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Peut être qu'il faudrait que tu développe ce que tu en a pensé, ce que tu a trouvé révélateur, ce que tu n'as pas compris, ce que tu as trouvé faux, ce à quoi tu pense que ça s'applique.
16 vues et aucune réponse...

C'est tout moi,
encore,
bigre j'ai trop de facettes !

Oui oui c'est ça

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Dommage.
Moi ça m'étonne un peu de ne pas vouloir partager mais juste offrir, alors que sur un forum c'est justement le partage qui est l'élément distinctif par rapport à un site web perso ou un blog.

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Moi non plus je ne suis pas compétent.
Par contre l'article que tu cites dans ton premier post, est écrit par un psychanalyste. Pour moi ça signifie direct-poubelle car bourré d’interprétations erronées

Le fait que tu aies cité le DSM m'a surpris et je suis allé jeter un coup d'oeil (tu as bien fait de le citer). Je suppose donc qu'il doit s'agir en fait du trouble schizoïde. Je peine à trouver des documents qui tiennent la route... Je vais persister parce que je manque de repères.

Je viens de relire rapidement un abrégé Masson consacré à la psychiatrie de l'adulte

valeur à relativiser grandement, psychanalyse au tournant:

Il est bien précisé qu'une personnalité n'est pathologique que si elle génère une souffrance.
Mais on est en plein flou artistique.

Le problème de base que tu décris c'est que le forum comprend des gens diagnostiqués et d'autres qui ne le sont pas. Ces derniers se reconnaissent pour certains juste dans un descriptif qui correspondrait à la personnalité du surdoué et sa souffrance. Tu ne peut donc pas juger de quoi que ce soit avec le forum.
De toute façon, encore faudrait il accepter sans aucune preuve scientifique qu'il y ait une corrélation autre que subjective entre des traits de personnalité (et par extension les troubles à attendre) et une intelligence plus développée telle qu'évaluée par le test de QI.
Le problème est pris à l'envers. Ce n'est pas la personnalité qui fait un surdoué, mais les surdoués qui ont (peut être) statistiquement tendance à avoir certaines caractéristiques plus marquées que d'autres, à fortiori quand on se réfère à ceux qui rencontrent des problèmes et que l'échantillon de référence ainsi biaisé provient d'un cabinet psy.
Par le passé, combien d'apparences trompeuses ont fait regrouper sous la même dénomination plusieurs maladies aux causes radicalement différentes, sous prétexte que les symptômes semblaient voisins. Et ce par les spécialistes autorisés  de l'époque. Quand on ne comprend pas tout on se plante forcément, fût-ce avec un flou artistique destiné à donner un parfum de vraisemblance et préserver la dignité des auteurs.

Ensuite je me demande si cette perception que tu décris d'un passé où la différence était acceptée n'est pas illusoire.
Les buchers ne rencontraient semble t'il que peu de problème à trouver du combustible vivant. Les religions œuvraient pour normaliser les esprit. Le mot ostracisme vient de la civilisation grecque antique.
Les espèces animale dont l'homme n'ont pas leur pareil pour rejeter tout individu qui n'est pas outillé comme les autres pour affronter la compétition à la survie et à la reproduction. D'ailleurs dans beaucoup d'article de la presse de vulgarisation scientifique, on lit des chercheurs qui s'interrogent sur le pourquoi de la survivance de la dépression par exemple, ou tel ou tel défaut, que la sélection naturelle aurait du restreindre à des taux faibles.
Donc il ne faut pas s'étonner dans les disciplines ou la rigueur scientifique n'a fait son apparition que très tard, de voir les projections interprétatives des auteurs en faire des outils sociopolitiques plutôt que scientifiques et raisonnables.

Edit Je te rassures quand je lis cet abregé Masson, je pourrais me reconnaitre dans la description de chaque trouble. Pour la bonne et simple raison que les auteurs ne font qu'émuler les personnalités pathologiques en les décrivant. Ils pensent que le pouvoir de leur esprit permet de comprendre alors qu'ils ne font qu'utiliser les rouages de leur propre personnalité pour faire une imitation descriptive de ce qui leur est étrange. De la même façon que l'on pourrait croire à s'y méprendre que l'oiseau ménate pense ce qu'il dit en reproduisant la parole humaine, parfois même avec pertinence grâce à l'apprentissage.