Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
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Amis zèbres, avez-vous déjà consommé de la drogue de manière récréative ?
Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Bonjour tout le monde !
Ça fait un moment que je n'ai rien posté ici, mais là j'ai envie de vous faire partager mes questionnements et recueillir vos expériences et conseils N'hésitez pas à répondre au petit sondage aussi !
Tout d'abord je plante le décor: je n'ai jamais pris de drogues (je parle d'herbe, shit, amphét, ecsta, héro, LSD...). Je ne bois même pas d'alcool (mais là c'est clairement plus par goût qu'autre chose).
Par contre j'ai toujours été attirée par les limites et les comportements à risque et donc forcément toujours été très curieuse de ses nouvelles sensations que pourrait procurer la prise de drogue.
Mais malgré le fait que j'y ai été confrontée tôt (mon frère de 10 ans mon ainé fumait herbe et shit et prenait des champi, pour la partie dont j'étais au courant à l'époqu du moins) je n'ai jamais franchi la ligne. Peut-être au départ (avant 17 ans disons) en partie par jugement (la drogue c'est maaal) puisque j'avais gentiment intégré quelques normes sociales issues de mon éducation, mais depuis surtout par peur.
Aujourd'hui la question se pose plus que jamais, car je fréquente un jeune homme dont je suis amoureuse et qui prend des drogues de manière récréative lorsqu'il est en teuf. Et bien entendu, ça m'attire... Ça ravive mon intérêt et ma curiosité qui avait été un peu mis en standby ces dernières années.
Mais j'ai tellement peur de perdre le contrôle ! C'est déjà si difficile de garder toutes mes émotions et mes pensées sous contrôle. Essayer de canaliser et mettre de l'ordre dans ma tête, puis filtrer ce qui peut se permettre de sortir à travers mes paroles et mes comportements, ça demande déjà tellement d'énergie !
J'aimerais pourtant tellement vivre (et partager avec lui) des sentiments intenses agréables et euphoriques comme ceux qu'il me décrit. Bien sûr des sentiments et sensations intenses j'en expérimente au quotidien juste en vivant, comme tous les surdoués, mais ceux-là sont très furtifs et non partagés en général, et peuvent vite devenir épuisants voire angoissants.
Casser cette barrière de contrôle qui me parait tellement vitale pour ne pas pêter un cable en acceptant de me laisser aller en prenant de la drogue me parait vraiment risqué. Pour ma santé mentale. Car je suis fragile et oscille en permanence entre des extrêmes d'humeur, ce qui est assez commun dans cette savane
De plus je sors de dépression. Il y a quelques mois j'avais atteint un stade où j'avais vraiment besoin de me sentir mieux tout de suite sinon j'aurais pu faire une bêtise pour que ça s'arrête. J'avais bien sur considéré l'option de la drogue pour court-circuiter mon cerveau. Mais je m'y refusais car ça aurait été par faiblesse pour fuir la réalité et non de manière récréative. Bien que j'aie finalement opté pour des antidépresseurs, après des mois de lutte inutile, trainée de force chez le doc par ma soeur inquiète. Ça m'a beaucoup aidé, même si je me suis sentie faible quand même du coup, forcément, car c'est un peu une drogue de diversion aussi...
Bref, j'hésite ! Est-ce que tester pourrait (si je le fais bien et avec lui en qui j'ai confiance) me permettre de :
- vivre pleinement l'instant présent sans tout analyser et décortiquer en permanence,
- court-circuiter un peu mon cerveau et me "reposer" en quelque sorte,
- me sentir en phase avec les autres,
- démystifier le lâcher prise et surpasser ma peur de perte de contrôle
OU
à l'inverse pourrait :
- me faire ressentir les choses de manière beaucoup trop intense, augmentant encore plus le seuil d'intensité, au delà du supportable
- me faire partir en bad beaucoup plus facilement qu'une personne non surdouée car plus sensible aux virages émotionnels
- me rendre en quelques sorte addict à ces moments de "pause" qui doivent faire du bien
Qu'est-ce que vous en pensez vous ? Quelle est votre expérience perso ?
Ça fait un moment que je n'ai rien posté ici, mais là j'ai envie de vous faire partager mes questionnements et recueillir vos expériences et conseils N'hésitez pas à répondre au petit sondage aussi !
Tout d'abord je plante le décor: je n'ai jamais pris de drogues (je parle d'herbe, shit, amphét, ecsta, héro, LSD...). Je ne bois même pas d'alcool (mais là c'est clairement plus par goût qu'autre chose).
Par contre j'ai toujours été attirée par les limites et les comportements à risque et donc forcément toujours été très curieuse de ses nouvelles sensations que pourrait procurer la prise de drogue.
Mais malgré le fait que j'y ai été confrontée tôt (mon frère de 10 ans mon ainé fumait herbe et shit et prenait des champi, pour la partie dont j'étais au courant à l'époqu du moins) je n'ai jamais franchi la ligne. Peut-être au départ (avant 17 ans disons) en partie par jugement (la drogue c'est maaal) puisque j'avais gentiment intégré quelques normes sociales issues de mon éducation, mais depuis surtout par peur.
Aujourd'hui la question se pose plus que jamais, car je fréquente un jeune homme dont je suis amoureuse et qui prend des drogues de manière récréative lorsqu'il est en teuf. Et bien entendu, ça m'attire... Ça ravive mon intérêt et ma curiosité qui avait été un peu mis en standby ces dernières années.
Mais j'ai tellement peur de perdre le contrôle ! C'est déjà si difficile de garder toutes mes émotions et mes pensées sous contrôle. Essayer de canaliser et mettre de l'ordre dans ma tête, puis filtrer ce qui peut se permettre de sortir à travers mes paroles et mes comportements, ça demande déjà tellement d'énergie !
J'aimerais pourtant tellement vivre (et partager avec lui) des sentiments intenses agréables et euphoriques comme ceux qu'il me décrit. Bien sûr des sentiments et sensations intenses j'en expérimente au quotidien juste en vivant, comme tous les surdoués, mais ceux-là sont très furtifs et non partagés en général, et peuvent vite devenir épuisants voire angoissants.
Casser cette barrière de contrôle qui me parait tellement vitale pour ne pas pêter un cable en acceptant de me laisser aller en prenant de la drogue me parait vraiment risqué. Pour ma santé mentale. Car je suis fragile et oscille en permanence entre des extrêmes d'humeur, ce qui est assez commun dans cette savane
De plus je sors de dépression. Il y a quelques mois j'avais atteint un stade où j'avais vraiment besoin de me sentir mieux tout de suite sinon j'aurais pu faire une bêtise pour que ça s'arrête. J'avais bien sur considéré l'option de la drogue pour court-circuiter mon cerveau. Mais je m'y refusais car ça aurait été par faiblesse pour fuir la réalité et non de manière récréative. Bien que j'aie finalement opté pour des antidépresseurs, après des mois de lutte inutile, trainée de force chez le doc par ma soeur inquiète. Ça m'a beaucoup aidé, même si je me suis sentie faible quand même du coup, forcément, car c'est un peu une drogue de diversion aussi...
Bref, j'hésite ! Est-ce que tester pourrait (si je le fais bien et avec lui en qui j'ai confiance) me permettre de :
- vivre pleinement l'instant présent sans tout analyser et décortiquer en permanence,
- court-circuiter un peu mon cerveau et me "reposer" en quelque sorte,
- me sentir en phase avec les autres,
- démystifier le lâcher prise et surpasser ma peur de perte de contrôle
OU
à l'inverse pourrait :
- me faire ressentir les choses de manière beaucoup trop intense, augmentant encore plus le seuil d'intensité, au delà du supportable
- me faire partir en bad beaucoup plus facilement qu'une personne non surdouée car plus sensible aux virages émotionnels
- me rendre en quelques sorte addict à ces moments de "pause" qui doivent faire du bien
Qu'est-ce que vous en pensez vous ? Quelle est votre expérience perso ?
Primalerb- Messages : 39
Date d'inscription : 23/04/2015
Age : 34
Localisation : Nomade en sédentarisation temporaire
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Bonjour,
J'ai envie de te donner mon avis là-dessus (en tant que non testé malheureusement...). Je me retrouve néanmoins dans ta description (équilibre mental fragile, humeur variant).
Quand j'étais jeune je ne faisais pas attention à tout ce monde intérieur et il m'est arrivé de passer de très mauvais moments avec les drogues et d'autres très bons. Aujourd'hui il m'arrive d'en prendre mais je fais très attention à ce que ça soit dans des moments ou je me sens vraiment bien et avec les bonnes personnes, bien que j'y trouve de moins en moins d'intérêt. De manière générale, je dirais de ne pas toucher au cannabis ou au champignon quand on se sent mal avec les autres, car on en prend souvent avec d'autres personnes. Pour pouvoir se lâcher il faut être en confiance. Je ne connais pas les autres drogues donc je ne pourrais pas te conseiller.
Le phrase qui me fait tiquer est celle-là : C'est déjà si difficile de garder toutes mes émotions et mes pensées sous contrôle. Essayer de canaliser et mettre de l'ordre dans ma tête, puis filtrer ce qui peut se permettre de sortir à travers mes paroles et mes comportements, ça demande déjà tellement d'énergie ! --- Si c'est vraiment ta façon d'être, certaines drogues ne te conviendront pas car je pense qu'elles amplifierons tout ce monde intérieur que tu as déjà du mal à contrôler (ou à accepter).
Si tu veux essayer quelque chose, essayes l'alcool qui n'est pas psychotique. Heureusement on ne devient pas dépendant en une seule fois, ensuite c'est à toi de faire tes expériences.
Après j'ai envie de dire que c'est en fonction de chaque personne, donc je ne sais pas quelles effets ça fera sur toi, il est nécessaire de faire ses expériences avec prudence. Je connais un zèbre qui n'a pas du tout les même réactions que moi et qui n'a aucun problème avec ça, donc ça dépend vraiment des personnes.
J'ai envie de te donner mon avis là-dessus (en tant que non testé malheureusement...). Je me retrouve néanmoins dans ta description (équilibre mental fragile, humeur variant).
Quand j'étais jeune je ne faisais pas attention à tout ce monde intérieur et il m'est arrivé de passer de très mauvais moments avec les drogues et d'autres très bons. Aujourd'hui il m'arrive d'en prendre mais je fais très attention à ce que ça soit dans des moments ou je me sens vraiment bien et avec les bonnes personnes, bien que j'y trouve de moins en moins d'intérêt. De manière générale, je dirais de ne pas toucher au cannabis ou au champignon quand on se sent mal avec les autres, car on en prend souvent avec d'autres personnes. Pour pouvoir se lâcher il faut être en confiance. Je ne connais pas les autres drogues donc je ne pourrais pas te conseiller.
Le phrase qui me fait tiquer est celle-là : C'est déjà si difficile de garder toutes mes émotions et mes pensées sous contrôle. Essayer de canaliser et mettre de l'ordre dans ma tête, puis filtrer ce qui peut se permettre de sortir à travers mes paroles et mes comportements, ça demande déjà tellement d'énergie ! --- Si c'est vraiment ta façon d'être, certaines drogues ne te conviendront pas car je pense qu'elles amplifierons tout ce monde intérieur que tu as déjà du mal à contrôler (ou à accepter).
Si tu veux essayer quelque chose, essayes l'alcool qui n'est pas psychotique. Heureusement on ne devient pas dépendant en une seule fois, ensuite c'est à toi de faire tes expériences.
Après j'ai envie de dire que c'est en fonction de chaque personne, donc je ne sais pas quelles effets ça fera sur toi, il est nécessaire de faire ses expériences avec prudence. Je connais un zèbre qui n'a pas du tout les même réactions que moi et qui n'a aucun problème avec ça, donc ça dépend vraiment des personnes.
djack8- Messages : 4
Date d'inscription : 06/08/2015
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
...
Dernière édition par Kaiin le Jeu 28 Jan 2016 - 16:00, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Pour faire très très bref, j'en ai pris à différents ages dans des buts opposés : ralentir le cerveau, augmenter mes capacités. Dans les 2 cas j'y ai cru...
Ma conclusion : je suis content d'être encore en vie...
Ma conclusion : je suis content d'être encore en vie...
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Je pense que chaque personne est différente face à toutes ces substances, quelles qu'elles soient. Certains ont l'alcool mauvais, d'autres joyeux, ça peut dépendre de l'humeur aussi bien que des personnes avec qui on les prend et des conditions dans lesquelles elles sont prises...
Ca fait des années que je suis dépressive, j'ai même été sous antidépresseurs et pourtant je n'ai jamais vraiment eu de "bad-trip" (à part avoir bu au point de finir la tête au dessus de la cuvette des toilettes). Je sais avec qui boire ou fumer et mon humeur (de fond) n'influence pas le fait que ça me rend toute guillerette. Je pense qu'il faut "tout simplement" choisir le bon moment pour se lancer la première fois, avec les bonnes personnes, dans la bonne ambiance, pour être à peu près sûr que tout se passera dans de bonnes conditions. Et dans ces moments là, ça fait du bien de déconnecter son cerveau un instant, dans la confiance.
J'étais comme toi quand j'étais plus jeune. Je ne voulais pas. Cela a été de nombreuses fois un sujet de grosses engueulades avec mon ex de l'époque qui lui ne voyait pas le problème. Et puis les années ont passé, des personnes en qui j'avais confiance m'ont proposé d'essayer dans des conditions différentes de celles que j'avais connu jusqu'à ce moment, et ça s'est fait tout seul.
Ca fait des années que je suis dépressive, j'ai même été sous antidépresseurs et pourtant je n'ai jamais vraiment eu de "bad-trip" (à part avoir bu au point de finir la tête au dessus de la cuvette des toilettes). Je sais avec qui boire ou fumer et mon humeur (de fond) n'influence pas le fait que ça me rend toute guillerette. Je pense qu'il faut "tout simplement" choisir le bon moment pour se lancer la première fois, avec les bonnes personnes, dans la bonne ambiance, pour être à peu près sûr que tout se passera dans de bonnes conditions. Et dans ces moments là, ça fait du bien de déconnecter son cerveau un instant, dans la confiance.
J'étais comme toi quand j'étais plus jeune. Je ne voulais pas. Cela a été de nombreuses fois un sujet de grosses engueulades avec mon ex de l'époque qui lui ne voyait pas le problème. Et puis les années ont passé, des personnes en qui j'avais confiance m'ont proposé d'essayer dans des conditions différentes de celles que j'avais connu jusqu'à ce moment, et ça s'est fait tout seul.
Nhayaa- Messages : 445
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 39
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Merci pour vos réponses
à djack8: l'alcool c'est pas pour moi. Je n'aime pas du tout le goût, alors je n'ai pas envie de me forcer.
à Zettai: Non je ne suis plus sous antidépresseurs. J'ai arrêté il y a un mois et demi environ, peut-être un peu tôt (après 4 mois de traitement), mais ça m'énervait de ne pas savoir si j'allais mieux grâce aux médicaments seulement ou si c'était bien réel.
Un trip solitaire oui...merci de me le rappeler, malgré tout ce qu'on me dit. J'ai pas forcément besoin de me sentir seule dans mon délire, car c'est un peu ce que je vis au quotidien déjà ^^
Sinon il consomme principalement de l'ecsta oui, et très occasionnellement de la cocaine et du LSD.
à Kalthu: tu pourrais m'en dire plus quand t'auras le temps ? Ça m'intéresse de connaître ce que tu as ressenti par rapport à l'effet que tu recherchais.
à Nhayaa: je ne me sens en confiance qu'avec très très peu de personnes... impossible de me laisser aller, à part avec 2 personnes je dirais, qui évolue toute deux dans des groupes d'amis avec lesquels je n'ai pas spécialement d'affinité.
J'ai comme un besoin de vivre ce que vit l'autre pour avoir l'impression d'être vraiment intime. Ça vous fait pareil vous ? Et autant en général j'arrive relativement facilement à comprendre et même ressentir par ... procuration disons, ce que peut vivre quelqu'un dans une situation, autant avec la drogue j'y arrive pas et j'ai du mal à me dire qu'il y aura toujours au moins cette barrière là entre nous (déjà que je n'ai pas beaucoup accès à ses pensées car il ne parle que très peu de ce qu'il ressent).
En fait je crois que j'ai plus peur de l'effet positif que du bad trip... J'ai peur de découvrir un effet "repose-cerveau" si agréable que la vie quotidienne me paraisse terne à côté... Mon ami sait s'amuser et apprécier une bonne soirée festive sans consommer heureusement, mes ses potes n'y arrivent plus. Alors je ne peux pas m'empêcher de me dire que si à eux pour qui la vie parait si naturelle à vivre ça leur fait cet effet addictif, qu'est-ce que ça pourrait donner sur moi qui ait le cerveau en ébullition et les sens exarcerbés ?
Mon ex, surdoué lui aussi, a commencé à boire pour se déshiniber, poser son cerveau et pouvoir interagir avec les autres plus facilement, et au final il ne peut plus s'en passer car quand il est complètement ivre c'est le seul moment où il se court-circuite le cerveau et se sent léger.
à djack8: l'alcool c'est pas pour moi. Je n'aime pas du tout le goût, alors je n'ai pas envie de me forcer.
à Zettai: Non je ne suis plus sous antidépresseurs. J'ai arrêté il y a un mois et demi environ, peut-être un peu tôt (après 4 mois de traitement), mais ça m'énervait de ne pas savoir si j'allais mieux grâce aux médicaments seulement ou si c'était bien réel.
Un trip solitaire oui...merci de me le rappeler, malgré tout ce qu'on me dit. J'ai pas forcément besoin de me sentir seule dans mon délire, car c'est un peu ce que je vis au quotidien déjà ^^
Sinon il consomme principalement de l'ecsta oui, et très occasionnellement de la cocaine et du LSD.
à Kalthu: tu pourrais m'en dire plus quand t'auras le temps ? Ça m'intéresse de connaître ce que tu as ressenti par rapport à l'effet que tu recherchais.
à Nhayaa: je ne me sens en confiance qu'avec très très peu de personnes... impossible de me laisser aller, à part avec 2 personnes je dirais, qui évolue toute deux dans des groupes d'amis avec lesquels je n'ai pas spécialement d'affinité.
J'ai comme un besoin de vivre ce que vit l'autre pour avoir l'impression d'être vraiment intime. Ça vous fait pareil vous ? Et autant en général j'arrive relativement facilement à comprendre et même ressentir par ... procuration disons, ce que peut vivre quelqu'un dans une situation, autant avec la drogue j'y arrive pas et j'ai du mal à me dire qu'il y aura toujours au moins cette barrière là entre nous (déjà que je n'ai pas beaucoup accès à ses pensées car il ne parle que très peu de ce qu'il ressent).
En fait je crois que j'ai plus peur de l'effet positif que du bad trip... J'ai peur de découvrir un effet "repose-cerveau" si agréable que la vie quotidienne me paraisse terne à côté... Mon ami sait s'amuser et apprécier une bonne soirée festive sans consommer heureusement, mes ses potes n'y arrivent plus. Alors je ne peux pas m'empêcher de me dire que si à eux pour qui la vie parait si naturelle à vivre ça leur fait cet effet addictif, qu'est-ce que ça pourrait donner sur moi qui ait le cerveau en ébullition et les sens exarcerbés ?
Mon ex, surdoué lui aussi, a commencé à boire pour se déshiniber, poser son cerveau et pouvoir interagir avec les autres plus facilement, et au final il ne peut plus s'en passer car quand il est complètement ivre c'est le seul moment où il se court-circuite le cerveau et se sent léger.
Primalerb- Messages : 39
Date d'inscription : 23/04/2015
Age : 34
Localisation : Nomade en sédentarisation temporaire
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Je n'ai pas pu remplir le questionnaire, il manque peut-être le côté expérentiel qui m'a fait prendre quelques drogues basiques de façon à comprendre quelles fenêtres s'ouvrent sous les différents produits.
Je ne fume pas de tabac, je fume des joints depuis 20 ans (j'ai commencé à 19 mais je ne fume que le soir pour m'éteindre, de 1 à 5 en fonction de la nuit + 2-3 bières en général quand je bosse sur ordi) et j'ai testé quelques trucs de façon occasionnelle (en général entre 5-10 fois étalé sur les 20 années de débauche douce : absinthe, champignons hallucinogènes, poppers, opium, exctazy, lsd, cocaïne, héroïne (fumée), mdma et quelques trucs de potes dealers (dont je ne connais ni le nom ni la nature) sans oublier les mélanges alcool/médicaments de potes dépressifs et les cocktails qui masquent le goût d'alcool que je déteste (bière compris)) et ainsi comprendre de l'intérieur comment les gens pensent gérer ou préfèrent passer leurs vie avec cette béquille qui leur permet aussi accessoirement de créer (autre option que votre questionnaire n'envisage peut-être pas mais à savoir si le récréatif est exclusif du créatif et/ou du professionnel).
Si ça aide à connaître ses limites (quand on en connaît peu ou pas) je ne crois pas qu'il soit bon de conseiller de le faire en couple (surtout si l'autre est régulier puisqu'il a en général tout intérêt à ce que son double soit dans le même cas avec notamment la banalisation de la prise, la complicité du vice et la perte d'une rapport à une certaine réalité tangible… si ensuite il voudra s'en sortir il faudra s'éloigner de ceux qui partagent ça avec lui) et SURTOUT si tu sais que tu as une tête un peu fragile je te déconseille de le faire tout court, certains vont en HP avec un joint et j'en connais malheureusement qui n'en sont jamais revenu non plus : anti-ôde à l'OD. Je n'ai eu un bad qu'une seule fois avec la fume (période chargée émotionnellement dont la mort de mon père et le cortège de dérapages qui vont avec) et comme je gère ça seul le but ça a été de lutter contre le sentiment de perte de la raison (à la limite d'aller chercher une issue quitte à courir à poil dans la rue pour essayer d'échapper au glissement);j'ai toujours voulu appréhender ça comme une expérience connectée (j'ai quand même vomis une trentaine de fois mais plus pour l'alcool fort qui allait avec un milieu borderline); j'ai compris au final que ce n'est pas nous qui fixons la limite mais qu'on la subit simplement en faisant confiance à notre étoile plus qu'à celui qui la donne/vend.
J'ai beaucoup aimé les hallucinations qui étaient de la réalité augmentée avant l'heure, les champignons c'est cool parce que ce n'est que du poison en petite quantité contre lequel le corps lutte (3-7 heures d'effet selon et ventre chimique pendant 2-3 jours) donc de bonnes tranches de rigolades (chacun rigolant pour un truc différent sur le même support), reste à savoir avec les buvards de lsd comment vous réagissez quand des dragons vous parlent ou que vous vous embrouillez avec des mecs qui ont des têtes de lion sur pattes germanophones pour nous virer de boîte^^.
Je pense qu'effectivement dans notre cas la défonce sert plus à se déconnecter (rappeler son corps à sa tête) et surtout pas se connecter à un fonsdé parce que c'est le meilleur moyen de sombrer par amour… tellement romantique .
Je ne fume pas de tabac, je fume des joints depuis 20 ans (j'ai commencé à 19 mais je ne fume que le soir pour m'éteindre, de 1 à 5 en fonction de la nuit + 2-3 bières en général quand je bosse sur ordi) et j'ai testé quelques trucs de façon occasionnelle (en général entre 5-10 fois étalé sur les 20 années de débauche douce : absinthe, champignons hallucinogènes, poppers, opium, exctazy, lsd, cocaïne, héroïne (fumée), mdma et quelques trucs de potes dealers (dont je ne connais ni le nom ni la nature) sans oublier les mélanges alcool/médicaments de potes dépressifs et les cocktails qui masquent le goût d'alcool que je déteste (bière compris)) et ainsi comprendre de l'intérieur comment les gens pensent gérer ou préfèrent passer leurs vie avec cette béquille qui leur permet aussi accessoirement de créer (autre option que votre questionnaire n'envisage peut-être pas mais à savoir si le récréatif est exclusif du créatif et/ou du professionnel).
Si ça aide à connaître ses limites (quand on en connaît peu ou pas) je ne crois pas qu'il soit bon de conseiller de le faire en couple (surtout si l'autre est régulier puisqu'il a en général tout intérêt à ce que son double soit dans le même cas avec notamment la banalisation de la prise, la complicité du vice et la perte d'une rapport à une certaine réalité tangible… si ensuite il voudra s'en sortir il faudra s'éloigner de ceux qui partagent ça avec lui) et SURTOUT si tu sais que tu as une tête un peu fragile je te déconseille de le faire tout court, certains vont en HP avec un joint et j'en connais malheureusement qui n'en sont jamais revenu non plus : anti-ôde à l'OD. Je n'ai eu un bad qu'une seule fois avec la fume (période chargée émotionnellement dont la mort de mon père et le cortège de dérapages qui vont avec) et comme je gère ça seul le but ça a été de lutter contre le sentiment de perte de la raison (à la limite d'aller chercher une issue quitte à courir à poil dans la rue pour essayer d'échapper au glissement);j'ai toujours voulu appréhender ça comme une expérience connectée (j'ai quand même vomis une trentaine de fois mais plus pour l'alcool fort qui allait avec un milieu borderline); j'ai compris au final que ce n'est pas nous qui fixons la limite mais qu'on la subit simplement en faisant confiance à notre étoile plus qu'à celui qui la donne/vend.
J'ai beaucoup aimé les hallucinations qui étaient de la réalité augmentée avant l'heure, les champignons c'est cool parce que ce n'est que du poison en petite quantité contre lequel le corps lutte (3-7 heures d'effet selon et ventre chimique pendant 2-3 jours) donc de bonnes tranches de rigolades (chacun rigolant pour un truc différent sur le même support), reste à savoir avec les buvards de lsd comment vous réagissez quand des dragons vous parlent ou que vous vous embrouillez avec des mecs qui ont des têtes de lion sur pattes germanophones pour nous virer de boîte^^.
Je pense qu'effectivement dans notre cas la défonce sert plus à se déconnecter (rappeler son corps à sa tête) et surtout pas se connecter à un fonsdé parce que c'est le meilleur moyen de sombrer par amour… tellement romantique .
Dernière édition par MHermiane le Ven 16 Oct 2015 - 16:31, édité 1 fois
M4H3R- Messages : 400
Date d'inscription : 29/09/2015
Age : 50
Localisation : Paname, paname, paname...
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Je dois avouer que comparé à certaines personnes que je connais, et même si ça va paraître un peu "violent" pour certains, ne pas être tombée là dedans "à cause" de ma dépression et de ma zébritude est une grande fierté. Oui, l'effet est agréable quand on peut enfin déconnecter son cerveau quelques heures, mais je ne pense pas que ce soit une façon rationnelle d'affronter ses problèmes que de les mettre de côté en se défonçant à quoi que ce soit. Bien au contraire. Ce n'est qu'un moyen de les fuir.
Si tu penses ne pas être "capable" d'éviter d'en arriver là, alors il vaut effectivement mieux que tu n'essaies pas.
Si tu penses ne pas être "capable" d'éviter d'en arriver là, alors il vaut effectivement mieux que tu n'essaies pas.
Nhayaa- Messages : 445
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 39
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
La notion de drogue récréative me semble extrêmement douteuse. Ce qui est récréatif implique généralement la présence d'autres personnes. Si l'on peut trouver un intérêt à se fuir à soi-même, je considère que, en fonction des fantasmes qu'on peut avoir, se fuir aux autres peut leur être dommageable, voire être criminel.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Je ne comprends pas pourquoi le récréatif devrait être relié à d'autres personnes en dehors des récréations… chacun est libre de se mélanger ensuite, surtout pour un zèbre.
Chercher ses limites en se mettant dans un nouveau référentiel tient plus à une conquête personnelle qu'à une fuite dans mon cas sauf bien sûr la consommation habituelle qui est juste ma liberté de choisir un autre terrain qui appartient toujours à la même réalité (en la transformant un peu vu qu'on on n'est pas condamné à subir tout ça à jeun) du coup j'essaye d'entraîner l'empathie dans une fête des sens (qui propose d'autres alternatives et une légèreté qui a toujours vue sur la source de la douleur).
Je ne comprends pas la référence au fantasme, ne pas se droguer pourrait tout autant ne pas être dommageable quand ça reste un mieux et se réduire peut aussi être pour leur bien justement quand les vitesses ne s'accordent pas ou que notre être est, comme souvent, un peu trop...
Considérer l'autre comme une victime potentielle c'est oublier que les nouvelles perceptions rapprochent (pas seulement quand elles sont partagées), des carrières parisiennes se font sur ces moments essentiels, c'est simplement pour moi un autre point d'entrée sur des inconscients d'autant quand chacun remplit à tour de rôle la fonction de garde-fous (à condition d'être au même endroit ou de savoir ce que ça représente, les mots/raison ne servent à rien face à la complicité pro-active de quelqu'un qui sait déjà sans juger).
Après c'est comme tout, il y en a qui savent travailler et d'autres qui font que de la merde en se complaisant dans leur propre déchéances ou en entraînant les autres (les pires crevures égocentrées du monde)... alors oui pour eux pas de pitié bien sûr et la sélection naturelle marche très bien, c'est tout le bonheur qu'on peut leur souhaiter pour enfin se soulager d'un corps trop encombrant !
Chercher ses limites en se mettant dans un nouveau référentiel tient plus à une conquête personnelle qu'à une fuite dans mon cas sauf bien sûr la consommation habituelle qui est juste ma liberté de choisir un autre terrain qui appartient toujours à la même réalité (en la transformant un peu vu qu'on on n'est pas condamné à subir tout ça à jeun) du coup j'essaye d'entraîner l'empathie dans une fête des sens (qui propose d'autres alternatives et une légèreté qui a toujours vue sur la source de la douleur).
Je ne comprends pas la référence au fantasme, ne pas se droguer pourrait tout autant ne pas être dommageable quand ça reste un mieux et se réduire peut aussi être pour leur bien justement quand les vitesses ne s'accordent pas ou que notre être est, comme souvent, un peu trop...
Considérer l'autre comme une victime potentielle c'est oublier que les nouvelles perceptions rapprochent (pas seulement quand elles sont partagées), des carrières parisiennes se font sur ces moments essentiels, c'est simplement pour moi un autre point d'entrée sur des inconscients d'autant quand chacun remplit à tour de rôle la fonction de garde-fous (à condition d'être au même endroit ou de savoir ce que ça représente, les mots/raison ne servent à rien face à la complicité pro-active de quelqu'un qui sait déjà sans juger).
Après c'est comme tout, il y en a qui savent travailler et d'autres qui font que de la merde en se complaisant dans leur propre déchéances ou en entraînant les autres (les pires crevures égocentrées du monde)... alors oui pour eux pas de pitié bien sûr et la sélection naturelle marche très bien, c'est tout le bonheur qu'on peut leur souhaiter pour enfin se soulager d'un corps trop encombrant !
Dernière édition par MHermiane le Ven 16 Oct 2015 - 17:46, édité 1 fois
M4H3R- Messages : 400
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Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Assez tôt (enfin vers l'âge de vingt ans) je me suis senti en manque, avant d'avoir jamais rien essayé. Ma sœur m'a dit la même chose. Au vu de la consommation d'alcool des deux côtés de ma famille, je pense qu'il y a un certain atavisme.
Si c'était légal (sinon c'est encourager des activités criminelles), je serais prêt à essayer n'importe quoi pour lutter contre l'angoisse ou pour me stimuler, mais pour rien d'autre. Je ne cherche pas des plaisirs artificiels mais l'atténuation de souffrances, notamment de l'inhibition intellectuelle.
Le tabac a suscité en moi des fantasmes qui pouvaient être violents, mais sans désir de réalisation. L'alcool à suscité en moi des velléités d'action mais avec des moyens affaiblis; aussi je me suis exprimé d'une façon qui a pu me déconsidérer, mais sans plus. Le cannabis, j'ai à peine essayé donc je ne peux rien en dire. Et les médicaments psychotropes m'ont rarement fait grand effet.
Avec tout ça je suis conscient que les drogues ne sont pas seulement dangereuses pour soi mais aussi pour les autres. Aussi la notion de drogue récréative me déplaît foncièrement.
Si c'était légal (sinon c'est encourager des activités criminelles), je serais prêt à essayer n'importe quoi pour lutter contre l'angoisse ou pour me stimuler, mais pour rien d'autre. Je ne cherche pas des plaisirs artificiels mais l'atténuation de souffrances, notamment de l'inhibition intellectuelle.
Le tabac a suscité en moi des fantasmes qui pouvaient être violents, mais sans désir de réalisation. L'alcool à suscité en moi des velléités d'action mais avec des moyens affaiblis; aussi je me suis exprimé d'une façon qui a pu me déconsidérer, mais sans plus. Le cannabis, j'ai à peine essayé donc je ne peux rien en dire. Et les médicaments psychotropes m'ont rarement fait grand effet.
Avec tout ça je suis conscient que les drogues ne sont pas seulement dangereuses pour soi mais aussi pour les autres. Aussi la notion de drogue récréative me déplaît foncièrement.
Pieyre- Messages : 20908
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Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
On est à peu près dans le même cas de figure sauf que je n'ai aucun problème avec les activités criminelles du moment qu'elles sont assumées et bien faites. Je considère donc que ça peut nous aider à nous dépasser même si je considère bien sûr que c'est plus souvent source de problèmes qu'autre chose, la drogue récréative n'est pas un terme heureux pour moi non plus mais je ne suis pas de ceux qui font semblant de trouver ça léger et de s'en amuser. C'est aussi oublier le poids de la défonce dans la fête initiatrice et dans l'allégeance au modèle du groupe de référence (souvent élites/parias, pas la masse justement).
Dangereuse pour soi c'est chacun qui voit (la mort pour tous, prendre le risque c'est aussi (avoir l'illusion de ?) reprendre la main)et pour les autres c'est selon leur degré de dépendance au toxico ce qui n'est donc pas du fait de la drogue elle-même. On se drogue rarement par hasard, souvent ça fait tellement partie de l'être que c'est aussi grâce à (à cause de ?) ça que l'amour naît et donc il faut aussi renvoyer les responsabilités personnelles extra-manichéennes.
Je lutte contre ma lucidité qui est souvent douloureuse, comme je considère que ce n'est pas de ma faute et que je suis impuissant je peux m'autoriser à ne plus subir frontalement tout ça… ce ne serait pas fuir mais s'offrir les conditions de rester. Ne pas fumer me rendrait juste vulnérable à ces douleurs et ne me permettraient pas de travailler la distance pour exulter tout ça (je ne suis pas angoissé, ça m'aide surtout à me concentrer et à produire de l'inconscient qu'il m'appartient d'étudier ensuite).
Après forcément que nos paroles suivent nos actes (et inversement) et ne peuvent bien sûr pas s'affranchir du background, des pratiques et des enjeux que ça entraîne dans une construction personnelle éclairée…
Dangereuse pour soi c'est chacun qui voit (la mort pour tous, prendre le risque c'est aussi (avoir l'illusion de ?) reprendre la main)et pour les autres c'est selon leur degré de dépendance au toxico ce qui n'est donc pas du fait de la drogue elle-même. On se drogue rarement par hasard, souvent ça fait tellement partie de l'être que c'est aussi grâce à (à cause de ?) ça que l'amour naît et donc il faut aussi renvoyer les responsabilités personnelles extra-manichéennes.
Je lutte contre ma lucidité qui est souvent douloureuse, comme je considère que ce n'est pas de ma faute et que je suis impuissant je peux m'autoriser à ne plus subir frontalement tout ça… ce ne serait pas fuir mais s'offrir les conditions de rester. Ne pas fumer me rendrait juste vulnérable à ces douleurs et ne me permettraient pas de travailler la distance pour exulter tout ça (je ne suis pas angoissé, ça m'aide surtout à me concentrer et à produire de l'inconscient qu'il m'appartient d'étudier ensuite).
Après forcément que nos paroles suivent nos actes (et inversement) et ne peuvent bien sûr pas s'affranchir du background, des pratiques et des enjeux que ça entraîne dans une construction personnelle éclairée…
M4H3R- Messages : 400
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Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
MHermiane a écrit:On se drogue rarement par hasard, souvent ça fait tellement partie de l'être que c'est aussi grâce à (à cause de ?) ça que l'amour naît et donc il faut aussi renvoyer les responsabilités personnelles extra-manichéennes.
ça ne vaut que quand il s'agit d'une personne que l'on choisit et pas d'un parent dont on est dépendant ou d'un enfant que l'on voit se ternir.
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Ca c'était tellement induit dans ton discours que je te laissais le choix de le clarifier, ça ne concernait donc pas le fait de ne pas honorer sa mission parentale (bien au contraire) et en ce moment sur LCP : la fonsdé comme performance de ne pas être dans la norme… encore ! Il faut aussi voir l'inverse du mec qui est une star parce que rien ne l'arrête, les mecs de vices ont payé un de mes potes pour essayer des drogues tellement il était costaud mais ça n'a pas empêché le rédac chef de mourir d'OD quelques temps après, il y a une aussi une justice…
M4H3R- Messages : 400
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Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Bonjour,
Le milieu de la teuf est particulier (je l'ai fréquenté, je l'aimé et de 2012 à maintenant, j'ai pris pas mal de truc, mais je suis maintenant sage), le connais-tu ce milieu? Vas y d'abord avant de tester une drogue. J'insiste sur ce fait ! Ok tu seras avec ton copain (tu le connais depuis combien de temps?) mais si tu bades, c'est pas les gens/l'ambiance que tu verras autour de toi qui vont te remonter le moral ou te mettre en rassurance. Tu connais la hardcore?la frenchcore? On est en hiver, il fait froid, et pour aller en teuf faut bcp marcher.
Ensuite il y a une différence entre prendre des drogues et s'y connaître. Je vois bien que les gens qui ne sont pas du domaine de la santé peuvent prendre des trucs comme des petits pains, sauf que non c'est pas le cas. Les habitués en parlent comme si c'était génial mais au-delà des répercussions neurotoxiques (et je parle pas du foie, des reins, du coeur etc......), il y a toujours la redescente. La descente c'est quand le produit finira d'agir, tu te sens vides. Avec la MD, si tu n'es pas en forme avec ton moral, tout peut s'écrouler émotionnellement dans ta vie. Je suis bien une zèbre, avec mes montagnes russes émotionnelles, mon hypersensibilité et j'en passe. Même en tant que consommatrice avertie, un lendemain de MDMA, je pleure à la moindre émotion même si je vais bien^^ (Je suis pas malheureuse mais je me sens bien moins forte!).
Si tu n'as jamais testé un joint, ne teste pas encore autre chose !!! Sérieusement... J'ai bcp déconné parce que j'ai testé mes limites et j'ai été extrême mais je remercie d'avoir eu de bons amis en médecine qui m'ont bien fait commencé. Mais quand je vois les conseils de certaines personnes à ceux qui débutent je suis estomaquée.
Ce qui me gêne dans ce que je te dis, c'est que quand on fume son premier joint, on ne sait jamais où on va. Tu peux être déterminée à te dire que tu ne fumeras qu'occasionnellement (et ce sera peut-être voire sûrement le cas au début), tu ne sais jamais où tu vas! J'insiste encore. Tu es hypersensible et ton corps aussi, forcément. Tu ne peux pas commencer dans ce milieu, aller en teuf et prendre des trucs alors que ton corps est sain et habitué à rien de nocif!
Franchement, tu seras ma meilleure amie, vu ce que tu dis: dépression etc, je lui dirais de ne rien prendre. Les drogues c'est cool pour quand TOUT va bien et qu'aucune fragilité sous jacente existe. Par exemple, la MDMA ou l'ectasy, ça te vide tes stocks de sérotonine (qui vont mettre des semaines et des semaines à revenir à la normale). Cette hormone permet de réguler les émotions, l'humeur, l'appétit, le sommeil; voilà pourquoi les jours qui suivent (= la descente commence environ 3h après ton para = ton stock de sérotonine est vide). Le début de la descente est fort, tu le sentiras vraiment (extrême fatigue/froid/sentiment de tristesse) et c'est à ce moment là+++ que tu auras envie d'en reprendre, c'est physiologique et là faut pas céder. On va t'en proposer "un petit" pour "tenir le coup jusqu'à la fin" (bah oui une teuf t'y vas pour 12h, y'en a aussi de 48h, bref c'est long -mais tu pars quand tu veux), tu seras tenter.
Je parle + ici de la mdma (ou taz et ectasy tu peux y appliquer le même discours), parce qu'il me semble évident que vu ce que tu racontes tu ne prendras pas de champi ou de lsd). Pour le coup, j'ai le même mental que toi et NON, je TE LE DECONSEILLE pour le moment. Avec les psyché, pour nos cerveaux qui réfléchissent déjà bcp trop, c'est ouvrir les portes sur la folie, enfin disons que c'est une bataille de conscience pour ne pas se perdre). Encore les champis, ça dure pas siiii longtemps que ça (mais ++ que la md), mais le lsd tu pars pour 12h. Avec ces drogues tu perds totalement la notion du temps, et tes perceptions sont totalement changées/ouvertes, c'est ouf à vivre mais pas pour toi, en tout cas PAS MAINTENANT.
Si tu veux commencer, ne le fais PAS POUR TON COPAIN, PAS PAR AMOUR, PAS POUR LUI FAIRE PLAISIR. Je te demande depuis combien de temps tu le connais car sous drogues, tu ne sais pas comment il sera.
Je ne veux pas te faire peur, je te dis les choses pour que tu fasses ton choix en conscience pour ne pas que ça se passe mal. L'univers des teuf est spécial. J'ai beau l'avoir adoré et j'y retourne de temps à autre, ça reste violent au niveau sonore et ça peut être choquant au niveau des gens présents, des excès de drogues justement etc...
Es tu prête à tout cela?
Pour conclure, tu serais ma meilleure amie, je te ferais commencer (après touuutes les recommandations du monde) avec un tout petit peu de beuh, pour que tu saches ce que c'est de sentir que tu es moins maitressse de ton corps, et ensuite, si tu vas en teuf prends seulement 1 para de 0.1 mais PAS PLUS !!! C'est d'ailleurs ce que je prends une fois de temps en temps et ça me suffit largement . Avec cette dose, pour une première fois sous md, tu seras dans un petit nuage de bonheur (libération de sérotonine en masse), tu ne seras qu'amour et tu vas kiffer +++++++ !!! J'avoue que j'ai bcp aimé ça, j'en ai pris longtemps
ps: le problème aussi avec tout ce qui est amphetamines, c'est qu'à chaque fois, il t'en faudra davantage pour que ton corps retrouve les mêmes sensations. Tu ne retrouveras jamais ta première fois sous md, sauf si tu prends bcp. Il y a une accoutumance très forte.
Bref, sache que quoi qu'on te dise et quoique tu te dises, on ne sait jamais où on va quand on commence une drogue. (Quelqu'un qui a un coeur fragile peut faire un AVC dès une première de cocaïne, c'est très grave et ma maman en voit pas mal des "drogués" dans sa MAS (Maison d'Accueil Spécialisée, qui est un type d'hébergement pour personnes dépendantes). En festival, j'ai aussi vu des pompiers emmené des gens qui restés perchés, et un ami est resté perché pendant 6 mois. J'ai moi même été 3j en hôpital psy, ma maman est infirmière psy spécialisée en addictologie, crois moi je sais de quoi je parle. Evidemment, tout peut très bien aller. Mais voilà ,faut tout savoir, faut pas se voiler la face. Et si tu es sage et que tu prends soin de ton corps, je ne peux QUE t'engager à continuer. TOUTE prise de drogue entraîne un déséquilibre physique et psychologique.
Prends soin de toi, gros bisous et n'hésite pas si tu as des questions. =)
Le milieu de la teuf est particulier (je l'ai fréquenté, je l'aimé et de 2012 à maintenant, j'ai pris pas mal de truc, mais je suis maintenant sage), le connais-tu ce milieu? Vas y d'abord avant de tester une drogue. J'insiste sur ce fait ! Ok tu seras avec ton copain (tu le connais depuis combien de temps?) mais si tu bades, c'est pas les gens/l'ambiance que tu verras autour de toi qui vont te remonter le moral ou te mettre en rassurance. Tu connais la hardcore?la frenchcore? On est en hiver, il fait froid, et pour aller en teuf faut bcp marcher.
Ensuite il y a une différence entre prendre des drogues et s'y connaître. Je vois bien que les gens qui ne sont pas du domaine de la santé peuvent prendre des trucs comme des petits pains, sauf que non c'est pas le cas. Les habitués en parlent comme si c'était génial mais au-delà des répercussions neurotoxiques (et je parle pas du foie, des reins, du coeur etc......), il y a toujours la redescente. La descente c'est quand le produit finira d'agir, tu te sens vides. Avec la MD, si tu n'es pas en forme avec ton moral, tout peut s'écrouler émotionnellement dans ta vie. Je suis bien une zèbre, avec mes montagnes russes émotionnelles, mon hypersensibilité et j'en passe. Même en tant que consommatrice avertie, un lendemain de MDMA, je pleure à la moindre émotion même si je vais bien^^ (Je suis pas malheureuse mais je me sens bien moins forte!).
Si tu n'as jamais testé un joint, ne teste pas encore autre chose !!! Sérieusement... J'ai bcp déconné parce que j'ai testé mes limites et j'ai été extrême mais je remercie d'avoir eu de bons amis en médecine qui m'ont bien fait commencé. Mais quand je vois les conseils de certaines personnes à ceux qui débutent je suis estomaquée.
Ce qui me gêne dans ce que je te dis, c'est que quand on fume son premier joint, on ne sait jamais où on va. Tu peux être déterminée à te dire que tu ne fumeras qu'occasionnellement (et ce sera peut-être voire sûrement le cas au début), tu ne sais jamais où tu vas! J'insiste encore. Tu es hypersensible et ton corps aussi, forcément. Tu ne peux pas commencer dans ce milieu, aller en teuf et prendre des trucs alors que ton corps est sain et habitué à rien de nocif!
Franchement, tu seras ma meilleure amie, vu ce que tu dis: dépression etc, je lui dirais de ne rien prendre. Les drogues c'est cool pour quand TOUT va bien et qu'aucune fragilité sous jacente existe. Par exemple, la MDMA ou l'ectasy, ça te vide tes stocks de sérotonine (qui vont mettre des semaines et des semaines à revenir à la normale). Cette hormone permet de réguler les émotions, l'humeur, l'appétit, le sommeil; voilà pourquoi les jours qui suivent (= la descente commence environ 3h après ton para = ton stock de sérotonine est vide). Le début de la descente est fort, tu le sentiras vraiment (extrême fatigue/froid/sentiment de tristesse) et c'est à ce moment là+++ que tu auras envie d'en reprendre, c'est physiologique et là faut pas céder. On va t'en proposer "un petit" pour "tenir le coup jusqu'à la fin" (bah oui une teuf t'y vas pour 12h, y'en a aussi de 48h, bref c'est long -mais tu pars quand tu veux), tu seras tenter.
Je parle + ici de la mdma (ou taz et ectasy tu peux y appliquer le même discours), parce qu'il me semble évident que vu ce que tu racontes tu ne prendras pas de champi ou de lsd). Pour le coup, j'ai le même mental que toi et NON, je TE LE DECONSEILLE pour le moment. Avec les psyché, pour nos cerveaux qui réfléchissent déjà bcp trop, c'est ouvrir les portes sur la folie, enfin disons que c'est une bataille de conscience pour ne pas se perdre). Encore les champis, ça dure pas siiii longtemps que ça (mais ++ que la md), mais le lsd tu pars pour 12h. Avec ces drogues tu perds totalement la notion du temps, et tes perceptions sont totalement changées/ouvertes, c'est ouf à vivre mais pas pour toi, en tout cas PAS MAINTENANT.
Si tu veux commencer, ne le fais PAS POUR TON COPAIN, PAS PAR AMOUR, PAS POUR LUI FAIRE PLAISIR. Je te demande depuis combien de temps tu le connais car sous drogues, tu ne sais pas comment il sera.
Je ne veux pas te faire peur, je te dis les choses pour que tu fasses ton choix en conscience pour ne pas que ça se passe mal. L'univers des teuf est spécial. J'ai beau l'avoir adoré et j'y retourne de temps à autre, ça reste violent au niveau sonore et ça peut être choquant au niveau des gens présents, des excès de drogues justement etc...
Es tu prête à tout cela?
Pour conclure, tu serais ma meilleure amie, je te ferais commencer (après touuutes les recommandations du monde) avec un tout petit peu de beuh, pour que tu saches ce que c'est de sentir que tu es moins maitressse de ton corps, et ensuite, si tu vas en teuf prends seulement 1 para de 0.1 mais PAS PLUS !!! C'est d'ailleurs ce que je prends une fois de temps en temps et ça me suffit largement . Avec cette dose, pour une première fois sous md, tu seras dans un petit nuage de bonheur (libération de sérotonine en masse), tu ne seras qu'amour et tu vas kiffer +++++++ !!! J'avoue que j'ai bcp aimé ça, j'en ai pris longtemps
ps: le problème aussi avec tout ce qui est amphetamines, c'est qu'à chaque fois, il t'en faudra davantage pour que ton corps retrouve les mêmes sensations. Tu ne retrouveras jamais ta première fois sous md, sauf si tu prends bcp. Il y a une accoutumance très forte.
Bref, sache que quoi qu'on te dise et quoique tu te dises, on ne sait jamais où on va quand on commence une drogue. (Quelqu'un qui a un coeur fragile peut faire un AVC dès une première de cocaïne, c'est très grave et ma maman en voit pas mal des "drogués" dans sa MAS (Maison d'Accueil Spécialisée, qui est un type d'hébergement pour personnes dépendantes). En festival, j'ai aussi vu des pompiers emmené des gens qui restés perchés, et un ami est resté perché pendant 6 mois. J'ai moi même été 3j en hôpital psy, ma maman est infirmière psy spécialisée en addictologie, crois moi je sais de quoi je parle. Evidemment, tout peut très bien aller. Mais voilà ,faut tout savoir, faut pas se voiler la face. Et si tu es sage et que tu prends soin de ton corps, je ne peux QUE t'engager à continuer. TOUTE prise de drogue entraîne un déséquilibre physique et psychologique.
Prends soin de toi, gros bisous et n'hésite pas si tu as des questions. =)
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Je ne vais pas faire long sur un sujet qui mériterait un très vaste débat. Mais globalement, c'est important d'apprendre à apprécier, non pas de consommer pour consommer. D'ailleurs, on s'aperçoit que l'effet sur les gens est très variable, tout dépend les personnes, et donc du fait de savoir pourquoi et comment.
Après, et surtout, je dirais qu'il faut se contenter de substances douces et légères. (c'est vraiment important se séparer, quand on parle de drogue, l'herbe, l'alcool, et le reste.)
Et ne pas se perdre dans l'abrutissement des concentrations de masses.
Après, et surtout, je dirais qu'il faut se contenter de substances douces et légères. (c'est vraiment important se séparer, quand on parle de drogue, l'herbe, l'alcool, et le reste.)
Et ne pas se perdre dans l'abrutissement des concentrations de masses.
Kreach- Messages : 212
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Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
ce genre d'histoire finissent trés mal j'espere que tu connais trés bien le mec parceque drogue va avec violence ..........Primalerb a écrit:Bonjour tout le monde !
Ça fait un moment que je n'ai rien posté ici, mais là j'ai envie de vous faire partager mes questionnements et recueillir vos expériences et conseils N'hésitez pas à répondre au petit sondage aussi !
Tout d'abord je plante le décor: je n'ai jamais pris de drogues (je parle d'herbe, shit, amphét, ecsta, héro, LSD...). Je ne bois même pas d'alcool (mais là c'est clairement plus par goût qu'autre chose).
Par contre j'ai toujours été attirée par les limites et les comportements à risque et donc forcément toujours été très curieuse de ses nouvelles sensations que pourrait procurer la prise de drogue.
Mais malgré le fait que j'y ai été confrontée tôt (mon frère de 10 ans mon ainé fumait herbe et shit et prenait des champi, pour la partie dont j'étais au courant à l'époqu du moins) je n'ai jamais franchi la ligne. Peut-être au départ (avant 17 ans disons) en partie par jugement (la drogue c'est maaal) puisque j'avais gentiment intégré quelques normes sociales issues de mon éducation, mais depuis surtout par peur.
Aujourd'hui la question se pose plus que jamais, car je fréquente un jeune homme dont je suis amoureuse et qui prend des drogues de manière récréative lorsqu'il est en teuf. Et bien entendu, ça m'attire... Ça ravive mon intérêt et ma curiosité qui avait été un peu mis en standby ces dernières années.
Mais j'ai tellement peur de perdre le contrôle ! C'est déjà si difficile de garder toutes mes émotions et mes pensées sous contrôle. Essayer de canaliser et mettre de l'ordre dans ma tête, puis filtrer ce qui peut se permettre de sortir à travers mes paroles et mes comportements, ça demande déjà tellement d'énergie !
J'aimerais pourtant tellement vivre (et partager avec lui) des sentiments intenses agréables et euphoriques comme ceux qu'il me décrit. Bien sûr des sentiments et sensations intenses j'en expérimente au quotidien juste en vivant, comme tous les surdoués, mais ceux-là sont très furtifs et non partagés en général, et peuvent vite devenir épuisants voire angoissants.
Casser cette barrière de contrôle qui me parait tellement vitale pour ne pas pêter un cable en acceptant de me laisser aller en prenant de la drogue me parait vraiment risqué. Pour ma santé mentale. Car je suis fragile et oscille en permanence entre des extrêmes d'humeur, ce qui est assez commun dans cette savane
De plus je sors de dépression. Il y a quelques mois j'avais atteint un stade où j'avais vraiment besoin de me sentir mieux tout de suite sinon j'aurais pu faire une bêtise pour que ça s'arrête. J'avais bien sur considéré l'option de la drogue pour court-circuiter mon cerveau. Mais je m'y refusais car ça aurait été par faiblesse pour fuir la réalité et non de manière récréative. Bien que j'aie finalement opté pour des antidépresseurs, après des mois de lutte inutile, trainée de force chez le doc par ma soeur inquiète. Ça m'a beaucoup aidé, même si je me suis sentie faible quand même du coup, forcément, car c'est un peu une drogue de diversion aussi...
Bref, j'hésite ! Est-ce que tester pourrait (si je le fais bien et avec lui en qui j'ai confiance) me permettre de :
- vivre pleinement l'instant présent sans tout analyser et décortiquer en permanence,
- court-circuiter un peu mon cerveau et me "reposer" en quelque sorte,
- me sentir en phase avec les autres,
- démystifier le lâcher prise et surpasser ma peur de perte de contrôle
OU
à l'inverse pourrait :
- me faire ressentir les choses de manière beaucoup trop intense, augmentant encore plus le seuil d'intensité, au delà du supportable
- me faire partir en bad beaucoup plus facilement qu'une personne non surdouée car plus sensible aux virages émotionnels
- me rendre en quelques sorte addict à ces moments de "pause" qui doivent faire du bien
Qu'est-ce que vous en pensez vous ? Quelle est votre expérience perso ?
jesse-hunter- Messages : 61
Date d'inscription : 21/03/2015
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
jesse-hunter a écrit:
ce genre d'histoire finissent trés mal j'espere que tu connais trés bien le mec parceque drogue va avec violence ..........
N'importe quoi...
Non mais vraiment. Je pourrais être cataloguée de hippie bisounours, je me suis pas mal amusée dans les drogues et franchement, que ce soit dans mon groupe d'amis ou les soirées que j'ai pu faire), la violence est rarissime. Il y a bien plus de violence lorsque c'est l'alcool qui est maître d'une -fin- de soirée.
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
☼ Numineuse ☼ a écrit:Bonjour,
Le milieu de la teuf est particulier...
Pfiou... impressionnant de bon sens et de maturité !
Merci pour ce partage sincère.
L'ancienne jeune que je suis n'a rien de connu de tout ça.
Mais une mère avertie en vaut deux (ne serait-ce que pour savoir quoi dire aux éventuels toubibs...).
Je t'ai lue avec énormément d'intérêt.
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
La drogue oui... Alternative à quoi au juste ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Sans doute à ce qui n'existe pas chez nous, ou pas suffisamment, à l'état naturel.
Il suffit de se rendre sur un site qui vend des produits plus ou moins psychotropes pour lire : détente, énergie, concentration, confiance, euphorie, excitation, sensations, perceptions, désir, satiété, imagination, sédation, extase, etc.
Il suffit de se rendre sur un site qui vend des produits plus ou moins psychotropes pour lire : détente, énergie, concentration, confiance, euphorie, excitation, sensations, perceptions, désir, satiété, imagination, sédation, extase, etc.
Dernière édition par Pieyre le Mer 25 Nov 2015 - 20:36, édité 1 fois
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Peut-être bien que ça existe mais qu'il faut chercher au bon endroit.
En nous il y a de la ressource.
En nous il y a de la ressource.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Sans doute. Ne serait-ce que nous représenter un état de conscience souhaitable pourrait nous y placer en partie, ou transitoirement. C'est le principe de la méthode Coué.
Mais il y a des limites : quand le mécanisme de certains de nos neurotransmetteurs fonctionne mal, que faire sinon prendre des médicaments, ou des drogues ?
Et puis, se mettre dans un autre état de conscience, cela demande un effort mental, sans garantie de succès. Et comme là il est question de récréation et non d'effort...
Mais il y a des limites : quand le mécanisme de certains de nos neurotransmetteurs fonctionne mal, que faire sinon prendre des médicaments, ou des drogues ?
Et puis, se mettre dans un autre état de conscience, cela demande un effort mental, sans garantie de succès. Et comme là il est question de récréation et non d'effort...
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
La question est trop generale a mon humble avis. Il y a un fosse entre une cuite, un rush de rabla et un trip aux "hallucinogenes psychedeliques". Le sondage n'a donc pas trop d'importance.
En tout cas j'ai une curiosite et un interet limite morbide pour ces substances que sont les psychotropes, donc dans la case "j'aimerais mais je n'ose pas" sauf que j'ai ose. Du coup "addiction" peut etre ?
En tout cas j'ai une curiosite et un interet limite morbide pour ces substances que sont les psychotropes, donc dans la case "j'aimerais mais je n'ose pas" sauf que j'ai ose. Du coup "addiction" peut etre ?
Panaeo- Messages : 214
Date d'inscription : 23/11/2015
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
en tout cas se mettre a la drogue pour plaire a quelqu'un c'est juste pas net , j'espere que c'est pas lui qui l'incite a le faire☼ Numineuse ☼ a écrit:jesse-hunter a écrit:
ce genre d'histoire finissent trés mal j'espere que tu connais trés bien le mec parceque drogue va avec violence ..........
N'importe quoi...
Non mais vraiment. Je pourrais être cataloguée de hippie bisounours, je me suis pas mal amusée dans les drogues et franchement, que ce soit dans mon groupe d'amis ou les soirées que j'ai pu faire), la violence est rarissime. Il y a bien plus de violence lorsque c'est l'alcool qui est maître d'une -fin- de soirée.
jesse-hunter- Messages : 61
Date d'inscription : 21/03/2015
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Le titre appelle déjà des commentaires à mon avis : pourquoi ce "pour nous" ? Parce qu'il y a la croyance que "nous" (???) sommes foncièrement différents des autres, peut-être. Est-ce si sûr ? La première question à se poser est celle-ci...
Ensuite, l'essentiel a sans doute été dit : le côté récréatif est illusoire, il ne dure qu'un temps et il y a de forts risques de dérapages incontrôlés, et puis faire "par amour" des choses qu'on ne ferait pas naturellement, c'est avant tout se faire violence. (Je crois même qu'on ne fait rien par amour pour l'autre quand on est soi-même sous l'emprise de ses propres démons.)
Ensuite, l'essentiel a sans doute été dit : le côté récréatif est illusoire, il ne dure qu'un temps et il y a de forts risques de dérapages incontrôlés, et puis faire "par amour" des choses qu'on ne ferait pas naturellement, c'est avant tout se faire violence. (Je crois même qu'on ne fait rien par amour pour l'autre quand on est soi-même sous l'emprise de ses propres démons.)
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Bon je crois au vu des derniers posts qu'il est nécessaire de clarifier certaines choses: non ce jeune homme ne m'incite pas du tout. Je ne vais pas me droguer par amour, ou pour lui plaire ou quoi que ce soit d'autre. Je pensais que c'était clair dans mon premier post. Ce n'est pas du tout mon genre de faire quelque chose dont je n'ai pas envie pour plaire à quelqu'un. Je ne l'ai jamais fait, et je ne le ferai jamais. Et j'assume ma position, même si ça implique de ne pas toujours être bien intégrée dans les groupes sociaux. Il est juste un accès à ce monde là que je n'avais pas eu depuis mes années à la fac.
Sinon j'ai décidé de ne pas essayer, parce que malgré mon attirance pour ces substances, je me suis rendue compte que je préférais encore plus la pureté des émotions, dans le sens "non créées artificiellement". Si je galère à connecter avec les autres, ou à vivre complètement dans le présent pendant une soirée, ou a ne pas m'éparpiller dans mes pensées, ou tout d'un coup virer d'humeur parce que j'ai pensé à quelque chose en parallèle, ben tant pis, c'est qui je suis. Je préfère ressentir des choses fortes de manière "naturelle", sans me les provoquer dans ce but. Je trouve ça plus beau, et donc plus satisfaisant pour moi. On pourrait disserter sur qu'est-ce qu'une "émotion réelle", car je suis la première à dire que du moment qu'elle est ressentie elle est réelle, mais la "réalité" d'une émotion ne me suffit pas, si elle a été créée de toute pièce par une réaction chimique "dosée sur-mesure" et pré-commandée.
Anticiper, aller acheter et prendre la substance à un moment précis de la soirée pour déclencher les sensations et émotions recherchées, c'est comme casser la magie de l'émotion.
Et puis ça me rend même un peu triste de voir que les personnes à qui je tiens (les autres je m'en fout un peu) ont besoin de ça pour ressentir avec intensité la vie l'espace de quelques minutes ou heures. Parce que j'aimerais pouvoir leur communiquer l'intensité avec laquelle je perçois la vie, les détails, les regards, les odeurs, la musique... même si c'est clairement fatigant et qu'au final je ne leur souhaite pas au quotidien. Et ça me rend triste de voir qu'il leur est nécessaire de boire, fumer ou prendre des trucs pour se sentir vraiment en harmonie avec leurs potes. Ou pour être capable de danser toute la nuit, alors qu'ils ont seulement 20 ans. Ou pour se laisser aller à faire quelques folies...
Et puis, dans une critique plus globale qui ne concerne pas mes proches mais d'autres personnes que je suis amenée à cotoyer, la prise de drogue récréative ressemble plus à ça: Allez ! Tous les samedis on va se faire sa petite dose de bonheur et d'émotions fortes, et le reste de la semaine on va se contenter de se laisser trainer par la vie, avec tout un tas d'émotions bridées et monotones, avec un job alimentaire, sans chercher à expérimenter, voyager, rencontrer, voire changer de vie pour se confronter naturellement à l'ntensité de la vie.
C'est juste mon point de vue du moment. On verra comment ça évolue.
Sinon j'ai décidé de ne pas essayer, parce que malgré mon attirance pour ces substances, je me suis rendue compte que je préférais encore plus la pureté des émotions, dans le sens "non créées artificiellement". Si je galère à connecter avec les autres, ou à vivre complètement dans le présent pendant une soirée, ou a ne pas m'éparpiller dans mes pensées, ou tout d'un coup virer d'humeur parce que j'ai pensé à quelque chose en parallèle, ben tant pis, c'est qui je suis. Je préfère ressentir des choses fortes de manière "naturelle", sans me les provoquer dans ce but. Je trouve ça plus beau, et donc plus satisfaisant pour moi. On pourrait disserter sur qu'est-ce qu'une "émotion réelle", car je suis la première à dire que du moment qu'elle est ressentie elle est réelle, mais la "réalité" d'une émotion ne me suffit pas, si elle a été créée de toute pièce par une réaction chimique "dosée sur-mesure" et pré-commandée.
Anticiper, aller acheter et prendre la substance à un moment précis de la soirée pour déclencher les sensations et émotions recherchées, c'est comme casser la magie de l'émotion.
Et puis ça me rend même un peu triste de voir que les personnes à qui je tiens (les autres je m'en fout un peu) ont besoin de ça pour ressentir avec intensité la vie l'espace de quelques minutes ou heures. Parce que j'aimerais pouvoir leur communiquer l'intensité avec laquelle je perçois la vie, les détails, les regards, les odeurs, la musique... même si c'est clairement fatigant et qu'au final je ne leur souhaite pas au quotidien. Et ça me rend triste de voir qu'il leur est nécessaire de boire, fumer ou prendre des trucs pour se sentir vraiment en harmonie avec leurs potes. Ou pour être capable de danser toute la nuit, alors qu'ils ont seulement 20 ans. Ou pour se laisser aller à faire quelques folies...
Et puis, dans une critique plus globale qui ne concerne pas mes proches mais d'autres personnes que je suis amenée à cotoyer, la prise de drogue récréative ressemble plus à ça: Allez ! Tous les samedis on va se faire sa petite dose de bonheur et d'émotions fortes, et le reste de la semaine on va se contenter de se laisser trainer par la vie, avec tout un tas d'émotions bridées et monotones, avec un job alimentaire, sans chercher à expérimenter, voyager, rencontrer, voire changer de vie pour se confronter naturellement à l'ntensité de la vie.
C'est juste mon point de vue du moment. On verra comment ça évolue.
Primalerb- Messages : 39
Date d'inscription : 23/04/2015
Age : 34
Localisation : Nomade en sédentarisation temporaire
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Ton message est top, tu exprimes parfaitement les raisons pour lesquelles j'ai tout arrêté
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Salut Primalerb,
Je crois que tu dois déjà te demander pourquoi tu es attirée par la conso de drogues, et par quel type de drogues.
Tu dis qu'il est difficile pour toi de maitriser toutes tes pensées et toutes tes émotions. Quand je te lis et, à travers cette phrase, j'entends plutôt une personne qui essaie de garder le contrôle à tout prix et qui trouverait dans la drogue, une manière de lâcher prise, sans se l'avouer réellement.
Dans la conso d'herbe, tu vas trouver de quoi apaiser les embardées de ton cerveau et tes pics émotionnels... mais juste un temps. Tu vas te sentir apaisée mais ACHTUNG ! La dépendance est toute proche ! Et la beu, ça fait des ravages à long terme (même sur le QI parait-il !).
Quand tu dis que ton ami consomme de manière récréative en teuf, j'imagine que là, on parle de drogues de synthèse, non ? Coc, MDMA etc etc...
Là, et je sais de quoi je parle, tu vas lâcher prise totalement ! Te sentir la plus forte, la plus libre, la plus amoureuse du monde ! Tout va être facile, simple !
Oui mais pour quelques heures ! Que tu sois zèbrée ou pas, (et si tu l'es c'est pire !!) prépare-toi à la descente ! Aë aïe aïe !
Surtout, surtout, j'ai envie de te dire : ne tombe pas dedans !!
Essayer m'a beaucoup aidé car jusqu'à 25 ans, je n'avais jamais lâché prise... Le problème c'est que tu y prends très vite goût et si tu as une tendance aux humeurs ascenseurs, gare aux ravages !
Fais très attention. Et si besoin d'en parler en MP, n'hésite pas.
Je crois que tu dois déjà te demander pourquoi tu es attirée par la conso de drogues, et par quel type de drogues.
Tu dis qu'il est difficile pour toi de maitriser toutes tes pensées et toutes tes émotions. Quand je te lis et, à travers cette phrase, j'entends plutôt une personne qui essaie de garder le contrôle à tout prix et qui trouverait dans la drogue, une manière de lâcher prise, sans se l'avouer réellement.
Dans la conso d'herbe, tu vas trouver de quoi apaiser les embardées de ton cerveau et tes pics émotionnels... mais juste un temps. Tu vas te sentir apaisée mais ACHTUNG ! La dépendance est toute proche ! Et la beu, ça fait des ravages à long terme (même sur le QI parait-il !).
Quand tu dis que ton ami consomme de manière récréative en teuf, j'imagine que là, on parle de drogues de synthèse, non ? Coc, MDMA etc etc...
Là, et je sais de quoi je parle, tu vas lâcher prise totalement ! Te sentir la plus forte, la plus libre, la plus amoureuse du monde ! Tout va être facile, simple !
Oui mais pour quelques heures ! Que tu sois zèbrée ou pas, (et si tu l'es c'est pire !!) prépare-toi à la descente ! Aë aïe aïe !
Surtout, surtout, j'ai envie de te dire : ne tombe pas dedans !!
Essayer m'a beaucoup aidé car jusqu'à 25 ans, je n'avais jamais lâché prise... Le problème c'est que tu y prends très vite goût et si tu as une tendance aux humeurs ascenseurs, gare aux ravages !
Fais très attention. Et si besoin d'en parler en MP, n'hésite pas.
Perséphone33- Messages : 36
Date d'inscription : 12/02/2016
Age : 45
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Je fume de l herbe depuis presque 10 ans, j ai pris aussi champis mais rien de dur.
Comme conseil je te dirai de pas fumer de joints avec du tabac pcq la clope c est une drogue très addictive. Tu peux par contre essayer le cannabis au vaporisateur, ce n est pas nocif pour la santé par contre il peut rester un risque d addiction mais je crois beaucoup moins que le tabac en tous cas, sinon space cake si tu aimes cuisiner.
Pour les champis, moi j ai bien aime. Ça fait voir le monde différemment, faut faire gaffe à ce que on prend et a la dose pour pas te filer un sale mal de ventre mais sinon ce cool.
J ai pas testé lsd, jamais osé, apparrement c est les même effets que les champis en plus fort.
Sinon je conseille pas les dures comme coke hero etc... Jamais essayé mais à ce que j ai vu c est clair que ça peut te ruiner ta vie, ne pas toucher sauf si tu es vraiment sûre de toi, il y a des gens qui prennent tout sans être accro et d autres...
Mais pour conclure je dirai quand même, en tant que fumeur accro au thc depuis longtemps: ne touche a rien, évite toutes ces merdes, garde les petits plaisir de la vie comme regarder un coucher de soleil pendant que moi je pourrai pas en profiter sans mon pétard.
Comme conseil je te dirai de pas fumer de joints avec du tabac pcq la clope c est une drogue très addictive. Tu peux par contre essayer le cannabis au vaporisateur, ce n est pas nocif pour la santé par contre il peut rester un risque d addiction mais je crois beaucoup moins que le tabac en tous cas, sinon space cake si tu aimes cuisiner.
Pour les champis, moi j ai bien aime. Ça fait voir le monde différemment, faut faire gaffe à ce que on prend et a la dose pour pas te filer un sale mal de ventre mais sinon ce cool.
J ai pas testé lsd, jamais osé, apparrement c est les même effets que les champis en plus fort.
Sinon je conseille pas les dures comme coke hero etc... Jamais essayé mais à ce que j ai vu c est clair que ça peut te ruiner ta vie, ne pas toucher sauf si tu es vraiment sûre de toi, il y a des gens qui prennent tout sans être accro et d autres...
Mais pour conclure je dirai quand même, en tant que fumeur accro au thc depuis longtemps: ne touche a rien, évite toutes ces merdes, garde les petits plaisir de la vie comme regarder un coucher de soleil pendant que moi je pourrai pas en profiter sans mon pétard.
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Fumette de mes 17 ans à mes 21 ans. Très occasionnelle (une ou deux fois par mois, parfois seul, parfois en soirée).
Aucun problème. A part un white une fois.
Et puis 2007, un premier essai au bong (2 litres de fumée dense de beu, en une seule inspiration. Puis une minute de toux). Wow ! Terrible. Je marche sur des nuages. Je suis Neil Armstrong, heureux et en apesanteur.
Un second quelques jours plus tard : horrible bad trip. L'impression que j'allais mourir, paranoïa, je me sentais trèè(...)èès mal. En plus j'ai du gérer ça tout seul, les mecs avec qui je fumais avaient du partir.
J'ai eu des séquelles pendant 6 mois (palpitations, attaques de panique, halo autour des gens, sentiment d'irréalité, trous de mémoire, difficulté à réfléchir...)
J'ai tiré deux taffes le lendemain, et puis plus rien jusque... 2009.
2009 : mauvaise passe pour moi. Ce jour là j'étais un peu déshydraté (plage du Cap d'Agde) et en dépression latente notamment pour cause de rupture amoureuse. Je suis en week end avec des potes, je tire trois taffes sur un joint. Paf, même bad trip qu'en 2007. Enfer sur terre. Vraiment, impression horrible de persécution (j'ai failli coller une mandale à une amie car elle faisait semblant de donner des petits coups de poing... Je savais que ce n'était pas agressif, mais je me sentais vraiment agressé, je lui ai demandé d'arrêter tout de suite.), malaise immenses, idées pas claires, etc, etc.
Un cauchemar éveillé dans ma tête.
Je me demande même si ça n'a pas précipité ma dépression.
Plus jamais touché depuis. Et je ne toucherai plus jamais à rien de ce type.
Dommage, j’aimais bien au départ.
Mais trop dangereux pour moi et mon équilibre psychologique. Quelques clopes de temps en temps (je ne fume plus régulièrement), et un peu d'alcool (ou un peu plus, et parfois beaucoup) de temps en temps, et c'est bien.
Du reste, j'en témoigne quand on me dit que c'est inoffensif la fumette, car je me suis senti sur le fil du basculement vers la maladie mentale.
Mais je ne suis pas moralisateur pour un sous sur cette question. Chacun fait ce qu'il veut.
Aucun problème. A part un white une fois.
Et puis 2007, un premier essai au bong (2 litres de fumée dense de beu, en une seule inspiration. Puis une minute de toux). Wow ! Terrible. Je marche sur des nuages. Je suis Neil Armstrong, heureux et en apesanteur.
Un second quelques jours plus tard : horrible bad trip. L'impression que j'allais mourir, paranoïa, je me sentais trèè(...)èès mal. En plus j'ai du gérer ça tout seul, les mecs avec qui je fumais avaient du partir.
J'ai eu des séquelles pendant 6 mois (palpitations, attaques de panique, halo autour des gens, sentiment d'irréalité, trous de mémoire, difficulté à réfléchir...)
J'ai tiré deux taffes le lendemain, et puis plus rien jusque... 2009.
2009 : mauvaise passe pour moi. Ce jour là j'étais un peu déshydraté (plage du Cap d'Agde) et en dépression latente notamment pour cause de rupture amoureuse. Je suis en week end avec des potes, je tire trois taffes sur un joint. Paf, même bad trip qu'en 2007. Enfer sur terre. Vraiment, impression horrible de persécution (j'ai failli coller une mandale à une amie car elle faisait semblant de donner des petits coups de poing... Je savais que ce n'était pas agressif, mais je me sentais vraiment agressé, je lui ai demandé d'arrêter tout de suite.), malaise immenses, idées pas claires, etc, etc.
Un cauchemar éveillé dans ma tête.
Je me demande même si ça n'a pas précipité ma dépression.
Plus jamais touché depuis. Et je ne toucherai plus jamais à rien de ce type.
Dommage, j’aimais bien au départ.
Mais trop dangereux pour moi et mon équilibre psychologique. Quelques clopes de temps en temps (je ne fume plus régulièrement), et un peu d'alcool (ou un peu plus, et parfois beaucoup) de temps en temps, et c'est bien.
Du reste, j'en témoigne quand on me dit que c'est inoffensif la fumette, car je me suis senti sur le fil du basculement vers la maladie mentale.
Mais je ne suis pas moralisateur pour un sous sur cette question. Chacun fait ce qu'il veut.
Fifrelin- Messages : 167
Date d'inscription : 10/02/2016
Age : 37
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Hello,
Par ma part, j'ai essayé champi hallucinogènes 2 fois: aucun effet, donc... je réessaierais plus
J'ai été un ENORME consommateur de cannabis entre 15 ans et 33 ans, ça m'a surtout permis de soigner la dépression permanente de ma vie, d'éteindre mes cotés zèbre et de freiner mon potentiel (bon, il avait du positif quand même à la pratique ^^).
J'ai arrêté net il y a quelques mois, quand je me suis retrouvé extrêmement sollicité intellectuellement et que j'avais besoin de mon cerveau à 300%. Plus passage du WAIS qui a mis en lumière le soucis. Plus des gros troubles de l'attention, impossible de me concentrer plus de 3 min.
Aujourd'hui, après un sevrage total, je m'autorise une journée pétard, en week end, avec 1 mois d'écart environ, pour le plaisir: le gout, la créativité, "s'évader".
Coté alcool, j'ai jamais été très branché par ça, préférant le pétard.
Aujourd'hui, je privilégie le "un esprit saint dans un corps saint", je ne bois/fume que dans mes journées créatives. Pétard et alcool me servent aussi à naviguer dans d'autres "niveau de conscience" et à me sentir "moins blanc".
J'en suis donc à apéro/coctkails sans alcools à 90% du temps, et alcool+petard 1j/mois au max.
J'ai retrouvé mon plein potentiel, et je n'ai plus aucun troubles.
Quand je fume ou bois, je ne "suis pas bien". J'ai plus cet état letargique, vaseux, et je préfère faire la fête sans ça, je profite plus et mieux des gens et des moments.
Par ma part, j'ai essayé champi hallucinogènes 2 fois: aucun effet, donc... je réessaierais plus
J'ai été un ENORME consommateur de cannabis entre 15 ans et 33 ans, ça m'a surtout permis de soigner la dépression permanente de ma vie, d'éteindre mes cotés zèbre et de freiner mon potentiel (bon, il avait du positif quand même à la pratique ^^).
J'ai arrêté net il y a quelques mois, quand je me suis retrouvé extrêmement sollicité intellectuellement et que j'avais besoin de mon cerveau à 300%. Plus passage du WAIS qui a mis en lumière le soucis. Plus des gros troubles de l'attention, impossible de me concentrer plus de 3 min.
Aujourd'hui, après un sevrage total, je m'autorise une journée pétard, en week end, avec 1 mois d'écart environ, pour le plaisir: le gout, la créativité, "s'évader".
Coté alcool, j'ai jamais été très branché par ça, préférant le pétard.
Aujourd'hui, je privilégie le "un esprit saint dans un corps saint", je ne bois/fume que dans mes journées créatives. Pétard et alcool me servent aussi à naviguer dans d'autres "niveau de conscience" et à me sentir "moins blanc".
J'en suis donc à apéro/coctkails sans alcools à 90% du temps, et alcool+petard 1j/mois au max.
J'ai retrouvé mon plein potentiel, et je n'ai plus aucun troubles.
Quand je fume ou bois, je ne "suis pas bien". J'ai plus cet état letargique, vaseux, et je préfère faire la fête sans ça, je profite plus et mieux des gens et des moments.
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
J'ai beaucoup utilisé le pétard comme fuite afin de déconnecter le cerveau. Certes l'objectif a été atteint mais les autres effets sont dévastateur : comme au dessus perte de mémoire, trouble de la concentration, sans compter la motivation pour tout qui est beaucoup plus basse, et aussi une tendance a exacerbé certaines angoisses.
En bref comme toute fuite elle est nocive et si c'était a refaire, je le referai pas.
Aujourd'hui je ne fume plus, et je le ferai plus jamais.
En bref comme toute fuite elle est nocive et si c'était a refaire, je le referai pas.
Aujourd'hui je ne fume plus, et je le ferai plus jamais.
Jomg- Messages : 145
Date d'inscription : 12/07/2016
Age : 40
Localisation : Lyon
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
L'avantage du fait d'être introverti, timide, d'avoir été dans un milieu protégé et d'avoir toujours considéré ce genre de chose avec méfiance, m'a préservé durant l'adolescence. Ensuite, quand on s'est intéressé à l'addictologie, quand on a un proche dont c'est le domaine, et quand on a une personne, moins proche, mais de la famille, qui a subi les effets dévastateurs de la consommation... Bref, vous comprenez.
J'ai subi le tabagisme passif de ma mère quand j'étais petit, je subis encore parfois la fumée de cigarette dans la rue, donc bon, je suis prémuni de tout essai.
Ne vouloir qu'essayer quelque chose comme le cannabis serait emprunter le chemin de l'autodestruction volontaire, alors je ne vous parle pas du reste, surtout en connaissance de cause.
Concernant l'alcool : toujours avec modération ! Le danger, de ce côté-là, résiderait, pour moi, dans les apéros et les boissons qui sont intrinsèquement bonnes et goûteuses quoique alcoolisées : c'est trompeur !
J'ai subi le tabagisme passif de ma mère quand j'étais petit, je subis encore parfois la fumée de cigarette dans la rue, donc bon, je suis prémuni de tout essai.
Ne vouloir qu'essayer quelque chose comme le cannabis serait emprunter le chemin de l'autodestruction volontaire, alors je ne vous parle pas du reste, surtout en connaissance de cause.
Concernant l'alcool : toujours avec modération ! Le danger, de ce côté-là, résiderait, pour moi, dans les apéros et les boissons qui sont intrinsèquement bonnes et goûteuses quoique alcoolisées : c'est trompeur !
Mairon- Messages : 231
Date d'inscription : 20/08/2012
Localisation : France
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
De même pour moi. J'ai accepté de boire un peu de vin à table seulement à 25 ans (alors que personne dans ma famille ne professait un interdit sur ce plan, et que d'un côté ils étaient vignerons) et je considérais avec un certain mépris les adolescents qui fumaient pour singer les adultes, ce qui fait que j'ai essayé le tabac seulement à 30 ans (au moment où mon père et ma sœur arrêtaient).L'avantage du fait d'être introverti, timide, d'avoir été dans un milieu protégé et d'avoir toujours considéré ce genre de chose avec méfiance, m'a préservé durant l'adolescence.
Maintenant, quand on vit durant des années avec un perpétuel sentiment, et même une perpétuelle sensation de manque, ne finit-on pas par essayer n'importe quoi plutôt que cela ? C'est mon cas.
Ce qui m'a préservé d'essayer autre chose que l'alcool et le tabac (sinon de façon plus ponctuelle ou plus encadrée médicalement quelques substances qui ont eu moins d'effet), c'est le fait que je sois extrêmement soucieux de mes finances et extrêmement réticent à avoir des contacts avec des délinquants.
Maintenant, avec Internet, beaucoup de produits deviennent accessibles facilement. Si je n'avais pas la flemme de chercher, je crois que j'essaierais tout et n'importe quoi.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Le cannabis n'est pas qu'une drogue récréative, meme si l'usage le plus commun.
A mon sens il est important de rappeler qu'il s'agit aussi d'une plante a vertues médicales.
Utilisé comme tel, cela peu, utilisé correctement, etre une alternative a des traitements medicamenteux plus toxiques, car chimiques.
Très bon antidépresseur, meme s'il vaut mieux soigner la dépression elle meme ; tres bon anti vomitif, en cas de gastro par exemple, tres bon somnifère et tres efficace pour la detente, le lacher prise intellectuel et emotionnel.
Si je ne me trompe pas, pour l'ostéoporose je crois qu'il y a pas mieux.
Vu la toxicité des traitements chimiques chez la plus part d'entre nous, sans inviter a rentrer dans l'inégalité ou a tomber dans des exces, cette plante a toute sa place dans les outils d'un medecin ou d'un herboriste.
Esperons que La législation finira aussi par changer aussi en france. Cela permettrait peut etre de recentrer sur un usage plus medical que récréatif.
A mon sens il est important de rappeler qu'il s'agit aussi d'une plante a vertues médicales.
Utilisé comme tel, cela peu, utilisé correctement, etre une alternative a des traitements medicamenteux plus toxiques, car chimiques.
Très bon antidépresseur, meme s'il vaut mieux soigner la dépression elle meme ; tres bon anti vomitif, en cas de gastro par exemple, tres bon somnifère et tres efficace pour la detente, le lacher prise intellectuel et emotionnel.
Si je ne me trompe pas, pour l'ostéoporose je crois qu'il y a pas mieux.
Vu la toxicité des traitements chimiques chez la plus part d'entre nous, sans inviter a rentrer dans l'inégalité ou a tomber dans des exces, cette plante a toute sa place dans les outils d'un medecin ou d'un herboriste.
Esperons que La législation finira aussi par changer aussi en france. Cela permettrait peut etre de recentrer sur un usage plus medical que récréatif.
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Revz a écrit:Utilisé comme tel, cela peu, utilisé correctement, etre une alternative a des traitements medicamenteux plus toxiques, car chimiques.
J'imagine que tu te rends compte que la dichotomie naturelle donc moins dangereux / chimique donc toxique est absurde...
Fifrelin- Messages : 167
Date d'inscription : 10/02/2016
Age : 37
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Je ne pense pas qu'il y ai de drogue récréative ,il y a des drogues naturelles qui sont des moyens d'exploration dans un cadre chamanique (ce qui demande d'être bien accompagné,tout comme il ne sert à rien de partir en haute montage avec des supers chaussures mais sans guide).
Puis il y a des drogues chimiques ou dites de synthèse et là je dis vaut mieux éviter.
Pour ce qui est du cannabis je le fuis ,il est révélateur de schizophrénie et je ne sais pas quelle pochette surprise réserve mon cerveau.
Je consomme de temps en temps quelque goutes d'un élixir spagyrique de salva divinorium à des fins méditatives mais là encore le cadre et l'état d'esprit de la prise est primordial.
Puis il y a des drogues chimiques ou dites de synthèse et là je dis vaut mieux éviter.
Pour ce qui est du cannabis je le fuis ,il est révélateur de schizophrénie et je ne sais pas quelle pochette surprise réserve mon cerveau.
Je consomme de temps en temps quelque goutes d'un élixir spagyrique de salva divinorium à des fins méditatives mais là encore le cadre et l'état d'esprit de la prise est primordial.
nicolas.a- Messages : 90
Date d'inscription : 12/11/2013
Age : 41
Localisation : montpellier
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
@nicolas.a Tout a fait, le coté chamanique est tout a fait intéressant. Le canna a aussi cet usage, plutot dans les cultures arabes d'ailleurs.
Pour ce qui est des effets des drogues en général (naturelles ou medocs), ils sont de toute façon toujours spécifiques aux personnes, et dépends des doses et de l'usage.
Nier le risque schizophrénique, ou encore le risque paranoïaque serait une erreur. Cependant, ils ne peuvent s'exprimer qu'avec des usages quotidiens, sur de longues périodes et à hautes doses; et encore, pas chez tous.
J'ai vu un documentaire super intéressant l'autre jour, ou quelqu'un offrait des services particuliers (a l'étranger bien sur). Il proposait un cocktail de drogues hallucinogènes (peyolt, etc..), avec un accompagnement et un cadre bien spécifique, sécurité, pour offrir "a ses patients" un voyage intérieur. Les drogues ayant, dans cette démarche, le rôle de permettre "aux patients" de prendre contact avec leur inconscient, leur sensations, leurs émotions, en contournant des barrières ou des verrous psychologiques qui empêchait de percevoir ou appréhender correctement des mal êtres.
Je me rappelle de quelques fois, ou quelqu'un qui avait un énorme faux self et mis en place de gros dogmes, cadres intellectuels, et des mécanismes auto destructeurs.
Ces personnes avaient fait l’expérience de fumer un joint, pour essayer.... bad trip total. Elle était complètement déstabilisée.
La démarche récréative s'est transformée en démarche shamanique/medicale sous la forme d'un voyage interieur complètement déstabilisant. Une prise de contact inattendue et non souhaitée avec des sentations et des émotions complètement reniées, masquées.
Pour ce qui est des effets des drogues en général (naturelles ou medocs), ils sont de toute façon toujours spécifiques aux personnes, et dépends des doses et de l'usage.
Nier le risque schizophrénique, ou encore le risque paranoïaque serait une erreur. Cependant, ils ne peuvent s'exprimer qu'avec des usages quotidiens, sur de longues périodes et à hautes doses; et encore, pas chez tous.
J'ai vu un documentaire super intéressant l'autre jour, ou quelqu'un offrait des services particuliers (a l'étranger bien sur). Il proposait un cocktail de drogues hallucinogènes (peyolt, etc..), avec un accompagnement et un cadre bien spécifique, sécurité, pour offrir "a ses patients" un voyage intérieur. Les drogues ayant, dans cette démarche, le rôle de permettre "aux patients" de prendre contact avec leur inconscient, leur sensations, leurs émotions, en contournant des barrières ou des verrous psychologiques qui empêchait de percevoir ou appréhender correctement des mal êtres.
Je me rappelle de quelques fois, ou quelqu'un qui avait un énorme faux self et mis en place de gros dogmes, cadres intellectuels, et des mécanismes auto destructeurs.
Ces personnes avaient fait l’expérience de fumer un joint, pour essayer.... bad trip total. Elle était complètement déstabilisée.
La démarche récréative s'est transformée en démarche shamanique/medicale sous la forme d'un voyage interieur complètement déstabilisant. Une prise de contact inattendue et non souhaitée avec des sentations et des émotions complètement reniées, masquées.
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Revz a écrit:Le cannabis n'est pas qu'une drogue récréative, meme si l'usage le plus commun.
A mon sens il est important de rappeler qu'il s'agit aussi d'une plante a vertues médicales.
Utilisé comme tel, cela peu, utilisé correctement, etre une alternative a des traitements medicamenteux plus toxiques, car chimiques.
C'est super malhonnête de dire ca. Tu propage la fausse idée que c'est bon pour tout le monde quand c'est surtout utilisé pour aider des patients a mieux vivre des pathologies terminales..
Nier le risque schizophrénique, ou encore le risque paranoïaque serait une erreur. Cependant, ils ne peuvent s'exprimer qu'avec des usages quotidiens, sur de longues périodes et à hautes doses; et encore, pas chez tous.
La c'est pareil, y a aucune étude qui établi une relation entre les doses et le déclenchement. Le seul truc de sur c'est que fumer du cannabis est un déclencheur.
Jomg- Messages : 145
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Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Malhonnête, c'est peut être un peu fort non? Je donne mon opinion en tant qu'ancien gros consommateur, c'est à dire connaissant a priori mon sujet pour l'avoir expérimenté sur moi même, ou vu confirmé par des usagers.Jomg a écrit:Revz a écrit:Le cannabis n'est pas qu'une drogue récréative, meme si l'usage le plus commun.
A mon sens il est important de rappeler qu'il s'agit aussi d'une plante a vertues médicales.
Utilisé comme tel, cela peu, utilisé correctement, etre une alternative a des traitements medicamenteux plus toxiques, car chimiques.
C'est super malhonnête de dire ca. Tu propage la fausse idée que c'est bon pour tout le monde quand c'est surtout utilisé pour aider des patients a mieux vivre des pathologies terminales..
A mon sens, ce qui serait malhonnete, c'est de parler d'un sujet que l'on n'a pas expérimenté par soi mème
Jomg a écrit:Nier le risque schizophrénique, ou encore le risque paranoïaque serait une erreur. Cependant, ils ne peuvent s'exprimer qu'avec des usages quotidiens, sur de longues périodes et à hautes doses; et encore, pas chez tous.
La c'est pareil, y a aucune étude qui établi une relation entre les doses et le déclenchement. Le seul truc de sur c'est que fumer du cannabis est un déclencheur.
Je n'ai absolument pas indiqué qu'il y avait des études en ce sens. Au sujet des études, il faut savoir qu'en France, elles ont commencé depuis peu car l'aspect illégal l'en empechait.
C'est encore mon opinion, pour avoir cotoyé de nombreux fumeurs, j'en ai rarement rencontrés de parano ou des skyzos.
C'est donc malhonnête de dire ce c'est un déclencheur. Mon constat est que cela l'est dans de rares cas.
Sur l'aspect durée dose, je parle la encore de ma propre expérience: je n'ai jamais expérimenté la schizophrénie, mais a fini par avoir le déclenchement d'une crise paranoïaque au bout de 15 ans d'usage intensif.
Pour l'aspect médicament, je me suis trompé, c'est pour soigner la sclérose en plaque que l'on va pouvoir l'utiliser en France.
http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/01/09/le-sativex-medicament-a-base-de-cannabis-autorise-en-france_4344958_1651302.html
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Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Fifrelin a écrit:Revz a écrit:Utilisé comme tel, cela peu, utilisé correctement, etre une alternative a des traitements medicamenteux plus toxiques, car chimiques.
J'imagine que tu te rends compte que la dichotomie naturelle donc moins dangereux / chimique donc toxique est absurde...
Pas tant que ça, mais c'est vrai que ma formulation est douteuse :
Tu prends quelqu'un de dépréssif, sous anti dépresseur.
Tu prends quelqu'un de dépréssif, sous canna.
M'est avis que le resulat sera pas le mème
Tu prends un somnifère, tu vas voir dans quel état t'es.
Tu prends des tisanes à base de plantes, l'état ne sera pas comparable non plus.
Les anti dépresseurs, j'avoue ne pas avoir testé personnellement, se sont plutot des constats fait chez des personnes que je connais.
Pour les somnifères, j'ai testé. ça pour le coup, j'en reprendrais jamais de ma vie.
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Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Non le cannabis et les anti-dépresseur n'ont pas du tout les mêmes effets...Et j'ai testé les 2.
Ca n'as pas non plus les mêmes effets qu'un somnifère du tout..
Ok Malhonnête était un peu fort comme mot peut-être. Mais pour moi certains de tes propos s'apparente a de la désinformation. Le cannabis est un produit qui comporte de nombreux danger, et il ne faut pas les sous-estimer.
Par exemple pour la skyzophrénie, j'ai un amis d'enfance qui l'est devenu, il ne fumais pas beaucoup mais fumais certes de temps en temps. Tout les docteurs que j'ai pu croisé a ce sujet mon dis la même chose : si il y a un terrain propice ca favorise l'apparition de la maladie. Le problème étant qu'on peut pas savoir si le terrain est propice ou pas. Aujourd'hui ce mec sa vie est foutu.
Pour le coté médicament c'est en effet ce a quoi je pensais : ca va aider des gens condamné a mieux vivre, ca veut pas dire que c'est bon pour la santé d'autres personnes.
Ca n'as pas non plus les mêmes effets qu'un somnifère du tout..
Ok Malhonnête était un peu fort comme mot peut-être. Mais pour moi certains de tes propos s'apparente a de la désinformation. Le cannabis est un produit qui comporte de nombreux danger, et il ne faut pas les sous-estimer.
Par exemple pour la skyzophrénie, j'ai un amis d'enfance qui l'est devenu, il ne fumais pas beaucoup mais fumais certes de temps en temps. Tout les docteurs que j'ai pu croisé a ce sujet mon dis la même chose : si il y a un terrain propice ca favorise l'apparition de la maladie. Le problème étant qu'on peut pas savoir si le terrain est propice ou pas. Aujourd'hui ce mec sa vie est foutu.
Pour le coté médicament c'est en effet ce a quoi je pensais : ca va aider des gens condamné a mieux vivre, ca veut pas dire que c'est bon pour la santé d'autres personnes.
Jomg- Messages : 145
Date d'inscription : 12/07/2016
Age : 40
Localisation : Lyon
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Oui oui, nous sommes bien d'accord, et je l'ai mentionné, que des que l'on va parler de produis que l'on intègre, médicaments, plantes, voir nourriture, personne ne reagit pareil.
Il y a des précautions a prendre.
Dire que le canna est un déclencheur de schizophrénie peut s'apparenter aussi a de la désinformation.
C'est UN déclencheur POSSIBLE.
je suis désolé pour ton ami, mais son cas est plus une exception qu'un cas general.
En general, la prise en compte et l'évaluation du terrain propice est important. Pour certains traitements, les médecins demandent souvent l'historique familiale, car un terrain favorable est souvent génétique.
Savoir si on a eut des fumeurs dans sa famille, ou des schizo, peut aider a evaluer le risque, mais l'information est rarement disponible.
Ton ami aurait pu ne jamais fumer de joints et se voir declencher sa schizophrénie avec un autre déclencheur.
Il m'est avis aussi que le déclenchement de tel maladies est contextuelle, que plusieurs éléments interviennent.
Pour illustrer mon propos, ma crise de parano a certainement été favorisée par ma consommation excessive, mais le contexte relationnel dans lequel je me trouvait en est pour beaucoup.
Il y a des précautions a prendre.
Dire que le canna est un déclencheur de schizophrénie peut s'apparenter aussi a de la désinformation.
C'est UN déclencheur POSSIBLE.
je suis désolé pour ton ami, mais son cas est plus une exception qu'un cas general.
En general, la prise en compte et l'évaluation du terrain propice est important. Pour certains traitements, les médecins demandent souvent l'historique familiale, car un terrain favorable est souvent génétique.
Savoir si on a eut des fumeurs dans sa famille, ou des schizo, peut aider a evaluer le risque, mais l'information est rarement disponible.
Ton ami aurait pu ne jamais fumer de joints et se voir declencher sa schizophrénie avec un autre déclencheur.
Il m'est avis aussi que le déclenchement de tel maladies est contextuelle, que plusieurs éléments interviennent.
Pour illustrer mon propos, ma crise de parano a certainement été favorisée par ma consommation excessive, mais le contexte relationnel dans lequel je me trouvait en est pour beaucoup.
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
C'est un peu comme les allergies en fait.
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
En effet, les produits naturels sont tout aussi soumis à la chimie que les produits de synthèse. Ce qui compte, ce sont les molécules actives et les procédés de fabrication. Et tout le reste est pensée magique.Fifrelin :
J'imagine que tu te rends compte que la dichotomie naturelle donc moins dangereux / chimique donc toxique est absurde...
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Pieyre a écrit:En effet, les produits naturels sont tout aussi soumis à la chimie que les produits de synthèse. Ce qui compte, ce sont les molécules actives et les procédés de fabrication. Et tout le reste est pensée magique.Fifrelin :
J'imagine que tu te rends compte que la dichotomie naturelle donc moins dangereux / chimique donc toxique est absurde...
LoL pour la magie
Tout a fait exact pour le reste. D'ailleurs, c'est toute la démarche du Sativex, dont l'objectif est d'extraire certains composants de la plante pour cibler l'effet et le cadrer.
Il y cependant beaucoup de détracteurs au Sativex et à cette démarche, mais je n'en fait pas partie. Je pense que la démarche est complémentaire à la première.
ça va permettre un encadrement médicalisé de l'usage thérapeutique et d'éviter un usage inapproprié de cette plante.
Le mode d’administration est impactant aussi. Pour l'usage médical du cannabis, on préconise plutôt les tisanes d'ailleurs.
Pour recentrer un peu sur le sujet, mon opinion est que le l'usage récréatif du cannabis est trop risqué pour nous, de part les impacts sur le cerveau et notre hypersensibilité (qui s'applique à mon sens aux drogues comme à une partie des médicaments).
Pour l'alcool, je considère que cela rentre dans les drogues récréatives, même opinion, c'est pas bon pour nous non plus. Je n'y vois aucune vertue, si ce n'est celle d'apporter l'ivresse, qui peut être aussi apporté par une joie de vivre.
En cherchant un peu, on peut peut être attribuer à l'alcool une vertue de désinhibiteur, mais là encore, on peut se demander en quoi cela serait nécessaire, si l'on est bien avec soi même et bien dans le rapport aux autres.
Invité- Invité
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Moi je voudrais bien partager mon expérience avec la weed, et je suis un peu divisé entre danger et plaisir. Tout d'abord parce que si on est dans un bon délire la première fois qu'on fume, ou qu'on est encore insouciant et que, même si l'expérience peut être négative (perso j'ai fumé mon premier pilon en fin de troisième à la fête de la musique, et après une demi-bouteille de vodka pure (un peu hyperbolique comme tournure mais en gros j'ai voulu faire le fou et je me suis lancé des défis avec un mec) et des barres sur un pilon de shit, je croyais que j'étais en train de voler quand la mère d'une pote m'a ramené dans sa voiture (j'ai de la chance je me suis pas fait grillé). Au final j'ai tout vomi en rentrant chez moi, et j'ai mis ça sur le compte du Subway auprès de mes darons.) elle n'est pas traumatisante, alors on aura envie de recommencer. Bim, premier pas vers la dépendance. Je suis parti en vacances la même année, dans les Landes vers Biscarosse pour faire un camp de surf (damn le surf les gars c'est juste plus que la vie) et y'avait un mec qui fumait des kicks là-bas, bref, juste pour dire que j'ai commencé à être attiré par cette substance qui rendait cool ou quoi, ça m'attirait à fond pu****.
Bon les vacances se passent, j'avais du fumé 4 barres de toute ma vie. Je grandis tranquillement, j'arrive en seconde, et c'est là que les choses changent. Ma vision sur la weed se transforme, elle se démocratise autour de moi, mais aussi dans mon esprit, et je fini par me dire, après des barres mais juste énormissime avec mon meilleur pote (zébré lui aussi, enfin je pense), que c'est vraiment tranquille, trop trop trop cool, et je fini par liker la weed, parce que ça me faisait faire le con, je trouvait ça marrant et tous mes potes aussi du coup c'était vraiment l'occasion de se lâcher et de devenir vraiment très très con. Je parle d'une période ou si on m'avait parlé de surdoué, j'aurais pensé à un intello binoclard avec un cheveux sur la langue et un appareil dentaire (bon pas de bol pour moi j'en ai eu un en Février de mon année de seconde, donc j'aurais sûrement fermer ma goule sur l'appareil dentaire (on avait la désagréable habitude de me dire que j'étais sponsorisé SNCF god damnit)).
Bref deuxième ellipse narrative, ma petite vie se continue tranquillou, la weed commence à faire partie de ma vie, sans prendre des conséquences vraiment trop importantes. Je fume des pets avec les potes au calme, chez mon meilleur ami, sur sa terrasse, c'est trop bien, on est en soirée, on est fonsdé, on écoute du rap US, c'est clairement frais. D'ailleurs introspectivement je me demande si c'était pas un moyen pour moi de "coller" à un style, à un moule, c'est con à dire, mais à l'époque j'avais 0 conscience du danger qu'une consommation excessive pouvait avoir. Je voyais des Wiz Khalifa qui se fumait des tarpés hugissime avec les yeux en trou de pine, et je me disais que si il avait bien réussi comme ça, alors pourquoi pas moi.
Mais je m'égare encore, au final j'ai continué à fumer des kicks, toujours dans la même démarche, de la coolitude, de la confiance en soi etc etc...
Mon année de première se passe tranquille, même si à côté de ça ma situation familiale se dégrade un peu, j'ai mon petit plan S régulier avec qui je m'entend relativement bien, je suis avec mes potos, le lycée ça me passe au dessus la tête, je gère bien sans bosser, bref, tout va bien. Mais au fond je commence à me sentir un peu bizarre et à décrocher un peu, j'appréhende le bac français, et vu que j'ai rien glandé je commence un peu à stresser. Mais bon tout ça n'est pas si important au final, en tout cas pour ce topic.
J'étais dans un lycée catholique assez stricte et là, intervient en fin de première, un évènement marquant de ces années là. On part en voyage scolaire en Sicile avec ma prof d'art pour aller visiter l'île, et puis passer par Florence au retour. Un soir on voulait fêter l'anniversaire d'un pote qui allait avoir 18 ans, même si je m'en battait un peu les cacahuètes de ce gars là, qui au passage avait vraiment 0 authenticité et ressemblait au stock character du gars populaire avec une putain de graine de riz à la place du cervelet.
Bref, on se prend des bouteilles de vin à la sortie d'une visite, et un de mes meilleurs potes me demande si ça me dérange de les prendre dans mon sac. Comme un gros glandu qui réfléchit pas (et qui au final est un peu la dernière roue du chariot à son insu), j'accepte, et je fourre les bouteilles dans mon sac.
On rentre dans le bus tranquillement, même si un prof de latin qui était venu avec nous pour le voyage, un mec tout recroquevillé, mais très gentil avec les yeux tout noirs, avait posé la main sur mon sac pour nous compter, et j'avais peur qu'il ait senti les bouteilles.
Peur rationnelle puisqu'une fois arrivé à l'hôtel, ET LÀ C'EST LE DRAME, notre prof d'art décide de nous faire sortir du bus 2 par 2, sac à la main, pour fouiller tout ces baluchons modernes, à la recherche du liquide sacré. Je me fais cramer évidemment, elle appelle le directeur et je passe en conseil de discipline. Sale truc.
J'explique tout ça pour que vous compreniez bien dans quelle démarche j'ai commencé à fumer, et comment ça s'est transformé, selon ce qui a jalonné ma courte existence jusqu'ici.
Mon père est ultra furax quand il apprend ça, je balise tout le reste du voyage, et en rentrant, il me met une branlée éclaire, et franchement, je me suis chié dessus.
En fait c'était assez traumatisant, il m'a mis une grande droite et m'a mère est intervenue, moi je tremblait comme un petit caca par terre, et je culpabilisait À MORT d'être pris entre mon père et ma mère. Aujourd'hui j'aurais voulu que ça se passe autrement, et que mon père ait relativise et se soit dit "bon allez c'est juste une connerie de jeunesse".
Ça m'a fait gravement badé pendant les vacances d'été de première, même si franchement, j'en ai plus grand souvenirs. J'ai continué mon petit chemin avec la weed, et franchement j'ai commencé à en abuser pendant ces vacances d'été, ou on allait au stade avec mon meilleur ami et un pote fumeur, dans une petite cabane pour se mettre bien (toujours sans aucune conscience que ma consommation quittait le domaine récréatif pour devenir un auto-thérapie mentale, parce quand on est fonsdé, ben on oublies le reste).
Les vacances se passent, je suis pas déprimé, ni angoissé, rien de tout ça. Je suis juste posé, et malgré tout, j'ai mûri.
Seulement voilà, une personne fait tout chambouler. Un mec qui venait de Nancy, un peu hippy, ganga babylon sur les bords, même carrément. Il fumait que des pets ce gars-là, pas de clopes. Mais il fumait autant de pets que je fumait de clopes donc, 6-7 par jours je pense.
Très vite j'ai rejoins sa petite bande de fumeurs, des gars super cools vraiment!, et on se fumait des pets avant d'aller en cours, ce que j'avais jamais fait avant. C'était marrant le premier mois, mais au bout d'un moment j'ai complètement décroché, j'étais fonsdé tout le temps, les profs me grillaient, je savais qu'ils me grillaient et ça enlevait toute la dimension "no soucaïe ma fwéwo, fume la ganja!" tant convoitée du bedo.
Bon, comme un con j'ai continué jusqu'au bac, et j'ai commencé à plus voir la vie pareil. Après une phase de "délire" un peu, où j'embaumais la confiance (complètement illusoire hein) en moi, où je faisais trop le chaud, où je fumais trois pets en même temps pour être le plus fonsdé possible, ben j'ai eu la redescente, il fallait bien qu'elle arrive un jour.
Elle a été provoquée par un gros gros bad trip à Nancy, où j'étais parti rejoindre ce fameux pote, et on a fini des kicks TOUTE LA JOURNÉE, on a commencé à 11h, et on a fini à 18H, sans-jamais-s'arrêter. Mais bon, je peux m'en prendre qu'à moi de fumer comme ça, c'est pas comme si il m'avait forcé! Eux il voulait juste passer un bon moment. Mais bon j'étais vraiment pas au top de mon humeur donc je pense que ça a pas mal influencé le bad trip.
En revenant de cette expérience, j'étais un peu brisé de l'intérieur. Je m'étais fait des trous dans la tête, ni plus ni moins (avec le bad trip mais aussi toutes les fois où je gazait comme un petit couillon).
Enfin bon, voilà. À la sortie de ça, je me suis dit, y'a un truc qui va plus. Et ça m'a pris une bonne grosse année pour m'en rendre compte, une année à Nancy, avec des tentatives multiples pour m'arrêter, mais malheureusement qui ont toutes échouées parce que je continuais de voir des gars qui fumait, que je me disait que c'était pas la weed etc etc...
Petit à petit ma consommation s'est quand même réduite, parce que j'avais du boulot pour mes études, et que de toute façon je pouvais plus fumer sans taper un bad. Mais c'est pas pour autant que je me suis dit "faut que t'arrêtes". Je me suis un peu entêté dans mon délire et j'ai fini par refuser, et chaque fois j'étais plus mal, jusqu'à finir dans des sales délires paranoïaques, de repli sur soi, de déréalisation/dépersonnalisation. Bref, des SALES SALES trucs à vivre, je souhaite à personne de vivre ce que j'ai vécu, et encore moins à un zèbre.
Aujourd'hui, j'ai pris la décision d'arrêter définitivement, parce que ça m'apporte plus rien de bon, et pire, que ça risque de me casser définitivement le ciboulot, avec délires schizophréniques etc. Franchement j'étais vraiment pas loin. Et j'ai un pote qui lui a foncé droit dedans (gros délires psychotiques, il a harcelé une meuf qui a porté plainte, il pensait que des "êtres de lumière" lui parlait etc etc, il a fini en hôpital psychiatrique et il vient seulement d'en sortir. Le pauvre gars, qui voulait juste faire comme tout le monde pour se sentir accepté. Il me fait penser à moi.)
Enfin, toute cette longue histoire de ma vie pour dire que, OUI, la weed peut être un réel plaisir. Oui, elle peut être vraiment appréciée, et qu'il ne faut pas recevoir les idées reçues (des personnes qui bien évidemment n'ont jamais fumé) que la drogue c'est la diable, la violence, le sida bla bla bla.
Mais ATTENTION, la consommation doit rester CONSCIENCIEUSE, et surtout, surtout , prise dans de bonnes circonstances (être à l'aise, avec d'excellents amis, services à volonté: foncedale, soifdale etc...).
Oui pour une consommation récréative, mais qui doit rester consciencieuse. L'addiction au bédo, elle existe bien, mais elle est bien plus vicieuse qu'une addiction à la clope par exemple, parce qu'elle n'a rien de physique. "Tout est dans la tête" dirons certain. Et c'est particulièrement vrai avec la weed.
Essayez de vous représenter la weed comme un carré de chocolat. 1 c'est ultra bon, 2 c'est vraiment bon, 3..., 12 c'est l'indigestion (sauf que là, l'indigestion est cérébrale, et il faudrait pas se foutre en l'air, ni le foie avec le chocolat, ni le cerveau avec la beuh).
Bien à vous,
Un jeune zèbre qui s'en sort seulement
Edit: pour tous ceux qui se sont tapé des bad similaires, hésitez pas à m'envoyer un mp
J'en ai tellement plus à dire
Bon les vacances se passent, j'avais du fumé 4 barres de toute ma vie. Je grandis tranquillement, j'arrive en seconde, et c'est là que les choses changent. Ma vision sur la weed se transforme, elle se démocratise autour de moi, mais aussi dans mon esprit, et je fini par me dire, après des barres mais juste énormissime avec mon meilleur pote (zébré lui aussi, enfin je pense), que c'est vraiment tranquille, trop trop trop cool, et je fini par liker la weed, parce que ça me faisait faire le con, je trouvait ça marrant et tous mes potes aussi du coup c'était vraiment l'occasion de se lâcher et de devenir vraiment très très con. Je parle d'une période ou si on m'avait parlé de surdoué, j'aurais pensé à un intello binoclard avec un cheveux sur la langue et un appareil dentaire (bon pas de bol pour moi j'en ai eu un en Février de mon année de seconde, donc j'aurais sûrement fermer ma goule sur l'appareil dentaire (on avait la désagréable habitude de me dire que j'étais sponsorisé SNCF god damnit)).
Bref deuxième ellipse narrative, ma petite vie se continue tranquillou, la weed commence à faire partie de ma vie, sans prendre des conséquences vraiment trop importantes. Je fume des pets avec les potes au calme, chez mon meilleur ami, sur sa terrasse, c'est trop bien, on est en soirée, on est fonsdé, on écoute du rap US, c'est clairement frais. D'ailleurs introspectivement je me demande si c'était pas un moyen pour moi de "coller" à un style, à un moule, c'est con à dire, mais à l'époque j'avais 0 conscience du danger qu'une consommation excessive pouvait avoir. Je voyais des Wiz Khalifa qui se fumait des tarpés hugissime avec les yeux en trou de pine, et je me disais que si il avait bien réussi comme ça, alors pourquoi pas moi.
Mais je m'égare encore, au final j'ai continué à fumer des kicks, toujours dans la même démarche, de la coolitude, de la confiance en soi etc etc...
Mon année de première se passe tranquille, même si à côté de ça ma situation familiale se dégrade un peu, j'ai mon petit plan S régulier avec qui je m'entend relativement bien, je suis avec mes potos, le lycée ça me passe au dessus la tête, je gère bien sans bosser, bref, tout va bien. Mais au fond je commence à me sentir un peu bizarre et à décrocher un peu, j'appréhende le bac français, et vu que j'ai rien glandé je commence un peu à stresser. Mais bon tout ça n'est pas si important au final, en tout cas pour ce topic.
J'étais dans un lycée catholique assez stricte et là, intervient en fin de première, un évènement marquant de ces années là. On part en voyage scolaire en Sicile avec ma prof d'art pour aller visiter l'île, et puis passer par Florence au retour. Un soir on voulait fêter l'anniversaire d'un pote qui allait avoir 18 ans, même si je m'en battait un peu les cacahuètes de ce gars là, qui au passage avait vraiment 0 authenticité et ressemblait au stock character du gars populaire avec une putain de graine de riz à la place du cervelet.
Bref, on se prend des bouteilles de vin à la sortie d'une visite, et un de mes meilleurs potes me demande si ça me dérange de les prendre dans mon sac. Comme un gros glandu qui réfléchit pas (et qui au final est un peu la dernière roue du chariot à son insu), j'accepte, et je fourre les bouteilles dans mon sac.
On rentre dans le bus tranquillement, même si un prof de latin qui était venu avec nous pour le voyage, un mec tout recroquevillé, mais très gentil avec les yeux tout noirs, avait posé la main sur mon sac pour nous compter, et j'avais peur qu'il ait senti les bouteilles.
Peur rationnelle puisqu'une fois arrivé à l'hôtel, ET LÀ C'EST LE DRAME, notre prof d'art décide de nous faire sortir du bus 2 par 2, sac à la main, pour fouiller tout ces baluchons modernes, à la recherche du liquide sacré. Je me fais cramer évidemment, elle appelle le directeur et je passe en conseil de discipline. Sale truc.
J'explique tout ça pour que vous compreniez bien dans quelle démarche j'ai commencé à fumer, et comment ça s'est transformé, selon ce qui a jalonné ma courte existence jusqu'ici.
Mon père est ultra furax quand il apprend ça, je balise tout le reste du voyage, et en rentrant, il me met une branlée éclaire, et franchement, je me suis chié dessus.
En fait c'était assez traumatisant, il m'a mis une grande droite et m'a mère est intervenue, moi je tremblait comme un petit caca par terre, et je culpabilisait À MORT d'être pris entre mon père et ma mère. Aujourd'hui j'aurais voulu que ça se passe autrement, et que mon père ait relativise et se soit dit "bon allez c'est juste une connerie de jeunesse".
Ça m'a fait gravement badé pendant les vacances d'été de première, même si franchement, j'en ai plus grand souvenirs. J'ai continué mon petit chemin avec la weed, et franchement j'ai commencé à en abuser pendant ces vacances d'été, ou on allait au stade avec mon meilleur ami et un pote fumeur, dans une petite cabane pour se mettre bien (toujours sans aucune conscience que ma consommation quittait le domaine récréatif pour devenir un auto-thérapie mentale, parce quand on est fonsdé, ben on oublies le reste).
Les vacances se passent, je suis pas déprimé, ni angoissé, rien de tout ça. Je suis juste posé, et malgré tout, j'ai mûri.
Seulement voilà, une personne fait tout chambouler. Un mec qui venait de Nancy, un peu hippy, ganga babylon sur les bords, même carrément. Il fumait que des pets ce gars-là, pas de clopes. Mais il fumait autant de pets que je fumait de clopes donc, 6-7 par jours je pense.
Très vite j'ai rejoins sa petite bande de fumeurs, des gars super cools vraiment!, et on se fumait des pets avant d'aller en cours, ce que j'avais jamais fait avant. C'était marrant le premier mois, mais au bout d'un moment j'ai complètement décroché, j'étais fonsdé tout le temps, les profs me grillaient, je savais qu'ils me grillaient et ça enlevait toute la dimension "no soucaïe ma fwéwo, fume la ganja!" tant convoitée du bedo.
Bon, comme un con j'ai continué jusqu'au bac, et j'ai commencé à plus voir la vie pareil. Après une phase de "délire" un peu, où j'embaumais la confiance (complètement illusoire hein) en moi, où je faisais trop le chaud, où je fumais trois pets en même temps pour être le plus fonsdé possible, ben j'ai eu la redescente, il fallait bien qu'elle arrive un jour.
Elle a été provoquée par un gros gros bad trip à Nancy, où j'étais parti rejoindre ce fameux pote, et on a fini des kicks TOUTE LA JOURNÉE, on a commencé à 11h, et on a fini à 18H, sans-jamais-s'arrêter. Mais bon, je peux m'en prendre qu'à moi de fumer comme ça, c'est pas comme si il m'avait forcé! Eux il voulait juste passer un bon moment. Mais bon j'étais vraiment pas au top de mon humeur donc je pense que ça a pas mal influencé le bad trip.
En revenant de cette expérience, j'étais un peu brisé de l'intérieur. Je m'étais fait des trous dans la tête, ni plus ni moins (avec le bad trip mais aussi toutes les fois où je gazait comme un petit couillon).
Enfin bon, voilà. À la sortie de ça, je me suis dit, y'a un truc qui va plus. Et ça m'a pris une bonne grosse année pour m'en rendre compte, une année à Nancy, avec des tentatives multiples pour m'arrêter, mais malheureusement qui ont toutes échouées parce que je continuais de voir des gars qui fumait, que je me disait que c'était pas la weed etc etc...
Petit à petit ma consommation s'est quand même réduite, parce que j'avais du boulot pour mes études, et que de toute façon je pouvais plus fumer sans taper un bad. Mais c'est pas pour autant que je me suis dit "faut que t'arrêtes". Je me suis un peu entêté dans mon délire et j'ai fini par refuser, et chaque fois j'étais plus mal, jusqu'à finir dans des sales délires paranoïaques, de repli sur soi, de déréalisation/dépersonnalisation. Bref, des SALES SALES trucs à vivre, je souhaite à personne de vivre ce que j'ai vécu, et encore moins à un zèbre.
Aujourd'hui, j'ai pris la décision d'arrêter définitivement, parce que ça m'apporte plus rien de bon, et pire, que ça risque de me casser définitivement le ciboulot, avec délires schizophréniques etc. Franchement j'étais vraiment pas loin. Et j'ai un pote qui lui a foncé droit dedans (gros délires psychotiques, il a harcelé une meuf qui a porté plainte, il pensait que des "êtres de lumière" lui parlait etc etc, il a fini en hôpital psychiatrique et il vient seulement d'en sortir. Le pauvre gars, qui voulait juste faire comme tout le monde pour se sentir accepté. Il me fait penser à moi.)
Enfin, toute cette longue histoire de ma vie pour dire que, OUI, la weed peut être un réel plaisir. Oui, elle peut être vraiment appréciée, et qu'il ne faut pas recevoir les idées reçues (des personnes qui bien évidemment n'ont jamais fumé) que la drogue c'est la diable, la violence, le sida bla bla bla.
Mais ATTENTION, la consommation doit rester CONSCIENCIEUSE, et surtout, surtout , prise dans de bonnes circonstances (être à l'aise, avec d'excellents amis, services à volonté: foncedale, soifdale etc...).
Oui pour une consommation récréative, mais qui doit rester consciencieuse. L'addiction au bédo, elle existe bien, mais elle est bien plus vicieuse qu'une addiction à la clope par exemple, parce qu'elle n'a rien de physique. "Tout est dans la tête" dirons certain. Et c'est particulièrement vrai avec la weed.
Essayez de vous représenter la weed comme un carré de chocolat. 1 c'est ultra bon, 2 c'est vraiment bon, 3..., 12 c'est l'indigestion (sauf que là, l'indigestion est cérébrale, et il faudrait pas se foutre en l'air, ni le foie avec le chocolat, ni le cerveau avec la beuh).
Bien à vous,
Un jeune zèbre qui s'en sort seulement
Edit: pour tous ceux qui se sont tapé des bad similaires, hésitez pas à m'envoyer un mp
J'en ai tellement plus à dire
Rose Noire (Georgio)- Messages : 117
Date d'inscription : 04/01/2016
Age : 27
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Très sympa ton récit, Rose Noire.
Je ne sais pas si tu as lu mon "témoignage", mais enfin, ma conclusion est que malgré un parcours différent, une manière de consommer très différente, nous avons vécu le même genre de bad trip (quand on ne l'a pas vécu, on croit toujours que j'exagère, que le cannabis ne peut pas faire ça...)
Même conclusion aussi : le bad trip, c'est une question de quantité et d'état d'esprit.
Et une fois qu'on en a fait un, on est comme conditionné à en faire dès qu'on refume, même des années plus tard.
Alors ouais, la fumette c'est sympa, il faut juste arrêter de propager l'idée que c'est sans danger. Après, si on connait et accepte les risques, chacun fait son choix !
Bref, voir un jeune et ancien gros consommateur partager ça, c'est vraiment bienvenu.
Je ne sais pas si tu as lu mon "témoignage", mais enfin, ma conclusion est que malgré un parcours différent, une manière de consommer très différente, nous avons vécu le même genre de bad trip (quand on ne l'a pas vécu, on croit toujours que j'exagère, que le cannabis ne peut pas faire ça...)
Même conclusion aussi : le bad trip, c'est une question de quantité et d'état d'esprit.
Et une fois qu'on en a fait un, on est comme conditionné à en faire dès qu'on refume, même des années plus tard.
Alors ouais, la fumette c'est sympa, il faut juste arrêter de propager l'idée que c'est sans danger. Après, si on connait et accepte les risques, chacun fait son choix !
Bref, voir un jeune et ancien gros consommateur partager ça, c'est vraiment bienvenu.
Fifrelin- Messages : 167
Date d'inscription : 10/02/2016
Age : 37
Re: Drogues récréatives : utile ou trop risqué pour nous ?
Oui, merci pour ce partage, très représentatif en plus
Je prendrais peut etre le temps un de ces quatre de décrire un peu mon parcours ex gros fumeur, mais il est assez similaire au tient.
Par contre une remarque, sur le point ou tu parles d'etre de lumiere etc... : cela peut etre lié à des délires, mais certains zebres vivent ce genre de chose "naturellement", et cela n'en ai pas pour autant maladif Apres chacun pense ce qu'il veut de certains aspects ésotériques/intuitifs/sensibles et des aspects "dons"
Je prendrais peut etre le temps un de ces quatre de décrire un peu mon parcours ex gros fumeur, mais il est assez similaire au tient.
Par contre une remarque, sur le point ou tu parles d'etre de lumiere etc... : cela peut etre lié à des délires, mais certains zebres vivent ce genre de chose "naturellement", et cela n'en ai pas pour autant maladif Apres chacun pense ce qu'il veut de certains aspects ésotériques/intuitifs/sensibles et des aspects "dons"
Invité- Invité
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