Le nid de Castor
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Re: Le nid de Castor
I'm dead !
Tu savais pas que tu causais à un fantôme là ?
Tu savais pas que tu causais à un fantôme là ?
r'Eve- Messages : 4090
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Age : 51
Localisation : Mickeyland
Re: Le nid de Castor
Coucou
Alors c'est quoi le plan d'action prévu contre cette saleté de lumière ?
Alors c'est quoi le plan d'action prévu contre cette saleté de lumière ?
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
Trouver une autre flamme. La flamme olympique ? L'étincelle créative ? La chaleur d'une femme ? D'un homme ?
Bizoux Prisquette
Bizoux Prisquette
Re: Le nid de Castor
Aujourd'hui je revois mon dealer, j'ai hâte de ravoir des somnifères après quinze jours d'abstinence. Depuis environ trois mois j'expérimente cette drogue comme un vrai scientifique, en en prenant des doses différentes, en faisant différents mélanges comme un vrai apprenti sorcier. Et au passage, mon corps aussi est un sujet d'étude intéressant. Ainsi je sais qu'il est possible pour un corps d'ingurgiter 8 somnifères dans la même soirée ou d'en prendre 5 après avoir bu deux bouteilles de vin sans mourir. Fascinant.
Bon, le corps se rebelle un peu au début, par exemple lors de mon deuxième test somnifère-alcool, je me suis réveillé disons une heure après la prise des somnifères en me demandant ce que faisait la flaque rouge à côté de mon lit. Trou noir complet, et j'étais vraiment étonné, je ne comprenais pas sur le moment. Alors qu'il était évident que j'avais vomis dans mon simili coma. Encore plus drôle quand j'y repense : je me lève et me dirige vers le four pour voir le poulet que j'avais acheté la veille et que j'avais fais rôtir quelques heures auparavant, "avant le drame". Et là surprise : plus de poulet ! J'étais pas content, "ils auraient pu m'en laisser, c'est moi qui l'ai acheté !". Puis ma mère me raconte que c'est moi qui l'avait mangé, en entier ! Un souvenir me revint en tête alors, celui d'une petite pâte de poulet que je portais à ma bouche mais qui semblait loin, loiiiinnn, comme quand on regarde à l'envers dans des jumelles tu sais. Elle me dit aussi que j'errais dans l'appart tel un mort vivant, que j'étais dans un état second, hors de moi, comme somnambule, que j'avais dévoré le taboulet libanais avant de jeter LE PLAT dans la poubelle. Et je me suis rendu compte que cette étrange manie était régulière lorsque je mélangeais ces deux drogues : jeter plein de trucs à la poubelle ! C'est pratique tu finis de manger voire t'en as marre de manger c'est boring hop tu jettes le plat, les couverts, voire la nappe avec. Tu jettes la plaquette de somnifères aussi, tes canettes de bière alors que normalement t'es bien élevé tu fais le tri sélectif. Non là tu ne sélectionnes ni ne tries, tu jettes tout, sans raison.
Alala, ça me fait rire quand j'y repense. J'ai moins ri quand j'ai appris par mon psy que le mélange alcool somnifère était un moyen utilisé pour se suicider ! Ils auraient pu le marquer sur la boîte, au lieu de se contenter de mettre simplement que c'est déconseillé. Nous vous déconseillons de mourir, cela peut être nuisible pour la santé.
Moi qui pensait à des moyens de mourir il n'y a encore pas si longtemps... Je remercie mon docteur qui m'aide à me débarrasser de mon addiction à l'alcool et de ma dépression en me filant d'autres drogues addictives. Je le remercie de m'offrir un bouton OFF. Maintenant que je peux m'autoterminer, je peux vivre tranquille. Puis ce n'est plus drôle, de pouvoir mourir aussi facilement. Les enfants font les bêtises quand on leur interdit.
"Ne va pas dans ce mystérieux trou noir fascinant".
Avec le phénomène d'accoutumance, à la fin les somnifères me faisaient l'effet inverse : comme des amphétamines, du speed. Au bout de 5 somnifères dans la soirée tu finis par ranger des trucs dans ta chambre, faire des listes de ce qu'il faut faire les jours suivants, déplacer des meubles etc. C'est drôle. Un peu dangereux pour quelqu'un d'excessif, ou d'alcoolique dépressif. C'est limite criminel de me prescrire ces cachetons quand j'y pense, mais je me garderai bien de lui dire.
Allez, je vais essayer de dormir, bien que je préférerais peloter Pimprenelle.
Bon, le corps se rebelle un peu au début, par exemple lors de mon deuxième test somnifère-alcool, je me suis réveillé disons une heure après la prise des somnifères en me demandant ce que faisait la flaque rouge à côté de mon lit. Trou noir complet, et j'étais vraiment étonné, je ne comprenais pas sur le moment. Alors qu'il était évident que j'avais vomis dans mon simili coma. Encore plus drôle quand j'y repense : je me lève et me dirige vers le four pour voir le poulet que j'avais acheté la veille et que j'avais fais rôtir quelques heures auparavant, "avant le drame". Et là surprise : plus de poulet ! J'étais pas content, "ils auraient pu m'en laisser, c'est moi qui l'ai acheté !". Puis ma mère me raconte que c'est moi qui l'avait mangé, en entier ! Un souvenir me revint en tête alors, celui d'une petite pâte de poulet que je portais à ma bouche mais qui semblait loin, loiiiinnn, comme quand on regarde à l'envers dans des jumelles tu sais. Elle me dit aussi que j'errais dans l'appart tel un mort vivant, que j'étais dans un état second, hors de moi, comme somnambule, que j'avais dévoré le taboulet libanais avant de jeter LE PLAT dans la poubelle. Et je me suis rendu compte que cette étrange manie était régulière lorsque je mélangeais ces deux drogues : jeter plein de trucs à la poubelle ! C'est pratique tu finis de manger voire t'en as marre de manger c'est boring hop tu jettes le plat, les couverts, voire la nappe avec. Tu jettes la plaquette de somnifères aussi, tes canettes de bière alors que normalement t'es bien élevé tu fais le tri sélectif. Non là tu ne sélectionnes ni ne tries, tu jettes tout, sans raison.
Alala, ça me fait rire quand j'y repense. J'ai moins ri quand j'ai appris par mon psy que le mélange alcool somnifère était un moyen utilisé pour se suicider ! Ils auraient pu le marquer sur la boîte, au lieu de se contenter de mettre simplement que c'est déconseillé. Nous vous déconseillons de mourir, cela peut être nuisible pour la santé.
Moi qui pensait à des moyens de mourir il n'y a encore pas si longtemps... Je remercie mon docteur qui m'aide à me débarrasser de mon addiction à l'alcool et de ma dépression en me filant d'autres drogues addictives. Je le remercie de m'offrir un bouton OFF. Maintenant que je peux m'autoterminer, je peux vivre tranquille. Puis ce n'est plus drôle, de pouvoir mourir aussi facilement. Les enfants font les bêtises quand on leur interdit.
"Ne va pas dans ce mystérieux trou noir fascinant".
Avec le phénomène d'accoutumance, à la fin les somnifères me faisaient l'effet inverse : comme des amphétamines, du speed. Au bout de 5 somnifères dans la soirée tu finis par ranger des trucs dans ta chambre, faire des listes de ce qu'il faut faire les jours suivants, déplacer des meubles etc. C'est drôle. Un peu dangereux pour quelqu'un d'excessif, ou d'alcoolique dépressif. C'est limite criminel de me prescrire ces cachetons quand j'y pense, mais je me garderai bien de lui dire.
Allez, je vais essayer de dormir, bien que je préférerais peloter Pimprenelle.
Re: Le nid de Castor
Tu joues avec le feu et tu le sais. Y'a des fessées qui se perdent !!!
Je vais pas te faire la morale en mode daronne. Mais il faut que tu te prennes en main pour pouvoir monter sur Paris. J'ai une promesse à honorer !!
Je vais pas te faire la morale en mode daronne. Mais il faut que tu te prennes en main pour pouvoir monter sur Paris. J'ai une promesse à honorer !!
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
Pimprenelle c'était la fiancée de mon Philou
Elle était belle comme une princesse mais aussi précieuse et surout ... quelle emmerdeuse !
Elle était belle comme une princesse mais aussi précieuse et surout ... quelle emmerdeuse !
r'Eve- Messages : 4090
Date d'inscription : 22/06/2014
Age : 51
Localisation : Mickeyland
Re: Le nid de Castor
Popeye va écrire une histoire sur Pimprenelle et Nicolas. Ca s'appellera la véritable histoire de Pimprenelle et Nicolas, interdite aux moins de 18 ans et aux débiles. Une histoire de rêves et de drogue légale qui verra Nicolas entraîner Pimprenelle dans sa déchéance sordide, dans sa morbide errance. Le marchand de sable sera un dealer donneur de bonbons alcoolisés pour dormir.
Ca fait 4 ans depuis ce jour où je débarquais ici, un peu complètement paumé. Je ne suis plus qu'un peu paumé. C'est toujours intéressant de regarder en arrière pour voir où on va. Une petite voix me dit que ce n'est pas sur zc que je dois aller, une autre me dit que ça ne coûte rien de garder un port d'attache ici. Après tout j'y ai croisé des gens très bien, de vrais bons, comme on en croise peu dans la vie de tous les jours. J'ai aussi croisé pas mal de pirates et de créatures démoniaques, ou tout simplement des gens en qui je ne vois pas tant d'intelligence que ça. Mais "c'est comme la vie" ça.
Biz aux quelques lumières qui éclairent encore ce port.
Ca fait 4 ans depuis ce jour où je débarquais ici, un peu complètement paumé. Je ne suis plus qu'un peu paumé. C'est toujours intéressant de regarder en arrière pour voir où on va. Une petite voix me dit que ce n'est pas sur zc que je dois aller, une autre me dit que ça ne coûte rien de garder un port d'attache ici. Après tout j'y ai croisé des gens très bien, de vrais bons, comme on en croise peu dans la vie de tous les jours. J'ai aussi croisé pas mal de pirates et de créatures démoniaques, ou tout simplement des gens en qui je ne vois pas tant d'intelligence que ça. Mais "c'est comme la vie" ça.
Biz aux quelques lumières qui éclairent encore ce port.
Re: Le nid de Castor
Joyeux anniversaire ZCien Castor
Dernière édition par lynka le Dim 5 Juil 2015 - 19:37, édité 1 fois
Re: Le nid de Castor
Joyeux anniversaire Castor
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Le nid de Castor
Popeye .... lui ?
J'passais dans le coin, j'ai vu de la lumière, alors chis rentrée.
Bon anni d'inscription père Castor
J'passais dans le coin, j'ai vu de la lumière, alors chis rentrée.
Bon anni d'inscription père Castor
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
Ça se fête un anniv d'inscription
Un p'tit salut par ici !
Histoire de faire partie des lumières qui éclairent encore ce port. Un peu d'auto congratulation gratuite, ça fait pas de mal
Un p'tit salut par ici !
Histoire de faire partie des lumières qui éclairent encore ce port. Un peu d'auto congratulation gratuite, ça fait pas de mal
Castor a écrit:...
Ca fait 4 ans depuis ce jour où je débarquais ici, un peu complètement paumé. Je ne suis plus qu'un peu paumé. C'est toujours intéressant de regarder en arrière pour voir où on va. Une petite voix me dit que ce n'est pas sur zc que je dois aller, une autre me dit que ça ne coûte rien de garder un port d'attache ici. Après tout j'y ai croisé des gens très bien, de vrais bons, comme on en croise peu dans la vie de tous les jours. J'ai aussi croisé pas mal de pirates et de créatures démoniaques, ou tout simplement des gens en qui je ne vois pas tant d'intelligence que ça. Mais "c'est comme la vie" ça.
Biz aux quelques lumières qui éclairent encore ce port.
Re: Le nid de Castor
Vivre dans ce monde violent, dur, et souvent sans conscience peut être extrêmement difficile pour une personne hypersensible. Plusieurs fois, on peut même se demander ce que l’on fait là, à quoi bon continuer, puisque tout cela n’a pas de sens. Mais dans ce monde, rien n’est hasard. Même si cela peut être difficile à comprendre d’un point de vue « terrestre », à l’échelle de l’univers, tout a sa place, et tout est parfait. Si une personne nait « hypersensible » (au même titre que d’autres caractéristiques qui pourraient le différencier des autres ou lui apporter des challenges supplémentaires), c’est qu’il y a une bonne raison derrière tout cela. Le tout est de trouver laquelle.
Qu’est ce qui vous procure le plus de joie dans la vie ? Réfléchissez à vos passions et trouvez comment allier votre sensibilité et votre passion, pour ainsi donner naissance à une activité qui vous donnera votre place dans le monde et vous fera réaliser que tout cela n’était vraiment pas un hasard, que c’était bien votre destinée, et que tout cela était vraiment parfait, pour ce que vous étiez sensés accomplir et apporter à ce monde.
Les êtres hypersensibles sont souvent, en plus, des personnes ayant des « missions de vie » plus importantes que d’autres, avec donc des challenges plus conséquents. Apprendre à aimer et à honorer son hypersensibilité est la chose la plus importante, pour enfin pouvoir offrir au monde les choses extraordinaires qu’elle peut nous permettre de créer.
J'aime ta facon d'écrire
J'dis ca j'dis rien
Je t'ai mis cet extrait mais il est aussi valable pour moi
Qu’est ce qui vous procure le plus de joie dans la vie ? Réfléchissez à vos passions et trouvez comment allier votre sensibilité et votre passion, pour ainsi donner naissance à une activité qui vous donnera votre place dans le monde et vous fera réaliser que tout cela n’était vraiment pas un hasard, que c’était bien votre destinée, et que tout cela était vraiment parfait, pour ce que vous étiez sensés accomplir et apporter à ce monde.
Les êtres hypersensibles sont souvent, en plus, des personnes ayant des « missions de vie » plus importantes que d’autres, avec donc des challenges plus conséquents. Apprendre à aimer et à honorer son hypersensibilité est la chose la plus importante, pour enfin pouvoir offrir au monde les choses extraordinaires qu’elle peut nous permettre de créer.
J'aime ta facon d'écrire
J'dis ca j'dis rien
Je t'ai mis cet extrait mais il est aussi valable pour moi
r'Eve- Messages : 4090
Date d'inscription : 22/06/2014
Age : 51
Localisation : Mickeyland
Re: Le nid de Castor
Salut les losers.
J'ai plus de pc, mais j'ai perdu du poids.
Je reviens bientôt dans un nouveau corps de r'Eve et un mental tout frais et indestructible, pour bien vous humilier.
J'ai plus de pc, mais j'ai perdu du poids.
Je reviens bientôt dans un nouveau corps de r'Eve et un mental tout frais et indestructible, pour bien vous humilier.
Re: Le nid de Castor
Euh oui sauf que le corps de r'Eve n'a pas minci lui :/ ^^
r'Eve- Messages : 4090
Date d'inscription : 22/06/2014
Age : 51
Localisation : Mickeyland
Re: Le nid de Castor
El Castor a écrit:
Ce photo montage n'est pas de moi, pour une fois. Merci au mystérieux homme sortant des sentiers battus qui l'a fait pour moi.
Hum... Eh bien de rien !
Je ne pensais pas que tu posterais mon montage ici. x)
J'ai lu un livre pendant la nuit et avant que j'eusse eu le temps de penser au sommeil, je rangeai cette version imprimée d'une de mes principales raisons d'insomnie : la lecture (parmi les autres livres qui prenaient ma place sur mon lit) pour m'adonner à la même activité sur un support moins statique et matériel ; la machine computationnelle.
Puis au fur et à mesure de la nuit, j'ai pensé à tous ces vieux sujets que j'avais lu quelques temps auparavant pour voir ce qu'ils étaient devenu. Je suis donc allé de plateforme en plateforme, de Facebook aux blogs et forums. Et puis j'ai partagé un article de la page FB du nid du castor sur mon mur, puis d'autres mais pas du même personnage, et je suis tombé ici.
Donc voilà. Peut-être me connaissez-vous mais sous un autre nom (mon vrai nom ou alors sous Offbeat De Exitus) et pas sur ce forum, car nonobstant que je me sois inscrit ici il y a déjà pas mal de temps, c'est la première fois que j'interviens.
(Me[ga)mma]- Messages : 7
Date d'inscription : 28/10/2013
Age : 27
Localisation : Dans vos cœurs.
Re: Le nid de Castor
Salut Offbeat !
Et les autres.
Pas le temps de vous répondre, il faut que père castor vous raconte une histoire avant :
Il vient de m'arriver une de ces histoires, je vous raconte pas ! Allez je vous raconte.
C'est assez long mais je vous conseille de tout lire, jusqu'à la fin, et sans commencer par la fin. Même si me lire est une
purge, vous considérerez à la fin que ce fut un bon lavement.
Voilà, toute à l'heure je suis allé faire un tour de vélo, histoire de prendre un bon bol d'air, de m'aérer les poumons et
surtout de gonfler mes alvéoles pulmonaires afin d'y faire pénétrer un maximum de fumée de la cigarette que j'ai plaisir à
fumer après chaque effort, car elle monte à la tête.
Je pédalais tranquillement donc, en pleurant comme d'habitude en aval-ta-salive de chaque pente, lorsque soudain je me rendis
compte qu'une voiture me suivait depuis approximativement 30 minutes. C'était une de ces voitures de pilote, qui peut rouler
vite car elle est flanquée de divers autocollants de sponsors qu'ont rien à voir avec la voiture.
"Chouette, je vais me faire doubler par une voiture de sport !" comme disent les conducteurs du Dimanche au volant de leur Rono
ou de leur C'troën Visa bien pourrie - celle là même que tu peux pas doubler avec ta Clio diesel vieillissante de 300 000 km
dont 100 000 avec une pièce que tu dois changer rapidement, que t'attends un rond point pour lui faire sournoisement
l'intérieur car t'espères naïvement que le vieux prend les rond points par l'extérieur; mais non, le vieux roule en plein
milieu de la route, tout le temps, à 20 km/h, même quand la voiture qui arrive en face doit empiéter dans le fossé pour passer
bref, la même Visa qui t'a valu les plus grandes frayeurs de ta vie quand t'étais à bord derrière ton grand-père qui
conduisait (et quand t'étais assez grand, il te laissait même monter devant, à côté de lui, parceque t'étais assez grand pour
voir la mort de plus près, assis à la place du mort).
J'attends donc que le perfide véhicule me dépasse, en roulant de manière quelque peu sinusoïdale, pour me venger comme un
faible que je suis, sur un vélo. Mais le dépassement se fait toujours attendre, de longues minutes. Alors j'arrête de
zigzaguer , car mine de rien, je commence un peu à flipper. Et quand je flippe, je me fais vite des films, pour tenter de
reprendre le contrôle sur la réalité. Ou la rendre encore plus flippante. "Imagine si le mec derrière est comme Papy !".
"Et avec une voiture puissante entre les mains, de surcroît ! Le gars roule à tombeau ouvert, et je suis devant lui !".
Je roule alors bien à droite et lui fais signe de passer de la main, mais rien n'y fait. Je commence à réfléchir à une
stratégie audacieuse : ralentir. Je ralentis. Je raaaleeeentiiiis. Je roule désormais leeeeeenteeeeemeeeeeeeeeeent. Tout
comme mon compagnon de route. Je m'arrête, il s'arrête de plus belle ! Alors je me retourne courageusement, pour le défier du
regard, mais le gars restait de marbre ou plutôt, de vitre teintée noire, impénétrable. Les ténèbres commençaient alors à
m'envahir, je transpirais à grosse gouttes. Je me remets en route et commence à cogiter. Soudain, j'eu une idée de surdoué
motivée par l'instinct de survie : accélérer ! Je tente alors le tout pour le tout et essaye de semer le véhicule. Mais il
parvient à suivre mon rythme.
Les cogitations suivent le train de mon rythme de course. Y'avait-il vraiment un humain à l'intérieur de cette voiture ? Les
analyses et questionnements brillants fusent dans ces instants critiques où le cerveau pousse dans ses retranchements pour
vous sauver. Je pense alors au film Duel (le premier de Spielberg), et à son dénouement. Si je me souviens bien, le mec finit
par se jeter dans un ravin, entraînant avec lui le vilain camion qui le traquait depuis des heures. Brillante idée : je vais
me jeter dans le fossé de droite, qui m'attendait depuis un bon moment. Parfois, la solution est juste sous vos yeux et vous,
insensés, vous ne la voyez pas. Je tente alors le tout pour le tout à l'égoût. Hop ! Aïe...
Ca fait mal, donc. La voiture de mon ennemi est toujours derrière moi, stoppée sur la route, m'attendant, m'observant, me jugeant même, j'en suis sûr. Elle n'est pas
tombée dans mon piège. C'est pas grave, rester positif, trouver une autre solution malgré l'état dans lequel je me retrouve,
épuisé, plein de sang et, je dois le dire, légèrement inquiet. Je me relève, comme un homme, et repars au combat. Un intense
combat psychologique, inégal, chacun luttant avec ses armes : lui, la puissance de son véhicule. Moi, l'intelligence. Je sors
le vélo du fossé et tâche de me remettre en selle malgré l'os qui sort de ma fesse droite. Sans doute un os de poulet KFC
jeté négligeamment par quelqu'un en voiture et tombé pile à cet endroit. J'essaye de conserver une allure digne, comme s'il
ne s'était rien passé. Donc pas comme si je venais juste de me jeter tout seul comme un con dans un fossé. La classe à l'état pur.
Qu'allait-il se passer désormais ? Quel nouvel évènement perturbateur allait-il occurer dans cette aventure, dont je suis
incontestablement le héros et qui m'était tombé dessus par hasard ? Je me dis alors que tout un chacun pouvait un jour se
retrouver malgré lui dans la peau d'un héros. Fier de ce constat et de ma nouvelle condition flatteuse, je me retourne alors
vers mon alter égo, ce méchant sans qui le super héros n'est rien. Je le toise, le défie avec bravoure mais aussi avec un
certain respect, comme si lui et moi ne faisions qu'un, et ce même si ce n'était peut-être qu'une machine, ou autre.
Et c'est là, au meilleur des moments, comme si c'était écrit par un bon scénariste américain, comme s'il avait su lire dans
mes pensées ("et si c'était moi !?" Hum, qu'est-ce que je raconte), que je le vis sortir sa tête de la voiture ! Et
apparemment c'était une voiture anglaise car sa vilaine tête pleine de lunettes (2) noires en sortit par la droite. Comme je
m'y attendais, c'était à son tour de lancer une offensive : il sortit une carabine. Trop prévisible, mon pote. Sauf que, je
n'avais pas prévu de parade intelligente. Mais j'étais néanmoins prêt au combat. Je me mis à accélérer aussi fort que je
pouvais, de tout mon coeur, de toute mon âme. C'est là que je sentis une violente piqure dans la fesse gauche.
(Moins violente cela dit que que celle que j'avais ressenti au même endroit lorsque, en voulant monter un meuble de cuisine
Ikéa au mur de ma cuisine, je tombais en arrière et m'empalais cette fesse sur le vilain coin pointu métallique de l'évier.)
J'étais désormais touché dans les deux fesses. Cet enc... m'avait tiré dessus, mais c'est mal me connaître que de croire que
ce genre de détails me fera plier, car tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. Moi, je viens de la rue moi, je sais donc
ce que c'est que de prendre des trucs dans les fesses. Je m'en suis relevé et m'en relèverai encore. Des sacrifices, j'en ai
déjà fait, s'il faut j'en ferai, mais toujours le poing levé. Tu peux encore tirer, misérable enfant gâté, vas-y !
A partir de là, je me suis mis à pédaler comme jamais je n'avais encore pédalé dans ma vie. C'est bien simple, j'aurais fais
décoller un pédalo. J'ai même fini par doubler une Visa, puis une Clio. J'ai même du freiner à un moment car j'allais
dépasser la vitesse limite autorisée. Je n'ai jamais ressenti une telle puissance, même quand je faisais l'amour à mes ex. Et
aucune fatigue ! J'ai vraiment eu l'impression d'être un sur homme, un super héros ! Mais mon haltères & Go, lui, me suivait
toujours ("et si lui et moi étions en fait la même personne ?" Rah faut que j'arrête avec ça). Et cela n'allait plus pouvoir
durer bien longtemps car il allait bientôt falloir que je me désaltère, et Go ! Il me fallait trouver un moyen de mettre fin
à ce duel légendaire. Et ce Clasico, ce Nadal-Federer, ce Mayiao-Pacweather en était à son 12e et ultime round et moi, le
faiseur de pluie de l'arène, j'étais mené aux points, aux trous de balles bref je l'avais dans le c.. si je ne tentais pas
une dernière mission suicide opération commando.
Trêve de réflexion, cela ne m'a amené à rien de bon jusqu'ici. Je freine brusquement ! Mais mon frein n'étant pas assez
puissant, je ralentis simplement progressivement jusqu'à m'arrêter en douceur, comme un loser. Je me retourne, avec mon vélo.
Je défie mon ennemi du regard, qui m'attendais toujours tel la force tranquille, tel le chasseur à la chasse au lapin, tel le
pervers à l'école maternelle. Je tape du pied sur ma pédale, comme un taureau dans l'arène ou un blaireau au feu rouge avec
sa Civic tunée gentalu 16 pouces pot momo qui joue avec son accélérateur pour perdre de l'essence et dire au mec qu'il défie "mec, même avec moins d'essence je te bats" (c'est le seul constat logique que j'ai pu en faire). Je m'élance alors vers lui, comme une fusée, je lui fonce littéralement dessus et
lui, tétanisé par la peur et la fulgurance de mon assaut, ne peut esquisser le moindre geste de défense. Au bout d'environ 15
secondes, mon bolide heurte le sien, à environ 15 km/h. Mon corps est projeté violemment en avant, mais les muscles puissants
de mes bras parviennent à amortir le choc et le balancement de mon buste vers l'avant. Mais, trop absorbé par l'intense lutte
interne au niveau du haut de mon corps, mon cerveau n'a pas le temps de gérer le bas et, n'ayant pas de roulettes pour
équilibrer ma fusée, je tombe, sur la droite, de manière assez gauche, pa(s es)thétique. Heureusement, mon adversaire,
sûrement étourdi par l'impact, n'a pas eu le temps ni l'énergie de préparer un parade, encore moins une riposte. Et si je
réagis assez vite, c'est peut-être moi qui vais pouvoir lancer un ultime assaut pour infliger à mon adversaire un coup
critique définitif, un "finish him" à la Mortal Komba. Conscient que je tiens sans doute là la victoire, mon cerveau m'offre
l'excès d'adrénaline dont j'ai besoin et, curieusement, ma fesse gauche me brûle à ce moment précis. Je me souviens de cette
douleur comme Frodon ressent sa cicatrice quand il voit un Nazgul, ou comme Harry Potter ressent la sienne quand il voit
Voldemor. Il faut en finir. Je me relève, avec mon vélo, recule de 4 mètres et accélère de plus belle, à fooooooond ! Le choc est cette fois
moins violent, je parviens à me stabiliser pour ne pas tomber. Mon rival semble KO, mais je me méfie car, dans les jeux
Donkey Kong Country sur SNES, le boss de fin K. Rool se relève toujours après une première fausse mort, ce vile reptilien. Et
je suis sûr que ce gars là en est un, de reptilien, comme beaucoup de modérateurs de forums d'ailleurs. Et effectivement ! La
porte droite du véhicule satanique, construit pour me détruire, s'ouvre. Il va probablement sortir, agonisant, comme les
aliens dans les films qui sortent de leur vaisseau pour qu'on les voit crever à l'écran à défaut de crever
l'écran. Ou bien il me faudra l'achever moi même à mains nues, me salir les mains, zut. Mais je me sens teeeeeeellement fort
à ce moment là, prêt à défoncer Hulk (le footballeur).
"Allez, sort !" lançais-je d'un ton qui vient de la rue.
Un espèce de Men In Black en costume costard cravatte noir et blanc de pro et lunettes noires sort et lance :
"MAIS PUTAIN TU FOUS QUOI LAAAAA THIBAULT ????? C'est le TCB qui te fait c't'effet ?
LAULAU ! Préviens l'doc !"
Quelque peu troublé par ce langage extra-terreux, je tente de communiquer avec lui en pensant à me montrer digne devant ce
zinzin de l'espace :
"Ecoute marsouin, je suis prêt à te laisser la vie sauve, si tu me laisses ton vaisseau et son bouclier de protection
impénétrable !
- Hé mais... !? C'EST PAS THIBAULT ! Merde... Hé euh... On s'excuse Monsieur, c'est un malentendu, on vous a prit pour
Thibault Pinot. Euh... [Comment dire ça sans qu'il trouve ça louche ?] Vous pouvez nous rendre la...?
Dit-il en pointant mes fesses du doigt.
La... Ma seringue là, c'est pour mes piqûres d'insuline, je suis diabétique et y'a eu un coup de vent dans la voiture elle s'est
envolé. C'est formidable que vous l'ayez retrouvé !"
Voyant mon air sceptique, et malin, il rajoute :
"Ecoutez... Je vous propose d'en rester là, ne dites rien et ne posez aucune question et nous, en échange, on peut vous
offrir un vaisseau spatial comme celui-ci, ok ?"
Je ne comprenais pas un mot de ce que disait ce Goaould symbiotique. "Vous êtes vraiment moi, c'est ça ? Vous êtes dans ma
tête ? Et nous avons tous été cloné par des aliens ? Il faut que je ne lutte, je ne veux pas me transformer !"
Il a ensuite encore baragouiné quelque chose en appuyant sur son oreille gauche -sans doute une antenne pour communiquer avec
maison - : "Laulau, appelle tout de suite tu sais qui, faut revoir la formule du TCB, y'a des... des effets secondaires...
Lui euh... il a pas l'air de comprendre vraiment ce qui se passe, d'une manière générale, je pense qu'on peut le laisser
repartir. Les flics croiront jamais son histoire... Par contre on trouvera plein de cons pour croire aux histoires
d'aliens..."
Et les autres.
Pas le temps de vous répondre, il faut que père castor vous raconte une histoire avant :
Il vient de m'arriver une de ces histoires, je vous raconte pas ! Allez je vous raconte.
C'est assez long mais je vous conseille de tout lire, jusqu'à la fin, et sans commencer par la fin. Même si me lire est une
purge, vous considérerez à la fin que ce fut un bon lavement.
Voilà, toute à l'heure je suis allé faire un tour de vélo, histoire de prendre un bon bol d'air, de m'aérer les poumons et
surtout de gonfler mes alvéoles pulmonaires afin d'y faire pénétrer un maximum de fumée de la cigarette que j'ai plaisir à
fumer après chaque effort, car elle monte à la tête.
Je pédalais tranquillement donc, en pleurant comme d'habitude en aval-ta-salive de chaque pente, lorsque soudain je me rendis
compte qu'une voiture me suivait depuis approximativement 30 minutes. C'était une de ces voitures de pilote, qui peut rouler
vite car elle est flanquée de divers autocollants de sponsors qu'ont rien à voir avec la voiture.
"Chouette, je vais me faire doubler par une voiture de sport !" comme disent les conducteurs du Dimanche au volant de leur Rono
ou de leur C'troën Visa bien pourrie - celle là même que tu peux pas doubler avec ta Clio diesel vieillissante de 300 000 km
dont 100 000 avec une pièce que tu dois changer rapidement, que t'attends un rond point pour lui faire sournoisement
l'intérieur car t'espères naïvement que le vieux prend les rond points par l'extérieur; mais non, le vieux roule en plein
milieu de la route, tout le temps, à 20 km/h, même quand la voiture qui arrive en face doit empiéter dans le fossé pour passer
bref, la même Visa qui t'a valu les plus grandes frayeurs de ta vie quand t'étais à bord derrière ton grand-père qui
conduisait (et quand t'étais assez grand, il te laissait même monter devant, à côté de lui, parceque t'étais assez grand pour
voir la mort de plus près, assis à la place du mort).
J'attends donc que le perfide véhicule me dépasse, en roulant de manière quelque peu sinusoïdale, pour me venger comme un
faible que je suis, sur un vélo. Mais le dépassement se fait toujours attendre, de longues minutes. Alors j'arrête de
zigzaguer , car mine de rien, je commence un peu à flipper. Et quand je flippe, je me fais vite des films, pour tenter de
reprendre le contrôle sur la réalité. Ou la rendre encore plus flippante. "Imagine si le mec derrière est comme Papy !".
"Et avec une voiture puissante entre les mains, de surcroît ! Le gars roule à tombeau ouvert, et je suis devant lui !".
Je roule alors bien à droite et lui fais signe de passer de la main, mais rien n'y fait. Je commence à réfléchir à une
stratégie audacieuse : ralentir. Je ralentis. Je raaaleeeentiiiis. Je roule désormais leeeeeenteeeeemeeeeeeeeeeent. Tout
comme mon compagnon de route. Je m'arrête, il s'arrête de plus belle ! Alors je me retourne courageusement, pour le défier du
regard, mais le gars restait de marbre ou plutôt, de vitre teintée noire, impénétrable. Les ténèbres commençaient alors à
m'envahir, je transpirais à grosse gouttes. Je me remets en route et commence à cogiter. Soudain, j'eu une idée de surdoué
motivée par l'instinct de survie : accélérer ! Je tente alors le tout pour le tout et essaye de semer le véhicule. Mais il
parvient à suivre mon rythme.
Les cogitations suivent le train de mon rythme de course. Y'avait-il vraiment un humain à l'intérieur de cette voiture ? Les
analyses et questionnements brillants fusent dans ces instants critiques où le cerveau pousse dans ses retranchements pour
vous sauver. Je pense alors au film Duel (le premier de Spielberg), et à son dénouement. Si je me souviens bien, le mec finit
par se jeter dans un ravin, entraînant avec lui le vilain camion qui le traquait depuis des heures. Brillante idée : je vais
me jeter dans le fossé de droite, qui m'attendait depuis un bon moment. Parfois, la solution est juste sous vos yeux et vous,
insensés, vous ne la voyez pas. Je tente alors le tout pour le tout à l'égoût. Hop ! Aïe...
Ca fait mal, donc. La voiture de mon ennemi est toujours derrière moi, stoppée sur la route, m'attendant, m'observant, me jugeant même, j'en suis sûr. Elle n'est pas
tombée dans mon piège. C'est pas grave, rester positif, trouver une autre solution malgré l'état dans lequel je me retrouve,
épuisé, plein de sang et, je dois le dire, légèrement inquiet. Je me relève, comme un homme, et repars au combat. Un intense
combat psychologique, inégal, chacun luttant avec ses armes : lui, la puissance de son véhicule. Moi, l'intelligence. Je sors
le vélo du fossé et tâche de me remettre en selle malgré l'os qui sort de ma fesse droite. Sans doute un os de poulet KFC
jeté négligeamment par quelqu'un en voiture et tombé pile à cet endroit. J'essaye de conserver une allure digne, comme s'il
ne s'était rien passé. Donc pas comme si je venais juste de me jeter tout seul comme un con dans un fossé. La classe à l'état pur.
Qu'allait-il se passer désormais ? Quel nouvel évènement perturbateur allait-il occurer dans cette aventure, dont je suis
incontestablement le héros et qui m'était tombé dessus par hasard ? Je me dis alors que tout un chacun pouvait un jour se
retrouver malgré lui dans la peau d'un héros. Fier de ce constat et de ma nouvelle condition flatteuse, je me retourne alors
vers mon alter égo, ce méchant sans qui le super héros n'est rien. Je le toise, le défie avec bravoure mais aussi avec un
certain respect, comme si lui et moi ne faisions qu'un, et ce même si ce n'était peut-être qu'une machine, ou autre.
Et c'est là, au meilleur des moments, comme si c'était écrit par un bon scénariste américain, comme s'il avait su lire dans
mes pensées ("et si c'était moi !?" Hum, qu'est-ce que je raconte), que je le vis sortir sa tête de la voiture ! Et
apparemment c'était une voiture anglaise car sa vilaine tête pleine de lunettes (2) noires en sortit par la droite. Comme je
m'y attendais, c'était à son tour de lancer une offensive : il sortit une carabine. Trop prévisible, mon pote. Sauf que, je
n'avais pas prévu de parade intelligente. Mais j'étais néanmoins prêt au combat. Je me mis à accélérer aussi fort que je
pouvais, de tout mon coeur, de toute mon âme. C'est là que je sentis une violente piqure dans la fesse gauche.
(Moins violente cela dit que que celle que j'avais ressenti au même endroit lorsque, en voulant monter un meuble de cuisine
Ikéa au mur de ma cuisine, je tombais en arrière et m'empalais cette fesse sur le vilain coin pointu métallique de l'évier.)
J'étais désormais touché dans les deux fesses. Cet enc... m'avait tiré dessus, mais c'est mal me connaître que de croire que
ce genre de détails me fera plier, car tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. Moi, je viens de la rue moi, je sais donc
ce que c'est que de prendre des trucs dans les fesses. Je m'en suis relevé et m'en relèverai encore. Des sacrifices, j'en ai
déjà fait, s'il faut j'en ferai, mais toujours le poing levé. Tu peux encore tirer, misérable enfant gâté, vas-y !
A partir de là, je me suis mis à pédaler comme jamais je n'avais encore pédalé dans ma vie. C'est bien simple, j'aurais fais
décoller un pédalo. J'ai même fini par doubler une Visa, puis une Clio. J'ai même du freiner à un moment car j'allais
dépasser la vitesse limite autorisée. Je n'ai jamais ressenti une telle puissance, même quand je faisais l'amour à mes ex. Et
aucune fatigue ! J'ai vraiment eu l'impression d'être un sur homme, un super héros ! Mais mon haltères & Go, lui, me suivait
toujours ("et si lui et moi étions en fait la même personne ?" Rah faut que j'arrête avec ça). Et cela n'allait plus pouvoir
durer bien longtemps car il allait bientôt falloir que je me désaltère, et Go ! Il me fallait trouver un moyen de mettre fin
à ce duel légendaire. Et ce Clasico, ce Nadal-Federer, ce Mayiao-Pacweather en était à son 12e et ultime round et moi, le
faiseur de pluie de l'arène, j'étais mené aux points, aux trous de balles bref je l'avais dans le c.. si je ne tentais pas
une dernière mission suicide opération commando.
Trêve de réflexion, cela ne m'a amené à rien de bon jusqu'ici. Je freine brusquement ! Mais mon frein n'étant pas assez
puissant, je ralentis simplement progressivement jusqu'à m'arrêter en douceur, comme un loser. Je me retourne, avec mon vélo.
Je défie mon ennemi du regard, qui m'attendais toujours tel la force tranquille, tel le chasseur à la chasse au lapin, tel le
pervers à l'école maternelle. Je tape du pied sur ma pédale, comme un taureau dans l'arène ou un blaireau au feu rouge avec
sa Civic tunée gentalu 16 pouces pot momo qui joue avec son accélérateur pour perdre de l'essence et dire au mec qu'il défie "mec, même avec moins d'essence je te bats" (c'est le seul constat logique que j'ai pu en faire). Je m'élance alors vers lui, comme une fusée, je lui fonce littéralement dessus et
lui, tétanisé par la peur et la fulgurance de mon assaut, ne peut esquisser le moindre geste de défense. Au bout d'environ 15
secondes, mon bolide heurte le sien, à environ 15 km/h. Mon corps est projeté violemment en avant, mais les muscles puissants
de mes bras parviennent à amortir le choc et le balancement de mon buste vers l'avant. Mais, trop absorbé par l'intense lutte
interne au niveau du haut de mon corps, mon cerveau n'a pas le temps de gérer le bas et, n'ayant pas de roulettes pour
équilibrer ma fusée, je tombe, sur la droite, de manière assez gauche, pa(s es)thétique. Heureusement, mon adversaire,
sûrement étourdi par l'impact, n'a pas eu le temps ni l'énergie de préparer un parade, encore moins une riposte. Et si je
réagis assez vite, c'est peut-être moi qui vais pouvoir lancer un ultime assaut pour infliger à mon adversaire un coup
critique définitif, un "finish him" à la Mortal Komba. Conscient que je tiens sans doute là la victoire, mon cerveau m'offre
l'excès d'adrénaline dont j'ai besoin et, curieusement, ma fesse gauche me brûle à ce moment précis. Je me souviens de cette
douleur comme Frodon ressent sa cicatrice quand il voit un Nazgul, ou comme Harry Potter ressent la sienne quand il voit
Voldemor. Il faut en finir. Je me relève, avec mon vélo, recule de 4 mètres et accélère de plus belle, à fooooooond ! Le choc est cette fois
moins violent, je parviens à me stabiliser pour ne pas tomber. Mon rival semble KO, mais je me méfie car, dans les jeux
Donkey Kong Country sur SNES, le boss de fin K. Rool se relève toujours après une première fausse mort, ce vile reptilien. Et
je suis sûr que ce gars là en est un, de reptilien, comme beaucoup de modérateurs de forums d'ailleurs. Et effectivement ! La
porte droite du véhicule satanique, construit pour me détruire, s'ouvre. Il va probablement sortir, agonisant, comme les
aliens dans les films qui sortent de leur vaisseau pour qu'on les voit crever à l'écran à défaut de crever
l'écran. Ou bien il me faudra l'achever moi même à mains nues, me salir les mains, zut. Mais je me sens teeeeeeellement fort
à ce moment là, prêt à défoncer Hulk (le footballeur).
"Allez, sort !" lançais-je d'un ton qui vient de la rue.
Un espèce de Men In Black en costume costard cravatte noir et blanc de pro et lunettes noires sort et lance :
"MAIS PUTAIN TU FOUS QUOI LAAAAA THIBAULT ????? C'est le TCB qui te fait c't'effet ?
LAULAU ! Préviens l'doc !"
Quelque peu troublé par ce langage extra-terreux, je tente de communiquer avec lui en pensant à me montrer digne devant ce
zinzin de l'espace :
"Ecoute marsouin, je suis prêt à te laisser la vie sauve, si tu me laisses ton vaisseau et son bouclier de protection
impénétrable !
- Hé mais... !? C'EST PAS THIBAULT ! Merde... Hé euh... On s'excuse Monsieur, c'est un malentendu, on vous a prit pour
Thibault Pinot. Euh... [Comment dire ça sans qu'il trouve ça louche ?] Vous pouvez nous rendre la...?
Dit-il en pointant mes fesses du doigt.
La... Ma seringue là, c'est pour mes piqûres d'insuline, je suis diabétique et y'a eu un coup de vent dans la voiture elle s'est
envolé. C'est formidable que vous l'ayez retrouvé !"
Voyant mon air sceptique, et malin, il rajoute :
"Ecoutez... Je vous propose d'en rester là, ne dites rien et ne posez aucune question et nous, en échange, on peut vous
offrir un vaisseau spatial comme celui-ci, ok ?"
Je ne comprenais pas un mot de ce que disait ce Goaould symbiotique. "Vous êtes vraiment moi, c'est ça ? Vous êtes dans ma
tête ? Et nous avons tous été cloné par des aliens ? Il faut que je ne lutte, je ne veux pas me transformer !"
Il a ensuite encore baragouiné quelque chose en appuyant sur son oreille gauche -sans doute une antenne pour communiquer avec
maison - : "Laulau, appelle tout de suite tu sais qui, faut revoir la formule du TCB, y'a des... des effets secondaires...
Lui euh... il a pas l'air de comprendre vraiment ce qui se passe, d'une manière générale, je pense qu'on peut le laisser
repartir. Les flics croiront jamais son histoire... Par contre on trouvera plein de cons pour croire aux histoires
d'aliens..."
Re: Le nid de Castor
tu a écrit:Je freine brusquement ! Mais mon frein n'étant pas assez
puissant, je ralentis simplement progressivement jusqu'à m'arrêter en douceur, comme un loser.
Oui mais un loser qui fait des rimes donc c'est moins grave.
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
Votre serviteur rongeur crooner casteur a le plaisir de vous informer qu'il démarre sa formation de cuisinier dès lundi prochain. Et qu'il devient donc de ce fait, encore plus attractif sexuellement. Comme si cela était possible, tant la barre était haute placée. Mais c'est pourtant le cast.
Re: Le nid de Castor
C'est une super nouvelle ça !
Mais que vont-ils bien pouvoir t'apprendre que tu ne sais déjà ?
Mais que vont-ils bien pouvoir t'apprendre que tu ne sais déjà ?
Invité- Invité
Re: Le nid de Castor
je me propose comme cobail (entre bêtes faut bien s'aider ^^) pour engloutir tester tes mets :p
r'Eve- Messages : 4090
Date d'inscription : 22/06/2014
Age : 51
Localisation : Mickeyland
Re: Le nid de Castor
Un destin de coq et de mettre-queue
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Le nid de Castor
Coq Coq Coq
Qui c'est ?
Jean !
Jean qui ?
Jean Tigana, le castor et la beletteu, Jean Tigana et le castor chanter.
Qui c'est ?
Jean !
Jean qui ?
Jean Tigana, le castor et la beletteu, Jean Tigana et le castor chanter.
Re: Le nid de Castor
r'Eve a écrit:je me propose comme cobail (entre bêtes faut bien s'aider ^^) pourengloutirtester tes mets :p
"Dans tes r'Eve"
hohoho
Nan mais ok ouais pas de pb, surtout si on fait une colloque, on signera un co-bail
Re: Le nid de Castor
/me est drohohole
A l'attention du responsable du personnel,
Monsieur,
Je vous présente mes services pour effectuer un stage non rémunéré au sein de votre établissement car, passionné par la restauration, je souhaite aujourd'hui évoluer vers le métier de cuisinier.
Ce stage en entreprise est prévu du 2 au 30 Novembre 2015 dans le cadre d'une formation en alternance d'un CAP Cuisine de l'organisme Performance Méditerranée, situé à Marseille. Il ne comporte aucun engagement de recrutement ultérieur de la part de l'entreprise d'accueil, et c'est avec enthousiasme que j'ai pensé à votre restaurant pour l'effectuer, car la qualité de votre organisation ainsi que la beauté du cadre dans lequel vous vous situez jouissent d'une excellente réputation.
Aussi, au moment de débuter ce stage, sachez que j'aurai été en partie formé et bien préparé au métier de commis de cuisine et aux règles d'hygiène et de sécurité à respecter au sein d'une cuisine professionnelle.
Sachez également qu'avant même que je ne vienne au monde, mon rêve était déjà de travailler pour vous gratuitement, quitte à ne faire que les basses besognes. Car votre ramage est tel qu'il entre dans l'inconscient collectif de la nouvelle génération de l'espèce humaine, marquant au fer rouge le patrimoine génétique même de celle-ci, et ce d'une simple rumeur se propageant tel un message mystique. L'honneur serait tel, pour moi, que j'estimerais que de me demander de passer la serpillière ou de récurer toute la crasse de vos divins ustensiles et de vos légendaires installations reviendrait à donner de la confiture à un cochon. Je m'abaisserais alors à genou afin d'embrasser cette douce loque imbibée d'eau bénite, avec une infinie et éternelle gratitude.
Car si la cuisine était une religion, votre enseigne en serait incontestablement l'emblème. Votre bâtisse, le monument sacré. Votre cour et votre piscine, le jardin d'Eden et sa fontaine de Jouvence. Votre comptoir, le mur des lamentations. Et vous, Monsieur le responsable, vous en seriez bien sûr le messie. Et c'est avec toute l'humilité qu'il est possible de donner, pour un misérable mortel tel que moi, non diplômé de la cuisine, que je vous prie à genou de bien vouloir m'accorder, Ô Grand Chef, dans votre infinie miséricorde, votre corps et votre sang. Et donc ce poste de stagiaire.
Mercy.
Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ma demande et je vous présente mes meilleures salutations.
A l'attention du responsable du personnel,
Monsieur,
Je vous présente mes services pour effectuer un stage non rémunéré au sein de votre établissement car, passionné par la restauration, je souhaite aujourd'hui évoluer vers le métier de cuisinier.
Ce stage en entreprise est prévu du 2 au 30 Novembre 2015 dans le cadre d'une formation en alternance d'un CAP Cuisine de l'organisme Performance Méditerranée, situé à Marseille. Il ne comporte aucun engagement de recrutement ultérieur de la part de l'entreprise d'accueil, et c'est avec enthousiasme que j'ai pensé à votre restaurant pour l'effectuer, car la qualité de votre organisation ainsi que la beauté du cadre dans lequel vous vous situez jouissent d'une excellente réputation.
Aussi, au moment de débuter ce stage, sachez que j'aurai été en partie formé et bien préparé au métier de commis de cuisine et aux règles d'hygiène et de sécurité à respecter au sein d'une cuisine professionnelle.
Sachez également qu'avant même que je ne vienne au monde, mon rêve était déjà de travailler pour vous gratuitement, quitte à ne faire que les basses besognes. Car votre ramage est tel qu'il entre dans l'inconscient collectif de la nouvelle génération de l'espèce humaine, marquant au fer rouge le patrimoine génétique même de celle-ci, et ce d'une simple rumeur se propageant tel un message mystique. L'honneur serait tel, pour moi, que j'estimerais que de me demander de passer la serpillière ou de récurer toute la crasse de vos divins ustensiles et de vos légendaires installations reviendrait à donner de la confiture à un cochon. Je m'abaisserais alors à genou afin d'embrasser cette douce loque imbibée d'eau bénite, avec une infinie et éternelle gratitude.
Car si la cuisine était une religion, votre enseigne en serait incontestablement l'emblème. Votre bâtisse, le monument sacré. Votre cour et votre piscine, le jardin d'Eden et sa fontaine de Jouvence. Votre comptoir, le mur des lamentations. Et vous, Monsieur le responsable, vous en seriez bien sûr le messie. Et c'est avec toute l'humilité qu'il est possible de donner, pour un misérable mortel tel que moi, non diplômé de la cuisine, que je vous prie à genou de bien vouloir m'accorder, Ô Grand Chef, dans votre infinie miséricorde, votre corps et votre sang. Et donc ce poste de stagiaire.
Mercy.
Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ma demande et je vous présente mes meilleures salutations.
Re: Le nid de Castor
J'ai un pc !
Le monde s'offre à moi pour de bon, plus rien ne pourra m'empêcher de renaître de mes cendriers.
Pas même ces match de foot que je vois avec plusieurs avec plusieurs clone....
bon g pri mess somni
Le monde s'offre à moi pour de bon, plus rien ne pourra m'empêcher de renaître de mes cendriers.
Pas même ces match de foot que je vois avec plusieurs avec plusieurs clone....
bon g pri mess somni
Re: Le nid de Castor
Roh, t'as été méchant avec le chat?
Tu t'es fait kick? Ban? Tej?
Tu t'es fait kick? Ban? Tej?
//ha!ha!- Messages : 915
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 94
Re: Le nid de Castor
lol, nan mais, ces gars sont juste pathétiques.
Paredon hein, mais c'est le mot exact. Alala, vous me faite riiiiiiiiiiiiire
Paredon hein, mais c'est le mot exact. Alala, vous me faite riiiiiiiiiiiiire
Re: Le nid de Castor
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais je soutiens tous les chats du monde entier, victimes d'oppression. Les humains les traitent comme des bêtes, et voilà que les castors aussi, c'est honteux!
//ha!ha!- Messages : 915
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 94
Re: Le nid de Castor
Silent, laisse moi ton numero et je te laisse un magnifique miaaaawwwwwww sur ton répondeur
Re: Le nid de Castor
Tu fais partie du comité contre les chats, m'en doutais!
J'tomberai pas dans le panneau!
J'tomberai pas dans le panneau!
//ha!ha!- Messages : 915
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 94
Re: Le nid de Castor
laisse moi le numero de ton mec sinon, je l'appelle . Ce brave rebelle, je l'aimais bien
Re: Le nid de Castor
Il doit bredouiller quelque part sur le forum, avec un pseudo breton.
erf/justify
erf/justify
Dernière édition par Silent le Dim 27 Sep 2015 - 22:51, édité 1 fois (Raison : erf, pas hem)
//ha!ha!- Messages : 915
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 94
Re: Le nid de Castor
Kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
//ha!ha!- Messages : 915
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 94
Re: Le nid de Castor
lol, j'avais deja vu la video de ces connards qui viennent faire chier ce pauvre castor. Couic Couic !
Re: Le nid de Castor
Ces losers de la modération m'ont banni du chat et ont courageusement supprimé mes messages ou je leur demandait des explications. Ils me font riiiiiiiiiiiire. Alala ^^
Dernière édition par ♥ El Castor ♥ le Dim 27 Sep 2015 - 21:27, édité 1 fois
Re: Le nid de Castor
ban 24h du chat, j'ai lu là-bas (j'ai fouiné, mais ça a l'air compliqué tout ça oulala)
//ha!ha!- Messages : 915
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 94
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