Le mal dominant ?

Christelle :
Selon ton modèle basé sur l'expérience de Hamelin, Pieyre, on peut donc se retrouver aux place A, B ou C en fonction de la situation. Ce qui effectivement m'est déjà arrivé. Mais la place C aujourd'hui, je pense que je me pourrais pas sauf admettons en cas de nécessité ou bien encore sous la contrainte (donc je ne pourrais pas) .

Oui, mais ce modèle (dont j'attendais que quelqu'un conteste sa validité pour les humains) correspond à une situation particulière, où il y a une forte contrainte en effet, celle que reprend en la transposant aux hommes et aux femmes une expérience très intéressante : Différentiation sociale en situation de confinement physique et social. Pour une fois j'ai regardé les vidéos. Elles sont courtes et pédagogiques.

Concernant la symétrie du visage, je l'avais déjà lu, mais ça me paraît toujours un peu surprenant. Et pourtant, un visage régulier, comme taillé dans un bloc de marbre, cela doit donner l'image d'une certaine noblesse, d'une élection, gage de réussite...

De mon côté, j'ai le nez légèrement de travers, comme l'avait mon grand-père paternel. Cela ne se voit pas forcément. D'ailleurs aucune femme ne m'a semblé s'en rendre compte. Mais peut-être qu'inconsciemment... Bon, je pourrais toujours dire que j'ai fait de la boxe. Ça pourrait compter positivement, non ?
Mais en effet une femme m'a fait remarquer une fois qu'elle appréciait que ma barbe soit nettement dessinée et symétrique.

Ayla a écrit: Le ph interne plus ou moins acide interférerait sur la mobilité des spz X ou Y, ayant des sensibilités différentes à ce même ph.

Donc parce que ces femmes auraient un niveau de concentration de testostérone plus élevé, leur milieu interne aurait un ph qui conviendrait mieux aux spermatozoïdes Y plutôt que X ? Je demande quand même à voir la démonstration ...


Cette histoire de testostérone n'est pas seulement une histoire de génétique à ce que j'ai lu (une histoire de symétrie, de mâchoire carrée, ou d'épaules larges ou je ne sais quoi encore ^^), mais a aussi un lien avec le comportement des individus : une expérience a été menée qui a montré que non seulement, certes, le niveau de testostérone influe sur le comportement des individus et leur propension à adopter des postures "dominantes", mais qu'inversement, le simple fait d'adopter des postures dominantes influe sur le niveau de sécrétion de l'hormone. Au cours de cette expérience, les gens qui avaient adopté des postures "dominantes" pendant seulement 2 min avaient vu leur niveau de testostérone augmenter de 20%! A l'inverse, adopter une position de repli (de "dominé") a pour effet de diminuer la concentration de testostérone. Après, certes, tout dépend du niveau duquel on part. Mais cela tend à montrer quand même l'influence que peut avoir la culture sur ce caractère de dominant/dominé : si dans une société, il est mal vu que les femmes adoptent des postures dominantes, elles auront moins tendance à le faire naturellement, ce qui fait qu'elles sécrèteront moins de testostérone, et que du coup, elles auront encore moins tendance à se sentir dominantes et à vouloir adopter ce type de postures ... et là on en revient aux statistiques. Et du coup, ça serait intéressant de départager la part de génétique de celle due à l'influence de la culture (même si difficile).

Pour un lien vers un TED talks sur cette expérience : https://www.youtube.com/watch?v=Ks-_Mh1QhMc

Après une petite recherche sur le sujet : lien
Extraits
Le problème ce n’est pas l’autorité, c’est l’arbitraire
le dominant (ou la dominante) domine comme par inaction, quand le dominateur (ou la dominatrice) s’efforcera de “dominer par action” ce qui le rendra plus facilement reconnaissable
Le dominateur vit dans la peur de l’autre, quand le dominant vit «en accord»…

Pieyre a écrit:De mon côté, je ne considère pas le terme de dominant dans un sens positif ou négatif relativement à une conception de la morale ou au fonctionnement psychique de la personne.

Parce que nous ne l'abordons pas de la même manière. Il me semble que tu l'abordes par rapport aux autres (morale) quand je l'aborde par rapport à soi (éthique personnelle). La nuance me semble de taille.

Pieyre a écrit:Être et avoir, ce n'est pas si opposé selon moi. Quelle différence en effet entre être fort et avoir de la force, entre être savant et avoir un savoir ?

Qualité ne veut pas dire caractéristique. Intérieur VS extérieur.

Pieyre a écrit:Pour moi, la véritable différence réside entre être et avoir d'une part et faire de l'autre.

Très juste. Merci pour cela. Ça fait du bien de le voir écrit

Pour le reste, oui, je suis d'accord avec toi Pieyre. Tout dépend du contexte. Un dominant pourra être dominé, en fonction du contexte. Ceci dit, ça peut évoluer.

Pieyre a écrit:De mon côté, j'ai le nez légèrement de travers, comme l'avait mon grand-père paternel. Cela ne se voit pas forcément. D'ailleurs aucune femme ne m'a semblé s'en rendre compte. Mais peut-être qu'inconsciemment... Bon, je pourrais toujours dire que j'ai fait de la boxe. Ça pourrait compter positivement, non ?

Ca dépend, tu es grand et avec la mâchoire carrée ? Tu es celui qui regarde en premier ? Qui enserre la main de ta partenaire ?

Non, rien de tout ça... enfin, si, je regarde sans doute en premier, mais pas en forçant le regard de l'autre. Mais ça va; je réussis à plaire; je ne sais pas trop pourquoi. Et par ailleurs, je compte beaucoup sur mon style écrit. Cela a plutôt bien marché : de grandes idées, des arguments carrés, une expression qui se veut ferme et convaincante... C'est peut-être une façon de transposer le physique en écrit.

Pieyre a écrit:Non, rien de tout ça... enfin, si, je regarde sans doute en premier, mais pas en forçant le regard de l'autre. Mais ça va; je réussis à plaire; je ne sais pas trop pourquoi. Et par ailleurs, je compte beaucoup sur mon style écrit. Cela a plutôt bien marché : de grandes idées, des arguments carrés, une expression qui se veut ferme et convaincante... C'est peut-être une façon de transposer le physique en écrit.

Certainement ... il faudrait faire une étude sur le sujet, ça viendrait contrecarrer toutes ces généralités qui finalement et au fond ne nous concerne pas tant que ça ... Il faudrait peut-être se demander pourquoi, d'ailleurs nous avons pris la peine d'y consacrer quelque énergie. Pour ma part, je dirais un goût de la sociologie, et pas de n'importe quelle société : celle dans laquelle j'évolue et dont je suis consciemment ou non, volontairement ou non les codes ...
Mais au niveau de mes choix personnels ... il y a un certain écart ...

Kate63 a écrit:
Du coup, je ne vois vraiment pas comment le fait que la femme soit "dominante" pourrait avoir une influence biologique sur le sexe de ses enfants ! Alors à moins que l'on me prouve que ces femmes ont un milieu "hostile" aux spermatozoïdes porteurs du chromosome "sexuel" X (je ne vois pas trop comment ce serait possible...), je ne vois pas du tout le lien !!!

On me dit dans l'oreillette qu'en fait, lors de la fécondation de l'ovule, ce n'est pas le "premier arrivé, premier servi" qui prime.
L'ovule sélectionnerait le spermatozoïde qui se démène tant bien que mal pour le féconder en cherchant les gènes les plus différents des siens (parmi les premiers arrivés, faut pas déconner non plus, pas de place pour les traînards!).

Est-ce que du coup on peut estimer qu'il y-ait des ovules programmés pour ne sélectionner que des spermatozoïdes porteur du chromosome Y, et d'autres programmés pour ne sélectionner que des spermatozoïdes porteurs du chromosome X?


En tout cas, ça tendrait à prouver une chose : mesdames, vous êtes toutes des eugénistes.
C'est immoral et même illégal.