Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
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Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Salut à tous!
Depuis que je me souvienne, j'ai toujours aimé les choses bien faites. Quand j'ai un boulot à faire, je m'y investis à fond, je ne peux pas faire de l'à peu près. Les gens qui font mal leur boulot m'exaspèrent (pas évident les travaux de groupe à l'école). Dans mes relations sociales, j'essaye de faire en sorte d'être "parfaite" "sans reproches". Je ne supporte pas de décevoir ou de contrarier, ce qui me conduit à adopter des stratégies où je passe en dernier et où je mets l'autre et ce que j'imagine qui serait le mieux pour lui au premier plan.
Question épanouissement, y a mieux. Quand j'ai l'impression d'avoir pu décevoir ou contrarier par mon travail ou mon attitude, j'ai des angoisses terribles. Je me rends compte que je me surveille tout le temps.
Sur le compte rendu du diagnostic de HP, il est noté "Teia gagnerait à être moins perfectionniste et être plus indulgente envers elle-même". Je dis OUI!!! mais comment????
Y en a des comme moi sur le forum? Des suggestions? Lectures qui vous ont aidé à avancer?
Depuis que je me souvienne, j'ai toujours aimé les choses bien faites. Quand j'ai un boulot à faire, je m'y investis à fond, je ne peux pas faire de l'à peu près. Les gens qui font mal leur boulot m'exaspèrent (pas évident les travaux de groupe à l'école). Dans mes relations sociales, j'essaye de faire en sorte d'être "parfaite" "sans reproches". Je ne supporte pas de décevoir ou de contrarier, ce qui me conduit à adopter des stratégies où je passe en dernier et où je mets l'autre et ce que j'imagine qui serait le mieux pour lui au premier plan.
Question épanouissement, y a mieux. Quand j'ai l'impression d'avoir pu décevoir ou contrarier par mon travail ou mon attitude, j'ai des angoisses terribles. Je me rends compte que je me surveille tout le temps.
Sur le compte rendu du diagnostic de HP, il est noté "Teia gagnerait à être moins perfectionniste et être plus indulgente envers elle-même". Je dis OUI!!! mais comment????
Y en a des comme moi sur le forum? Des suggestions? Lectures qui vous ont aidé à avancer?
teia- Messages : 50
Date d'inscription : 17/06/2015
Age : 43
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
salut j'attends les reponses car j'ai le meme probleme de perfectionnisme.
je n'ai pas encore trouvé une solution.
par contre moi je suis indulgente envers les autres, mais pas du tout avec moi meme.
je n'ai pas encore trouvé une solution.
par contre moi je suis indulgente envers les autres, mais pas du tout avec moi meme.
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Personnellement, pour me libérer de ça j'ai utilisé une notion de palier de réussite.
Quand on est perfectionniste, il n'y a que 2 possibilités : La réussite ou l'échec.
Si l'on considère qu'il y a plusieurs paliers, tout devient moins dur. Quand je fais une action je peux :
- Me planter complétement, et avoir appris ce qu'il ne faut pas faire
- Y arriver à peine, et constater qu'une partie à réussi
- Y arriver à moité, c'est déjà une réussite la plupart de temps
- Y arriver bien, j'ai dépasser le niveau standard, c'est cool
- Y arriver nickel, et je suis super fort
Etc. Chacun pouvant adapter ses propres paliers. Ajouter à cela qu'il n'y pas d'échec (définitif et horrible), mais juste des essais négatifs qui conduisent à apprendre et à se développer, et ça devient plus simple.
Quand on est perfectionniste, il n'y a que 2 possibilités : La réussite ou l'échec.
Si l'on considère qu'il y a plusieurs paliers, tout devient moins dur. Quand je fais une action je peux :
- Me planter complétement, et avoir appris ce qu'il ne faut pas faire
- Y arriver à peine, et constater qu'une partie à réussi
- Y arriver à moité, c'est déjà une réussite la plupart de temps
- Y arriver bien, j'ai dépasser le niveau standard, c'est cool
- Y arriver nickel, et je suis super fort
Etc. Chacun pouvant adapter ses propres paliers. Ajouter à cela qu'il n'y pas d'échec (définitif et horrible), mais juste des essais négatifs qui conduisent à apprendre et à se développer, et ça devient plus simple.
Paradoxe- Messages : 372
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 39
Localisation : Paris
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Perso j'ai une solution qui fonctionne plutôt pas mal :
Je me moque de tout ce qui n'est pas important.
Je me moque de tout ce qui n'est pas important.
Dubble- Messages : 128
Date d'inscription : 09/08/2015
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Dubble a écrit:Perso j'ai une solution qui fonctionne plutôt pas mal :
Je me moque de tout ce qui n'est pas important
Pareil
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Merci pour vos réponses. Se moquer de ce qui n'est pas important... humm, c'est pas évident, puisque que j'ai du mal à mettre certaines choses en perspectives (important, pas important) Je peux me faire des films pas possibles pour un rien (c'est "the day after tomorrow" dans ma tête).
Comment arrivez-vous à vous pardonner vos erreurs? C'est vraiment important pour moi de progresser là-dessus, j'ai une zébrette qui est aussi perfectionniste que moi et je sais que je dois lui donner l'exemple pour que cela ne la bouffe pas aussi quand elle sera plus grande.
Comment arrivez-vous à vous pardonner vos erreurs? C'est vraiment important pour moi de progresser là-dessus, j'ai une zébrette qui est aussi perfectionniste que moi et je sais que je dois lui donner l'exemple pour que cela ne la bouffe pas aussi quand elle sera plus grande.
teia- Messages : 50
Date d'inscription : 17/06/2015
Age : 43
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
La meilleure chose à faire c'est de se fixer des limites : se dire d'arrêter là ou une personne normale en faisant les choses de manière correcte s'arrêterait, par exemple.
Car quand on est perfectionniste, rien n'est au top, on peut toujours, modifier, améliorer quelque-chose, pour avoir été perfectionniste pendant des années niveau boulot et passions, je suis passé à côté de pas mal de choses...
Je reconnais qu'il peut m'arriver encore d'être très perfectionniste pour une chose en particulier quelques-fois dans l'année, mais ce genre d'évènement doit rester relativement rare, afin d'apprécier le résultat exceptionnel et surtout de se dire que l'on ne ferait pas çà tous les jours sous peine de passer à côté de beaucoup d'autres choses comme déjà dit.
Personne n'est parfait.
Car quand on est perfectionniste, rien n'est au top, on peut toujours, modifier, améliorer quelque-chose, pour avoir été perfectionniste pendant des années niveau boulot et passions, je suis passé à côté de pas mal de choses...
Je reconnais qu'il peut m'arriver encore d'être très perfectionniste pour une chose en particulier quelques-fois dans l'année, mais ce genre d'évènement doit rester relativement rare, afin d'apprécier le résultat exceptionnel et surtout de se dire que l'on ne ferait pas çà tous les jours sous peine de passer à côté de beaucoup d'autres choses comme déjà dit.
Personne n'est parfait.
Invité- Invité
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
+1 se fixer une limite, en temps consacré si il le faut, donc faire le mieux possible en une heure par exemple, en ne dépassant sous aucun prétexte sachant que la liste comprend d'autre taches à assurer qui elles aussi on une limite prévue...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Mon professeur de Procédure Pénale m'a un jour dit : "Qui peut le plus, peut le moins."
C'est con, mais mon perfectionisme est contreproductif. Donc pas optimal. Pour moi, si la perfection est, elle est juste dans l'imperfection ; telle une asymptote, l'idéal est quelque chose vers lequel tu peux tendre sans jamais l'approcher complètement.
De même, d'un point de vue humain, le perfectionnisme m'a amené à agir purement rationnellement dans les relations sociales. Grave erreur : j'ai agi comme une machine, j'ai fait souffrir, j'ai parfois eu l'impression de ne plus rien ressentir, je me suis forcé à faire des choses qui m'ont blessé, j'ai entendu que j'étais "inhumain" dans ma façon de gérer mes relations sociales, etc.
Professionnellement, je suis actuellement en stage en entreprise et le perfectionnisme de mon tuteur l'a amené très doucement au burnout. Il est tellement perfectionniste qu'il essayait de ne pas être perfectionniste pour éviter le burnout. Assez ironiquement, ça n'a rien empêché et je gère le service seul, sans le directeur et sans mon tuteur, toute la journée, dans leur bureau qui est devenu, de facto et temporairement, le mien.
Même moi, je ne supporte pas l'imperfection et je suis trop exigeant. Mais crois-moi, j'ai très vite compris que ça ne servait à rien. Réussir un tant soi peu est déjà pas mal. Ce serait dommage de raté par excès de prudence, d’exigence, etc. Et je connais des bien moins exigeant que moi, qui bossent bien moins que moi en fac, qui sortent miraculeusement des notes bien plus élevées que moi.
Enfin, comme tu l'auras compris, pour moi, le correct vaut mieux que le parfait. Ce qui est amusant, c'est de faire et de voir les choses avancer, soulever d'autres problèmes. Pas de les résoudre parfaitement ; les tâches qui peuvent être parfaitement exécutées sont souvent monotones et c'est leur monotonie qui réduit l'attention de celui qui les accomplit, causant généralement cette même imperfection dans le résultat.
Non, rien n'est parfait et la recherche de la perfection part d'une bonne intention, mais qui amène souvent à beaucoup trop de mauvais.
Mais tout ceci n'engage que moi ; en espérant t'avoir donner au moins des bribes de réponse.
C'est con, mais mon perfectionisme est contreproductif. Donc pas optimal. Pour moi, si la perfection est, elle est juste dans l'imperfection ; telle une asymptote, l'idéal est quelque chose vers lequel tu peux tendre sans jamais l'approcher complètement.
De même, d'un point de vue humain, le perfectionnisme m'a amené à agir purement rationnellement dans les relations sociales. Grave erreur : j'ai agi comme une machine, j'ai fait souffrir, j'ai parfois eu l'impression de ne plus rien ressentir, je me suis forcé à faire des choses qui m'ont blessé, j'ai entendu que j'étais "inhumain" dans ma façon de gérer mes relations sociales, etc.
Professionnellement, je suis actuellement en stage en entreprise et le perfectionnisme de mon tuteur l'a amené très doucement au burnout. Il est tellement perfectionniste qu'il essayait de ne pas être perfectionniste pour éviter le burnout. Assez ironiquement, ça n'a rien empêché et je gère le service seul, sans le directeur et sans mon tuteur, toute la journée, dans leur bureau qui est devenu, de facto et temporairement, le mien.
Même moi, je ne supporte pas l'imperfection et je suis trop exigeant. Mais crois-moi, j'ai très vite compris que ça ne servait à rien. Réussir un tant soi peu est déjà pas mal. Ce serait dommage de raté par excès de prudence, d’exigence, etc. Et je connais des bien moins exigeant que moi, qui bossent bien moins que moi en fac, qui sortent miraculeusement des notes bien plus élevées que moi.
Enfin, comme tu l'auras compris, pour moi, le correct vaut mieux que le parfait. Ce qui est amusant, c'est de faire et de voir les choses avancer, soulever d'autres problèmes. Pas de les résoudre parfaitement ; les tâches qui peuvent être parfaitement exécutées sont souvent monotones et c'est leur monotonie qui réduit l'attention de celui qui les accomplit, causant généralement cette même imperfection dans le résultat.
Non, rien n'est parfait et la recherche de la perfection part d'une bonne intention, mais qui amène souvent à beaucoup trop de mauvais.
Mais tout ceci n'engage que moi ; en espérant t'avoir donner au moins des bribes de réponse.
Atios- Messages : 5
Date d'inscription : 13/08/2015
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
"Qui peut le plus, peut le moins."
En vérité tu a mal interprété le truc ( ou plutôt d'une façon trop restrictive) , "qui peut" c'est le potentiellement, la capacité il n'est pas écrit "qui fait" , serai tu au fond inquiet de ta capacité ?
En vérité tu a mal interprété le truc ( ou plutôt d'une façon trop restrictive) , "qui peut" c'est le potentiellement, la capacité il n'est pas écrit "qui fait" , serai tu au fond inquiet de ta capacité ?
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
En faculté, la compétition est parfois assez rude. Pour ma part, mon parcours parsemé d'échec et la menace du pôle emploi m'inquiètent pas mal, donc j'ai effectivement tendance à être angoissé par mes résultats. La Procédure Pénale étant une matière à l'orale et le cours nous étant dispensé via un livre qu'avait écrit notre prof de Droit Pénal, confié à une avocate qui nous faisait cours, nous étions tous très inquiet et moi le premier, concernant cette matière.
Les efforts ne paient pas toujours, mais tant que je suis en fac, je suis payé pour réussir, d'où le dilemme ! =)
Après, ce professeur me l'avait dit car j'en faisais "trop". Trop pour bien faire, justement. Parce qu'on arrive rarement à avoir 20 en fac. Selon certains professeurs et certaines facultés, le barème maximal peut très bien être 15 ou 10, non pas 20.
Les efforts ne paient pas toujours, mais tant que je suis en fac, je suis payé pour réussir, d'où le dilemme ! =)
Après, ce professeur me l'avait dit car j'en faisais "trop". Trop pour bien faire, justement. Parce qu'on arrive rarement à avoir 20 en fac. Selon certains professeurs et certaines facultés, le barème maximal peut très bien être 15 ou 10, non pas 20.
Atios- Messages : 5
Date d'inscription : 13/08/2015
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Atios a écrit:
[...]
De même, d'un point de vue humain, le perfectionnisme m'a amené à agir purement rationnellement dans les relations sociales. Grave erreur : j'ai agi comme une machine, j'ai fait souffrir, j'ai parfois eu l'impression de ne plus rien ressentir, je me suis forcé à faire des choses qui m'ont blessé, j'ai entendu que j'étais "inhumain" dans ma façon de gérer mes relations sociales, etc.
Professionnellement, je suis actuellement en stage en entreprise et le perfectionnisme de mon tuteur l'a amené très doucement au burnout. Il est tellement perfectionniste qu'il essayait de ne pas être perfectionniste pour éviter le burnout. Assez ironiquement, ça n'a rien empêché et je gère le service seul, sans le directeur et sans mon tuteur, toute la journée, dans leur bureau qui est devenu, de facto et temporairement, le mien.
Même moi, je ne supporte pas l'imperfection et je suis trop exigeant. Mais crois-moi, j'ai très vite compris que ça ne servait à rien. Réussir un tant soi peu est déjà pas mal. Ce serait dommage de raté par excès de prudence, d’exigence, etc. Et je connais des bien moins exigeant que moi, qui bossent bien moins que moi en fac, qui sortent miraculeusement des notes bien plus élevées que moi.
[...]
J'ai vécu un peu la même chose, tant du côté "victime" (relation personnelle) que du côté "perfectionniste" (au travail).
De très longues années, étant trop perfectionniste, je n'arrivais pas supporter le "je m-en foutisme" de mes collègues, ce qui a parfois mené au conflit (je travaille en équipe). Ces conflits me faisaient réellement me sentir mal, entre colère envers l'autre et peur de devenir une machine tel mon ancien bourreau. Puis j'ai compris que finalement, les gens "normaux" fonctionnent comme ça, il peuvent faire des choses sans y être impliqué à fond, sans chercher à approcher la perfection, et franchement je les envie.
Mais suite à la compréhension de ma différence, zèbre toussa toussa, je profite de ma vitesse pour faire plus que ce qui m'est demandé en demandant à mes collègues s'ils veulent bien que je participe un peu à ce qui leur est attribué officiellement... Sans jamais demander quoi que ce soit en retour ni exiger que les autres s'investissent de la même façon : je le fais pour moi !
Çà se passe teeeeeellement mieux comme ça, aussi bien moralement, socialement, et le résultat global est vraiment meilleur ! Même les chefs et leurs plannings sont plus contents
savonnette- Messages : 17
Date d'inscription : 12/03/2015
Age : 38
Localisation : Tours
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Je comprends bien quand vous dites « se fixer une limite », « se moquer de ce qui est important », définir des paliers… J’ai jamais réussi à définir ces limites justement : alors je me suis développée une technique pour pouvoir faire le nécessaire sans rechercher un objectif de perfection.
Ma méthode, afin d’éviter de tomber dans le perfectionnisme pure et dure, celui qui vous fait rester au bureau jusqu’à pas d’heure parce que vous hésitez sur les coloris d’une présentation, est la suivante : noter dans son agenda TOUS les projets à rendre et évaluer le temps de réalisation pour chacun d’eux.
Une fois cette première étape mise de côté, je me cherche un sujet d’étude qui me passionne et lis quelque articles là-dessus (ou toute autre activité) en me fixant une heure de fin. Vient ensuite la libre expression de mon énergie pour faire mon travail. C’est un mélange entre procrastination et travail qui me permet de faire juste ce que l’on me demande, et de le faire bien. De plus, avec cette méthode, je m’occupe de moi, je suis plus à l’écoute de mes envies (si j’ai pas envie de travailler tout de suite, si j’ai envie de « couper » entre deux dossiers alors je fais autre chose).
Les délais m’empêchent de me poser trop de question sur « comment puis-je améliorer mon travail ». Finalement, je gagne en productivité, bien que je passe moins de temps (effectif) au travail ! Bon, après, il faut aimer quand même travailler sous pression. Mais au final quand je travaille « sous pression » j’ai l’impression (enfin !?) de travailler à un rythme qui me plait et me convient. C’est pourquoi je préfère l’expression « travailler à flux tendus » .
Ma méthode, afin d’éviter de tomber dans le perfectionnisme pure et dure, celui qui vous fait rester au bureau jusqu’à pas d’heure parce que vous hésitez sur les coloris d’une présentation, est la suivante : noter dans son agenda TOUS les projets à rendre et évaluer le temps de réalisation pour chacun d’eux.
Une fois cette première étape mise de côté, je me cherche un sujet d’étude qui me passionne et lis quelque articles là-dessus (ou toute autre activité) en me fixant une heure de fin. Vient ensuite la libre expression de mon énergie pour faire mon travail. C’est un mélange entre procrastination et travail qui me permet de faire juste ce que l’on me demande, et de le faire bien. De plus, avec cette méthode, je m’occupe de moi, je suis plus à l’écoute de mes envies (si j’ai pas envie de travailler tout de suite, si j’ai envie de « couper » entre deux dossiers alors je fais autre chose).
Les délais m’empêchent de me poser trop de question sur « comment puis-je améliorer mon travail ». Finalement, je gagne en productivité, bien que je passe moins de temps (effectif) au travail ! Bon, après, il faut aimer quand même travailler sous pression. Mais au final quand je travaille « sous pression » j’ai l’impression (enfin !?) de travailler à un rythme qui me plait et me convient. C’est pourquoi je préfère l’expression « travailler à flux tendus » .
Saxoninou- Messages : 48
Date d'inscription : 31/07/2015
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
de mon côté c'est d'aborder les choses de façon contextuelle : de quel délai est-ce que je dispose pour réaliser telle chose ? Quel est mon objectif (par exemple juste obtenir un diplôme ou l'avoir avec mention ? éventuellement dans certains cas donner le meilleur de soi ?) Dans ce délai, quelles autres choses ai-je à faire ? Sur lesquelles suis-je prête à consacrer moins de temps ? Lesquelles sont trop essentielles pour moi pour les minimiser ? A partir de là combien de temps effectif ai-je à consacrer à la chose à accomplir ? Puis faire, et en cours valider que mon objectif est inchangé, que l'importance accordée à chaque chose est inchangée, que par rapport à mon objectif, je suis sur la bonne voie.
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Réponse tardive et elle sera courte et reprendra en substance ce qui est dit plus haut; soit:
- une limite simple à s'imposer: le temps; considère chaque activité/travail/whatever que tu fais comme un projet
Enfin, petite video sympa:
- une limite simple à s'imposer: le temps; considère chaque activité/travail/whatever que tu fais comme un projet
- Définition de projet:
- Un projet est une chose ou un ensemble de choses que l'on se propose de faire en un temps donné, mettant en œuvre des ressources humaines et matérielles faisant l'objet d'une budgétisation, et aboutissant à un ensemble de livrables.
A project consists of a temporary endeavor undertaken to create a unique product, service or result.
Enfin, petite video sympa:
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Je suis perfectionniste avec moi-même, ce qui se répercute dans mes relations avec les autres. Mais, d'un point de vue professionnel, même si au départ il en reste quelque chose, en aucune façon je ne voudrais aliéner ma liberté pour de l'argent ou un statut social. Plutôt démissionner, passer pour un crétin ou un enfoiré, peu importe !
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Perfectionnisme, comment être moins exigeant(e) avec soi-même?
Je pense qu'il s'agit de deux problématique différentes et il est possible que la non différenciation t'amène à en souffrir. Si on considère qu'il n'y a qu'un perfectionnisme, alors nous allons devoir supposer que la perfection du point de vue de l'autre est la même que la perfection vue de soi, ou encore de la perfection objective.teia a écrit:
Depuis que je me souvienne, j'ai toujours aimé les choses bien faites. Quand j'ai un boulot à faire, je m'y investis à fond, je ne peux pas faire de l'à peu près. Les gens qui font mal leur boulot m'exaspèrent (pas évident les travaux de groupe à l'école). Dans mes relations sociales, j'essaye de faire en sorte d'être "parfaite" "sans reproches". Je ne supporte pas de décevoir ou de contrarier, ce qui me conduit à adopter des stratégies où je passe en dernier et où je mets l'autre et ce que j'imagine qui serait le mieux pour lui au premier plan.
[...]Quand j'ai l'impression d'avoir pu décevoir ou contrarier par mon travail ou mon attitude, j'ai des angoisses terribles. Je me rends compte que je me surveille tout le temps.
La perfection vue de l'autre est forcément mouvante, puisque l'autre est humain, parce qu'autrui est tiraillé par tout un tas de problématique personnelles, sociales, culturelles en plus de celle tenant à la pure technique. La perfection vue de soi à propos de soi peut se caler soit sur celle d'autrui (on acquiert les codes d'un corps de métier, d'une communauté, d'un groupe social) soit sur un critère objectif préalablement définit, bien que, bien sûr, les deux types de perfections puissent se recouper, en effet, on peut établir des critères de perfections qui soient définis comme dépendant d'un corps de métier, mais objectifs, ce qui n'empêche pas qu'ils deviennent mouvant une fois définis (Exemple : On pourra demander à un patron quel serait l'employer idéal (en précisant que l'on veut des critères objectifs), quand bien même, dans les fait, ce ne sera pas toujours cet employé modèle qui obtiendra la prochaine promotion. Il existe tout un tas de biais dans le choix d'une personne que l'on considère comme compétente, sexe, taille, poids, couleur, manière de s'exprimer).
Ce qui différencierait plus clairement les deux serait le but suite à l'atteinte des critères de perfections. Dans un cas, s'il s'agit d'une problématique personnelle et que l'on définit nous même nos critères de réussite, alors l'atteinte de la dite perfection est assez facile à atteindre. Dans l'autre, s'il s'agit d'une problématique sociale et que ce n'est pas nous qui définissons les critères de réussite, alors il y a de fortes chances que, en voulant respecter les critères de perfections, celle-ci ne soit pas atteinte du point de vue d'autrui (Exemple du monde du travail encore : Vous aurez plus de chance d'être féliciter de votre travail parfait si vous avez envoyer des updates à votre boss à 22h, si vous ne restez pas trop longtemps à la pause café).
Pour en revenir à notre histoire, je pense que supposer que les critères de perfection d'autrui (critères mouvants) correspondent à ses propres critères de perception tend forcément à ce qu'il y ai une tension dans l'exécution de la tâche. On se retrouve tiraillé entre des consignes, la volonté d'être bien vue et la volonté de bien faire. Je pense donc qu'en ces termes, être ou non perfectionniste n'est pas le problème.
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