Poèmes (essai)
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Poèmes (essai)
Certains sont un peu plus sombres que d'autres, j'écris selon l'humeur de l'instant
Le Sens des Mots:
Ma souffrance pure et belle
Poésie éternelle
Ne voulant rien dire;
Ne signifiant rien
Pour la plupart des mots, ce n'est pas bien
D'écrire, de dire et de faire frémir
Ne donnant aucun sens à ceux qui,
De ma main jaillissent, autant en finir
Rien ne sert de continuer
Quand on ne sait même pas ce que l'on veut confier
Il n'y a aucun sens aux écrits.
Mal et maux
Le mot et sa femelle partirent de justesse pour Meaux
Alors que sur tous les mâles s'abattaient les maux
Les mâles n'avaient plus de mots pour dire leur maux
Car les maux des mâles étaient en mal de mots
Sans titre
S'abîmer les yeux à ne plus voir pour écrire, pour dire
Pleurer jusqu'à ne plus en pouvoir, la souffrance doit jaillir
Je suis là et je ne bougerai pas, immobile et muet
Un stylo à la main écrivant
Tout ce que me dicte mon inconscient
Au grès des vagues de mots et de tempêtes d'idées
Le papier se noircit et se remplit
Je ne réfléchis pas, pour une fois.
Mon esprit est libre, mon âme est vide
Et les mots appuient ce que je veux dire
Sentiment étrange de douleur spirituelle
De tristesse et de déprime s'entremêlent
Est-ce là ce que l'on appelle mélancolie ?
Douce nostalgie appelant à la noirceur
Paisible vide intérieur fuyant le bonheur
Le temps passe et tu nous tiens
Solidement enfermés, désespérant en ta main
La seule issue est la souffrance éternelle
Non ! Je pense déjà à une idée plus belle
Celle du calme paisible, de la joie inconditionnelle
De la paix méritée et du silence agréable
Il suffit d'un geste et la Mort est joignable
Emportant mon corps mais l'idée m'en est insupportable
Ainsi suis-je condamnée à vivre, douloureuse existence
Mes blessures profondes, mes plaies à vif se pansent
Inspiration:
Dans deux jours, deux semaines ou deux mois
L'inspiration naturellement me viendra
Les mots s'attacheront au papier
Afin de ne plus jamais le quitter
Pas de travail au préalable
Non, juste un sentiment injustifiable,
Il me suffit d'attendre et de m'y connecter
Pour que l'intuition naisse et commencer à créer
Parfaite symétrie inspirée
Ma psychê a le contrôle de ma pensée
Ce dernier est bâtit un peu bizarrement, sur des jeux de mots. Je ne sais pas s'il plaira.
Futur Incertain
cinéma: sin et mat, besoin des maths pour calculer le sin-us, jouer aux échecs, échec et mat.
Le mât du bateau est bien accroché, syné----sthésie, nous pouvons y aller mais... nous voilà bien accrochés au crochet, ne plus le lâcher comme pour être REpêchés mais nous n'avons pas été (RE) cherchés puis se cacher, boire un cachet pour se coucher et se dépêcher de ne pas déclencher l'alarme, la larme coule, tout coule, s'écroule, s'écoule, et ruisselle légèrement, au toûcher on la sent, cette larme, autour le vautour attendant l'heure si chère, les cents plaies dans le bras, essence même de la souffrance, souffle de France, play with your heart, intense douleur, il est l'heure de dormir, miroir de l'âme, la lame entaille et le cri surgit, lamentable et la peau taillée, l'an, le temps passe, ci-gît un corps, cor-nemuse, dernière note pour accompagner, seul compagnon et son panier, la beauté, la pureté s'enfoncent, foncer, froncer le front, s'envont dans les ténèbres, l'été-nègre.... un long chemin nous attend accrochés au crochet suspendus, comme pour être repêchés mais nous n'avons pas été (RE) cherchés et nous serons finalement oubliés, liés pour la vie, l'avis de tous compte avant de partir, frémir, vouloir en finir puis s'endormir, dormir pour l'éternité, l'Aether nie té-lépathie, pathologie, non pas fou, ou peut-être je ne sais pas, je ne sais déjà plus, associations d'idées très simplifiées pour faciliter l'accessibilité à ma pensée, débilité, a-llitération, séparation, deuil et paix, épais brouillard freinant l'avancée du bateau, levez l'encre ! nous pouvons y aller mais.... nous voilà bien accrochés au crochet, ne plus le lâcher ou tomber comme pour être REpêchés mais nous n'avons pas été (RE) cherchés et nous serons finalement oubliés et délaissés...et nous finirons par sombrer noyés
Le Sens des Mots:
Ma souffrance pure et belle
Poésie éternelle
Ne voulant rien dire;
Ne signifiant rien
Pour la plupart des mots, ce n'est pas bien
D'écrire, de dire et de faire frémir
Ne donnant aucun sens à ceux qui,
De ma main jaillissent, autant en finir
Rien ne sert de continuer
Quand on ne sait même pas ce que l'on veut confier
Il n'y a aucun sens aux écrits.
Mal et maux
Le mot et sa femelle partirent de justesse pour Meaux
Alors que sur tous les mâles s'abattaient les maux
Les mâles n'avaient plus de mots pour dire leur maux
Car les maux des mâles étaient en mal de mots
Sans titre
S'abîmer les yeux à ne plus voir pour écrire, pour dire
Pleurer jusqu'à ne plus en pouvoir, la souffrance doit jaillir
Je suis là et je ne bougerai pas, immobile et muet
Un stylo à la main écrivant
Tout ce que me dicte mon inconscient
Au grès des vagues de mots et de tempêtes d'idées
Le papier se noircit et se remplit
Je ne réfléchis pas, pour une fois.
Mon esprit est libre, mon âme est vide
Et les mots appuient ce que je veux dire
Sentiment étrange de douleur spirituelle
De tristesse et de déprime s'entremêlent
Est-ce là ce que l'on appelle mélancolie ?
Douce nostalgie appelant à la noirceur
Paisible vide intérieur fuyant le bonheur
Le temps passe et tu nous tiens
Solidement enfermés, désespérant en ta main
La seule issue est la souffrance éternelle
Non ! Je pense déjà à une idée plus belle
Celle du calme paisible, de la joie inconditionnelle
De la paix méritée et du silence agréable
Il suffit d'un geste et la Mort est joignable
Emportant mon corps mais l'idée m'en est insupportable
Ainsi suis-je condamnée à vivre, douloureuse existence
Mes blessures profondes, mes plaies à vif se pansent
Inspiration:
Dans deux jours, deux semaines ou deux mois
L'inspiration naturellement me viendra
Les mots s'attacheront au papier
Afin de ne plus jamais le quitter
Pas de travail au préalable
Non, juste un sentiment injustifiable,
Il me suffit d'attendre et de m'y connecter
Pour que l'intuition naisse et commencer à créer
Parfaite symétrie inspirée
Ma psychê a le contrôle de ma pensée
Ce dernier est bâtit un peu bizarrement, sur des jeux de mots. Je ne sais pas s'il plaira.
Futur Incertain
cinéma: sin et mat, besoin des maths pour calculer le sin-us, jouer aux échecs, échec et mat.
Le mât du bateau est bien accroché, syné----sthésie, nous pouvons y aller mais... nous voilà bien accrochés au crochet, ne plus le lâcher comme pour être REpêchés mais nous n'avons pas été (RE) cherchés puis se cacher, boire un cachet pour se coucher et se dépêcher de ne pas déclencher l'alarme, la larme coule, tout coule, s'écroule, s'écoule, et ruisselle légèrement, au toûcher on la sent, cette larme, autour le vautour attendant l'heure si chère, les cents plaies dans le bras, essence même de la souffrance, souffle de France, play with your heart, intense douleur, il est l'heure de dormir, miroir de l'âme, la lame entaille et le cri surgit, lamentable et la peau taillée, l'an, le temps passe, ci-gît un corps, cor-nemuse, dernière note pour accompagner, seul compagnon et son panier, la beauté, la pureté s'enfoncent, foncer, froncer le front, s'envont dans les ténèbres, l'été-nègre.... un long chemin nous attend accrochés au crochet suspendus, comme pour être repêchés mais nous n'avons pas été (RE) cherchés et nous serons finalement oubliés, liés pour la vie, l'avis de tous compte avant de partir, frémir, vouloir en finir puis s'endormir, dormir pour l'éternité, l'Aether nie té-lépathie, pathologie, non pas fou, ou peut-être je ne sais pas, je ne sais déjà plus, associations d'idées très simplifiées pour faciliter l'accessibilité à ma pensée, débilité, a-llitération, séparation, deuil et paix, épais brouillard freinant l'avancée du bateau, levez l'encre ! nous pouvons y aller mais.... nous voilà bien accrochés au crochet, ne plus le lâcher ou tomber comme pour être REpêchés mais nous n'avons pas été (RE) cherchés et nous serons finalement oubliés et délaissés...et nous finirons par sombrer noyés
Dernière édition par Nyxta le Jeu 21 Mai 2015, 22:45, édité 2 fois
Nyxta- Messages : 15
Date d'inscription : 13/05/2015
Age : 26
Localisation : Extraterrestre - Inconnue
Re: Poèmes (essai)
OUAHHH je suis totalement fan des jeux de mots !!! C'est le genre de chose que j'adore !! Le dernier est génial, vraiment ! !
Par contre - ça n'engage que moi - pour le premier poème, j'aurais écrit:
Ma souffrance pure et belle
Poésie éternelle
Ne voulant rien dire ;
Ne signifiant rien
Le "sous la forme d'une" je trouve ça un peu lourd. Et je trouve ça bien, de marquer une petite pause entre "Ne voulant rien dire" et "ne signifiant rien".
Voilà, c'était mon humble avis. ^^
Par contre - ça n'engage que moi - pour le premier poème, j'aurais écrit:
Ma souffrance pure et belle
Poésie éternelle
Ne voulant rien dire ;
Ne signifiant rien
Le "sous la forme d'une" je trouve ça un peu lourd. Et je trouve ça bien, de marquer une petite pause entre "Ne voulant rien dire" et "ne signifiant rien".
Voilà, c'était mon humble avis. ^^
Gri- Messages : 20
Date d'inscription : 07/12/2014
Age : 25
Localisation : un île déserte au milieu du Pacifique
Re: Poèmes (essai)
Merci pour ton commentaire !
Je prends bonne note de ton point de vue, et je pense que tu as raison !
Je m'en vais rectifier de ce pas
Je prends bonne note de ton point de vue, et je pense que tu as raison !
Je m'en vais rectifier de ce pas
Nyxta- Messages : 15
Date d'inscription : 13/05/2015
Age : 26
Localisation : Extraterrestre - Inconnue
Re: Poèmes (essai)
Autre poème récemment écrit qui parle de ce sentiment qui ne m'a jamais quitté.
Tentatives
Maudites soient les tentatives d'exister
Te sentant à moitié ignoré, à moitié oublié
Tu as l'impression de vivre comme un fantôme
Et, las de ces mêmes journées
Tu te décides à te montrer
T'exposant à découvert
Te risquant à de dangeureuses attaques
Tu fais le maximum pour éviter les marques
d'hostilité et de mépris, qui ne sont pas cachées
Alors même que tu essaies de montrer que tu existes
On ne cesse de te rappeler que tu es egoïste
Et que tu devrais davantage forcer pour te dévoiler
Phoenix végétal Je le trouve beaucoup moins bien celui-là
Capucine, fleur des champs, fleur du printemps, temps est venu de se lever et d'avancer comme une fleur poussant vers le ciel, toujours plus haut, ô déesse de la fertilité et de la maternité, eau toi qui nous est indispensable, l'eau et le sable se mélangent dans l'océan, l'an du printemps est passé, l'été est arrivé, nous avons avancés, progressés et l'avant n'est plus, hier est terminé, aujourd'hui nous vivons le présent sans penser à ce qui va nous arriver; futur prometteur ou incertain ? Certains diront que l'on ne peut prédire, cependant le destin peut nous nuire et ce qui nous a fait autrefois luire nous fera tomber et reculer, les vents sont arrivés, rivés à leur fenêtre les habitants tentent de se protéger pour ne pas sombrer, sombrero, chapeau et habits nouveaux, voici le temps de l'automne, des tonnes de feuilles volent, les oiseaux volent et mirgrent pour chercher la chaleur, nous avons peur, vivrons-nous sans douleur ? Le froid se fait de plus en plus mordant ô malheur! L'heure de la neige est arrivée, l'hivers est tombé et la fleur jadis belle et ouverte n'est plus qu'en miette, fanée et rouillée. Capucine annonçant le beau temps, fleur des champs, fleur du printemps se mourrant puis rennaissant.
Tentatives
Maudites soient les tentatives d'exister
Te sentant à moitié ignoré, à moitié oublié
Tu as l'impression de vivre comme un fantôme
Et, las de ces mêmes journées
Tu te décides à te montrer
T'exposant à découvert
Te risquant à de dangeureuses attaques
Tu fais le maximum pour éviter les marques
d'hostilité et de mépris, qui ne sont pas cachées
Alors même que tu essaies de montrer que tu existes
On ne cesse de te rappeler que tu es egoïste
Et que tu devrais davantage forcer pour te dévoiler
Phoenix végétal Je le trouve beaucoup moins bien celui-là
Capucine, fleur des champs, fleur du printemps, temps est venu de se lever et d'avancer comme une fleur poussant vers le ciel, toujours plus haut, ô déesse de la fertilité et de la maternité, eau toi qui nous est indispensable, l'eau et le sable se mélangent dans l'océan, l'an du printemps est passé, l'été est arrivé, nous avons avancés, progressés et l'avant n'est plus, hier est terminé, aujourd'hui nous vivons le présent sans penser à ce qui va nous arriver; futur prometteur ou incertain ? Certains diront que l'on ne peut prédire, cependant le destin peut nous nuire et ce qui nous a fait autrefois luire nous fera tomber et reculer, les vents sont arrivés, rivés à leur fenêtre les habitants tentent de se protéger pour ne pas sombrer, sombrero, chapeau et habits nouveaux, voici le temps de l'automne, des tonnes de feuilles volent, les oiseaux volent et mirgrent pour chercher la chaleur, nous avons peur, vivrons-nous sans douleur ? Le froid se fait de plus en plus mordant ô malheur! L'heure de la neige est arrivée, l'hivers est tombé et la fleur jadis belle et ouverte n'est plus qu'en miette, fanée et rouillée. Capucine annonçant le beau temps, fleur des champs, fleur du printemps se mourrant puis rennaissant.
Nyxta- Messages : 15
Date d'inscription : 13/05/2015
Age : 26
Localisation : Extraterrestre - Inconnue
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