Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
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Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Bonjour,
j'ai perdu mon sourire depuis quelques temps, parfois il revient, des fois il est même là alors que derrière je sens bien d'autres choses sombres qui remuent.
Et voilà après avoir pleuré plusieurs fois ces derniers jours par empathie.
J'ai ouvert les vannes ce matin, pleuré presque à fond je dirai, même si je retiens toujours encore de peur de m'effondrer.
Souvent quand on me regarde sous un certain angle on ne perçoit que ma vulnérabilité, genre je suis un petit chat à sauver.
J'ai toujours eu du mal à supporter cela, mais dans le fond quand je me sens épuisée au bout du rouleau je me dirais que ça m'irait très bien d'être comme un petit chat à sauver parce que sinon je vais aller vite fait direction l'apathie, me terrer,m 'enterrer jusq'au 21 décembre au moins!
La grand mère du père de mes enfants est morte cette nuit.
Mon intelligence dirait, bah quoi? c est normal les vieux ils meurent ,on ne va pas vivre éternellement.
De plus elle était bien vieille et elle souffrait, elle n'en pouvait plus.
je pouvais comprendre et ressentir son mal être.
Je me souviens les dernières fois que je l'ai vu,elle confiait sa solitude nocturne, à écouter la radio car elle n'arrivait plus à dormir.
Evidemment je comprenais sa solitude, je comprenais ce vide et cette impression d'être finalement là pour rien du tout.
Je me sentais bien pathétique à l'époque de pouvoir me comparer à une mamie de 90 ans!
(bon après j'ai quitté le papa et les choses sont allées un peu mieux dans ma vie einh quand même!j'ai repris ma vie en main)
mais quand il m'a annoncé la nouvelle ce matin, je n'ai pu que ressentir du chagrin, les souvenirs qui se mélange, ma jeunesse aussi.
Je suis restée 12 ans avec le père de mes enfants, alors forcément , je l'ai connu mamie.
Je ne deale pas bien avec la mort, j'ai du mal,j'ai par moment un comportement enfantin, je ne veux pas accepter... je ne sais même pas ce que je ferai quand mes parents mourront, et mes frères et soeurs.
mes parents ne savent pas que je suis un zèbre, ils se foutraient de ma gueule surtout pour mon père.
Je l'adore mais sa façon de penser , genre vieux con aigri, amer, hyper pessimiste, negatif, il me tue.
on s'est frité toute mon enfance et mon adolescence, après on a fait la paix.
je l'adore mais il m'exaspère.
et là sa santé n'est vraiment pas au top.
au point que ses nerfs lâchent et il a encore pleuré devant moi hier, mon pauvre papa...c est moche à voir.
c est pas ma mère qui lui fera un câlin( là t as le droit de mettre un LOL MDR parce que pour le coup c est mieux d'en rire)
bon elle en prend soin quand meme à sa façon mais surtout elle le supporte.
je ne pense pas que mon père puisse mourir de sa maladie, mais ça le fait beaucoup souffrir et ça l handicape, du coup ça joue aussi sur son moral et tout ça risque de le faire vieillir plus vite.
Enfin bref j'ai beaucoup pleuré, je ressemble plus à rien.
je souris quand on m idealise à cause de mes photos parce que franchement dans le miroir j'ai vraiment ma belle tête d automne, je n'ose pas imaginer ce que l hiver va donner.
je suis trop moche, eteinte, comme une épave ^___^ en même temps qu'est ce que c est con cette foutue idée de l'apparence.
je devrais développer un autre sujet la dessus mais j'ai du boulot, je dois faire bonne figure et jouer avec mon fils
je suis épuisée je veux un câlin et je ressens une tristesse immense.
Heureusement je sais bien que cela va passer, la vie continue et puis j'aime la vie même si parfois tout me fait mal.
je n'ai même pas le temps de développer pour le temps qui passe, mais je vois mes enfants grandir, je regarde en arrière, la nostalgie me rend malade, tout est beau et pure là dedans, je sais que c est l'amour qui engendre ça, mais c est pas tous les jours facile à vivre.
je dois dire que c est vrai j etais déjà hypersensible, mais devenir mère a encore tout accentué.On voudrait un monde meilleur pour eux, on voit la réalité,on garde espoir, on sait qu'ils restent de belles choses qu'il faut s accrocher à ça...
en plus je ne sais jamais ce qu'il faut dire quand qqn meurt, je n'aime pas les phrases toutes faites,les formules...c est répétitifs enfin bref je parle toujours avec mon coeur, alors j'ai envoyé quelques mots à mon ex belle mère parce que nous sommes restées en contact et que j imagine son chagrin d avoir perdu sa maman.
comment vivez vous la mort? comment vivez vous avec l idée de votre mort, celle des autres?
et le temps qui passe et nous prend tout, le pire comme le meilleur?
j'ai perdu mon sourire depuis quelques temps, parfois il revient, des fois il est même là alors que derrière je sens bien d'autres choses sombres qui remuent.
Et voilà après avoir pleuré plusieurs fois ces derniers jours par empathie.
J'ai ouvert les vannes ce matin, pleuré presque à fond je dirai, même si je retiens toujours encore de peur de m'effondrer.
Souvent quand on me regarde sous un certain angle on ne perçoit que ma vulnérabilité, genre je suis un petit chat à sauver.
J'ai toujours eu du mal à supporter cela, mais dans le fond quand je me sens épuisée au bout du rouleau je me dirais que ça m'irait très bien d'être comme un petit chat à sauver parce que sinon je vais aller vite fait direction l'apathie, me terrer,m 'enterrer jusq'au 21 décembre au moins!
La grand mère du père de mes enfants est morte cette nuit.
Mon intelligence dirait, bah quoi? c est normal les vieux ils meurent ,on ne va pas vivre éternellement.
De plus elle était bien vieille et elle souffrait, elle n'en pouvait plus.
je pouvais comprendre et ressentir son mal être.
Je me souviens les dernières fois que je l'ai vu,elle confiait sa solitude nocturne, à écouter la radio car elle n'arrivait plus à dormir.
Evidemment je comprenais sa solitude, je comprenais ce vide et cette impression d'être finalement là pour rien du tout.
Je me sentais bien pathétique à l'époque de pouvoir me comparer à une mamie de 90 ans!
(bon après j'ai quitté le papa et les choses sont allées un peu mieux dans ma vie einh quand même!j'ai repris ma vie en main)
mais quand il m'a annoncé la nouvelle ce matin, je n'ai pu que ressentir du chagrin, les souvenirs qui se mélange, ma jeunesse aussi.
Je suis restée 12 ans avec le père de mes enfants, alors forcément , je l'ai connu mamie.
Je ne deale pas bien avec la mort, j'ai du mal,j'ai par moment un comportement enfantin, je ne veux pas accepter... je ne sais même pas ce que je ferai quand mes parents mourront, et mes frères et soeurs.
mes parents ne savent pas que je suis un zèbre, ils se foutraient de ma gueule surtout pour mon père.
Je l'adore mais sa façon de penser , genre vieux con aigri, amer, hyper pessimiste, negatif, il me tue.
on s'est frité toute mon enfance et mon adolescence, après on a fait la paix.
je l'adore mais il m'exaspère.
et là sa santé n'est vraiment pas au top.
au point que ses nerfs lâchent et il a encore pleuré devant moi hier, mon pauvre papa...c est moche à voir.
c est pas ma mère qui lui fera un câlin( là t as le droit de mettre un LOL MDR parce que pour le coup c est mieux d'en rire)
bon elle en prend soin quand meme à sa façon mais surtout elle le supporte.
je ne pense pas que mon père puisse mourir de sa maladie, mais ça le fait beaucoup souffrir et ça l handicape, du coup ça joue aussi sur son moral et tout ça risque de le faire vieillir plus vite.
Enfin bref j'ai beaucoup pleuré, je ressemble plus à rien.
je souris quand on m idealise à cause de mes photos parce que franchement dans le miroir j'ai vraiment ma belle tête d automne, je n'ose pas imaginer ce que l hiver va donner.
je suis trop moche, eteinte, comme une épave ^___^ en même temps qu'est ce que c est con cette foutue idée de l'apparence.
je devrais développer un autre sujet la dessus mais j'ai du boulot, je dois faire bonne figure et jouer avec mon fils
je suis épuisée je veux un câlin et je ressens une tristesse immense.
Heureusement je sais bien que cela va passer, la vie continue et puis j'aime la vie même si parfois tout me fait mal.
je n'ai même pas le temps de développer pour le temps qui passe, mais je vois mes enfants grandir, je regarde en arrière, la nostalgie me rend malade, tout est beau et pure là dedans, je sais que c est l'amour qui engendre ça, mais c est pas tous les jours facile à vivre.
je dois dire que c est vrai j etais déjà hypersensible, mais devenir mère a encore tout accentué.On voudrait un monde meilleur pour eux, on voit la réalité,on garde espoir, on sait qu'ils restent de belles choses qu'il faut s accrocher à ça...
en plus je ne sais jamais ce qu'il faut dire quand qqn meurt, je n'aime pas les phrases toutes faites,les formules...c est répétitifs enfin bref je parle toujours avec mon coeur, alors j'ai envoyé quelques mots à mon ex belle mère parce que nous sommes restées en contact et que j imagine son chagrin d avoir perdu sa maman.
comment vivez vous la mort? comment vivez vous avec l idée de votre mort, celle des autres?
et le temps qui passe et nous prend tout, le pire comme le meilleur?
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
je considère la mort comme une fatalité. elle ne me fait pas peur, enfin j'ai même souvent penser me foutre en l'air pour gagner du temps, mais comme tu dis, la vie est trop belle, alors on s'accroche.
j'ai toujours amené mes enfants et ce des leur plus jeune age a l'enterrement de leur ancêtres, même si ma famille n'y était pas favorable. je trouve trop important ce moment pour passer a coté. j'aimerai que l'on fasse la fête pour ma mort, et c'est un peu ce que je ressent quand je vais a l'enterrement d'un de mes proches. cela peut paraitre étrange, mais plutôt que de voir le coté négatif, je vois le coté positif. alors oui jusqu'à présent j'ai eu a faire qu'au décès de vieillard qui avait bien vécu, ou qui sont mort de maladie longue due a la clope par exemple. et je me dit qu'ils ont eu une belle vie, et que la mort leur a permis d'arrêter de souffrir. j'ai encore mon arrière grand mère. j'ai en souvenir a ses 80 ans qu'elle me parlais que de mort. qu'elle avait assez vécu, qu'elle était bien heureuse d'avoir des arrières petit enfants qu'elle n'espérait pas autant. depuis j'ai eu des enfants, et des petits cousins et petites cousines. mon arrière grand mère a donc vu une génération de plus. à 93 ans, toujours en bonne santé, elle ne parle plus de la mort, même si ça doit toujours cogiter de temps en temps. moi je n'ai pas la chance de la voir souvent. mais a chaque fois qu'on se vois on fait comme si c'était la dernière, sans rien dire par rapport a la mort, sans y penser, juste en profitant du moment présent qui sera peut être le dernier... on pense tous dans la famille qu'elle fêtera ses 100 ans, et peut être même un peu plus. mon fils aura d'ici la 20 ans, et qui sait, sera peut être papa a son tour. je ne le souhaite pas plus cela que ça, mais j'imagine la joie qu'elle aurai si cela se produit. quoi qu'il en soit, je me dit qu'elle a déjà bien profité de sa famille, de sa vie, et je ne serai pas plus triste que ça lors de sa mort car j'aurai souvent dit a quel point je l'aime. c'est la dessus que je travail actuellement. mon père qui fume, pas très vieux actuellement, mais qui commence a avoir des soucis de santé. je n'arrive pas à lui dire que je l'aime. mais avec toute mon introspection, je commence a comprendre ce qu'il me manque pour y arriver. quand cela sera fait, je serai plus serein quand a son destin... enfin j'ai eu cette année la mort du grand père de ma femme. un cancer fulgurant. on a juste eu le temps d'aller le voir une dernière fois le we avant sa mort. malgré sa maladie, il a tenu a se montrer sous son plus beau jour, et a profiter de nous tous. il a attendu de voir tout ceux pour qui il était important avant de mourir. j'ai beaucoup pleuré le jour de son enterrement, non pas par la tristesse, mais par la découverte de sa vie lorsque ses amis et famille on parlé de lui, car en fait je le connaissait peu car il n'était pas très bavard. j'ai aussi était énormément touché par son courage face à la maladie, qui aujourd'hui encore, m'impose de réagir quand j'ai un coup de mou. mais malgré ses pleurs j'ai été surtout heureux de savoir qu'il avait réussi comme il voulait a voir toute sa famille avant de mourir.
voila comment je gère la mort. mais j'avoue que si quelqu'un meurt dans un accident de la route par exemple, je ne suis pas sur que j'arriverai a le prendre aussi bien...
j'ai eu un ami qui a 30 ans est mort de rupture d'anévrisme, ce qui m'a permis de relativisé c'est qu'il n'avait pas d'enfants.
j'aimerai tellement un enterrement avec une grosse fête, du jazz, et autre musique qui donne plus envie de rire et s'amuser, pour se rappeler de tout les bons moments de vie qu'on a eu sur terre.
je suis complétement athée, cela m'aide peut être a supporter la mort, a moins que je change d'avis le jour ou mes heures seront comptées.
j'ai toujours amené mes enfants et ce des leur plus jeune age a l'enterrement de leur ancêtres, même si ma famille n'y était pas favorable. je trouve trop important ce moment pour passer a coté. j'aimerai que l'on fasse la fête pour ma mort, et c'est un peu ce que je ressent quand je vais a l'enterrement d'un de mes proches. cela peut paraitre étrange, mais plutôt que de voir le coté négatif, je vois le coté positif. alors oui jusqu'à présent j'ai eu a faire qu'au décès de vieillard qui avait bien vécu, ou qui sont mort de maladie longue due a la clope par exemple. et je me dit qu'ils ont eu une belle vie, et que la mort leur a permis d'arrêter de souffrir. j'ai encore mon arrière grand mère. j'ai en souvenir a ses 80 ans qu'elle me parlais que de mort. qu'elle avait assez vécu, qu'elle était bien heureuse d'avoir des arrières petit enfants qu'elle n'espérait pas autant. depuis j'ai eu des enfants, et des petits cousins et petites cousines. mon arrière grand mère a donc vu une génération de plus. à 93 ans, toujours en bonne santé, elle ne parle plus de la mort, même si ça doit toujours cogiter de temps en temps. moi je n'ai pas la chance de la voir souvent. mais a chaque fois qu'on se vois on fait comme si c'était la dernière, sans rien dire par rapport a la mort, sans y penser, juste en profitant du moment présent qui sera peut être le dernier... on pense tous dans la famille qu'elle fêtera ses 100 ans, et peut être même un peu plus. mon fils aura d'ici la 20 ans, et qui sait, sera peut être papa a son tour. je ne le souhaite pas plus cela que ça, mais j'imagine la joie qu'elle aurai si cela se produit. quoi qu'il en soit, je me dit qu'elle a déjà bien profité de sa famille, de sa vie, et je ne serai pas plus triste que ça lors de sa mort car j'aurai souvent dit a quel point je l'aime. c'est la dessus que je travail actuellement. mon père qui fume, pas très vieux actuellement, mais qui commence a avoir des soucis de santé. je n'arrive pas à lui dire que je l'aime. mais avec toute mon introspection, je commence a comprendre ce qu'il me manque pour y arriver. quand cela sera fait, je serai plus serein quand a son destin... enfin j'ai eu cette année la mort du grand père de ma femme. un cancer fulgurant. on a juste eu le temps d'aller le voir une dernière fois le we avant sa mort. malgré sa maladie, il a tenu a se montrer sous son plus beau jour, et a profiter de nous tous. il a attendu de voir tout ceux pour qui il était important avant de mourir. j'ai beaucoup pleuré le jour de son enterrement, non pas par la tristesse, mais par la découverte de sa vie lorsque ses amis et famille on parlé de lui, car en fait je le connaissait peu car il n'était pas très bavard. j'ai aussi était énormément touché par son courage face à la maladie, qui aujourd'hui encore, m'impose de réagir quand j'ai un coup de mou. mais malgré ses pleurs j'ai été surtout heureux de savoir qu'il avait réussi comme il voulait a voir toute sa famille avant de mourir.
voila comment je gère la mort. mais j'avoue que si quelqu'un meurt dans un accident de la route par exemple, je ne suis pas sur que j'arriverai a le prendre aussi bien...
j'ai eu un ami qui a 30 ans est mort de rupture d'anévrisme, ce qui m'a permis de relativisé c'est qu'il n'avait pas d'enfants.
j'aimerai tellement un enterrement avec une grosse fête, du jazz, et autre musique qui donne plus envie de rire et s'amuser, pour se rappeler de tout les bons moments de vie qu'on a eu sur terre.
je suis complétement athée, cela m'aide peut être a supporter la mort, a moins que je change d'avis le jour ou mes heures seront comptées.
zebre-ex-ornot- Messages : 19
Date d'inscription : 20/09/2015
Age : 45
Localisation : 84
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Bonjour NIN59,
Je trouve que tu est une belle femme par ta sensibilité et ta vulnérabilité
Mais tu dois t'accepter tel que tu es et aussi accepter ce que tu ressens même si ces émotions peuvent être très intenses (dont le degré d'intensité ne tient qu'à toi et à l'importance que tu veux donner à ces émotions, un peu comme l'importance que tu donnes à la mort), oublie le passé et ce que ta famille ou n'importe qui d'autre pourrait penser de ta zébritude, de ce que tu penses, de ce que tu fais, de ce que tu vis,etc..., pour résumer, tu dois profiter de vie au maximum car la mort n'est que le prolongement de celle-ci : on vit éternellement
P.S. : Même si je suis un ancien hypersensible (vacciné à ce sujet, je peux te donner les tuyaux qui m'ont aidé à m'en sortir, si çà t'intéresse), fils de pervers narcissique (là aussi vacciné,etc,etc..) et j'ai frôlé la mort plusieurs fois dont une fois de vraiment très près, mais surtout, j'adore par dessus tout la vie
Je trouve que tu est une belle femme par ta sensibilité et ta vulnérabilité
Mais tu dois t'accepter tel que tu es et aussi accepter ce que tu ressens même si ces émotions peuvent être très intenses (dont le degré d'intensité ne tient qu'à toi et à l'importance que tu veux donner à ces émotions, un peu comme l'importance que tu donnes à la mort), oublie le passé et ce que ta famille ou n'importe qui d'autre pourrait penser de ta zébritude, de ce que tu penses, de ce que tu fais, de ce que tu vis,etc..., pour résumer, tu dois profiter de vie au maximum car la mort n'est que le prolongement de celle-ci : on vit éternellement
P.S. : Même si je suis un ancien hypersensible (vacciné à ce sujet, je peux te donner les tuyaux qui m'ont aidé à m'en sortir, si çà t'intéresse), fils de pervers narcissique (là aussi vacciné,etc,etc..) et j'ai frôlé la mort plusieurs fois dont une fois de vraiment très près, mais surtout, j'adore par dessus tout la vie
Invité- Invité
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
J'ai perdu mes grands parents assez tôt, durant l'enfance, ce qui fait que la mort à été rapidement présente dans ma vie. De manière moins dramatique que pour d'autres d'ailleurs, car j'avais (j'ai) mes parents.
Ça a été difficile, sans que je le comprenne vraiment, une pesanteur qui s'est abattue sans que j'ai moyens de l'analyser, car ces décès ont bien évidemment bouleversé mon entourage, d'une manière que je ne pouvais pas concevoir avec mon esprit d'enfant.
Et j'ai mis plusieurs années, plus d'une décennie, à "accepter" leur mort, surtout celle de mon grand père paternel (mon modèle, mon héro). Il m'a fallu du temps, et quelques rêves. Dans mes nuits, se jouaient des dialogues absurdes, où je lui voyais et m'exclamais "tu es là, je croyais que tu étais mort!"... puis on discutait.
Puis, au bout de quelques rêves, la répétition m'a frappé, ça s'est transformé en "tu es là, je sais que je rêve, car tu es mort..." Et ça s'est arrêté.
Ce n'est pas arrivé souvent, mais dans la durée, et ils étaient incroyablement marquants.
Une autre étape s'est joué à la mort d'une tante (peu après celle d'un oncle, génération de mes parents donc, la mort avance). Elle est morte d'un cancer du sein, ça a été assez foudroyant, et nous n'avons pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait. La veille de son inhumation, j'ai rêvé d'elle, le rêve se déroulait le jour où on s'est vu pour la dernière fois, au moment du départ. On s'est serré dans nos bras et on s'est dit adieu, ça a un peu apaisé mon sentiment de déchirure.
Mais ce que je me dis, au fond, c'est que ces personnes font toutes un peu partie de moi. Ils sont encore vivants dans mon esprit et leur mémoire m'aide à me soutenir.
Dans certains moments important, je songe au courage de l'un d'eux, à la joie de vivre de l'autre, à la simplicité de... enfin, on comprend l'idée.
Reste qu'une mort est toujours difficile à encaisser. La perspective de la mort de mes parents m’effraie aussi, mais je n'ai pas le pouvoir de les rendre immortels. Alors je me contente d'essayer de profiter au mieux des moments que je passe avec eux, et de leur montrer mon amour.
Puis, le jour où ils mourront, je m'effondrerai - ça me semble inévitable. Mais l'amour des vivants m'aidera sans doute à surmonter.
Quant à l'idée de ma mort... elle ne me chamboule pas. Peut-être parce qu'elle est trop abstraite, ou à cause d'une forme d’égoïsme: je n'aurai pas à lui survivre.
Ça a été difficile, sans que je le comprenne vraiment, une pesanteur qui s'est abattue sans que j'ai moyens de l'analyser, car ces décès ont bien évidemment bouleversé mon entourage, d'une manière que je ne pouvais pas concevoir avec mon esprit d'enfant.
Et j'ai mis plusieurs années, plus d'une décennie, à "accepter" leur mort, surtout celle de mon grand père paternel (mon modèle, mon héro). Il m'a fallu du temps, et quelques rêves. Dans mes nuits, se jouaient des dialogues absurdes, où je lui voyais et m'exclamais "tu es là, je croyais que tu étais mort!"... puis on discutait.
Puis, au bout de quelques rêves, la répétition m'a frappé, ça s'est transformé en "tu es là, je sais que je rêve, car tu es mort..." Et ça s'est arrêté.
Ce n'est pas arrivé souvent, mais dans la durée, et ils étaient incroyablement marquants.
Une autre étape s'est joué à la mort d'une tante (peu après celle d'un oncle, génération de mes parents donc, la mort avance). Elle est morte d'un cancer du sein, ça a été assez foudroyant, et nous n'avons pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait. La veille de son inhumation, j'ai rêvé d'elle, le rêve se déroulait le jour où on s'est vu pour la dernière fois, au moment du départ. On s'est serré dans nos bras et on s'est dit adieu, ça a un peu apaisé mon sentiment de déchirure.
Mais ce que je me dis, au fond, c'est que ces personnes font toutes un peu partie de moi. Ils sont encore vivants dans mon esprit et leur mémoire m'aide à me soutenir.
Dans certains moments important, je songe au courage de l'un d'eux, à la joie de vivre de l'autre, à la simplicité de... enfin, on comprend l'idée.
Reste qu'une mort est toujours difficile à encaisser. La perspective de la mort de mes parents m’effraie aussi, mais je n'ai pas le pouvoir de les rendre immortels. Alors je me contente d'essayer de profiter au mieux des moments que je passe avec eux, et de leur montrer mon amour.
Puis, le jour où ils mourront, je m'effondrerai - ça me semble inévitable. Mais l'amour des vivants m'aidera sans doute à surmonter.
Quant à l'idée de ma mort... elle ne me chamboule pas. Peut-être parce qu'elle est trop abstraite, ou à cause d'une forme d’égoïsme: je n'aurai pas à lui survivre.
Sombr'étoile- Messages : 4
Date d'inscription : 18/10/2015
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Quand j'étais petite, je me suis fait la réflexion que si la mort n'existait pas, on serait trop sur Terre (humains, animaux, plantes, il n'y aurait plus de place) et que comme pour vivre, on mange des êtres vivants (animaux et végétaux), il est normal que nous aussi servions à nourrir d'autres êtres vivants à notre mort. Et que je pense qu'au bout d'un moment, on s'ennuierait quand même. Conclusion! vivre une centaine d'années, c'est bien comme ça.
J'ai toujours eu une conscience aiguë du temps qui passe, je pars dans l'optique de vivre 100 ans et je sais que je suis à un tiers de ma vie, ça me fait peur parce que le temps passe et je n'ai pas fait ce que je voulais dans la vie mais en même temps, je suis fière du chemin parcouru.
Après, la mort en elle-même reste un mauvais moment à passer, rapide et pas trop douloureux, j'espère. Parce que si je l'accepte, j'en ai peur quand même. Mais de toutes manières, je n'ai pas le choix et je sais que ma vie peut s'arrêter dans une heure en traversant la rue si je me fais écraser donc je vis à fond. Je pense souvent à mes grands-parents, pour moi, ils sont à mes côtés, je pense souvent à eux, je leur "parle", je repense à leur regard plein d'amour et je leur en donne, bref, c'est comme si je leur disais que je ne les oublie pas, ils sont dans mon cœur.
Mais je vois mes parents vieillir et je pense souvent qu'un jour, il sera trop tard pour qu'on ai une vraie relation et que je ne pourrais plus espérer que peut-être les choses aillent mieux. Après, j'ai perdu beaucoup de gens auxquels je tenais et au fond, quand quelqu'un sort de ma vie, c'est comme s'il était mort: la personne vit loin de moi, je ne sais pas ce qu'elle devient, elle me manque et je ne la reverrai sans doute jamais. Je crois que cet état d'esprit m'aide à accepter.
En fait, ce qui me fait peur, c'est l'acte de mourir plus que le fait de mourir.
J'ai toujours eu une conscience aiguë du temps qui passe, je pars dans l'optique de vivre 100 ans et je sais que je suis à un tiers de ma vie, ça me fait peur parce que le temps passe et je n'ai pas fait ce que je voulais dans la vie mais en même temps, je suis fière du chemin parcouru.
Après, la mort en elle-même reste un mauvais moment à passer, rapide et pas trop douloureux, j'espère. Parce que si je l'accepte, j'en ai peur quand même. Mais de toutes manières, je n'ai pas le choix et je sais que ma vie peut s'arrêter dans une heure en traversant la rue si je me fais écraser donc je vis à fond. Je pense souvent à mes grands-parents, pour moi, ils sont à mes côtés, je pense souvent à eux, je leur "parle", je repense à leur regard plein d'amour et je leur en donne, bref, c'est comme si je leur disais que je ne les oublie pas, ils sont dans mon cœur.
Mais je vois mes parents vieillir et je pense souvent qu'un jour, il sera trop tard pour qu'on ai une vraie relation et que je ne pourrais plus espérer que peut-être les choses aillent mieux. Après, j'ai perdu beaucoup de gens auxquels je tenais et au fond, quand quelqu'un sort de ma vie, c'est comme s'il était mort: la personne vit loin de moi, je ne sais pas ce qu'elle devient, elle me manque et je ne la reverrai sans doute jamais. Je crois que cet état d'esprit m'aide à accepter.
En fait, ce qui me fait peur, c'est l'acte de mourir plus que le fait de mourir.
Invité- Invité
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Bleuenn a écrit:J'ai toujours eu une conscience aiguë du temps qui passe.
Moi aussi. Horriblement. Compte à rebours de toujours, dès tout petit. Alors vivre, remplir, empiler, déborder, s'enivrer, s'épuiser parfois de faire peut-être pour ça, pour tenir aussi loin que possible l'horloge "qui-ronronne-au-salon-qui-dit-oui-qui-dit-non-et-puis-qui-nous attend" et sa cohorte des "si-j'avais-pu-si-j'avais-su" (pour paraphraser quelques-uns qui ont su bien écrire la chose).
La mort des autres me ravage totalement. Aucun deal possible.
L'idée de la mienne - essayer d'imaginer le moment en fait, et l'éventualité d'un néant - m'a longtemps terrifié. Un peu moins à présent.
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
je regrette de ne pas être croyante.
De ne pas croire suffisamment à une éternité suffisamment rassurante.
De ne pas trouver de sens et de but qui m'accroche suffisament.
j'en viens à rêver qui'l m'arrive un truc cérébral, ou psychologique qui me fasse switcher là-dedans.
ça réglerait beaucoup d'autres choses par ailleurs.
le temps qui passe sert juste à se poser des question sur le temps qui passe.
tout comme la vie sert peut-être juste à vivre, n'ayant d'autres but.
je voudrais aussi , face à cela, être moins orgueilleuse et moins désireuse de contrôle.
vitesse relative : si on avance à la même vitesse que lui, alors il ne passe plus
De ne pas croire suffisamment à une éternité suffisamment rassurante.
De ne pas trouver de sens et de but qui m'accroche suffisament.
j'en viens à rêver qui'l m'arrive un truc cérébral, ou psychologique qui me fasse switcher là-dedans.
ça réglerait beaucoup d'autres choses par ailleurs.
le temps qui passe sert juste à se poser des question sur le temps qui passe.
tout comme la vie sert peut-être juste à vivre, n'ayant d'autres but.
je voudrais aussi , face à cela, être moins orgueilleuse et moins désireuse de contrôle.
vitesse relative : si on avance à la même vitesse que lui, alors il ne passe plus
BouncingPouet- Messages : 322
Date d'inscription : 24/06/2015
Age : 40
Localisation : PACA
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Bonne idée tiens.
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
il faut encore avoir en sois un chaos pour mettre au monde une étoile dansante.
Mourir et après? Le temps, et pendant. Qui s'échappe le passé.
Pour jouir d'un temps nouveaux sur le cadavre de sa pré-conscience.
Mourir et après? Le temps, et pendant. Qui s'échappe le passé.
Pour jouir d'un temps nouveaux sur le cadavre de sa pré-conscience.
8gseagffs- Messages : 558
Date d'inscription : 16/05/2012
Age : 35
Localisation : amiens
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Je me laisse porter par le temps, à de rares moments il n'existe plus, la mort c'est quand elle voudra, je serai là, ou parti ailleurs.
Invité- Invité
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
elle est déjà venu frapper à ma porte, je lui ai claqué la porte au nez
quand à lui, c'est un joueur, mais j'ai une bonne montre donc.
quand à lui, c'est un joueur, mais j'ai une bonne montre donc.
Ptérodactyle- Messages : 1125
Date d'inscription : 22/04/2015
Age : 43
Localisation : une contrée lointaine
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
La mort est une alliée, c'est ma seule certitude.
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
J'essaie de tellement remplir mon existence que je me demande si la conscience du temps qui passe ne m'incite pas à vouloir vivre plusieurs vies à la fois. Sur le plan quantitatif, j'entends. Ce ne sont pas plusieurs personnalités. C'est la même personne qui essaie de faire rentrer trois ou quatre jours en un, tout en se désolant de ne pas arriver à en caser encore deux ou trois autres.
Invité- Invité
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Juste au moment où je change de signature...Curieux...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Est il possible de trouver un sens à la mort ou à la vie sans aller dans le religieux? Les milliards d'êtres humains qui ont vécus avant nous ne semble pas avoir trouver une/des réponses.
Paradoxalement, là où je trouve du sens, c'est dans "l'inutile": le théâtre d'improvisation, voler, fabriquer un avion, les sports en tout genre : des activités sans "utilité", juste le plaisir de les faire.
Benoit
Paradoxalement, là où je trouve du sens, c'est dans "l'inutile": le théâtre d'improvisation, voler, fabriquer un avion, les sports en tout genre : des activités sans "utilité", juste le plaisir de les faire.
Benoit
korben- Messages : 10
Date d'inscription : 22/10/2015
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Bonsoir
ce sujet m'intéresse
j'ai toujours été très ébranlée par la mort de mes proches , puis celles de mes proches et de mes patients . Cela me faisait comme si un petit bout de moi-même était parti avec chacun d'eux
bref me restait plus grand chose de moi , quand j'ai décidé en 2006 de me faire un bout de chemin ce Compostel (el camino del Norte au Potugal= pas de halte peu fréquenté on dort à la belle étoile)
je ne suis pas croyante mais comme j'avais envie de me retrouver face à face avec moi-même pour tenter de régler seule ma relation avec la mort des autres , et comme toute demande pour être hébergée par des religieux (car je me disais : ils causent pas c'est parfait)
prenait des mois d'attente
j'ai décidé ce chemin de croix
j'ai demandé à un ami (muet par nature alors qu'il sait parler) qui était dans une merde notoire s'il voulait bien m'accompagner (je savais qu'il ne m'adresserait pas la parole)
et il a dit oui
nous avons fait 9 jours de marche depuis Bilbao vers Compostelle (pas vite ) ce qui a remis mes idées en ordre et les siennes aussi
en ce sens que j'ai pu , en réfléchissant au milieu des beautés de dame Nature , beautés bien souvent pluvieuses il est vrai, me trouver une attitude à tenir afin de ne plus continuer à me détruire quand un autre que moi partait ( et ça tient toujours)
ma pomme et le temps :
je me suis toujours fichue du temps qui passe , je ne me suis jamais sentie concernée
la notion de temps est une invention de l'homme pour l'homme
ce catalogue de 24 heures des journées , de 35 heures par semaine ou autres inventions m'incommode
car lorsqu'on a un truc en tête qu'importe les heures de travail pour y arriver
et quand on a envie de procrastiner 24h ne suffisent pas
je conçois qu'il faille distinguer les heures les unes des autres afin que notre temps soit "comptabilisé" et je sais aussi m"y plier
mais quand on ne fait rien de sa vie , faut-il rendre les heures comptées ?
chacun faisant ce qu'il peut avec ce qu'il a , et ce n'est pas si facile, à quoi sert de compter ?
sinon à faire culpabiliser ?
"regarde à 40 ans t'as rien fait "
le temps ne permet qu'à prouver (ce qu'on fait de sa vie) en fonction du temps qui passe
et alors ? si on mettait des années de 100 jours , la personne aurait 12 ans sous notre latitude horlogère ,
la notion de temps qui passe ? je n'en vois qu'un seul intérêt :c'est de mettre tous les instruments du temps devant un miroir convexe ou concave pour ensuite réfléchir à ce que ça nous fait , à ce qu'ils représentent etc etc ....
ce sujet m'intéresse
j'ai toujours été très ébranlée par la mort de mes proches , puis celles de mes proches et de mes patients . Cela me faisait comme si un petit bout de moi-même était parti avec chacun d'eux
bref me restait plus grand chose de moi , quand j'ai décidé en 2006 de me faire un bout de chemin ce Compostel (el camino del Norte au Potugal= pas de halte peu fréquenté on dort à la belle étoile)
je ne suis pas croyante mais comme j'avais envie de me retrouver face à face avec moi-même pour tenter de régler seule ma relation avec la mort des autres , et comme toute demande pour être hébergée par des religieux (car je me disais : ils causent pas c'est parfait)
prenait des mois d'attente
j'ai décidé ce chemin de croix
j'ai demandé à un ami (muet par nature alors qu'il sait parler) qui était dans une merde notoire s'il voulait bien m'accompagner (je savais qu'il ne m'adresserait pas la parole)
et il a dit oui
nous avons fait 9 jours de marche depuis Bilbao vers Compostelle (pas vite ) ce qui a remis mes idées en ordre et les siennes aussi
en ce sens que j'ai pu , en réfléchissant au milieu des beautés de dame Nature , beautés bien souvent pluvieuses il est vrai, me trouver une attitude à tenir afin de ne plus continuer à me détruire quand un autre que moi partait ( et ça tient toujours)
ma pomme et le temps :
je me suis toujours fichue du temps qui passe , je ne me suis jamais sentie concernée
la notion de temps est une invention de l'homme pour l'homme
ce catalogue de 24 heures des journées , de 35 heures par semaine ou autres inventions m'incommode
car lorsqu'on a un truc en tête qu'importe les heures de travail pour y arriver
et quand on a envie de procrastiner 24h ne suffisent pas
je conçois qu'il faille distinguer les heures les unes des autres afin que notre temps soit "comptabilisé" et je sais aussi m"y plier
mais quand on ne fait rien de sa vie , faut-il rendre les heures comptées ?
chacun faisant ce qu'il peut avec ce qu'il a , et ce n'est pas si facile, à quoi sert de compter ?
sinon à faire culpabiliser ?
"regarde à 40 ans t'as rien fait "
le temps ne permet qu'à prouver (ce qu'on fait de sa vie) en fonction du temps qui passe
et alors ? si on mettait des années de 100 jours , la personne aurait 12 ans sous notre latitude horlogère ,
la notion de temps qui passe ? je n'en vois qu'un seul intérêt :c'est de mettre tous les instruments du temps devant un miroir convexe ou concave pour ensuite réfléchir à ce que ça nous fait , à ce qu'ils représentent etc etc ....
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
PS
de plus , le temps ne nous appartenant pas , il ne peut nous échapper
de plus , le temps ne nous appartenant pas , il ne peut nous échapper
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
je savais pas qu'on pouvait "dealer" avec la mort
J'ai lu avec intérêt vos textes et je m'étonne.
Comment être si touché par la mort des vieux. La maladie oui, le handicap re-oui, la vieillesse qui souvent cumule les maux ouiouioui mais la mort, personne n'en réchappe jamais, tout le monde y passe, les pires et les meilleurs alors pourquoi avoir peur de ce qui est inéluctable?
La mort qui frappe l'enfant, le fils à la guerre, la femme en couche, la mort qui fauche le milieu de vie est injuste et inconsolable mais pleurer la fin de vie j'ai de la peine à comprendre. Personnellement je revendique le droit à la mort, le droit à l'euthanasie et je m'active pour que les lois changent dans ce sens car ce n'est pas mourir qui est grave, c'est souffrir, c'est perdre sa dignité, devenir un légume, une pauvre chose encombrante dont personne ne veut plus s'occuper. Souvent c'est ça la fin de vie des vieux, les oubliettes de la Solitude et ça je le comprends.
Jacques Brel le disait très bien: " mourir!? la belle affaire! mais vieillir...
Il faut voir le bon côté de la chose, après notre dernier souffle nous aurons la réponse à l'ultime question; est-ce que la lumière du tunnel s'éteint et c'est "Game Over" ou alors ça continue, on recommence une autre partie?
Personnellement j'aimerais pas rater ça!
Je vous salue.
phv
Comment être si touché par la mort des vieux. La maladie oui, le handicap re-oui, la vieillesse qui souvent cumule les maux ouiouioui mais la mort, personne n'en réchappe jamais, tout le monde y passe, les pires et les meilleurs alors pourquoi avoir peur de ce qui est inéluctable?
La mort qui frappe l'enfant, le fils à la guerre, la femme en couche, la mort qui fauche le milieu de vie est injuste et inconsolable mais pleurer la fin de vie j'ai de la peine à comprendre. Personnellement je revendique le droit à la mort, le droit à l'euthanasie et je m'active pour que les lois changent dans ce sens car ce n'est pas mourir qui est grave, c'est souffrir, c'est perdre sa dignité, devenir un légume, une pauvre chose encombrante dont personne ne veut plus s'occuper. Souvent c'est ça la fin de vie des vieux, les oubliettes de la Solitude et ça je le comprends.
Jacques Brel le disait très bien: " mourir!? la belle affaire! mais vieillir...
Il faut voir le bon côté de la chose, après notre dernier souffle nous aurons la réponse à l'ultime question; est-ce que la lumière du tunnel s'éteint et c'est "Game Over" ou alors ça continue, on recommence une autre partie?
Personnellement j'aimerais pas rater ça!
Je vous salue.
phv
phvdb- Messages : 33
Date d'inscription : 24/10/2015
Localisation : Suisse
je savais pas qu'on pouvait "dealer" avec la mort
J'ai lu avec intérêt vos textes et je m'étonne.
Comment être si touché par la mort des vieux. La maladie oui, le handicap re-oui, la vieillesse qui souvent cumule les maux ouiouioui mais la mort, personne n'en réchappe jamais, tout le monde y passe, les pires et les meilleurs alors pourquoi avoir peur de ce qui est inéluctable?
La mort qui frappe l'enfant, le fils à la guerre, la femme en couche, la mort qui fauche le milieu de vie est injuste et inconsolable mais pleurer la fin de vie j'ai de la peine à comprendre. Personnellement je revendique le droit à la mort, le droit à l'euthanasie et je m'active pour que les lois changent dans ce sens car ce n'est pas mourir qui est grave, c'est souffrir, c'est perdre sa dignité, devenir un légume, une pauvre chose encombrante dont personne ne veut plus s'occuper. Souvent c'est ça la fin de vie des vieux, les oubliettes de la Solitude et ça je le comprends.
Jacques Brel le disait très bien: " mourir!? la belle affaire! mais vieillir...
Il faut voir le bon côté de la chose, après notre dernier souffle nous aurons la réponse à l'ultime question; est-ce que la lumière du tunnel s'éteint et c'est "Game Over" ou alors ça continue, on recommence une autre partie?
Personnellement j'aimerais pas rater ça!
Je vous salue.
phv
Comment être si touché par la mort des vieux. La maladie oui, le handicap re-oui, la vieillesse qui souvent cumule les maux ouiouioui mais la mort, personne n'en réchappe jamais, tout le monde y passe, les pires et les meilleurs alors pourquoi avoir peur de ce qui est inéluctable?
La mort qui frappe l'enfant, le fils à la guerre, la femme en couche, la mort qui fauche le milieu de vie est injuste et inconsolable mais pleurer la fin de vie j'ai de la peine à comprendre. Personnellement je revendique le droit à la mort, le droit à l'euthanasie et je m'active pour que les lois changent dans ce sens car ce n'est pas mourir qui est grave, c'est souffrir, c'est perdre sa dignité, devenir un légume, une pauvre chose encombrante dont personne ne veut plus s'occuper. Souvent c'est ça la fin de vie des vieux, les oubliettes de la Solitude et ça je le comprends.
Jacques Brel le disait très bien: " mourir!? la belle affaire! mais vieillir...
Il faut voir le bon côté de la chose, après notre dernier souffle nous aurons la réponse à l'ultime question; est-ce que la lumière du tunnel s'éteint et c'est "Game Over" ou alors ça continue, on recommence une autre partie?
Personnellement j'aimerais pas rater ça!
Je vous salue.
phv
phvdb- Messages : 33
Date d'inscription : 24/10/2015
Localisation : Suisse
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
bonjour NIN59,bonjour à tous
je n'ai pas de problèmes particuliers avec l'après mort,je n'ai pas d'angoisse existentielle me faisant craindre le néant,par contre,je ne COMPRENDS pas cette sensation que j'ai quand une personne (ou un animal) est morte:pour moi elle est toujours vivante,c'est très étrange.
Cet été mémé est morte,je suis heureuse d'avoir pu lui tenir la main avant son départ car je ne prévoyais pas du tout son décés,on pensait que c'était une banale infection intestinale.Je suis allé voir son corps au reposoir,c'est rare,je n'aime pas trop cette coutume mais je pense que cela est nécessaire pour faire son deuil,pour constater par soi même que l'enveloppe charnelle est vide.
La douleur et la tristesse que je ressens vient uniquement du fait qu'une fois morte,on ne peut plus communiquer avec cette personne.Dans cette incarnation il existe des joies qui sont inhérentes à notre condition,grâce à nos corps,à cette matière nous pouvons échanger nos sentiments à travers une palette multicolore de pensées et d'actes,et ce que je regrette le plus c'est de ne plus pouvoir manifester mon amour à la personne qui est partie alors que je la "sens" vivante.Mais c'est comme si il y avait un mur infranchissable,juste....le silence.
Peut être qu'un psy ou un neurobiologiste pourrait expliquer le fait que pour moi les morts sont vivants,peut être que simplement ma mémoire les fait vivre dans mon esprit.
Etant donné cet état d'esprit,passé la stupeur de l'annonce d'un décès, je réagis plutôt bien:je suis triste,je pleure mais j'accepte.C'est un peu comme accepter qu'une personne qu'on aime et qu'on voudrait "garder pour soi"parte pour un voyage sans retour.
Mais ce qui me fait le plus peur ce n'est pas de mourir: c'est de ne pas vivre.
je n'ai pas de problèmes particuliers avec l'après mort,je n'ai pas d'angoisse existentielle me faisant craindre le néant,par contre,je ne COMPRENDS pas cette sensation que j'ai quand une personne (ou un animal) est morte:pour moi elle est toujours vivante,c'est très étrange.
Cet été mémé est morte,je suis heureuse d'avoir pu lui tenir la main avant son départ car je ne prévoyais pas du tout son décés,on pensait que c'était une banale infection intestinale.Je suis allé voir son corps au reposoir,c'est rare,je n'aime pas trop cette coutume mais je pense que cela est nécessaire pour faire son deuil,pour constater par soi même que l'enveloppe charnelle est vide.
La douleur et la tristesse que je ressens vient uniquement du fait qu'une fois morte,on ne peut plus communiquer avec cette personne.Dans cette incarnation il existe des joies qui sont inhérentes à notre condition,grâce à nos corps,à cette matière nous pouvons échanger nos sentiments à travers une palette multicolore de pensées et d'actes,et ce que je regrette le plus c'est de ne plus pouvoir manifester mon amour à la personne qui est partie alors que je la "sens" vivante.Mais c'est comme si il y avait un mur infranchissable,juste....le silence.
Peut être qu'un psy ou un neurobiologiste pourrait expliquer le fait que pour moi les morts sont vivants,peut être que simplement ma mémoire les fait vivre dans mon esprit.
Etant donné cet état d'esprit,passé la stupeur de l'annonce d'un décès, je réagis plutôt bien:je suis triste,je pleure mais j'accepte.C'est un peu comme accepter qu'une personne qu'on aime et qu'on voudrait "garder pour soi"parte pour un voyage sans retour.
Mais ce qui me fait le plus peur ce n'est pas de mourir: c'est de ne pas vivre.
Ishtar- Messages : 215
Date d'inscription : 17/07/2015
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Ne vous inquiétez pas pour votre santé mentale, vous avez raison, ils vivent dans votre mémoire dans vos souvenirs et c'est tout l'intérêt de l'esprit sur la matière qui elle est destinés à disparaître, encore dans ce registre Lavoisier à toujours raison puisque pour lui "rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme".
Ne les oubliez pas et ils ne disparaîtront pas et vivez avec ceux qui restent.
Mais qu'est-ce que vivre? personnellement je n'en sais rien. Peut-être plus d'action et moins de réflexion?
Quant au voyage sans retour vous n'en savez pas davantage alors réjouissez vous de l'ultime surprise.
Courage!
Ne les oubliez pas et ils ne disparaîtront pas et vivez avec ceux qui restent.
Mais qu'est-ce que vivre? personnellement je n'en sais rien. Peut-être plus d'action et moins de réflexion?
Quant au voyage sans retour vous n'en savez pas davantage alors réjouissez vous de l'ultime surprise.
Courage!
phvdb- Messages : 33
Date d'inscription : 24/10/2015
Localisation : Suisse
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
« Dealer », ce n'est ni doux ni courtois. Mon âme sensible s'en offusque.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Merci pour ton commentaire phvdb
Oui,je pense que oui.
Mais pour paraphraser Rabelais et écorcher un peu son propos(qu'il me pardonne,lui qui est de cet autre côté)
"Action sans conscience n'est que ruine de l'âme"
Mais qu'est-ce que vivre? personnellement je n'en sais rien. Peut-être plus d'action et moins de réflexion?
Oui,je pense que oui.
Mais pour paraphraser Rabelais et écorcher un peu son propos(qu'il me pardonne,lui qui est de cet autre côté)
"Action sans conscience n'est que ruine de l'âme"
Ishtar- Messages : 215
Date d'inscription : 17/07/2015
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
La mort, lorsqu'elle est suivie d'une renaissance...qu'est-ce que je m'en fiche
Et le temps qui passe....et bien qu'il passe, c'est son rôle ici-bas. Je m'en fout, je vis dans le moment présent....pour toujours.... gnaf Gnaf
Et le temps qui passe....et bien qu'il passe, c'est son rôle ici-bas. Je m'en fout, je vis dans le moment présent....pour toujours.... gnaf Gnaf
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Hello, moi j'ai résolu ce problème d'une manière très étrange. Comme toi je pensais à ce temps qui fuit et à la mort; Et un jour j'ai regardé la série TV Spartacus. Bon c'était extrêmement violent et exagérais le rapport des gladiateurs à la mort (ils s'en fichent carrément). Et plusieurs fois, leur instructeur leur disait "la mort, on la b****".
Bon c'est un peu cash, mais j'ai eu un déclic. A partir de là, je n'ai plus mis d'énergie sur les choses que l'on ne peut changer. Alors j'ai encore un peu le souci du temps qui passe. Mais dans tous les cas, le temps va passer. Du coup, je fais quoi, je me pourrie la vie? Ou je me la rend meilleure? Etant donné que le planning sera le même, j'arrive à ne plus me la pourrir.
Un peu comme les chats, qui ne luttent pas, mais fuient les environnement polluants, non calme, qui leur nuisent.
Bon c'est un peu cash, mais j'ai eu un déclic. A partir de là, je n'ai plus mis d'énergie sur les choses que l'on ne peut changer. Alors j'ai encore un peu le souci du temps qui passe. Mais dans tous les cas, le temps va passer. Du coup, je fais quoi, je me pourrie la vie? Ou je me la rend meilleure? Etant donné que le planning sera le même, j'arrive à ne plus me la pourrir.
Un peu comme les chats, qui ne luttent pas, mais fuient les environnement polluants, non calme, qui leur nuisent.
Invité- Invité
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Je deal plus, je me projette parfois, m'imagine a 60, 70 ou 80 ans.
Je me vois encore rire, j'essaie de positiver.
Plus que la mort c'est le douleur qui m'ennuierait.
Avoir un truc incurable et que les drogues ne me soulagent pas, et qu'on me refuse la dose létale si jamais...
L'idée de continuité m'apaise.
Je me dis que la Vie nous quitte un peu chaque jour, à dose infinitésimale et que vient le jour où, l'épuisement du corps nous permet d'accueillir la mort avec sérénité .
Je me vois encore rire, j'essaie de positiver.
Plus que la mort c'est le douleur qui m'ennuierait.
Avoir un truc incurable et que les drogues ne me soulagent pas, et qu'on me refuse la dose létale si jamais...
L'idée de continuité m'apaise.
Je me dis que la Vie nous quitte un peu chaque jour, à dose infinitésimale et que vient le jour où, l'épuisement du corps nous permet d'accueillir la mort avec sérénité .
Invité- Invité
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
@ViveviV
je me dis un peu la même chose. Bien que l'on puisse vivre vieux, en forme et encore avoir des projet, j'espère que l'on en a un peu marre aussi. Et si jamais l'on a eu une vie intéressante, alors peut-être est-il plus facile d'envisager la fin sereinement.
je me dis un peu la même chose. Bien que l'on puisse vivre vieux, en forme et encore avoir des projet, j'espère que l'on en a un peu marre aussi. Et si jamais l'on a eu une vie intéressante, alors peut-être est-il plus facile d'envisager la fin sereinement.
Invité- Invité
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
Ou alors s'aider de la spiritualité pour l'accueillir avec sagesse, sans lutter.
Pour l'idée qu'il faille vivre à fond chaque petite éclaircie , c'est devenu chose naturelle depuis que j'ai vu mon pere dans son cercueil, il avait60 ans et mon visage ressemble au sien.
C'est une impression étrange.
Fauché en plein vol. Maladie fulgurante et incurable.
Ca a fait sauter plein de verrous et une urgence à vivre.
Le crédit est limité oui.
Et il y a encore plein de choses que je veux voir avant qu'il ne soit trop tard.
Pour l'idée qu'il faille vivre à fond chaque petite éclaircie , c'est devenu chose naturelle depuis que j'ai vu mon pere dans son cercueil, il avait60 ans et mon visage ressemble au sien.
C'est une impression étrange.
Fauché en plein vol. Maladie fulgurante et incurable.
Ca a fait sauter plein de verrous et une urgence à vivre.
Le crédit est limité oui.
Et il y a encore plein de choses que je veux voir avant qu'il ne soit trop tard.
Invité- Invité
Re: Comment dealez vous avec la mort et le temps qui nous échappe?
oui la spiritualité aussi bien sûr. Chacun a sa conviction propre et la spiritualité est toute indiquée évidemment.
Invité- Invité
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