Dyscalculie
+14
diagonale
Belena
ortolan
ninipointvirgule
Plo
Noumenie Dysnomie
Lemniscate le papillon
Kaimetsu
Oviri
coffetime
Fata Morgana
florangeté
Sylbao
Lucilleï
18 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Troubles dys : dyslexie, dyspraxie, dyscalculie ...
Page 1 sur 1
Lucilleï- Messages : 3
Date d'inscription : 11/02/2011
Age : 29
Localisation : Paris
Re: Dyscalculie
Ce serait logique qu'une majorité de dyscalculiques aient un faible quotient intellectuel puisque la dyscalculie correspond à des difficultés d'apprentissage et de compréhension des mathématiques, qui sont justement une grande composante du QI (qui à l'origine servait à déceler le retard scolaire).
Est-ce qu'avoir des difficultés dans un domaine signifierait que les capacités sont là, mais qu'elles ne sont pas exploitées (autrement dit qu'un dyscalculique ait un haut-potentiel) ? Il me semble que ça tient surtout de l'interprétation et de la théorie...
Est-ce qu'avoir des difficultés dans un domaine signifierait que les capacités sont là, mais qu'elles ne sont pas exploitées (autrement dit qu'un dyscalculique ait un haut-potentiel) ? Il me semble que ça tient surtout de l'interprétation et de la théorie...
Sylbao- Messages : 293
Date d'inscription : 10/01/2011
Age : 35
Re: Dyscalculie
La Dyscalculie est un des troubles d’apprentissage, elle correspond à des difficultés d’apprentissage et de compréhension des mathématiques.
Elle s’apparente à la dyslexie et peut aussi inclure la confusion dans
la compréhension des symboles mathématiques. La dyscalculie peut parfois
provenir de certains types de lésions cérébrales.
Beaucoup d'élèves peuvent rencontrer des difficultés en mathématiques, sans pour autant qu'il s'agisse de dyscalculie. La dyscalculie est une difficulté assez spécifique au diagnostic précis.
Les personnes dyscalculiques sont diagnostiquées par des orthophonistes et peuvent suivre une rééducation.
Les personnes atteintes de dyscalculie sont souvent sous-estimées
dans leurs possibilités intellectuelles. Il s’agit donc de veiller tout
particulièrement à ce qu’elles puissent accomplir une formation
professionnelle qui corresponde à leurs capacités et à leurs aptitudes
et ne les stimule ni trop ni trop peu.
La dyscalculie est un trouble d’apprentissage moins connu que la dyslexie ou la dyspraxie bien qu’assez semblable et parfois lié. On trouve des personnes dyscalculiques à tous les niveaux de QI.
Ces personnes souffrent souvent, mais pas toujours, de difficultés pour
manipuler des dates, des heures, des mesures et pour raisonner dans
l’espace. Selon les estimations actuelles, la dyscalculie peut affecter
entre 3 et 5% de la population. Bien que certains chercheurs croient que
la dyscalculie implique nécessairement ensemble des difficultés de
raisonnement mathématique et des difficultés avec les opérations
arithmétiques, des travaux (en particulier auprès de personnes ayant un
cerveau endommagé) ont prouvé que les capacités en arithmétique (c.à.d
le calcul et la mémoire des nombres) et en mathématiques (raisonnement
abstrait avec des nombres) peuvent être dissociés. C'est-à-dire (Comme
certains chercheurs le soutiennent) qu’une personne peut souffrir d’un
côté de difficultés en calcul (ou de dyscalculie) et d’un autre côté n’avoir aucune déficience, et même avoir parfois du talent pour le raisonnement mathématique.
wikipédia.
Elle s’apparente à la dyslexie et peut aussi inclure la confusion dans
la compréhension des symboles mathématiques. La dyscalculie peut parfois
provenir de certains types de lésions cérébrales.
Beaucoup d'élèves peuvent rencontrer des difficultés en mathématiques, sans pour autant qu'il s'agisse de dyscalculie. La dyscalculie est une difficulté assez spécifique au diagnostic précis.
Les personnes dyscalculiques sont diagnostiquées par des orthophonistes et peuvent suivre une rééducation.
Les personnes atteintes de dyscalculie sont souvent sous-estimées
dans leurs possibilités intellectuelles. Il s’agit donc de veiller tout
particulièrement à ce qu’elles puissent accomplir une formation
professionnelle qui corresponde à leurs capacités et à leurs aptitudes
et ne les stimule ni trop ni trop peu.
La dyscalculie est un trouble d’apprentissage moins connu que la dyslexie ou la dyspraxie bien qu’assez semblable et parfois lié. On trouve des personnes dyscalculiques à tous les niveaux de QI.
Ces personnes souffrent souvent, mais pas toujours, de difficultés pour
manipuler des dates, des heures, des mesures et pour raisonner dans
l’espace. Selon les estimations actuelles, la dyscalculie peut affecter
entre 3 et 5% de la population. Bien que certains chercheurs croient que
la dyscalculie implique nécessairement ensemble des difficultés de
raisonnement mathématique et des difficultés avec les opérations
arithmétiques, des travaux (en particulier auprès de personnes ayant un
cerveau endommagé) ont prouvé que les capacités en arithmétique (c.à.d
le calcul et la mémoire des nombres) et en mathématiques (raisonnement
abstrait avec des nombres) peuvent être dissociés. C'est-à-dire (Comme
certains chercheurs le soutiennent) qu’une personne peut souffrir d’un
côté de difficultés en calcul (ou de dyscalculie) et d’un autre côté n’avoir aucune déficience, et même avoir parfois du talent pour le raisonnement mathématique.
wikipédia.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Dyscalculie
Et alors, y a t il des dyscalculiques dans cette prairie???
coffetime- Messages : 169
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Dyscalculie
Je suis dyscalculique à fond. En plus, c'est un joli mot, merci de me l'avoir fait découvrir.
Oviri- Messages : 22
Date d'inscription : 08/03/2014
Age : 39
Localisation : Belgique
Re: Dyscalculie
Je ne sais pas si je le suis, mais j'en ai suffisamment de symptômes pour me poser la question...
Re: Dyscalculie
Mmmmm...
Ayant lu pas mal de choses sur les eip, il semble que les dys soient fréquentes... Dys-lexie -calculie... C est une difficulté supplémentaire... Qui peut masquer une precocité ! Attention z ouvrez les n'oeils !!!
Ayant lu pas mal de choses sur les eip, il semble que les dys soient fréquentes... Dys-lexie -calculie... C est une difficulté supplémentaire... Qui peut masquer une precocité ! Attention z ouvrez les n'oeils !!!
coffetime- Messages : 169
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: Dyscalculie
Je souffre également de dyscalculie, de dyslexie etc.... un rideau noir apparait quand je vois des chiffres à calculer, mon cerveau bug .. black out total !
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Dyscalculie
HAN
Comme ça m'a mise hors de moi de lire ça :
Ce serait logique qu'une majorité de dyscalculiques aient un faible quotient intellectuel puisque la dyscalculie correspond à des difficultés d'apprentissage et de compréhension des mathématiques, qui sont justement une grande composante du QI (qui à l'origine servait à déceler le retard scolaire).
Est-ce qu'avoir des difficultés dans un domaine signifierait que les capacités sont là, mais qu'elles ne sont pas exploitées (autrement dit qu'un dyscalculique ait un haut-potentiel) ? Il me semble que ça tient surtout de l'interprétation et de la théorie...
J'ai pas le premier post hein, donc je juge pas, mais Fata, je te fort.
Sinon, on peut être THQI, avoir pleins de troubles Dys, et vivre très bien.
Jusque là, j'y arrive.
Je ne dis pas que c'est facile. Puis, de toute façon, une fois qu'on est sorti de l'école (apres s'en etre fait viré ou apres avoir reussis a en obtenir ce qu'on en voulait/devait), les maths ne sont plus trop notre bete noir.
Ca ne reste problématique dans la vie de tout les jours que pour compter sa monnaie, lire l'heure et surtout, la perception de l'espace, d'autant plus que je suis illustratrice
Mais tout change, j'arrive a mieux lire l'heure et percevoir l'espace avec des efforts et du travail.
Voilou voilou..
Comme ça m'a mise hors de moi de lire ça :
Ce serait logique qu'une majorité de dyscalculiques aient un faible quotient intellectuel puisque la dyscalculie correspond à des difficultés d'apprentissage et de compréhension des mathématiques, qui sont justement une grande composante du QI (qui à l'origine servait à déceler le retard scolaire).
Est-ce qu'avoir des difficultés dans un domaine signifierait que les capacités sont là, mais qu'elles ne sont pas exploitées (autrement dit qu'un dyscalculique ait un haut-potentiel) ? Il me semble que ça tient surtout de l'interprétation et de la théorie...
J'ai pas le premier post hein, donc je juge pas, mais Fata, je te fort.
Sinon, on peut être THQI, avoir pleins de troubles Dys, et vivre très bien.
Jusque là, j'y arrive.
Je ne dis pas que c'est facile. Puis, de toute façon, une fois qu'on est sorti de l'école (apres s'en etre fait viré ou apres avoir reussis a en obtenir ce qu'on en voulait/devait), les maths ne sont plus trop notre bete noir.
Ca ne reste problématique dans la vie de tout les jours que pour compter sa monnaie, lire l'heure et surtout, la perception de l'espace, d'autant plus que je suis illustratrice
Mais tout change, j'arrive a mieux lire l'heure et percevoir l'espace avec des efforts et du travail.
Voilou voilou..
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Dyscalculie
Mon tout petit témoignage...
Orthophoniste depuis 10 ans... bloquée avec les maths depuis le CP (quand la maîtresse nous disait de sortir le cahier de maths, je me mettais à chauffer comme une cafetière... (que tout le monde soit rassuré, j'exprimerais ça certainement différemment aujourd'hui... quoique...))
Cela ne m'a pas empêchée de faire mes études d'ortho...mais, confrontée à des patients ayant des troubles du raisonnement, je me suis dit: vas-y, forme-toi... et suivre cette formation sur deux ans m'a confortée dans mon auto-diagnostic de "daubée en maths" (comprendre par là: trouble du raisonnement logico-mathématiques (d'ailleurs, si on veut être vraiment puriste, c'est le terme que l'on emploie désormais...le terme de dyscalculie ayant été relégué dans les placards de la terminologie des troubles des apprentissages))
Tout ça pour dire que ce "travers" est bel est bien ressorti dans mon bilan cogn, me confortant donc "quantitativement"...
Mais je suis allée voir Fabrice Bak (psy cognitiviste qui a écrit "la précocité dans tous ses états"
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41192
à Lyon (suite à une conf Mensa) et pour lui, il ne s'agit pas d'acquis fondamentaux qui seraient manquants (donc, un tble logico-maths) mais plutôt d'une interférence affective (parce que moi aussi, comme Lemniscate, dès que je suis confrontée aux chiffres, c'est le black-out total)...
Donc, suite au prochain épisode...
Orthophoniste depuis 10 ans... bloquée avec les maths depuis le CP (quand la maîtresse nous disait de sortir le cahier de maths, je me mettais à chauffer comme une cafetière... (que tout le monde soit rassuré, j'exprimerais ça certainement différemment aujourd'hui... quoique...))
Cela ne m'a pas empêchée de faire mes études d'ortho...mais, confrontée à des patients ayant des troubles du raisonnement, je me suis dit: vas-y, forme-toi... et suivre cette formation sur deux ans m'a confortée dans mon auto-diagnostic de "daubée en maths" (comprendre par là: trouble du raisonnement logico-mathématiques (d'ailleurs, si on veut être vraiment puriste, c'est le terme que l'on emploie désormais...le terme de dyscalculie ayant été relégué dans les placards de la terminologie des troubles des apprentissages))
Tout ça pour dire que ce "travers" est bel est bien ressorti dans mon bilan cogn, me confortant donc "quantitativement"...
Mais je suis allée voir Fabrice Bak (psy cognitiviste qui a écrit "la précocité dans tous ses états"
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41192
à Lyon (suite à une conf Mensa) et pour lui, il ne s'agit pas d'acquis fondamentaux qui seraient manquants (donc, un tble logico-maths) mais plutôt d'une interférence affective (parce que moi aussi, comme Lemniscate, dès que je suis confrontée aux chiffres, c'est le black-out total)...
Donc, suite au prochain épisode...
Plo- Messages : 37
Date d'inscription : 16/04/2014
Age : 46
Re: Dyscalculie
Bonjour a tous . Je me soupçonne de souffrir de dyscalculies . Je compte sur mes doigts pour aller de 5 a 12 ... (Au-revoir l'estime de soi , bonjour la honte comment tu vas Aujourduit ? ) mais j'ai le compas dans l'oeil ... Par contre (étrange) les chiffres romains me sont d'une extrême logiques.
ninipointvirgule- Messages : 180
Date d'inscription : 08/11/2016
Age : 31
Localisation : Blois
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Dyscalculie
Hahaa, j'ai pas osé la faire !!! Hum je ne sais pas. Depuis le CP j'ai trouvé les explications mise en place pas l'éducation nationale pas très logique. Pourtant je suis attiré par les maths... Mais .. J'ai peut être perdu confiance en moi durant toute ces années ...
ninipointvirgule- Messages : 180
Date d'inscription : 08/11/2016
Age : 31
Localisation : Blois
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Dyscalculie
Bien sûr tu peux avoir un QI élévé et être dys … Rien à voir… Par contre si tu es dys et ton QI est moyen ou bas, là tu peut -être en échec scolaire… tu peux...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Dyscalculie
à Lyon (suite à une conf Mensa) et pour lui, il ne s'agit pas d'acquis fondamentaux qui seraient manquants (donc, un tble logico-maths) mais plutôt d'une interférence affective (parce que moi aussi, comme Lemniscate, dès que je suis confrontée aux chiffres, c'est le black-out total)...
oui j'ai zappé les maths en fin de cm2 quand on a abordé les fractions et qu'un camarade m'a dit que sa mère l'aidait(moi je me suis dis "merde personne chez moi).Moi j'étais anxieux à l'école et pas sur de moi avec maltraitance que j'avais à cette époque.Ma mère en dépression personne derrière moi pour l'école arrivait en 6 éme c'était le zapping complet des maths.J'allais au tableau le prof me donnait le stylo.Et là je répondais "qu'est ce que vous voulez que j'en fasse?".Je ne cherchais même plus à comprendre et copiais sur les autres.
Par contre en science physique ça allait et pourtant y avait des maths.
Bref comme les profs disaient à cette époque "travaille seulement dans les matières qui l'intéresse!" bref le système scolaire français m'a bien chié et je le déteste surtout le système d'orientation au collège.
les maths bien que matière intéressante ne me dise rien du tous surtout comment c'est abordé scolairement.
voilà mon témoignage
oui j'ai zappé les maths en fin de cm2 quand on a abordé les fractions et qu'un camarade m'a dit que sa mère l'aidait(moi je me suis dis "merde personne chez moi).Moi j'étais anxieux à l'école et pas sur de moi avec maltraitance que j'avais à cette époque.Ma mère en dépression personne derrière moi pour l'école arrivait en 6 éme c'était le zapping complet des maths.J'allais au tableau le prof me donnait le stylo.Et là je répondais "qu'est ce que vous voulez que j'en fasse?".Je ne cherchais même plus à comprendre et copiais sur les autres.
Par contre en science physique ça allait et pourtant y avait des maths.
Bref comme les profs disaient à cette époque "travaille seulement dans les matières qui l'intéresse!" bref le système scolaire français m'a bien chié et je le déteste surtout le système d'orientation au collège.
les maths bien que matière intéressante ne me dise rien du tous surtout comment c'est abordé scolairement.
voilà mon témoignage
Invité- Invité
Re: Dyscalculie
MYanato tu peux essayer d'étudier avec des livres , tu verras ça ira mieux... tu prends des manuels de collège et tu avances à ton rythme...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Dyscalculie
Belena a écrit:MYanato tu peux essayer d'étudier avec des livres , tu verras ça ira mieux... tu prends des manuels de collège et tu avances à ton rythme...
merci pour ton conseil
mais je suis sur d'autres choses et il faudrait que je vois une application réel dans l'un de mes projets/passions pour que je m'y mettes.C'est loin d'être le cas...
Invité- Invité
Re: Dyscalculie
Ok tant mieux , mais tu sais , avec une famille toxique est impossible de réussir à l'école petit ... mais si tu es libre et guérit, tu auras une deuxième chance dans la vie, ça dépend cette fois ci de toi seulement...
Tu fais quoi ? Si ce n'est pas indiscret ...
Tu fais quoi ? Si ce n'est pas indiscret ...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Dyscalculie
Belena a écrit:Ok tant mieux , mais tu sais , avec une famille toxique est impossible de réussir à l'école petit ... mais si tu es libre et guérit, tu auras une deuxième chance dans la vie, ça dépend cette fois ci de toi seulement...
Tu fais quoi ? Si ce n'est pas indiscret ...
Merci cela m'aide!
j'ai coupé définitivement les ponts avec cette famille.Plus de contacts du tous...
Actuellement je suis en thérapie RSA mais je vais remonter une affaire de restauration rapide (bosser que le soir).La journée monter un projet sur le web sur du long terme je prévois de monter une star up dans le domaine de la santé.
Et d'autres choses encore...
Là je me suis fais avoir par des personnes que je pensais être mes amis.Un me doit une importante somme d'argent je compte pas trop dessus.
Bref avec la lecture des bouquins et vidéos et ce forum je comprends mieux ce qui se passe en moi.
Invité- Invité
Re: Dyscalculie
bonjour à tous !
je viens de passer les tests et j'ai été paniquée par les questions comprenant des chiffres. et si je ne connaissais pas une réponse j'étais submergée par l'émotion et incapable de répondre aux questions suivantes s'il s'agissait encore de chiffres.
j'avais prévenu le psychologue, et j'ai été surprise de voir à quel point c'était un point de blocage pour moi.
bon je ne suis pas comptable et si j'ai des calculs à faire je prends une calculatrice, un tableur exell ou je pose l'opération sur un papier, ou ... je compte sur mes doigts. de toute façon je prends mon temps...
quand on aime ...
diagonale
je viens de passer les tests et j'ai été paniquée par les questions comprenant des chiffres. et si je ne connaissais pas une réponse j'étais submergée par l'émotion et incapable de répondre aux questions suivantes s'il s'agissait encore de chiffres.
j'avais prévenu le psychologue, et j'ai été surprise de voir à quel point c'était un point de blocage pour moi.
bon je ne suis pas comptable et si j'ai des calculs à faire je prends une calculatrice, un tableur exell ou je pose l'opération sur un papier, ou ... je compte sur mes doigts. de toute façon je prends mon temps...
quand on aime ...
diagonale
diagonale- Messages : 36
Date d'inscription : 22/05/2017
Localisation : sous le soleil exactement
Dyscalculie et temps?
Bonjour, ma nièce est discalculique (dyslexique et dysorthographique), et elle a un gros problème pour respecter le temps, être à l'heure... Est-ce que ça pourrait venir de la dyscalculie? Je n'y avais jamais pensé ... Merci
ptitlaine- Messages : 7
Date d'inscription : 25/09/2017
Age : 51
Localisation : Nantes
Re: Dyscalculie
Bonjour,
Je suis en étudiante en Psychologie et je me retrouve face à ce type de questionnement...
-Ais-je des troubles d'apprentissage qui remontent à l'enfance (collège/lycée) et qui aujourd'hui on de réelles répercussions sur ma vie étudiante ?
-Suis-je une de ces personnes qui se trouvent être dyscalculiques ?
-Suis-je aussi forte que les autres étudiants de mon âge tout en ayant un temps d'application qui se doit d'être plus lent/et long pour comprendre ?
-Suis-je en capacité mais trop brouillon dans mon esprit ?
-Est-ce que tout simplement je n'aime pas réellement les statistiques ??
Est-ce que quelqu'un peut me faire part de son témoignage de dyscalculique pour m'orienter un peu plus ou peut être avez vous des conseils/astuces/stratégies à mettre en place pour tenter de mieux comprendre les statistiques ? Je peine réellement à suivre la méthodologie, je m'embrouille et très souvent je me bloque au milieu d'une démarche malgré les connaissances que j'ai de mes cours ainsi que des formules... Ceci me faisant d'ailleurs pensé plus particulièrement à un blocage plutôt qu'à ce trouble spécifique
Je suis en étudiante en Psychologie et je me retrouve face à ce type de questionnement...
-Ais-je des troubles d'apprentissage qui remontent à l'enfance (collège/lycée) et qui aujourd'hui on de réelles répercussions sur ma vie étudiante ?
-Suis-je une de ces personnes qui se trouvent être dyscalculiques ?
-Suis-je aussi forte que les autres étudiants de mon âge tout en ayant un temps d'application qui se doit d'être plus lent/et long pour comprendre ?
-Suis-je en capacité mais trop brouillon dans mon esprit ?
-Est-ce que tout simplement je n'aime pas réellement les statistiques ??
Est-ce que quelqu'un peut me faire part de son témoignage de dyscalculique pour m'orienter un peu plus ou peut être avez vous des conseils/astuces/stratégies à mettre en place pour tenter de mieux comprendre les statistiques ? Je peine réellement à suivre la méthodologie, je m'embrouille et très souvent je me bloque au milieu d'une démarche malgré les connaissances que j'ai de mes cours ainsi que des formules... Ceci me faisant d'ailleurs pensé plus particulièrement à un blocage plutôt qu'à ce trouble spécifique
Souffledautomne- Messages : 67
Date d'inscription : 22/10/2017
Re: Dyscalculie
Re! (désolé pour la suite après une légère coupure)
Je me demande en réalité comment on peut passer un test de logique-mathématique (dyscalculie potentielle) si nous sommes rapidement paniqué par les questions comprenant des chiffres. De plus étant actuellement étudiante je me rends très vite compte que dès que je ne sais pas comment résoudre le problème je me trouve submergée par l'émotion et dans l'incapacité à répondre à toutes autres questions. Si on souffre d'un blocage concrètement que peut-on faire ou mettre en place pour retrouver une certaine confiance et parvenir à mieux gérer les nombres ?
Je vous le demande très sincèrement, j'ai besoin de votre aide
À très vite !
Je me demande en réalité comment on peut passer un test de logique-mathématique (dyscalculie potentielle) si nous sommes rapidement paniqué par les questions comprenant des chiffres. De plus étant actuellement étudiante je me rends très vite compte que dès que je ne sais pas comment résoudre le problème je me trouve submergée par l'émotion et dans l'incapacité à répondre à toutes autres questions. Si on souffre d'un blocage concrètement que peut-on faire ou mettre en place pour retrouver une certaine confiance et parvenir à mieux gérer les nombres ?
Je vous le demande très sincèrement, j'ai besoin de votre aide
À très vite !
Souffledautomne- Messages : 67
Date d'inscription : 22/10/2017
Re: Dyscalculie
Bonjour à tous,
quelques précisions sur ce sujet :
Souvent, on regroupe sous le terme "dyscalculie" différentes difficultés. Il faut distinguer la dyscalculie et le trouble du raisonnement logique.
Le trouble du raisonnement logique vient toucher une ou plusieurs des structures logiques nécessaire à la compréhension, la "logique mathématique" et la construction du nombre.
Un exemple : savoir ranger des choses par taille, savoir classer/trier des informations par critères, etc etc. Si ces structures logiques sont touchées, on a donc des répercussions en compréhension (de problèmes bien sûr, mais parfois même de consignes complexes, ou grammaire), mais aussi en maîtrise du calcul.
La dyscalculie est le trouble du calcul, sans trouble du raisonnement logique (évidemment, on peut présenter les 2, trouble du raisonnement + du calcul...)
La dyscalculie peut-être de 2 types : primaire ou secondaire.
La primaire : c'est ce qu'on appelle la "numérosité" qui va être touchée : difficultés à estimer une quantité, à comprendre le code (savoir que "quatre" (à l'oral) correspond à "4" à l'écrit et correspond à * * * * ou @@@@), etc etc. Et bien sûr cela impacte sur les stratégies de calcul, etc.
La secondaire : la numérosité est bonne, mais le trouble du calcul est consécutif à une autre pathologie : un TDAH, une dyslexie, dyspraxie, dysphasie...
Le diagnostic se posera après passage de tests spécifiques chez un orthophoniste.
En fonction de votre diagnostic, les aides seront donc bien différentes...
pour un trouble du raisonnement logique, par exemple, on va privilégier la reformulation de consignes, l'utilisation de dessin, schéma, pour améliorer la compréhension.
Pour une dyscalculie, on mettra en place différentes techniques pour comprendre/mâitriser le calcul, et on apprendra à utiliser correctement une calculatrice, des grilles de calcul, etc etc.
Les personnes qui diagnostiquent, rééduquent, et donne des moyens de compensation sont les ORTHOPHONISTES. N,hésitez pas à demander la prescription d'un bilan à votre médecin traitant. C'est en plus remboursé par la sécu!
Enfin, au niveau scolarité, avec un dossier constitué (par bilan orthophonique, dossier scolaire spécifique, passage devant médecin scolaire, ...) il est possible d'obtenir des aides.
- présence d'un AVS, auxilliaire de vie scolaire, qui aidera au travail en classe
- autorisation des aides spécifiques comme calculatrice, grilles, tables de multiplication
- tiers temps pour les examens, brevet, bac...
Enfin, pour la question du "blocage" en mathématiques, cette matière souffre d'une très mauvaise image : soit on est bon, "une tête", soit on est nul "je n'ai pas la bosse des maths". Pas d'entre deux. Dès lors qu'une personne présente des difficultés spécifiques en calcul, elle perd très vite confiance en elle, et tombe dans un cercle vicieux, la peur de se tromper entraînant l'erreur, et ainsi de suite. Il n'est pas rare que l'on conseille aux "dys" en tout genre de consulter un psychologue, mais c'est peut-être encore plus marqué chez les dyscalculiques. De la sophrologie, ou de l'hypnose thérapeutique aide également.
Donc pour résumer, si vous suspectez des difficultés spécifiques en raisonnement, et/ou calcul, chez vous ou votre enfant
1) médecin traitant pour la prescription
2) bilan orthophonique de raisonnement logique et domaine numérique
3) éventuellement bilans complémentaires à la demande de l'orthophoniste
- rééducation possible
- adaptations scolaires possibles.
- suivi psychologique possible
quelques précisions sur ce sujet :
Souvent, on regroupe sous le terme "dyscalculie" différentes difficultés. Il faut distinguer la dyscalculie et le trouble du raisonnement logique.
Le trouble du raisonnement logique vient toucher une ou plusieurs des structures logiques nécessaire à la compréhension, la "logique mathématique" et la construction du nombre.
Un exemple : savoir ranger des choses par taille, savoir classer/trier des informations par critères, etc etc. Si ces structures logiques sont touchées, on a donc des répercussions en compréhension (de problèmes bien sûr, mais parfois même de consignes complexes, ou grammaire), mais aussi en maîtrise du calcul.
La dyscalculie est le trouble du calcul, sans trouble du raisonnement logique (évidemment, on peut présenter les 2, trouble du raisonnement + du calcul...)
La dyscalculie peut-être de 2 types : primaire ou secondaire.
La primaire : c'est ce qu'on appelle la "numérosité" qui va être touchée : difficultés à estimer une quantité, à comprendre le code (savoir que "quatre" (à l'oral) correspond à "4" à l'écrit et correspond à * * * * ou @@@@), etc etc. Et bien sûr cela impacte sur les stratégies de calcul, etc.
La secondaire : la numérosité est bonne, mais le trouble du calcul est consécutif à une autre pathologie : un TDAH, une dyslexie, dyspraxie, dysphasie...
Le diagnostic se posera après passage de tests spécifiques chez un orthophoniste.
En fonction de votre diagnostic, les aides seront donc bien différentes...
pour un trouble du raisonnement logique, par exemple, on va privilégier la reformulation de consignes, l'utilisation de dessin, schéma, pour améliorer la compréhension.
Pour une dyscalculie, on mettra en place différentes techniques pour comprendre/mâitriser le calcul, et on apprendra à utiliser correctement une calculatrice, des grilles de calcul, etc etc.
Les personnes qui diagnostiquent, rééduquent, et donne des moyens de compensation sont les ORTHOPHONISTES. N,hésitez pas à demander la prescription d'un bilan à votre médecin traitant. C'est en plus remboursé par la sécu!
Enfin, au niveau scolarité, avec un dossier constitué (par bilan orthophonique, dossier scolaire spécifique, passage devant médecin scolaire, ...) il est possible d'obtenir des aides.
- présence d'un AVS, auxilliaire de vie scolaire, qui aidera au travail en classe
- autorisation des aides spécifiques comme calculatrice, grilles, tables de multiplication
- tiers temps pour les examens, brevet, bac...
Enfin, pour la question du "blocage" en mathématiques, cette matière souffre d'une très mauvaise image : soit on est bon, "une tête", soit on est nul "je n'ai pas la bosse des maths". Pas d'entre deux. Dès lors qu'une personne présente des difficultés spécifiques en calcul, elle perd très vite confiance en elle, et tombe dans un cercle vicieux, la peur de se tromper entraînant l'erreur, et ainsi de suite. Il n'est pas rare que l'on conseille aux "dys" en tout genre de consulter un psychologue, mais c'est peut-être encore plus marqué chez les dyscalculiques. De la sophrologie, ou de l'hypnose thérapeutique aide également.
Donc pour résumer, si vous suspectez des difficultés spécifiques en raisonnement, et/ou calcul, chez vous ou votre enfant
1) médecin traitant pour la prescription
2) bilan orthophonique de raisonnement logique et domaine numérique
3) éventuellement bilans complémentaires à la demande de l'orthophoniste
- rééducation possible
- adaptations scolaires possibles.
- suivi psychologique possible
Tomate- Messages : 187
Date d'inscription : 01/05/2017
Re: Dyscalculie
Bonjour,
Je remercie de tout cœur Tomate pour toutes ces informations précises!
Je remercie de tout cœur Tomate pour toutes ces informations précises!
Souffledautomne- Messages : 67
Date d'inscription : 22/10/2017
Le mètre-étalon de l'intelligence N'EST PAS LE CHIFFRE !!!!!! Mais qu'est-ce donc alors...
Sylbao a écrit:Ce serait logique qu'une majorité de dyscalculiques aient un faible quotient intellectuel puisque la dyscalculie correspond à des difficultés d'apprentissage et de compréhension des mathématiques, qui sont justement une grande composante du QI (qui à l'origine servait à déceler le retard scolaire).
Est-ce qu'avoir des difficultés dans un domaine signifierait que les capacités sont là, mais qu'elles ne sont pas exploitées (autrement dit qu'un dyscalculique ait un haut-potentiel) ? Il me semble que ça tient surtout de l'interprétation et de la théorie...
Oui Sylbao, je crois que tu as raison pour l'atteinte au QI via un blocage // chiffres. Voici mon témoignage à l'appui de ce que tu dis.
J'ai passé la Wais le mois dernier, l'année de mes 40 ans, en sachant pertinemment que j'allais obtenir un résultat qui ne correspondrait en rien à ce que je suis car j'ai un très grave blocage avec les chiffres (peut-être dyscalculique, je ne sais pas ?), et cette aversion a eu raison de mon évaluation, une fois de trop. J'espérais peut-être un miracle : que le résultat chiffré me donne enfin une légitimité dans ce que je suis.
J'avais vraiment besoin de faire ce bilan sur moi après 40 ans de cogitation, de rejet, de désespoirs, sur mon "aliénitude" qui m'a toujours exclue de facto des groupes, de "ma" famille, éloignée de mes parents à défaut d'une vraie interface de compréhension... Tout ce que j'étais déjà éloignait les autres : tous mes intérêts, toutes mes indignations. Je lisais, j'écrivais et je comptais dès l'âge de 4 ans, puis patatras, la directrice de ma maternelle a convoqué ma mère et lui a reproché le fait que je sache déjà lire. Donc, j'ai appris à faire semblant de ne pas savoir par la suite pour me "mettre à niveau". J'ai aussi développé un faux-self important afin de surnager au milieu des autres. Au CP, début des années 1980, il y avait une méthode globale en maths, puis l'année d'après re-patatras, l'éducation nationale a changé de méthode. Je ne comprenais déjà rien aux ensembles (aucun sens pour moi), mais j'ai encore moins compris l'autre logique (les chiffres assemblés qui forment d'autres "objets" invisibles). Je savais pourtant compter normalement avant cette catastrophe, mais il y eut une cristallisation du blocage à ce moment-là, et je le porte toujours actuellement comme un fardeau. Mes parents n'y ont rien compris, ils pensaient juste que "je n'aimais pas les maths", or si je ne les aimais effectivement pas du tout, c'est à cause du fait qu'elles n'ont jamais eu de sens pour moi et qu'elles m'effraient de ce fait. En gros, si 2 + 2 font 5, cela ne me dérange pas du tout car tout ce bazar correspond à une abstraction toute relative et non à une vérité que je ressens intérieurement. Je ressens bien plus les mots, avec une charge de nuances infinies, de couleurs, d'émotions, de souvenirs, de parfums, de formes qui leur sont liées ou confondues.
Bref, la neuropsy m'a collé un 107 de QI tout en me disant zèbre, et cela me pose un très gros problème, car cela peut remettre en cause 2 choses :
- la validité du test, qui est uniquement basé sur l'intelligence des chiffres et non sur un schéma comportement global de la personne
- la validité du diagnostic zèbre dans mon cas comme dans beaucoup d'autres
Tant que le paradigme sera le chiffre, encore combien de zèbres laissés sur le carreau ?
Personnellement, 107 = zèbre me dérange énormément. C'est comme un koan japonais que l'on n'est pas amené à résoudre. Or, c'est de ma compréhension qu'il s'agit... et je me sens encore plus perdue qu'avant ! Moi qui voulais juste savoir... Je suis en colère et très fatiguée contre moi-même et contre mon incapacité à communiquer de manière lisible avec ce monde étrange...
Mia Le Chat- Messages : 36
Date d'inscription : 14/12/2017
Age : 47
Localisation : Sud
Sujets similaires
» Que peut-on faire contre la dyscalculie ?
» QI hétérogène et trouble Dys : Dyspraxie, Dyscalculie et TDA
» QI hétérogène et trouble Dys : Dyspraxie, Dyscalculie et TDA
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Troubles dys : dyslexie, dyspraxie, dyscalculie ...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum