Aspects physiologiques et mécaniques du sport
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Aspects physiologiques et mécaniques du sport
Salut à tous,
J'avais trouvé le blog d'une personne qui s'intéresse aux sports dans ses aspects physiologiques, et manière assez vaste apparemment.
Je trouvais qu'il allait droit au but, et qu'il s'exprimait de manière claire, sans pour autant être capable de savoir s'il a une quelconque légitimité dans ses propos.
Néanmoins, si cela vous intéresse aussi de jeter un oeil, c'est ici http://blog.doctissimo.fr/shureido/, ainsi qu'un exemple dessous :
A plus tard,
Steve
Zones de fréquence cardiaque
Les zones d'intensité peuvent être classées selon une échelle
permettant de cibler chaque type d'effort : chaque zone est délimitée
par deux valeurs de fréquence cardiaque.Exemple de zones
| Intensité | Zone | F.c. | Type d'effort |
| Récupération | Zone 0 | < 60% | Récupération active |
| Basse | Zone 1 | 60 - 65% | Brulage des graisses |
| | Zone 2 | 65 - 75% | Endurance basse |
| Moyenne | Zone 3 | 75 - 82% | Rythme (endurance haute) |
| | Zone 4 | 82 - 89% | Allure |
| Haute | Zone 5 | 89 - 94% | Résistance |
| | Zone 6 | 94 - 100% | Anaérobie (sprints) |
Ces zones sont théoriques et peuvent pour certaines personnes ne pas
correspondre à leur physiologie. En outre la meilleure façon de
connaitre ses valeurs personnelles et de travailler en faisant un
entraînement efficace, reste de passer un test d'effort. A défaut, il
est possible d'utiliser ces valeurs comme base, puis de les valider en
fonction de son ressenti sur le terrain.
Méthodologie de calcul
Il y a deux façons de calculer une fréquence cardiaque de travail :
* en calculant un pourcentage de la fréquence cardiaque maximale
FCE = FCM * p
FCE : fréquence cardiaque d'entraînement
FCM : fréquence cardiaque maximale
p : intensité, pourcentage de fréquence cardiaque (ex. 0,8 pour 80%)
* en utilisant l'approche de Karvonen qui calcule un pourcentage de la réserve de fréquence cardiaque
FCE = FCR + (FCM - FCR) * p
FCE : fréquence cardiaque d'entraînement
FCR : fréquence cardiaque au repos
FCM : fréquence cardiaque maximale
p : intensité, pourcentage de fréquence cardiaque (ex. 0,8 pour 80%)
Ces deux méthodes donnent des résultats sensiblement différents.
Par exemple, pour un athlète ayant une fréquence cardiaque au repos de
60 et une fréquence cardiaque maximale de 190, la fréquence cardiaque
d'entraînement correspondant à un effort de 80% donne :
dans le 1er cas : 190 * 0,8 = 152
dans le 2ème cas : 60 + (190 - 60) * 0,8 = 164
Selon que l'on choisisse une méthode ou l'autre on arrive à des
résultats variant de 12 pulsations par minute, ce qui sur le terrain
ne donnera pas du tout le même effort.
Aussi il convient de choisir la méthode qui vous semble la plus en
adéquation avec vos sensations. Cependant nous avons constaté que la
méthode de Karvonen était la plus fiable, et qu'elle tenait compte de
votre état de forme (à condition de recalculer les zones régulièrement
avec la fréquence cardiaque au repos du moment).
Et Le processus aérobie
Lorsque l'intensité de l'effort diminue et que sa durée augmente
au-delà d'une minute, l'approvisionnement énergétique se fait de plus
en plus avec apport d'oxygène (aérobie). Ce processus mène à la
synthèse des molécules d'ATP, en présence d'O2 et à partir des
substrats qui sont essentiellement les glucides (a) et les lipides
(b), accessoirement les protides.
a) La glycolyse aérobie :
En présence d'O2, l'acide pyruvique s'associe au CoA (coenzyme A) pour
donner l'acétyl-coenzyme A (acétyl-CoA). Ce dernier est oxydé dans la
mitochondrie, par un ensemble de réactions appelé cycle de Krebs, qui
produit du CO2 (gaz carbonique) et de l'H2 qui, quant à lui, est fixé
sur des "transporteurs" qui l'acheminent vers la chaîne des réactions
respiratoires, où seront synthétisés les ATP (fig. ci-contre).
Le bilan final de la glycolyse aérobie, au départ d'une molécule de
glucose, est de 38 ATP.
fig3
b) La lipolyse :
Le muscle utilise principalement les AGL (acides gras libres),
provenant de la dégradation des triglycérides. Ces derniers se
trouvent initialement dans le plasma, les tissus adipeux et dans les
cellules musculaires. La dégradation des triglycérides donne 3 AGL et
une molécule de glycérol. Ce dernier emprunte la voie de la glycolyse
(fig.précédente). Les AGL sont quant à eux oxydés (b-oxydation) pour
former l'acétyl-CoA qui est oxydé à son tour au niveau du cycle de
Krebs. La quantité de molécules d'ATP produite est très élevée. En
effet, la dégradation du glycérol produit 22 ATP et celle des 3 AGL en
produit 441, ce qui fait un total de 463 ATP par molécule de
triglycéride.
fig4
Ces processus (glycolyse aérobie et lipolyse), présents dès le début
de l'effort, n'atteignent leur intensité maximale que lorsque le
système cardio-respiratoire et circulatoire est complètement adapté à
l'exercice (c'est-à-dire 1 à 3 min après le début de l'effort selon
l'âge et le niveau d'entraînement). D'autre part, la puissance
maximale du processus aérobie, qui est définie par la VO2 max
(consommation maximale d'oxygène) est limitée par les capacités
maximales de transport et d'utilisation de la cellule (60 à 120 W/min
suivant l'âge, le sexe, le niveau d'entraînement mais également liée
aux facteurs héréditaires). La capacité de production d'énergie de ces
processus est théoriquement illimitée dans la mesure où les réserves
de glucides et de lipides sont quasiment inépuisables. Le rendement
moyen de ces processus se situe à 25-26% selon les sujets et les
facteurs cités précédemment.
fig5
La figure ci-contre explique le rapport entre les systèmes aérobie et
anaérobie pour un effort maximal en fonction du temps. Il ne faut pas
oublier que l'apport relatif des systèmes énergétiques est différent
lorsque l'on ne fournit pas un effort maximal. Si l'on entame son
effort par une course à allure calme, le système anaérobie est moins
sollicité parce que l'intensité demandée est nettement moindre, ce qui
a pour conséquence immédiate que l'on atteint rapidement un équilibre
entre les besoins en oxygène et sa consommation. A ce moment, c'est le
système aérobie qui reprend très rapidement à son compte la majeure
partie de l'approvisionnement énergétique.
D'autre part, l'enchaînement des processus de resynthèse de l'ATP en
fonction de l'exercice est schématisé dans la figure
suivante. L'avantage des métabolismes anaérobies est qu'ils ont une
haute puissance de resynthèse de l'ATP, permettant la réalisation
d'exercices à très haute intensité (vitesse et/ou force élevée) et
donc demandant une puissance élevée. De plus, leur délai
d'intervention est nul puisqu'ils ne requièrent pas d'oxygène et ne
dépendent pas des délais d'ajustement des paramètres
cardio-respiratoire et circulatoire. Par contre leur capacité totale
est très faible.
En conclusion, la pratique sportive et indubitablement son
entraînement ne se limitent pas à une analyse technico-tactique de la
discipline mais requièrent de la part de l'entraîneur des
connaissances physiologiques approfondies pour conseiller valablement
les sportifs dont il s'occupe.
J'avais trouvé le blog d'une personne qui s'intéresse aux sports dans ses aspects physiologiques, et manière assez vaste apparemment.
Je trouvais qu'il allait droit au but, et qu'il s'exprimait de manière claire, sans pour autant être capable de savoir s'il a une quelconque légitimité dans ses propos.
Néanmoins, si cela vous intéresse aussi de jeter un oeil, c'est ici http://blog.doctissimo.fr/shureido/, ainsi qu'un exemple dessous :
A plus tard,
Steve
Zones de fréquence cardiaque
Les zones d'intensité peuvent être classées selon une échelle
permettant de cibler chaque type d'effort : chaque zone est délimitée
par deux valeurs de fréquence cardiaque.Exemple de zones
| Intensité | Zone | F.c. | Type d'effort |
| Récupération | Zone 0 | < 60% | Récupération active |
| Basse | Zone 1 | 60 - 65% | Brulage des graisses |
| | Zone 2 | 65 - 75% | Endurance basse |
| Moyenne | Zone 3 | 75 - 82% | Rythme (endurance haute) |
| | Zone 4 | 82 - 89% | Allure |
| Haute | Zone 5 | 89 - 94% | Résistance |
| | Zone 6 | 94 - 100% | Anaérobie (sprints) |
Ces zones sont théoriques et peuvent pour certaines personnes ne pas
correspondre à leur physiologie. En outre la meilleure façon de
connaitre ses valeurs personnelles et de travailler en faisant un
entraînement efficace, reste de passer un test d'effort. A défaut, il
est possible d'utiliser ces valeurs comme base, puis de les valider en
fonction de son ressenti sur le terrain.
Méthodologie de calcul
Il y a deux façons de calculer une fréquence cardiaque de travail :
* en calculant un pourcentage de la fréquence cardiaque maximale
FCE = FCM * p
FCE : fréquence cardiaque d'entraînement
FCM : fréquence cardiaque maximale
p : intensité, pourcentage de fréquence cardiaque (ex. 0,8 pour 80%)
* en utilisant l'approche de Karvonen qui calcule un pourcentage de la réserve de fréquence cardiaque
FCE = FCR + (FCM - FCR) * p
FCE : fréquence cardiaque d'entraînement
FCR : fréquence cardiaque au repos
FCM : fréquence cardiaque maximale
p : intensité, pourcentage de fréquence cardiaque (ex. 0,8 pour 80%)
Ces deux méthodes donnent des résultats sensiblement différents.
Par exemple, pour un athlète ayant une fréquence cardiaque au repos de
60 et une fréquence cardiaque maximale de 190, la fréquence cardiaque
d'entraînement correspondant à un effort de 80% donne :
dans le 1er cas : 190 * 0,8 = 152
dans le 2ème cas : 60 + (190 - 60) * 0,8 = 164
Selon que l'on choisisse une méthode ou l'autre on arrive à des
résultats variant de 12 pulsations par minute, ce qui sur le terrain
ne donnera pas du tout le même effort.
Aussi il convient de choisir la méthode qui vous semble la plus en
adéquation avec vos sensations. Cependant nous avons constaté que la
méthode de Karvonen était la plus fiable, et qu'elle tenait compte de
votre état de forme (à condition de recalculer les zones régulièrement
avec la fréquence cardiaque au repos du moment).
Et Le processus aérobie
Lorsque l'intensité de l'effort diminue et que sa durée augmente
au-delà d'une minute, l'approvisionnement énergétique se fait de plus
en plus avec apport d'oxygène (aérobie). Ce processus mène à la
synthèse des molécules d'ATP, en présence d'O2 et à partir des
substrats qui sont essentiellement les glucides (a) et les lipides
(b), accessoirement les protides.
a) La glycolyse aérobie :
En présence d'O2, l'acide pyruvique s'associe au CoA (coenzyme A) pour
donner l'acétyl-coenzyme A (acétyl-CoA). Ce dernier est oxydé dans la
mitochondrie, par un ensemble de réactions appelé cycle de Krebs, qui
produit du CO2 (gaz carbonique) et de l'H2 qui, quant à lui, est fixé
sur des "transporteurs" qui l'acheminent vers la chaîne des réactions
respiratoires, où seront synthétisés les ATP (fig. ci-contre).
Le bilan final de la glycolyse aérobie, au départ d'une molécule de
glucose, est de 38 ATP.
fig3
b) La lipolyse :
Le muscle utilise principalement les AGL (acides gras libres),
provenant de la dégradation des triglycérides. Ces derniers se
trouvent initialement dans le plasma, les tissus adipeux et dans les
cellules musculaires. La dégradation des triglycérides donne 3 AGL et
une molécule de glycérol. Ce dernier emprunte la voie de la glycolyse
(fig.précédente). Les AGL sont quant à eux oxydés (b-oxydation) pour
former l'acétyl-CoA qui est oxydé à son tour au niveau du cycle de
Krebs. La quantité de molécules d'ATP produite est très élevée. En
effet, la dégradation du glycérol produit 22 ATP et celle des 3 AGL en
produit 441, ce qui fait un total de 463 ATP par molécule de
triglycéride.
fig4
Ces processus (glycolyse aérobie et lipolyse), présents dès le début
de l'effort, n'atteignent leur intensité maximale que lorsque le
système cardio-respiratoire et circulatoire est complètement adapté à
l'exercice (c'est-à-dire 1 à 3 min après le début de l'effort selon
l'âge et le niveau d'entraînement). D'autre part, la puissance
maximale du processus aérobie, qui est définie par la VO2 max
(consommation maximale d'oxygène) est limitée par les capacités
maximales de transport et d'utilisation de la cellule (60 à 120 W/min
suivant l'âge, le sexe, le niveau d'entraînement mais également liée
aux facteurs héréditaires). La capacité de production d'énergie de ces
processus est théoriquement illimitée dans la mesure où les réserves
de glucides et de lipides sont quasiment inépuisables. Le rendement
moyen de ces processus se situe à 25-26% selon les sujets et les
facteurs cités précédemment.
fig5
La figure ci-contre explique le rapport entre les systèmes aérobie et
anaérobie pour un effort maximal en fonction du temps. Il ne faut pas
oublier que l'apport relatif des systèmes énergétiques est différent
lorsque l'on ne fournit pas un effort maximal. Si l'on entame son
effort par une course à allure calme, le système anaérobie est moins
sollicité parce que l'intensité demandée est nettement moindre, ce qui
a pour conséquence immédiate que l'on atteint rapidement un équilibre
entre les besoins en oxygène et sa consommation. A ce moment, c'est le
système aérobie qui reprend très rapidement à son compte la majeure
partie de l'approvisionnement énergétique.
D'autre part, l'enchaînement des processus de resynthèse de l'ATP en
fonction de l'exercice est schématisé dans la figure
suivante. L'avantage des métabolismes anaérobies est qu'ils ont une
haute puissance de resynthèse de l'ATP, permettant la réalisation
d'exercices à très haute intensité (vitesse et/ou force élevée) et
donc demandant une puissance élevée. De plus, leur délai
d'intervention est nul puisqu'ils ne requièrent pas d'oxygène et ne
dépendent pas des délais d'ajustement des paramètres
cardio-respiratoire et circulatoire. Par contre leur capacité totale
est très faible.
En conclusion, la pratique sportive et indubitablement son
entraînement ne se limitent pas à une analyse technico-tactique de la
discipline mais requièrent de la part de l'entraîneur des
connaissances physiologiques approfondies pour conseiller valablement
les sportifs dont il s'occupe.
stv82- Messages : 501
Date d'inscription : 28/01/2015
Localisation : Alpes du Nord
Re: Aspects physiologiques et mécaniques du sport
Ouh punaise, ça fait trois mois que j'essaie de faire l'arbre tendu renversé, aux barres parallèles en gym.
Comme visiblement y-a pas moyen, je cherchais à comprendre ce qui bloquait au niveau musculaire ou mécanique, et je suis tombé sur cette vidéo:
Si cette façon de représenter les choses vous cause, voici :
- La chaîne complète où il y a des catégories chaîne Anatomie3DLyon
- Toutes les vidéos en vrac : vidéos non classées
Comme visiblement y-a pas moyen, je cherchais à comprendre ce qui bloquait au niveau musculaire ou mécanique, et je suis tombé sur cette vidéo:
- Muscle deltoïde - Mouvements de l'épaule:
Si cette façon de représenter les choses vous cause, voici :
- La chaîne complète où il y a des catégories chaîne Anatomie3DLyon
- Toutes les vidéos en vrac : vidéos non classées
Dernière édition par stv82 le Lun 14 Sep 2015 - 17:09, édité 1 fois
stv82- Messages : 501
Date d'inscription : 28/01/2015
Localisation : Alpes du Nord
Re: Aspects physiologiques et mécaniques du sport
ah oui, le côté visuel me convient bien
merci pour le lien, par contre j'aurais voulu le même type d'explications sur le fonctionnement des muscles du genou (par rapport à la rotule principalement), mais pas trouvé.
merci pour le lien, par contre j'aurais voulu le même type d'explications sur le fonctionnement des muscles du genou (par rapport à la rotule principalement), mais pas trouvé.
Invité- Invité
Re: Aspects physiologiques et mécaniques du sport
Oui, on le voit un peu sur le quadriceps mais c'est moins bien fait je trouve.
Sinon, regarde dans les vidéos non classées (cf. nouveau lien dans message précédent, tu arriveras peut-être à recouper ce que tu cherches dans d'autres vidéos)
Sinon, regarde dans les vidéos non classées (cf. nouveau lien dans message précédent, tu arriveras peut-être à recouper ce que tu cherches dans d'autres vidéos)
- Muscle quadriceps:
- Les 3 loges de la cuisses:
stv82- Messages : 501
Date d'inscription : 28/01/2015
Localisation : Alpes du Nord
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