Pour public ouvert et averti...
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Pour public ouvert et averti...
Bonjour,
Quelques mois que je passais en fantôme, puiser l'énergie nécessaire à mon incarnation ici. Peut-être le temps pour moi d'accepter ce qui se passait en moi, de trouver le courage de me faire cogitester, (10 juillet 2015), fuir quelques temps en plein milieu de la nature, hurler, rire et pleurer, détester la vie un bon coup puis m'aimer un peu.
Mon profil, à chaque fois que je dois me présenter est un peu compliqué à mettre en mots.
Pour faire simple, j'ai 37 ans, mais ça, ça va changer. Je vis présentement sur Marseille (et open pour des rencontres IRL), et serais plutôt à rayures hypersensibles, créatives et intuitives. J'appelais ça avant une artiste révoltée.
J'ai un parcours comme pas mal d'entre nous, chaotique.
Le décor de mon enfance, déjà, c'était la prison, la vraie, celle avec des barreaux, des miradors, des matons et les parloirs sauvages au milieu de la nuit... Pas de chance quand on est née avec une empathie comme la mienne d'avoir pour voisins toute la souffrance et la folie d'une société comme la nôtre. La souffrance, chez moi, c'est comme la boue, si on essaye de la faire partir à grandes eaux, elle se dilue, s'étale, recouvre tout, mais j'ai l'impression qu'on ne la nettoie jamais vraiment. A cette époque, j'étais mal, effacé, rêveur, et surtout bouc émissaire. Heureusement, j'avais 1 ou 2 amis, sans doute des congénères, mais à l'époque, on en parlait moins...
Ensuite, il y a eu rupture. J'ai refusé ce monde, cette société, je les ai combattu, des années durant. J'ai viré punk, puis anarchiste, j'ai fait la manche, quelques temps. Je vivais en squat avec des ami-e-s. Mais je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre...
Il y avait vraiment des choses que je ne pouvais supporter, et dont je devais me protéger. Je ne comprenais pas, ni ne comprends aujourd'hui, tout un tas de choses qui organisent et structurent l'ensemble de nos sociétés. En premier lieu, je ne comprend pas ce que c'est que la question des genres, masculin/féminin. Du coup, j'ai choisi de "transitionner". Je pensais au départ devenir une femme, marquer mon désaccord avec le sexisme ambiant, refuser les privilèges du sacro saint Phallus. Puis en cours de route, je me suis rendu compte que même le féminin, je ne le comprenais pas vraiment, que je ne serais jamais une femme. Que je ne voulais pas avoir à me penser par cette grille de lecture, si réductrice dans le champ des possibles de nos vies. Je ne comprends d'ailleurs pas comment ce truc si enfermant a encore autant de place dans nos vies.
Et puisse qu'il faut bien gagner de l'argent pour vivre, dans un monde comme le notre, je me suis mise au travail du sexe. La sexualité humaine a toujours était pour moi un terrain d'exploration, une sorte de quête. Pareil, je ne comprend pas pourquoi on vit encore avec autant de tabous, de peurs, de hontes...
Puis j'ai repris des études pour faire de la sexologie, que je n'ai jamais fini, en bonne zébrée que je suis...
Aujourd'hui, je ne sais plus, les choses vont si vite. En si peu de temps tous mes repères, mes convictions se retrouvent sans dessus dessous, du coup je compte bien trouver ici les personnes avec qui construire la suite, m'aider à reconstruire une vision du monde qui soit plus juste et en cohérence.
Depuis quelques temps, y'a des trucs qui me turlupinent. J'ai l'impression que mon corps est fort, que je cicatrise bien mieux que la moyenne, que j'ai une endurance impressionnante pour une grosse fumeuse fainéante, d'être presque insensible aux douleurs ou en tout cas de les maitriser facilement (et je parle de blessures graves ou extraction de dents de sagesse par ex.) J'ai l'intuition de ressentir des choses que mon esprit cartésien refuse. J'aimerais bien échanger autour de ça, dans la bienveillance et l'expérience de chacun-e, plutôt que dans le débat stérile d'avoir des réponses toutes faites partant de connaissances fumeusement ésotériques ou au contraire, de croyances matérialistes, désuètes au regard de la science aujourd'hui. (n'en déplaise aux sceptico/scientistes convaincu-e-s).
Sinon, des passions, j'en ai plein, la nature, la photo, la philosophie, la théologie, la politique, la philo, la mécanique quantique, les massages, et j'en passe. Mais je vais pas me mettre à nu en un seul post, l’effeuillage a toujours plus de charme...
A bientôt?
PS: Je suis la seule fiche à avoir dépassé les 100 vues sans aucune réponse. Si ça ça s'appelle pas un sentiment de solitude!
Même dans la savane, je pensais pas...
Quelques mois que je passais en fantôme, puiser l'énergie nécessaire à mon incarnation ici. Peut-être le temps pour moi d'accepter ce qui se passait en moi, de trouver le courage de me faire cogitester, (10 juillet 2015), fuir quelques temps en plein milieu de la nature, hurler, rire et pleurer, détester la vie un bon coup puis m'aimer un peu.
Mon profil, à chaque fois que je dois me présenter est un peu compliqué à mettre en mots.
Pour faire simple, j'ai 37 ans, mais ça, ça va changer. Je vis présentement sur Marseille (et open pour des rencontres IRL), et serais plutôt à rayures hypersensibles, créatives et intuitives. J'appelais ça avant une artiste révoltée.
J'ai un parcours comme pas mal d'entre nous, chaotique.
Le décor de mon enfance, déjà, c'était la prison, la vraie, celle avec des barreaux, des miradors, des matons et les parloirs sauvages au milieu de la nuit... Pas de chance quand on est née avec une empathie comme la mienne d'avoir pour voisins toute la souffrance et la folie d'une société comme la nôtre. La souffrance, chez moi, c'est comme la boue, si on essaye de la faire partir à grandes eaux, elle se dilue, s'étale, recouvre tout, mais j'ai l'impression qu'on ne la nettoie jamais vraiment. A cette époque, j'étais mal, effacé, rêveur, et surtout bouc émissaire. Heureusement, j'avais 1 ou 2 amis, sans doute des congénères, mais à l'époque, on en parlait moins...
Ensuite, il y a eu rupture. J'ai refusé ce monde, cette société, je les ai combattu, des années durant. J'ai viré punk, puis anarchiste, j'ai fait la manche, quelques temps. Je vivais en squat avec des ami-e-s. Mais je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre...
Il y avait vraiment des choses que je ne pouvais supporter, et dont je devais me protéger. Je ne comprenais pas, ni ne comprends aujourd'hui, tout un tas de choses qui organisent et structurent l'ensemble de nos sociétés. En premier lieu, je ne comprend pas ce que c'est que la question des genres, masculin/féminin. Du coup, j'ai choisi de "transitionner". Je pensais au départ devenir une femme, marquer mon désaccord avec le sexisme ambiant, refuser les privilèges du sacro saint Phallus. Puis en cours de route, je me suis rendu compte que même le féminin, je ne le comprenais pas vraiment, que je ne serais jamais une femme. Que je ne voulais pas avoir à me penser par cette grille de lecture, si réductrice dans le champ des possibles de nos vies. Je ne comprends d'ailleurs pas comment ce truc si enfermant a encore autant de place dans nos vies.
Et puisse qu'il faut bien gagner de l'argent pour vivre, dans un monde comme le notre, je me suis mise au travail du sexe. La sexualité humaine a toujours était pour moi un terrain d'exploration, une sorte de quête. Pareil, je ne comprend pas pourquoi on vit encore avec autant de tabous, de peurs, de hontes...
Puis j'ai repris des études pour faire de la sexologie, que je n'ai jamais fini, en bonne zébrée que je suis...
Aujourd'hui, je ne sais plus, les choses vont si vite. En si peu de temps tous mes repères, mes convictions se retrouvent sans dessus dessous, du coup je compte bien trouver ici les personnes avec qui construire la suite, m'aider à reconstruire une vision du monde qui soit plus juste et en cohérence.
Depuis quelques temps, y'a des trucs qui me turlupinent. J'ai l'impression que mon corps est fort, que je cicatrise bien mieux que la moyenne, que j'ai une endurance impressionnante pour une grosse fumeuse fainéante, d'être presque insensible aux douleurs ou en tout cas de les maitriser facilement (et je parle de blessures graves ou extraction de dents de sagesse par ex.) J'ai l'intuition de ressentir des choses que mon esprit cartésien refuse. J'aimerais bien échanger autour de ça, dans la bienveillance et l'expérience de chacun-e, plutôt que dans le débat stérile d'avoir des réponses toutes faites partant de connaissances fumeusement ésotériques ou au contraire, de croyances matérialistes, désuètes au regard de la science aujourd'hui. (n'en déplaise aux sceptico/scientistes convaincu-e-s).
Sinon, des passions, j'en ai plein, la nature, la photo, la philosophie, la théologie, la politique, la philo, la mécanique quantique, les massages, et j'en passe. Mais je vais pas me mettre à nu en un seul post, l’effeuillage a toujours plus de charme...
A bientôt?
PS: Je suis la seule fiche à avoir dépassé les 100 vues sans aucune réponse. Si ça ça s'appelle pas un sentiment de solitude!
Même dans la savane, je pensais pas...
Anneric- Messages : 10
Date d'inscription : 05/10/2015
Localisation : Marseille
Re: Pour public ouvert et averti...
Bonjour,
je suis du genre à aller où les autres ne vont pas…
Déjà plusieurs niveaux de lecture : la radicalisation (y compris douce dans la posture) peut faire peur (question des limites), la question du genre semble être importante aussi ici (comment gérer l'autre dans une identité transversale quand on veut justement se rapprocher d'une norme pour se rassurer) et enfin cette phrase " J'aimerais bien échanger autour de ça, dans la bienveillance et l'expérience de chacun-e, plutôt que dans le débat stérile d'avoir des réponses toutes faites partant de connaissances fumeusement ésotériques ou au contraire, de croyances matérialistes, désuètes au regard de la science aujourd'hui. (n'en déplaise aux sceptico/scientistes convaincu-e-s). "qui moi m'inspire plus de la violence que de l'empathie quand quelqu'un réclame de la bienveillance tout en étant aussi tranché.
Après je peux me tromper, notamment quand je me ballade entre les lignes et comme je suis plus adepte des MP n'hésite pas si je reste le seul, non pas que j'ai des choses à t'apporter (j'aime la photo-philo aussi mais de façon empirique seulement), mais je me sentirai mieux de pouvoir te soulager si tu veux bien sortir de la position victimaire de ta dernière phrase-sentance que j'ai rendu fausse;).
Bienvenu(e) dans tous les cas, je t'accueille surtout dans ta différence !
(PS : le titre racoleur doit jouer aussi dans les chiffres (combien ont lu après avoir cliqué ?) et de la déception reptilienne vu que ça n'accouche au final que de la promesse d'un effeuillage^^)
je suis du genre à aller où les autres ne vont pas…
Déjà plusieurs niveaux de lecture : la radicalisation (y compris douce dans la posture) peut faire peur (question des limites), la question du genre semble être importante aussi ici (comment gérer l'autre dans une identité transversale quand on veut justement se rapprocher d'une norme pour se rassurer) et enfin cette phrase " J'aimerais bien échanger autour de ça, dans la bienveillance et l'expérience de chacun-e, plutôt que dans le débat stérile d'avoir des réponses toutes faites partant de connaissances fumeusement ésotériques ou au contraire, de croyances matérialistes, désuètes au regard de la science aujourd'hui. (n'en déplaise aux sceptico/scientistes convaincu-e-s). "qui moi m'inspire plus de la violence que de l'empathie quand quelqu'un réclame de la bienveillance tout en étant aussi tranché.
Après je peux me tromper, notamment quand je me ballade entre les lignes et comme je suis plus adepte des MP n'hésite pas si je reste le seul, non pas que j'ai des choses à t'apporter (j'aime la photo-philo aussi mais de façon empirique seulement), mais je me sentirai mieux de pouvoir te soulager si tu veux bien sortir de la position victimaire de ta dernière phrase-sentance que j'ai rendu fausse;).
Bienvenu(e) dans tous les cas, je t'accueille surtout dans ta différence !
(PS : le titre racoleur doit jouer aussi dans les chiffres (combien ont lu après avoir cliqué ?) et de la déception reptilienne vu que ça n'accouche au final que de la promesse d'un effeuillage^^)
M4H3R- Messages : 400
Date d'inscription : 29/09/2015
Age : 50
Localisation : Paname, paname, paname...
Re: Pour public ouvert et averti...
100 vues, combien de lecture, ton texte manque d'air, d'espace, d'aération je pense, difficile parfois d'attaquer une pavé comme cela, à priori indigeste, je parle bien de la forme, parmis 20 onglets ouverts chaque soir, non ?
Perso j'ai failli me piéger à ce manque d'air et, sans la réponse de MHermiane, qui m'a d'entrée de jeu intéréssé à ta différence mais surtout ta radicalisation, je n'aurais probablement pas eu le courage de te lire.
Au plaisir de revisiter notre vision de la société avec toi
Perso j'ai failli me piéger à ce manque d'air et, sans la réponse de MHermiane, qui m'a d'entrée de jeu intéréssé à ta différence mais surtout ta radicalisation, je n'aurais probablement pas eu le courage de te lire.
Au plaisir de revisiter notre vision de la société avec toi
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Pour public ouvert et averti...
Bienvenue dans la savane
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
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