Phaedra, ni plus ni moins

blablablablablablablablablabla

....

Ahlala a écrit:je vais sans doute recevoir de la caillasse mais il y a pas mal de zèbres "fêlés"

Je souscris à 100%

Ahlala a écrit:Autre exemple : être directement repérée et recrutée par des HP ... comme moi

(soupir...)

Phedre a écrit:Et courage à toi aussi Gemini !

Merci...

Phedre a écrit:Je m'apprête à faire un essai pour entrer en Master de psycho en m'appuyant sur des lectures et un parcours personnel...dûr dûr...on verra........

Quelle orientation envisages-tu ? Clinique, psychosociale ?

blablablablablablablablablabla

...

Croisons les doigts! Reste zennn! C'est un bon plan!

Ahlala a écrit:Récemment une amie (zèbre mais "fêlée" ... je vais sans doute recevoir de la caillasse mais il y a pas mal de zèbres "fêlés")

Une phrase que j'aime bien: "heureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière"...

Oh je connaissais aussi !!! De toute façon entre "ce que je dis quand je suis remontée ou pas bien " et la réalité il y a toujours une auto-modération qui intervient merci.....et vive la lumière

Les 18, 19 et 20 mars se tient à Paris le salon de l'emploi public. C'est l'occasion de réseauter

Merci pour l'info

Pour le boulot que j'occupe, un déplacement à un salon important à Lyon m'a été très utile : une des personnes que j'y ai rencontré m'a consacré plusieurs entretiens téléphoniques de préparation ; après mon recrutement, ma présence au précédent salon m'a donné un surcroît d'ancienneté.

Et puis on peut se faire une moussaka

Evidemment, ça tique ta maille

flattée du clin d'oeil, mais je l'aurai pas fait hein, de déterrer tous tes posts et toutes les fois où tu nous as sorti ce mot. Je passe du temps sur ZC c'est vrai mais pas à ce point, là il m'aurait fallu mille ans!!

Bon je n'ai pas tout suivi. Mais un master de psycho ça paraît intéressant quand même. Sinon, pas besoin de diplôme pour devenir une plume.

merci Voui Eléa moi aussi je rigolais

Les papillons, c'est comme les coquelicots, ça pousse n'importe-où

SOS, au secours, je suis trop diplômée pour certaines choses, et pas assez d'expériences pour d'autres...

Mon courage faiblit...

Pffffff bon ça va pas durer bien sûr, je continue à m'accrocher et à faire de mon mieux, mais pfffffffffffff......................................

...


Que dire ?

Courage ? Garde espoir ?

Je suis de plus en plus convaincu que seul le travail à son propre compte peut convenir à un zèbre...
Il faut mobiliser toute notre énergie pour trouver l'idée...

Le grand drame est que dans ce pays, seul le diplôme est reconnu et seule la formation initiale est facilitée (pour se former correctement en cours de carrière, il faut payer une fortune. Je l'ai fait une fois il y a 3 ans quand je n'avais pas d'enfant, je ne peux plus le refaire si facilement maintenant). Ce qui veut dire que si tu laisses passer ta chance d'avoir un bon diplôme (pas un diplôme, un bon diplôme) au moment où c'est possible, c'est une vie entière de galère...

Peut-être faudrait-il créer un réseau d'entraide pour zèbres en rade sur le bord du chemin professionnel... Une sorte d'ANPE parralèlle...

Garde la tête haute, Phèdre. Un système qui "exclut" ou qui renacle à intégrer des éléments talentueux n'est pas un bon système...

Merci beaucoup...

Oui à mon propre compte, j'y ai pensé...Et j'ai envie de retravailler avec des enfants (j'en ai gardé longtemps)...


Je vais réfléchir un peu à tout ça...


Merci ça fait plaisir quand même...

Toujours, Phèdre, garde à l'esprit la qualité, l'histoire et le positionnement de ton interlocuteur. Et cadre ton discours à ce qu'il peut entendre : mesure donc stratégie et brio Allez, plein de courage pour toi

(Je dis ça mais je merdoie bien à ce sujet en ce moment.... A ma décharge, trop de niveaux d'insultes sont imbriqués...)

lol merci Augenblick tu m'as fait sourire, et puis il fait beau aujourd'hui

je vais faire un grand ménage dans mes "amis", je suis contente de vous "connaître"...merci à ce forum qui me fait du bien.

tu en es où de ta rencontre avec l'élu ?
je bosse ds la territoriale à petit niveau (faut bien manger et payer les charges fixes...), il faut savoir que si le poste est vacant depuis un moment tu as tes chances...avec la lolf, si le gars que tu dois rencontrer est un décideur, tu as toutes tes chances ( bien entendu si tu as le profil )...
en revanche si le poste apparaît tout juste, ne pas trop se faire d'illusion, ils ont souvent des gens à placer mais doivent organiser un simulacre d'entretien d'embauche...j'ai payé pour apprendre...ils cherchaient un mouton à 8 pattes (tant qu'à faire...), comme je suis un zèbre à 9 pattes je me suis présenté, super gênés, super surpris qu'ils puissent y avoir un autre candidat correspondant aux critères, ils m'ont demandé si je faisais du sport...on est dans un pays de rugby ici, y-a des joueurs à placer...

merci pour ton message...

ça n'a pas abouti. Pareil avec les moutons à vingt pattes. plus le temps passe moins je suis leur homme. j'en peux plus. je m'en fiche de ce concours. de la politique. c'est pas moi. je ne me reconnais pas dans le projet de groupe. ha ha ha.

désolée aujourd'hui c'est pas mon jour de bonne humeur...

https://www.youtube.com/watch?v=SjM6nrcRC-Y

Voilà les mots exacts de mon état d'esprit. (Je sais toujours pas héberger l'endroit exact lol) et ça fait du bien...

Artiste: Jean-Jacques Goldman
Chanson: Envole-moi

Minuit se lève en haut des tours
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd
La nuit camoufle pour quelques heures
La zone sale et les épaves et la laideur

J'ai pas choisi de naître ici
Entre l'ignorance et la violence et l'ennui
J'm'en sortirai, j'me le promets
Et s'il le faut, j'emploierai des moyens légaux

Envole-moi ...
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi ...
Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots
Envole-moi

Pas de question ni rébellion
Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés
L'hiver est glace, l'été est feu
Ici, y'a jamais de saison pour être mieux

J'ai pas choisi de vivre ici
Entre la soumission, la peur ou l'abandon
J'm'en sortirai, je te le jure
A coup de livres, je franchirai tous ces murs

Envole-moi ...
Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
Envole-moi ...
Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots
Envole-moi

Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas
Envole-moi, tire-moi de là
Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas
Envole-moi ...
Regarde moi bien, je ne laur ressemble pas
Me laisse pas là, envole-moi
Avec ou sans toi, je n'finirai pas comme ça
Envole-moi, envole-moi, envole-moi ...

JJG c'est un bon parolier sur le coup...

Ah, et aussi, vive Phèdre! (Ca faisait longtemps, j'en remets une louche)

merci, vive toi aussi Lynka !!

Gnééé?
Mais non, c'est ton sujet ici, c'est toi la star, et tu le mérites bien d'ailleurs.

Merci !

Marre de tous ceux qui ne me voient pas telle que je suis...J'ai retrouvé de vrais amis qui me voient et que je vois. C'est chouette. Je fuirai comme la peste ceux qui font des projections-introjections...Je fuirai les psychopathes de l'occident...l'éloge de la fuite...et je contemplerai les merveilles du monde avec ceux qui veulent les voir aussi...

Contente de rencontrer certains d'entre vous bientôt !

Que la joie vous porte toujours...

Bravo pour les amis!!!
Tout d'un coup j'ai une grosse envie de câlin.

Vu ton post dans les choses positives de vos nuits...
Quels espoirs vains, quels avenirs meilleurs? Ca a l'air "positif" mais comme c'est (volontairement) flou...
Tu veux partir / nous quitte??? Pour où?

(désolée, je suis trop curieuse...)

cââââlin !!!!!!!

Pareil, si ce n'est qu'à distance...
Bon "mouvement" alors (encore...!!!) et peut-être qu'un "jour, tu verras, on se rencontrera"...

Gros calinnnnnnnnnnnnnnnnn

Meuh non pas partir, bouger souvent

Vous pouvez prendre un miroir. Vous souriez ? Vous êtes mignon.

Je ne suis folle que de joie.

Moi aussi je peux mettre des bonôôômes?

Tiens du cou je mets çà et çà et çà (et çà et çà.. paske je les ai vus après coup)

Le tempête ébranlait avec force, avec rage
Edifices, artifices, piédestaux et rochers
Les vautours éventraient les restes du carnage
Des viscères alentour jonchaient tous les sentiers
Nombre de vaillants perdaient coeur et courage
Quelques uns doucement enfilaient leurs souliers
Ou quand la terre tremblait, ils raturaient des pages
A l'encre rougeoyante de leurs carnets blessés
Des zombies zélés leur criaient qu'ils étaient barges !
Mais leurs yeux vitreux n'pouvaient rien regarder...

Nos quelques écrivains-vagabonds gambadaient
Le pas léger et l'oeil vif du coq-quelicot...
Une enclume ? Ils sautaient ! Une bourrasqu'ils pliaient !
Une vagu'y's'laissaient balloter sur les flots...

Les aléas, les bas, les hauts, ils kiffaient grave,
Parfois ils s'arrêtaient pour bâiller aux Corneille
Admirant un lutin un moineau dans ce havre
De paix où les amours malicieuses s'éveillent...
Tandis qu'd' autres gueulaient "tcahf-toi ou j'te marave" !
Ils se laissaient gaîment bercer par les merveilles
Du monde, des ondes.........................heu...

J'ai pô fini... pi c'était un premier jet

17 ans

LE LACERATEUR
Il a le regard odieux de ceux qui sont sans âme. Il a le visage infâme de ceux qui sont sans cœur. Il a l’attitude calme de celui qui tue de sang froid. Ses muscles sont tendus il est prêt à bondir. Ses griffes sont sorties sa proie ne pourra fuir. Il brandit une patte et entaille la chair. Il rugit, il attaque, met à nu les viscères. Il renifle avec ferveur l’odeur du sang chaud. Ecoute avec bonheur le craquement des os. Puis recule avec terreur, face à lui une faux. C’est la mort menaçante et horrible. Qui se dresse tout à coup. Le glas sonne c’est la fin et à son tour…Il est blessé, entaillé et il agonise…celui qui lacère…et scélérat il meurt …le lacérateur.

Phedre a écrit:Meuh non pas partir, bouger souvent

Alors, je ne peux que te souhaiter de ne jamais prendre racine, Phèdre.

exactly

ouh là j'aime déjà tes phrases courtes !! magnifiques

Et moi je te lis et je reste là...sur le c.., sur mon fauteuil!!!
Bah, je vais bouger va...

looool merci...

bah moi je me porte comme un gant et ça me va comme un gant

fais comme tu veux V.O !

C'est vers vous que je m'évade, souvent, pour oublier...d'autres choses...

...

Je m'suis chopé 500 lignes :
"Je n'dois pas parler en classe"
Ras l'bol de la discipline !
Y'en a marre c'est digoulasse !
C'est même pas moi qui parlais,
Moi j'répondais à Arthur
Qui m'demandait, en anglais,
Comment s'écrit No Futur

Si on est punis pour ça
Alors je dis : 'Halte à tout ! '
Explique-moi, Papa,
C'est quand qu'on va où ?

C'est quand même un peu galère
D'aller chaque jour au chagrin
Quand t'as tell'ment d'gens sur Terre
Qui vont pointer chez "fous-rien"
'vec les d'voirs à la maison
J'fais ma s'maine de soixante heures,
Non seul'ment pour pas un rond
Mais en plus pour finir chômeur!

Veulent me gaver comme une oie
'vec des matières indigestes,
J'aurais oublié tout ça
Quand j'aurai appris tout l'reste,
Soulève un peu mon cartable,
L'est lourd comme un cheval mort,
Dix kilos d'indispensable
Théorèmes de Pythagore !

L'essentiel à nous apprendre
C'est l'amour des livres qui fait
Qu'tu peux voyager d'ta chambre
Autour de l'humanité,
C'est l'amour de ton prochain,
Même si c'est un beau salaud,
La haine ça n'apporte rien,
Pis elle viendra bien assez tôt

Quand j's'rais grande j'veux être heureuse,
Savoir dessiner un peu,
Savoir m'servir d'une perceuse,
Savoir allumer un feu,
Jouer peut-être du violoncelle,
Avoir une belle écriture,
Pour écrire des mots rebelles
A faire tomber tous les murs !

Renaud

Tu dis que si les élections
Ça changeait vraiment la vie,
Y a un bout d'temps, mon colon,
Qu'voter ça s'rait interdit !
Ben si l'école ça rendait
Les hommes libres et égaux,
L'gouvernement décid'rait
Qu'c'est pas bon pour les marmots!

C'est pas seulement ma voix qui chante.
C'est l'autre voix, une foule de voix,
Voix d'aujourd'hui ou d'autrefois,
Des voix marrantes, ensoleillées,
Désespérées, émerveillées,
Voix déchirantes et brisées,
Voix souriantes et affolées,
Folles de douleur et de gaieté.

C'est la voix d'un chagrin tout neuf,
La voix de l'amour mort ou vif,
La voix d'un pauvre fugitif,
La voix d'un noyé qui fait plouf.
C'est la voix d'une enfant qu'on gifle,
C'est la voix d'un oiseau craintif,
La voix d'un moineau mort de froid
Sur le pavé d' la rue d' la joie...

Et toujours, toujours, quand je chante,
Cet oiseau-là chante avec moi.
Toujours, toujours, encore vivante,
Sa pauvre voix tremble pour moi.
Si je disais tout ce qu'il chante,
Tout c'que j'ai vu et tout c'que j'sais,
J'en dirais trop et pas assez
Et tout ça, je veux l'oublier.

D'autres voix chantent un vieux refrain.
C'est leur souvenir, c'est plus le mien.
Je n'ai plus qu'un seul cri du cœur :
"J'aime pas l'malheur ! J'aime pas l'malheur !"
Et le malheur me le rend bien
Mais je l' connais, il m' fait plus peur.
Il dit qu'on est mariés ensemble.
Même si c'est vrai, je n'en crois rien.

Sans pitié, j'écrase mes larmes.
Je leur fais pas d'publicité.
Si on tirait l'signal d'alarme
Pour des chagrins particuliers,
Jamais les trains n'pourraient rouler
Et je regarde le paysage.
Si par hasard, il est trop laid,
J'attends qu'il se refasse une beauté

Et les douaniers du désespoir
Peuvent bien éventrer mes bagages,
Me palper et me questionner,
J'ai jamais rien à déclarer.
L'amour, comme moi, part en voyage.
Un jour je le rencontrerai.
A peine j'aurai vu son visage,
Tout de suite je le reconnaîtrai...

Edith Piaf