insomnie poussière de rêve
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insomnie poussière de rêve
Insomnie poussière de rêve
La lune aux jours de mes veilles reprise mon esprit dégrafé ;
C'était semble t-il vers trois heures le matin le visage cartographié
Et la nuit argentait un visage préoccupé aux aboiements des chiens.
Plongeant ma vue aux volets ébahies la faible lumière explorait des ombres,
des silhouettes petites et dandinées qui, flânant à l'asphalte bleu sombre
Torsadaient en des figures étranges, parfois jusqu'à s'étaler à loisir,
Pour des motifs corporels indistincts, la danse mystique d'un empire !
Où je me compromettais en questions sans rixe d'une époustouflante réponse,
Mon chagrin importun des nocturnes sans emploi que rien n'énonce
Et les étoiles déposées à des feuilles en rosées que crispent les ronces.
Omettre que mes jours sont des nuits parfois et que de brises glaces aux frontières !
Que de ciel sans réveils et que de soleil sans rayons au-delà des barrières,
Même sur le linge blanc à l'étendoir, étonne de ses spectres d'arthroses ;
Sac pesant de chemise tressée de pantalons si lourds d'ankyloses...
Bien sous la lampe il fait chaleur accessoire et dehors la lunaison des faire-valoirs.
Chatons et musaraignes s'ensorcellent, en liste du poète et muses sans règnes,
Vénus des âmes, désarmée entre l'essieu de graisse adipeuse à l'an saigne,
,l'enseigne des haltes et des sommeils au pas du lie et la fatigue étreigne,
Sont-ce les étreintes à l'aube de minuit qu'e seules minutes atteignent?
,Ces vaste bras douloureux où l'amour sans voix, toujours ; dépeignent..
Souvent le temps glisse des draps en un bleu moite délogeant un horizon pâle,
Et les étincelles pourchassées d'un océan ennappé les font gémir de râles,
j'entends alors l'oiseau dans la pluie du silence, les gens fondant sous les douches,
Des regards comme des phares crament des sommiers plein de regrets,
Tandis que crisse la vie à ses verrous perclus à des seuils muets ;
C'est un astre dorée qui vrille un monde infécond et le sage inerte, allume en lentes volutes son calumet.
La lune aux jours de mes veilles reprise mon esprit dégrafé ;
C'était semble t-il vers trois heures le matin le visage cartographié
Et la nuit argentait un visage préoccupé aux aboiements des chiens.
Plongeant ma vue aux volets ébahies la faible lumière explorait des ombres,
des silhouettes petites et dandinées qui, flânant à l'asphalte bleu sombre
Torsadaient en des figures étranges, parfois jusqu'à s'étaler à loisir,
Pour des motifs corporels indistincts, la danse mystique d'un empire !
Où je me compromettais en questions sans rixe d'une époustouflante réponse,
Mon chagrin importun des nocturnes sans emploi que rien n'énonce
Et les étoiles déposées à des feuilles en rosées que crispent les ronces.
Omettre que mes jours sont des nuits parfois et que de brises glaces aux frontières !
Que de ciel sans réveils et que de soleil sans rayons au-delà des barrières,
Même sur le linge blanc à l'étendoir, étonne de ses spectres d'arthroses ;
Sac pesant de chemise tressée de pantalons si lourds d'ankyloses...
Bien sous la lampe il fait chaleur accessoire et dehors la lunaison des faire-valoirs.
Chatons et musaraignes s'ensorcellent, en liste du poète et muses sans règnes,
Vénus des âmes, désarmée entre l'essieu de graisse adipeuse à l'an saigne,
,l'enseigne des haltes et des sommeils au pas du lie et la fatigue étreigne,
Sont-ce les étreintes à l'aube de minuit qu'e seules minutes atteignent?
,Ces vaste bras douloureux où l'amour sans voix, toujours ; dépeignent..
Souvent le temps glisse des draps en un bleu moite délogeant un horizon pâle,
Et les étincelles pourchassées d'un océan ennappé les font gémir de râles,
j'entends alors l'oiseau dans la pluie du silence, les gens fondant sous les douches,
Des regards comme des phares crament des sommiers plein de regrets,
Tandis que crisse la vie à ses verrous perclus à des seuils muets ;
C'est un astre dorée qui vrille un monde infécond et le sage inerte, allume en lentes volutes son calumet.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: insomnie poussière de rêve
Merci pour ce très très beau texte. C'est d'une richesse ! Je suivrai votre travail avec beaucoup d'attention.
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