ville au soleil d'une nuit
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ville au soleil d'une nuit
De hautes circonstances d'un câble électrifié aux dents
lorsqu'une paupière papillonne son désir punit,
la voiture brasse des arbres et de la verdure sur un courant unit,
Une ficelle tatouée d'un bleu sombre circule et glisse lentement
Dans un crayonnage au sol soudé et des yeux frottant sa vue,
à l'atmosphère rappant l'iris en des passages indéfinie
Comme un décor sur rail traversant une oreille tondu
Qui s'entendrait détendre un pavillon au corridor honnit
Mais le ciel si bleu, le volant dans sa chapka silencieuse
Et la ville s'entrebâille, la porte claque mal aux reins,
Tandis qu'un son abandonne aux quidams un bout de crin,
Telle une corde hurle le pas mal-emboité d'une danseuse
Au bout de la scène le précipice solaire de la solitude
Où se jette des sourires minces à tes mains sans chairs,
Et le soleil sur l'avenue, le vide de misère tout au cours de ce désert
Au ras des estaminets dans lequel la caisse enregistre avaleuse de désuétude,
Achève un réveil plein de lourdeur dans les espoirs froissés,
Tu sors des Açores et l'île est plus belle de l'autre côté,
Pas de courant, tu marches sur la mer jusqu'au bar sans vie aux tables dehors ;
Pas de clope et le briquet sans feu, un groupe au comptoir dévore
Des maux auxquels pendent des sourires inquiets et un qui est
Le père colle hâté des cafés en sueurs alors qu'une voix minaude
Percute des calebasses; avez-vous cigarette ? Stase telle une ode,
Blonde ou brune Marie de infortunes au torrent du comptoir dit ouais...
Ses yeux bleus, son parfum noir et timide comme un affront,
Un chapeau sourit des ombres aux fuites de ses regards hagards,
Marie appât rance ! Marie d'un dos lance, un bras de signification,
Qui d'une main au trophée les lagunes de fumée sur le tard
Investit le face à face d'un espace délivrant une réponse aimable,
Dans sa plus frêle captivité ; l'oiseau d'un mirage à cette étable
Et il accroche son visage fuyant où se discerne la défiance ;
Ses hanches pleines de grâce offre un rêve sans provenance.
Deux êtres se camouflent tandis que le spectacle émeut,
Font volte face tous deux un rayons de crépuscule à leur yeux !
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
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