J'ai incroyablement besoin des autres
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J'ai incroyablement besoin des autres
Je m'explique :
Il y a un certain temps, je déprimais. Ce qui chez moi s'associe à une disparition totale et complète de la totalité des relations sociales disponibles pour un être humain. Je me suis hermétiquement fermé et c'est une amie qui m'a fait sortir de ce gouffre atroce. Suite à ce sauvetage (in extremis), j'ai re-appris à avoir des amis, des gens autour de moi qui m'affectionne, m'aime ou plus... Et je ne sais pas vraiment si c'est pareil chez tout le monde mais je me sens incroyablement vide sans eux et la vie me parait être une sorte de longue route à l'horizon miroitant que je ne peux parcourir qu'avec une mobylette sans essence.... Comme pour toutes les personnes de mon âge, c'est les vacances et qui dit vacances dit... bah ya plus personne autour de moi quoi.... et je me sens vide, vide et encore vide. Je ne parle pas ici du manque que l'on pourrait ressentir en ne voyant pas une personne un certain temps, non là je parle de la sensation d'être avec les autres, d'être compris, écouté, mais aussi d'être attentif et d'écouter, je parle de faire partie d'un tout... Cette sensation de complétude va me manquer.... Est-ce qu'il est normal de ressentir ce besoin de complétude, de présence et d'autrui? Est-ce qu'il est, par la même occasion, normal de ressentir ce manque atroce et ce vide intersidéral qui marque la disparition de ce sentiment?
Il y a un certain temps, je déprimais. Ce qui chez moi s'associe à une disparition totale et complète de la totalité des relations sociales disponibles pour un être humain. Je me suis hermétiquement fermé et c'est une amie qui m'a fait sortir de ce gouffre atroce. Suite à ce sauvetage (in extremis), j'ai re-appris à avoir des amis, des gens autour de moi qui m'affectionne, m'aime ou plus... Et je ne sais pas vraiment si c'est pareil chez tout le monde mais je me sens incroyablement vide sans eux et la vie me parait être une sorte de longue route à l'horizon miroitant que je ne peux parcourir qu'avec une mobylette sans essence.... Comme pour toutes les personnes de mon âge, c'est les vacances et qui dit vacances dit... bah ya plus personne autour de moi quoi.... et je me sens vide, vide et encore vide. Je ne parle pas ici du manque que l'on pourrait ressentir en ne voyant pas une personne un certain temps, non là je parle de la sensation d'être avec les autres, d'être compris, écouté, mais aussi d'être attentif et d'écouter, je parle de faire partie d'un tout... Cette sensation de complétude va me manquer.... Est-ce qu'il est normal de ressentir ce besoin de complétude, de présence et d'autrui? Est-ce qu'il est, par la même occasion, normal de ressentir ce manque atroce et ce vide intersidéral qui marque la disparition de ce sentiment?
Hugo PidiPiou- Messages : 239
Date d'inscription : 15/07/2015
Age : 25
Localisation : Région parisienne
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
PidiPiou a écrit: Est-ce qu'il est normal de ressentir ce besoin de complétude, de présence et d'autrui? Est-ce qu'il est, par la même occasion, normal de ressentir ce manque atroce et ce vide intersidéral qui marque la disparition de ce sentiment?
De ce que j'ai pu constater, c'est normal chez les adultes (genre à partir de heu ... disons 23 ans). Aucune idée pour ce qui est de plus jeune. De ce que j'ai pu modéliser, les adultes ont besoin de "présence". Peut être du fait d'une communication olfactive ou chimique qui se produirait. Ou d'un équlibre hormonale. L'isolement tend à produire un stress, qui envoie sur une spirale descendante. Plus le déséquilibre (ici appellé "hormonal") est intense, plus faut ramer pour remettre le train sur les rails. Le mieux est donc d'évite de se retrouver dans cette situation.
A part ça, Il semble que le besoin qu'on a des autres, varie fortement d'un individu à l'autre.
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
C'est normal à tout âge d'avoir besoin de la présence des autres. En revanche, quand ce besoin est trop puissant, il peut devenir pathologique et dans ce cas, il faudrait t'interroger sur les raisons de ce manque.
Invité- Invité
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
@ Stauk
Donc d'après toi, ce serait purement "hormonal" et donc tout le monde est concerné? Donc tout le monde ressent un trou un peu inexplicable (comme si il manquait une partie de soi, de sa tête, de sa réflexion etc) et tout le monde est à l'inverse complet, serein et parfaitement opérationnel quand il est avec les autres? En faite ce que j'ai constaté c'est que seul j'ai tendance à me bloquer. Dans le sens je ne réfléchis pas, je ne pense pas, je m'occupe et par "m'occuper" j'entends je fait tout pour que mon cerveau n'ait pas à ressentir ce vide et ce trou et qu'il ait d'autres choses à penser.... Et ce n'est pas très agréable, j'aimerais bien savoir comment 1. arrêter de ressentir ce vide 2. si c'est impossible de l'oublier, je peux l'occulter efficacement pour qu'il arrête de m'attaquer en permanence.
@ Dreamy
A quel moment est-ce que ça devient pathologique?
Donc d'après toi, ce serait purement "hormonal" et donc tout le monde est concerné? Donc tout le monde ressent un trou un peu inexplicable (comme si il manquait une partie de soi, de sa tête, de sa réflexion etc) et tout le monde est à l'inverse complet, serein et parfaitement opérationnel quand il est avec les autres? En faite ce que j'ai constaté c'est que seul j'ai tendance à me bloquer. Dans le sens je ne réfléchis pas, je ne pense pas, je m'occupe et par "m'occuper" j'entends je fait tout pour que mon cerveau n'ait pas à ressentir ce vide et ce trou et qu'il ait d'autres choses à penser.... Et ce n'est pas très agréable, j'aimerais bien savoir comment 1. arrêter de ressentir ce vide 2. si c'est impossible de l'oublier, je peux l'occulter efficacement pour qu'il arrête de m'attaquer en permanence.
@ Dreamy
A quel moment est-ce que ça devient pathologique?
Hugo PidiPiou- Messages : 239
Date d'inscription : 15/07/2015
Age : 25
Localisation : Région parisienne
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Lorsque tu n'arrives plus du tout à dépendre de toi même et que la présence des autres devient obsessionnelle :/ A mon avis, ton soucis cache un problème plus profond.
Invité- Invité
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
C'est mon hypothèse en effet.PidiPiou a écrit:@ Stauk
Donc d'après toi, ce serait purement "hormonal" et donc tout le monde est concerné?
La temporalité peut différer d'un individu à un autre. Entre la personne qui ressent les effets après 3 semaines, et celle qui les ressent après 3 minutes, on observera éventuellement des différences au quotidien. Difficile d'affirmer alors que tout le monde est pareil, même s'il existe en toile de fond une structure et une règle commune.PidiPiou a écrit:
Donc tout le monde ressent un trou un peu inexplicable (comme si il manquait une partie de soi, de sa tête, de sa réflexion etc) et tout le monde est à l'inverse complet, serein et parfaitement opérationnel quand il est avec les autres? En faite ce que j'ai constaté c'est que seul j'ai tendance à me bloquer. Dans le sens je ne réfléchis pas, je ne pense pas, je m'occupe et par "m'occuper" j'entends je fait tout pour que mon cerveau n'ait pas à ressentir ce vide et ce trou et qu'il ait d'autres choses à penser.... Et ce n'est pas très agréable,
Apparemment le fait d'être en groupe te permet d'atteindre cet objectif. Enfin si j'ai bien suivi. Il existe sans doute des moyens (méditation, psychologie, autre) d'atténuer un peu l'effet, ou d'étendre la durée avant que le manque s'installe. Mais si c'est constitutif de ta personnalité, ça risque d'être un challenge de tous les instants. Si l'immersion sociale est suffisante, il serait logique d'explorer cette piste là. Parfois suivre les conseils de ses émotions, atteindre les objectifs que ces émotions nous fixent est suffisant pour (re)trouver un certain équilibre. Même si c'est pas toujours facile. D'aller à l'encontre du sens commun, ou des modes de l'époque. On est pas tous fait pour être heureux en se conformant au moule général. Parfois même, j'ai le sentiments qu'aucun d'entre nous n'est vraiment bien adapté pour être heureux ainsi.PidiPiou a écrit:
j'aimerais bien savoir comment 1. arrêter de ressentir ce vide 2. si c'est impossible de l'oublier, je peux l'occulter efficacement pour qu'il arrête de m'attaquer en permanence.
[/quote]
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Dépendance affective :
http://www.redpsy.com/infopsy/dependance.html
http://www.redpsy.com/infopsy/dependance.html
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
@Stauk
Donc cette temporalité change en fonction de chacun et chacun accepte cette temporalité sans chercher à aller contre? C'est étonnant...
Être en groupe me permet en effet d'atteindre cette forme de complétude et d'équilibre que j'apprécie tant (en serais-je devenu accroc?), et donc logiquement quand je ne suis plus en groupe, je ne ressent plus cette complétude. Sans dire que je voudrais étouffer ce manque (ce qui serais destructeur vu que c'est moi et moi entièrement qui ait besoin des autres), je préfère maintenant dire que je voudrais retourner ce manque en force pour l'affronter. Je voudrais que cette faiblesse se transforme en énergie qui me permette de combattre à la fois cette même faiblesse et tant d'autres qui m'assaillent (mais chaque chose en son temps). En même temps je me rend compte que l'immersion totale dont j'ai besoin est incroyable est inassouvissable aujourd'hui... Si j'écoute mes émotions je voudrait me lier d'amitié avec tout ceux qui ont une aura bleue et une bonne tête u.u (autant dire qu'ils sont beaucoup....)
Honnêtement, cette recherche constante du nouveau et de l'inconnu, de la découverte d'autrui tout comme le petit plaisir jubilatoire qu'on ressent lorsque les autres "devine" ce que l'on est est assez bizarrement vu par mes amis non-zébrés. Ils ne voit là pour moi qu'une façon de combler ce que j'appelle mon manque affectif (celui-ci venant directement de mon père qui nous a abandonnés et qui par la même occasion à enlever un pilier de mon existence (voire plusieurs) et qui m'a privé d'une de mes deux sources d'amour intemporelles) en épuisant mon amour et mon affection sur des personnes qui ne le mérite pas ou qui me déçoivent très vite.... Est-ce qu'on peut dire que je vais à l'encontre du sens commun? Je sais pas... c'est un peu comme ça que je le vois... Aussi bizarre que cela puisse paraître j'ai l'impression que le moule qui nous entoure n'est fait que d'une couche protectrice de la confiance en soi, de son amour, de sa stabilité de vie etc... Et qu'il est vrai que j'attaque, ou plutôt j'expose, très facilement cette image, cet amour etc... Mais à quoi sert cette amour du prochain, cette affection que l'on peut porter aux autres si elle se limite à une ou deux personnes uniquement? Pourquoi priver tous les autres de ce simple cadeau qui fait du bien mutuellement? ....
Le moule comme tu peux l’appeler me fait incroyablement peur, il est envoûtant par son étonnante capacité à absorber tout le monde sans distinction pour créer une masse compacte et uniforme, il est vrai que cette apparente unité est attrayante et attirante... Mais elle n'apporte rien... De mon point de vue, cette masse compacte se limite à une réflexion personnelle limité voire inexistante, comme si le stade de réflexion qu'ils ont atteint et suffisant et ne permet pas d'aller plus loin... Mais comment est-ce qu'on peut accepter de s'amputer ainsi d'une partie de soi? De la partie de soi qui me parait la plus importante? La partie de soi qui permet le changement qui permet d'avancer, celle qui donne la force à la fois de plonger en soi pour en sortir les tares et se purger mais aussi celle qui permet de se protéger quand on en as besoin, celle qui, quand elle est mobilisée est d'une incroyable puissance, celle qui permet de ne pas s’effondrer au moindre tremblement sans pour autant se distancer de se tremblement, celle qui permet d'accepter ce tremblement et d'avancer avec.... (Sans dire que je contrôle parfaitement cette force, je crois avoir acquis suffisamment d’expérience pour dire que j'ai utilisé cette force pour être ce que je suis maintenant et que je l'utiliserais encore pour avancer.) Non. Je refuse de me contenter de ce moule inutile... Je refuse de m'attacher à des idées dénuées de sens ou d'une logique élémentaire et qui fige chacun dans une acceptation du soi tout en donnant l'illusion que l'on a atteint le plus profond de soi-même... Je ne veux pas devenir comme mon père ou toute ces personne que je vois stagner à un stade de réflexion sans jamais se demander si ils ont encore du chemin à parcourir ou non.... Je pense donc que je peux dire que si le moule n'est fait que de ça et s'il n'y en a pas un autre qui vaille la peine, alors non je ne serais pas heureux dans ce moule et j'irais toujours contre lui....
(Si je suis pas très clair dis-le moi, j'écris tout ça comme ça sort de ma tête, donc c'est possible que ce soit décousu et que t'ai l'impression que les idées jaillissent comme ça d'un coup... Mais écrire (ou pour moi discuter) me permet à chaque fois de réfléchir sur ce que j'écris pour y trouver autre chose et avancer toujours plus loin dans la réflexion.)
@Noumenie Dysnomie
Merci pour cet article je l'ai lu avec assiduité et voilà la conclusion qui s'offre à mon esprit :
Il est possible que je sois dépendant affectif... Mais je préfère dire tout simplement que j'ai un très grand besoin affectif et que sans moyen de le combler indéfiniment et efficacement, il me ronge. Evidemment, au vu de ma façon d'en parler, je manque des outils me permettant de me libérer de ce besoin. Mais je pense avoir compris où est-ce que je peux trouver ce que je cherche depuis si longtemps. Dans l'acceptation de ce besoin et dans la plus complète extériorisation de celui-ci, pour qu'il fasse partie de moi, autant pour moi que pour les gens qui m'entourent et qui ressentiront mon besoin.
Donc cette temporalité change en fonction de chacun et chacun accepte cette temporalité sans chercher à aller contre? C'est étonnant...
Être en groupe me permet en effet d'atteindre cette forme de complétude et d'équilibre que j'apprécie tant (en serais-je devenu accroc?), et donc logiquement quand je ne suis plus en groupe, je ne ressent plus cette complétude. Sans dire que je voudrais étouffer ce manque (ce qui serais destructeur vu que c'est moi et moi entièrement qui ait besoin des autres), je préfère maintenant dire que je voudrais retourner ce manque en force pour l'affronter. Je voudrais que cette faiblesse se transforme en énergie qui me permette de combattre à la fois cette même faiblesse et tant d'autres qui m'assaillent (mais chaque chose en son temps). En même temps je me rend compte que l'immersion totale dont j'ai besoin est incroyable est inassouvissable aujourd'hui... Si j'écoute mes émotions je voudrait me lier d'amitié avec tout ceux qui ont une aura bleue et une bonne tête u.u (autant dire qu'ils sont beaucoup....)
Honnêtement, cette recherche constante du nouveau et de l'inconnu, de la découverte d'autrui tout comme le petit plaisir jubilatoire qu'on ressent lorsque les autres "devine" ce que l'on est est assez bizarrement vu par mes amis non-zébrés. Ils ne voit là pour moi qu'une façon de combler ce que j'appelle mon manque affectif (celui-ci venant directement de mon père qui nous a abandonnés et qui par la même occasion à enlever un pilier de mon existence (voire plusieurs) et qui m'a privé d'une de mes deux sources d'amour intemporelles) en épuisant mon amour et mon affection sur des personnes qui ne le mérite pas ou qui me déçoivent très vite.... Est-ce qu'on peut dire que je vais à l'encontre du sens commun? Je sais pas... c'est un peu comme ça que je le vois... Aussi bizarre que cela puisse paraître j'ai l'impression que le moule qui nous entoure n'est fait que d'une couche protectrice de la confiance en soi, de son amour, de sa stabilité de vie etc... Et qu'il est vrai que j'attaque, ou plutôt j'expose, très facilement cette image, cet amour etc... Mais à quoi sert cette amour du prochain, cette affection que l'on peut porter aux autres si elle se limite à une ou deux personnes uniquement? Pourquoi priver tous les autres de ce simple cadeau qui fait du bien mutuellement? ....
Le moule comme tu peux l’appeler me fait incroyablement peur, il est envoûtant par son étonnante capacité à absorber tout le monde sans distinction pour créer une masse compacte et uniforme, il est vrai que cette apparente unité est attrayante et attirante... Mais elle n'apporte rien... De mon point de vue, cette masse compacte se limite à une réflexion personnelle limité voire inexistante, comme si le stade de réflexion qu'ils ont atteint et suffisant et ne permet pas d'aller plus loin... Mais comment est-ce qu'on peut accepter de s'amputer ainsi d'une partie de soi? De la partie de soi qui me parait la plus importante? La partie de soi qui permet le changement qui permet d'avancer, celle qui donne la force à la fois de plonger en soi pour en sortir les tares et se purger mais aussi celle qui permet de se protéger quand on en as besoin, celle qui, quand elle est mobilisée est d'une incroyable puissance, celle qui permet de ne pas s’effondrer au moindre tremblement sans pour autant se distancer de se tremblement, celle qui permet d'accepter ce tremblement et d'avancer avec.... (Sans dire que je contrôle parfaitement cette force, je crois avoir acquis suffisamment d’expérience pour dire que j'ai utilisé cette force pour être ce que je suis maintenant et que je l'utiliserais encore pour avancer.) Non. Je refuse de me contenter de ce moule inutile... Je refuse de m'attacher à des idées dénuées de sens ou d'une logique élémentaire et qui fige chacun dans une acceptation du soi tout en donnant l'illusion que l'on a atteint le plus profond de soi-même... Je ne veux pas devenir comme mon père ou toute ces personne que je vois stagner à un stade de réflexion sans jamais se demander si ils ont encore du chemin à parcourir ou non.... Je pense donc que je peux dire que si le moule n'est fait que de ça et s'il n'y en a pas un autre qui vaille la peine, alors non je ne serais pas heureux dans ce moule et j'irais toujours contre lui....
(Si je suis pas très clair dis-le moi, j'écris tout ça comme ça sort de ma tête, donc c'est possible que ce soit décousu et que t'ai l'impression que les idées jaillissent comme ça d'un coup... Mais écrire (ou pour moi discuter) me permet à chaque fois de réfléchir sur ce que j'écris pour y trouver autre chose et avancer toujours plus loin dans la réflexion.)
@Noumenie Dysnomie
Merci pour cet article je l'ai lu avec assiduité et voilà la conclusion qui s'offre à mon esprit :
Il est possible que je sois dépendant affectif... Mais je préfère dire tout simplement que j'ai un très grand besoin affectif et que sans moyen de le combler indéfiniment et efficacement, il me ronge. Evidemment, au vu de ma façon d'en parler, je manque des outils me permettant de me libérer de ce besoin. Mais je pense avoir compris où est-ce que je peux trouver ce que je cherche depuis si longtemps. Dans l'acceptation de ce besoin et dans la plus complète extériorisation de celui-ci, pour qu'il fasse partie de moi, autant pour moi que pour les gens qui m'entourent et qui ressentiront mon besoin.
Hugo PidiPiou- Messages : 239
Date d'inscription : 15/07/2015
Age : 25
Localisation : Région parisienne
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
PidiPiou a écrit:Je voudrais que cette faiblesse se transforme en énergie qui me permette de combattre à la fois cette même faiblesse et tant d'autres qui m'assaillent (mais chaque chose en son temps). En même temps je me rend compte que l'immersion totale dont j'ai besoin est incroyable est inassouvissable aujourd'hui... Si j'écoute mes émotions je voudrait me lier d'amitié avec tout ceux qui ont une aura bleue et une bonne tête u.u (autant dire qu'ils sont beaucoup....)
Honnêtement, cette recherche constante du nouveau et de l'inconnu, de la découverte d'autrui tout comme le petit plaisir jubilatoire qu'on ressent
Ce que tu décris ressemble à une force. Quand je te lis, j'apprends que tu soulèves des voitures depuis que tu es gamin, que tu y prends plaisir, et que tu en es heureux. Puis ensuite vient le mot "faiblesse". Tu prends un traitement pour éviter d'avoir ça en toi. Alors il y a sans doute un implicite que je rate. Peut être que de soulever des voitures te provoques de problèmes osseux, ou articulaires. Ou peut être que ça te donne des sautes d'humeurs qui te poussent à martyriser ton chat. Mais seul le coté positif apparait dans la description de la faiblesse. Alors je suis dubitatif. Peut être que j'ai mal compris. Peut être que tu as une pulsion à te faire rouler dessus par des voitures, mais ce n'est vraiment ce que je lis de tes descriptions.
Enfin ici la force est d'avoir envie (c'est toujours une force crois moi !) d'aller vers les autres. Et de bénéficier d'une récompense forte quand tu te laisses aller à cette pulsion.
PidiPiou a écrit:
@Noumenie Dysnomie
Merci pour cet article je l'ai lu avec assiduité et voilà la conclusion qui s'offre à mon esprit :
Il est possible que je sois dépendant affectif... Mais je préfère dire tout simplement que j'ai un très grand besoin affectif et que sans moyen de le combler indéfiniment et efficacement, il me ronge. Evidemment, au vu de ma façon d'en parler, je manque des outils me permettant de me libérer de ce besoin. Mais je pense avoir compris où est-ce que je peux trouver ce que je cherche depuis si longtemps. Dans l'acceptation de ce besoin et dans la plus complète extériorisation de celui-ci, pour qu'il fasse partie de moi, autant pour moi que pour les gens qui m'entourent et qui ressentiront mon besoin.
J'ai lu l'article. En lisant cet article, je m'attendais à ce que ta conclusion soit que tu ne souffres pas d'un manque affectif. Ou plutôt que ce que tu nous as décrit jusqu'ici ne correspond en rien à ce qu'est un manque affectif (que tu as peut être par ailleurs). Il s'agit simplement d'une pulsion qui te pousse à t'accomplir : aller vers les autres. Etre stimulé par l'immersion sociale.
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
@Stauk
Soulever des voitures comme tu dis (j'adore cette image ^^) a en effet toutes sortes de répercussions... Après que mes parents ce soit séparés, j'ai soulever un camion. J'ai encaissé, je me suis relevé, j'ai ré-encaissé et j'ai craqué. J'ai déprimé. J'ai eu envie de me suicider. Bon maintenant c'est finit mais je reviendrai sur cette envie qui explique ce que j'appelle mon "manque affectif". Ajoute à cela que je suis devenu invivable. J'ai contenu en moi une quantité de colère indescriptible pour continuer à soulever des voitures qui n'étaient pas les miennes... J'ai appris maintenant à réguler l'aspect négatif de cette force et à être suffisamment bien entouré pour que si je n'y arrive pas les autres en soient informés et prennent le relais pour me faire sortir du gouffre. Par exemple : lors de ma seconde crise (envie de suicide, je mange plus, je dors plus pendant une semaine), j'ai simplement dit que ça allait pas et j'ai été sauvé u.u mais j'en ai aussi beaucoup souffert. En fait, cette force est aussi incroyable et puissante qu'elle est destructrice dès que l'équilibre des force est rompu....
Oui j'ai toujours eu envie d'aller voir les autres et c'est surtout la culpabilité de ne pas le faire qui m'a poussé à vaincre cette étouffement
Si, je souffre d'un manque affectif... Enfin, d'un manque affectif diffus, quand mon père s'est séparé de ma mère, il nous a abandonné etc. Il m'a donc privé de beaucoup d'amour (enfoiré), j'ai donc été privé d'amour ou d'une partie de l'amour que je recevait avant du jour au lendemain.... Ça été dur. Et sans vraiment m'en rendre compte je me suis hermétiquement fermé pour continuer à soulever des voitures pendant que ma mère et mon frère se reconstruisaient. J'ai fermé mon cœur en jetant la clé pour que ma famille n'ait pas à le faire... Je me suis sacrifié mais je ne regrette rien. Maintenant que ma mère et mon frère sont reconstruit, une amie et moi-même avons cherché à me sortir. On a réussi à me sortir de ma carapace, on a retrouvé la clé (ouf u.u) mais par la même occasion j'ai revu toutes les lacunes de ma vie dont mon maque affectif.... J'ai fait une tentative de suicide et j'en ai parlé beaucoup trois fois (trois crises...), autrement dit mon cerveau a pris le relais dans mon manque affectif. Je n'ai jamais voulu me tuer mais me rendre compte de l'affection qu'il y avait autour de moi, chose que j'avais perdu (très pratique pour combler un manque affectif....) Maintenant que je me suis rendu compte de l'amour qu'il y a autour de moi, je peux dire que je souffre moins de ce manque affectif mais la cicatrice qui reste encore visible et qui me brûle régulièrement me fait incroyablement peur... Je sais que si cette cicatrice se ré-ouvre (c'est déjà arrivé une fois... résultat? Une quatrième crise), je vais replonger. Pour m'épargner cette... Très délicate situation.... Je voudrait m'en protéger sans oublier qu'elle fait partie de moi et qu'elle m'est autant nécessaire qu'inutile parfois. Je voudrait faire en sorte que cette pièce à deux faces tombe toujours du côté bon et jamais du mauvais, ou qu'un jour il n'y ait plus de différence entre ces deux états et que la face bonne soit aussi sombre que la sombre est bonne ^^ (C'est ptetre pas très clair mais en gros je ne veux plus être complètement extrême d'un côté ou de l'autre pour apprendre à vivre avec les deux en même temps).
Donc en conclusion, le pansement que j'ai trouvé pour guérir d'une blessure en ouvre une autre moins importante, mais pourquoi vivre avec? Je préfère continuer à soulever des voitures pour passer outre cette seconde blessure au risque d'en trouver une troisième... Où est le problème? Je ne manque pas d'énergie et "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort".
Soulever des voitures comme tu dis (j'adore cette image ^^) a en effet toutes sortes de répercussions... Après que mes parents ce soit séparés, j'ai soulever un camion. J'ai encaissé, je me suis relevé, j'ai ré-encaissé et j'ai craqué. J'ai déprimé. J'ai eu envie de me suicider. Bon maintenant c'est finit mais je reviendrai sur cette envie qui explique ce que j'appelle mon "manque affectif". Ajoute à cela que je suis devenu invivable. J'ai contenu en moi une quantité de colère indescriptible pour continuer à soulever des voitures qui n'étaient pas les miennes... J'ai appris maintenant à réguler l'aspect négatif de cette force et à être suffisamment bien entouré pour que si je n'y arrive pas les autres en soient informés et prennent le relais pour me faire sortir du gouffre. Par exemple : lors de ma seconde crise (envie de suicide, je mange plus, je dors plus pendant une semaine), j'ai simplement dit que ça allait pas et j'ai été sauvé u.u mais j'en ai aussi beaucoup souffert. En fait, cette force est aussi incroyable et puissante qu'elle est destructrice dès que l'équilibre des force est rompu....
Oui j'ai toujours eu envie d'aller voir les autres et c'est surtout la culpabilité de ne pas le faire qui m'a poussé à vaincre cette étouffement
Si, je souffre d'un manque affectif... Enfin, d'un manque affectif diffus, quand mon père s'est séparé de ma mère, il nous a abandonné etc. Il m'a donc privé de beaucoup d'amour (enfoiré), j'ai donc été privé d'amour ou d'une partie de l'amour que je recevait avant du jour au lendemain.... Ça été dur. Et sans vraiment m'en rendre compte je me suis hermétiquement fermé pour continuer à soulever des voitures pendant que ma mère et mon frère se reconstruisaient. J'ai fermé mon cœur en jetant la clé pour que ma famille n'ait pas à le faire... Je me suis sacrifié mais je ne regrette rien. Maintenant que ma mère et mon frère sont reconstruit, une amie et moi-même avons cherché à me sortir. On a réussi à me sortir de ma carapace, on a retrouvé la clé (ouf u.u) mais par la même occasion j'ai revu toutes les lacunes de ma vie dont mon maque affectif.... J'ai fait une tentative de suicide et j'en ai parlé beaucoup trois fois (trois crises...), autrement dit mon cerveau a pris le relais dans mon manque affectif. Je n'ai jamais voulu me tuer mais me rendre compte de l'affection qu'il y avait autour de moi, chose que j'avais perdu (très pratique pour combler un manque affectif....) Maintenant que je me suis rendu compte de l'amour qu'il y a autour de moi, je peux dire que je souffre moins de ce manque affectif mais la cicatrice qui reste encore visible et qui me brûle régulièrement me fait incroyablement peur... Je sais que si cette cicatrice se ré-ouvre (c'est déjà arrivé une fois... résultat? Une quatrième crise), je vais replonger. Pour m'épargner cette... Très délicate situation.... Je voudrait m'en protéger sans oublier qu'elle fait partie de moi et qu'elle m'est autant nécessaire qu'inutile parfois. Je voudrait faire en sorte que cette pièce à deux faces tombe toujours du côté bon et jamais du mauvais, ou qu'un jour il n'y ait plus de différence entre ces deux états et que la face bonne soit aussi sombre que la sombre est bonne ^^ (C'est ptetre pas très clair mais en gros je ne veux plus être complètement extrême d'un côté ou de l'autre pour apprendre à vivre avec les deux en même temps).
Donc en conclusion, le pansement que j'ai trouvé pour guérir d'une blessure en ouvre une autre moins importante, mais pourquoi vivre avec? Je préfère continuer à soulever des voitures pour passer outre cette seconde blessure au risque d'en trouver une troisième... Où est le problème? Je ne manque pas d'énergie et "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort".
Hugo PidiPiou- Messages : 239
Date d'inscription : 15/07/2015
Age : 25
Localisation : Région parisienne
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
L'âge n'est qu'un nombre mais je suis frappée par la façon dont tu t'exprimes déjà à 15 ans ! :-)
Néfertiti- Messages : 682
Date d'inscription : 16/05/2015
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Pas de quoi en faire tout un plat, ce devrait être le commun, mais à la place, via le nivellement par le bas, on a ce qu'on a et qui fait la norme, néfertiti.
(Pidipiou : essaies de sauter des lignes et des retours à la ligne, ainsi que de limiter tes "...", tes écrits gagneraient en clarté)
(Pidipiou : essaies de sauter des lignes et des retours à la ligne, ainsi que de limiter tes "...", tes écrits gagneraient en clarté)
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
À son âge, je ne m'exprimais pas du tout comme cela, donc cela m'impressionne. C'est possible que ce ne soit pas le cas pour tout le monde.
Mes parents n'ont pas eu la chance de rester à l'école très longtemps, la culture française leur était en générale inconnue/incompréhensible. Enfin, le français n'était pas non plus leur langue d'origine. Donc chez moi (dans ma famille) s'exprimer ainsi à cet âge, oui, on en fait tout un plat.
Mes parents n'ont pas eu la chance de rester à l'école très longtemps, la culture française leur était en générale inconnue/incompréhensible. Enfin, le français n'était pas non plus leur langue d'origine. Donc chez moi (dans ma famille) s'exprimer ainsi à cet âge, oui, on en fait tout un plat.
Dernière édition par Néfertiti le Dim 19 Juil 2015 - 23:12, édité 1 fois
Néfertiti- Messages : 682
Date d'inscription : 16/05/2015
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
@Noumenie Dysnomie
Je ne comprends pas ta phrase.... Même après l'avoir relue plusieurs fois.... Pourrais-je avoir une explication?
(Désolé pour... Mon illisibilité.... Je débute dans les vaste monde des forums u.u)
@Néfertiti
Vivant avec d'autres personne de 16-17-18 ans, je peut t'assurer qu'il y peu de gens qui parlent comme moi (ce n'est pas une façon pour moi de me vanter, comme dit Noumenie Dysnomie, je préférerais que tout le monde parle comme moi....) et c'est bien dommage....
Je ne comprends pas ta phrase.... Même après l'avoir relue plusieurs fois.... Pourrais-je avoir une explication?
(Désolé pour... Mon illisibilité.... Je débute dans les vaste monde des forums u.u)
@Néfertiti
Vivant avec d'autres personne de 16-17-18 ans, je peut t'assurer qu'il y peu de gens qui parlent comme moi (ce n'est pas une façon pour moi de me vanter, comme dit Noumenie Dysnomie, je préférerais que tout le monde parle comme moi....) et c'est bien dommage....
Hugo PidiPiou- Messages : 239
Date d'inscription : 15/07/2015
Age : 25
Localisation : Région parisienne
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Je comprends le souci de pidipiou, c'est pas lui qui veut soulever des voitures, c'est la vie qu il a qui le contraint. Je suis sure qu'il aimerait un passe temps plus amusant.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Néfertiti a écrit:À son âge, je ne m'exprimais pas du tout comme cela, donc cela m'impressionne. C'est possible que ce ne soit pas le cas pour tout le monde.
Mes parents n'ont pas eu la chance de rester à l'école très longtemps, la culture française leur était en générale inconnue/incompréhensible. Enfin, le français n'était pas non plus leur langue d'origine. Donc chez moi (dans ma famille) s'exprimer ainsi à cet âge, oui, on en fait tout un plat.
Quand bien même, Nefertiti, tes parents sont tes parents, ils ne t'ont peut être pas appris le français comme le français moyen, ni tout ce que tu aurais voulu car ils ont quitté tôt l'école comme tu le dis, mais tu as une double culture et donc potentiellement eu 2 langues apprises en bas âge, chose qu'un français moyen n'a pas, et tu n'es pas bête au point de ne pas pouvoir apprendre par toi même sans que tout ne te tombes tout cuit dans le bec (et si tel est le cas, la personne à qui en vouloir, c'est toi, jamais les autres ni le contexte, vraiment.)
Également, si tu as eu accès à cette double culture et de pouvoir communiquer avec eux dans une autre langue, probablement étais tu capables d'une élocution normale/bonne au même âge, et autrement qu'en français.
Stop voir le verre à moitié vide, surtout dans une situation pareil.
Pidipiou, je généralise quelque peu en disant que la jeunesse s'exprime de plus en plus mal et se remets peu souvent en question (ou le monde, de facon percutante et intelligente/interessante) de façon en tout cas visible et percutante, à cause d'un grand nombre de choses : parents absents, école qui tire vers le bas, délinquance, laxisme et autres non encadrement de la jeunesse, moins de livre, trop de médias (écrans) et changement de moeurs (culture de l'image et immédiateté entre autre)
Phrase de vieux cons : "Avant, c'était mieux".
Dernière édition par Noumenie Dysnomie le Dim 19 Juil 2015 - 23:45, édité 1 fois
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
@Louise
Je ne sais pas ce que c'est de ne pas en soulever.... Enfin.... J'ai oublié le doux âge où je n'avais pas à le faire.... Mais tout compte fait. Je prefere soulever des voitures et avancer que rester bloqué devant chaque voiture en attendant que quelqu'un la soulève pour moi.
@Noumenie Dysnomie
Oui c'est une généralisation et c'est mal... (attention un jeune fait la moral à un vieux? Non je rigole, c'est vrai que la remise en question n'est pas monnaie courante, pour ce qui est de l'expression, c'est faux. Crois-moi c'est le mouvement inverse qui tend à apparaître, de toute les personnes de mon âge qui m'entoure, personne ne parle avec ce si horrible langage qu'il en pique les yeux qu'est le SMS u.u) Je pense que ce que Néfertiti a cherché à valoriser c'est plutôt ce que j'exprime plutôt que mon expression en elle-même... (Me trompes-je Néfertiti?)
Je ne sais pas ce que c'est de ne pas en soulever.... Enfin.... J'ai oublié le doux âge où je n'avais pas à le faire.... Mais tout compte fait. Je prefere soulever des voitures et avancer que rester bloqué devant chaque voiture en attendant que quelqu'un la soulève pour moi.
@Noumenie Dysnomie
Oui c'est une généralisation et c'est mal... (attention un jeune fait la moral à un vieux? Non je rigole, c'est vrai que la remise en question n'est pas monnaie courante, pour ce qui est de l'expression, c'est faux. Crois-moi c'est le mouvement inverse qui tend à apparaître, de toute les personnes de mon âge qui m'entoure, personne ne parle avec ce si horrible langage qu'il en pique les yeux qu'est le SMS u.u) Je pense que ce que Néfertiti a cherché à valoriser c'est plutôt ce que j'exprime plutôt que mon expression en elle-même... (Me trompes-je Néfertiti?)
Hugo PidiPiou- Messages : 239
Date d'inscription : 15/07/2015
Age : 25
Localisation : Région parisienne
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Je n'ai jamais dit qu'il y avait que des côtés négatifs à être français d'origine quelque chose. Je trouve d'ailleurs que c'est une très grande richesse. Mais à certaines occasions cela peut me désavantager comme m'avantager. Là, je parlais du vocabulaire, de la manière de s'exprimer de PidiPiou. Je voulais même écrire que je n'ai jamais été très forte en français et que ceux qui l'étaient je les admirais pour cela. Voilà. Qu'est-ce que tu veux ? Ça m'impressionne, ça m'impressionne. Si toi cela ne t'impressionne pas ça m'est égal. C'est TON avis. Donc basta. On ne va pas polémiquer mille an sur mon opinion.Noumenie Dysnomie a écrit:Néfertiti a écrit:À son âge, je ne m'exprimais pas du tout comme cela, donc cela m'impressionne. C'est possible que ce ne soit pas le cas pour tout le monde.
Mes parents n'ont pas eu la chance de rester à l'école très longtemps, la culture française leur était en générale inconnue/incompréhensible. Enfin, le français n'était pas non plus leur langue d'origine. Donc chez moi (dans ma famille) s'exprimer ainsi à cet âge, oui, on en fait tout un plat.
Quand bien même, Nefertiti, tes parents sont tes parents, ils ne t'ont peut être pas appris le français comme le français moyen, ni tout ce que tu aurais voulu car ils ont quitté tôt l'école comme tu le dis, mais tu as une double culture et donc potentiellement eu 2 langues apprises en bas âge, chose qu'un français moyen n'a pas, et tu n'es pas bête au point de ne pas pouvoir apprendre par toi même sans que tout ne te tombes tout cuit dans le bec (et si tel est le cas, la personne à qui en vouloir, c'est toi, jamais les autres ni le contexte, vraiment.)
Également, si tu as eu accès à cette double culture et de pouvoir communiquer avec eux dans une autre langue, probablement étais tu capables d'une élocution normale/bonne au même âge, et autrement qu'en français.
Stop voir le verre à moitié vide, surtout dans une situation pareil.
Néfertiti- Messages : 682
Date d'inscription : 16/05/2015
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Aucune raison de t'emporter de la sorte. Aucune.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Et bien, si, moi j'en vois une. Et puis, ce n'est pas de l'emportement, c'est de l'agacement.
Néfertiti- Messages : 682
Date d'inscription : 16/05/2015
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Je suis pas modérateur et je sais qu'il n'y a rien de plus énervant que les gens qui demandent le calme mais si on pouvait garder une ambiance propice au dialogue mais qui n'exclut pas les débats.... hum... Intéressants et constructif, ce serait génial
Cette phrase s'applique à moi (j'avoue que je commençais à m’énerver un peu), Néfertiti et Noumenie Dysnomie. (Je déteste faire ça, on ne devrait pas avoir à le faire et surtout pas moi. Chacun se régule en pensant à l'autre et en s'adaptant ou en acceptant le jugement de l'autre ou la critique.)
Cette phrase s'applique à moi (j'avoue que je commençais à m’énerver un peu), Néfertiti et Noumenie Dysnomie. (Je déteste faire ça, on ne devrait pas avoir à le faire et surtout pas moi. Chacun se régule en pensant à l'autre et en s'adaptant ou en acceptant le jugement de l'autre ou la critique.)
Hugo PidiPiou- Messages : 239
Date d'inscription : 15/07/2015
Age : 25
Localisation : Région parisienne
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
En tout cas moi j adore tes points de suspensions... Ça anime les phrases...!! Non de d'l à !!
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
@Louise
Merki, je pensais qu'il dérangeaient u.u (Ça me rassures un peu, on m'a souvent reprocher d'en abuser >.<)
Merki, je pensais qu'il dérangeaient u.u (Ça me rassures un peu, on m'a souvent reprocher d'en abuser >.<)
Hugo PidiPiou- Messages : 239
Date d'inscription : 15/07/2015
Age : 25
Localisation : Région parisienne
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Disons que ça fait laconique/pensif/perdu/désorganisé/choisistoncampwesh.
Comme dit Salty : Ce serait bien que tu sois moins tranchée de façade.
Ce a quoi j'ai répondu : Un jour, peut être.
J'aboies, je mords peu.
Parenthèse close.
Comme dit Salty : Ce serait bien que tu sois moins tranchée de façade.
Ce a quoi j'ai répondu : Un jour, peut être.
J'aboies, je mords peu.
Parenthèse close.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: J'ai incroyablement besoin des autres
Oui, on peut aussi le voir comme ça. Peut être qu'il y a un peu de ça... Mais en même temps. On s'en fiche non? chacun sa façade
Oui, on oublie et on revient sur le sujet de la discussion : MOI (ça fait très narcissique quand même u.u)
Oui, on oublie et on revient sur le sujet de la discussion : MOI (ça fait très narcissique quand même u.u)
Hugo PidiPiou- Messages : 239
Date d'inscription : 15/07/2015
Age : 25
Localisation : Région parisienne
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