Décalage et Instabilité au travail
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Décalage et Instabilité au travail
OYÉ OYÉ TÊTES D'AMPOULES ÉCLAIRÉES! Après de longues années de réflexion, je crois que j'ai finalement besoin de vos lumières pour m'éclairer sur un problème qui me hante et qui ne fait encore que de me hanter.
Je m'excuse d'avance si le problème a déjà été abordé mais je ne l'ai pas trouvé.
Problème:
Je viens d'être embauché il y a à peu près une semaine pour un nouveau job (pour x raisons, je ne dévoilerai peut-être le secteur d'activité que plus tard) et après avoir cru une 5 millionième fois que cette fois c'était la bonne, j'ai déjà le (très?) fort sentiment que je me retrouve à revivre le problème que j'ai déjà vécu maintes et maintes... Et maintes et maintes fois.
A savoir que cela fait maintenant des années que je ne cesse de changer "d'entreprise" car je finis toujours par littéralement PÉTER LES PLOMBS à cause de la façon dont le travail y est géré, ou plutôt mal géré. À "chaque fois", ce même problème se déroule en 6 étapes:
1.je pose le pied
2. je repère une dizaine de problèmes qui nous rendent moins compétitifs et qui me poussent à penser qu'on devrait plutôt faire comme ci et comme ça.
3. je le murmure extrêmement brièvement à mon supérieur (car le poste que je veux de toute façon occuper "m'oblige" à en avoir un) pour certes dire ce que j'ai à dire mais sans pour autant blesser son "égo" de supérieur.
4. il n'écoute pas (bien entendu) et le travail continue d'être très médiocre alors que j'ai pour unique vocation de faire ce travail de manière excellente
5. nous ne sommes pas excellents, et donc pas compétitifs
6. au bout de x mois (...) le supérieur convoque tout le monde et prend la décision de l'année qui consiste à faire ce que je préconisais dès le premier jour pour régler le problème numéro 1 sachant que j'en ai répertorié 10.
Résultat des courses, je pète un câble STRATOSPHÉRIQUE (intérieurement bien sûr, car sinon je serais déjà viré bien avant que je ne parte à chaque fois) et ça se conclue par un départ qui avait déjà eu lieu dans ma tête plusieurs mois auparavant déjà.
C'est TOUJOURS comme ça.
...Et je veux que ça cesse!!
Les solutions que j'avais envisagées pour y remédier sont:
1.trouver une "entreprise" LARGEMENT mieux que celles que j'avais déjà faites mais bien entendu, j'ai déjà quasiment postulé pour toutes et elles ne daignent pas regarder les CV de "manant" comme le mien (franchement, on en est limite là! lol)
2. Tout faire pour exceller dans l'entreprise dans laquelle je suis pour, à travers moi, la rendre bien meilleure et travailler dans les conditions dont j'ai toujours rêvées et faire réellement le travail que j'ai toujours souhaité faire, mais on revient toujours à l'étape 4. (cf plus haut)... et d'une manière générale je n'arrive tout simplement...PAS... à exceller dans quelque chose que je trouve "MAL FAIT", encore moins sur le long terme.
J'en...ai...marre!
La seule énorme différence avec les autres endroits que j'ai fait est que pour l'instant j'apprécie bien les gens qui y sont et ils semblent apparemment m'apprécier aussi. Tout en notifiant en plus que la paye semble même un peu mieux. Mais au-delà de ça, je VEUX rester là, pour une fois... Me poser pendant un moment, poser mes valises comme on dit, parce que ça me soûle de voyager à gauche à droite, d'autant plus que les conditions ne sont pas si mauvaises, c'est juste que le travail est MAL fait! Et moi je veux faire un travail BIEN fait. C'est ça qui me plaît! Pas que les collègues m'invitent tous à faire des soirées raclettes chez eux parce qu'on s'entend trop bien, je m'en fiche de ça! Je préfère avoir aucune affinité avec des gens mais faire ce j'apprécie.
Bref donc voilà, j'attend des éventuels conseils, des solutions (ce qui serait bien sûr le mieux), etc n'importe quoi, tant que ça puisse m'aider réellement parce que là j'en ai marre, j'en peux plus, je pète un câble,...
Que ce soit d'ordre psychologique, méthodologique, philosophique, spirituel,.... peu importe quel type d'aide, JE PREND (dans la limite du raisonnable bien entendu, parce que j'ai conscience qu'il y a du déraisonnable)
Mais bref, je PREND! ^^
Merci de m'avoir lu.
Je m'excuse d'avance si le problème a déjà été abordé mais je ne l'ai pas trouvé.
Problème:
Je viens d'être embauché il y a à peu près une semaine pour un nouveau job (pour x raisons, je ne dévoilerai peut-être le secteur d'activité que plus tard) et après avoir cru une 5 millionième fois que cette fois c'était la bonne, j'ai déjà le (très?) fort sentiment que je me retrouve à revivre le problème que j'ai déjà vécu maintes et maintes... Et maintes et maintes fois.
A savoir que cela fait maintenant des années que je ne cesse de changer "d'entreprise" car je finis toujours par littéralement PÉTER LES PLOMBS à cause de la façon dont le travail y est géré, ou plutôt mal géré. À "chaque fois", ce même problème se déroule en 6 étapes:
1.je pose le pied
2. je repère une dizaine de problèmes qui nous rendent moins compétitifs et qui me poussent à penser qu'on devrait plutôt faire comme ci et comme ça.
3. je le murmure extrêmement brièvement à mon supérieur (car le poste que je veux de toute façon occuper "m'oblige" à en avoir un) pour certes dire ce que j'ai à dire mais sans pour autant blesser son "égo" de supérieur.
4. il n'écoute pas (bien entendu) et le travail continue d'être très médiocre alors que j'ai pour unique vocation de faire ce travail de manière excellente
5. nous ne sommes pas excellents, et donc pas compétitifs
6. au bout de x mois (...) le supérieur convoque tout le monde et prend la décision de l'année qui consiste à faire ce que je préconisais dès le premier jour pour régler le problème numéro 1 sachant que j'en ai répertorié 10.
Résultat des courses, je pète un câble STRATOSPHÉRIQUE (intérieurement bien sûr, car sinon je serais déjà viré bien avant que je ne parte à chaque fois) et ça se conclue par un départ qui avait déjà eu lieu dans ma tête plusieurs mois auparavant déjà.
C'est TOUJOURS comme ça.
...Et je veux que ça cesse!!
Les solutions que j'avais envisagées pour y remédier sont:
1.trouver une "entreprise" LARGEMENT mieux que celles que j'avais déjà faites mais bien entendu, j'ai déjà quasiment postulé pour toutes et elles ne daignent pas regarder les CV de "manant" comme le mien (franchement, on en est limite là! lol)
2. Tout faire pour exceller dans l'entreprise dans laquelle je suis pour, à travers moi, la rendre bien meilleure et travailler dans les conditions dont j'ai toujours rêvées et faire réellement le travail que j'ai toujours souhaité faire, mais on revient toujours à l'étape 4. (cf plus haut)... et d'une manière générale je n'arrive tout simplement...PAS... à exceller dans quelque chose que je trouve "MAL FAIT", encore moins sur le long terme.
J'en...ai...marre!
La seule énorme différence avec les autres endroits que j'ai fait est que pour l'instant j'apprécie bien les gens qui y sont et ils semblent apparemment m'apprécier aussi. Tout en notifiant en plus que la paye semble même un peu mieux. Mais au-delà de ça, je VEUX rester là, pour une fois... Me poser pendant un moment, poser mes valises comme on dit, parce que ça me soûle de voyager à gauche à droite, d'autant plus que les conditions ne sont pas si mauvaises, c'est juste que le travail est MAL fait! Et moi je veux faire un travail BIEN fait. C'est ça qui me plaît! Pas que les collègues m'invitent tous à faire des soirées raclettes chez eux parce qu'on s'entend trop bien, je m'en fiche de ça! Je préfère avoir aucune affinité avec des gens mais faire ce j'apprécie.
Bref donc voilà, j'attend des éventuels conseils, des solutions (ce qui serait bien sûr le mieux), etc n'importe quoi, tant que ça puisse m'aider réellement parce que là j'en ai marre, j'en peux plus, je pète un câble,...
Que ce soit d'ordre psychologique, méthodologique, philosophique, spirituel,.... peu importe quel type d'aide, JE PREND (dans la limite du raisonnable bien entendu, parce que j'ai conscience qu'il y a du déraisonnable)
Mais bref, je PREND! ^^
Merci de m'avoir lu.
Jk7- Messages : 169
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 37
Localisation : France
Re: Décalage et Instabilité au travail
Ca fait du bien de lire cela.
Ne t'excuses pas de faire un post qui existerait déjà, car cela te concerne personnellement, et la situation est vécue par beaucoup ici.
Moi je crois que cela ne sert à rien de changer sans cesse, même si c'est tentant. Personnellement je me pose depuis quelques années, même si les disfonctionnements sont majeurs.
A tu pensé à évoluer dans la hiérarchie, formation ou autre . Car comme tu t'entends bien avec tes collègues, cela peut être l'occasion de faire une formation diplômante dans cette entreprise, ce qui te fait te poser tout en avançant.
Ce n'est pas rien d'être en bon termes, et gérer les mêmes problèmes, plutôt que des nouveaux ailleurs. D'ailleurs ils ne sont pas nouveaux.
Ne t'excuses pas de faire un post qui existerait déjà, car cela te concerne personnellement, et la situation est vécue par beaucoup ici.
Moi je crois que cela ne sert à rien de changer sans cesse, même si c'est tentant. Personnellement je me pose depuis quelques années, même si les disfonctionnements sont majeurs.
A tu pensé à évoluer dans la hiérarchie, formation ou autre . Car comme tu t'entends bien avec tes collègues, cela peut être l'occasion de faire une formation diplômante dans cette entreprise, ce qui te fait te poser tout en avançant.
Ce n'est pas rien d'être en bon termes, et gérer les mêmes problèmes, plutôt que des nouveaux ailleurs. D'ailleurs ils ne sont pas nouveaux.
zelle- Messages : 1184
Date d'inscription : 27/03/2015
Age : 54
Localisation : à l' ouest
Re: Décalage et Instabilité au travail
@Zelle C'est ce que j'essaye de faire malgré tout, tu n'as pas complètement tort...
Mais le seul problème est que à l'heure qu'il est, j'ai vraiment envie de faire ce pour quoi j'ai été embauché. Bien sûr j'envisage une évolution mais je l'envisageais pour plus tard ça... Et au final j'ai l'impression que ça me pousse à ne même pas tellement profiter de ce pourquoi je suis là :/
Mais le seul problème est que à l'heure qu'il est, j'ai vraiment envie de faire ce pour quoi j'ai été embauché. Bien sûr j'envisage une évolution mais je l'envisageais pour plus tard ça... Et au final j'ai l'impression que ça me pousse à ne même pas tellement profiter de ce pourquoi je suis là :/
Jk7- Messages : 169
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 37
Localisation : France
Re: Décalage et Instabilité au travail
Bonjour,
ton cas est très intéressant. Je me permets de donner le miens, puis d'apporter une réponse au sujet.
Situation idem à beaucoup ici, je change de job tout le temps car les organisations sont bidons et totalement sclérosées. J'ai 2 propositions de job :
- 1 en CDD, le poste que je voulais depuis longtemps avec pour la première fois un salaire adéquat. Job dynamique, ouvert et stimulant. Du moins suffisamment pour tenir au moins 3 ans. Le souci, pas forcément d'opportunité après le CDD.
- 1 en CDI, pas intéressant, où je vois que je vais le survoler en quelques mois. Mais dans un très grand groupe qui soit disant fait évoluer facilement les gens quand ils sont bons. Le souci, c'est qu'ils disent tous ça, c'est un coup à finir pigeon qui bosse hyper bien dans un poste étroit avec l'employeur qui se frotte les mains.
Du coup je dirais que nous rêvons d'un job stable, nous rêvons de voir le critère ou l'indice parfait qui va nous réconforter pour nous aider à choisir, ou à décider. Mais de la même manière que je crois que nous n'arriverons jamais à nous conformer socialement, nous n'arriverons pas à le faire professionnellement.
Moi aussi je rêve d'un job qui serait bien, qui me minerait pas et cela permettrait d'être stable géographiquement et immobilièrement (quoi qu'encore faut-il ne pas faire pareil avec les lieux de vie...).
Mais au fond de moi, je commence à comprendre que je me persuade tout seul que je pourrais tenir dans un poste dont je vois pourtant que ce n'est pas le bon. C'est ce que je fais depuis toujours. Donc plutôt que de se persuader et de se casser à nouveau les dents, il faudrait peut-être réhausser nos critères et tant pis prendre le paris fou de chercher jusqu'à trouver. Beaucoup vont crier au scandale et à la misère, mais franchement après 5 déménagements en 2 ans, et 5 jobs, je crois que c'est plus ce mode de vie qui est épuisant que celui d'affronter nos désir et tant pis de se lancer dans ce qui nous intéresse. Même si au démarrage c'est chaud.
Si je choisis le poste en CDI, sauf révélation (10% de chance?) je sais que je vais le quitter. D'où le "pourquoi même y aller".
Avis à ceux qui sont en couple, saisissez votre chance, restez au foyer!
ton cas est très intéressant. Je me permets de donner le miens, puis d'apporter une réponse au sujet.
Situation idem à beaucoup ici, je change de job tout le temps car les organisations sont bidons et totalement sclérosées. J'ai 2 propositions de job :
- 1 en CDD, le poste que je voulais depuis longtemps avec pour la première fois un salaire adéquat. Job dynamique, ouvert et stimulant. Du moins suffisamment pour tenir au moins 3 ans. Le souci, pas forcément d'opportunité après le CDD.
- 1 en CDI, pas intéressant, où je vois que je vais le survoler en quelques mois. Mais dans un très grand groupe qui soit disant fait évoluer facilement les gens quand ils sont bons. Le souci, c'est qu'ils disent tous ça, c'est un coup à finir pigeon qui bosse hyper bien dans un poste étroit avec l'employeur qui se frotte les mains.
Du coup je dirais que nous rêvons d'un job stable, nous rêvons de voir le critère ou l'indice parfait qui va nous réconforter pour nous aider à choisir, ou à décider. Mais de la même manière que je crois que nous n'arriverons jamais à nous conformer socialement, nous n'arriverons pas à le faire professionnellement.
Moi aussi je rêve d'un job qui serait bien, qui me minerait pas et cela permettrait d'être stable géographiquement et immobilièrement (quoi qu'encore faut-il ne pas faire pareil avec les lieux de vie...).
Mais au fond de moi, je commence à comprendre que je me persuade tout seul que je pourrais tenir dans un poste dont je vois pourtant que ce n'est pas le bon. C'est ce que je fais depuis toujours. Donc plutôt que de se persuader et de se casser à nouveau les dents, il faudrait peut-être réhausser nos critères et tant pis prendre le paris fou de chercher jusqu'à trouver. Beaucoup vont crier au scandale et à la misère, mais franchement après 5 déménagements en 2 ans, et 5 jobs, je crois que c'est plus ce mode de vie qui est épuisant que celui d'affronter nos désir et tant pis de se lancer dans ce qui nous intéresse. Même si au démarrage c'est chaud.
Si je choisis le poste en CDI, sauf révélation (10% de chance?) je sais que je vais le quitter. D'où le "pourquoi même y aller".
Avis à ceux qui sont en couple, saisissez votre chance, restez au foyer!
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
@David51 réflexion intéressante...
J'ai moi-même parfois attendu un peu avant d'essayer de trouver le "job de rêve" mais après avoir cherché comme un damné, j'ai pas trouvé (où plutôt, j'ai pas été pris).
Le problème je crois, c'est que trop grand écart sur ce que je veux faire (et semble pouvoir faire) et ce que mon CV décrit... J'ai l'impression d'être dans une impasse
J'ai moi-même parfois attendu un peu avant d'essayer de trouver le "job de rêve" mais après avoir cherché comme un damné, j'ai pas trouvé (où plutôt, j'ai pas été pris).
Le problème je crois, c'est que trop grand écart sur ce que je veux faire (et semble pouvoir faire) et ce que mon CV décrit... J'ai l'impression d'être dans une impasse
Jk7- Messages : 169
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 37
Localisation : France
Re: Décalage et Instabilité au travail
je me doute oui. Moi c'est pareil pour le CV. De toute manière déjà en France on ne pense qu'au diplôme et les employeurs sont incapables de voir les autres qualités (manière de s'exprimer, comportement, rapidité...). Je n'ai toujours pas eu de réponse pour mon terrible choix, et j'ai trouvé une nouvelle piste de réflexion. A savoir :
peut-être aller dans un job moyen mais avec horaires corrects pour disons assumer la logistique de la vie (salaire, dépenses) mais qui laisse suffisamment de temps pour s'aérer et préparer d'éventuels autres projets. Disons que plutôt que d'aller au chômage, il vaut mieux avoir un job de merde qui sert à patienter et qui permet de justement rectifier au mieux l'écart entre le CV et le désirs. Un peu de patience peut permettre après de prendre un congé formation.
En dehors de ça, Nestlé est connu pour aimer les profils de surdoué et être très pertinent sur la question.
Enfin, il faut sinon trouver un poste dans lequel on est libre. Mon CDI pourrit pour lequel je n'ai pas encore de réponse ne s'avère pas aussi pourri finalement car c'est un travail à la carte où le boss laisse faire ce qu'on souhaite faire car il se réorganise et distribue le travail en fonction des profils.
par exemple, j'aimerais à terme faire de la formation. Pour l'instant je travaille en qualité, du coup je pousse le côté pédagogique, des conférences dans un IUT, j'aborde au maximum mon travail sur un aspect formation, vulgarisation de savoir, etc... dans l'idée de me vendre comme déjà proche de la formation le jour où je ferai une VAE, ou un diplôme quelconque.
Une autre solution me vient à l'esprit, c'est la plus violente : j'ai pris mon job actuel alors qu'il est nul, en CDD, mal payé, dans une ville que je déteste à Albi, dans un secteur pas du tout passionnant. C'est tellement le plus bas, que je vais me satisfaire d'un truc qui ne m'aurait pas plut l'an dernier. Mais bon cela suppose motivation, prise de risque et beaucoup d'exaspération. Ce qui vu notre profil, n'est peut-être pas la meilleure solution.
peut-être aller dans un job moyen mais avec horaires corrects pour disons assumer la logistique de la vie (salaire, dépenses) mais qui laisse suffisamment de temps pour s'aérer et préparer d'éventuels autres projets. Disons que plutôt que d'aller au chômage, il vaut mieux avoir un job de merde qui sert à patienter et qui permet de justement rectifier au mieux l'écart entre le CV et le désirs. Un peu de patience peut permettre après de prendre un congé formation.
En dehors de ça, Nestlé est connu pour aimer les profils de surdoué et être très pertinent sur la question.
Enfin, il faut sinon trouver un poste dans lequel on est libre. Mon CDI pourrit pour lequel je n'ai pas encore de réponse ne s'avère pas aussi pourri finalement car c'est un travail à la carte où le boss laisse faire ce qu'on souhaite faire car il se réorganise et distribue le travail en fonction des profils.
par exemple, j'aimerais à terme faire de la formation. Pour l'instant je travaille en qualité, du coup je pousse le côté pédagogique, des conférences dans un IUT, j'aborde au maximum mon travail sur un aspect formation, vulgarisation de savoir, etc... dans l'idée de me vendre comme déjà proche de la formation le jour où je ferai une VAE, ou un diplôme quelconque.
Une autre solution me vient à l'esprit, c'est la plus violente : j'ai pris mon job actuel alors qu'il est nul, en CDD, mal payé, dans une ville que je déteste à Albi, dans un secteur pas du tout passionnant. C'est tellement le plus bas, que je vais me satisfaire d'un truc qui ne m'aurait pas plut l'an dernier. Mais bon cela suppose motivation, prise de risque et beaucoup d'exaspération. Ce qui vu notre profil, n'est peut-être pas la meilleure solution.
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
Ce que vous dites m'intéresse beaucoup. Je suis dans le même cas d'une manière générale, même si j'ai jamais eu la chance d'avoir un CDI (enfin si, mais je suis partie au bout de 3 semaines parce que le n+1 n'a même pas attendu la fin de la période d'essai pour commencer à me descendre comme une merde... et tant mieux au final ^^).
Mais le truc c'est que je sais pas ce que je veux faire (ou plutôt si : mais c'est pas faisable, pas "viable" pour le moment, tant financièrement que dans ma tête). Du coup j'ai pris le poste pour être un peu tranquille une année. Et j'ai eu la chance de tomber sur une n+1 qui, certes, se contredit elle-même dans la minute, mais au moins ça nous "force", avec l'équipe, à nous démerder. Et comme on est des sales teignes avec un certain caractère, on se démerde plutôt bien je crois. Bref.
Du coup j'aurais du mal à donner un conseil, à part continuer à croire en la chance qu'on peut avoir de trouver, un jour, un poste qui nous convienne (ou de créer le nôtre - ça marche aussi avec le terme "entreprise", bien sûr)...
Mais le truc c'est que je sais pas ce que je veux faire (ou plutôt si : mais c'est pas faisable, pas "viable" pour le moment, tant financièrement que dans ma tête). Du coup j'ai pris le poste pour être un peu tranquille une année. Et j'ai eu la chance de tomber sur une n+1 qui, certes, se contredit elle-même dans la minute, mais au moins ça nous "force", avec l'équipe, à nous démerder. Et comme on est des sales teignes avec un certain caractère, on se démerde plutôt bien je crois. Bref.
Du coup j'aurais du mal à donner un conseil, à part continuer à croire en la chance qu'on peut avoir de trouver, un jour, un poste qui nous convienne (ou de créer le nôtre - ça marche aussi avec le terme "entreprise", bien sûr)...
Lyanah- Messages : 470
Date d'inscription : 12/11/2014
Age : 40
Re: Décalage et Instabilité au travail
@David51 j'ai déjà tenté quelque chose ressemblant à ta solution violente: fiasco totaĺ, j'y ai juste été dégoûté c'est tout ce que j'ai gagné (et bien entendu, je suis parti...)
Cependant, logistique de la vie, oui! C'est à ça que j'pense, du moins à ça que j'essaye de me forcer à penser sauf que j'me sens mal parce que je suis arrivé à un stade où je veux vraiment faire ce que je veux faire professionnellement, et j'ai envie que ça passe avant! Au final, lorsque t'es embauché à faire un truc que tu ne fais même pas vraiment bien ( puisque de toute façon, tout ton entourage fait n'importe quoi autour de toi) t'as l'impression d'être une arnaque, et d'être payé à rien foutre et c'est une sensation d'escroquerie que je ne supporte tout simplement PAS de vivre. Le problème, tous les autres n'en ont rien à foutre et se disent juste "arf je m'en fous, tant que je suis payé..."
Donc voilà, cercle vicieux
Cependant, logistique de la vie, oui! C'est à ça que j'pense, du moins à ça que j'essaye de me forcer à penser sauf que j'me sens mal parce que je suis arrivé à un stade où je veux vraiment faire ce que je veux faire professionnellement, et j'ai envie que ça passe avant! Au final, lorsque t'es embauché à faire un truc que tu ne fais même pas vraiment bien ( puisque de toute façon, tout ton entourage fait n'importe quoi autour de toi) t'as l'impression d'être une arnaque, et d'être payé à rien foutre et c'est une sensation d'escroquerie que je ne supporte tout simplement PAS de vivre. Le problème, tous les autres n'en ont rien à foutre et se disent juste "arf je m'en fous, tant que je suis payé..."
Donc voilà, cercle vicieux
Jk7- Messages : 169
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 37
Localisation : France
Re: Décalage et Instabilité au travail
@Lyanah
J'ai depuis des années maintenant élaboré dans ma tête mon futur travail quasiment de À à Z sauf qu'il manque qu'une seule chose pour le réaliser: les sous-sous! Lol du coup j'ai aucun doute sur le fait qu'il va falloir que je bosse pas mal avant pour le financer parce que ces histoires de financement, fonds de financement, investisseurs, etc "pour l'instant" c'est pas du tout mon truc. C'est ce qui me motive aussi parfois au travail, mais..... C'est long!
J'ai depuis des années maintenant élaboré dans ma tête mon futur travail quasiment de À à Z sauf qu'il manque qu'une seule chose pour le réaliser: les sous-sous! Lol du coup j'ai aucun doute sur le fait qu'il va falloir que je bosse pas mal avant pour le financer parce que ces histoires de financement, fonds de financement, investisseurs, etc "pour l'instant" c'est pas du tout mon truc. C'est ce qui me motive aussi parfois au travail, mais..... C'est long!
Jk7- Messages : 169
Date d'inscription : 20/04/2014
Age : 37
Localisation : France
Re: Décalage et Instabilité au travail
c'est déjà bien de savoir ce que tu veux faire, c'est précisément mon souci principal. Ni où le faire. Je n'ai nulle part où aller tellement je suis libre et tellement je m'ennuie.
Alors étant fatigué de ne jamais poser mes valises, j'ai envie d'un travail qui laisse une logistique de vie simple pour faire des choses, mais en ne se plaisant nulle part, ça peut être à double voire triple tranchant.
Je suis assez pessimiste sur notre capacité à trouver le job qui corresponde soit à notre idéal pro, soit nous laisse tranquille pour les autres aspects de la vie.
Et je rejoins les posts sur le fait qu'un travail d'attente peut être horrible lorsque l'on est pas du tout intéressé, et qu'il devient dur de travailler.
Alors étant fatigué de ne jamais poser mes valises, j'ai envie d'un travail qui laisse une logistique de vie simple pour faire des choses, mais en ne se plaisant nulle part, ça peut être à double voire triple tranchant.
Je suis assez pessimiste sur notre capacité à trouver le job qui corresponde soit à notre idéal pro, soit nous laisse tranquille pour les autres aspects de la vie.
Et je rejoins les posts sur le fait qu'un travail d'attente peut être horrible lorsque l'on est pas du tout intéressé, et qu'il devient dur de travailler.
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
Dans une entreprise l'évaluation d'un employé peut souvent se résumer à deux critères: sa conformité et sa compétence. Il est plus important d'être conforme que compétent. Si tu es conforme ET compétent, tant mieux. Par contre, si tu es compétent mais pas conforme, ça risque de poser pas mal de problèmes.
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que 99% du temps on ne t'embauche pas pour repérer toutes les choses qui ne vont pas ou pour redéfinir les process de la boite en vue d'améliorer la compétitivité. On te paye pour faire un boulot, et on attend de toi à ce que tu le fasse en utilisant les méthodes de travail internes à l'entreprise.
Peu importe si elles ne sont pas efficaces, ou que untel est un boulet incompétent. Fais avec et montre que tu sais t'adapter, tout le challenge est là.
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que 99% du temps on ne t'embauche pas pour repérer toutes les choses qui ne vont pas ou pour redéfinir les process de la boite en vue d'améliorer la compétitivité. On te paye pour faire un boulot, et on attend de toi à ce que tu le fasse en utilisant les méthodes de travail internes à l'entreprise.
Peu importe si elles ne sont pas efficaces, ou que untel est un boulet incompétent. Fais avec et montre que tu sais t'adapter, tout le challenge est là.
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
tore a écrit:Dans une entreprise l'évaluation d'un employé peut souvent se résumer à deux critères: sa conformité et sa compétence. Il est plus important d'être conforme que compétent. Si tu es conforme ET compétent, tant mieux. Par contre, si tu es compétent mais pas conforme, ça risque de poser pas mal de problèmes.
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que 99% du temps on ne t'embauche pas pour repérer toutes les choses qui ne vont pas ou pour redéfinir les process de la boite en vue d'améliorer la compétitivité. On te paye pour faire un boulot, et on attend de toi à ce que tu le fasse en utilisant les méthodes de travail internes à l'entreprise.
Peu importe si elles ne sont pas efficaces, ou que untel est un boulet incompétent. Fais avec et montre que tu sais t'adapter, tout le challenge est là.
ça encore c'est facile à faire! En revanche la compétence n'est pas requise justement. Elle met en valeur la nullité des autres, leur incompétence ou alors leur non motivation. Il faut pas se leurrer, j'ai jamais vu quelqu'un travailler encore en 5 jobs en France. Il parait que ça existe mais alors vraiment je les ai jamais vu. Personne fout rien hormis passer du temps au café, à traîner sur le net ou lécher le popotin des personnes influentes.
Dans l'idéal il faudrait être plutôt mauvais pour que le chef soit rassuré quant à sa place et conforme pour ne pas faire de vague. Puisque ces vagues gêneraient l'accession du chef au stade supérieur. Bon et sans papa ou maman qui a un nom connu, dur de ne pas être éjectable. En tout cas dans le Sud, où tout fonctionne comme ça puisqu'il n'y a que des villages.
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
Dans l'idéal, en tant que personne compétente, il faut aider tes collègues moins compétents à avancer et essayer de tirer tout le monde vers le haut.
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
J'ai l'impression qu'il y a un peu de ça, ce qui est dommage parce que des gens (dont moi) ne veulent pas devenir chef. Sinon, ça m'a fait penser au principe de Peter (même si c'est un peu HS https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Peter); est-ce qu'il n'y aurait pas la peur qu'en proposant des améliorations, on manifeste l'envie de prendre la place du supérieur?? Du coup, par peur, on ne change rien, ça marchait bien comme ça avant.david81 a écrit: Dans l'idéal il faudrait être plutôt mauvais pour que le chef soit rassuré quant à sa place et conforme pour ne pas faire de vague. Puisque ces vagues gêneraient l'accession du chef au stade supérieur.
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
je ne sais pas dans quelle entreprise vous travaillez, mais précisément, si je fais ou avait fait ce que vous dites, ça aurait été pire. Aucun manager n'aurait accepter que je fasse progresser l'équipe car ça serait faire son boulot, et aucun manager aurait aimé que je propose des améliorations car ça aurait mis en lumière qu'il n'y avait pas pensé! Se frotter à des personnes qui sont là pour tout sauf l'intérêt de la boîte est mortel.
cela me parait symptomatique mais de nombreux responsables de services aiment quand cela ne marche pas, ils peuvent justifier des demandes de stagiaires, intérimaires et maîtrise le degré d'amélioration apporté. Alors que s'ils réussissent on va leur supprimer des postes. Je dirais qu'il ne faut surtout pas que ça fonctionne pour eux! Car une équipe qui fonctionne n'a pas besoin de manager...
Du coup, c'est pour moi l'impasse dans l'attitude a avoir, car même en étant discret et en faisant juste mon travail, ça pose des problèmes.
cela me parait symptomatique mais de nombreux responsables de services aiment quand cela ne marche pas, ils peuvent justifier des demandes de stagiaires, intérimaires et maîtrise le degré d'amélioration apporté. Alors que s'ils réussissent on va leur supprimer des postes. Je dirais qu'il ne faut surtout pas que ça fonctionne pour eux! Car une équipe qui fonctionne n'a pas besoin de manager...
Du coup, c'est pour moi l'impasse dans l'attitude a avoir, car même en étant discret et en faisant juste mon travail, ça pose des problèmes.
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
C'est ça le souci : c'est censé être au manager de faire progresser l'équipe, et non pas aux membres de l'équipe. "Censé", hein. Idéalement faudrait pas cloisonner, et plutôt bosser tous ensemble pour faire avancer le schmilblick. Mais ça, les managers n'aiment pas. On marche sur leurs plates-bandes.
C'est probablement pour ça que le manager que j'avais lorsque j'ai démissionné pendant ma période d'essai ne m'aimait pas : je faisais un meilleur CA quand il était pas là que quand il était là, la boutique était plus clean, je proposais des trucs qui me paraissaient logiques (et refusais les trucs illégaux, genre monter sur des échelles pour nettoyer les lampes et les vitres...). Il avait probablement peur que je lui pique sa place, alors que je venais juste d'arriver et que je voulais seulement avoir un salaire régulier.
Tant pis pour lui !
Dans un autre poste, on m'a même dit, comme l'indique david81, de travailler moins vite parce que sinon "on ne va plus avoir besoin d'autant de monde". Même un collègue m'a dit, sous le couvert de l'humour, "tu me fais passer pour une feignante". J'sais pas, je faisais juste mon boulot au rythme où je voulais le faire... (et mon n+1 arrivait quand même à me dire que j'étais pas motivée, un comble).
Enfin... Je pense que le poste de manager ne doit pas être super confortable quand même. Etre responsable d'une équipe auprès des supérieurs, mais être le porte-parole "dirigeant" auprès de ladite équipe... C'est pas une raison pour jouer les petits chefs mais ça doit pas être super confort quand même ^^
Mais au moins ils peuvent gueuler sur leurs subordonnés... ça doit leur faire une impression de pouvoir...
C'est probablement pour ça que le manager que j'avais lorsque j'ai démissionné pendant ma période d'essai ne m'aimait pas : je faisais un meilleur CA quand il était pas là que quand il était là, la boutique était plus clean, je proposais des trucs qui me paraissaient logiques (et refusais les trucs illégaux, genre monter sur des échelles pour nettoyer les lampes et les vitres...). Il avait probablement peur que je lui pique sa place, alors que je venais juste d'arriver et que je voulais seulement avoir un salaire régulier.
Tant pis pour lui !
Dans un autre poste, on m'a même dit, comme l'indique david81, de travailler moins vite parce que sinon "on ne va plus avoir besoin d'autant de monde". Même un collègue m'a dit, sous le couvert de l'humour, "tu me fais passer pour une feignante". J'sais pas, je faisais juste mon boulot au rythme où je voulais le faire... (et mon n+1 arrivait quand même à me dire que j'étais pas motivée, un comble).
Enfin... Je pense que le poste de manager ne doit pas être super confortable quand même. Etre responsable d'une équipe auprès des supérieurs, mais être le porte-parole "dirigeant" auprès de ladite équipe... C'est pas une raison pour jouer les petits chefs mais ça doit pas être super confort quand même ^^
Mais au moins ils peuvent gueuler sur leurs subordonnés... ça doit leur faire une impression de pouvoir...
Lyanah- Messages : 470
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Re: Décalage et Instabilité au travail
Oui je retrouve les mêmes aspects dans mes différents jobs. Au final il y a toujours un souci. J'ai récemment tenté de clamer un peu partout que moi je ne faisais pas de politique et que seul pousser mon travail m'intéressait, comme le cliché du chercheur qui ne pense qu'à se recherche, même si le domaine est différent!
Eh bien ça a marché, car les managers ne se sentent pas du tout en danger, et en échange de mon travail me laissent assez tranquille et mettent le mouchoir sur mon comportement étrange du moment où le travail est fait. Ceci étant, cela reste un CDD où je suis sous-payé et où l'on veut me garder (pigeon) mais où la lenteur de la boîte ne peut rien me proposer... donc tout vas être à refaire ailleurs!
Ce qui est marrant, c'est qu'au final, je n'arrête pas de trouver du travail, preuve qu'à un moment, le côté changeant ou un comportement étrange en entretien n'effraie pas tant que ça. J'ai l'impression d'être recruté pour compétence avant d'être invité à partir pour la même raison.
C'est un peu comme Jeanne d'Arc, indispensable au roi avant qu'il ne monte sur le trône, embarrassante une fois le roi couronné.
Eh bien ça a marché, car les managers ne se sentent pas du tout en danger, et en échange de mon travail me laissent assez tranquille et mettent le mouchoir sur mon comportement étrange du moment où le travail est fait. Ceci étant, cela reste un CDD où je suis sous-payé et où l'on veut me garder (pigeon) mais où la lenteur de la boîte ne peut rien me proposer... donc tout vas être à refaire ailleurs!
Ce qui est marrant, c'est qu'au final, je n'arrête pas de trouver du travail, preuve qu'à un moment, le côté changeant ou un comportement étrange en entretien n'effraie pas tant que ça. J'ai l'impression d'être recruté pour compétence avant d'être invité à partir pour la même raison.
C'est un peu comme Jeanne d'Arc, indispensable au roi avant qu'il ne monte sur le trône, embarrassante une fois le roi couronné.
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
Je rejoins pas mal @Tore malgré tout sur cette idée de conformisme. C'est vraiment, à mon sens, la chose qui m'a le plus manqué et qui au final m'a peut-être le plus causé de problème.
Parce que j'ai eu la chance (qui s'est avéré un malheur? Un handicap? Que sais-je...) d'avoir eu un meilleur pote qui pensait exactement comme moi à savoir que celui qui a le plus de chances de réussir, c'est celui qui avait le plus de "compétences" et je crois qu'on s'est trop monté la tête comme ça pendant trop longtemps. Lol... Aujourd'hui rien que de penser à cette théorie, ça m'fait limite rigoler... Lol
Pendant longtemps, j'ai ignoré cette idée de conformisme jusqu'au jour où lors d'une réunion, je m'étais vu attribuer une mission CLAIRE et auquel cas je ne trouvais même pas l'intérêt de noter quoique ce soit et qu'à la fin, le fameux "manager" arrive et me sort "c'est la dernière fois que je te vois noter 2-3 trucs sur un simple bout de papier"! AH BEN OUI! Pour marquer 2 dates et 2 idées qui venaient pour la plupart de moi en plus, il fallait que j'apporte UNE TABLETTE FLAMBANTE NEUVE, car oui ça fait trop bien (de marque sûrement symbolisée d'une pomme, car on sait tous que ça fait même encore mieux) et là j'me suis rendu compte qu'en fait le mec n'en avait juste riiiieeeeen à cirer que mon boulot soit (très?) bien fait et voulait juste que tout le monde se ressemble et que "ça fasse trop bien".... J'étais sidéré...
Et au-delà de cet exemple pitoyable, j'y ai pensé à cette idée de conformisme lorsque ça a commencé à m'souler dans le nouveau taf. Par rapport à la psychologie du supérieur, j'ai bien remarqué que quand je semblais m'aligner sur ce qu'il disait, il semblait avoir une confiance en moi que je n'avais presque jamais ressenti auparavant, alors qu'au final c'était juste pour ne pas faire trop de "vagues" comme a très bien dit @David81 .
Il ne fait de toute façon plus de doute maintenant que je connais bien mieux le secteur d'activité que quasiment tous les managers m'ayant supervisé. C'est dur à admettre, mais quand un manager te sort à la fin d'une conversation "Je fais du "manageriat", MOI!" Là tu te tais, tu remballes, on baisses les rideaux.... Et t'admets que de toute façon ils n'y connaissent rien.
Le problème dans ce conformisme, c'est que:
1) est-ce là, la clé de la réussite (en tout cas, dans ce pays)? 2) est-ce franchement quelque chose d'acceptable (car chez moi, ça ressemble à quelque chose communément appelé l'hypocrisie)? 3) n'y a-t-il franchement pas d'autres alternatives que de faire le bon copain-copain avec le supérieur pour être sûr que tout se passe bien?
À voir...
Parce que j'ai eu la chance (qui s'est avéré un malheur? Un handicap? Que sais-je...) d'avoir eu un meilleur pote qui pensait exactement comme moi à savoir que celui qui a le plus de chances de réussir, c'est celui qui avait le plus de "compétences" et je crois qu'on s'est trop monté la tête comme ça pendant trop longtemps. Lol... Aujourd'hui rien que de penser à cette théorie, ça m'fait limite rigoler... Lol
Pendant longtemps, j'ai ignoré cette idée de conformisme jusqu'au jour où lors d'une réunion, je m'étais vu attribuer une mission CLAIRE et auquel cas je ne trouvais même pas l'intérêt de noter quoique ce soit et qu'à la fin, le fameux "manager" arrive et me sort "c'est la dernière fois que je te vois noter 2-3 trucs sur un simple bout de papier"! AH BEN OUI! Pour marquer 2 dates et 2 idées qui venaient pour la plupart de moi en plus, il fallait que j'apporte UNE TABLETTE FLAMBANTE NEUVE, car oui ça fait trop bien (de marque sûrement symbolisée d'une pomme, car on sait tous que ça fait même encore mieux) et là j'me suis rendu compte qu'en fait le mec n'en avait juste riiiieeeeen à cirer que mon boulot soit (très?) bien fait et voulait juste que tout le monde se ressemble et que "ça fasse trop bien".... J'étais sidéré...
Et au-delà de cet exemple pitoyable, j'y ai pensé à cette idée de conformisme lorsque ça a commencé à m'souler dans le nouveau taf. Par rapport à la psychologie du supérieur, j'ai bien remarqué que quand je semblais m'aligner sur ce qu'il disait, il semblait avoir une confiance en moi que je n'avais presque jamais ressenti auparavant, alors qu'au final c'était juste pour ne pas faire trop de "vagues" comme a très bien dit @David81 .
Il ne fait de toute façon plus de doute maintenant que je connais bien mieux le secteur d'activité que quasiment tous les managers m'ayant supervisé. C'est dur à admettre, mais quand un manager te sort à la fin d'une conversation "Je fais du "manageriat", MOI!" Là tu te tais, tu remballes, on baisses les rideaux.... Et t'admets que de toute façon ils n'y connaissent rien.
Le problème dans ce conformisme, c'est que:
1) est-ce là, la clé de la réussite (en tout cas, dans ce pays)? 2) est-ce franchement quelque chose d'acceptable (car chez moi, ça ressemble à quelque chose communément appelé l'hypocrisie)? 3) n'y a-t-il franchement pas d'autres alternatives que de faire le bon copain-copain avec le supérieur pour être sûr que tout se passe bien?
À voir...
Jk7- Messages : 169
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Re: Décalage et Instabilité au travail
david81 a écrit:je ne sais pas dans quelle entreprise vous travaillez, mais précisément, si je fais ou avait fait ce que vous dites, ça aurait été pire. Aucun manager n'aurait accepter que je fasse progresser l'équipe car ça serait faire son boulot, et aucun manager aurait aimé que je propose des améliorations car ça aurait mis en lumière qu'il n'y avait pas pensé!
C'est un vrai problème de personnalités aussi. De mon côté, j'ai joué franc jeu avec mon boss et ai passé un contrat à la tope-là pour qu'il me laisse autonomie et initiative. Pour ma chance, mon poste me le permet aussi, je suis Consultant dans une société de Conseil. C'était quitte ou double quand même : tu passes soit pour un présomptueux, soit pour un gars qui a compris comment gagner sa liberté et qui permettra au manager de tirer son épingle du jeu. Le tout est aussi de comprendre les motivations que lui peut avoir, de porter sa chemise pour comprendre pourquoi il pourrait rejeter tes propositions ou ta façon de faire.
Le truc est de pousser son manager à remarquer que tu es atypique et qu'il peut en tirer quelque chose. Si sa team fait bien les choses, c'est grâce à lui car il a trouvé le bon mode de collaboration (ce qui fait partie des responsabilités d'un manager !).
Ca dépend là encore des cultures d'entreprise et du mode d'organisation : très verticalisées ou transversalisées. Pas pareil !david81 a écrit:cela me parait symptomatique mais de nombreux responsables de services aiment quand cela ne marche pas, ils peuvent justifier des demandes de stagiaires, intérimaires et maîtrise le degré d'amélioration apporté. Alors que s'ils réussissent on va leur supprimer des postes. Je dirais qu'il ne faut surtout pas que ça fonctionne pour eux! Car une équipe qui fonctionne n'a pas besoin de manager...
Après, des cons, y en a partout et on vise tous notre niveau d'incompétence...
Je reste persuadé que c'est en établissant un contrat de fonctionnement avec son manager qu'on parvient à fonctionner le mieux. J'ai eu les mêmes problèmes que toi jusqu'à avoir mis en place ceci, sur les conseils d'un vieux de la boîte. Merci à lui.
un panda sinon rien- Messages : 285
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Re: Décalage et Instabilité au travail
@Panda31 sur quel(s) aspect(s) et qu'as tu dit en gros pour décrire le fait que tu sois atypique et pour que ce soit accepté?
Jk7- Messages : 169
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Re: Décalage et Instabilité au travail
@Fabkay6:
J'ai demandé à rencontrer mon manager pour faire un point sur le mode de collaboration dans l'équipe et sur ma propre place.
Je lui ai demandé sa vision sur l'équipe, ce qu'il en attendait, ce qu'il voit aujourd'hui, ce qu'il souhaite comme améliorations. Je lui ai présenté mon point de vue et ensuite, sur ce que j'attendais du travail. Comme je veux me former davantage au pilotage financier, je lui ai proposé d'intervenir sur une partie du pilotage car il se disait trop chargé parce que les membres de l'équipe n'étaient pas investi sur cette partie. Il a accepté.
Aussi, dans mon contexte, nous devons nous faire connaître au sein de la société qui nous a racheté. Je lui ai proposé de m'allouer 10% de temps off sur mon travail normal pour faire du réseautage et organiser des présentations en interne. Il m'a proposé un essai et cela fonctionne toujours.
J'ai demandé à rencontrer mon manager pour faire un point sur le mode de collaboration dans l'équipe et sur ma propre place.
Je lui ai demandé sa vision sur l'équipe, ce qu'il en attendait, ce qu'il voit aujourd'hui, ce qu'il souhaite comme améliorations. Je lui ai présenté mon point de vue et ensuite, sur ce que j'attendais du travail. Comme je veux me former davantage au pilotage financier, je lui ai proposé d'intervenir sur une partie du pilotage car il se disait trop chargé parce que les membres de l'équipe n'étaient pas investi sur cette partie. Il a accepté.
Aussi, dans mon contexte, nous devons nous faire connaître au sein de la société qui nous a racheté. Je lui ai proposé de m'allouer 10% de temps off sur mon travail normal pour faire du réseautage et organiser des présentations en interne. Il m'a proposé un essai et cela fonctionne toujours.
Dernière édition par panda31 le Ven 11 Sep 2015 - 11:04, édité 1 fois (Raison : aurthograffeux)
un panda sinon rien- Messages : 285
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Re: Décalage et Instabilité au travail
Bon j'ai pas lu tout le forum alors je vais abrégé, ce n'est pas un nouveau problème ! mais je commence a intégrer
la solution (y a 20 ans que je cherche!) c'est un problème de chemin de vie? Ah bon qu'est ce qui me raconte ce lui là???
Il n'y a jamais de hasard!!! nous atterrissons sur terre pour passer des épreuves, c'est pour ça que nous chopons des parents
qui "souvent" doivent régler les mêmes problèmes que nous et ça passe ou ça casse et au boulo c'est pareil on est appeler là pour régler nos "blessures d'âmes" et tant qu'on a pas compris et intégrer ça on recommence éternellement le même schéma et en fait les personne qu'on côtoies et nos supérieurs "hiérarchique car on est tous égaux!" sont là pour pousser ou ça fait mal et nous faire prendre conscience que ça ne vient que de nous! et quand émotionnellement ça ne nous touche plus et qu' on le comprend instantanément, soit on s'adapte a l'entreprise mais c'est rare parce qu'il n'on plus l'emprise sur nous ou on trouve comme par hasard une opportunité exceptionnelle et tout ce passe naturellement, au risque quand même de devoir régler une autre blessure par la suite mais il n'y en a que 5 et ce serait mal chance de les avoir toutes!
bon je pourrais encore développer mais je vous conseil de lire le livre de Lise Bourbeau "Les 5 blessures qui empêchent d'être soi même" je l 'avait déjà conseiller pour des problèmes alimentaires mais c'est déjà un bon début de solution global.
Bienheureux soient les fêlés, qui laissent passer la "lumière"!!!
la solution (y a 20 ans que je cherche!) c'est un problème de chemin de vie? Ah bon qu'est ce qui me raconte ce lui là???
Il n'y a jamais de hasard!!! nous atterrissons sur terre pour passer des épreuves, c'est pour ça que nous chopons des parents
qui "souvent" doivent régler les mêmes problèmes que nous et ça passe ou ça casse et au boulo c'est pareil on est appeler là pour régler nos "blessures d'âmes" et tant qu'on a pas compris et intégrer ça on recommence éternellement le même schéma et en fait les personne qu'on côtoies et nos supérieurs "hiérarchique car on est tous égaux!" sont là pour pousser ou ça fait mal et nous faire prendre conscience que ça ne vient que de nous! et quand émotionnellement ça ne nous touche plus et qu' on le comprend instantanément, soit on s'adapte a l'entreprise mais c'est rare parce qu'il n'on plus l'emprise sur nous ou on trouve comme par hasard une opportunité exceptionnelle et tout ce passe naturellement, au risque quand même de devoir régler une autre blessure par la suite mais il n'y en a que 5 et ce serait mal chance de les avoir toutes!
bon je pourrais encore développer mais je vous conseil de lire le livre de Lise Bourbeau "Les 5 blessures qui empêchent d'être soi même" je l 'avait déjà conseiller pour des problèmes alimentaires mais c'est déjà un bon début de solution global.
Bienheureux soient les fêlés, qui laissent passer la "lumière"!!!
Grenouille1980- Messages : 2
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Re: Décalage et Instabilité au travail
Pour en avoir lu une étude un peu détaillée de ce livre de "blessures d'âme", je ne suis juste pas d'accord avec le fait que ça ait tant un rapport avec le sujet d'ici
Jk7- Messages : 169
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Re: Décalage et Instabilité au travail
fabkay6 a écrit:Pour en avoir lu une étude un peu détaillée de ce livre de "blessures d'âme", je ne suis juste pas d'accord avec le fait que ça ait tant un rapport avec le sujet d'ici
je suis d'accord. D'autant que notre problème n'est pas tant de travailler sur nous, mais de résister aux terribles conséquences que l'on déclenche malgré nous. Et puis je vois pas pourquoi je devrais changer pour m'adapter à la société. On a beau travailler nos blessures, on croises des cons au travail d'un niveau inimaginable et contrairement à ce que je lis et qui me fait bondir, tout n'est pas de notre faute.
J'ai tenté le contrat avec le manager, bon malheureusement, ya des managers qui disent ce qu'on veut entendre, après dans les faits c'est pas toujours pareil... Et malheureusement il n'y a pas que le travail, il y a aussi les lieux :
ça vous ai déjà arrivé de fuir un travail car vous aimiez pas le coin? la ville? ou parce que vous n'aimiez pas votre bureau?
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
david81 a écrit:J'ai tenté le contrat avec le manager, bon malheureusement, ya des managers qui disent ce qu'on veut entendre, après dans les faits c'est pas toujours pareil... Et malheureusement il n'y a pas que le travail, il y a aussi les lieux :
ça vous ai déjà arrivé de fuir un travail car vous aimiez pas le coin? la ville? ou parce que vous n'aimiez pas votre bureau?
Comme je le disais, je pense que c'est différent selon les entreprises et leur cultures (sans parler des différences interpersonnelles). Quelle réaction ton manager a-t-il eu ?
un panda sinon rien- Messages : 285
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Re: Décalage et Instabilité au travail
sa réaction a été de me dire OK, mais en fait après il m'a identifié comme différent des autres, ce qui l'obligeait donc à s'adapter et à pas pouvoir décliner son éternel management. Il a visiblement eu le sentiment que la maîtrise lui échappait vu qu'il pouvait pas manager comme il voulait (malgré que ce soit dans son intérêt). Du coup, la réaction d'orgueil surdimensionnée a primée. Et comme c'était dans un labo pharmaceutique, où l'efficacité n'est pas recherchée, ça l'importait peu.
J'ai toujours pensé qu'on pouvait faire un contrat avec le chef, du moment où l'on fait son boulot et que l'équipe marche en avant. Jusqu'à ce que je m'aperçoive que dans beaucoup d'entreprise le but n'est justement pas d'atteindre les objectif ou de faire du bon travail.
Dans les boîtes où j'ai été, il fallait justement rester mauvais et ne pas trop en faire, pour justifier les demandes de poste que faisait le chef, comme ça il devenait super chef de plein de gens. Aussi, quand le travail va pas, il pouvait se plaindre et se sentais utile. Alors qu'un service qui roule, pas besoin de manager. C'est ce qui arrive avec les managers qui ne font que manager, vu qu'ils ne "travaillent" pas, ils ne servent à rien si l'équipe s'autogère. Le tout sur fond politique et d'arrivisme fait que le "ça fonctionne" ne suffit pas.
J'ai toujours pensé qu'on pouvait faire un contrat avec le chef, du moment où l'on fait son boulot et que l'équipe marche en avant. Jusqu'à ce que je m'aperçoive que dans beaucoup d'entreprise le but n'est justement pas d'atteindre les objectif ou de faire du bon travail.
Dans les boîtes où j'ai été, il fallait justement rester mauvais et ne pas trop en faire, pour justifier les demandes de poste que faisait le chef, comme ça il devenait super chef de plein de gens. Aussi, quand le travail va pas, il pouvait se plaindre et se sentais utile. Alors qu'un service qui roule, pas besoin de manager. C'est ce qui arrive avec les managers qui ne font que manager, vu qu'ils ne "travaillent" pas, ils ne servent à rien si l'équipe s'autogère. Le tout sur fond politique et d'arrivisme fait que le "ça fonctionne" ne suffit pas.
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
@David81, sans être trop indiscret, tu travailles dans quelle branche ?
un panda sinon rien- Messages : 285
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Re: Décalage et Instabilité au travail
panda31 a écrit:@David81, sans être trop indiscret, tu travailles dans quelle branche ?
mon parcours n'a rien de secret :
Qualité et gestion des risques - Hôpital de Castres - 1 an en CDD
Auditeur qualité packaging - Pierre Fabre - 2 ans en CDI
Consultant qualité - Bouchages Delage - 1 mois et demie en CDI
Responsable qualité optique - Mutualité Tarn / Ariège - depuis 2015 en CDD
==> et en recherche d'emploi depuis car j'ai finis ma mission de certification et il n'y a plus rien à faire où je suis
Dernière édition par david81 le Lun 14 Sep 2015 - 14:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
Tu travailles à la mission dans une entreprise de service ou en cdd/cdi directement chez les comptes ?
un panda sinon rien- Messages : 285
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Re: Décalage et Instabilité au travail
j'ai édité mon post précédentpanda31 a écrit:Tu travailles à la mission dans une entreprise de service ou en cdd/cdi directement chez les comptes ?
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
Ok. Merci.
Je crois que quand on travaille en mission via un CDD, les managers sont moins enclins à écouter les retours des équipes car il considèrent souvent ces personnels en CDD comme des extérieurs à la société. Du coup, leurs sales habitudes les poussent à les isoler.
En revanche en CDI, cela peut être jouable SI ET SEULEMENT SI pour reprendre ton témoignage, le manager en question a un rôle opérationnel qui lui permet de comprendre tes propres attentes.
Le métier de manager n'existe pas à mon sens. Le manager est plus un rôle qu'une personne dans une organisation obtient. Le manager "métier" sera alors responsable de département X, en charge du pilotage certes, mais une implication dans la vie terrain. Le manager "guignolspécialisé" ne comprendra pas les pratiques du métier et cherchera à les contrer dans un but "d'amélioration de la performance" (souvent invoqué dans ces cas-là...).
Au vu de tes expériences, tu as pensé à travailler dans une société de service ? Pas parfait c'est sûr (ooooh que non!!!) mais quand on a la bougeotte, c'est pas mal
Bon courage en revanche !
Je crois que quand on travaille en mission via un CDD, les managers sont moins enclins à écouter les retours des équipes car il considèrent souvent ces personnels en CDD comme des extérieurs à la société. Du coup, leurs sales habitudes les poussent à les isoler.
En revanche en CDI, cela peut être jouable SI ET SEULEMENT SI pour reprendre ton témoignage, le manager en question a un rôle opérationnel qui lui permet de comprendre tes propres attentes.
Le métier de manager n'existe pas à mon sens. Le manager est plus un rôle qu'une personne dans une organisation obtient. Le manager "métier" sera alors responsable de département X, en charge du pilotage certes, mais une implication dans la vie terrain. Le manager "
Au vu de tes expériences, tu as pensé à travailler dans une société de service ? Pas parfait c'est sûr (ooooh que non!!!) mais quand on a la bougeotte, c'est pas mal
Bon courage en revanche !
un panda sinon rien- Messages : 285
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Re: Décalage et Instabilité au travail
je te remercie ! Oui pour les CDD, on reste externe, et pour les CDI malheureusement chez Pierre Fabre, le métier de manager pur existe, et évidemment impossible du coup de passer un contrat avec le manager en question.
J'ai pensé au service mais j'ai jamais franchis le pas, d'autant que je sais pas comment dériver vers ça au regard de mon parcours. J'ai eu des opportunités en consulting. Intéressant donc pour changer de boîte sans changer d'employeur, mais c'est un peu de l'intérim déguisé, et dans notre région, il faut tout le temps déménager. hors j'ai précisément envie d'arrêter de bouger géographiquement. Il reste que Toulouse, que je trouve invivable, et il n'y a que de l'aéro de toute manière.
J'ai pensé au service mais j'ai jamais franchis le pas, d'autant que je sais pas comment dériver vers ça au regard de mon parcours. J'ai eu des opportunités en consulting. Intéressant donc pour changer de boîte sans changer d'employeur, mais c'est un peu de l'intérim déguisé, et dans notre région, il faut tout le temps déménager. hors j'ai précisément envie d'arrêter de bouger géographiquement. Il reste que Toulouse, que je trouve invivable, et il n'y a que de l'aéro de toute manière.
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
david81 a écrit:
J'ai pensé au service mais j'ai jamais franchis le pas, d'autant que je sais pas comment dériver vers ça au regard de mon parcours. J'ai eu des opportunités en consulting. Intéressant donc pour changer de boîte sans changer d'employeur, mais c'est un peu de l'intérim déguisé, et dans notre région, il faut tout le temps déménager. hors j'ai précisément envie d'arrêter de bouger géographiquement. Il reste que Toulouse, que je trouve invivable, et il n'y a que de l'aéro de toute manière.
Je suis moi-même dans le consulting, à Toulouse. Tu ne me croiras peut-être pas mais je n'ai pas bossé chez Airbus depuis longtemps. En revanche, c'est clair que je travaille pas uniquement sur Toulouse (Clermont-Ferrand, la Pologne, les US, la Bourgogne, Paris, Paris, Paris... Paris, et Châteauroux, Beauvais, Montbéliard...). Pour ne plus bouger géographiquement, j'admets que cela est difficile. Dans le domaine HQSE (je me trompe?), à Castres et proches environs, il est délicat de passer outre Pierre Fabre. Reste les petites PME...
Après, vers chez toi, je ne connais pas pour le boulot. Ce que je connais, c'est la pâtisserie Andrieu à Soual qui me remonte le moral avec un peu de Poumpet ( miam miam)!
un panda sinon rien- Messages : 285
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Re: Décalage et Instabilité au travail
Hello, je vous ai lu un peu vite fait et je voulais profiter de ce post pour partager mes expériences... Si vous n'y voyez aucun inconvénients j'espère.
J'ai jamais eu les notes scolaires nécessaires a réaliser mes ambitions professionnelles (médecin, astrophysicien, enquêteur, rien que ca oui!) et je me suis enfoncée seule dans mon manque d'estime/ de confiance en soi.
Aujourd'hui j'ai 25ans et j'ai pas envie de reprendre le chemin de l'école car trop ennuyant pour moi depuis toujours. Mes capacités d'analyse et de réflexion font fuir les collègues et le domaine dans lequel j'exerce ne me fait pas rêver!
J'en reviens sans cesse a me demander ce que je fais la et me force à rester en me disant que les promotions internes me feront obtenir les qualifications permettant d'encadrer par la suite. Mais quelque part je doute, car ma volonté d'encadrement ne provient pas du fait que je veux juste être cadre (pour diriger une équipe) mais en majorité parce que je souhaite n'avoir personne au dessus de moi qui prend des décisions vides de sens selon moi!
J'ai jamais eu les notes scolaires nécessaires a réaliser mes ambitions professionnelles (médecin, astrophysicien, enquêteur, rien que ca oui!) et je me suis enfoncée seule dans mon manque d'estime/ de confiance en soi.
Aujourd'hui j'ai 25ans et j'ai pas envie de reprendre le chemin de l'école car trop ennuyant pour moi depuis toujours. Mes capacités d'analyse et de réflexion font fuir les collègues et le domaine dans lequel j'exerce ne me fait pas rêver!
J'en reviens sans cesse a me demander ce que je fais la et me force à rester en me disant que les promotions internes me feront obtenir les qualifications permettant d'encadrer par la suite. Mais quelque part je doute, car ma volonté d'encadrement ne provient pas du fait que je veux juste être cadre (pour diriger une équipe) mais en majorité parce que je souhaite n'avoir personne au dessus de moi qui prend des décisions vides de sens selon moi!
Barby- Messages : 13
Date d'inscription : 30/08/2015
Re: Décalage et Instabilité au travail
Bonjour Barby_zébrette.
Quand j'ai commencé à travailler "dans ma branche" (suite naturelle de mes études disons), j'étais comme toi.
Mais je me suis décidé à reprendre mes études en parallèle de mon travail, le soir après le travail pour être exact.
Si tu veux devenir cadre pour te sentir plus libre, sans vouloir te décourager, je crains que tu ne t'enchaînes davantage et que tu déchantes... (je suis cadre). D'autres voies existent, des métiers/postes où tu travailles en quasi-totale autonomie par exemple, ou freelance. Cela dépend de ta branche.
Si tu veux en parler, n'hésite pas.
Quand j'ai commencé à travailler "dans ma branche" (suite naturelle de mes études disons), j'étais comme toi.
Mais je me suis décidé à reprendre mes études en parallèle de mon travail, le soir après le travail pour être exact.
Si tu veux devenir cadre pour te sentir plus libre, sans vouloir te décourager, je crains que tu ne t'enchaînes davantage et que tu déchantes... (je suis cadre). D'autres voies existent, des métiers/postes où tu travailles en quasi-totale autonomie par exemple, ou freelance. Cela dépend de ta branche.
Si tu veux en parler, n'hésite pas.
un panda sinon rien- Messages : 285
Date d'inscription : 20/04/2015
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Localisation : Ô mon pais
Re: Décalage et Instabilité au travail
En fait si je persiste dans cette voie c'est simplement pour avoir un CV qui effraie moins les employeurs à l'avenir, tout en me disant que le seul moyen de m'épanouir vraiment serait d'être ma propre patronne!
Tous les boulots exercés jusqu'à present étaient alimentaires (jamais plus d'un an sur le même poste)!
Je m'ennuie profondément des taches à accomplir et des collègues qui m'entourent! Lorsque l'un d'eux s'en va et qu'un nouveau arrive je déchante au bout de 2 semaines car j'ai cerné le personnage
J'ai fait beaucoup de métiers differents:
- caissière
- barmaid
- femme de ménage
- aide à la personne
- restauration rapide : cuisine 1 an -caisse 1 an
- télé conseiller : recouvrement 1 an - Service client 1 an
- employé de magasin 6 mois
- agent des finances publiques 10 mois (et actuellement)
Tous les boulots exercés jusqu'à present étaient alimentaires (jamais plus d'un an sur le même poste)!
Je m'ennuie profondément des taches à accomplir et des collègues qui m'entourent! Lorsque l'un d'eux s'en va et qu'un nouveau arrive je déchante au bout de 2 semaines car j'ai cerné le personnage
J'ai fait beaucoup de métiers differents:
- caissière
- barmaid
- femme de ménage
- aide à la personne
- restauration rapide : cuisine 1 an -caisse 1 an
- télé conseiller : recouvrement 1 an - Service client 1 an
- employé de magasin 6 mois
- agent des finances publiques 10 mois (et actuellement)
Barby- Messages : 13
Date d'inscription : 30/08/2015
Re: Décalage et Instabilité au travail
Barby_zebrette a écrit:En fait si je persiste dans cette voie c'est simplement pour avoir un CV qui effraie moins les employeurs à l'avenir, tout en me disant que le seul moyen de m'épanouir vraiment serait d'être ma propre patronne!
Oui je comprends ta situation. Tu peines à te choisir un métier, aux yeux du recruteur.
Et oui aussi, cerner les gens rapidement c'est dur car on sait à quoi s'attendre, surtout en mal... Pourquoi ne pas en jouer un peu ? Je ne suis pas particulièrement pro-manipulation. On peut toutefois en trouver quelques avantages personnels.
Des solutions existent... Tout mon être me pousse à changer drastiquement tous les 2 ans, professionnellement du moins. J'ai suivi (subi?) des études de biologie moléculaire/biochimie puis d'informatique, puis de management. J'ai travaillé comme agent de sécurité, responsable de sécurité en parallèle de premier "vrai" emploi comme développeur informatique puis analyste fonctionnel puis chef de projet puis consultant en management. Je n'ai que 31 ans et on m'a aussi signifié que j'étais "instable".
Cela dit, j'y trouve un soulagement à chaque changement et mon travail actuel me permet de changer régulièrement (changement de mission, de client...). Reste que cette nécessité de changement existe toujours, et à chaque changement je constate les mêmes perversions, les mêmes jeux débiles "politiques" (oui mais machin il a pas bien fait ça..., vive la cour de récré).
Tu peux changer de cadre, mais les énergumènes qui nous pourrissent ne changent pas... et sont partout les mêmes. Toujours le petit-chef, le collègue médisant, la collègue usurpatrice d'idées, le collègue faux-cul, le chef incompétent, le chef aux dents longues prêt à tuer père et mère pour se faire remarquer du patron, au détriment de son équipe, etc.
Ce qui nous caractérise me semble-t-il, c'est avant tout de ne pas supporter de "laisser aller les choses", de "laisser dire", "laisser faire", "prendre sur soi"... Et c'est une quête difficile. Si des plus anciens ont trouvé, merci de partager votre recette (qui je pense doit être très personnelle à chaque fois).
un panda sinon rien- Messages : 285
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Re: Décalage et Instabilité au travail
panda31 a écrit:Barby_zebrette a écrit:En fait si je persiste dans cette voie c'est simplement pour avoir un CV qui effraie moins les employeurs à l'avenir, tout en me disant que le seul moyen de m'épanouir vraiment serait d'être ma propre patronne!
Oui je comprends ta situation. Tu peines à te choisir un métier, aux yeux du recruteur.
Et oui aussi, cerner les gens rapidement c'est dur car on sait à quoi s'attendre, surtout en mal... Pourquoi ne pas en jouer un peu ? Je ne suis pas particulièrement pro-manipulation. On peut toutefois en trouver quelques avantages personnels.
Des solutions existent... Tout mon être me pousse à changer drastiquement tous les 2 ans, professionnellement du moins. J'ai suivi (subi?) des études de biologie moléculaire/biochimie puis d'informatique, puis de management. J'ai travaillé comme agent de sécurité, responsable de sécurité en parallèle de premier "vrai" emploi comme développeur informatique puis analyste fonctionnel puis chef de projet puis consultant en management. Je n'ai que 31 ans et on m'a aussi signifié que j'étais "instable".
Cela dit, j'y trouve un soulagement à chaque changement et mon travail actuel me permet de changer régulièrement (changement de mission, de client...). Reste que cette nécessité de changement existe toujours, et à chaque changement je constate les mêmes perversions, les mêmes jeux débiles "politiques" (oui mais machin il a pas bien fait ça..., vive la cour de récré) .
Tu peux changer de cadre, mais les énergumènes qui nous pourrissent ne changent pas... et sont partout les mêmes. Toujours le petit-chef, le collègue médisant, la collègue usurpatrice d'idées, le collègue faux-cul, le chef incompétent, le chef aux dents longues prêt à tuer père et mère pour se faire remarquer du patron, au détriment de son équipe, etc.
Ah pu*ain ca fait du bien de le lire, car j'en ai marre d'être la seule a m'en insurger au travail, ils sont tous là à dire "oui c'est normal J'vois pas ou est le problème", tu vois pas où est le problème de toutes ces personnes égoïstes et qui plus est imbus d'elle meme!?
J'ai juste envie de crier injustice dans les couloirs, environ toutes les heures mais meme ca ca ne les fera pas réagir
panda31 a écrit:
Ce qui nous caractérise me semble-t-il, c'est avant tout de ne pas supporter de "laisser aller les choses", de "laisser dire", "laisser faire", "prendre sur soi"... Et c'est une quête difficile. Si des plus anciens ont trouvé, merci de partager votre recette (qui je pense doit être très personnelle à chaque fois).
J'veux bien un peu de potion magique aussi, parce que perso je m'arrache les cheveux quotidiennement!
Barby- Messages : 13
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Re: Décalage et Instabilité au travail
Moi itouBarby_zebrette a écrit:J'veux bien un peu de potion magique aussi, parce que perso je m'arrache les cheveux quotidiennement!
Barby_zebrette a écrit:J'ai juste envie de crier injustice dans les couloirs, environ toutes les heures mais meme ca ca ne les fera pas réagir
- Indice:
- ça marche pas
Ma petite recette qui marchouille : je cours... Et je m'isole 7 jours par an du monde. Je l'ai fait une première fois en mars 2014 (tout seul, personne alentours, dans les Pyrénées) : méditations et rando. Je suis rentré en relativisant tout (TOUT!). Ca a duré 5-6 mois. Là, je ressens ce besoin à nouveau... Ca me tarde.
un panda sinon rien- Messages : 285
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Re: Décalage et Instabilité au travail
Hello, j'ai quelques clés à transmettre!!!
je viens d'arriver chez Royal Canin comme chargé d'assurance qualité fournisseurs. Après plusieurs postes d'agent de maîtrise où je faisais le boulot d'un cadre, c'est mon premier poste de vrai cadre.
Au tout début, j'ai voulu vite devenir cadre, notamment par orgueil, je le confesse. Sans objectif de me vanter, mais je sais pas, je voyais comme un validation à minima de mes capacité si géniale pour les psy mais si dure à vivre en société.
Au final, en 2 jours à peine, je me rend compte que j'ai et aurai moins de liberté! Alors oui, je fais les heures que je veux, j'ai un Iphone dernier cri, un super PC portable et je pars dès la première semaine faire un team building en Italie. Le café est gratis dans la boîte, tout ça, tout ça... Mais je me rends surtout compte que tous ces soit-disant avantages sont fait pour nous connecter un max au boulot, tant via les réseaux, qu'en réel. Personne n'ose partir tôt, l'open space contrôle tout. Et puis le reporting et encore le reporting. Parce que quoi qu'on en dise, il y a toujours un chef. Et plus on est haut, plus on a un chef étrange qui répond à une logique encore plus différentes que la plupart des gens. Et puis 4 jours en Italie, puis 4 jours dans le Nord, ça te force à vivre à la rache, à avoir 0 vie, à ne jamais te poser. Faut vouloir vivre en mode nomade. Au risque de se réveiller un jour à 40 ans et te dire que t'as rien fait hormis travailler. Moi j'ai envie d'avoir un chez moi, de lire, de me former, d'aller à des spectacles, de profiter de ma petite nièce, de faire du sport, de cuisiner... et pas de passer ma vie en voyage pro et dans les pressing et dormir dans un appart de fortune en bordel. Parce que les cadres font genre, mais qu'en est-il vraiment, derrière le masque social. Dans mon service, tout le monde ou presque est célibataire et plusieurs vivent dans des meublés ou appart hôtel. J'ai l'impression que comme ça on passe à côté de tout ce que la vie peut nous donner de positif.
Dans mes autres jobs, quand j'étais agent de maîtrise, j'étais totalement libre. En qualité de super technicien, c'est pas là que mon caractère a posé problème. Je faisais mes heures et ça allait. Là je me sens dézingable au moindre moment. Et puis c'est un monde trop politique, a faire des milliers de pauses café, à complexifier les discours pour faire d'un petit travail, un "projet". Envoyer un mail devient un "projet". Le tout dit en anglais, ça fait plus "corporate". Du coup un milieu si débile, je sais pas si c'est un bon plan!
C'est pour ça que depuis quelques temps je pensais me cantonner à un poste facile, qui s'il n'est pas intéressant, permet au moins de se construire une vie perso via du sport, du temps chez soit, des activités. Alors que cadre, dur de maîtriser ses heures et de ne pas vivre que pour le travail.
Panda31, ton exemple est éloquent. Certes tu arrives à te canaliser, mais jusqu'à quand? Je ne supporte plus le débilisme, sous aucune forme (j'admire que 7j te suffisent!!!). Et pour te répondre, j'attends une réponse du groupe Air Liquide à Castres, il y a des débouchés en QSE assez souvent pour le coin je trouve.
barby_zebrette : j'ai été très très très libre dans plein de jobs. Je crois surtout que cela dépends de la structure.
Moi je pars du principe que je serai jamais satisfait dans le travail (cela semble certain au regard du fort pourcentage de zèbre ayant ce souci). Donc au mieux je tiens par une vie perso existante, avec la bonne surprise d'un job sympa (surtout si on y croit plus ^^).
je viens d'arriver chez Royal Canin comme chargé d'assurance qualité fournisseurs. Après plusieurs postes d'agent de maîtrise où je faisais le boulot d'un cadre, c'est mon premier poste de vrai cadre.
Au tout début, j'ai voulu vite devenir cadre, notamment par orgueil, je le confesse. Sans objectif de me vanter, mais je sais pas, je voyais comme un validation à minima de mes capacité si géniale pour les psy mais si dure à vivre en société.
Au final, en 2 jours à peine, je me rend compte que j'ai et aurai moins de liberté! Alors oui, je fais les heures que je veux, j'ai un Iphone dernier cri, un super PC portable et je pars dès la première semaine faire un team building en Italie. Le café est gratis dans la boîte, tout ça, tout ça... Mais je me rends surtout compte que tous ces soit-disant avantages sont fait pour nous connecter un max au boulot, tant via les réseaux, qu'en réel. Personne n'ose partir tôt, l'open space contrôle tout. Et puis le reporting et encore le reporting. Parce que quoi qu'on en dise, il y a toujours un chef. Et plus on est haut, plus on a un chef étrange qui répond à une logique encore plus différentes que la plupart des gens. Et puis 4 jours en Italie, puis 4 jours dans le Nord, ça te force à vivre à la rache, à avoir 0 vie, à ne jamais te poser. Faut vouloir vivre en mode nomade. Au risque de se réveiller un jour à 40 ans et te dire que t'as rien fait hormis travailler. Moi j'ai envie d'avoir un chez moi, de lire, de me former, d'aller à des spectacles, de profiter de ma petite nièce, de faire du sport, de cuisiner... et pas de passer ma vie en voyage pro et dans les pressing et dormir dans un appart de fortune en bordel. Parce que les cadres font genre, mais qu'en est-il vraiment, derrière le masque social. Dans mon service, tout le monde ou presque est célibataire et plusieurs vivent dans des meublés ou appart hôtel. J'ai l'impression que comme ça on passe à côté de tout ce que la vie peut nous donner de positif.
Dans mes autres jobs, quand j'étais agent de maîtrise, j'étais totalement libre. En qualité de super technicien, c'est pas là que mon caractère a posé problème. Je faisais mes heures et ça allait. Là je me sens dézingable au moindre moment. Et puis c'est un monde trop politique, a faire des milliers de pauses café, à complexifier les discours pour faire d'un petit travail, un "projet". Envoyer un mail devient un "projet". Le tout dit en anglais, ça fait plus "corporate". Du coup un milieu si débile, je sais pas si c'est un bon plan!
C'est pour ça que depuis quelques temps je pensais me cantonner à un poste facile, qui s'il n'est pas intéressant, permet au moins de se construire une vie perso via du sport, du temps chez soit, des activités. Alors que cadre, dur de maîtriser ses heures et de ne pas vivre que pour le travail.
Panda31, ton exemple est éloquent. Certes tu arrives à te canaliser, mais jusqu'à quand? Je ne supporte plus le débilisme, sous aucune forme (j'admire que 7j te suffisent!!!). Et pour te répondre, j'attends une réponse du groupe Air Liquide à Castres, il y a des débouchés en QSE assez souvent pour le coin je trouve.
barby_zebrette : j'ai été très très très libre dans plein de jobs. Je crois surtout que cela dépends de la structure.
Moi je pars du principe que je serai jamais satisfait dans le travail (cela semble certain au regard du fort pourcentage de zèbre ayant ce souci). Donc au mieux je tiens par une vie perso existante, avec la bonne surprise d'un job sympa (surtout si on y croit plus ^^).
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
Voici un billet que j'ai trouvé essentiel à propos du statut cadre qui permet de voir déjà si on ne veut pas l'être pour de mauvaises raisons :
http://viserlalune.com/blog/pourquoi-et-comment-ne-pas-devenir-cadre/
http://viserlalune.com/blog/pourquoi-et-comment-ne-pas-devenir-cadre/
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
@david81 j'ai lu comme si c'était un livre à images ^^ Ce que tu dis m'a vraiment parlé.
@Barby_zébrette @Panda31 @David81
Moi, le seul remède que j'ai trouvé, c'est qu'un jour, je me suis réellement posé.... genre SÉRIEUSEMENT.... et je me suis demandé: "qu'est-ce que je veux faire dans la vie.."
Ça paraît anodin, mais ça règle au moins la grosse partie de se demander dans quoi on va travailler plus tard, histoire d'au moins ne plus péter les plombs quant à ça et avoir moins de (mauvaises..) surprises. Et en plus, ça peut nous permettre de nous épanouir, ce qui est tout sauf négligeable. Mine de rien, le travail nous prend facilement le tiers de notre de vie, facilement. Donc je pense que c'est vraiment pas un aspect à négliger. Grâce au sérieux avec lequel j'ai essayé de me poser la question, j'ai trouvé. Depuis, je ne regrette d'ailleurs absolument pas d'avoir choisi ce secteur d'activité et de l'être acharné pour y travailler, c'est pour moi presque une joie de faire chaque jour ce travail...
Mais "Presque" avez-vous dit? oui, presque...
Car c'était sans compter sur un paramètre qui, jusqu'à présent n'était pas encore trop entré en ligne de mire officiellement à l'époque où je l'ai vraiment subi de plein fouet (bien qu'ayant été confronté à ça depuis toujours) puisqu'à cette époque, je n'étais même pas suivi (et ne lui suis toujours pas vraiment d'ailleurs) et je n'y connaissais rien aux zébrures: ce paramètre, c'était "LES GENS"...
Travailler tous les jours, toute la journée, j'ai connu, j'ai souffert...
Mais rien ne m'a le plus fait sombrer dans la dépression que, en plus de tous les trucs qui m'étaient arrivé, de devoir me retrouver confronté aux "GENS" et à toute la bêtise qui en découlait... Je pensais avoir connu les pires quand j'étais à l'école... HAHA... Dans le monde du travail, on est rien d'autre que dans la "cour des grands DE LA BÊTISE"! Lorsque le travail te tient en plus un peu à coeur, tu peux te retrouver à commettre l'erreur ultime des zèbres (dont j'ai bien entendu abusé comme personne): "en attendre venant des autres"...
Alors là, autant dire que c'est limite un aller simple pour l'hopitâl psychiatrique (ce que j'ai fini par imaginer).
Et là, tu te demandes comment tu vas tenir...
Aujourd'hui, 3 ans se sont écoulés et je n'ai toujours pas la réponse...
Malgré tout, partir du principe que de toute façon je serai probablement déçu de tout ce qui pourrait venir des gens m'a beaucoup aidé et m'a limite même parfois rendu un quotidien plus agréable,.
De plus, en parallèle de forcément vouloir être cadre pour aspirer à une meilleure autonomie, l'idéal à mes yeux, pour nous, est peut-être de plutôt "créer son job" qui mènerait en plus inexorablement au fait d'être son propre patron. J'ai conscience que la France, contrairement aux pays anglosaxons généralement, favorise beaucoup moins cela alors que j'ai l'impression que cela pourrait régler deux choses en même temps: "métier" + "collaboration"
Encore faut-il trouver le moyen de le faire...
@Barby_zébrette @Panda31 @David81
Moi, le seul remède que j'ai trouvé, c'est qu'un jour, je me suis réellement posé.... genre SÉRIEUSEMENT.... et je me suis demandé: "qu'est-ce que je veux faire dans la vie.."
Ça paraît anodin, mais ça règle au moins la grosse partie de se demander dans quoi on va travailler plus tard, histoire d'au moins ne plus péter les plombs quant à ça et avoir moins de (mauvaises..) surprises. Et en plus, ça peut nous permettre de nous épanouir, ce qui est tout sauf négligeable. Mine de rien, le travail nous prend facilement le tiers de notre de vie, facilement. Donc je pense que c'est vraiment pas un aspect à négliger. Grâce au sérieux avec lequel j'ai essayé de me poser la question, j'ai trouvé. Depuis, je ne regrette d'ailleurs absolument pas d'avoir choisi ce secteur d'activité et de l'être acharné pour y travailler, c'est pour moi presque une joie de faire chaque jour ce travail...
Mais "Presque" avez-vous dit? oui, presque...
Car c'était sans compter sur un paramètre qui, jusqu'à présent n'était pas encore trop entré en ligne de mire officiellement à l'époque où je l'ai vraiment subi de plein fouet (bien qu'ayant été confronté à ça depuis toujours) puisqu'à cette époque, je n'étais même pas suivi (et ne lui suis toujours pas vraiment d'ailleurs) et je n'y connaissais rien aux zébrures: ce paramètre, c'était "LES GENS"...
Travailler tous les jours, toute la journée, j'ai connu, j'ai souffert...
Mais rien ne m'a le plus fait sombrer dans la dépression que, en plus de tous les trucs qui m'étaient arrivé, de devoir me retrouver confronté aux "GENS" et à toute la bêtise qui en découlait... Je pensais avoir connu les pires quand j'étais à l'école... HAHA... Dans le monde du travail, on est rien d'autre que dans la "cour des grands DE LA BÊTISE"! Lorsque le travail te tient en plus un peu à coeur, tu peux te retrouver à commettre l'erreur ultime des zèbres (dont j'ai bien entendu abusé comme personne): "en attendre venant des autres"...
Alors là, autant dire que c'est limite un aller simple pour l'hopitâl psychiatrique (ce que j'ai fini par imaginer).
Et là, tu te demandes comment tu vas tenir...
Aujourd'hui, 3 ans se sont écoulés et je n'ai toujours pas la réponse...
Malgré tout, partir du principe que de toute façon je serai probablement déçu de tout ce qui pourrait venir des gens m'a beaucoup aidé et m'a limite même parfois rendu un quotidien plus agréable,.
De plus, en parallèle de forcément vouloir être cadre pour aspirer à une meilleure autonomie, l'idéal à mes yeux, pour nous, est peut-être de plutôt "créer son job" qui mènerait en plus inexorablement au fait d'être son propre patron. J'ai conscience que la France, contrairement aux pays anglosaxons généralement, favorise beaucoup moins cela alors que j'ai l'impression que cela pourrait régler deux choses en même temps: "métier" + "collaboration"
Encore faut-il trouver le moyen de le faire...
Jk7- Messages : 169
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Re: Décalage et Instabilité au travail
quelques nouvelles depuis 15j de cadre : pas grand chose à faire, rien d'excitant. Beaucoup de blabla. Le sport national est toujours de gonfler ses missions pour qu'elles paraissent être des chantiers qui durent des mois alors qu'il s'agit de 3 mails et un coup de téléphone.
Niveau horaires, dans l'open space, c'est à celui qui part le plus tard. En partant tôt, on parle dans mon dos, alors que je fais déjà 8h-17h30 !! Mais non, apparament il faudrait rester jusqu'à 18h30. Mais comment font ces gens pour ne pas avoir de vie??? Que font-ils devant leur PC ??? Moi je frôle l'escarre. Et il me semble que rester 10h au travail est synonyme d'incompétence. Cadre = bling bling social pour se la péter en société, mais la réalité semble surtout geek qui passe à côté de sa vie
Niveau horaires, dans l'open space, c'est à celui qui part le plus tard. En partant tôt, on parle dans mon dos, alors que je fais déjà 8h-17h30 !! Mais non, apparament il faudrait rester jusqu'à 18h30. Mais comment font ces gens pour ne pas avoir de vie??? Que font-ils devant leur PC ??? Moi je frôle l'escarre. Et il me semble que rester 10h au travail est synonyme d'incompétence. Cadre = bling bling social pour se la péter en société, mais la réalité semble surtout geek qui passe à côté de sa vie
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
Tout est dans le paraitre et ça m'insupporte au plus haut point aussi. Surtout que j'ai vraiment du mal à faire semblant de ne pas m'agacer quand les choses s'éternisent pour rien.
J'ai la chance de ne pas être sujet aux mêmes genres de médisances mesquines quant aux horaires (on vient et on part tous en même temps) mais la dernière réunion en date il y a quelques jours: 45 min pour dire 3 choses... 3... je n'abuse vraiment pas. La réunion aurait pu/dû durer 10 min chrono au très grand max, et même si 35 min de gagnées ça semble pas être énorme, ben je m'en fiche c'est toujours ça de pris. C'est pas la finalité que je regarde, c'est le fait que j'ai perdu 35 min de ma vie.
Et j'ai horreur de ça...
J'ai la chance de ne pas être sujet aux mêmes genres de médisances mesquines quant aux horaires (on vient et on part tous en même temps) mais la dernière réunion en date il y a quelques jours: 45 min pour dire 3 choses... 3... je n'abuse vraiment pas. La réunion aurait pu/dû durer 10 min chrono au très grand max, et même si 35 min de gagnées ça semble pas être énorme, ben je m'en fiche c'est toujours ça de pris. C'est pas la finalité que je regarde, c'est le fait que j'ai perdu 35 min de ma vie.
Et j'ai horreur de ça...
Jk7- Messages : 169
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Re: Décalage et Instabilité au travail
je connais ça aussi, cette sensation de voir la vie defiler. J'ai souvent la sensation d'halluciner de voir que les autres ne s'en rendent pas compte, ou trouvent ça normal. Je conçois pas de passer ma vie comme esclave d'une entreprise alors qu'il y a à découvrir, à vivre. C'est idiot l'entreprise avec ses codes, son dress code, ses jeux politiques. Et bien évidemment le paraître. Tu penses pouvoir tenir combien de temps? Moi j'ai la sensation de gâcher ma vie si je reste dans un travail qui ne me convient pas. Mais en existe-t-il un seulement...
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
Les réunions... Quelle horreur. Dire 3 choses en 45 minutes alors qu'on pourrait dire pareil en 10 minutes (ou traiter plus de questions en 45 minutes)... Sans compter Monsieur/Madame Boss (ou juste n+1) qui ne VEUT PAS changer d'avis parce qu'on a "toujours fait comme ça" et que "j'ai décidé que ça serait comme ça, je sais ce que je fais" alors que l'équipe de subalternes lève les yeux au ciel devant le manque de logique de la chose (à part un petit fayot, très sympa mais fayot)...
Ce qui m'hallucine aussi c'est la capacité des gens à ne pas faire passer les infos. Que ce soit faire passer aux collègues, aux supérieurs, aux autres gens (clients, usagers, élèves des établissements scolaires, n'importe).
On arrive quand même, dans mon boulot, à se faire engueuler par une n+1 parce qu'on ne sait pas un truc/n'a pas fait passer une info... alors qu'elle ne nous a rien dit à ce sujet ! Un comble. Et elle arrive à nous engueuler aussi parce qu'on ne lui a pas dit quelque chose, alors que la feuille parlant du sujet a été signée en deux exemplaires, un sur son bureau et un sur le nôtre...
"Les gens"... Cette espèce étrange.
Ce qui m'hallucine aussi c'est la capacité des gens à ne pas faire passer les infos. Que ce soit faire passer aux collègues, aux supérieurs, aux autres gens (clients, usagers, élèves des établissements scolaires, n'importe).
On arrive quand même, dans mon boulot, à se faire engueuler par une n+1 parce qu'on ne sait pas un truc/n'a pas fait passer une info... alors qu'elle ne nous a rien dit à ce sujet ! Un comble. Et elle arrive à nous engueuler aussi parce qu'on ne lui a pas dit quelque chose, alors que la feuille parlant du sujet a été signée en deux exemplaires, un sur son bureau et un sur le nôtre...
"Les gens"... Cette espèce étrange.
Lyanah- Messages : 470
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Re: Décalage et Instabilité au travail
"Les gens" cette espèce qui commence outrageusement à me gaver!.. Qui réussit à faire du métier que j'ai longtemps voulu faire, une expérience cauchemardesque.
Combien de temps je compte tenir? Si ça te dérange, je crois que je préfère ne pas répondre
Combien de temps je compte tenir? Si ça te dérange, je crois que je préfère ne pas répondre
Jk7- Messages : 169
Date d'inscription : 20/04/2014
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Re: Décalage et Instabilité au travail
oui moi je n'en peut plus. Sur mon tout neuf et premier poste d'ingé, au début j'étais content car on a la latitude de rendre les tâches plus intéressantes. Mais ce soir je suis parti le premier comme tous les soirs à 17h30 (il me semble que 8h30-17h30 suffisent, même lorsque l'on est payé au forfait).
Eh ben je suis apparu comme un extraterrestre. Et eux ils se pavannent jusqu'à 18h30. Mais bon sang, ils se sentent pas mauvais? Ils n'ont pas honte d'avoir besoin de milliers d'heures pour travailler? Et qui d'avoir une vie??? Ils ont pas envie d'aller chez eux cuisiner, lire, faire du sport, voir des amis, faire du shopping??
Mais sérieusement, qui a envie de passer 15h/24 au travail, pour une entreprise qui va t'écraser quand elle aura plus besoin de toi
marre marre, marre!!!!
Eh ben je suis apparu comme un extraterrestre. Et eux ils se pavannent jusqu'à 18h30. Mais bon sang, ils se sentent pas mauvais? Ils n'ont pas honte d'avoir besoin de milliers d'heures pour travailler? Et qui d'avoir une vie??? Ils ont pas envie d'aller chez eux cuisiner, lire, faire du sport, voir des amis, faire du shopping??
Mais sérieusement, qui a envie de passer 15h/24 au travail, pour une entreprise qui va t'écraser quand elle aura plus besoin de toi
marre marre, marre!!!!
Invité- Invité
Re: Décalage et Instabilité au travail
@david81 j'aurais souhaité te remonter le moral mais désolé je risque d'enfoncer le clou:
Ce soir je viens de me faire convoquer parce que le supérieur à dû entendre un truc du genre que j'ai envie de me barrer d'ici..
Je suis un peu en charge de la coordination de mon équipe, ok.
Et depuis que je suis arrivé ici, tout marche sur la tête. J'en avais parlé à ce fameux supérieur pour lui expliquer qu'il y a peut-être quelques problèmes par ci par là. NON, me rétorque-t-il, d'après lui il n'y a aucun problème (bien entendu, ce serait remettre en question son organisation).
Donc, ce soir il me convoque.... Et il me dit qu'il pense que je peux apporter un peu plus au sein du groupe (sous forme de reproches) et qu'il attend un peu plus de moi. TSUNAMI INTERNE...
BEN BIEN ÉVIDEMMENT QUE JE PEUX APPORTER BIEN PLUS SUR LE PLAN PERSONNEL PUISQUE ÇA FAIT DEUX MOIS ENTIERS QUE J'AI MÊME PAS LE TEMPS DE FAIRE MON TRAVAIL PUISQUE OCCUPÉ À FAIRE CELUI D'ABSOLUMENT TOUT LE MONDE DANS CE GROUPE DE M****!!! Au final il les aime ses objectifs atteints hein.... il les aime!
Depuis tout ce temps, bizarrement il ne m'avait jamais convoqué depuis la première fois où je lui avais parlé, puisqu'il sait très bien que je lui avais parlé de tous ses trucs qui marchent pas, il avait peur que je ramène ça sur la table! Mais il paye rien pour attendre...
Ce soir je viens de me faire convoquer parce que le supérieur à dû entendre un truc du genre que j'ai envie de me barrer d'ici..
Je suis un peu en charge de la coordination de mon équipe, ok.
Et depuis que je suis arrivé ici, tout marche sur la tête. J'en avais parlé à ce fameux supérieur pour lui expliquer qu'il y a peut-être quelques problèmes par ci par là. NON, me rétorque-t-il, d'après lui il n'y a aucun problème (bien entendu, ce serait remettre en question son organisation).
Donc, ce soir il me convoque.... Et il me dit qu'il pense que je peux apporter un peu plus au sein du groupe (sous forme de reproches) et qu'il attend un peu plus de moi. TSUNAMI INTERNE...
BEN BIEN ÉVIDEMMENT QUE JE PEUX APPORTER BIEN PLUS SUR LE PLAN PERSONNEL PUISQUE ÇA FAIT DEUX MOIS ENTIERS QUE J'AI MÊME PAS LE TEMPS DE FAIRE MON TRAVAIL PUISQUE OCCUPÉ À FAIRE CELUI D'ABSOLUMENT TOUT LE MONDE DANS CE GROUPE DE M****!!! Au final il les aime ses objectifs atteints hein.... il les aime!
Depuis tout ce temps, bizarrement il ne m'avait jamais convoqué depuis la première fois où je lui avais parlé, puisqu'il sait très bien que je lui avais parlé de tous ses trucs qui marchent pas, il avait peur que je ramène ça sur la table! Mais il paye rien pour attendre...
Jk7- Messages : 169
Date d'inscription : 20/04/2014
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Localisation : France
Re: Décalage et Instabilité au travail
Je viens m'assurer que personne ne s'est tiré de balle dans la tête?...
Jk7- Messages : 169
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