Le nid de Castor
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Re: Le nid de Castor
Tu dois être très curieuse pour être allé chercher ma présentation aussi loin dans la cave, dans les douves du forum ^^
Je te remercie d'ailleurs, je pensais la ressortir bientôt justement. Je me suis rendu compte que je ne m'étais jamais vraiment présenté (autrement que comme une sorte de troll je veux dire).
Et c'est peut-être judicieux de se présenter avant de partir en autoban pour m'encourager à arreter de procrastiner derrière mon pc et plutôt passer aux rencontres irl.
A ce propos, question présentation, ta curiosité n'a pas du être rassasiée.
A part des conneries et des recettes de cuisine il n'y a pas grand chose ici
Je te remercie d'ailleurs, je pensais la ressortir bientôt justement. Je me suis rendu compte que je ne m'étais jamais vraiment présenté (autrement que comme une sorte de troll je veux dire).
Et c'est peut-être judicieux de se présenter avant de partir en autoban pour m'encourager à arreter de procrastiner derrière mon pc et plutôt passer aux rencontres irl.
A ce propos, question présentation, ta curiosité n'a pas du être rassasiée.
A part des conneries et des recettes de cuisine il n'y a pas grand chose ici
Re: Le nid de Castor
En effet je suis très curieuse et ta personnalité semble assez proche de la mienne dans le sens ou malgré une certaine différence on peut aborder des sujets tout à fait normaux et basiques ( exemple: capotes, rousses, mamies...).
Il manque certains détails dans ta présentation comme ton parcours mais c'est pas ce qui compte le plus. Enfin je pense.
Ma présentation ne vaut pas mieux voire moins je t'assure, c'est compliqué de se résumer en mots et devant des inconnus (bouh.peur.) j'ai pourtant essayé deux fois!
Ma curiosité n'est certes pas rassasiée mais j'ai occupé 1min26 de mon temps à chercher ta présentation et à 01h quand tu arrives pas à dormir, ça compte
Il manque certains détails dans ta présentation comme ton parcours mais c'est pas ce qui compte le plus. Enfin je pense.
Ma présentation ne vaut pas mieux voire moins je t'assure, c'est compliqué de se résumer en mots et devant des inconnus (bouh.peur.) j'ai pourtant essayé deux fois!
Ma curiosité n'est certes pas rassasiée mais j'ai occupé 1min26 de mon temps à chercher ta présentation et à 01h quand tu arrives pas à dormir, ça compte
Mystie- Messages : 86
Date d'inscription : 08/06/2012
Re: Le nid de Castor
En effet je suis très curieuse et ta personnalité semble assez proche de la mienne dans le sens ou malgré une certaine différence on peut aborder des sujets tout à fait normaux et basiques ( exemple: capotes, rousses, mamies...).
Quelle différence ?
Sinon oui je pense être quelqu'un d'assez simple et de "caméléon". J'ai vecu dans un foyer assez modeste, voire pauvre disons le carrement. Mais j'ai aussi cotoyé des milieux + aisés et intellectuels.
J'aime bien l'idée de pouvoir s'adapter à tout type de milieu, de discussion, sans pour autant en perdre sa personnalité. Avoir du recul sur les choses, pouvoir rire de tout, ne pas avoir de blocages, d'à priori, être ouvert, ne pas se prendre la tête, ne pas se prendre au sérieux.
(tiens ça fait beaucoup de "ne pas", aurais-je des blocages ? )
Bon, si t'es comme ça aussi, c'est bien, on devrait s'entendre sans trop de problème.
Il manque certains détails dans ta présentation comme ton parcours mais c'est pas ce qui compte le plus. Enfin je pense.
Je pense aussi que l'important c'est ce que l'on est devenu, ce que l'on pense, les leçons qu'on a tiré de notre expérience.
J'ai déjà entendu dire "j'ai souffert, ecoute mon expérience, ça prouve que je suis mature etc"...
Mmmhhh oui mais non ?
Une expérience difficile de la vie peut surtout amener plein de défaults, si on en a pas tiré les bonnes leçons.
Je tenterai quand même de partager mon expérience bientôt, puisqu'après tout je ne l'ai jamais fait, si ça se trouve ça peut m'aider, ou inspirer d'autres.
Re: Le nid de Castor
Quand je disais qu'il manquait ton parcours c'était simplement par égoïsme " est ce qu'il a vécu des choses semblables aux miennes ? Est ce que je vais enfin pouvoir m'identifier à quelqu'un ? "
Pour être aussi née avec une cuillère en carton dans la bouche (à défaut de celle en argent) je pense que pour ma part ça m'a servir à m'enrichir et à chercher par moi même, à me battre contre certaines personnes et bien sur à m'adapter aux autres plus habilités à visiter des musés dès leur naissance.
Enfin bref, je me rend compte comme souvent que mon enchainement de mots de sonne pas toujours très français mais c'est pas grave.
Pour être aussi née avec une cuillère en carton dans la bouche (à défaut de celle en argent) je pense que pour ma part ça m'a servir à m'enrichir et à chercher par moi même, à me battre contre certaines personnes et bien sur à m'adapter aux autres plus habilités à visiter des musés dès leur naissance.
Enfin bref, je me rend compte comme souvent que mon enchainement de mots de sonne pas toujours très français mais c'est pas grave.
Mystie- Messages : 86
Date d'inscription : 08/06/2012
Re: Le nid de Castor
non c'est pas grave... je comprends (même si c'est quasiment illisible hein je vais pas te mentir )
chercher par toi même oui... je connais ça aussi. Sans à priori, sans influences etc
Quant au partage des parcours je pensais à la même chose : permettre aux autres de s'identifier. C'est important, j'ai bénéficié aussi de témoignages, à moi d'en donner. Les gens qui se cherchent un peu ont besoin d'identification, de validation, qui passe surtout par des points communs en terme de personnalité.
Je fais passer. Donnant donnant. L'amour universel, l'instinct grégaire etc.
Bonne idée.
Comme je ne fais pas les choses à moitié je vais essayer de TOUT raconter.
Je vais rire, je vais pleurer, je vais boire, je vais saigner même, peut-être.
Je vais dramatiser surtout, théatraliser, sacraliser et tout
Bref, bonne nuit.
chercher par toi même oui... je connais ça aussi. Sans à priori, sans influences etc
Quant au partage des parcours je pensais à la même chose : permettre aux autres de s'identifier. C'est important, j'ai bénéficié aussi de témoignages, à moi d'en donner. Les gens qui se cherchent un peu ont besoin d'identification, de validation, qui passe surtout par des points communs en terme de personnalité.
Je fais passer. Donnant donnant. L'amour universel, l'instinct grégaire etc.
Bonne idée.
Comme je ne fais pas les choses à moitié je vais essayer de TOUT raconter.
Je vais rire, je vais pleurer, je vais boire, je vais saigner même, peut-être.
Je vais dramatiser surtout, théatraliser, sacraliser et tout
Bref, bonne nuit.
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Le nid de Castor
Bliss a écrit:J'ai hâte !
"La patience est un arbre aux racines amères mais aux fruits sucrés"
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Le nid de Castor
chalut castor! j'attends aussi ta ptite présentation j'espère que tt baigne pr toi (hihi!)
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Le nid de Castor
L'instant est solennel.
Il est temps pour moi d'annoncer mon départ. C'est décidé, je prends l'auto-ban pour un long voyage direction l'irl où un stage en entreprise de 6 mois m'attend. Entreprise oui, il est temps d'entreprendre. Du concret, du palpable, du factuel, du sérieux, des responsabilités. Bref, du pognon.
J'en suis arrivé à un point où je n'ai même pas les moyens de m'acheter de quoi fumer. L'heure est grave, il faut réagir. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce forum est responsable de mon arrêt forcé de fumer. Mes amis représentants en tabac en discuteront avec les administrateurs. Thank you for smoking.
Je partirai ce week-end, si le temps le permet. Je reviendrai le 22 Décembre à minuit. Ce qui me permet d'annoncer : Allez, je pars, c'est pas la fin du monde, et quand je reviendrai non plus.
- Spoiler:
- (Tout ça pour ça, oui, mais on n'a qu'une seule fois dans une vie l'opportunité de dire ce genre de choses)
(Quand mes petits-enfants me le demanderont je dirais "oui, j'étais là, je l'ai dit")
C'est ainsi la mort dans l'âme mais le coeur et les poumons légers que je vous quitte.
Allez, sortez les violons. Et trinquez avec. Qui dit mort dit changement, renouveau, renaissance. Alors on danse.
Et puis de toute façon, séchez vos larmes, j'annonce simplement que je quitte un forum pour m'aider à arreter de procrastiner, car je suis faible je ne peux pas juste me dire "non n'y va pas maintenant t'as des choses plus importantes à faire avant", trop faible pour ne pas me laisser aspirer par la moindre distraction m'offrant la possibilité de fuire le monde sans l'aide d'une autopunition.
Avant, je cassais mes ordinateurs. Malheureusement je dois partager celui ci.
Je tenais tout de même à y mettre la forme, autant que faire je peux. D'une part car j'ai passé de bons moments ici, avec beaucoup d'entres vous, mais aussi car cela m'entraine pour le jour où j'annoncerai mon décès. Pour un enterrement, il est de bon ton de choisir habilement ses mots, ce dont je n'ai pas l'habitude.
La suite logique est donc le testament. Allons-y :
Je lègue, par ordre aléatoire et désolé si j'oublie quelqu'un :
Mes femmes à Brutus et Kiss.
Mon peigne et ma liste de liens youporn favorite, ainsi que ma moto, à Kiss.
Mon bébé ecureuil, un bouclier anti-con et un futur beau-frère parfait à ma sista Horhplise.
Mes vannes à 2 balles à Tof, Doom et Funkyky.
2 de mes coeurs noirs à Machin.
Ma pension alimentaire à lynka, Maza, Zat et myr-iad. La dernière s'étant marié 1 minute juste pour cela, mais cela ne vous regarde pas.
Ma queue de castor aux plus gourmand(e)s, avec du chocolat bien sur (spécialité canadienne).
Mon manuel du parfait PN à Kiss, Adrien et Brutus.
Mes films trash à Bambi.
Ma brosse à dent pour chat et mes posters de Maria Sharapova à Marou Marou.
Mes dessins d'art la représentant en portrait à Moncuicui.
Mon projet de tour du monde à Orpheo, Corsaire et Kit. Et les autres intéressés aussi. (voir le post à ce sujet dans la rubrique "rencontres").
Mon manuel de dressage de lamas, mon sac de rangement d'enfant bolivien à adopter, mes DVD du Seigneur des Anneaux (Oh dear !),un tupperware renfermant les résultats de mes expérimentations de tortillas et enfin une trousse du secours catholique avec alcootest, préservatifs et cigarettes médicales electroniques (pour ses soirées latinas) à Bliss.
Les rênes du parti zébré jamais monté à Jean-Jean Math.
Mon élevage de poissons japonais phosphorescents-radioactifs, ma harpe ma lyre mon violoncelle ma contrebasse et mon orgue à Clemelle.
Mes albums et mes posters de Shakira à Lili Waka.
Mon tube de mayo à "J'aime les frites".
Ma collection de videos interdites aux moins de 18 ans à "Quand je serais grande".
Mon calendrier de l'avant, mon cahier de recettes et quelques olives à Zat.
Mes produits frais de provence et ma ficelle pour faire du roti de cochon d'Inde à El tourbillone.
Mes lapins à carresser à Mélanie.
Mon camion de cookies à Vietking.
Mon château à Flol.
Mon clavier à nacrine.
Mon DVD de Franck Dubosc au Shung.
Ma tarte pamplemousse meringuée en chronopost isotherme à lie.
Mon maillot du Real Madrid à Costa.
Mon stock de Schwepps Miss o à Louphilan, ainsi que les codes d'accès à tous mes autres pseudos pour ne pas qu'elle s'ennuit toute seule sur le chat.
Mes oeufs à Mimosas.
Mes bonbons à Plot, ainsi que mes livres de physique appliquée.
Mon petit livre des méchancetés les plus drôles à Georges Méchant.
Mon recueil des citations de Plot les plus compromettantes à Ella.
Mon manuel du parfait troll à Seiphys.
Mes vaches à meumeu. Et mes prises de sang régulières pour attester de ma sobriété.
Mes bières françaises et mes cds de hardcore à bluecat.
Mes remerciements à Nat et p2m pour l'invitation en Belgique, où j'irai certainement lorsque j'aurai une voiture et ferai le tour de France.
Mon chat à Mystie. Ainsi que mes cours de physique sur les rotationnels, qu'elle partagera avec etoile_en_etoile.
Mon corps à lolakhat/Miss Tickle.
Mon shit à haplo.
Mon multipass à Passeur.
Ma carte FN en chocolat à Fata avec la mention "sans rancune, ça arrive à tout le monde de se tromper de personne".
Ma soupe à ... (Mario ? Sayan ? pe ?) Assez de soupe (hohoho).
A tous : quel meilleur moment que celui d'un départ pour se présenter ?
Après tout, après avoir trollé ici pendant plus d'un an, je ne serai jamais aussi sérieux que lors des six prochains mois à venir, alors autant annoncer la couleur tout de suite.
Je vais donc m'essayer au délicat exercice de l'autoportait-bilan. Et comme j'hésite généralement entre tout ou rien, ça risque d'être long (je me suis longtemps demandé ce que j'allais mettre, selectionner, je n'ai jamais su vraiment le faire alors j'ai écris tout ce qui me passait par la tête et ne me génait pas de partager).
Je préfère prévenir à l'avance, certaines choses ne sont pas vraies, ou juste exagérées, ce qui me permet de conserver une certaine distance.
Ce sera une sorte de laboratoire du Moi. Autant vous dire que je vais jouer carte sur table. Libre à vous de mettre votre lecture "en suspend" quand vous le voulez. Je dirais même : lisez tout, ou ne lisez rien. Peu importe, badibadoum comme dirait l'autre. Vous pouvez aussi me passer le bonjour quand vous le voulez, même desde Bolivia. Du moment que vos messages dépassent les fameuses 10 lettres...
Après m'avoir lu, en tout cas, sachez le, vous allez certainement m'aimer, c'est d'ailleurs le but de ma démarche (c'est quand même fou d'en arriver là).
M'aimer à un tel point que je n'aurai plus besoin de le faire moi même, ce qui est fatiguant.
Ceux qui ne m'aimaient pas risquent alors de se sentir tiraillés entre deux émotions contraires. La folie les guettera telle une épée de Damoclès. C'est calculé de ma part.
Vous savez j'ai ecris non stop pendant des semaines pour préparer mon départ et cette présentation, j'ai du faire un plan, plusieurs plans, des plans de plan, de multiples brouillons, j'ai jeté des tas de papiers pour recommencer sur page blanche, j'ai gribouillé, raturé, j'ai douté, j'ai transpiré, je me suis arraché les cheveux, j'ai pleuré, j'ai perdu espoir, j'ai pensé tout quitter tout abandonner pour partir loin de tout ça, j'ai saigné même, des larmes sanguinolantes, en me coupant avec le bord d'une feuille là, vous savez...
Et tout cela, dans un seul but : vous offrir, dans mon humble générosité, mon ouverture d'esprit sans limite, cette modeste dissertation sur moi même. C'est une offrande, et une véritable aubaine pour les jeunes zèbres égarés qui s'aventurent ici en quête de réponses, d'identifications, de validation. N'est-ce pas.
Et puis parcequ'il parait aussi que ça fait du bien de s'exprimer. Ce qui peut expliquer les interventions récurentes du "je" qui ne signifie nullement que la personne n'en a rien à faire des autres mais simplement qu'elle a besoin d'extérioriser ses désirs trop souvent ignorés par le passé.
Regardez moi regardez moi !
Au secours.
Difficile de s'exprimer quand on est perfectionniste, on veut trop bien faire, on veut tout dire et le mieux possible, alors on ne dit rien. (En vérité je vous le dis, j'ai toujours manqué de confiance pour terminer mes textes, et donc ensuite pour en commencer. Tout comme l'arrogance que vous pourriez voir parfois n'est qu'une façon de tourner en dérision un léger manque de confiance, présent ou passé)
Renoncons à certaines choses, la perfection n'existe pas en terme d'individus. Il s'agit donc, ici, juste de moi, de ma présentation égoïste partagée dans un but à la fois egoïste, par instinct grégaire, et altruiste, par instinct grégaire, aussi. "Nous sommes tous les maillons de la chaîne humaine", "seul, tu es le maillon faible,..." etc
Question : l'impudeur n'est-elle pas le nom que préfèrent donner certains à ce genre de partage pour ne pas parler de fierté, de peur, de honte de se dévoiler ?
Je me dis que si on est prêt à aller de l'avant, prêts à la résilience, il n'y a pas de honte à évoquer ce que l'on a vécu. Au contraire cela peut montrer que l'on sait d'où on vient, pour mieux savoir où on va. C'est une preuve d'honneteté, et une force d'admettre et partager les problèmes que l'on a eu, que l'on a, les épreuves qu'on a traversé, les combats qu'on a mené. Une preuve de respect pour son interlocuteur aussi, quelque part ?
On peut en parler avec un certain recul, comme si ce n'était pas nous.
J'ai souvent entendu "renâcler" à l'idée de "raconter sa vie sur un forum" nan sans un certain mépris sous-entendu pour ceux qui ont le courage de le faire. Du courage mais aussi de l'humilité, de l'amour même : apporter son témoignage pour entrer en fusion avec ses frères et soeurs, dans un élan de partage, de générosité, par instinct grégaire, et tout ça. C'est beau. Mon cœur va exploser.
Petite reflexion, inspirée par les critiques de ceux qui jouent le jeu de la présentation sincère et de "l'attitude de groupe" :
Je ne suis pas sur de l'emploi exact du terme "comportement hyperfonctionnel", n'ayant pas souvent l'occasion de l'utiliser au quotidien, heureusement, rassurez vous, etc. D'après ce que j'en ai compris il s'agit de comportements qui font perdre de l'energie et font tourner autour d'un objectif en prenant soin de l'éviter. Il y a certainement tout un tas d'exemples très drôles qui illustrent bien ce genre de phénomène.
Je suis sur que certains trolls ayant foulé la toile de zc vous diraient que venir ici est un comportement hyperfonctionnel. Je suis sur aussi que nous pourrions leur répondre la même chose, à Lion notament, dont la présentation avait fait beaucoup parlé à une époque car il dénoncait tout un tas de phénomènes sociologiques inhérents à ce forum et bien d'autres en critiquant négativement comme pour se placer finalement au dessus de nous.
On pourrait lui dire "c'est bien beau tous ces raisonnements, si au final ils ne te servent qu'à repartir t'isoler dans ton coin".
Bref c'est fou le nombre de "comportements hyperfonctionnels" que l'on peut adopter/développer dans une vie pour tourner avec le plus d'élégance possible autour d'une simple peur, d'un blocage, d'un complexe etc, jusqu'à en avoir le tournis. Pendant que notre moi profond, au milieu, se choppe un torticoli à force de se regarder tourner en rond. Le fameux syndrôme du chien qui se mord la queue. Hein ?
J'entends par là, dans ce cas par exemple, tout un tas de raisonnement tous aussi logiques et intelligents les uns que les autres pour se satisfaire de sa situation, la justifier intellectuelement, pour se démarquer des autres mais qui pourtant ne sont pas dans le vrai; il manque du recul. Je parle notament de ceux qui débarquent dans un groupe et ne savent pas encore s'y faire leur place, alors ils commencent toujours par critiquer voire se moquer des membres du groupe. Certes ils disent des choses vrais car ils ont du recul que les autres n'ont pas/plus, mais n'aimeraient-ils pas pour la plupart, au fond d'eux, intégrer le groupe ? Comme ils n'y sont pas encore parvenu, certains rendent les armes avant même d'avoir essayé, et repartent avec le sentiment d'avoir été plus malin en devoilant à tout le monde les 4 vérités qu'ils ignoraient sans doute. Dommage.
"Ne voyez vous pas l'effet groupe, à la limite de la secte ? Tout le monde se présente "Bonjour je m'appelle ... j'ai 25 ans je suis intelligent" on dirait les alcooliques anonymes avec en plus cette masturbation intellectuelle sur l'intelligence qui vous enferme dans votre bulle de bisounours ostracisante. Vous vous faites plein de calins virtuels en pensant avoir trouvé le paradis puis ça clash au bout d'un mois et vous faite une scène en disant que vous quittez le forum en insultant tout le monde, puis vous revenez 2 semaines après... ridicule...etc"
- Il y a du vrai. Et sinon ça va toi ? Assieds toi prends l'apero avec nous. T'as pas des choses à nous raconter sur toi, à partager, pour te soulager ?
- Non, vous etes sales."
- ...
Alors retourne dans ton chateau quoi !
Tous en chœur : "Dans son chateeeeauuuu là haaaaaut il s'ennuiiiiiit, pendant qu'en baaaas nous on danse toute la nuit !"
=> Non, quand même pas. Quand même pas chanter quoi ! Au secours.
Qu'on se le dise, tout ça n'a strictement rien à voir avec ma présentation, à priori.
MAIS, dites moi, quel meilleur autoportrait que de montrer ce que l'on est devenu au travers de ce que l'on pense plutôt que ce que l'on a vécu ?
- Spoiler:
- Et sinon, le premier qui a pensé "comportement hyperfonctionnel" gagne un point Castor Hyperbolique ©H
"J'ai beaucoup souffert dans ma vie, connu beaucoup d'épreuves, je suis donc très mature et très sage et j'y crois à mort"
Quelle lucidité autopersuasive... Doux rêveur !
Voilà, c'était ma présentation...
Je vais quand même dévoiler quelques infos sur moi rapides sur moi, en mode fiche de premier cours de l'année au collège :
Je suis INTP ! Je viens de faire le texte exprès récement.
Je suis non zébro testé et je m'en fous.
Je vais sur mes 26 ans et habite une petite ville sans aucun charme ni charisme près d'Aix-en-provence. J'aimerais habiter plus tard près de Pau, ouvrir un restaurant original, ce pourrait être familial, mobile, sur le thème de la pomme de terre, des tartes, dans un complexe multiactivités avec des terrains de jeux, un lac ou une piscine, des activités dans les bois, pourquoi pas un cabinet de psy, aussi. Bref un truc de fou, pluridisciplinaire, créatif etc.
J'ai des projets de voyage, dont un assez ambitieux qui ne dépendra probablement pas que de moi : un tour du monde en bateau.
Je suis "célibataire embourbé", je cherche une femme qui soit un bon parti pour moi et qui accepte que j'en sois de même pour elle. Je ne sais pas si elle comprendra. Je ne suis pas inscrit sur meetic-zèbre, à mon âge il est temps de me retirer et de laisser leur place aux jeunes.
Je possède une relative culture, comparé à certains, qui me permet de discuter de tout et de rien avec plus ou moins de recul, d'humour et de pertinence.
A propos de mon passage ici, je ne crois pas m'égarer en revendiquant le record du nombre de posts n'ayant pas eu plus de 10 réponses. Ainsi qu'en pourcentage. Des posts certainement peu dignes d'un zèbre, issus souvent de délires egocentrés que j'ai eu du mal à faire partager, me laissant patauger dans une profonde solitude et un désespoir catatonique sur mon avenir et mon sentiment d'appartenance à la race humaine.
Et peut-être bien le record du temps passé sur le chat. (y'a-t-il un décompte ? Ce genre de stats sur ce forum ?)
Ce serait un honneur pour moi de porter le trophée du plus gros no-life.
En attendant la suite et la nouvelle édition de ma présentation, je vous souhaite bien le bonjour ou le bonsoir ainsi que de sincères salutations cordiales des plus distinguées.
Dernière édition par ♥♡♥♡♥ Castor ♥♡♥♡♥ le Jeu 21 Juin 2012 - 6:59, édité 1 fois
Re: Le nid de Castor
J'me reconnais trop dans c'que t'écris.
J'espère que tu trouveras ce que tu cherches dans la savane.
Bienvenue.
J'espère que tu trouveras ce que tu cherches dans la savane.
Bienvenue.
FunkyKyu- Messages : 1111
Date d'inscription : 23/04/2011
Localisation : Sur un caillou flottant
Re: Le nid de Castor
Cadeau : mon coin préféré, celui que j'avais mis sur mes bocaux de confiture de chataîgnes, au début de mon aventures avec ce fruit :
Bonne route :
Bonne route :
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
Castor.
J'étais très fier de ne pas être sorti de mon auto-ban tragiquo-grec de 3 mois.
Mais ton post me voit contraint et contrit de sortir de ma réserve.
Je t'aime, Castor. Vraiment, je t'aime.
Souvent, je me dis : "Pourquoi Castor vit-il dans le sud ?", ou, et cela m'arrive la nuit, "Pourquoi Castor n'a-t-il pas une grosse poitrine ?".
Ce week-end encore, je me confiais sur l'oreiller à Miss Tickle, lui susurrant à l'oreille que je regrettais qu'elle n'ait pas la queue plate.
Bref.
Je suis heureux de voir que tu vas faire un stage en """"entreprise"""". J'espère que tu réussiras ta vie, si tant est qu'on puisse "réussir sa vie".
Tu es un homme comme je voudrais être, comme je voudrais qu'ils le soient tous, et si tu réussissais, cela me réchaufferait mon petit coeur de PN.
Bisous amicaux.
J'étais très fier de ne pas être sorti de mon auto-ban tragiquo-grec de 3 mois.
Mais ton post me voit contraint et contrit de sortir de ma réserve.
Je t'aime, Castor. Vraiment, je t'aime.
Souvent, je me dis : "Pourquoi Castor vit-il dans le sud ?", ou, et cela m'arrive la nuit, "Pourquoi Castor n'a-t-il pas une grosse poitrine ?".
Ce week-end encore, je me confiais sur l'oreiller à Miss Tickle, lui susurrant à l'oreille que je regrettais qu'elle n'ait pas la queue plate.
Bref.
Je suis heureux de voir que tu vas faire un stage en """"entreprise"""". J'espère que tu réussiras ta vie, si tant est qu'on puisse "réussir sa vie".
Tu es un homme comme je voudrais être, comme je voudrais qu'ils le soient tous, et si tu réussissais, cela me réchaufferait mon petit coeur de PN.
Bisous amicaux.
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
Au meilleur d'entre nous.
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
Date d'inscription : 12/07/2011
Age : 25
Re: Le nid de Castor
Merci Castor pour ce post qui connecte moult chose en moi... enfin plutôt c'est agréable de les voir "vivre ailleurs" et du coup si ...ça connecte.
Plutôt que de dire bonne continuation , bonne journée blabla je me contenterais de te souhaiter un "bon présent" !
Plutôt que de dire bonne continuation , bonne journée blabla je me contenterais de te souhaiter un "bon présent" !
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
"KikOoOoO" Merci pour le chat et les cours, ça me va droit au cour (ils filent un peu la gerbe tes cours hein) et puis surtout merci pour cette présentation ça valait le coup d'attendre finalement ( la mienne est donc vraiment très nulle, je te hais).
sur ce :
Vient boire l'apéro dans mon château.
sur ce :
Vient boire l'apéro dans mon château.
Mystie- Messages : 86
Date d'inscription : 08/06/2012
Re: Le nid de Castor
Merci, vos messages me touchent beaucoup, j'en suis géné, mais géné agréable.
Merci mes coeurs,
Je ne sais pas comment vous faite pour dire ça si facilement, en tout cas je vous aime aussi, vous allez me manquer, tout comme Brutus a manqué ces derniers mois.
Je vois d'ailleurs, vieille canaille, que tu n'as pas perdu de temps pour profiter de ce que je t'avais légué. Je savais que toi mieux que quiconque saurais en faire bon usage. Si tu veux, n'hésite pas à me demander le mode d'emploi. Je connais ses fleurs préférées, ce qu'il faut éviter de lui dire (qu'elle ressemble à la chanteuse Anais par exemple... mais c'est pas ma faute, j'ai pas bien vu, je ne la voyais que lorsque les chandelles étaient eteintes...), etc.
Merci Syphe, et Funkyky pour la bienvenue, j'ai également hâte d'avoir discuté avec toi.
Merci Ekaterina, tu me fais justement penser à rouvrir mon livre de recettes corses, pour essayer la confiture de chataigne.
Merci pour le cadeau (sympa le lapin en pierre ), de quelle région vient cette photo ?
Ca ressemble assez bien à la mienne en tout cas (la provence).
Mystie, je te rejoins bientôt dans ton chateau, intra muros, pour déployer la nappe à carreau, saucisson, apéro et tout ça, un vrai festival
Re: Le nid de Castor
J'avoue avoir pris un certain plaisir à revisiter mon enfance avec un regard d'adulte. J'ai aussi pu me laisser aller à l'écrire avec un fil directeur, ce qui me manquait jusqu'alors dans mes multiples tentatives d'écriture avortées.
La motivation egoiste qu'est celle de raconter sa vie m'a redonné gout à l'écriture.
La démarche de revoir, repenser sa vie avec la maturité acquise depuis est aussi interessante, elle permet de constater les progrés accomplis, revoir d'où l'on vient, se retrouver pour mieux s'orienter/se réorienter (si tu ne sais pas où aller regarde d'où tu viens, etc), et plein d'autres choses encore.
Et même si c'est surtout moi que ça interesse, je partage donc un instant (je pense la retirer juste avant de partir) un résumé de ma vie, revisitée à ma sauce (un peu à la manière de Big Fish voyez), dont voici le premier épisode :
La motivation egoiste qu'est celle de raconter sa vie m'a redonné gout à l'écriture.
La démarche de revoir, repenser sa vie avec la maturité acquise depuis est aussi interessante, elle permet de constater les progrés accomplis, revoir d'où l'on vient, se retrouver pour mieux s'orienter/se réorienter (si tu ne sais pas où aller regarde d'où tu viens, etc), et plein d'autres choses encore.
Et même si c'est surtout moi que ça interesse, je partage donc un instant (je pense la retirer juste avant de partir) un résumé de ma vie, revisitée à ma sauce (un peu à la manière de Big Fish voyez), dont voici le premier épisode :
- "La flamme de l'enfant":
- Je suis né quelque part en Normandie, entre la Lune et le Soleil une nuit d'eclipse lunaire en plein été. Lion et Tigre sont mes signes astrologiques, deux signes de feu, les meilleurs bien évidement. Seule ombre au tableau : mon prénom dont la fête se déroule le jour de la fête du travail, et dont la place dans l'histoire et l'inconscient collectif évoque un rôle de martyr, ces deux considérations me poursuivront tout au long de ma vie : un fil rouge de malchanceux et de paresseux. Petit homme rêveur portant en lui la flamme du feu sacré. Sur mes photos il y avait toujours une lumière au dessus de ma tête. Certains disaient que j'étais le fils de Dieu, même si ces personnes ne sont pas réelles. Un Dieu du stade peut-être, portant ainsi la flamme olympique, héritée de mon père, un grand sportif, professeur d'EPS. L'être de lumière qu'on m'appelait (je le vécu bien, ça va). Probablement destiné à devenir un champion de football, de Formule 1 ou de tennis, tels étaient mes rêves de gosse en tout cas. A ce propos je me demande combien de jeunes zèbres rêvaient de devenir médecin, avocat, ingénieur, président ? Ca ne m'est jamais passé par la tête, ces métiers me semblaient ennuyeux, et ce n'est pas ce que mes parents souhaitaient pour moi. Ils ne souhaitaient d'ailleurs rien de spécial et ne m'ont jamais poussé dans quelque direction que ce soit, contrairement à certains qui rêvent pour leurs enfants les rêves qu'ils n'ont pas pu vivre eux. On m'a simplement laissé vivre comme un enfant libre. M'offrant également la possibilité de voyager, dès mes 6 mois je partais aux îles canaris. On eu ensuite des canaris d'ailleurs, enfermés dans une cage. Puis Tunisie, Grèce, Yougoslavie, Angleterre. Mon père était un voyageur, capable de partir en tournée en Afrique sans un sou, il avait passé son enfance en Turquie puis au Liban avant de rentrer à Paris pour enfin faire ce qu'il n'avait pas le droit de faire dans ces pays là : draguer des gonzesses.
Bref, j'étais probablement destiné à faire de grandes choses, car c'est ce que ma mère disait qu'on ferait ensemble.
Maintenant que j'y repense, j'ai bien plus développé ma flemme que ma flamme, mais j'en fais assurément profiter ma mère actuelement...
Comme tous les enfants j'avais tout pour être heureux, mes deux parents, qui travaillaient, une maison, mes jouets, mes rêves de gosse, mon "youpala", mon petit camion où il fallait pousser avec les pieds pour avancer, puis ma McLaren (celle de Prost vous savez, avec les couleurs de Marlboro) à pédale que mon modèle paternel m'avait offert. Je lui ressemblais, j'ai eu un accident avec mon petit camion, ne pouvant contenir la fougue de mon pilotage, comme mon papa qui se retournait en karting au premier virage (je me demande encore comment c'est possible, un tonneau en karting, vu la hauteur du centre de gravité, je n'ai jamais reussi à en retourner un). Il voulait devenir pilote de F1 avant, mais ma maman avait peur, alors il m'offrit cette McLaren et le même rêve qui va avec. Je me rappelle m'être régalé avec en traquant les talons des gens dans les rues de Londres, les yeux grands ouverts très concentrés et le bout de la langue sortit entre les dents touchant la lèvre supérieure, vous savez. (la tête de celui qui veut faire mal, en somme, visualisez vous traquant les mouche tapette en main)
Un jour je voulu l'imiter avec la grosse voiture (une Citroën GSA), on partait en vacance et je voulais dire à ma façon "tu vas voir Papa, comme je suis précoce et doué pour ça, je vais te prouver que je peux devenir pilote, c'est moi qui vais vous emmener en vacances. Ainsi je saccageais le système de clignotants et la batterie. Je les ai saboté, défoncé, déglingué, bousillé, massacré, escagassé, laminé, pulvérisé, explosé etc, comme un sale petit sagouin, avec un plaisir non dissimulé. Bref, nous dûmes reporter notre départ au lendemain. Je ne me souviens plus bien de sa réaction, mais je crois qu'il n'était pas très content, alors que je voulais l'impressioner...dur ! Par contre je me souviens bien du lendemain, où cette fois je décidais de me venger sur ma peluche Mickey en lui mettant la tête dans le pot d'echappement, moteur en marche. Pourquoi m'avait-on offert cette peluche aussi ? A quel moment avais-je mentionné aimer Mickey ? Je suis un enfant alors j'aime Mickey ? Je suis pas d'accord, on n'a pas écouté mes désirs (comme lorsqu'on me laissait pleurer la nuit, et qu'on me filait des calmants type L72 pour que je me calme et les laisse tranquille), je supportais pas Mickey, ce sale rat débile, neuneu, nian-nian, avec une voix si agaçante qu'elle angoissait. J'ai toujours trouvé Mickey surcôté, un peu comme les joueurs de l'équipe de France maintenant. Et surtout je m'en méfiais comme de la peste; sa voix, son rire etc, je me disais que d'un instant à l'autre il pouvait se transformer en démon machiavélique, en supo de Satan. Je crois que c'était une façon de matérialiser ce que je ressentais à travers cet infâme rongeur nauséabond : le symbôle de la manipulation à l'américaine. Et donc, preuve de mon génie, de ma zébritude, cet acte de la mise en pot avait une grande valeur symbolique qui remplace bien des paroles : dénoncer le système capitaliste américain. Mais ça, c'est une autre histoire. Ce n'était que mon humble contribution à la lutte contre le système capitaliste, mon hommage à Karl Marx, et depuis ce jour je ne m'interesse plus à la politique, comme si "mon boulot était fait". En tout cas, ne voici pas là une belle illustration de l'effet papillon digne d'un épisode des Simpsons ? Un enfant qui veut impressioner son père, un acte anodin qui découle sur un acte lourd de sens et une prise de position politique fort risquée vu mon âge et l'époque. Je précise qu'on était au "lendemain" de la chute du mur de Berlin.
Cet épisode me représente bien tel que j'étais à l'époque (et peu importe si certains restent sceptiques devant cette histoire). J'avais une gueule d'ange, avec de grands yeux bleus brillants, et une lumière derrière ma tête, mais je n'étais pas sage.
Ainsi je connu ma première exclusion d'un établissement scolaire, à seulement 3 ans, pour faute grave. En effet, je refusais de faire la sieste, je ne dormais pas. Je n'ai jamais su dormir sur commande, dommage car cela m'aurait évité bien des insomnies et je ne serais surement pas là où j'en suis actuelement. Dormir était une perte de temps pour moi, je n'allais tout de même pas me rabaisser à cela (je crois d'ailleurs qu'il existe un proverbe "dormir est l'ennemi de la pensée"). Pourquoi faire ? Suivre les autres enfants ? Cette bande de moutons lobotomisés, qui me semblaient être sous camisole chimique tellement ils étaient mous, amorphes. Eux, tu les fais lever tôt le matin exprès, tu les emmènes dans un établissement spécial où ils sont sensés s'amuser, apprendre, découvrir, et finalement arrivé là bas tu leur dis "allez maintenant tu vas dormir"...et ben ils le font !
Moi, pas sommeil, je lui ai dis à la dame : "Mais Madame, est-ce pour avoir la paix et être payée à ne rien faire que vous nous faite dormir ?"
Allez, houste ! Dehors, petit garnement !
Expulsé pour avoir dis ce que je pense et qui semblait être une vérité qui dérange, mon ange.
On est en 89 ou pas ? Le bi centenaire de la révolution, lui fis-je remarquer.- Spoiler:
- Oui je sais ce que vous allez me dire... Alors oui, c'est certes un raccourcit assez cavalier, mais voilà, je n'avais que 3 ans.
Je fus donc libéré de cette prison, et nous étions prêt à partir. Nous déménagions dans le Sud, dans la ville où je me trouve à l'heure où j'écris. Mon père était muté, car il avait une maladie. Etait-ce une mutation génétique alors ? Je l'ignorais, je ne comprenais pas bien ce que cela signifiait vraiment. Je me disais seulement, en mode loveur, "à moi les ptites méditerranéennes !"
Re: Le nid de Castor
Castor,
je suis infiniment touchée que tu me lègues ce que tu possèdes de plus beau. Sache que tu seras à jamais dans mes pensées, éternellement pour moi la quintessence du mâle libre, gambadant dans les grands espaces canadiens, se prélassant sur un rocher au soleil avec sa queue plate baignant dans le torrent. Laisse-moi être le saumon qui frétille tout autour. Miaou. Tu éveilles en moi des flots de poésie et de lumière. Et pour cela, merci.
je suis infiniment touchée que tu me lègues ce que tu possèdes de plus beau. Sache que tu seras à jamais dans mes pensées, éternellement pour moi la quintessence du mâle libre, gambadant dans les grands espaces canadiens, se prélassant sur un rocher au soleil avec sa queue plate baignant dans le torrent. Laisse-moi être le saumon qui frétille tout autour. Miaou. Tu éveilles en moi des flots de poésie et de lumière. Et pour cela, merci.
Lola the cat- Messages : 362
Date d'inscription : 14/12/2011
Age : 38
Localisation : coucouche panier
Re: Le nid de Castor
Castor,
Je te souhaites tout le bonheur possible "dans l'autre monde".
Pour la peine, j'ai (enfin) été écouter la chanson de Shakira qui m'a donné mon pseudo.
Dédicace, tu l'as bien méritée:
Amine
Je te souhaites tout le bonheur possible "dans l'autre monde".
Pour la peine, j'ai (enfin) été écouter la chanson de Shakira qui m'a donné mon pseudo.
Dédicace, tu l'as bien méritée:
Amine
- Spoiler:
- (=merci en Diola... étrange. remplace avantageusement Amen)
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Le nid de Castor
merci pour tes cadeaux cast!
Bonne chance pour tout!!
Bonne chance pour tout!!
Dernière édition par Plotkine le Jeu 21 Juin 2012 - 21:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
Partir pour mieux décoller, ça fait sens. Félicitations pour ton stage, je suis contente pour toi.
Bon vent, Castor. Fais-nous signe, parfois, si tu veux. Reviens-nous gonflé à bloc (et riche !), à bientôt.
(Ceci est un ragondin... toi-même tu sais.)
Bon vent, Castor. Fais-nous signe, parfois, si tu veux. Reviens-nous gonflé à bloc (et riche !), à bientôt.
(Ceci est un ragondin... toi-même tu sais.)
Zat Cnidaire Barnum- Messages : 381
Date d'inscription : 29/06/2011
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
Bon vent Castor !
Je te souhaite d’être heureux.
Ringodes&les40bisous- Messages : 519
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Le nid de Castor
Castor! sacré personnage
Tu manqueras vraiment sur ce forum et je tiens encore à souligner ton humour (+++, bon, là il faut imaginer la ptite tête jaune en train d'applaudir^^ , ben wouai, c'est pas donné à tout le monde de me faire rire )
Merci pour ta pensée:
mais j'espère que tu ne vois aucun inconvénient à ce que j'utilise la ficelle autrement, vilaine bestiole!!
Et pour les produits de Provence, ben on les partagera alors?
Et pleins de belles choses pour toi
Tu manqueras vraiment sur ce forum et je tiens encore à souligner ton humour (+++, bon, là il faut imaginer la ptite tête jaune en train d'applaudir^^ , ben wouai, c'est pas donné à tout le monde de me faire rire )
Merci pour ta pensée:
Mes produits frais de provence et ma ficelle pour faire du roti de cochon d'Inde à El tourbillone.
mais j'espère que tu ne vois aucun inconvénient à ce que j'utilise la ficelle autrement, vilaine bestiole!!
Et pour les produits de Provence, ben on les partagera alors?
Et pleins de belles choses pour toi
Miss Turtle'ita- Messages : 62
Date d'inscription : 09/04/2012
Age : 40
Localisation : carapace'home- soleil- sud
Re: Le nid de Castor
C'est bien! apporte du fric et je te ferai rêver.... ^^
- Spoiler:
- + = Usine à rêve et Machine à fric
Invité- Invité
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Le nid de Castor
quoi!!j'avais loupé ça?! enfin tu te dévoiles (je savais bien, moi, que tu es un chouette castor) et pis paf! tu vas t'en aller? suis pas d'accord, moi! (j'ai TOUT lu)
*tape de la patte*
*boude*
merci pour ton legs, et euh [mode "on me donne la main je veux le bras] t'as pas un peu de shit en rab'?
mais tu peux quand même venir sur zc juste un peu?
j'espère que ton stage se passera bien en tout cas
faudra qd même que tu passes à bruxelles, aussi!
sais pas quoi dire, tu vas nous manquer mais euhJVEUX PAS KTU PARTES!!!
des bisous
*tape de la patte*
*boude*
merci pour ton legs, et euh [mode "on me donne la main je veux le bras] t'as pas un peu de shit en rab'?
mais tu peux quand même venir sur zc juste un peu?
j'espère que ton stage se passera bien en tout cas
faudra qd même que tu passes à bruxelles, aussi!
sais pas quoi dire, tu vas nous manquer mais euhJVEUX PAS KTU PARTES!!!
des bisous
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Le nid de Castor
Salut Castor et bienvenue pour ton départ
c'est dommage que tu sorte d'ici pour moi, j'aime bien ton humour et ce que je lis comme de la franchise, et en plus il a "l'assent" de provence on dirait !
par ce que tu as écrit sur le sujet loose qui a clashé tu m'a hôté un poids, je commence à me plaire ici, à m'y détendre le relationnel, et paff ça repart comme dans le monde que je fuis...
bon on dira que c'est les rayons gamma qui ont tapé sur le système des uns et des autres moi y compris et que c'est pour mieux apprendre à faire des gammes, tout est jeux finalement
alors good games for your stage
tu permet :
c'est dommage que tu sorte d'ici pour moi, j'aime bien ton humour et ce que je lis comme de la franchise, et en plus il a "l'assent" de provence on dirait !
par ce que tu as écrit sur le sujet loose qui a clashé tu m'a hôté un poids, je commence à me plaire ici, à m'y détendre le relationnel, et paff ça repart comme dans le monde que je fuis...
bon on dira que c'est les rayons gamma qui ont tapé sur le système des uns et des autres moi y compris et que c'est pour mieux apprendre à faire des gammes, tout est jeux finalement
alors good games for your stage
tu permet :
Re: Le nid de Castor
Je ne sais pas exactement quoi dire et comment le dire, mais, sincèrement je suis ému. Je peux enfin commencer à te comprendre, à te connaître un peu, et c'est le moment où tu pars.
Je ne veux pas sortir les violons, surtout quand on a déjà un piano, c'est largement suffisant .
Je te souhaite tout le bonheur et l'énergie dont tu as besoin!
Et merci encore pour le château, mais il sera difficile de le meubler sans ton aide .
PS: j'arrive pas à savoir si mon message est ridicule ou pas snif ^^. Flol!
A la prochaine!
Je ne veux pas sortir les violons, surtout quand on a déjà un piano, c'est largement suffisant .
Je te souhaite tout le bonheur et l'énergie dont tu as besoin!
Et merci encore pour le château, mais il sera difficile de le meubler sans ton aide .
PS: j'arrive pas à savoir si mon message est ridicule ou pas snif ^^. Flol!
A la prochaine!
♪♪ Flodepiano ♪♪- Messages : 279
Date d'inscription : 06/12/2011
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Le nid de Castor
Merci à tous
Lola, Bambi, Zat, Ringostar, Tourbillone, Maza, Plot, Bliss, bluecat, Mag et Flol.
Difficile de répondre à chacun.
Saviez vous que l'on me reproche de faire mes adieux juste pour avoir de gentils messages ? Les gens sont d'une médisance... ^^
Non Flol tu n'es pas ridicule, le partage de ses émotions n'est réservé qu'aux filles uniquement chez ces fameux non-zèbres, hein, nous on est libre
Je peux t'aider pour meubler le chateau, je suis assez bon à ça, meubler le chat, monter des meubles Ikea...
Dans ton chateau, là haut, tu auras toute la place pour mettre un violon ET un piano. Et même un zombie, mais dans une cage.
Zat, ce ragondin n'a pas l'air timide avec les humains. Je reviendrai riche pour défendre la cause de ces êtres sympatique, sociables et utiles. Très utiles pour tondre la pelouse et nettoyer les quais de Strasbourg. Je ferai de mon possible pour obtenir gain de cause auprès de la mairie afin de reconnaitre les ragondins comme des employés municipaux, pour qu'ils aient le droit à un salaire, un uniforme d'employé municipal et le droit de rentrer dans les boîtes de nuit sur peniches. Et ainsi Maza me fera rêver.
Mag, désolé de te decevoir mais je n'ai pas l'assent du midi, je viens de Normandie en fait... Mais j'aime les olives, le pastis bien glace (sinon c'est dégueulasse), la pizza pomme de terre, les alouettes sans tête, le thyng, le romaring, le pimang d'espeletteu, etc, que je partagerai bien volontiers avec Ella Tourbillone.
J'ai essayé de faire preuve de franchise, malheureusement c'est compliqué parfois, nos propos peuvent être mal compris, nos intentions encore plus, ce qui fait que j'ai préféré ne pas l'être jusqu'au bout, franc...
Quand on observe les réactions, on finit par adapter notre comportement, pour éviter de blesser ou si on se rend compte que la conversation ne va pas tourner comme on l'espérait.
Des rayons gamma pour faire ses gammes. Fukushima pour aller au delà ou mettre un hola.
Bref, je dis n'importe quoi, gamme over. aussi
Ringodes : de même.
Bambi : "que ton rondin, trois-mâts des rivières, te guide à travers les rapides vers de roux horizons ♪"
Ca me rappelle l'histoire de ce petit chat roux : Chatran.
En revenant, Père Castor te contera l'histoire de Castoran.
Prends soin de toi et de phiphi, soyez heureux, faites nous un bébé même, le 1er bébé zc, parrainé par Lucky Luc pour lui porter chance, faite le avant TrucTruc ( à kiss)
Une petite Bambiss ou un petit Kirby (Kirby, bi-coeur, un futur biker)
Waka, depuis tout le temps que je te vente les mérites de Shakira, enfin !
Depuis que j'ai vu ta photo je t'imagine donc danser comme Shakira, en fait je ne te l'ai jamais dit mais à chaque fois que tu débarquais sur le chat, j'avais ces images en tête. Evidement je n'ai jamais osé te l'avouer, tu es mariée etc
Amène.
Lola, j'ai toujours su que tu avais la grâce et l'élégance du félin, ta poésie nous le rappelle à tous. Je te souhaite d'être heureuse avec Brubru. Comme je te lègue mon corps et que Brubru rêve d'une queue plate, tout le monde est content. Amusez vous bien.
El tourbillone, merci encore
Pour les produits, allez, on partage ?
* Musique de la pub kinder bueno avec Jojo Tsonga *
Tu peux faire ce que tu veux avec la corde (à part te pendre, non, là, il faudra me demander l'autorisation avant pour utiliser ma corde pour ça... je ne voudrais pas que ça me retombe dessus tu comprends ? ).
De la corde à sauter, de la corde raide, de la cordination, du cordon bleu, un lasso, un arc, bref...
Oui bon, je trouverai de meilleurs cadeaux à l'avenir, promis
Bliss, ça me touche...
Comme j'aime faire pleurer les filles, je vais continuer à parler de moi alors
La suite arrive, en spoiler.
Tiens, je sens que j'ai un certain potentiel pour créer une série, un épisode par semaine, je fais monter le suspens etc
Pour le colis... Je ne sais pas ce qu'est devenu le hibou que je t'ai envoyé, il avait l'air de s'envoler péniblement vers la Bolivie... J'espère qu'il a pu traverser l'océan sans problème et a su se servir du GPS que je lui ai mis au cou pour te retrouver. Laisse lui un peu de temps pour ça, il est pas encore à l'aise avec la technologie. Pour l'aider, avant qu'il parte, j'ai tapé la direction "Bliss, Bolivie", mais il semblait un peu perplexe...
Je pense que tu sauras lire la perplexité sur son visage.
Sinon, demande à Strigide de t'aider à décrypter cette expression...
Peut-être qu'elle te dira que ses yeux semblent vouloir dire "Mais c'est débile ce que tu fais comment tu veux que le GPS trouve l'adresse à partir d'une information aussi floue ? Tu m'as vraiment pris pour une mouette, hein, hein ? Pourquoi y'a que les pies et les perroquets qui savent parler ? Sinon je te dirais bien "merci pour le colis, je vais m'en servir pour aller au bar (anecdote : il y a un bar près de chez moi (castor) qui s'appelle "Le Hibou") offrir ça à des chouettes femelles pour les draguer" "
bluemiaw : Je sais que ça peut paraitre bizarre de partir comme ça, après avoir posté ma présentation.
C'est grave je sais d'en arriver là, j'ai honte et tout, mais il me faut un signe symbolique pour m'aider à me bouger un peu. L'ordinateur sera moins attractif sans l'appel de zc. Je repasserai sans doute lire de temps en temps, quelques soirs. Mais l'idée c'est d'éviter le fauteuil du pc autant que possible, ne me servir d'internet que pour des choses concrètes, comme pointer à pole emploi et commander une cigarette electronique, pour te l'envoyer !
Et oui j'ai decouvers ça récement et ça me branche bien : http://www.edsylver.com/
Et je pense autant à tes petits poumons qu'aux miens. Je t'enverrai donc des cartouches de THC, que tu pourras fumer dans les lieux publiques, même devant la police car il n'y aura pas l'odeur du canabis. Tu pourras même choisir le gout, et la concentration en THC.
"Tiens aujourd'hui j'ai envie de me défoncer à la framboise au commissariat !"
C'est l'avenir de la cigarette ce truc... Il serait temps de revolutionner tout ça, depuis combien de temps l'humain se bousille la santé, provoque des feux de foret etc à cause de ça ? Alors qu'il est allé sur la Lune y'a + de 40 ans déjà !
Demain, on pourra entendre dans les coins de rue "Hé cousin ! T'aurais pas des touchecars electro de beu ?"
Et oui si j'ai ma voiture je finirai bien par faire un tour en Belgique... Je ne sais pas encore si ce sera dans les 6 prochains mois. Tu peux toujours me laisser ton mail par mp si tu veux.
Merci en tout cas.
Bizoux
:castor:
Lola, Bambi, Zat, Ringostar, Tourbillone, Maza, Plot, Bliss, bluecat, Mag et Flol.
Difficile de répondre à chacun.
Saviez vous que l'on me reproche de faire mes adieux juste pour avoir de gentils messages ? Les gens sont d'une médisance... ^^
Non Flol tu n'es pas ridicule, le partage de ses émotions n'est réservé qu'aux filles uniquement chez ces fameux non-zèbres, hein, nous on est libre
Je peux t'aider pour meubler le chateau, je suis assez bon à ça, meubler le chat, monter des meubles Ikea...
Dans ton chateau, là haut, tu auras toute la place pour mettre un violon ET un piano. Et même un zombie, mais dans une cage.
Zat, ce ragondin n'a pas l'air timide avec les humains. Je reviendrai riche pour défendre la cause de ces êtres sympatique, sociables et utiles. Très utiles pour tondre la pelouse et nettoyer les quais de Strasbourg. Je ferai de mon possible pour obtenir gain de cause auprès de la mairie afin de reconnaitre les ragondins comme des employés municipaux, pour qu'ils aient le droit à un salaire, un uniforme d'employé municipal et le droit de rentrer dans les boîtes de nuit sur peniches. Et ainsi Maza me fera rêver.
Mag, désolé de te decevoir mais je n'ai pas l'assent du midi, je viens de Normandie en fait... Mais j'aime les olives, le pastis bien glace (sinon c'est dégueulasse), la pizza pomme de terre, les alouettes sans tête, le thyng, le romaring, le pimang d'espeletteu, etc, que je partagerai bien volontiers avec Ella Tourbillone.
J'ai essayé de faire preuve de franchise, malheureusement c'est compliqué parfois, nos propos peuvent être mal compris, nos intentions encore plus, ce qui fait que j'ai préféré ne pas l'être jusqu'au bout, franc...
Quand on observe les réactions, on finit par adapter notre comportement, pour éviter de blesser ou si on se rend compte que la conversation ne va pas tourner comme on l'espérait.
Des rayons gamma pour faire ses gammes. Fukushima pour aller au delà ou mettre un hola.
Bref, je dis n'importe quoi, gamme over. aussi
Ringodes : de même.
Bambi : "que ton rondin, trois-mâts des rivières, te guide à travers les rapides vers de roux horizons ♪"
Ca me rappelle l'histoire de ce petit chat roux : Chatran.
En revenant, Père Castor te contera l'histoire de Castoran.
Prends soin de toi et de phiphi, soyez heureux, faites nous un bébé même, le 1er bébé zc, parrainé par Lucky Luc pour lui porter chance, faite le avant TrucTruc ( à kiss)
Une petite Bambiss ou un petit Kirby (Kirby, bi-coeur, un futur biker)
Waka, depuis tout le temps que je te vente les mérites de Shakira, enfin !
Depuis que j'ai vu ta photo je t'imagine donc danser comme Shakira, en fait je ne te l'ai jamais dit mais à chaque fois que tu débarquais sur le chat, j'avais ces images en tête. Evidement je n'ai jamais osé te l'avouer, tu es mariée etc
Amène.
Lola, j'ai toujours su que tu avais la grâce et l'élégance du félin, ta poésie nous le rappelle à tous. Je te souhaite d'être heureuse avec Brubru. Comme je te lègue mon corps et que Brubru rêve d'une queue plate, tout le monde est content. Amusez vous bien.
El tourbillone, merci encore
Pour les produits, allez, on partage ?
* Musique de la pub kinder bueno avec Jojo Tsonga *
Tu peux faire ce que tu veux avec la corde (à part te pendre, non, là, il faudra me demander l'autorisation avant pour utiliser ma corde pour ça... je ne voudrais pas que ça me retombe dessus tu comprends ? ).
De la corde à sauter, de la corde raide, de la cordination, du cordon bleu, un lasso, un arc, bref...
Oui bon, je trouverai de meilleurs cadeaux à l'avenir, promis
Bliss, ça me touche...
Comme j'aime faire pleurer les filles, je vais continuer à parler de moi alors
La suite arrive, en spoiler.
Tiens, je sens que j'ai un certain potentiel pour créer une série, un épisode par semaine, je fais monter le suspens etc
Pour le colis... Je ne sais pas ce qu'est devenu le hibou que je t'ai envoyé, il avait l'air de s'envoler péniblement vers la Bolivie... J'espère qu'il a pu traverser l'océan sans problème et a su se servir du GPS que je lui ai mis au cou pour te retrouver. Laisse lui un peu de temps pour ça, il est pas encore à l'aise avec la technologie. Pour l'aider, avant qu'il parte, j'ai tapé la direction "Bliss, Bolivie", mais il semblait un peu perplexe...
Je pense que tu sauras lire la perplexité sur son visage.
Sinon, demande à Strigide de t'aider à décrypter cette expression...
Peut-être qu'elle te dira que ses yeux semblent vouloir dire "Mais c'est débile ce que tu fais comment tu veux que le GPS trouve l'adresse à partir d'une information aussi floue ? Tu m'as vraiment pris pour une mouette, hein, hein ? Pourquoi y'a que les pies et les perroquets qui savent parler ? Sinon je te dirais bien "merci pour le colis, je vais m'en servir pour aller au bar (anecdote : il y a un bar près de chez moi (castor) qui s'appelle "Le Hibou") offrir ça à des chouettes femelles pour les draguer" "
bluemiaw : Je sais que ça peut paraitre bizarre de partir comme ça, après avoir posté ma présentation.
C'est grave je sais d'en arriver là, j'ai honte et tout, mais il me faut un signe symbolique pour m'aider à me bouger un peu. L'ordinateur sera moins attractif sans l'appel de zc. Je repasserai sans doute lire de temps en temps, quelques soirs. Mais l'idée c'est d'éviter le fauteuil du pc autant que possible, ne me servir d'internet que pour des choses concrètes, comme pointer à pole emploi et commander une cigarette electronique, pour te l'envoyer !
Et oui j'ai decouvers ça récement et ça me branche bien : http://www.edsylver.com/
Et je pense autant à tes petits poumons qu'aux miens. Je t'enverrai donc des cartouches de THC, que tu pourras fumer dans les lieux publiques, même devant la police car il n'y aura pas l'odeur du canabis. Tu pourras même choisir le gout, et la concentration en THC.
"Tiens aujourd'hui j'ai envie de me défoncer à la framboise au commissariat !"
C'est l'avenir de la cigarette ce truc... Il serait temps de revolutionner tout ça, depuis combien de temps l'humain se bousille la santé, provoque des feux de foret etc à cause de ça ? Alors qu'il est allé sur la Lune y'a + de 40 ans déjà !
Demain, on pourra entendre dans les coins de rue "Hé cousin ! T'aurais pas des touchecars electro de beu ?"
Et oui si j'ai ma voiture je finirai bien par faire un tour en Belgique... Je ne sais pas encore si ce sera dans les 6 prochains mois. Tu peux toujours me laisser ton mail par mp si tu veux.
Merci en tout cas.
Bizoux
:castor:
Re: Le nid de Castor
ouaip, g déjà vu des trucs comme ça, chat a l'air bien...mais cher! ms vazy donne les cartouches de thc (ça c MON smiley...enfin jte le prête si tu veux hein, mais g pas envie dle mettre sur la liste et qu'il soit galvaudé -n'est pas chat bleu qui veut-)
faut pas que tu partes trop lgtps, y a un "perecastordu93" g vu, qui essaye vraisemblablement de te détrôner!!
note à la modération: je m'insurge! le smiley castor n'est pas encore activé! heureusement que je l'ai en stock
bizzoux
faut pas que tu partes trop lgtps, y a un "perecastordu93" g vu, qui essaye vraisemblablement de te détrôner!!
note à la modération: je m'insurge! le smiley castor n'est pas encore activé! heureusement que je l'ai en stock
bizzoux
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Le nid de Castor
Je tiens à m'excuser pour mon faux départ.
J'ai voulu partir trop vite, donc j'ai calé, erreur de débutant etc
Usain Bolt lui aussi, ça lui est arrivé, etc
Je voulais vraiment partir, je ne vous ai pas menti pour obtenir de l'attention et de l'affection.
J'ai voulu prendre le taureau par les cornes, mais j'ai eu des imprévus financiers qui ont bouleversé mes plans, et je me retrouve encore dans une situation d'attente où venir ici m'aide à faire passer le temps. RedBull donne des ailes, bullshit.
J'essaye toujours de rédiger une présentation parfaite, mais suis moins motivé par la peur de l'echec car j'ai du temps à tuer devant moi pour le faire. Autant prendre son temps pour échouer. Plus on court plus vite vers le mur moins l'impact fait moins mal.
Je compte toujours quitter le plus tôt possible cela dit.
En attendant, j'ai ecris quelque chose qui me concerne, auquel je pense en ce moment :
"un grand pouvoir implique de grandes responsabilité"
J'ai toujours senti en moi le pouvoir de faire très mal par les mots, de savoir utiliser la psychologie pour démonter qq'1 qui m'a attaqué bien comme il faut. Seulement, je ne l'ai quasiment jamais utilisé. Il m'arrive régulièrement d'ecrire, de faire une lettre que je n'envoie jamais. Et encore, j'ai souvent du mal à m'y mettre, pourtant ça me ferait du bien, ne serait-ce que de l'ecrire, sans jamais l'envoyer. Je ne veux pas blesser les gens et j'ai conscience que je pourrais vraiment leur faire mal si je leur disais le fond de ma pensée, en détail. Seulement je ne veux pas rentrer là dedans, je suis dégouté par le procédé qui consiste à établir toute une argumentation pour casser quelqu'un, dégouté par les conflits, les rapports de force, les guerres, les lois du plus fort qui sévicent en ce cas monrde des humains. J'ai trop bien conscience de l'origine de ces combat : une souffrance intérieure, une réaction emotionnel, egoiste, qui peut certes se transformer en une reponse raisonnée mais qui se base toujours au départ sur une réaction emotionnel, que je préfère analyser, en m'introspectant, et en travaillant sur un moyen de me sentir bien sans rentrer dans le conflit.
Oh, il m'est arrivé de réagir sur le coup bien sur, alcool aidant, la plupart du temps. Mais en général je garde de la distance et je crois que je tends vers cette forme de communication, qu'importe si l'on me reproche d'être distant, cette distance est saine, je trouve, et ne m'empêche pas de communiquer tout en partageant des choses, comme mes émotions, mes failles, sans être trop méfiant.
Il y a une "mode" chez les intellectuels qui consiste à faire de la psychanalyse à tout va. Ici on pourrait me dire que ce refus du combat est en fait une crainte qui cache une peur et un problème car je n'aimerais pas qu'on fasse de même avec moi : me démonter par les mots.
Alors, oui, certainement, il doit y avoir ça, et alors ?
Quoique l'on fasse on est critiqué de toute façon, j'ai choisi de prendre position du côté du "silence". J'évite autant que faire je peux entrer dans les conflits, qu'importe si je passe à côté "d'aider" quelqu'un grâce au pouvoir de la psychologie, des mots. Qu'importe si je passe à côté du plaisir éphémère de sensation de victoire "haha tiens !" qu'on peut s'arranger pour ressentir quelque soit la situation, en fait. Je risque la plupart du temps de braquer les gens, car même si mon texte est parfait (ce qui ne sera jamais le cas car la perfection d'un texte de psycho ne dépend que de l'interprétation que l'autre en fera... en cela, peut-etre une communication sera parfaite un jour, elle l'a deja été je pense) la personne en face ne l'entendra pas forcement de cette oreille. Il faut attendre qu'elle soit prête à se remettre en question elle même, lui faire confiance, la laisser libre. Et se dire que l'on peut faire des erreurs, aussi. En voulant bien faire on peut finalement être contre-productif, c'est à dire pire qu'inutile (en ne faisant rien).
D'autant que bien souvent on veut "aider" son prochain pour se faire mousser, en fin de compte, si on ne se connait pas assez et qu'on ne se demande pas en temps réel "pourquoi je fais ça ?". On peut rentrer dans des modes de communication piégeux (du genre sauveur, victime, bourreau etc), si l'on ne sait pas ce qu'on fait, encore une fois.
Une des failles de cette prise de position serait de ne pas se remettre en question soi même, garder nos pensées pour nous sans les confronter. Garder notre athlète au chaud à la maison sans l'entrainer, sans le faire progresser.
Mais je pense qu'il y a différentes façons de confronter nos pensées, il y a la manière directe, mais il y en a des indirectes, basées sur l'observation des autres.
Au delà de ça, je trouve fatiguant, à force, de toujours s'analyser, se remettre en question, douter de tout. J'ai 25 ans virgule 9, depuis que je suis en âge de penser je ne fais que m'analyser et analyser les autres, je cogite beaucoup et je souffre, je suis en lutte constante avec l'univers (sauf quand j'étais amoureux, à l'epoque où j'avais ma copine, et où j'étais bête, niais etc). J'observe que ça se calme en même temps que je commence à me connaitre, à avoir des certitudes, à connaitre le fonctionnement des humains. Plus je sais et plus je me sens serein, et moins je crois que, pense que, peut-etre que. Je ne veux pas devenir un gros con buté bourré de certitudes, ce n'est pas ce que je veux dire. Je veux seulement avoir une base, avoir cette confiance en moi qui implique cette sérénité. Si je sais, je fais. Si je doute, je "soute" (du verbe "rester dans la soute"), je pense, je tourne en rond dans mon esprit.
Si je pense trop, doute trop, je ne peux exprimer les choses que d'une façon lourde, comme ce texte que je viens d'écrire. Aucune élégance, aucun style, aucune créativité, aucune fluidité, aucune fraîcheur, juste un pavé lourd confus indigeste.
Je crois.
J'ai voulu partir trop vite, donc j'ai calé, erreur de débutant etc
Usain Bolt lui aussi, ça lui est arrivé, etc
Je voulais vraiment partir, je ne vous ai pas menti pour obtenir de l'attention et de l'affection.
J'ai voulu prendre le taureau par les cornes, mais j'ai eu des imprévus financiers qui ont bouleversé mes plans, et je me retrouve encore dans une situation d'attente où venir ici m'aide à faire passer le temps. RedBull donne des ailes, bullshit.
J'essaye toujours de rédiger une présentation parfaite, mais suis moins motivé par la peur de l'echec car j'ai du temps à tuer devant moi pour le faire. Autant prendre son temps pour échouer. Plus on court plus vite vers le mur moins l'impact fait moins mal.
Je compte toujours quitter le plus tôt possible cela dit.
En attendant, j'ai ecris quelque chose qui me concerne, auquel je pense en ce moment :
"un grand pouvoir implique de grandes responsabilité"
J'ai toujours senti en moi le pouvoir de faire très mal par les mots, de savoir utiliser la psychologie pour démonter qq'1 qui m'a attaqué bien comme il faut. Seulement, je ne l'ai quasiment jamais utilisé. Il m'arrive régulièrement d'ecrire, de faire une lettre que je n'envoie jamais. Et encore, j'ai souvent du mal à m'y mettre, pourtant ça me ferait du bien, ne serait-ce que de l'ecrire, sans jamais l'envoyer. Je ne veux pas blesser les gens et j'ai conscience que je pourrais vraiment leur faire mal si je leur disais le fond de ma pensée, en détail. Seulement je ne veux pas rentrer là dedans, je suis dégouté par le procédé qui consiste à établir toute une argumentation pour casser quelqu'un, dégouté par les conflits, les rapports de force, les guerres, les lois du plus fort qui sévicent en ce cas monrde des humains. J'ai trop bien conscience de l'origine de ces combat : une souffrance intérieure, une réaction emotionnel, egoiste, qui peut certes se transformer en une reponse raisonnée mais qui se base toujours au départ sur une réaction emotionnel, que je préfère analyser, en m'introspectant, et en travaillant sur un moyen de me sentir bien sans rentrer dans le conflit.
Oh, il m'est arrivé de réagir sur le coup bien sur, alcool aidant, la plupart du temps. Mais en général je garde de la distance et je crois que je tends vers cette forme de communication, qu'importe si l'on me reproche d'être distant, cette distance est saine, je trouve, et ne m'empêche pas de communiquer tout en partageant des choses, comme mes émotions, mes failles, sans être trop méfiant.
Il y a une "mode" chez les intellectuels qui consiste à faire de la psychanalyse à tout va. Ici on pourrait me dire que ce refus du combat est en fait une crainte qui cache une peur et un problème car je n'aimerais pas qu'on fasse de même avec moi : me démonter par les mots.
Alors, oui, certainement, il doit y avoir ça, et alors ?
Quoique l'on fasse on est critiqué de toute façon, j'ai choisi de prendre position du côté du "silence". J'évite autant que faire je peux entrer dans les conflits, qu'importe si je passe à côté "d'aider" quelqu'un grâce au pouvoir de la psychologie, des mots. Qu'importe si je passe à côté du plaisir éphémère de sensation de victoire "haha tiens !" qu'on peut s'arranger pour ressentir quelque soit la situation, en fait. Je risque la plupart du temps de braquer les gens, car même si mon texte est parfait (ce qui ne sera jamais le cas car la perfection d'un texte de psycho ne dépend que de l'interprétation que l'autre en fera... en cela, peut-etre une communication sera parfaite un jour, elle l'a deja été je pense) la personne en face ne l'entendra pas forcement de cette oreille. Il faut attendre qu'elle soit prête à se remettre en question elle même, lui faire confiance, la laisser libre. Et se dire que l'on peut faire des erreurs, aussi. En voulant bien faire on peut finalement être contre-productif, c'est à dire pire qu'inutile (en ne faisant rien).
D'autant que bien souvent on veut "aider" son prochain pour se faire mousser, en fin de compte, si on ne se connait pas assez et qu'on ne se demande pas en temps réel "pourquoi je fais ça ?". On peut rentrer dans des modes de communication piégeux (du genre sauveur, victime, bourreau etc), si l'on ne sait pas ce qu'on fait, encore une fois.
Une des failles de cette prise de position serait de ne pas se remettre en question soi même, garder nos pensées pour nous sans les confronter. Garder notre athlète au chaud à la maison sans l'entrainer, sans le faire progresser.
Mais je pense qu'il y a différentes façons de confronter nos pensées, il y a la manière directe, mais il y en a des indirectes, basées sur l'observation des autres.
Au delà de ça, je trouve fatiguant, à force, de toujours s'analyser, se remettre en question, douter de tout. J'ai 25 ans virgule 9, depuis que je suis en âge de penser je ne fais que m'analyser et analyser les autres, je cogite beaucoup et je souffre, je suis en lutte constante avec l'univers (sauf quand j'étais amoureux, à l'epoque où j'avais ma copine, et où j'étais bête, niais etc). J'observe que ça se calme en même temps que je commence à me connaitre, à avoir des certitudes, à connaitre le fonctionnement des humains. Plus je sais et plus je me sens serein, et moins je crois que, pense que, peut-etre que. Je ne veux pas devenir un gros con buté bourré de certitudes, ce n'est pas ce que je veux dire. Je veux seulement avoir une base, avoir cette confiance en moi qui implique cette sérénité. Si je sais, je fais. Si je doute, je "soute" (du verbe "rester dans la soute"), je pense, je tourne en rond dans mon esprit.
Si je pense trop, doute trop, je ne peux exprimer les choses que d'une façon lourde, comme ce texte que je viens d'écrire. Aucune élégance, aucun style, aucune créativité, aucune fluidité, aucune fraîcheur, juste un pavé lourd confus indigeste.
Je crois.
Re: Le nid de Castor
Je suis contente que tu ai décidé de rester un peu. Ce faux départ m'aura permis d'un peu mieux te connaître, et aussi de mieux apprécier tes contributions.
Je suis totalement d'accord avec toi à propos de "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités". Après, pour moi quand on veut donner un coup de main, il peut y avoir deux raisons: (i) comme tu le dis, éprouver sa "puissance" (et dans ce cas, grand risque de tomber dans le piège du triangle, bien vu), (ii) diminuer sa souffrance empathique (tristesse qui découle du fait de voir les autres souffrir). Dans le 2e cas, il y a beaucoup moins de risques de tomber dans le triangle, à mon avis. Donc, peut être que simplement identifier les mécanismes sous-jacents à notre désir d'aider peut être un bon moyen pour faire le tri entre les vraies BA et les pseudos BA.
Welcome back
Je suis totalement d'accord avec toi à propos de "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités". Après, pour moi quand on veut donner un coup de main, il peut y avoir deux raisons: (i) comme tu le dis, éprouver sa "puissance" (et dans ce cas, grand risque de tomber dans le piège du triangle, bien vu), (ii) diminuer sa souffrance empathique (tristesse qui découle du fait de voir les autres souffrir). Dans le 2e cas, il y a beaucoup moins de risques de tomber dans le triangle, à mon avis. Donc, peut être que simplement identifier les mécanismes sous-jacents à notre désir d'aider peut être un bon moyen pour faire le tri entre les vraies BA et les pseudos BA.
Welcome back
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Le nid de Castor
Merci Waka.
Bon j'editerai, j'ai d'autres choses à ajouter, pour répondre ou rebondir sur ce tu dis notamment, mais je fatigue un peu là...
Je laisse des mots clés, comme sur un brouillon, c'est chez moi je fais ce que je veux, voilà :
observer la personne, ses réactions, avant de lui fournir une aide adaptée ou de simplement la laisser tranquille
y aller à taton
se rendre disponible, n'aider que sur demande
2 types d'aide : les conseils, et le soutien "affectif", à choisir selon la situation
c'est marrant je parlais au départ de "combat", qq'1 nous attaque alors on se défend et notre argumentation passe forcement par de l'aide car on explique à la personne où elle se trompe, où elle peut mieux faire, pour avoir de meilleurs rapports relationnels.
Est-ce qu'attaquer qq'1 revient à lui demander de l'aide ? Un conflit serait une forme d'entraide ?
"Tu veux changer ta roue bah attend j'arrive je vais te mettre un coup de cric. Bisou"
"Tu es assis à table en train de manger tranquilement, paisiblement. Je suis derrière toi, je renverse sur ton dos le buffet de 200kg" = "au secours, j'ai besoin de ton aide, vois cela comme une carresse amicale, un tendre baiser "
Qu'est-ce qu'il raconte ce castor ? il est temps de dormir
Que faire avec les gens qui ne respectent pas notre demande de respecter nos limites ?
Est-ce que cela a un rapport avec la discussion ?
Peut-être que peu importe.
Bonne journée, je vais me coucher, j'ai faim.
Bon j'editerai, j'ai d'autres choses à ajouter, pour répondre ou rebondir sur ce tu dis notamment, mais je fatigue un peu là...
Je laisse des mots clés, comme sur un brouillon, c'est chez moi je fais ce que je veux, voilà :
observer la personne, ses réactions, avant de lui fournir une aide adaptée ou de simplement la laisser tranquille
y aller à taton
se rendre disponible, n'aider que sur demande
2 types d'aide : les conseils, et le soutien "affectif", à choisir selon la situation
c'est marrant je parlais au départ de "combat", qq'1 nous attaque alors on se défend et notre argumentation passe forcement par de l'aide car on explique à la personne où elle se trompe, où elle peut mieux faire, pour avoir de meilleurs rapports relationnels.
Est-ce qu'attaquer qq'1 revient à lui demander de l'aide ? Un conflit serait une forme d'entraide ?
"Tu veux changer ta roue bah attend j'arrive je vais te mettre un coup de cric. Bisou"
"Tu es assis à table en train de manger tranquilement, paisiblement. Je suis derrière toi, je renverse sur ton dos le buffet de 200kg" = "au secours, j'ai besoin de ton aide, vois cela comme une carresse amicale, un tendre baiser "
Qu'est-ce qu'il raconte ce castor ? il est temps de dormir
Que faire avec les gens qui ne respectent pas notre demande de respecter nos limites ?
Est-ce que cela a un rapport avec la discussion ?
Peut-être que peu importe.
Bonne journée, je vais me coucher, j'ai faim.
Re: Le nid de Castor
Les mots clefs ça fait l'affaire aussi .
Oui, ça a bel et bien rapport, à mon avis. Je valide aussi le fait de ne pas aider quelqu'un qui ne le demande pas. Savoir détecter qu'un silence dans certaines situations est une demande de "non-aide" (une amie qui a demandé le divorce maintenait un silence pour éviter que quiconque lui dise ce qu'elle avait bien fait/ mal fait/ devrait encore réfléchir - mais elle avait déjà bien réfléchi, elle). Savoir détecter qu'un agression est une demande d'aide, mais ne pas surinterpréter et d'abord aider l'autre à verbaliser sa demande d'aide avant de l'aider sur ce sur quoi porte la demande elle-même (ouch, désolée, c'est pour que tu ne t'obliges même pas à lire et que tu te reposes avant ).
Tout cela à un rapport: prendre du recul et y aller pas à pas, pas comme un super héro qui débarque de nulle part, pour éviter de piétiner tout le travail que l'autre à déjà fait sur lui-même et ne lui apporter de l'aide que (spécifiquement) ce sur quoi il souhaite qu'on lui donne un coup de pouce.
EDIT: désolée, j'ai pas le temps de me relire/ mettre en forme/ etc. Au moins vous verrez mieux en quoi je fais des efforts usuellement .
Oui, ça a bel et bien rapport, à mon avis. Je valide aussi le fait de ne pas aider quelqu'un qui ne le demande pas. Savoir détecter qu'un silence dans certaines situations est une demande de "non-aide" (une amie qui a demandé le divorce maintenait un silence pour éviter que quiconque lui dise ce qu'elle avait bien fait/ mal fait/ devrait encore réfléchir - mais elle avait déjà bien réfléchi, elle). Savoir détecter qu'un agression est une demande d'aide, mais ne pas surinterpréter et d'abord aider l'autre à verbaliser sa demande d'aide avant de l'aider sur ce sur quoi porte la demande elle-même (ouch, désolée, c'est pour que tu ne t'obliges même pas à lire et que tu te reposes avant ).
Tout cela à un rapport: prendre du recul et y aller pas à pas, pas comme un super héro qui débarque de nulle part, pour éviter de piétiner tout le travail que l'autre à déjà fait sur lui-même et ne lui apporter de l'aide que (spécifiquement) ce sur quoi il souhaite qu'on lui donne un coup de pouce.
EDIT: désolée, j'ai pas le temps de me relire/ mettre en forme/ etc. Au moins vous verrez mieux en quoi je fais des efforts usuellement .
Dernière édition par Waka le Jeu 19 Juil 2012 - 14:07, édité 1 fois
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Le nid de Castor
Bonjour,
Je pense que tu trouveras les billes que tu as deja en toi chez Carl Rogers.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89coute_active
Je pense que tu trouveras les billes que tu as deja en toi chez Carl Rogers.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89coute_active
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
Merci pour ta réponse Waka, tes expériences persos, tes points de vue, tes validations (toujours bonnes à prendre).
Pas la peine de t'excuser pour la mise en forme etc, chez moi on peut se contenter des mots clés.
D'ailleurs je ne pense pas éditer, après tout c'est assez clair pour moi tout ça, on ne va pas faire des dissertations.
On est d'accord sur l'ensemble donc.
Je pensais juste rajouter :
Oui d'ailleurs si la personne se braque c'est généralement car elle a deja fait un travail perso et qu'elle voit quelqu'un arriver en pretendant tout lui apprendre.
L'idéal est donc de commencer par savoir le travail qu'elle a fait, donc l'écouter, avant de lui dire ce qu'on pense. Valider son travail, ses efforts, son intelligence.
Syphon, merci bien pour ce lien ! Très interessant et juste je trouve.
Je vais être tenté de me la raconter un peu, mais voilà, je me rends compte que j'ai souvent pratiqué cette écoute active, sans la connaitre, intuitivement. Ce lien m'a rempli de fierté, haha
"interrompre, interpréter, juger"... horrible, j'ai vu ça tellement de fois, de la part de gens qui se prétendaient hautement intelligents mais manquaient cruellement d'humilité.
Autre chose, à la base je parlais de conflits, et ça a logiquement débouché sur l'aide, l'entraide.
Or, il me semble très délicat de s'entraider dans un climat de conflit, mais ceux i peuvent être un réel déclencheur pour apprendre des choses sur soi, et pour mieux connaitre son "adversaire".
Ca me rappelle Fight Club, "comment tu veux connaitre un mec si tu t'es pas battu avec".
Il est possible d'entretenir des "bons" rapports avec quelqu'un tant qu'on ne s'est pas confronté à lui. Et alors, lorsqu'intervient le clash, on arrive parfois à dire "tiens, tu montres ton vrai visage".
Cette phrase m'enerve un peu, car ça implique que la personne serait elle même lorsqu'elle est hors d'elle, sur la défensive etc, ce qui n'est pas vrai.
Pas faux non plus, on découvre juste une autre facette, celle des émotions négatives, et généralement ce n'est pas bien joli à voir.
Mais rien de tel pour enerver encore plus quelqu'un et le prendre en otage dans ses propres filets (limites personnelles). La personne va se sentir incomprise, prise au piège etc.
Bref, je crois qu'on peut rarement apprendre sur soi et apprendre à l'autre directement lors d'un conflit, car il n'y a aucune bienveillance de part et d'autre, en général.
Par contre on peut se servir des conflits pour progresser par la suite, on en discutant avec d'autres personnes en position bienveillante.
En tout cas, grâce à l'empathie et la sensibilité, un "zèbre" est généralement bien disposé à aider son prochain, est particulièrement bon en psychologie.
Etre bon en psycho implique des responsabilités, c'est un pouvoir que l'on peut utiliser à des fins egoistes, malveillantes. Et je crois qu'il est + facile de faire mal que de faire du bien. Pour ne pas faire mal il faut parvenir à être tourné vers les autres, et à se connaitre soi-même.
Et je crois que la maturité à ce niveau implique bien souvent d'avoir déjà été confronté à de nombreux conflits, à avoir souffert personnelement.
Bref, c'est malheureusement imprécis, incomplet etc, mais je vais pas faire une dissertation sur le sujet.
Edit, en vrac :
Entre l'observation et l'action, on peut y aller à taton, tester un peu. Quand je parle d'observation, j'inclue ça aussi en fait. En sachant qu'en plus les tests peuvent être faits par une tierce personne. Le tout est de savoir à qui on a affaire, quelles sont ses limites. Et je pense qu'il en faut pas beaucoup pour le savoir, surtout avec l'habitude.
Il faut aussi tenir compte de la disponibilité de la personne lors de nos tests. Un jour elle va réagir d'une certaine façon, un autre jour elle se sera plus ou moins réceptive. Il faut plusieurs tests (jamais condamner), des statistiques, accepter de se tromper, prendre quelques risques tout en restant prudent, surtout si on touche un point sensible, c'est une grosse responsabilité. Mais pas s'en vouloir trop non plus si on échoue.
Etre prêt à s'excuser en tout cas, car on est dans une position d'intrusion.
Autre chose, je n'ai pas prentendu m'exprimer aisement à l'oral. Je parlais bien de texte, c'est par l'écriture que je peux faire passer mes messages, en vrai je suis toujours dans une position d'écoute, d'observation, c'est très rare que je me lance dans des discussions compliquées. C'est encore plus rare que je me lance dans les conflits car je sais qu'avec les émotions je ne vais pas pouvoir être clair. J'ai parfois demandé à des personnes d'avoir une discussion par mail car j'avais du mal à m'exprimer oralement, elles ont refusé car elles sentaient qu'elles avaient "l'avantage" à l'oral... Comportement lâche voire pervers : laisse tomber, ciao.
Oui, j'ai l'esprit d'escalier (spécial dédicace à d'A )
Pas la peine de t'excuser pour la mise en forme etc, chez moi on peut se contenter des mots clés.
D'ailleurs je ne pense pas éditer, après tout c'est assez clair pour moi tout ça, on ne va pas faire des dissertations.
On est d'accord sur l'ensemble donc.
Je pensais juste rajouter :
Tout cela à un rapport: prendre du recul et y aller pas à pas, pas comme un super héro qui débarque de nulle part, pour éviter de piétiner tout le travail que l'autre à déjà fait sur lui-même et ne lui apporter de l'aide que (spécifiquement) ce sur quoi il souhaite qu'on lui donne un coup de pouce.
Oui d'ailleurs si la personne se braque c'est généralement car elle a deja fait un travail perso et qu'elle voit quelqu'un arriver en pretendant tout lui apprendre.
L'idéal est donc de commencer par savoir le travail qu'elle a fait, donc l'écouter, avant de lui dire ce qu'on pense. Valider son travail, ses efforts, son intelligence.
Syphon, merci bien pour ce lien ! Très interessant et juste je trouve.
Je vais être tenté de me la raconter un peu, mais voilà, je me rends compte que j'ai souvent pratiqué cette écoute active, sans la connaitre, intuitivement. Ce lien m'a rempli de fierté, haha
"interrompre, interpréter, juger"... horrible, j'ai vu ça tellement de fois, de la part de gens qui se prétendaient hautement intelligents mais manquaient cruellement d'humilité.
Autre chose, à la base je parlais de conflits, et ça a logiquement débouché sur l'aide, l'entraide.
Or, il me semble très délicat de s'entraider dans un climat de conflit, mais ceux i peuvent être un réel déclencheur pour apprendre des choses sur soi, et pour mieux connaitre son "adversaire".
Ca me rappelle Fight Club, "comment tu veux connaitre un mec si tu t'es pas battu avec".
Il est possible d'entretenir des "bons" rapports avec quelqu'un tant qu'on ne s'est pas confronté à lui. Et alors, lorsqu'intervient le clash, on arrive parfois à dire "tiens, tu montres ton vrai visage".
Cette phrase m'enerve un peu, car ça implique que la personne serait elle même lorsqu'elle est hors d'elle, sur la défensive etc, ce qui n'est pas vrai.
Pas faux non plus, on découvre juste une autre facette, celle des émotions négatives, et généralement ce n'est pas bien joli à voir.
Mais rien de tel pour enerver encore plus quelqu'un et le prendre en otage dans ses propres filets (limites personnelles). La personne va se sentir incomprise, prise au piège etc.
Bref, je crois qu'on peut rarement apprendre sur soi et apprendre à l'autre directement lors d'un conflit, car il n'y a aucune bienveillance de part et d'autre, en général.
Par contre on peut se servir des conflits pour progresser par la suite, on en discutant avec d'autres personnes en position bienveillante.
En tout cas, grâce à l'empathie et la sensibilité, un "zèbre" est généralement bien disposé à aider son prochain, est particulièrement bon en psychologie.
Etre bon en psycho implique des responsabilités, c'est un pouvoir que l'on peut utiliser à des fins egoistes, malveillantes. Et je crois qu'il est + facile de faire mal que de faire du bien. Pour ne pas faire mal il faut parvenir à être tourné vers les autres, et à se connaitre soi-même.
Et je crois que la maturité à ce niveau implique bien souvent d'avoir déjà été confronté à de nombreux conflits, à avoir souffert personnelement.
Bref, c'est malheureusement imprécis, incomplet etc, mais je vais pas faire une dissertation sur le sujet.
Edit, en vrac :
Entre l'observation et l'action, on peut y aller à taton, tester un peu. Quand je parle d'observation, j'inclue ça aussi en fait. En sachant qu'en plus les tests peuvent être faits par une tierce personne. Le tout est de savoir à qui on a affaire, quelles sont ses limites. Et je pense qu'il en faut pas beaucoup pour le savoir, surtout avec l'habitude.
Il faut aussi tenir compte de la disponibilité de la personne lors de nos tests. Un jour elle va réagir d'une certaine façon, un autre jour elle se sera plus ou moins réceptive. Il faut plusieurs tests (jamais condamner), des statistiques, accepter de se tromper, prendre quelques risques tout en restant prudent, surtout si on touche un point sensible, c'est une grosse responsabilité. Mais pas s'en vouloir trop non plus si on échoue.
Etre prêt à s'excuser en tout cas, car on est dans une position d'intrusion.
Autre chose, je n'ai pas prentendu m'exprimer aisement à l'oral. Je parlais bien de texte, c'est par l'écriture que je peux faire passer mes messages, en vrai je suis toujours dans une position d'écoute, d'observation, c'est très rare que je me lance dans des discussions compliquées. C'est encore plus rare que je me lance dans les conflits car je sais qu'avec les émotions je ne vais pas pouvoir être clair. J'ai parfois demandé à des personnes d'avoir une discussion par mail car j'avais du mal à m'exprimer oralement, elles ont refusé car elles sentaient qu'elles avaient "l'avantage" à l'oral... Comportement lâche voire pervers : laisse tomber, ciao.
Oui, j'ai l'esprit d'escalier (spécial dédicace à d'A )
Re: Le nid de Castor
C'est bien que ça bouge pour toi, monsieur castor
Bon, en attendant je suis content que tu continues à fréquenter le forum
Bon, en attendant je suis content que tu continues à fréquenter le forum
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Le nid de Castor
Merci Galopin.
J'espère que ça roule pour toi aussi...
"Père Castor, raconte nous ton histoire, pour ton anniversaire.
Allez, sois narcissique, soit égoiste, raconte toi la, vieux papy, vis, partage, plains toi. Raconte comme t'étais balèze, qu'on puisse te dire que tu te la pètes. Raconte comme t'as souffert, qu'on puisse te dire que tu te la pètes aussi, et que tu joues sur la corde sensible pour attirer la sympathie, ou la pitié. Montre nous tes défauts d'humain, pour que des pervers viennent piocher des informations pour les retourner contre toi, te mettre mal à l'aise, te mettre en "porte-à-faux" (j'aime ce mot).
Il ne doit pas être normal que quelqu'un soit apprécié sans parler de lui, sans s'exposer, sans se risquer à vivre sans sa carapace, pour esquiver la possibilité de ne pas être parfait, comme nous, comme toi, et comme toi.
Ce sera ton exercice.
"Voici votre devoir pour la semaine prochaine : vous allez provoquer une baguarre. Vous allez la provoquer, et vous allez la perdre."
J'espère que ça roule pour toi aussi...
"Père Castor, raconte nous ton histoire, pour ton anniversaire.
Allez, sois narcissique, soit égoiste, raconte toi la, vieux papy, vis, partage, plains toi. Raconte comme t'étais balèze, qu'on puisse te dire que tu te la pètes. Raconte comme t'as souffert, qu'on puisse te dire que tu te la pètes aussi, et que tu joues sur la corde sensible pour attirer la sympathie, ou la pitié. Montre nous tes défauts d'humain, pour que des pervers viennent piocher des informations pour les retourner contre toi, te mettre mal à l'aise, te mettre en "porte-à-faux" (j'aime ce mot).
Il ne doit pas être normal que quelqu'un soit apprécié sans parler de lui, sans s'exposer, sans se risquer à vivre sans sa carapace, pour esquiver la possibilité de ne pas être parfait, comme nous, comme toi, et comme toi.
Ce sera ton exercice.
"Voici votre devoir pour la semaine prochaine : vous allez provoquer une baguarre. Vous allez la provoquer, et vous allez la perdre."
- La flamme de l'enfant:
- Je suis né quelque part en Normandie, entre la Lune et le Soleil une nuit d'eclipse lunaire en plein été. Lion et Tigre sont mes signes astrologiques, deux signes de feu, les meilleurs bien évidement. Seule ombre au tableau : mon prénom dont la fête se déroule le jour de la fête du travail, et dont la place dans l'histoire et l'inconscient collectif evoque un rôle de martyr, ces deux considérations me poursuivront tout au long de ma vie : un fil rouge de malchanceux et de paresseux. Petit homme rêveur portant en lui la flamme du feu sacré. Sur mes photos il y avait toujours une lumière au dessus de ma tête. Certains disaient que j'étais le fils de Dieu, même si ces personnes ne sont pas réelles. Un Dieu du stade peut-être, portant ainsi la flamme olympique, héritée de mon père, un grand sportif, professeur d'EPS. L'être de lumière qu'on m'appelait (je le vécus bien, ça va). Probablement destiné à devenir un champion de football, de Formule 1 ou de tennis, tels étaient mes rêves de gosse en tout cas. A ce propos je me demande combien de jeunes zèbres rêvaient de devenir médecin, avocat, ingénieur, président ? Ca ne m'est jamais passé par la tête, ces métiers me semblaient ennuyeux, et ce n'est pas ce que mes parents souhaitaient pour moi. Ils ne souhaitaient d'ailleurs rien de spécial et ne m'ont jamais poussé dans quelque direction que ce soit, contrairement à certains qui rêvent pour leurs enfants les rêves qu'ils n'ont pas pu vivre eux. On m'a simplement laissé vivre comme un enfant libre. M'offrant également la possibilité de voyager, dès mes 6 mois je partais aux îles canaris. On eu ensuite des canaris d'ailleurs, enfermés dans une cage. Puis Tunisie, Grèce, Yougoslavie, Angleterre. Mon père était un voyageur, capable de partir en Afrique sans un sou, il avait passé son enfance en Turquie puis au Liban avant de rentrer à Paris pour enfin faire ce qu'il n'avait pas le droit de faire dans ces pays là : draguer des gonzesses.
Bref, j'étais probablement destiné à faire de grandes choses, car c'est ce que ma mère disait qu'on ferait ensemble.
Maintenant que j'y repense, j'ai bien plus développé ma flemme que ma flamme, mais j'en fais assurément profiter ma mère actuelement...
Comme tous les enfants j'avais tout pour être heureux, mes deux parents qui travaillaient, une maison, mes jouets, mes rêves de gosse, mon "youpala", mon petit camion où il fallait pousser avec les pieds pour avancer, puis ma McLaren (celle de Prost vous savez, avec les couleurs de Marlboro) à pédale que mon modèle paternel m'avait offert. Je lui ressemblais, j'eu un accident avec mon petit camion, ne pouvant contenir la fougue de mon pilotage, comme mon papa qui se retournait en karting au premier virage (je me demande encore comment c'est possible, un tonneau en karting, vu la hauteur du centre de gravité, je n'ai jamais reussi à en retourner). Il voulait devenir pilote de F1 avant, mais ma maman avait peur, alors il m'offrit cette McLaren et le même rêve qui va avec. Je me rappelle m'être régalé avec en traquant les talons des gens dans les rues de Londres.
Un jour je voulu l'imiter avec la grosse voiture (une Citroën GSA), on partait en vacance et je voulais dire à ma façon "tu vas voir Papa, comme je suis précoce et doué pour ça, je vais te prouver que je peux devenir pilote, c'est moi qui vais vous emmener en vacances. Ainsi je saccageais le système de clignotants et la batterie. Je les ai saboté, défoncé, déglingué, bousillé, massacré, escagassé, laminé, pulvérisé, explosé etc, comme un sale petit sagouin, avec un plaisir non dissimulé. Bref, nous dûmes reporter notre départ au lendemain. Je ne me souviens plus bien de sa réaction, mais je crois qu'il n'était pas très content, alors que je voulais l'impressioner...dur ! Par contre je me souviens bien du lendemain, où cette fois je décidais de me venger sur ma peluche Mickey en lui mettant la tête dans le pot d'echappement, moteur en marche. Pourquoi m'avait-on offert cette peluche aussi ? A quel moment avais-je mentionné aimer Mickey ? Je suis un enfant alors j'aime Mickey ? Je suis pas d'accord, je supportais pas Mickey, ce sale rat débile, neuneu, nian-nian, avec une voix si agaçante qu'elle m'angoissait. J'ai toujours trouvé Mickey surcôté, un peu comme les joueurs de l'équipe de France maintenant. Et surtout je m'en méfiais comme de la peste, sa voix son rire etc, je me disais que d'un instant à l'autre il pouvait se transformer en démon machiavélique, en supo de Satan. Je crois que c'était une façon de matérialiser ce que je ressentais à travers cet infâme rongeur nauséabond : le symbôle de la manipulation à l'américaine. Et donc, preuve de mon génie, de ma zébritude, cet acte de la mise en pot avait une grande valeur symbolique qui remplace bien des paroles : dénoncer le système capitaliste américain. Mais ça, c'est une autre histoire. Ce n'était que mon humble contribution à la lutte contre le système capitaliste, mon hommage à Karl Marx, et depuis ce jour je ne m'interesse plus à la politique. En tout cas, ne voici pas là une belle illustration de l'effet papillon digne d'un épisode des Simpsons ? Un enfant qui veut impressioner son père, un acte anodin qui découle sur un acte lourd de sens et une prise de position politique fort risquée vu mon âge et l'époque. Je précise qu'on était au "lendemain" de la chute du mur de Berlin.
Cet épisode me représente bien tel que j'étais à l'époque (et peu importe si certains restent sceptiques devant cette histoire). J'avais une gueule d'ange, avec de grands yeux bleus brillant, et une lumière derrière ma tête, mais je n'étais pas sage.
Ainsi je connu ma première exclusion d'un établissement scolaire, à seulement 3 ans ! Pour faute grave. En effet, je refusais de faire la sieste, je ne dormais pas. Je n'ai jamais su dormir sur commande, dommage car cela m'aurait évité bien des insomnies et je ne serais surement pas là où j'en suis actuelement. Dormir était une perte de temps pour moi, je n'allais tout de même pas me rabaisser à cela. Pourquoi faire ? Suivre les autres enfants ? Cette bande de moutons lobotomisés, qui me semblaient être sous camisole chimique tellement ils étaient mous. Eux, tu les fais lever tôt le matin exprès, tu les emmènes dans un établissement spécial où ils sont sensé s'amuser, apprendre, découvrir, et finalement arrivé là bas tu leur dis "allez maintenant tu vas dormir"...et ben ils le font !
Moi, pas sommeil, je lui ai dis à la dame : "Mais Madame, est-ce pour avoir la paix et être payée à ne rien faire que vous nous faite dormir ?"
Allez, houste ! Dehors, petit garnement !
Expulsé pour avoir dis ce que je pense et qui semblait être une vérité qui gène, Eugène.
On est en 89 ou pas ? Le bi centenaire de la révolution, lui fis-je remarquer.
Oui je sais ce que vous allez me dire... Alors oui, c'est certes un raccourcit assez cavalier, mais voilà, je n'avais que 3 ans.
Je fus donc libéré de cette prison, et nous étions prêt à partir. Nous déménagions dans le Sud, dans la ville où je me trouve à l'heure où j'écris. Mon père était muté, car il avait une maladie. Etait-ce une mutation génétique alors ? Je l'ignorais, je ne comprenais pas bien ce que cela signifiait vraiment. Je me disais seulement, en mode loveur, "à moi les ptites méditerranéennes !"
Nous arrivâmes (arf) en provence et je découvrais alors ma nouvelle et première vraie école, l'école maternelle du clos fleurit, dont je n'ai quasiment aucun souvenir puisque je n'y pas resté plus de 2 mois. Notons l'importance de ce détail. Non le premier véritable souvenir d'école, la première vraie image qui restera gravé dans mon esprit est celle de mes camarades lorsque j'intégrais ma deuxième première vraie école maternelle, celle où j'ai passé deux ans. J'intégrais la classe de Mme Sayou, en cours d'année, et là la susse nommée me présente à mes nouveaux petits camarades qui s'écrièrent en choeur, les yeux ecarquillés "Oh il est nouveau ! Oh il est nouveau !" Nan mais au secours, j'étais déjà très intimidé, et là... Mais que suis-je venu faire dans cette galère ? Qu'allais-je devenir au milieu de ce troupeau d'êtres inquiétants et visiblement attardés mentaux ? Je n'avais qu'une seule envie c'est de fuire, See you Mme Sayou. Sayou nara.
Je ne me souviens plus bien de la suite avec exactitude, vous m'en excuserez. J'ai du griller pas mal de neurones depuis et il y a toujours débat pour savoir si celles ci se régénèrent et si oui jusqu'à quel âge ?
Je me souviens surtout avoir été un petit garçon très timide, dans son monde, livré à lui même, un peu perdu. Mon père du s'en rendre compte d'ailleurs, ou pas. Ou il ne me le montrait pas, trop préoccupé par sa maladie sans doute.
Oh si je me souviens bien m'être bagarré plusieurs fois pour un tricycle dans la cour de récré. En observant les adultes d'ailleurs je me dis souvent que ça n'a pas beaucoup changé, on se bat toujours pour des tricycles. Je me souviens aussi avoir fait du papier, la bonne blague... Moi qui espérait apprendre à faire de belles feuilles blanches comme celles sur lesquelles j'avais l'habitude de représenter des armes et des meurtres. Mais non, loin de là, j'ai commencé à comprendre que les adultes nous prenaient souvent pour des cons, qu'ils nous infantilisaient, je ne me suis jamais senti autant infantilisé que durant mon enfance, c'est là que j'ai eu la révélation et je ne m'en suis probablement jamais remis vous savez. Non pas de belles feuilles blanches bien lisses, mais bel et bien un assemblage informe et grisâtre fait à partir d'une espèce de bouillie malodorante infecte de papiers toilettes et autres déchets dans laquelle il fallait plonger les mains puis former une pâte avec ses mains collantes avec lesquelles on ne pouvait pas se gratter ni essuyer ses larmes, puis laisser sécher avant de devoir faire semblant de la brandir fièrement comme si c'était un exploit d'avoir reussit à concevoir une horreur semblable à un bout de carton abandonné dehors dans la boue au lendemain d'une journée pluvieuse. Ni plus ni moins, mon copain.
Et puis on devait parfois rassembler différents objets de la même couleur...
"Dis t'as fait le DM pour demain ?
- Ah nan vraiment j'ai pas reussi c'est chaud je vais demander conseil à ma grande soeur qui a du le faire à mon âge".
On avait aussi droit aux interminables et laborieuses séances de coupage-collage où en un clic droit t'avais les doigts plein de colle séchée que t'enlevais délicatement comme ces peaux mortes quand tu pèles à la plage.
Et enfin, les spectacles humiliants qu'on devait préparer pour l'école, en apprenant des chorégraphies ridicules vétus d'un insupportable collant moulant mais surtout collant, et grattant. Les adultes te demandent jamais ton avis. Je n'étais qu'une marionnette, un syphon (un syphon, font font, les petites marionnettes...). D'ailleurs ma soeur me déguisait parfois en fille et m'appelait Marion.
Une fois on avait invité la voisine d'à côté qui avait un an de moins que moi mais faisait ma taille, cette grande blonde qui venait à mon anniversaire juste pour manger du gâteau et qui détruisait des créations que j'avais faite dans un coin de terre accessible à nos deux maisons en me disant "j'ai vu que t'avais passé beaucoup de temps à les faire, alors j'ai tout cassé". Bref, cette incarnation du mal (elle aurait été espagnole, elle se serait appelé Incarnation) ne m'a pas reconnu quand j'étais déguisée en fille, preuve que je comprends et ressens tellement bien le genre féminim, la partie féminine qui est en moi, que je peux être une fille, si je veux. Ou preuve qu'elle est bête, aussi, entre les deux mon coeur la balance.
Je me rappelle aussi de mon "honneteté innocente" de jeune enfant qui n'hésite pas à dire à son camarade Olivier, pégueux comme une olive (je suis désolé, il péguait, mais je n'avais pas les mots pour le lui signifier) : "non, c'est pas un arbre" lorsqu'il me montrait son dessin avec fierté. Mais c'est vrai, moi je prenais le temps de dessiner chaque feuille une par une quand lui me présentait une espèce de grossière pomme d'amour verte, qui semblait péguer elle aussi, tellement il avait écrasé grossièrement ses crayons sur sa feuille, comme un bourrin. Olivier, si tu m'entends...
C'est fou, on peut plus dire les choses aussi franchement quand on est adulte, c'est plus "mmhhh, "pas mal" "
- La flamme de l'enfer:
Pendant ce temps mon père était de plus en plus malade. Après plusieurs visites à l'hôpital il finit par revenir à la maison sur un lit d'hôpital, paraplégique. Je ne comprenais pas que c'étaient ses derniers jours qu'il venait passer avec nous. Sinon je suppose que je l'aurais embrassé, au moins pour dire bonnuit. Comme ma mère qui avait droit, du coup, à une double ration de bisous pour prendre la part de Papa. Une cuillère pour Maman, eeeeet une cuillère pouuuuur Maman aussi. Dommage ! Pas de bras, pas de chocolat... Pas de jambes, pas de bisou.
"L'invalide" n'était sans doute plus mon modèle, ce doit être là l'explication.
Quel sale gosse surtout.
Après, je n'eu pas le temps de me remettre en question et de lui laisser une seconde chance, il repartait à l'hôpital. Je me disais que c'était juste pour un séjour, non, c'est pour ses jours y finir. Juste le temps de lui rendre visite pour fêter mon 6e anniversaire et prendre une lettre qu'il m'avait écrite, pleine d'optimisme, à son image. Il n'aimait pas que je le vois dans cet état, mon comportement n'y était sans doute pas étranger. Et surtout, il y croyait jusqu'au bout, il disait à ma mère "on va s'en sortir tu verras, ça va aller, je vais guérir et on finira par y aller aux Etats-Unis, comme on aurait du le faire cet été."
Aujourd'hui je me dis que j'ai intériorisé la pensée suivante :"Etre optimiste quand ça finit comme ça... à quoi bon ? "
Ainsi je suis quelqu'un d'optimiste je crois, de positif, mais je ne fais rien, j'attends... La mort sans doute. Je me laisse mourrir, je m'autodétruis même, avec l'alcool et la cigarette, et les acides gras saturés. Que se passera-t-il lorsque j'aurai l'âge de mon père à sa mort ? Vais-je aller en Afrique avant ? Cet endroit où selon ma mère on lui aurait jeté un mauvais sort, expliquant sa maladie. Et oui quand il arrive une fatalité on cherche quand même des explications : pourquoi ? Comment ? Quelle erreur a été faite, que je sache comment éviter ça ?
A quoi bon se risquer à vivre si on peut être emporté par quelque chose d'incontrôlable à tout moment, même en ayant fait les choses bien ? (Mon père était sportif, ne buvait pas beaucoup, avait arreté de fumer assez jeune, avait une alimentation plutot saine, buvait de la St Yort etc).
J'étais en pension chez des amis de mes parents le jour de l'annonce officielle. Fort heureusement on ne l'a pas appris par sms, ça n'existait pas encore.
J'étais dans un bain avec une fille ! Ooouuuuh ! Elle était poilue, velue même... Aaaahhh !
J'étais le seul à ne pas pleurer. Aujourd'hui encore je ne pleure pas la mort de mon grand père, ni de mes chats.
Non pas que je me retienne de toutes mes forces, non, je n'en ressens juste pas l'envie. C'est triste, de ne pas être triste. Est-ce que c'est mal ?
Je n'embrasse plus mon père, je ne pleure pas sa mort, comme si je m'en fichais. Je suis un monstre ?
Ou bien j'avais compris depuis un moment, compris que c'était devenu moi l'homme de la maison, que quelque chose s'était brisé entre nous bien avant.
Ma mère disait que j'étais fort de ne pas pleurer. J'étais devenu son petit homme, elle m'a d'ailleurs mis dans son lit à la place de papa, pour me consoler, pour se consoler. Elle me faisait du lap dance aussi, le soir... Ou pas.
Précoce pour un gamin de 6 ans n'est-ce pas ?
C'est là que j'ai pris conscience de ma "zébritude" (j'aime pas ce mot). C'était mon test.
Parceque vous pouvez commencer à comprendre que ma mère eu ensuite d'autres soucis que de se préoccuper de mes éventuelles rayures (j'aime pas ce mot). Elle même n'eut pas beaucoup d'attention dans son enfance. A son époque ce devait être encore le reigne de WAIS II, non ? Quand WAIS IV a-t-il accédé au pouvoir ? Je suis sur que ce genre d'info interesse quelqu'un. En tout cas, elle doit être zèbre elle aussi.
Bref, j'avais donc un avenir tout tracé, sur le tracé d'un circuit de F1, assurément. J'allais aussi aider ma mère désormais, carrément. L'aider à surmonter son chagrin, car moi, j'étais plus fort, et je n'avais pas de chagrin, je pouvais donc assumer le sien, tout prendre sur mon dos, moi, l'homme de la maison.
Autant se "faire la main" sur sa mère quand on sait que plus tard on va également prendre les problèmes des femmes sur son dos plutôt que de sortir avec elles. Je le savais. J'ai toujours été une sorte de prophète, d'où mon prénom.
Autant zapper tout de suite mon enfance qui ne sert qu'à jouer après tout, pour prendre des responsabilités d'adulte avec les armes d'un enfant.
A partir de là, les choses ont commencé à devenir "bizarres", avant que je commence à me rendre compte qu'elles étaient traumatisantes afin de pouvoir enfin en souffrir, à l'aube de ma "2e naissance" (adolescence).
J'allais aussi me faire opérer de l'oreille moyenne, d'une maladie congénitale nécessitant des interventions de 4h derrière le tympan sous anesthésie générale bien sur, abîmant le système d'acquisition du son. J'en subis 4, de 7 à 14 ans, et je n'eu jamais le droit de mettre la tête sous l'eau sans un bouchon spécial, je ne sais donc pas plonger maintenant, c'est affreux. Dieu merci ça ne repousse pas depuis, cette membrane qui peut percer le tympan voire atteindre les meninges si on ne la retire pas.
Curieusement j'ai développé cette maladie après la mort de mon père. Alors on va s'essayer à la psychosomatisation de comptoire : j'ai développé une maladie à l'oreille car j'avais besoin d'être sourd aux malheurs de ma vie. Je me suis bouché les oreilles comme un enfant qui veut pas entendre ce qu'on lui dit "lalalalala j'entends pas lalalalala".
J'allais en tout cas à mes opérations la force tranquille, la force de l'insouciance de l'enfant, qui ne stresse pas vraiment car il a moyennement conscience de ce qu'il lui arrive. En gros, j'y comprenais rien. Il fallait le faire. En plus, j'avais droit à une nouvelle console de jeux à chaque fois. Ca m'a permit de comprendre qu'un cadeau, ça se mérite.
A noter qu'à cette époque, j'étais un sale petit polygame, j'avais genre 6 amoureuses, en comptant ma voisine supo de satan (déjà à l'époque, j'attirais les perverses). J'en profitais certainement car je me doutais que par la suite, j'allais la plupart du temps être bien seul. J'ai toujours été une sorte de prophète, d'où mon prénom.
Et puis, disons qu'en mûrissant, j'ai compris que la monogamie était la voie de la sagesse... en effet comment entretenir plusieurs femmes à la fois quand on a déjà du mal à en trouver une ?
Bref.
Ayant perdus le ciment de notre famille, notre guide, notre base s'est effondrée, nous n'avions plus de repères. Ma mère ayant une base personnelle très fragile, ayant pas mal souffert dans son enfance, c'est mon père qui jusque là la portait, l'equilibrait, lui donnait confiance. De plus, j'ai vite compris que les gens autour de nous ont peur de la souffrance d'autrui, ne savent pas comment réagir, alors ils préfèrent s'éloigner, ils ne veulent pas voir ça, ils se sentent honteux devant leurs propres limites sans doute. Ainsi nous eûmes peu de soutien de l'extérieur, et ma mère se mit à faire n'importe quoi.
Voyant qu'elle allait mal, voulant la voir heureuse, je lui dis "vas-y Maman, tu peux trouver un autre homme pour remplacer Papa". Ce qu'elle s'empressa de faire. Elle m'enlevait alors de la place du père pour y mettre un puis d'autres hommes, plutôt "malsains", et couchait avec sans pudeur, on l'entendait bien. Elle se laissait manipuler, étant trop gentille, naïve, et "à l'ouest", et dilapidait l'argent de l'héritage de mon père. Elle avait notament acheté une Golf à un mec, qui était surement censée être la voiture de notre famille, toute flambante neuve, mais le mec avait sa famille à lui, "ses cousins", Momo et toute sa clique, que j'ai vu un jour débarquer à la maison avec des flingues, pour se disputer la voiture, pour se disputer l'argent de mon père, en somme...
Heureusement ça n'a pas duré, elle a trouvé un mec mieux après, un certain Mr BELLEVERGE. Etait-ce une forme d'inceste ? Les psychanalystes s'amuseraient avec moi. Ou ils deviendraient fous, si je le voulais, haha.
Pendant ce temps, moi, du coup, j'avais commencé à m'isoler sérieusement dans ma bulle, mon cocon mental. Je m'allongeais souvent par terre pour dessiner sur un grand rouleau de papier (je me rappelle avoir dessiné l'incinération de mon père d'ailleurs, avec un échelonnage des flammes, de la plus petite à la plus grande, comme sur la gazinière, loule (bah quoi, c'est drôle, lawl. C'est très féminim ça, d'écrire "lawl", "loule", "laule", j'assume, c'est meugnon). Je me débrouillais bien, j'ai su dessiner à partir de 2 ans.
Ensuite je suis entré courageusement en CP, malgré la sensation de vide, de solitude, d'abandon. Avec l'impression d'être tout petit, face aux grands CM2. Ca m'a d'ailleurs soulagé de voir le petit Karim, le caïd de la maternelle, pleurer comme un bébé le jour de la rentrée, pendant que j'acceptais couragement mon sort sans broncher. Je devais l'être, courageux, mais trop seul et abandonné. Et ça, les petits pseudo-caïds lâches le sentent comme les chiens sentent la peur. Notament un qui venait régulièrement m'emmerder, comme si c'était le moment... Cet âne me prit pour cible, moi, jeune garçon sensible, timide, gentil, n'avait-il pas d'autres cibles en l'cibouleau ? C'est là que j'ai compris que dans le monde il y a les âmes sensibles et les ânes sans cibles.
Voilà à quoi ressemble le monde, mon p'tit bonhomme. T'es tout seul, la fatalité te prend ton père, arnaque et nique ta mère, la laissant en pleure et complètement paumée, l'école ressemble à un champ de bataille où règne la cruauté et t'es du côté des proies, pas d'bol. Difficile d'imaginer pire climat d'insécurité, d'hostilité, pour un gamin de cet âge, que j'ai envie de protéger là tout de suite, et pourtant, ça n'allait pas aller en s'améliorant. La seule issue possible est le refuge à l'interieur de sa carcasse, une profonde introversion dont il me sera très dur de sortir toute ma vie. D'autant que je pensais déjà l'être à la base, mais en naturel et pas nuit (épanoui, pas sombre comme la nuit, t'as compris ?).
Il parait que j'étais premier de la classe en CP, pourtant j'étais complètement dans la lune, ce que je faisais me semblais simple, juste un jeu, et je ratais souvent les cours, déjà, ou bien j'écoutais à peine, rêvassant, dessinant des dinosaures dont je connaissais tous les noms et savais parfaitement les orthographier, du fameux et sulfureux Tyrannosaurus Rex au Rhymphorincus (dont j'ai du googlisé le nom, sans le trouver). Les mots compliqués ne me faisaient pas peur, quand les autres galéraient pour écrire "Gâteau" et de toute façon, qu'ils sachent l'écrire ou pas, leurs parents leur en donnaient tant qu'ils voulaient, des gâteaux (oui je sais, c'est bas). J'allais d'ailleurs vite avoir l'occasion d'orthographier ORL, otorhinolaryngologiste car je saignais de l'oreille gauche chez un copain et du aller me faire opérer, donc. Je ne comprenais pas trop ce que cela représentait, mais comme ma mère disait que j'étais courageux, alors j'étais courageux. Et comme elle m'a promit la Super Nintendo, alors j'ai promit d'être courageux. Ca m'a apprit qu'un cadeau, ça se mérite, donc.
(il aime le comique de répétition).
(il aime le comique de répétition).
Avec mon enorme pansement sur l'oreille (avec un tube à l'intérieur qui rentre dans l'oreille jusqu'à derrière le tympan, horrible), que je dûs garder deux semaines, je n'allais pas cracher sur un moyen de m'évader un peu en me faisant plaisir... Mais ça à l'époque c'était sain quoi ! Bon pour toi. Super Mario est ton ami. Plus que le nouveau copain de Maman.
Enfin si, il est gentil des fois, il te dit qu'il te considère comme ton fils. Puis des fois, il t'écrase la tête dans ton steack haché le jour de ton anniversaire car t'as plus faim, puis te soulève par le cou et te plaque au mur en te criant dessus. Des fois il t'emmène pêcher (même si t'aime pas ça), des fois il se baguarre avec toi pour jouer en te plaquant par terre. "Mince, t'as encore gagné, mais attend, demain je prends 50kg et je te battrai". Ou bien il te fait essayer le harpon dans le jardin pour t'entrainer à chasser mais oublie de te prevenir qu'il y a un recul quand tu tires, que tu te prends en plein dans le nez alors que t'as encore le pansement. Bref, c'est un amour aussi ambigu que ses carresses et ses allusions sexuelles récurentes, car en plus, Monsieur est un gros obsédé-pervers.
Heureusement qu'à l'âge que j'avais, on ne sait pas encore ce qui est bien ou pas, ce qui est "gentil" ou pas, ce qu'on a mérité ou pas... heureusement !
De toute façon, ma mère, complice de ces "agressions", laissait faire, c'est que ce devait être normal, mérité etc...
A cet âge, on ne se dit pas que l'ambiance est sordide, anarchique, malsaine, que sa mère est perdue, complètement à l'ouest, complixe, qu'il se passe des choses graves, que ses mecs sont dangereux. On ne se dit pas "on se croirait dans un film de... , dans un livre de...", on n'a pas toutes ces références culturelles que je pourrais avoir aujourd'hui. On ne sait pas non plus ce que signifie "climat incestueux" (ce que ce mec ne saura jamais non plus).
Non, on apprend la vie telle qu'elle vient, comme on nous la présente, on intègre ce qu'on voit, ce qu'on vit, avec innocence, comme si c'était normal.
Malgré tout j'ai du sentir que ma mère m'avait "trahit" et à son tour, je ne l'embrassais plus, plus de calins, rien, et ce jusqu'à une bonne quinzaine d'années plus tard.
L'insécurité palpable est intériorisée, ainsi que plein d'autres conditionnements psychologiques dûs à cette violence, cette ambiguité malsaine, ces bizarreries, cet "abandon" de ma mère, et plein d'autres réjouissances de "l'esprit inconscient" qui se régalait à prendre possession de moi en grande partie en même temps que je me déconnectais du monde conscient et de mes émotions pour me protéger.
Ensuite ma mère tombait enceinte de ce type. Plus tard elle dira "J'allais pas bien, cet enfant m'a bien aidé"... J'imagine que mon petit frère sera ravi de l'apprendre... puis de l'apprendre à son psy, peut-être, un jour.
Bref un petit frère pas né dans les meilleures conditions, notament pour moi, car le fils de ce mec, d'une part, qui permettra à cet homme de laisser une trace de lui proche de moi durant toute mon enfance, mon adolescence, mon adulescence et ma jeunesse adulte. D'autre part car il prenait ma place de sauveur de ma mère, place prise inconsciement et qu'elle n'a jamais reconnu, bien sur. En plus, le coup classique du petit frère qui va désormais avoir toute l'attention de ma mère, déjà que je n'en avais pas beaucoup... Alors cliché de la jalousie mais en pire.
D'autant plus que j'avais droit aussi à la jalousie de ma grande soeur, excessivement pénible et autoritaire avec moi, alors que je ne lui avais rien fait. Bref, ouin ouin, c'est horrible, etc...
Après sa naissance et avant mes 9 ans, on dût quitter la maison attribuée à mes parents derrière le collège car ils y étaient profs tous les deux. Avis d'expulsion. Ce qui devait arriver arriva. En effet mon "beau"-père faisait pousser des plans de canabis ayant atteint plus d'm50 de haut (des canabisiers, donc) dans le jardin, qui se trouvait en face du stade du collège, visible de tous... C'est à dire qu'il fumait souvent, dans le salon, avec ma mère (et avec le bong parfois), pendant qu'on jouait à Mario avec ma soeur. ("Non Castor, pas de canabis pour toi, tu es tombé dedans quand tu étais petit"). Il a donc certainement dû fumer aussi au moment de les planter dans le jardin.
Bref, pour fêter notre départ de la maison des malheurs, on s'est tous amusé à tirer dans les murs avec le pistolet à plomb, ordre des piliers ivres de notre famille, pendant que mes petits camarades de classe faisaient gentilment leurs devoirs, se brossaient les dents puis allaient se coucher après l'histoire de Papa et le borderage-bisouillage de Maman.
Ce trimestre là, j'ai du finir 3e de ma classe, derrière les deux zèbres là, qui se disputaient la première place pour rendre fiers leurs parents, quand j'étais à des années lumières de ce genre de considération. J'étais quand même fier et voulais rendre fiers mes parents à moi. Mais ma mère s'en foutait un peu car mon frère venait de naître, et mon "père de substitution" ne savait de toute façon presque pas lire ou faire de multiplications.
Je quittais alors un de mes terrains de jeu favori : la cour de récré déserte du collège, où j'escaladais parfois le toit du collège avec un copain avant de me prendre une fessée par le gros conchierge moustachu. Cette cour où ma soeur et ma cousine, voulant jouer à "j't'attrape par les pieds pour te faire basculer sous mes jambes" m'ont causé un traumatisme cranien léger qui a fait partie de mon analyse psychologique personnelle lorsque, jeune adulte, je cherchais des réponses à mes handicaps sociaux.
A part ça, je me rappelle être allé voir un psy, vers 10 ans peut-être, je ne m'en souviens pas bien, tellement ça a été inutile. Ce géant blond me laissait parler tout seul, sans chercher à m'orienter, alors qu'il voyait bien que je n'arrivais pas à parler. Il attendait simplement la fin de la séance pour empocher son argent. J'avais bien du évoquer un sentiment d'injustice, très présent en moi, durant longtemps (ouais, normal quoi... Tiens, on s'en fout mais là je me souviens de mon premier gros sentiment d'injustice dans la cour de recré, c'est important d'en parler : j'avais ramené, tout fier, mon premier ballon en mousse à l'école, pour jouer avec les copains, et au bout d'un moment, un petit CE1 arrive et me dit "hé mais c'est mon ballon", puis revient à la charge 10min plus tard après son echec, avec une "maîtresse"...avec une tête de sorcière, qui me fixe dans les yeux avec son air méchant, terrifiant, et se contente de tendre la main pour me demander de donner mon ballon à ce sale gosse...horrible, j'ai beau eu dire que c'était le mien, non, rien à faire...
Je me rappelle aussi de certaines baguarres dans la cour de récré, une fois un "mec" (de 9 ans) me provoquait, m'insultait, alors je me suis enervé, l'ai mis à terre et lui ai shooté dans les côtes pour le calmer, et là une prof arrive et me met une grosse baffe dans la tête, au niveau de mon oreille gauche où je me suis fait opéré), ça n'avait pas l'air de l'interesser plus que ça. Alors il a fini par décreter que je n'avais pas de problème, pas plus qu'un autre enfant de mon âge, et il a préféré prendre ma mère à ma place... Mouarf.
En fait il n'a jamais été question de passer de tests QI, de me faire sauter de classe, toutes ces considérations, pourtant courantes chez les zèbres ici (disons, je ne sais pas, un sur 2, sur 3, le passent étant jeune ?), n'ont jamais été à l'ordre du jour chez moi, nous avions bien d'autres soucis, ma mère bien d'autres préoccupations. Je pourrais dire qu'elle s'en est foutu de moi, mais j'oublierais que ce n'est pas sympa de dire ça, sachant combien il est difficile d'élever ses enfants seule, avec les moyens dont elle disposait, ses soucis personnels etc... Evidement c'eut été impossible d'être un parent parfait et d'en trouver un de substitution, mâle, parfait également, car une femme elevant son enfant seul ne peut pas jouer en plus le rôle du père.
Sous anti-dépresseurs, elle allait mieux, mais ça lui donnait un sentiment de toute-puissance que je trouverais inquiétant avec mon regard actuel. Elle voulait notamment nous emmener faire le tour du monde, en camping-car... Ca a du me marquer, me laisser un gout d'inachevé, pour en rêver encore aujourd'hui ce n'est pas anodin.
- Adolescence:
Avant d'arriver au collège, ma mère se décida enfin à virer mon dingue de "beau"-père après que celui-ci l'ait traité de boniche sensée laver ses fringues dégueulasses sans broncher, devant un de ses potes, pour "faire l'homme", puis l'ait menacé avec un couteau car ma mère "avait trop de graine" (traduction du language du midi : elle se laissait pas faire). J'observais la scène sans rien pouvoir faire, j'étais trop petit... Sentiment d'impuissance intériorisé, qui va me poursuivre longtemps...
Juste une parenthèse pour développer sur le cas de ce gentleman : il s'agit d'une véritable caricature à lui tout seul, caricature du macho, du bourrin, de l'insensible, du porc, digne d'un film ou d'un roman. Il a toujours eu des chiens pour pouvoir taper dessus, leur donner des ordres pour se sentir plus viril, puis les abandonner en voiture, ou les faire courrir derrière jusqu'à ce qu'ils se blessent. Il picollait et fumait à l'excès, evidement. Conduisait comme un malade, et sans permis pendant longtemps, sans jamais se faire prendre, a eu une vingtaine d'accidents de voiture dans sa vie. Je me souviens d'un soir où il m'a ramené chez ma mère, sur une route départementale, limitée à 90 donc. Il devait bien rouler à 180, avec les chiens à l'arrière de la voiture qui passaient devant à chaque freinage, m'obligeant à les retenir; dérapages à chaque virages etc. C'était marrant. Il avait également une propention exceptionnelle à se blesser, car c'est ce genre de personne à laquelle je ne pourrai probablement jamais ressembler : celles qui ne font attention à RIEN. Il s'est par exemple blessé avec une TRONCONNEUSE, pendant qu'il elaguait des arbres, il a du vouloir se gratter le cuir chevelu, oubliant qu'il avait en main une tronçonneuse... Laule quoi.
Un peu de répis pour moi avant d'attaquer le collège, qui restera pour moi le pire établissement fréquenté, au niveau emotionnel, une sorte de jungle, où il faut survivre.
Le jour de la rentrée nos parents avaient le droit de nous accompagner en classe, la honte...
Inutile de rentrer dans les détails pour expliquer la suite, assez glauque et sordide (je ne sais pas si ce sont les qualificatifs qui conviennent), mais finalement, assez commune à beaucoup de zèbres, j'imagine, pour le contraste entre nos émotions et celles des autres, pour la solitude etc. Sauf que j'étais déjà "ecorché vif" en y entrant, très sensible, vivant souvent dans la peur, la méfiance, la phobie sociale, le coeur qui bat à 120 bpm tout le temps dès la barrière franchie. J'ai logiquement participé à des bastons, mais cette fois bien plus violentes qu'en primaire, on passait au stade des coups de poing dans la tête, coups de pieds dans les valseuses, têtes écrasées dans le bac à sable du triple saut, ou contre le crépis des murs de la cour de récré. (hahahahahaha, amor amor...à mort à mort) Avec un corps qui grandissait, qui devenait plus puissant. J'étais le plus grand de ma classe en 5e tiens, 1m70, j'ai quasiment arreté de grandir depuis, je suis maintenant un "plutot petit" , n'ayant pas pu me nourrir assez bien par la suite.
Heureusement, je me défendais bien, j'étais plutôt sportif, argneux, et "technique".
Et oui, il en faut de la technique, pour se défoncer la tête efficacement, lawl. Dans ce genre de combat ce sont surtout les émotions qui parlent, on devient une boule de nerf qui frappe n'importe comment, ou bien on arrive direct au corps au corps pour offrir au reste de la cour (qui adorait les bastons, bien sur...comme dans Asterix) une joute parfois surréaliste, avec les deux protagonistes qui se tiennent par le t-shirt au niveau des épaules, en forçant ensemble pour essayer de... faire tomber l'autre peut-être ? Ca donnant l'impression qu'ils dansaient un "slow viril". Certaines intimidations me faisaient peur car je craignais d'en arriver à ce type de combat, je voulais calculer pour être sur de pouvoir tenir à distance mon adversaire, plutot que de foncer dessus tête baissée. Bref, délicat, très délicat de conserver son sang froid à cette époque, mais par contre je me sentais d'une certaine façon "vivant" comme rarement cela m'est arrivé, cette impression de vivre au niveau émotionnel, au delà de la simple pensée, ne m'est revenu qu'avant certains rencarts avec des filles, sauf que là je n'avais pas les techniques pour me battre avec elles. Je crois que je recherche cette reconnexion avec l'emotionnel quand je bois de l'alcool. Certains diront que c'est l'inverse, que je noie mes ressentis, hé bien je leur dis non, ce n'est pas toujours si simple, il faut nuancer, parfois c'est l'inverse.
Bref, je finissais souvent gagnant, ne prenant qu'un bleu, au pire.
Il faut dire que j'arrivais à éviter les affrontements où j'étais sûr de perdre car l'adversaire en face était supérieur en nombre.
Car c'était le pire, selon moi : devoir subir sans pouvoir se défendre la bande de p'tits caïds à deux balles organisée autour d'une même philosophie : se moquer, intimider, provoquer, rabaisser les "plus faibles", ceux qui semblent seuls, timides, gentils, sensibles ou fragiles ou tout à la fois. Peut-être que dans leur tête, inconsciement ou pas, c'était pour "rétablir un équilibre"... Sauf que je n'étais pas un fils à Papa avantagé par la vie, mieux à même de reussir ma vie qu'eux.
Je me rappelle d'une fois, la seule, où j'ai pleuré de rage, de haine, parceque l'un d'eux m'avait frappé et que je n'ai pas pu réagir sachant qu'il y avait ses 20 potes derrière, sinon je l'aurais massacré pour ce qu'il avait fait, dans cette situation, il était plus maigre que moi. Il a cru bon de défendre un gars qui était en train de pleurer et leur avait raconté que c'était à cause de moi, car je l'avais traité de fils de pute. La vérité c'est qu'il pleurait de peur à l'idée que je me venge de ce qu'il m'avait dit : il avait insulté mon père mort. Je lui ai "laissé la vie sauve" car les potes avec qui j'étais se moquaient de lui car il était "spécial" (autiste en fait, je pense, maintenant), je n'aimais pas ça, qu'ils se moquent, mais je ne méritais pas une telle insulte alors que moi, je ne lui avais absolument rien fait. Et en voulant être tolérant, je me suis pris une 2e injustice derrière... Cela m'a marqué, profondement, et je me suis juré de ne plus utiliser la violence ensuite, quand je vois les dégats que ça peut faire...sur moi. J'aurais pu me dire l'inverse : "voyant ce qu'il m'est arrivé, j'aurais du utiliser la violence", d'ailleurs cette violence je l'ai longtemps ressenti, mais je l'ai étouffé, trop étouffé, jusqu'à ce qu'elle se retourne en violence contre moi même, en honte de ne pas avoir réagit "comme un homme", comme un con mais comme un homme, ma virilité aurait été moins mise à mâle, l'honneur de mon père aussi.
Plusieurs fois dans ma vie, où "j'aurais du" réagir "comme un homme", je n'ai pas pu, car j'étais trop petit, trop faible, trop frêle, ou juste pas assez nombreux. Le sentiment d'impuissance qui en a découlé a été terrible (je rappelle que je suis très sensible à la base, que les évenements de la vie m'ont rendu davantage sensible, et que chaque expérience a été vécue comme quelque chose de fort, compte tenu de ma sensibilité, et a rendu chaque nouvel évenement encore plus douloureux, encore plus marquant), il s'est ancré en moi et fait que parfois encore, même dans un corps d'adulte (super musclé, bien sur), je peux me sentir impuissant, inférieur, avoir peur voire être tétanisé par l'agressivité de quelqu'un, et je regrette beaucoup ensuite, car je me dis que même si c'est pas très mature, j'aimerais bien taper dans la gueule de quelqu'un qui le mérite, et qu'en plus j'ai de bonnes chances de m'en sortir plutôt bien. Mais à ce niveau là, quand on est trop émotif et blessé, on ne sait jamais bien se défendre, garder son sang froid, on peut aussi se sentir attaqué plus que de raison. On ne sait plus bien quand il faut se défendre sur le coup, ni comment. On peut ne rien dire à quelqu'un qui mériterait une bonne leçon (ce qui m'est arrivé plusieurs fois dans ma vie, forcement), comme on peut s'enerver outre mesure sur quelqu'un qui n'en mérite pas tant. Et dans tous les cas, on s'en veut ensuite, et on se déteste. Parcequ'on se sent coupable d'être fragile, alors que c'est pas notre faute.
Pour en revenir à cet épisode, je me serais fait déglingué certainement, si j'avais réagis, à 1 contre 20, mais mon amour propre aurait moins souffert (et il aurait été impossible d'expliquer à ce mec et ses "cousins" ce qu'il s'était vraiment passé, avec l'émotion je n'aurais pas pu me faire comprendre, et même si c'était le cas, ces mecs n'écoutent pas ce genre d'histoire, et t'empêchent de t'exprimer). Dans ces cas là, c'est ni plus ni moins que l'envie de détruire, de tuer même, qui nous passe par la tête. Peut-être que ça va en choquer certain, mais je crois comprendre en partie ce qui se passe dans la tête de ceux qui se mettent à tuer, pas tous (pas les psychopates maladifs qui ne ressentent apparement rien, dit-on), même si je ne cautionne pas le passage à l'acte bien sûr, dois-je le préciser etc. Je pense qu'il y a encore de gros efforts à faire dans notre société pour éviter que ça arrive, pour écouter les gens qui souffrent, éviter les injustices, prendre les problèmes en amont plutôt que de les avaler, de punir, mettre en zonzon, condamner. Mais c'est un vaste débat.
(Je ne veux cependant effrayer personne, je ne ressens plus l'envie de tuer, par contre l'envie de frapper ceux qui m'ont trop manqué de respect à la suite d'une grande injustice, ça m'arrive, et alors je ne les fréquente plus, tout simplement, je veux éviter de laisser les choses négatives m'envahir. Il y a malheureusement des gens ici qui m'ont profondément manqué de respect et qui ne respectent pas mes demandes de me laisser tranquille, je trouve ça injuste de devoir quitter un endroit (ce n'est pas la seule raison bien sûr) où il y a plein de gens que j'apprécie juste pour éviter de croiser ces quelques rares personnes perverses et irrespectueuses à mon egard, parcequ'ils n'ont pas l'humilité, l'empathie et les connaissances nécessaires pour arrêter de titiller ce qu'ils ne connaissent pas, ne comprennent pas; et généralement, ce sont des gens croyant tout savoir.)
Certains étaient immigrés et en voulaient aux "sales français" ou "sales blancs" sans savoir pourquoi, peut-être une idée formulée par leurs parents, peut-être mal interprétée. Le fait est que moi, entre bien d'autres, je n'y étais pour rien, je ne leur avais rien fait, peut-être pensaient-ils qu'un gars comme moi était indirectement responsable de leurs problèmes et de ceux de leurs parents, par ailleurs moindres par rapports aux problèmes des miens. Mais ça personne leur expliquait, il n'y a aucun suivi psychologique, moral etc pour les familles.
Et si on s'exprime, on s'expose au risque d'être taxé de racisme, quand on dénonce une forme de racisme bien moins reconnue et politiquement correcte que la 1ere (celle envers les immigrés).
Ou bien tout simplement, c'est le règne des instincts naturels, animaux, bien peu adaptés à notre société.
Même problème : les gens ne sont pas pris en charge pour ça, les parents n'ont pas les compétences ou le temps qu'il faut pour éduquer leurs enfants, etc, vaste débat.
Toujours est-il que le résultat est là : tout le monde en prend plein la gueule à cette période, et ça forme des "monstres" qui finissent par reproduire une forme d'agressivité, de méchanceté, en grandissant, et la société devient une sorte de champ de mine, de bombe à retardement, où tout le monde se tire dans les pattes. Bref, je ne vais pas m'attarder là dessus.
J'étais très souvent tout seul, mais j'ai pu sympatiser avec quelques personnes disont presque aussi bizarres et différents que moi, des zèbres en fait, maintenant que j'y repense. L'un d'eux avait des 20 partout, élève modèle, bosseur, sérieux, mais drôle, on rigolait bien en cours. Un autre aimait beaucoup écrire, il voulait écrire des romans, il me racontait des histoires quand j'allais chez lui jouer au foot, en pleine campagne. Il finit par avoir 19 au bac de français, 18 de moyenne en philo etc. Le seul élève que j'ai vu sanctionné parcequ'il écrivait trop. "Bon 45 pages c'est beaucoup trop pour le DM que j'ai demandé, je ne corrige pas".
J'avais aussi trouvé une solution pour m'intégrer à certains, ou du moins me faire respecter un minimum : le foot. J'étais très doué à ça (le "zidane blanc" qu'on m'appelait), je m'eclatais, les parties de foot étaient les rares moments que j'appréciais au collège, à part les moments de rire en classe, où là aussi j'étais très doué pour amuser les autres comme un clown triste. Mon autre moyen d'intégration, eternel, et très puissant, qui m'a en quelque sorte sauvé la vie, je crois. En dehors du fait de permettre de prendre du recul avec la vie, de la tourner en dérision, ce qui fut une bonne béquille pour accompagner mes nombreux moments de solitude.
Hormis ces soucis, la 6e s'est bien passé en terme de résultats, ayant beaucoup de facilité pour comprendre et mémoriser, j'étais surement dans les deux premiers.
En 5e par contre j'ai commencé à décrocher, tout en maintenant une moyenne "nécessaire et suffisante" (les fameuses CNS). Mais de nombreuses absences, de nombreux devoirs non rendus (dont une rédaction jamais terminée car "arborescence" (j'étais parti pour écrire un roman), "perfectionnisme" etc, déjà), puis pas mal de bêtises, problèmes de discipline, de concentration en classe, je trollais parfois, déjà.
L'ambiance du collège me dégoutait, les cours faciles et sans interet ne me passionaient pas, le manque d'envie de rendre fière le seul parent qui me restait, et surtout, l'arrivée de la PlayStation, après une nouvelle opération à l'oreille, ont eu raison de mon assiduité pour les cours, sans réelles conséquences toutefois, puisque je respectais les CNS. Juste pour dire que je n'ai jamais exploité véritablement mon potentiel à ce niveau là, jamais.
Je préférais JOUER, enfin ! Profiter un peu de la vie dès que j'en ai l'occasion, oublier les galères, les rôles d'adulte que je devais jouer, toujours jouer, la vie est un jeu, joue le rôle de ta vie etc. Bref, trouver un hâvre de paix, pour fuire, toujours fuire, la vie est une fuite, fais l'autruche de ta vie etc.
Je me rappelle de mes grands débuts en tant que pilote à Gran Turismo, notament, avant d'essayer le karting en vrai (en me montrant vraiment prometteur (et rendant jaloux mon cousin pour un long moment, encore aujourd'hui), mais voilà, pas d'argent, pas de Papa, dans ce milieu là tu peux rien faire, à part devant un ecran). Gran Turismo et son pilotage très pointu : je montais ma GTO Twin Turbo à bloc et me servait des murs pour tourner (le fameux wallsurfing).
En dehors du collège, dans mon quartier (une résidence sociale assez pauvre, assez mal fréquentée, par des gens comme moi, entre autre), "faute de mieux", j'avais mes copains gitans avec qui je pouvais trainer. Leurs passe-temps favoris ? Montrer leur cul à un pauvre vieux qui les observait, outré, depuis sa fenêtre, traquer des pauvres gens, jouer à la roulette russe avec un mec (avec "mon" pistolet à plomb... si le gars avait porté plainte c'est moi qui aurait prit, alors que c'était pas mon idée) en lui faisait croire qu'il allait mourrir car on était tous déjà passé avant lui et qu'il restait qu'un coup, donc LA balle, LE plomb. Evidement le chargeur était vide en fait, ça les amusait juste de le voir pleurer de peur. Ils aimaient bien aussi s'aligner au bord de la route pour se masturber ensemble en faisant exprès de s'extasier bien fort "Oh oui c'est bon !" quand quelqu'un passait à côté.
Ils ont essayé de m'entrainer dans leurs conneries, mais je n'ai "pas osé". J'ai fini par les laisser tomber, "quelque chose me dérangeait" chez eux.
Peu après le père de mon frère est revenu me voir, à l'aube de mes 13 ans, pour me proposer un cadeau d'anniversaire inédit. Il me coinçait entre 4 murs et me parlait pendant quoi, 20 bonnes minutes (l'alcool fait tourner en boucle, tu sais) des bienfaits d'aller voir une pute, pour me dépuceler. Lui l'avait fait, ce serait bon pour moi, on a probablement le même type de sensibilité après tout...
Je n'étais pas très à l'aise avec le sexe, normal étant donné les différentes choses qu'il m'était arrivé plus jeune, principalement à cause de ce mec. Aujourd'hui, au fond de moi, ça me gène toujours, des mots comme "malsain", "sale", "honteux" sont associés à ça, même si ce n'est pas ma conception de la chose, consciement. Désormais je préfère rire de tout ça, je ne veux pas être un coincé prude vieille école etc. Même si en pratique, je n'ai pas le choix d'être comme ça finalement, et je pense être de plus en plus à l'aise avec ma vision de la chose et ce que je veux en faire, à savoir que jamais je ne pourrai m'amuser, coucher le 1er soir (enfin, ça m'etonnerait, mais je n'en sais rien, je peux changer dans les années à venir; en tout cas je n'ai rien ceux qui ont une sexualité libérée, débridée), je veux juste prendre mon temps avec une femme, attendre d'être à l'aise avec elle, dans une relation de couple normale, comme avec ma première copine.
On avait aussi des voisins affreux sales et méchants, mal élevés, irrespectueux, egoistes, vivant à 12 au dessus de nous dans un T3 par exemple et visiblement jaloux qu'on ait eu le rez-de-chaussé (grâce au directeur du collège que ma mère avait dragué...). Ils nous jetaient des ordures dans notre jardin (emballages, briques de lait, morceaux de PQ usagés, couches sales de bébé), les gamines nous insultaient gratuitement, crachaient etc. Chez eux, c'est tellement sale au niveau de leur évier et de leur baignoire qu'ils nous ont causé des dégats des eaux monstrueux que l'agence qui s'occupe de l'immeuble a mis 3 ans à venir réparer.
Le clou du clou a été le dégat des eaux dans les toilettes, je n'étais pas là à l'époque, mais j'ai vu les photos : ils avaient tellement bouché leurs WC, accumulé pendant des mois, que lorsqu'ils ont fait venir les plombiers pour evacuer, une partie est arrivée dans notre tuyauterie et est ressortie par la cuvette de nos WC... HOR-RI-BLE ! On était inondé de leur merde quoi, sur bien 10m². Et ils sont meme pas venus aider ou s'excuser, ils ont dit "ah, faut faire venir quelqu'un, c'est pas normal ça".
Il y en avait une aussi, à l'étage au dessus de ces gens là, la caricature de la femme vulgaire, qui s'en était prise à ma mère pour je ne sais quelle raison injuste, s'est mise à la frapper sur le parking, puis a URINE depuis sa fenetre dans notre jardin, le long du mur...
Je me demande comment elle a fait d'ailleurs, c'est assez "incroyable mais vrai".
Et je ne raconte pas tout, parcequ'en y repensant, je ne peux m'empecher de m'enerver encore, un peu.
Bref, pendant longtemps, partout autour de moi où que j'allais en sortant de ma chambre, c'était les galères, la jungle, le sordide, l'horreur, le moche, la violence etc. Alors je m'enfermais dans ma chambre, toujours dans mon cocon, pour jouer, aux petites voitures, aux termitors (lawl), aux legos puis aux jeux videos.
Arriva le brevet où je me rappelle être allé boire ma première bière au McDo un midi entre 2 épreuves. Comme ça je pouvais dire "ouais, j'ai eu mon brevet alors que j'étais bourré pour la dernière épreuve, t'as vu".
C'est pour ça, que j'ai eu que 12 en math ! 12 quoi... Je précise que j'ai fais math sup ensuite.
Si je veux je dis que l'épreuve où j'étais bourré, c'était les maths, si je veux.
Mais il y a une autre explication : la prof, que je n'aimais pas. Qui ne m'a pas transmis la passion pour les maths, qui n'a pas su me révéler, de par son style strict, sévère, académique. Bon, il m'arrivait de battre Einstein (mon ami qui avait 20 partout) de temps en temps, ainsi qu'en physique, mais voilà, ce n'étaient que des "coups d'éclat", des petits 20 pour le show, pour me "rappeler au bon souvenir de tous" (j'aime cette expression). Cette prof me mettait mal à l'aise, et puis, elle avait conseillé à ma mère de m'emmener voir un psy, parceque j'avais volé un paquet de bonbons (des haribots je crois) à "Cheval Passion", ce festival du cheval où elle adorait nous emmener, la coquine. Bon, à l'epoque nous avions du mal à voir le côté bienveillant derrière sa tête à claques à lunettes, mais je suis sur qu'elle pensait bien faire mais qu'elle était maladroite, que nous vivions dans 2 mondes différents etc.
Bon, comme quoi, pour beaucoup, nos "capacités" dépendent des professeurs, de la façon de transmettre le savoir, la passion. Car je pense qu'à la base on est tous plus ou moins capables de tout faire, surtout un zèbre, bien sur, hein, on va pas se mentir non plus. C'est surtout l'expérience qui nous dicte ce qu'on va aimer faire, je crois. Et ce, de par de très nombreux facteurs, dont il est difficile d'avoir pleinement conscience.
Oh et puis, en parlant de profs, j'ai eu de ces profs... Mon prof d'espagnol, notament ! Ce prof d'espagnol, mes amis ! Mais c'est une longue histoire, je le garde pour moi.
En tout cas, selon ses dires, j'étais un sacré "mécréant", qu'est-ce que j'ai pu faire comme conneries, en 3e...
Bref, osef.
J'allais passer au lycée, à la rentrée prochaine, après avoir passé une partie de l'été à Rome avec mes lunettes rouges horribles, mon oreille percée et ma coupe en brosse cheveux décolorés horrible. Tant est si bien qu'on me demandait des clopes dans la rue, des clopes quoi. J'ai commencé à fumer 2 mois plus tard. J'ai aussi "re-rencontré" une cousine, la première fille à me prendre dans ses bras. Bien sur pour elle c'était normal et bien sur moi, je suis tombé simili-amoureux.
Faut dire que jusque là...
- adulescence j'adule mes sens:
je ne m'en souviens pas pour le moment, gueule de bois
(mais ça risque d'être encore plus long que les paragraphes précédants... au cas où quelqu'un les lise)
- adult-ère, vieillesse:
je ne m'en souviens pas pour le moment, gueule de bois
Dernière édition par ♥ Castor, etc ♥ le Mer 25 Juil 2012 - 1:28, édité 2 fois
Re: Le nid de Castor
http://www.lalibre.be/culture/musique-festivals/article/750896/ca-balance-franco-avec-carmen-maria-vega.html
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
- Spoiler:
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Suis passé chez Casto de la Place Clichy: eux-aussi c'est l'anniversaire du magasin. Ils pensent faire des travaux. Et toi?
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Le nid de Castor
Merci Galopin, héhé
(et Plot aussi)
(qui va me souhaiter mon anniv sur le chat, je le sens)
Oui je suis en travaux, forcement, comme chez castoche, je renforce mes charpentes musclées en ce moment même, et reduis la surface non constructible (la graisse)
(et Plot aussi)
(qui va me souhaiter mon anniv sur le chat, je le sens)
Oui je suis en travaux, forcement, comme chez castoche, je renforce mes charpentes musclées en ce moment même, et reduis la surface non constructible (la graisse)
Re: Le nid de Castor
- Spoiler:
Jte conseille pas d'écouter en entier ca fait saigner les oreilles ^^
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
Excellent Anniversaire, Castor
Je te souhaite la douce vie.
Et si jamais la modération cherche un logo ou une icône pour le tchat, "alors laissez tomber : j'ai ce qu'il faut".
Je te souhaite la douce vie.
Et si jamais la modération cherche un logo ou une icône pour le tchat, "alors laissez tomber : j'ai ce qu'il faut".
♥ Kiss Jong-il ♥- Messages : 1266
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