourd'hui, je doute que ce soit ça et je ne serais pas étonnée d'apprendre qu'il est "au-dessus".

Maintenant, j'aimerais être sûre pour en parler: mon frère est mal dans sa peau, j'ai des doutes légers. Ma mère aussi est mal dans sa peau et je commence à avoir de gros doutes la concernant. Je dois refaire des tests pour eux également...

Après réflexion, j'abandonne l'idée de référencer les caractéristiques zébre de mes bouquins parce que je vais en recenser 80-90 % minimum comme faisant partie de ma personnalité. Oui, de base, c'était une bonne idée de noter les différences entre moi et les "gens normaux". Sauf qu'après réflexion, je n'ai plus envie de passer mon Brevet Universel de Sociablisation Elémentaire option Etude des moldus (Qui a trouvé la référence???   )! Pourquoi? Déjà, de base, ce recensement est fastidieux car comme ces comportements sont pour moi normaux, j'ai du mal à les discriminer. Donc je dois relire deux fois le texte en faisant attention (ce qui est fastidieux quand on a un TDA) et comme je vais recopier la majorité du livre, c'est bon, je ne suis pas moine copiste, je préfère mettre mon énergie ailleurs. Par contre, je vais continuer la lecture de mes livres, histoire de me rassurer définitivement: je ne suis pas comme les autres, je ne suis sans doute pas surdouée mais j'ai au minimum une intelligence "supérieure et différente", c'est moi, ça a toujours été moi malgré des tentatives ratées de camouflage. C'est "ma normalité" qui n'est pas celle des autres.
De toutes manières, quoi? Je vais énumérer mes "zébritudes" à un patron/ petit ami et après? Même si je ne prononce pas le mot "intelligence supérieure ou différente", ils vont retenir vaguement un dixième de mes différences et avoir du mal à faire constamment le parallèle. Mon "espion de l'esprit", mon "spy" (ou psy) a raison: j'ai un fonctionnement différent et alors? Je ne pense pas qu'ils aient besoin d'en savoir plus, je suis atypique, on me prend comme je suis (même si j'étudie toujours les critiques dès fois que ce soit l'occasion de m'améliorer sur un point précis).

Je vais repasser des tests quand j'aurais les sous et quand je serais mieux, le chômage et l'ennui qui en découlent me pèsent. De plus, il me faut digérer tout ça.

"Je vais énumérer mes "zébritudes" à un patron/ petit ami et après? Même si je ne prononce pas le mot "intelligence supérieure ou différente", ils vont retenir vaguement un dixième de mes différences et avoir du mal à faire constamment le parallèle."
L'expérience me ferait dire que si la personne n'est pas un minimum intelligente ou attentionnée, il faudra souvent, voire toujours, lui répéter les choses :S

Sinon, es-tu déjà allée là ?
https://www.zebrascrossing.net/t18887-le-concept-de-tigre-en-pas-resume?highlight=tigre

Oui, je l'avais lu. Je suis fatiguée, lasse de me sentir incomprise et à part, comme si les efforts ne venaient que d'un seul bord, le mien. Le résultat est toujours le même: incompréhension et solitude. Mais oui, en un sens, je ne veux plus avoir peur d'être moi.
Je m'interroge surtout sur mon "inadaptation". Pourquoi moi, je suis la fille qui a du mal à effectuer un travail que je ne comprends pas alors que les autres y arrivent? Je suis lasse dans les sorties OVS de laisser les gens sur le bord de la route quand je pars "loin", à un moment, ils ne suivent plus.
Mes amis suivent fort heureusement, je me sens comprise avec eux. Je dois me rendre à l'évidence: on a un débit de pensée et de parole élevé, on passe de conneries en conneries à vitesse grand V, avec des tas de jeux de mots qui déclenchent des fous rire. On passe parfois à une connerie avant d'avoir fini de dire la première! Ca ne m'est arrivé qu'avec ces deux personnes. Je m'entends bien avec l'ami d'un de mes amis que je vois rarement: on a des jeux de mots, mais le débit est moindre, j'avoue m'impatienter intérieurement le temps qu'il "accouche" avant d'éclater de rire (ou pas). Je l'apprécie énormément, la question n'est donc pas là, j'adore parler avec lui, ce n'est pas que ça ne passe pas au niveau de la personnalité, que je le trouve "con" ou inintéressant.

Mais je ne veux pas envoyer les autres voir ailleurs s'ils ne comblent pas mes besoins intellectuels. Je veux prendre ce qu'ils peuvent me donner et à partir de plusieurs relations qui comblent des besoins différents arriver à satisfaire mon besoin de relation, le temps de trouver des amis "plus comme moi" qui ne vivent pas à 5 ou 8 h de route. Ca ne veut pas dire que je lâcherai ces relations par la suite, mais la relation n'évoluera pas vers une amitié où on partage presque tout.
Je veux arrêter de demander inconsciemment aux autres plus qu'ils ne peuvent me donner et en ressentir de la frustration. C'est pour ça que je m'interroge tant sur ma différence avec les "autres", que je creuse et m'affole parfois avec des "mais ça, ce n'est pas normal??? ".

Mon psy a raison, je dois accepter mon fonctionnement différent pour commencer. Après, je repasserai des tests quand je pourrai le faire et j'espère pouvoir les comparer avec mes anciens tests.

Je ne deviendrai pas un tigre mais un zèbre avec des griffes, c'est sûr et certain dans certaines situations. Tu as bien deviné la façon dont j'envisage les choses .

J'ai eu mon ancienne psychologue au téléphone. Et mes souvenirs ne m'ont pas trompée, il y avait bien "quelque chose". Elle aurait bien dû jeter mon dossier mais elle savait que je reviendrai vers elle, un jour donc elle l'a gardé, j'ai eu de la chance!!!
Elle me renvoie tout ça par mail d'autant plus que je suis intéressée par ce qu'elle a dégagé de ma personnalité à l'époque (plus que le chiffre à dire vrai, un chiffre est un chiffre...). Elle m'a cité quelques choses que j'avais totalement oubliées qui sont vraies mais que je n'ai pas prises en compte comme pouvant me mener à ne pas être comme les autres. Elle s'inquiète surtout de ma tendance à la rêverie qui peut mener à l'isolement et c'est vrai que c'est un refuge quand je m'ennuie ou qu'on me blesse sans que je puisse me défendre.


Je me souvenais de sa gentillesse, et elle a été très humaine, intéressée de savoir ce que je suis devenue, mon parcours ne l'étonne pas plus que ça (moi non plus, depuis que j'ai pris la mesure des dégâts de parents toxiques) mais ça m'a fait du bien et j'avoue que j'avais toujours un peu culpabilisé de ne pas lui avoir donné de nouvelles car elle  m'a dit deux phrases magiques qui m'ont sauvées littéralement et permis de tenir par la suite.

Bref, je vais refaire des tests, c'est décidé de manière inébranlable. Mais il va me falloir un peu de temps pour digérer...

@Bleuenn Tu nous tiendras au courant, des que tu auras recu les résultats?

est-ce que tu peux nous dire les deux phrases qu'elle t'a dite si ce n'est pas trop indiscret, bleuenn ?

J'ai eu les résultats par téléphone. Je suis à peu près au milieu entre surdouée et normale, soit bien comme je m'en souvenais en catégorie QI supérieur à la moyenne.

Ce qu'elle m'a dit, il n'y a rien d'indiscret, j'assume ce que je suis maintenant que j'ai trouvé le lien qui me manquait, ça explique... toutes mes bizarreries. J'en ai parlé ailleurs sur le forum par bribes ou de manière plus détaillée sans me souvenir que ça avait été pointé du doigt.

Ce que je trouve dingue, c'est que ce test a dégagé les bases sur lesquelles je me suis construites et les stratégies que j'ai mises en place pour m'en sortir par la suite (fuite dans l'imaginaire, ne pas exprimer ses émotions car c'est une ouverture pour se faire "enfoncer", pas de choix= pas de risque donc pas de risque de se faire enfoncer) et qui ont permis ma survie psychique.

J'attends les résultats complets. Mais je compte refaire des tests de QI, non pas pour le chiffre qui ne m'intéresse pas trop (je suis à part, je suis au-dessus, pas schizophrène ou autre) mais pour le fonctionnement derrière qui m'intéresse pour voir ce qu'il peut pointer et que je n'ai pas forcément mesuré comme pouvant être important.

On t'a administré un questionnaire de personnalité en même temps ?

Je ne m'en souviens plus du tout. Je me souviens juste qu'il y avait une histoire de synonymes/ antonymes ou quelque chose dans le genre; des suites de chiffres à continuer, je crois; et des figures géométriques à faire bouger. Je dirais non.
Cette psychologue me suivait à l'époque, il est possible qu'elle ai pu faire ressortir des choses via des questions plus précises ou que ce soient "des clés" qu'elle ai noté de nos échanges globaux. Je me souviens qu'elle avait parlé d'un sens aiguë de la justice et d'une autre chose que je ne retrouve pas.  

Concrètement, je compte repasser des tests quand j'aurais le budget et le temps. Si c'est pour me donner un chiffre, ça ne sert à rien; si ça me donne des tendances et des indices sur mon fonctionnement, là, ça me parle. C'est comme une note à l'école sans appréciation: quand j'avais 15/20, je considérais que j'avais acquis 75 % des notions évaluées (je me souviens de la déception quand j'avais 5/20). Mais il y a ce qui n'a pas été évalué et qui est su, je suis bien consciente de la limite de ce genre de tests donc ma foi, le chiffre m'importe peu.