Faire confiance aux autres ou pas ?

Bonjour

Telle est la question que je me pose depuis des années.
Non pas simplement pour moi mais en règle générale.

Pendant des années, j'ai essayé de faire confiance aux autres.
Mais, dans mon coeur, quelque chose me disait qu'il ne fallait pas.
Quelque chose dans mon coeur me disait qu'il fallait que je sois prudente.
Sans jamais comprendre vraiment pourquoi.
J'ai toujours voulu donné le bon dieu sans confession aux autres pensant qu'ils étaient gentils avec moi.
Et, pourtant, je me suis faite avoir plus d'une fois.

Aujourd'hui, est-ce brutal d'en conclure que je ne peux faire confiance à personne.
Ou plus simplement que je ne peux pas faire confiance qu'aux gens qui me comprennent encore faut-il que j'en croise physiquement ?

A qui et/ à quoi faire confiance ?

Je ne sais pas.

C'est avec un peu beaucoup de déception et d'amertume que j'apprends à ne plus faire confiance aveuglément. Ce renoncement est difficile pour moi mais en même temps, peut-être est-il protecteur. Ce renoncement sera peut-être libérateur et me laissera peut-être plus de liberté pour choisir.

Et vous comment faites-vous ? Qu'en pensez-vous ?

Salut,
je fais confiance aux gens que je rencontre par défaut.
(pas de vie en société possible sans confiance. la confiance est la base de notre société. la monaie par exemple c'est de la confiance).

apres... avec le temps... si je constate que la personne me casse les cou... bin je l'évite.
c'est tout.

La confiance se mérite.
Personnellement, je pense que si tu commences par te faire confiance à toi, tu n'as plus besoin de placer ta confiance en des gens dont tu ne sais pas (encore) s'ils en sont dignes ou non.
Le côté face de la pièce : pas besoin de se méfier d'autrui de manière excessive, si tu sais que tu pourras te débrouiller par toi-même.

Donner son coeur, à l'aveugle, sans savoir ce que l'autre va en faire, n'a pas de sens, pour moi.
C'est un peu tendre le bâton pour se faire battre.

Voilà mes deux centimes sur la question

Je n'arrive plus à faire confiance. Etant honnête avec les autres, j'attends la même chose car par expérience, ça fonctionne mieux pour tout le monde, quitte à blesser parfois les gens ou expliquer derrière. Mais voilà, la majorité des gens n'aura pas ce courage et n'a cure des blessures infligées aux autres.
Je sais que je n'ai pas d'autres choix que de faire confiance si je veux bâtir une relation amicale ou amoureuse, mais d'un autre côté, plus je prends des coups, moins j'ai confiance. Pourtant, je veux y croire alors j'essaie d'être le plus solide possible à l'intérieur, vivre pour moi d'abord afin qu'en cas de rupture de la relation, ça m'enlève des choses mais des choses accessoires, des "plus" et non, les choses sur lesquelles j'ai bâti ma vie.
Après, il reste la question des sentiments qui font souffrir mais malheureusement, on n'a pas d'autre choix que de tenter le coup quand même quitte à souffrir.

Comme la plupart d'entre vous, sans doute, j'ai souvent fait confiance aux autres et en grande partie, cela s'est retourné contre moi. J'ai pris des coups (de poings et de coeur) et comme résultante, je me suis blindé, enfin, j'ai essayé. Mais ce blindage a ses limites, il s'affaiblit à force de résister. Comme dans un jeu vidéo, vous voyez ? Mais au bout d'un moment, il fini par se recharger, et en général il est plus épais.
Du coup, on a de plus en plus de mal à donner sa confiance... En cela, je rejoins les questionnements de Bleuenn concernant les sentiments (amicaux et amoureux, encore que sur ce point, il n'est pas facile de prime abord pour moi de faire la distinction... ), mais c'est une autre histoire.

Je fais comme Damien Wise. Je fais confiance par défaut et je révise mon opinion si nécessaire en fonction du comportement de l'autre. Pour l'instant, je suis satisfait des résultats.

Ce comportement ressemble au schéma efficace trouvé par Rapoport pour jouer au dilemme du prisonnier itéré : Coopérer, puis jouer ce que l'adversaire à joué au coup précédent.

Concernant ceux qui ont eu de nombreuses mauvaises expériences suite à la confiance qu'ils avaient accordée, peut-être ont-ils été insuffisamment rapides pour déceler qu'elle n'était pas méritée ?
Peut-être aussi mésestiment-ils tous les avantages qu'ils ont tiré des rapports de confiance qu'ils ont instauré.

Ton sujet me rappelle le film Dogville, qui m'avait fait beaucoup réfléchir à ma naïveté forcenée sur la "gentillesse" des autres et sur ma capacité à leur faire confiance même quand manifestement je ne devais pas.
Depuis, je fais à peu près comme d'autres l'ont mentionné ci-dessus : a priori confiance, puis j'avise. Ma petite différence : si j'observe que ladite personne dit des choses incohérentes, parle de façon méprisante d'autrui, je limite ma confiance à certains domaines sur lesquels je pense que c'est OK. Par exemple je ne parlerai pas de moi ou de façon évasive, mais je pourrais faire confiance pour prêter un livre ou un CD...

fleurdesel a écrit:Ma petite différence : si j'observe que ladite personne dit des choses incohérentes, parle de façon méprisante d'autrui, je limite ma confiance à certains domaines sur lesquels je pense que c'est OK. Par exemple je ne parlerai pas de moi ou de façon évasive, mais je pourrais faire confiance pour prêter un livre ou un CD...

Ce n'est peut-être pas une différence. Je fais la même chose.

Floranna14 a écrit:
Mais, dans mon coeur, quelque chose me disait qu'il ne fallait pas.

Moi je pense que tu devrais plus écouter ton coeur.

Mais

Floranna14 a écrit:
Aujourd'hui, est-ce brutal d'en conclure que je ne peux faire confiance à personne.

n'est-ce pas extrême ? Je veux dire, en écrivant ça tu mets vraiment tout le monde dans le même panier : c'est toi seul(s) contre l'univers quoi
Ne crois-tu pas qu'il existe un juste milieu ? Tu conviendras (je l'espère) que si.
Et donc à partir de là c'est relativement facile : il existe 2 catégories de personnes ; celles en qui tu peux avoir confiance et les autres.
Comment les distinguer ? Comme je l'ai dit plus haut, écouter ton coeur (on appelle aussi ça l'intuition).

Bonjour

Ce qui me manque, est-ce peut-être la capacité à voir où poser la limite de la confiance quand elle s'impose. C'est-à-dire ne faire confiance que sur certains domaines pour un même personne et la poser ailleurs pour d'autres domaines. Peut-être est-ce encore être capable de me contenter de peu et être moins gourmande. Peut-être est-ce accepté la solitude et ne prendre juste ce qu'il faut et pas plus. Question de mesure et de juste milieu oui probablement

Selon mon intuition (s'il s'agit de quelque chose de difficilement vérifiable ou dont j'ai la paresse de vérifier), je fais ou pas confiance.

Pour ce qui est des choses qu'on me dit sur moi en général je n'ai pas confiance. Ça passe le portail mais généralement ça ne rentre pas dans la maison. À part venant de ceux qui savent écrire des poèmes, je ne crois personne d'autre.

Quant à ce que moi je peux dire sur moi-même, ça va, je crois m'épandre assez sur des choses qui peuvent être très intimes (en irl bien sûr). Ça s'explique par le fait qu'il ne me reste que 2-3 choses que je n'assume pas trop (ou qui ne sont pas faciles à entendre...). Tout cela irl, bien sûr, parce-qu'à ce moment là si la personne en face me répond quelque chose de désobligeant je peux lui dire mes 4 vérités sans qu'il y ait des gens autour que je peux heurter ou qu'il me faille respecter parce-que c'est aussi leur support, c'est aussi leur endroit. Et puis... ce n'est vraiment vraiment pas pareil irl qu'ivl (mais je pense que nous savons tous pourquoi).

D'ailleurs, en terme de confiance etc, je trouve que ça nous sert en bien de reconnaître et d'assumer nos défauts, nos faiblesses. Ainsi, personne ne peut totalement tous les retourner contre nous.

Intéressant ça

À part venant de ceux qui savent écrire des poèmes, je ne crois personne d'autre.

Ahaha, c'était un p'tit message caché pour qu'une personne sache (si elle tombe par hasard sur ce que j'écris) que ce qu'elle me dit à une réelle importance pour moi étant donné que c'est une magnifique personne.

(En réalité, je ne crois pas non plus tout ce qu'elle dit de gentil sur moi. Chut ! )

personne ne me donne de coups de baton.


et j'assume le mot "gentil", je l'utilise. alors que pour la plupart des gens cela semble un mot négatif, simplet, ennuyeux, faible...
c'est une qualité, et je la défends !

je ne fais plu confiance aux gens qui s'avèrent colériques. autoritaires. qui veulent être le chef...

il y a plein de gens merveilleux, des z j'en rencontre 1 par semaine.

je défends mes 2 valeurs : de Liberté et Egalite. je n'accepte pas les personnes qui ne les respectent pas.

je dis NON aux gens souvent.
(confiance ne veut pas dutout dire obéissance... je ne suis pas influençable).

pour moi les humains "méchants" ça n'existe pas.
je ne crois pas qu'un seul humain fasse du mal aux autres dans le but précis de leur faire ressentir de la souffrance (ce qu'on apelle "violence gratuite").
les humains veulent tous le "bien".
rien de ce que j'ai observé dans ma vie n'a contredit ça.

Damien, vous dites que vous n'acceptez pas les gens qui ne respectent pas.

Sont-ils donc méchants ?

absolument pas.

lisez mes "perles" sur mon post "seul au monde wise spirit",
je dis bien que les "méchants" ça n'existe pas, c'est un mythe.

quand je dis "je n'accepte pas", c'est dans ma "Dream Team". (des gens que je réunis pour changer le monde).
car ce sont des gens tres lents, et les faire évoluer à notre niveau prendrait un temps énorme... ce ne serait pas pertinent de les choisir eux (pas pour rien que je recrute sur ZC), et ce n'est même pas sur qu'ils en aient les capacités intellectuelles.
je cherche les meilleurs (que je trouve).
:-)

Personnellement, je ne fais pas confiance aux humains.
Cela ne m'empêche pas d'en fréquenter si j'en ai envie, d'en apprécier, voir même d'en aimer!!..

Mais leur faire confiance, non.

Ayez confiance dans les confiants. Méfiez-vous des méfiants.

Au fond non, mais dans la plupart des actes, oui... La vie est courte, peu importe. C'est la philosophie du Tao, il me semble, que même si je me fais avoir, c'est difficile de savoir si c'est négatif, au final, tellement les conséquences sont compliquées. Les enjeux sont plus flous qu'ils n'en ont l'air. Bon ok, disons que c'est pour les petits enjeux, soyons réalistes.

Et je pense que peu de gens sont 100% dignes de confiance, parce qu'on protège nos gènes, alors les trahisons se font rationaliser de 50 façons... Je pense qu'une confiance absolue, ça demande une 'intelligence' absolue, dans un sens ou dans l'autre, haha, en tout cas, la connaissance de soi.

Mais je suis de l'avis de Damien que les gens cruels sont rares. Même si c'est paradoxal, quand on voit comment les gens aiment la violence fictive... Si ça se trouve, la majorité est au fond cruelle, mais on s'estime trop pour se permettre de l'être... En période de paix et prospérité, vaut mieux être civilisé, et se penser l'être (j'avais lu un article là-dessus, à propos d'agents égoïstes qui se croient bons, pour réduire les chances d'être détectés, ça évite d'avoir à mentir). C'est facile d'avoir des valeurs, quand on gagne à les avoir. Mais bon, on est défini par nos actes il paraît, alors peu importe.

Ayez confiance dans les confiants. Méfiez-vous des méfiants.

J'aime pas ce proverbe, ça me fait culpabiliser. haha
ça me fait penser à ce proverbe chinois :

L'usage du monde conduit à la défiance ; la défiance mène aux soupçons ; les soupçons à la finesse ; la finesse à la méchanceté ; et la méchanceté mène à tout.

Cyril THQI a écrit:Ayez confiance dans les confiants. Méfiez-vous des méfiants.

Bah ... Même les méfiants, on peut leur faire confiance. Ça les surprend d'ailleurs. Et ça leur apprend temporairement à faire confiance.

Règle de Vie a écrit:
3-Ne crois que ceux qui sont comme toi.
4-Agis en conséquence..

Le "comme toi" s'adapte au situation. Etant donné qu'on est tous unique, c'est pas si simple de le mettre en pratique sans faire d'erreur.

Comme pour certains, j'accorde ma confiance à la plupart des gens que je rencontre.
Mais avec un peu de temps et quelques baffes j'ai cette petite voix qui m'est venu.
Cette petite voix qui me dit "fait gaffe lui c'est un connard à coup sûr" ou encore "aille celle-là elle fait la girouette, tu vas morfler quand le vent changera de sens", "euh, t'es sûr que tu veux garder contact ? parce que franchement ca pu le mensonge, mais tellement fort ... oui oui quand tu perds un objet a forte valeur sentimentale après son passage et que sa réponse c'est que des vélociraptor cleptomane qui sont passer par la fenêtre pendant que t'étais au toilettes... moi perso j'y crois pas trop". enfin bref voyez le topo.
Bref ma confiance est généralement "cadeau" d'entré de jeu. par contre une fois que je suis convaincu de la tromperie/trahison/etc là c'est mort. il n'y a plus rien, ni confiance, ni lien quelconque entre cette personne et moi.
Ca me fait très mal (beaucoup trop) la plupart du temps mais je me protège comme ca.
Et c'est définitif. Une Ex à essayé de me faire regagner confiance en elle, elle a dit que ca prendrait le temps qu'il faut mais que un jour ca viendra. ben elle a perdu espoir après quelques mois.

Ya pas grand chose qui me mettent hors de moi (j'en compte 3). mais c'est l'une d'elles.

Assez d'accord avec Damien Wise par rapport aux méchants. Ce n'est pas méchant en soi de penser d'abord à soi, c'est la nature de l'homme, c'est de l'instinct de survie, il y a donc des intérêts égoïstes, des alliances d'intérêts, c'est normal. Mais j'aime pas non plus la position du surdoué qui se voit en victime d'un monde d'égos qui le dépasse. On m'a souvent reproché, pour ma part, de vouloir vivre dans un monde de naïfs et de bisounours. Le surdoué peut faire confiance quand il démontre son intérêt, quand il est évident et clair pour tout le monde, quand il est bien communiqué et articulé, quand il a la maîtrise du positionnement de soi. Dans le cas contraire, malheureusement, je dis pas qu'il va "se faire bouffer", mais il aura l'impression qu'on a pas respecté son intérêt, il retirera donc son ticket de confiance.

Je pense ne pas être d'un naturel très confiant.
Au travail, lorsqu'un nouveau embauché arrive, je le renseigne sur les subtilités administratives auxquelles personnes ne pensent. Cela les tirent d'un mauvais pas. Mais cela m'arrive presque tout le temps qu'une fois bien installées ces personnes me fassent des coups pendables.
La confiance dans mon travail est très difficile. Et ailleurs aussi.

En même temps je me dis souvent que cette confiance a un coût que je mesure difficilement, comme si elle était gratuite, et que je pouvais la donner de manière illimitée sans dommages pour moi.

Or je le paye vraiment, après je mesure la perte et la douleur.
Cela ne me viendrait pas à l'idée de donner mon argent de la même manière, ou de les faire entrer dans mon appartement comme cela. C'est comme si cela n'avait pas de valeur. Comme si je pouvais donner sans idée de retour, ou risque.
J'ai l'impression quand j'accueille ces personnes que je suis dans une autre sphère. Je me rend compte ensuite que ce n'est pas d'informations dont les gens ont besoin mais d'intégration à un groupe dans son ensemble.

De toute façon je suis vite perturbée. Et la plupart des personnes sont en lien si elles ont un intérêts. Elles peuvent revenir si elles ont besoin.
Je n'ai je crois confiance en personne. En même temps ce que je vois se vérifie presque toujours.

Ça, ça se rapproche peut-être plus du respect, de son manque, et c'est plus au niveau culturel, éducatif qu'il y a des problèmes. Les gens sont mal éduqués, souvent, petits, ils ont été éduqués par leurs parents en petits égoïstes et tout leur est apporté sur un plateau d'argent. Donc, adultes, ils ne connaissent pas la valeur des rapports humains, la richesse des rapports humains, et ils se comportent comme des mômes gâtés et capricieux en poursuivant uniquement des objectifs qui leur sont bénéfiques et pas aux autres.

Mmh moi j'ai tendance aussi à faire confiance naturellement, tout en restant méfiante si mon instinct me met en garde. Mais il y a des gens dont la gentillesse et bonté naturelle sautent aux yeux, je les "sens" bons, et ils ne m'ont pas déçue. Ce qui ne veut pas dire que certains d'entre eux ne m'aient jamais blessée, ils ont leurs défauts aussi (tout comme moi hein ^^), et comme il a été dit, bien sûr que chaque être humain est centré sur soi et peut donc prendre des décisions un peu + égoistes mais voilà quoi, en règle générale, je suis plutôt agréablement surprise de voir que la plupart des gens (en tout cas, ceux de mon entourage, au travail) ne sont pas mauvais et sont dignes de confiance. Après, ptet aussi ça dépend des milieux. Ptet j'ai eu de la chance.
Mais je sais qu'étant + jeune, ayant subi le rejet une année au collège, et ayant justement regretté d'avoir fait confiance, d'être trop naïve, j'avais bcp moins confiance en les autres, mais force est de constater qu'à l'âge adulte, les véritables arnaqueurs, méchants etc, sont assez rares. Mais ils existent. Alors dire qu'il n'y a pas de personne méchante, je ne suis pas d'accord. Car il y a vraiment des gens qui n'ont pas de scrupules pour arriver à leur fin. Et qui savent très bien le mal qu'ils peuvent faire mais que ça ne leur fait rien car ça ne les concerne pas (gros manque d'empathie).
Est ce un manque d'éducation, peut être en partie... Une chose est sûre c'est qu'une personne ne devient pas mauvaise sans raison, ça cache toujours une souffrance.

Bon et puis là le sujet me touche particulièrement puisque mon dernier ex vient de trahir ma confiance XD
Il m'a salement menti à la gueule jusqu'au bout (en même temps il s'était enlisé dans son mensonge, mais il aurait mieux fait pourtant de dire stop et d'arrêter les dégâts, dommage pour lui, il n'a avoué les faits que lorsqu'il n'y avait plus d'issue possible)
Pour quelqu'un qui disait avoir des valeurs de sincérité, fidélité, respect etc, qu'il ne m'avait jamais menti, bref, il a été bien loin de son "image" mais comme quoi il faut surtout voir les actes en effet et pas se fier à ce que quelqu'un dit.
Bon, il m'a donc trompée avec son ex, au début de notre relation, et au début de notre reprise (car y'a eu rupture après quelques mois) il a mené une double vie quelques semaines, lui a sorti le même baratin qu'à moi, bref.
Et en cadeau bonus, j'ai sans doute choppé une MST (sympa de faire confiance !) (ceci dit elle est bénigne c'est déjà ça)
La situation est trop compliquée à expliquer et on s'en fout donc je rentrerais pas + dans les détails. Ceci dit, dès le départ, avec ce mec là, mon instinct me disait que c'était pas une personne assez bien pour moi, il avait des côtés narcissiques et semblait très égocentré, il ne m'inspirait pas confiance. Et jusqu'au bout j'ai voulu croire que j'avais ptet tort. Je savais qu'il n'allait pas très bien et était paumé, je crois que j'avais ptet envie de l'aider dans le fond, lui montrer une meilleure voie, le bousculer un peu dans ses idées. Donc même si je ne m'y attendais pas, je ne suis pas tombée de haut. J'avais choisi de croire en ce qu'il me disait, et il me semble que c'est normal, c'est la base de toute relation, je n'allais pas remettre en question ce qu'il me disait à chaque instant, je ne suis pas responsable de ce qu'il me dit. En ce sens, je n'ai rien à me reprocher. D'autant + que je lui ai fait part de mes doutes à maintes reprises et ait désiré arrêter plusieurs fois. Il aurait du me laisser partir au lieu de vouloir me récupérer à tout prix mais bon. J'avoue que j'avais aussi grand besoin d'être aimée, et nous les femmes on peut être faibles face aux belles déclarations je crois ^^ (mais pourquoi jsuis autant fleur bleue !! merci disney)
Jpense qu'il était juste pas prêt et pas capable d'être cette personne bien que j'attendais. Mais pour revenir au sujet de la confiance, le paradoxe c'est qu'il me disait m'avoir menti pour ne pas me perdre et gagner ma confiance XD Et bien il avait encore des choses à apprendre. Ce qui est bien c'est qu'il fait maintenant un vrai travail sur lui pour régler ses propres problèmes et deuils non digérés, il veut "changer". Mais malgré tous mes efforts pour surmonter la colère/rancoeur, développer ma compassion (ben oui, les gens qui trompent notre confiance n'ont pas d'excuses certes mais il peut y avoir des explications et dans le fond on sait bien que c'est parce qu'ils ne vont pas bien eux mêmes et c'est surtout eux qui sont à plaindre donc on doit apprendre à pardonner aussi c'est ce qui nous rend nous meilleurs également, d'ailleurs, pour ceux qui ont besoin lien super intéressant http://www.eveildelaconscience.ca/orloff401446.htm pour apprendre à surmonter la colère et développer la compassion) j'avoue que je ne suis pas sûre de pouvoir lui faire confiance à nouveau un jour. Et c'est ça qui est le plus triste. J'avais des sentiments pour lui malgré tout, et au fond toujours cet espoir qu'il devienne meilleur.

J'aurai tendance à dire pareil, quand quelqu'un trahit ma confiance, je préfère fuir la personne, et je ne m'y reprendrai pas.
Mais dans la réalité, et bien c'est parfois + compliqué... Surtout si on veut s'accrocher au "bon" qu'il y a dans la personne malgré tout... Alors que la réaction "saine" pour soi serait pourtant de fuir. Mais que faire alors de cette autre réaction + "noble" qui serait de pardonner et d'aider l'autre à s'accomplir. Mais finalement a t il vraiment besoin de cette aide, car c'est en lui qu'il doit trouver la force de changer et le materner ralentirait peut être le processus aussi.
Bref, la confiance, une fois qu'elle a été perdue, c'est pas simple !
Mais je pense qu'il ne faut pas pour autant se dire qu'il ne faut plus faire confiance à personne, il faut essayer de rester prudent et peut être de diminuer ses attentes et se mettre un peu + à la place des autres tout en se respectant soi même et les autres et en sachant poser ses limites. Mais ce serait dommage de se priver de relations humaines satisfaisantes parce que nos exigences d'absolu sont trop hautes.

Pour faire confiance à une personne, il faut simplement accepter que celle ci puisse te trahir.

Mais il y a quand même ce doute qui reste et qui trotte dans la tête. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que la personne est bien intentionnée ? Quel est le profit peut-elle en tirer ? Et beaucoup de gens fonctionnent de cette manière, s'adonnant à ce jeu d'arrière-pensées obsessionnel, ce qui coupe la communication naturelle et ouverte pour semer dans leurs têtes le doute, la méfiance, l'inquiétude. On s'isole car on s'attend à ce que l'autre en face soit mesquin et mauvais. Tout le monde est un peu parano là-dessus. Si les gens arrêtaient de voir le mal avant toute chose, les rapports seraient peut-être plus sains et les gens moins nerveux et angoissés ? Eh oui, malheureusement être un bon n'est pas une qualité, c'est "baisser son froc", et une personne ouverte et gentille peut devenir une cible parfaite pour lâcher sa nervosité et frustration accumulées dans ce monde de méfiance et de suspicion.

Accorder sa confiance . Quand la peur est guide, c'est : tolérer que l'autre puisse prendre, d'une certaine manière,le contrôle sur une partie de votre être. Craindre à chaque instant le moment fatidique où l'on va découvrir que si, on peut avoir encore plus mal que la fois précédente !
Attendre comme une cruelle certitude, le faux-pas, le détail qui tue, le signe , qui donnera raison à la petite voix logorrhéique et malsaine qui habite la partie gangrenée de notre cerveau.
Trembler comme un enfant à qui on lâche la main en pleine foule, chercher du regard affolée, le repère perdu.
Etre hébété, dubitatif.  Abattu, déchiré, désespéré. Amer, cynique, haineux. Souhaiter la mort,la sienne , celle du reste du monde. Devenir fou.

Quand l'amour porte, c'est : se livrer sans contrainte ni réserve, ouvrir son coeur . Lâcher prise, accepter d'être humain, faillible. Recevoir l'autre en soi. Etre libre .

J'oscille encore ...

C'est très bien écrit et profondément touchant (en plus d'être compréhensible)

Orphane a écrit:

J'oscille encore ...

Les deux sont naturels et indissociables. Montrer les crocs, avoir les poils qui se dressent de peur, d'une part, et ronronner de bonheur et d'amour, d'autre part. Etre jour ou nuit, l’oscillation est partout, c'est notre essence même, mais c'est le changement qui compte. Comme a dit l'autre, le changement c'est maintenant, et un autre changement sera demain, et encore un autre après-demain.

Tout dépend aussi du niveau de confiance qu'on accorde, de ce qu'on attend de l'autre.

L'autre est humain, avec ses faiblesses. J'accorde facilement la confiance d'entrée de jeu, mais une confiance bornée jusqu'à ce que je connaisse mieux.
Une confiance que l'autre peut être honnete, confiance que la plupart des gens aiment rendre service (sauf si c'est trop lourd, faut pas non plus pousser dans le service qu'on peut attendre), confiance que l'autre a à coeur de respecter ses semblables...
Mais aussi, conscience que l'autre a ses limites et ses incapacités... Et si je suis bien lunée (la plupart du temps, ouf), je les accepte et ne lui en veux pas...

Par contre, donner toute sa cofniance à tout le monde d'netrée de jeu, et en plus attendre des trucs des autres... alors que ces trucs que vous attendez (surement car vous seriez prets à les lui donner), ces trucs donc, si ça se trouve, pour l'autre, c'est carrément pas possible de le donner...
Là forcément on peut avoir l'impression de se prendre des baffes dans la tete, que notre confiance a été trahie...

Accorder sa confiance à l'autre, c'est reconnaître que celui-ci puisse avoir un meilleur jugement sur notre situation que soi, c'est pouvoir lui confier nos faiblesses en sachant qu'il n'en profitera pas, qu'au contraire il nous aidera à mieux les surmonter et à éclairer notre route, nous aiguiller si on part sur une mauvaise voie. Nous prévenir, nous envoyer tous les signaux pour éviter l'inévitable vers lequel notre orgueil nous mène.

Accorder sa confiance à l'autre, c'est savoir se démunir, se désarmer, pour être entier, sans biais, être simplement l'être misérable et admirable qui sommeille en nous et qui nous effraie. Celui-ci, tellement faible, qui peut pourtant tout.

Accorder sa confiance, c'est aimer l'autre, savoir qu'il nous décevra pas, non parce qu'il est parfait, mais justement parce qu'il est cette constellation de qualités et de défauts et qu'il nous en offre la totalité, sans retenue et sans gêne.

Accorder sa confiance, ce n'est pas se soumettre, c'est se dresser pour l'autre.

Et accorder sa confiance à quelqu'un qui nous a trahi/menti ?
Même si on l'aime profondément.... Et qu'on a des enfants ensemble...
En tant que Zèbre qui n'oublie pas et à qui un rien fait ressortir les émotions ressenties lors de trahison... est-ce possible ?

JE VEUX y ARRIVER... J'y arrive parfois...

Mais quand je passe une supère journée avec lui... la nuit, les cauchemars de lui me mentant sur ses actes resurgissent..

Quelqu'un y est arrivé ?

la confiance...il y a beaucoup a dire
j'ai appris par la force des choses que je ne peux faire confiance qu'en moi même pour trouver les gens a qui faire confiance.
je ressens les professionnels compétents de ceux qui ne le sont pas.
Je ressens les gens qui ne méritent pas ma confiance et pourtant j'ai tendance à vouloir malgré tout essayer leur donner une chance pourtant dans ma tête tout est inscrit noir/blanc
est ce que c'est ma nature empathique, ma naïveté qui me poussent encore à croire en l'être humain ou est ce plus analytique, un test pour voir a quelle point j'aimerais pouvoir me tromper