Colère incontrôlable
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Colère incontrôlable
Hello à tous,
Après plusieurs semaines à hanter le forum et papillonner mes réponses à droite à gauche, voilà mon premier thread bien à moi.
Le sujet concerne cette vague, cette sensation de vertige qui peut me prendre, d'une violence inouïe et que je n'arrive pas à réfréner.
Presque de l'hystérie.
En ce moment je suis confronté à un problème domestique avec mon jeune garçon qui s'est remis à salir ses culottes plusieurs fois par jour. Un problème auquel de nombreux jeunes parents sont confrontés et qui n'a malheureusement pas de solution miracle. C'est du cas par cas. Alors au départ, je suis calme et j'arrive à me contrôler. Ca se passe bien.
Mais au bout de quelques jours, avec la fatigue (je ne dors pas assez et suis sans cesse réveillé par le moindre petit bruit), mes nerfs lâchent et je ne parviens plus à contrôler quoique ce soit.
Le problème est qu'étant seul avec mon fils à la maison, je n'ai personne vers qui me tourner pour prendre le relai et qu'il arrive un moment où mes efforts sont complètement vains pour contrôler ces bouffées de colère qui montent en moi. C'est comme une vague, un tsunami. Je multiplie les ruses pour arriver à ne pas exploser mais c'est comme si le combat était joué d'avance pour moi.
Je finis toujours par me mettre à hurler comme un fou. Bien sur, j'ai encore assez de force pour ne pas franchir la ligne jaune et m'en prendre physiquement à lui. Je crois que je ne le supporterais pas. Mais dans ces moments là, je n'arrive plus rien à contrôler en dehors de ça. Et quand la pression retombe enfin, je m'en veux terriblement, à un point que vous ne pouvez pas imaginer.
Je me sens comme docteur Jekill et Mister Hide.
Hier soir, j'ai atteint un point de non retour je crois. En fin de soirée, je m'écœurais tellement d'être comme ça que je m'imaginais déjà le laisser complètement à sa maman pour ne plus lui nuire.
Je compte en parler avec ma psy et voir s'il n'existe pas un traitement ou quelque chose comme ça qui pourrait m'aider à me contrôler. Ca n'est absolument pas le papa que je veux être. Je n'ai aucune excuse et je me morfond de culpabilité.
Je ne sais pas si cette faiblesse dans le contrôle de mes émotions peut trouver son origine dans la douance ou bien s'il s'agit d'autre chose. Depuis toujours j'ai eu beaucoup de mal à contrôler mes émotions quand elles sortaient. Je ne dis rien et puis je finis par exploser, littéralement. C'est comme une éruption volcanique. Ensuite je finis par me calmer et c'est comme si je changeais de masque. J'avais le même comportement avec mon ex, j'avais mis ça sur le compte de nos problèmes de l'époque mais je dois bien reconnaitre que c'est quelque chose d'indépendant du contexte. Je le porte en moi.
En dehors de "ces crises" je ne suis pas quelqu'un d'agressif. Je ne me bat jamais et déteste même les conflits ou les petites embrouilles. Je suis d'ordinaire très respectueux et calme. Rien à voir avec ce "type" qui se met à hurler des horreurs qui font toujours très mal. Je ne veux plus de ça pour mon enfant, je n'en peux plus de ne pas savoir bien faire, de ne pas arriver à rester calme dès qu'un problème devient compliqué…
Je crois que c'est l'impuissance et l'échec face aux problèmes qui se dressent face à moi qui me plongent dans cet état.
Et je ne sais vraiment plus quoi faire.
Après plusieurs semaines à hanter le forum et papillonner mes réponses à droite à gauche, voilà mon premier thread bien à moi.
Le sujet concerne cette vague, cette sensation de vertige qui peut me prendre, d'une violence inouïe et que je n'arrive pas à réfréner.
Presque de l'hystérie.
En ce moment je suis confronté à un problème domestique avec mon jeune garçon qui s'est remis à salir ses culottes plusieurs fois par jour. Un problème auquel de nombreux jeunes parents sont confrontés et qui n'a malheureusement pas de solution miracle. C'est du cas par cas. Alors au départ, je suis calme et j'arrive à me contrôler. Ca se passe bien.
Mais au bout de quelques jours, avec la fatigue (je ne dors pas assez et suis sans cesse réveillé par le moindre petit bruit), mes nerfs lâchent et je ne parviens plus à contrôler quoique ce soit.
Le problème est qu'étant seul avec mon fils à la maison, je n'ai personne vers qui me tourner pour prendre le relai et qu'il arrive un moment où mes efforts sont complètement vains pour contrôler ces bouffées de colère qui montent en moi. C'est comme une vague, un tsunami. Je multiplie les ruses pour arriver à ne pas exploser mais c'est comme si le combat était joué d'avance pour moi.
Je finis toujours par me mettre à hurler comme un fou. Bien sur, j'ai encore assez de force pour ne pas franchir la ligne jaune et m'en prendre physiquement à lui. Je crois que je ne le supporterais pas. Mais dans ces moments là, je n'arrive plus rien à contrôler en dehors de ça. Et quand la pression retombe enfin, je m'en veux terriblement, à un point que vous ne pouvez pas imaginer.
Je me sens comme docteur Jekill et Mister Hide.
Hier soir, j'ai atteint un point de non retour je crois. En fin de soirée, je m'écœurais tellement d'être comme ça que je m'imaginais déjà le laisser complètement à sa maman pour ne plus lui nuire.
Je compte en parler avec ma psy et voir s'il n'existe pas un traitement ou quelque chose comme ça qui pourrait m'aider à me contrôler. Ca n'est absolument pas le papa que je veux être. Je n'ai aucune excuse et je me morfond de culpabilité.
Je ne sais pas si cette faiblesse dans le contrôle de mes émotions peut trouver son origine dans la douance ou bien s'il s'agit d'autre chose. Depuis toujours j'ai eu beaucoup de mal à contrôler mes émotions quand elles sortaient. Je ne dis rien et puis je finis par exploser, littéralement. C'est comme une éruption volcanique. Ensuite je finis par me calmer et c'est comme si je changeais de masque. J'avais le même comportement avec mon ex, j'avais mis ça sur le compte de nos problèmes de l'époque mais je dois bien reconnaitre que c'est quelque chose d'indépendant du contexte. Je le porte en moi.
En dehors de "ces crises" je ne suis pas quelqu'un d'agressif. Je ne me bat jamais et déteste même les conflits ou les petites embrouilles. Je suis d'ordinaire très respectueux et calme. Rien à voir avec ce "type" qui se met à hurler des horreurs qui font toujours très mal. Je ne veux plus de ça pour mon enfant, je n'en peux plus de ne pas savoir bien faire, de ne pas arriver à rester calme dès qu'un problème devient compliqué…
Je crois que c'est l'impuissance et l'échec face aux problèmes qui se dressent face à moi qui me plongent dans cet état.
Et je ne sais vraiment plus quoi faire.
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
J'ai passé quelques années à fulminer de rage tout seul dans mon coin. Finalement ce n'était pas grave, c'était juste la dépression qui revenait...
Je te conseille de consulter...
Je te conseille de consulter...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Colère incontrôlable
Fata Morgana a écrit:
Je te conseille de consulter...
Je vais en parler à ma psy demain.
Je dois faire quelque chose, je veux faire quelque chose.
A chaque crise, je me promet que ce sera la dernière et heureusement ça n'arrive pas tous les jours non plus.
Mais à chaque fois ça recommence. C'est tellement puissant que j'en ai presque baissé les bras. Et à d'autres moments, je me bat et j'arrive à repousser toute cette colère. Je crois que c'est gagné… et il suffit d'une étincelle un peu plus tard pour qu'elle revienne encore plus puissante, encore plus rapide, et là c'est encore pire.
Je souffre tellement de le faire pleurer et de lui crier dessus.
J'ai envie de me fracasser le crâne contre le mur d'être comme ça. Je me dégoûte.
désolé pour ce dégueuli de remords. Je n'y arrive plus tout seul. J'avais besoin de poser des mots dessus.
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
Méfie-toi qu'il n'y ait pas une pathologie dépressive là-dessous. Si tu as déjà été sujet à de la dépression (sans parler de dépression mélancolique) signale-le à ta psy. Le cas échéant tu pourrais avoir besoin d'un psychiatre plus que d'un psychologue. Je te dis ça parce que moi cette affaire de colère (anticapitaliste !) a abouti à quelque chose de pas bon du tout. Mais je ne veux pas t'alarmer, je fais juste le lien avec mon histoire.
Même si c'est le perfectionnisme qui te rend les "choses compliquées" horripilantes, ça ne devrait pas aller jusque là.
Même si c'est le perfectionnisme qui te rend les "choses compliquées" horripilantes, ça ne devrait pas aller jusque là.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Colère incontrôlable
Coucou pounee, je connais, je compatis.
C'est horrible à vivre.
Comment je m'en sors?
En fait j'ai arrêté de me gendarmer constamment.
Car je voulais tellement être parfaite, que je m'épuisais, que je me jugulais sans jamais supporter le moindre écart, sans exprimer mes contrariétés, mes gênes, mes agacements et... j'explosais. Alors que c'est ce je ne voulais surtout pas.
Essaie de ne pas te retenir en fait. Je sais c'est bizarre puisque c'est justement ce que tu ne veux pas... exprimer des émotions négatives.
C'est à dire exprime tes émotions au fur et à mesure. Si ton fils t'énerve dis-lui dès qu'il commence à t'énerver, calmement, et ne retiens pas la sauce pour exploser littéralement du trop plein de toutes ces émotions.
Je ne te dis pas que ça va venir en 2 jours, mais progressivement, c'est comme ça que j'ai mis en place une gestion de mes émotions plus calme sans explosion, insupportable pour mon entourage et surtout pour moi-même.
Et mon psy m'a bien aidée dans ce sens.
Courage!!!
C'est horrible à vivre.
Comment je m'en sors?
En fait j'ai arrêté de me gendarmer constamment.
Car je voulais tellement être parfaite, que je m'épuisais, que je me jugulais sans jamais supporter le moindre écart, sans exprimer mes contrariétés, mes gênes, mes agacements et... j'explosais. Alors que c'est ce je ne voulais surtout pas.
Essaie de ne pas te retenir en fait. Je sais c'est bizarre puisque c'est justement ce que tu ne veux pas... exprimer des émotions négatives.
C'est à dire exprime tes émotions au fur et à mesure. Si ton fils t'énerve dis-lui dès qu'il commence à t'énerver, calmement, et ne retiens pas la sauce pour exploser littéralement du trop plein de toutes ces émotions.
Je ne te dis pas que ça va venir en 2 jours, mais progressivement, c'est comme ça que j'ai mis en place une gestion de mes émotions plus calme sans explosion, insupportable pour mon entourage et surtout pour moi-même.
Et mon psy m'a bien aidée dans ce sens.
Courage!!!
La Loutre- Messages : 203
Date d'inscription : 17/03/2014
Age : 43
Localisation : Ardèche
Re: Colère incontrôlable
Merci pour tous vos messages.
Quand je me force à repenser à ces moments, je ressens vraiment du dégoût pour moi. Je me sens comme un monstre et c'est horrible ce sentiment. Le gentil papa qui est en moi s'en prendrait volontiers à cet autre moi monstrueux.
Je n'avais pas pensé au perfectionnisme. Ca colle plutôt bien avec mon idée de perdre le contrôle quand justement je n'arrive pas à trouver une solution à un problème qui m'échappe. En fait oui c'est vraiment ça, c'est cette impuissance qui me devient tellement insupportable qu'elle se transforme en violence et en colère ! Parce que ces épisodes se restreignent vraiment à des circonstances précises (un problème insoluble) mais non limitée à un contexte précis, je veux dire il m'arrive la plupart du temps de me mettre en colère mais sans aller jusqu'à ces excès.
Ca me semble une bonne piste à creuser.
Pour la dépression, je ne sais pas. Je n'ai jamais été officiellement en dépression mais je ne sais pas vraiment si je l'ai déjà été. Déjà que j'ai mis plus de 30 ans à comprendre que j'étais rayé alors que quand j'en parle maintenant pour plein de mondd autour de moi "c'était une évidence" ...
Quand je me force à repenser à ces moments, je ressens vraiment du dégoût pour moi. Je me sens comme un monstre et c'est horrible ce sentiment. Le gentil papa qui est en moi s'en prendrait volontiers à cet autre moi monstrueux.
Je n'avais pas pensé au perfectionnisme. Ca colle plutôt bien avec mon idée de perdre le contrôle quand justement je n'arrive pas à trouver une solution à un problème qui m'échappe. En fait oui c'est vraiment ça, c'est cette impuissance qui me devient tellement insupportable qu'elle se transforme en violence et en colère ! Parce que ces épisodes se restreignent vraiment à des circonstances précises (un problème insoluble) mais non limitée à un contexte précis, je veux dire il m'arrive la plupart du temps de me mettre en colère mais sans aller jusqu'à ces excès.
Ca me semble une bonne piste à creuser.
Pour la dépression, je ne sais pas. Je n'ai jamais été officiellement en dépression mais je ne sais pas vraiment si je l'ai déjà été. Déjà que j'ai mis plus de 30 ans à comprendre que j'étais rayé alors que quand j'en parle maintenant pour plein de mondd autour de moi "c'était une évidence" ...
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
Pounee, oui tu en veux à ce papa que tu trouves monstrueux.
Mais dis-toi plutôt que le gentil papa va aider cette partie de toi.
Et le perfectionnisme a été la vraie clé pour moi.
Le pire c'est que je n'avais même pas la conscience d'être perfectionniste tellement je me trouvais nulle, en dessous de tout et donc je voulais être parfaite.
Un truc tellement évident... qu'il a fallu qu'un psy me le dise pour que je pense que "ah oui... c'est peut-être ça" lol
Mais dis-toi plutôt que le gentil papa va aider cette partie de toi.
Et le perfectionnisme a été la vraie clé pour moi.
Le pire c'est que je n'avais même pas la conscience d'être perfectionniste tellement je me trouvais nulle, en dessous de tout et donc je voulais être parfaite.
Un truc tellement évident... qu'il a fallu qu'un psy me le dise pour que je pense que "ah oui... c'est peut-être ça" lol
La Loutre- Messages : 203
Date d'inscription : 17/03/2014
Age : 43
Localisation : Ardèche
Re: Colère incontrôlable
C'est une bonne chose que tu ne saches pas si tu as été dépressif, parce que tu peux me croire que quand moi je parle de dépression, de celle-là, on s'en souvient ! Hélas.
Si tu pense que ton perfectionnisme y est pour quelque chose, dis-toi que personne n'est parfait et dans la plupart des cas ce sont nos imperfections qui nous permettent d'avancer. Le parfait, étant parfait, ne peut pas changer...
Si tu pense que ton perfectionnisme y est pour quelque chose, dis-toi que personne n'est parfait et dans la plupart des cas ce sont nos imperfections qui nous permettent d'avancer. Le parfait, étant parfait, ne peut pas changer...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Colère incontrôlable
de toute façon tu sembles vivre tout de même pas mal de choses en même temps, une découverte, une séparation ?, une ré organisation de tout du coup ainsi que de retrouver un mode de vie autre avec ton fils ?
ça fait pas mal à gérer vu d'ici et tout d'un coup. (je comprends mieux pourquoi je ne suivais plus sur deux fils tout à l'heure, en fait tu sembles concerné par plusieurs situations en même temps)
ça fait pas mal à gérer vu d'ici et tout d'un coup. (je comprends mieux pourquoi je ne suivais plus sur deux fils tout à l'heure, en fait tu sembles concerné par plusieurs situations en même temps)
Invité- Invité
Re: Colère incontrôlable
Tu n'es pas un gentils papa. Ni un monstre. Tu n'es pas les étiquettes que tu te colle.
Le conseil de La Loutre me semble très bon. Exprimer ton émotion. Les émotions sont justes des signaux, ça veut dire qu'il se passe quelque chose. Quoi ? Ça se serait intéressant de chercher. Mais d'abords, il faut laisser sortir. Tu as le droit d'être en colère.
N'hésites à pas te passer les nerfs sainement. Courir vite, frapper dans un matelas, couper du bois, fracasser un truc à coup de marteau. Sans jugement, sans réfléchir, juste exprimer.
Dans un second temps:
- Pourquoi ton fils s'est remis à salir ses culottes ?
- A quoi cela te renvoie t il ?
- Pourquoi cela t énerve il ?
- De quoi as tu peur ?
Le conseil de La Loutre me semble très bon. Exprimer ton émotion. Les émotions sont justes des signaux, ça veut dire qu'il se passe quelque chose. Quoi ? Ça se serait intéressant de chercher. Mais d'abords, il faut laisser sortir. Tu as le droit d'être en colère.
N'hésites à pas te passer les nerfs sainement. Courir vite, frapper dans un matelas, couper du bois, fracasser un truc à coup de marteau. Sans jugement, sans réfléchir, juste exprimer.
Dans un second temps:
- Pourquoi ton fils s'est remis à salir ses culottes ?
- A quoi cela te renvoie t il ?
- Pourquoi cela t énerve il ?
- De quoi as tu peur ?
Paradoxe- Messages : 372
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 39
Localisation : Paris
Re: Colère incontrôlable
Bon toujours pas de progrès de mon côté pour arriver à mieux gérer mes émotions. A croire que j'ai aucune influence dessus...
Par contre j'ai trouvé pourquoi il salissait ses sous vetement et je pense avoir réglé le problème. Donc positif malgré tout.
Par contre j'ai trouvé pourquoi il salissait ses sous vetement et je pense avoir réglé le problème. Donc positif malgré tout.
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
Facile à dire, moins facile à faire : t'écouter vraiment quand ça survient.
qu'est-ce ça provoque réellement en toi?
Comment te sens-tu ? quelles émotions, quelles peurs cela appelle ?
quel est le déclencheur profond?
il peut y avoir plusieurs pistes.
si ça "explose" c'est que quelque chose s'exprime.
la douance, le cerveau ont bon dos.
sans aucune justification supplémentaire (n'en déplaise à certain) je pense qu'il s'agit de failles, de blessures, qui, figées dans un autre temps ne savent s'exprimer en "adulte" et face au miroir de ton enfant explosent en faisant sauter le couvercle de leur stratégie de protection. Et si ça remonte à très loin, quand tu étais très jeune par exemple, alors nos théorie et décision d'adultes lui sont perméables.
C'est normal que ça te conduise à culpabiliser. je pense qu'il faut commencer à être en paix et bienveillant et tendre avec ça (toi) avant tout.
Mais tu t'en soucis.. ça change tout. tu te rend compte que cette situtaion ne peut durer. La violence n'est surtout pas que physique.
te sens tu dépassé ?
paniqué peut-être face à ce qui est perçu comme un "échecs" de ton enfant et te renverrait à ta propre gestion de l'échec?
ça peut aussi être un moment fort qui te met face à ton rôle de père avec son lot de contraintes, de responsabilité, d'imperfection, d’absence de modèle etc etc
patience ? confiance ?
ça peut brasser bien plus large, ce ne sont que mes propre échos.
et bien évidement comme tu l'as dit...la fatigue joue énormément, une dépression, une anxiété aussi. quoiqu'il en soit cela ne reste que des "symptômes" et non des causes.
Les enfants ont besoin de sérénité, de bienveillance, de patience, de confiance. L'enfant en nous, aussi.
qu'est-ce ça provoque réellement en toi?
Comment te sens-tu ? quelles émotions, quelles peurs cela appelle ?
quel est le déclencheur profond?
il peut y avoir plusieurs pistes.
si ça "explose" c'est que quelque chose s'exprime.
la douance, le cerveau ont bon dos.
sans aucune justification supplémentaire (n'en déplaise à certain) je pense qu'il s'agit de failles, de blessures, qui, figées dans un autre temps ne savent s'exprimer en "adulte" et face au miroir de ton enfant explosent en faisant sauter le couvercle de leur stratégie de protection. Et si ça remonte à très loin, quand tu étais très jeune par exemple, alors nos théorie et décision d'adultes lui sont perméables.
C'est normal que ça te conduise à culpabiliser. je pense qu'il faut commencer à être en paix et bienveillant et tendre avec ça (toi) avant tout.
Mais tu t'en soucis.. ça change tout. tu te rend compte que cette situtaion ne peut durer. La violence n'est surtout pas que physique.
te sens tu dépassé ?
paniqué peut-être face à ce qui est perçu comme un "échecs" de ton enfant et te renverrait à ta propre gestion de l'échec?
ça peut aussi être un moment fort qui te met face à ton rôle de père avec son lot de contraintes, de responsabilité, d'imperfection, d’absence de modèle etc etc
patience ? confiance ?
ça peut brasser bien plus large, ce ne sont que mes propre échos.
et bien évidement comme tu l'as dit...la fatigue joue énormément, une dépression, une anxiété aussi. quoiqu'il en soit cela ne reste que des "symptômes" et non des causes.
Les enfants ont besoin de sérénité, de bienveillance, de patience, de confiance. L'enfant en nous, aussi.
BouncingPouet- Messages : 322
Date d'inscription : 24/06/2015
Age : 41
Localisation : PACA
Re: Colère incontrôlable
six s'if a écrit:de toute façon tu sembles vivre tout de même pas mal de choses en même temps, une découverte, une séparation ?, une ré organisation de tout du coup ainsi que de retrouver un mode de vie autre avec ton fils ?
ça fait pas mal à gérer vu d'ici et tout d'un coup. (je comprends mieux pourquoi je ne suivais plus sur deux fils tout à l'heure, en fait tu sembles concerné par plusieurs situations en même temps)
Carrément.
Sur AS ils m'ont traité de chien fou. C'est une une bonne image je trouve.
En un an, voir condensé parfois sur les mêmes semaines, j'ai du gérer une séparation non voulue après 8 ans de vie commune, la lutte avec la maman autour de la garde, une double séparation dans la foulée avec ma copine que j'ai rencontré presque tout de suite après la séparation, la jalousie de mon ex-ex vis-à-vis de mon ex (compliqué sorry), la guerre d'usure (on a vécu 6 mois ensemble après la séparation), la perte partielle voir presque complète de mon activité pro, le retour à l'école pendant une année (enfin incubateur mais dans une école… donc avec des jeunes de 25 en moyenne, tous très loin de mes problématiques du moment), un second projet pro prenant et qui ne se passe pas comme je veux, la perte d'un proche, retour la queue entre les jambes chez papa-maman, visites chez les psy pour moi, mon ex, mon ex-couple, mon petit garçon… enfin bon et j'en passe et là dessus on rajoute la découverte à la fin de cet été de mes rayures.
Ca a été un énorme reboot.
J'ai pris tellement de claques dans la face cette année, je ne sais pas comment je suis encore debout.
Pour mes "coups de calgon", j'ai toujours été un peu comme ça. Pas que spécialement avec elle ou lui.
Mais disons que l'impuissance face à une situation précise décuple les effets.
Et pour mon bonhomme, oui clairement je suis trop exigeant avec moi. Je ne me pardonne rien. Et dieu sait que je suis nul… du coup je ne me sens pas légitime. Je suis trop ailleurs, trop dans ma bulle, je passe à côté de plein de trucs, je fais tout mon possible mais ça me semble tellement insatisfaisant qu'inconsciemment je suis sans le doute le plus pourfendeur de baffes à mon encontre. Addict à la flagellation.
Mais je travaille sur ça avec ma psy.
Y a du boulot.
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
Saperjulie a écrit:Facile à dire, moins facile à faire : t'écouter vraiment quand ça survient.
Merci pour ton message
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
Courage
parles en avec ton fils. Vois avec le psy les mots à prononcer adaptés à son age. Il "savent" ce qu'il se passe, mais le verbaliser avec eux est essentiel pour pas que ça fantasme et panique dans leur caboche de gamin qui pensent pas comme nous^^
"Papa est fatigué, papa est un peu dépassé, ne sait pas toujours comment faire, mais fait tout pour que tout se passe bien et se fait aider" (ça l'autorise, lui aussi à gérer sereinement ses échecs ou difficultés)
parles en avec ton fils. Vois avec le psy les mots à prononcer adaptés à son age. Il "savent" ce qu'il se passe, mais le verbaliser avec eux est essentiel pour pas que ça fantasme et panique dans leur caboche de gamin qui pensent pas comme nous^^
"Papa est fatigué, papa est un peu dépassé, ne sait pas toujours comment faire, mais fait tout pour que tout se passe bien et se fait aider" (ça l'autorise, lui aussi à gérer sereinement ses échecs ou difficultés)
BouncingPouet- Messages : 322
Date d'inscription : 24/06/2015
Age : 41
Localisation : PACA
Re: Colère incontrôlable
pounee a écrit:et là dessus on rajoute la découverte à la fin de cet été de mes rayures.
[...]
Et pour mon bonhomme, oui clairement je suis trop exigeant avec moi. Je ne me pardonne rien. Et dieu sait que je suis nul… du coup je ne me sens pas légitime. Je suis trop ailleurs, trop dans ma bulle, je passe à côté de plein de trucs, je fais tout mon possible mais ça me semble tellement insatisfaisant qu'inconsciemment je suis sans le doute le plus pourfendeur de baffes à mon encontre. Addict à la flagellation.
Mais je travaille sur ça avec ma psy.
Y a du boulot.
As-tu lu un peu de littérature sur le thème de la zébritude ?
Parce que : "découverte cet été" (donc très récent), trop exigeant, ne me pardonne rien, suis nul, pas légitime, etc. ... tout ça est parfaitement décrit dans les bouquins.
Ça aide à décoder, comprendre, analyser, faire le point, constater etc. et... tourner la page !
Rien que ça, c'est ÉNORME !
Certains associent la découvertes des rayures à une crise identitaire qui peut aller jusqu'à deux ans.
J'ai lu, lu et relu jusqu'à saturation.
Tout ce que pouvais trouver, en langue étrangère aussi.
Ça aide à croiser les expériences et faire des recoupements indispensables.
Est-ce que ta psy est spécialisée/sensibilisée zèbre ?
Ça aussi c'est extrêmement important.
En attendant, bon courage pour tout.
Invité- Invité
Re: Colère incontrôlable
coucou
il y a aussi pas mal de littérature pour aider à gérer les émotions des enfants "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent" est super pour ça et si tu as autour de chez toi une association qui anime des ateliers sur ce thème c'est d'autant + facile à mettre en place comme technique ! Au final ça nous apprends tout autant à gérer nos émotions et aussi gérer les émotions des adultes dans la mesure ou on est tous humains
ça m'aide énormément et j'avais pourtant commencer avec mon premier enfant sur un bien mauvais pieds mais à force on prends les réflexes ça vient pas du jour au lendemain et des fois ça dérape encore mais quand on regarde en arrière on voit d'ou on est partie et ça n'a pas de prix !
il y a aussi pas mal de littérature pour aider à gérer les émotions des enfants "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent" est super pour ça et si tu as autour de chez toi une association qui anime des ateliers sur ce thème c'est d'autant + facile à mettre en place comme technique ! Au final ça nous apprends tout autant à gérer nos émotions et aussi gérer les émotions des adultes dans la mesure ou on est tous humains
ça m'aide énormément et j'avais pourtant commencer avec mon premier enfant sur un bien mauvais pieds mais à force on prends les réflexes ça vient pas du jour au lendemain et des fois ça dérape encore mais quand on regarde en arrière on voit d'ou on est partie et ça n'a pas de prix !
fenarel- Messages : 75
Date d'inscription : 01/05/2015
Age : 45
Re: Colère incontrôlable
fenarel a écrit:avec mon premier enfant sur un bien mauvais pieds mais à force on prends les réflexes ça vient pas du jour au lendemain et des fois ça dérape encore mais quand on regarde en arrière on voit d'ou on est partie et ça n'a pas de prix !
C'est certain !
J'ai moi-même fait des avancées fulgurantes en moins d'un an.
Avec mes adulescents aussi !
Tout le monde y gagne. C'est chouette.
Invité- Invité
Re: Colère incontrôlable
je pense qu'il faut avancer avec précautions sur les prétendus caractéristiques des surdoué et des problèmes et difficultés qu'on leur attribue. Il y en a mais les surdoués ou Z sont avant tout juste des humains.
J'ai toujours peur qu'on le HP soit une trop bonne excuse pour masquer d'autres choses plus profondes, humaines, indépendantes du HP. Et surtout que que ferme un tas de porte de guérisons/solutions.
patience...
J'ai toujours peur qu'on le HP soit une trop bonne excuse pour masquer d'autres choses plus profondes, humaines, indépendantes du HP. Et surtout que que ferme un tas de porte de guérisons/solutions.
patience...
BouncingPouet- Messages : 322
Date d'inscription : 24/06/2015
Age : 41
Localisation : PACA
Re: Colère incontrôlable
Beaucoup de messages d'un coup. Wouha, je vais essayer de répondre à tout le monde.
Oui, je me suis rendu compte que même si l'on "sait" ce qu'il faut dire, on ne le dit souvent pas.
J'essaye de rester attentif à ça. De trouver les mots justes avec lui. De penser à lui parler. Lui dire ce que je ressens, ce que j'éprouve pour lui.
Mais ce n'est pas toujours facile avec lui, il est très renfermé. On ne peut pas vraiment parler. Il se livre très peu et toujours par fines gouttelettes.
Mais je crois qu'il est beaucoup plus intelligent qu'il ne veut laisser paraitre.
Oui, j'en suis à mon troisième bouquin, celui de JSF (forcément), mais aussi celui de Kermadec et un en rapport avec le monde du travail d'Arielle Adda et Thierry Brunel. J'ai visionné aussi un paquet de conférences, interviews radio, … sur le sujet. Je crois que j'arrive un peu à saturation. C'était bien au départ mais j'ai le sentiment que pour l'heure ça ne m'apporte plus grand chose. C'est même assez répétitif.
Maintenant je dois travailler sur moi.
Je ne sais pas si je passe par une crise identitaire mais ça remet énormément de choses en question en moi et pour moi.
Je me découvre littéralement. Et maintenant je suis à la phase où je dois essayer de raccrocher le nouveau moi avec l'ancien moi. Je me fais penser à Peter Pan qui avait perdu son ombre et que Wendy recoud à son pied.
Oui. Elle m'a confié qu'elle m'avait repéré dès nos premières rencontres alors que j'étais venu la voir pour gérer une crise dans mon couple. Donc la douance était absolument pas le sujet, ni moi d'ailleurs. Mais elle ne m'avait rien dis. Je l'ai vu plusieurs fois, puis on a arrêté la thérapie. Et 6 mois après on l'a reprise, enfin ça n'a pas dépassé une séance. C'était un échec cuisant. Mais c'est après ça que j'ai demandé si je pouvais venir seul. J'étais vraiment dans le creux de la vague voir sous le creux de la vague. Et puis au bout de quelques séances, en faisant une recherche google inutile sur moi-même, comme une bouteille à la mer que l'on jette, je suis tombé sur le forum d'AS. Et ça a été la révélation. J'en ai pas parlé de suite à la psy et lorsque c'est venu sur la table, elle a commencé aussi à me parler d'elle, de sa fille Z et de moi bien sur. Donc oui, même si elle n'est pas spécialisée elle y est fortement sensibilisée ne serait qu'au point de vue personnel.
Je vois aussi un oshtéo très bien, qui a une approche très psy, et qui m'a donné de très bons conseils pour mon garçon. En fait j'en reviens à peu près toujours à moi, la cause des problèmes et notamment mon traumatisme d'enfant qui a sans doute été énormément amplifié par la douance.
Je vais essayer de mettre la main sur ce bouquin.
Je suis un peu d'accord avec Julie
Pour moi la douance pose des caractéristiques qui ne sont pas sources des problèmes mais peuvent leur apporter un écho que sans la douance ils n'auraient pas eu forcément. Par exemple, j'identifie clairement l'origine de mon besoin de contrôle (de mes émotions, de mon cadre, des problèmes qui surviennent face à moi, …) à mon traumatisme enfant. Mais c'est la douance qui lui a donné une ampleur infiniment plus grande qu'il n'aurait eu si j'avais été "moins sensible".
Et maintenant je suis face à un sacré dilemme car d'un côté je découvre que le vrai moi est un moi hypersensible, un peu beaucoup dans les vapes du spleen et carrément à l'opposé de mon faux-self qui est plutôt dur, désagréable, autoritaire, … enfin entre ça et ce que j'appelle mes déviances, qui sont sans doute des effets de bord, je suis un peu paumé pour le moment. Difficile de faire le tri.
Saperjulie a écrit:Courage
parles en avec ton fils. Vois avec le psy les mots à prononcer adaptés à son age.
Oui, je me suis rendu compte que même si l'on "sait" ce qu'il faut dire, on ne le dit souvent pas.
J'essaye de rester attentif à ça. De trouver les mots justes avec lui. De penser à lui parler. Lui dire ce que je ressens, ce que j'éprouve pour lui.
Mais ce n'est pas toujours facile avec lui, il est très renfermé. On ne peut pas vraiment parler. Il se livre très peu et toujours par fines gouttelettes.
Mais je crois qu'il est beaucoup plus intelligent qu'il ne veut laisser paraitre.
Bérénice a écrit:
As-tu lu un peu de littérature sur le thème de la zébritude ?
Oui, j'en suis à mon troisième bouquin, celui de JSF (forcément), mais aussi celui de Kermadec et un en rapport avec le monde du travail d'Arielle Adda et Thierry Brunel. J'ai visionné aussi un paquet de conférences, interviews radio, … sur le sujet. Je crois que j'arrive un peu à saturation. C'était bien au départ mais j'ai le sentiment que pour l'heure ça ne m'apporte plus grand chose. C'est même assez répétitif.
Maintenant je dois travailler sur moi.
Bérénice a écrit:
Certains associent la découvertes des rayures à une crise identitaire qui peut aller jusqu'à deux ans.
Je ne sais pas si je passe par une crise identitaire mais ça remet énormément de choses en question en moi et pour moi.
Je me découvre littéralement. Et maintenant je suis à la phase où je dois essayer de raccrocher le nouveau moi avec l'ancien moi. Je me fais penser à Peter Pan qui avait perdu son ombre et que Wendy recoud à son pied.
Bérénice a écrit:
Est-ce que ta psy est spécialisée/sensibilisée zèbre ?
Oui. Elle m'a confié qu'elle m'avait repéré dès nos premières rencontres alors que j'étais venu la voir pour gérer une crise dans mon couple. Donc la douance était absolument pas le sujet, ni moi d'ailleurs. Mais elle ne m'avait rien dis. Je l'ai vu plusieurs fois, puis on a arrêté la thérapie. Et 6 mois après on l'a reprise, enfin ça n'a pas dépassé une séance. C'était un échec cuisant. Mais c'est après ça que j'ai demandé si je pouvais venir seul. J'étais vraiment dans le creux de la vague voir sous le creux de la vague. Et puis au bout de quelques séances, en faisant une recherche google inutile sur moi-même, comme une bouteille à la mer que l'on jette, je suis tombé sur le forum d'AS. Et ça a été la révélation. J'en ai pas parlé de suite à la psy et lorsque c'est venu sur la table, elle a commencé aussi à me parler d'elle, de sa fille Z et de moi bien sur. Donc oui, même si elle n'est pas spécialisée elle y est fortement sensibilisée ne serait qu'au point de vue personnel.
Je vois aussi un oshtéo très bien, qui a une approche très psy, et qui m'a donné de très bons conseils pour mon garçon. En fait j'en reviens à peu près toujours à moi, la cause des problèmes et notamment mon traumatisme d'enfant qui a sans doute été énormément amplifié par la douance.
fenarel a écrit:il y a aussi pas mal de littérature pour aider à gérer les émotions des enfants "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent" est super pour ça et si tu as autour de chez toi une association qui anime des ateliers sur ce thème c'est d'autant + facile à mettre en place comme technique !
Je vais essayer de mettre la main sur ce bouquin.
Saperjulie a écrit:je pense qu'il faut avancer avec précautions sur les prétendus caractéristiques des surdoué et des problèmes et difficultés qu'on leur attribue. Il y en a mais les surdoués ou Z sont avant tout juste des humains.
J'ai toujours peur qu'on le HP soit une trop bonne excuse pour masquer d'autres choses plus profondes, humaines, indépendantes du HP. Et surtout que que ferme un tas de porte de guérisons/solutions.
patience...
Je suis un peu d'accord avec Julie
Pour moi la douance pose des caractéristiques qui ne sont pas sources des problèmes mais peuvent leur apporter un écho que sans la douance ils n'auraient pas eu forcément. Par exemple, j'identifie clairement l'origine de mon besoin de contrôle (de mes émotions, de mon cadre, des problèmes qui surviennent face à moi, …) à mon traumatisme enfant. Mais c'est la douance qui lui a donné une ampleur infiniment plus grande qu'il n'aurait eu si j'avais été "moins sensible".
Et maintenant je suis face à un sacré dilemme car d'un côté je découvre que le vrai moi est un moi hypersensible, un peu beaucoup dans les vapes du spleen et carrément à l'opposé de mon faux-self qui est plutôt dur, désagréable, autoritaire, … enfin entre ça et ce que j'appelle mes déviances, qui sont sans doute des effets de bord, je suis un peu paumé pour le moment. Difficile de faire le tri.
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
Je pose ma pierre à ton édifice;
Pour ce qui est de ton fils, félicite-toi d'être en sa compagnie, oui car beaucoup de pères lors de divorce (séparation...) ils abandonnent leurs armes, soit voulues soit forcées.
Tu es là pour lui, même si "ta" colère met à rude épreuve ton rôle paternel.
Les enfants s'adaptent bien mieux que les adultes, je me doute que tu souhaites pas lui montrer les mauvais cotés de ton comportement, mais c'est un fait que chacun est "imparfait".
Mettre des mots sur tes maux vis à vis de ton enfant, est un bon début (les précédents posts corrobores ma pensée).
Un " je t'aime mon fils " par jour, comme une litanie ça rassure même un fils introverti.
Ensuite je suis pas psy, et ma psycho de comptoir est à chier, par contre, étant moi même versatile dans mes humeurs, j'ai essayé pas mal de sport pour me canaliser.
Les sports calmes, sont trop...comment dire poliment... m'endors.
J'ai testé la boxe de la française à la thaï, 2x par semaine, et je dois dire que ma colérique humeur était étouffée par ma fatigue.
Mais il existe plein d'autres sports qui défoulent, en ce moment je fais du KravMaga, c'est sympa (et puis c'est plutôt féminin comme sport, alors ça m'fait du bien d'être avec mes semblables, lol).
Quand une crise colérique arrive, parce qu'on la sent venir celle-là, j'ai depuis installé un sac dans un pièce (en l’occurrence la chbre d'ami), je gueule un "vous m'emmerdez" je tourne les talons, claque la porte de chbre d'ami et tape sur le sac comme une malade, en incendiant l'univers (ou la politique, mais surtout pas ce qui m'enerve sur le moment car, les répercutions sont cata à expliquer vers les personnes visées quand on se calme). Certes tout le monde entend, même les voisins, mais après 10 minutes, mon humeur se stabilise, souvent je file sous l'eau chaude, pour me détendre encore plus et je ressors avec un sourire et une bonne soirée en perspective
Souvent ça déstabilise de voir une personne changer d'humeur du tout au tout, mais si j'ai bien appris une chose, ça ne sert à rien de se renfrogner dans une humeur où l'on se déteste.
Un p'tit bout de mon expérience, à toi de trouver ce qui te convient le mieux, en attendant, bon courage.
Pour ce qui est de ton fils, félicite-toi d'être en sa compagnie, oui car beaucoup de pères lors de divorce (séparation...) ils abandonnent leurs armes, soit voulues soit forcées.
Tu es là pour lui, même si "ta" colère met à rude épreuve ton rôle paternel.
Les enfants s'adaptent bien mieux que les adultes, je me doute que tu souhaites pas lui montrer les mauvais cotés de ton comportement, mais c'est un fait que chacun est "imparfait".
Mettre des mots sur tes maux vis à vis de ton enfant, est un bon début (les précédents posts corrobores ma pensée).
Un " je t'aime mon fils " par jour, comme une litanie ça rassure même un fils introverti.
Ensuite je suis pas psy, et ma psycho de comptoir est à chier, par contre, étant moi même versatile dans mes humeurs, j'ai essayé pas mal de sport pour me canaliser.
Les sports calmes, sont trop...comment dire poliment... m'endors.
J'ai testé la boxe de la française à la thaï, 2x par semaine, et je dois dire que ma colérique humeur était étouffée par ma fatigue.
Mais il existe plein d'autres sports qui défoulent, en ce moment je fais du KravMaga, c'est sympa (et puis c'est plutôt féminin comme sport, alors ça m'fait du bien d'être avec mes semblables, lol).
Quand une crise colérique arrive, parce qu'on la sent venir celle-là, j'ai depuis installé un sac dans un pièce (en l’occurrence la chbre d'ami), je gueule un "vous m'emmerdez" je tourne les talons, claque la porte de chbre d'ami et tape sur le sac comme une malade, en incendiant l'univers (ou la politique, mais surtout pas ce qui m'enerve sur le moment car, les répercutions sont cata à expliquer vers les personnes visées quand on se calme). Certes tout le monde entend, même les voisins, mais après 10 minutes, mon humeur se stabilise, souvent je file sous l'eau chaude, pour me détendre encore plus et je ressors avec un sourire et une bonne soirée en perspective
Souvent ça déstabilise de voir une personne changer d'humeur du tout au tout, mais si j'ai bien appris une chose, ça ne sert à rien de se renfrogner dans une humeur où l'on se déteste.
Un p'tit bout de mon expérience, à toi de trouver ce qui te convient le mieux, en attendant, bon courage.
Sérendipité- Messages : 345
Date d'inscription : 26/02/2015
Age : 43
Localisation : Dans la Ville Rose
Re: Colère incontrôlable
Sérendipité a écrit:beaucoup de pères lors de divorce (séparation...) ils abandonnent leurs armes, soit voulues soit forcées.
Oui, j'étais éprouvé moralement lorsque je me suis rendu compte de tout ça. Bon, la naissance de mon fils était compliquée. J'avais pas dis non mais pas vraiment oui non plus… c'est compliqué. Mais bon il est là et je l'aime. Jamais j'aurais laissé ça arriver si j'avais pu deviner qu'elle me quitterait 3 ans plus tard. Déjà je me voyais pas trop avoir des enfants mais me retrouver tout seul avec, non merci. J'ai déjà du mal à m'occuper de moi tout seul…
Ceci étant, j'ai vraiment senti le rejet dans les paroles et les yeux de certaines femmes lorsque je disais que je voulais m'en occuper et non pas le laisser entièrement à sa maman. Je tiens beaucoup à lui transmettre mes valeurs et garder un contact fort avec lui. Si je ne peux le voir qu'une ou deux fois par mois, c'est comme d'être proche d'un voisin. Je ne crois pas que je le supporterais même si au quotidien franchement c'est parfois (souvent) TRES difficile et que je le laisserais bien un peu chez maman. Mais bon, c'est mon devoir de papa alors j'assume mon rôle.
Oui moi aussi le sport m'aide beaucoup. Comme toi, lorsque je suis vidé en général j'ai plus la force de me mettre en colère, comme si j'étais anesthésié.Sérendipité a écrit:
je dois dire que ma colérique humeur était étouffée par ma fatigue.
Le hic c'est que je n'arrive pas à être régulier au sport. Je vais en faire beaucoup (3-4 fois par semaine) puis au bout de 3-4 mois plus du tout.
Je n'ai pas encore réussi à tenir sur la distance mais clairement ça aide à ne pas se laisser trop déborder par toutes ces émotions négatives.
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
pounee a écrit:Le hic c'est que je n'arrive pas à être régulier au sport. Je vais en faire beaucoup (3-4 fois par semaine) puis au bout de 3-4 mois plus du tout.
Je n'ai pas encore réussi à tenir sur la distance mais clairement ça aide à ne pas se laisser trop déborder par toutes ces émotions négatives.
Aaaah, la régularité, je n'aime pas trop ce mot, et encore moins m'y tenir.
D'où mon idée du sac de boxe (tu en trouves à 10e), un joli trou dans le plafond de ta chbre avec une bonne mèche à béton, et le tour est joué.
Tu auras à domicile la possibilité de te défouler.
Sérendipité- Messages : 345
Date d'inscription : 26/02/2015
Age : 43
Localisation : Dans la Ville Rose
Re: Colère incontrôlable
Je vais y penser et voir ce que je peux faire oui.
C'est une bonne idée
C'est une bonne idée
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
pounee a écrit: Mais bon il est là et je l'aime. Jamais j'aurais laissé ça arriver si j'avais pu deviner qu'elle me quitterait 3 ans plus tard. Déjà je me voyais pas trop avoir des enfants mais me retrouver tout seul avec, non merci.
Tu n'es pas seul sur ce coup là. si j'avais deviné la séparation, il n'y aurait pas d'enfant. Les premiers mois ont été difficiles jusqu'à ce que je finisse par vouloir assumer ma responsabilité. Pour la garde, c'est moitié moitié, pas question de ne pas tenir ce rôle.
à la maison, on a un coussin de la colère, il ne sert qu'à ça, on lui pète la gueule de temps à autre !
Invité- Invité
Re: Colère incontrôlable
C'est simple, quand un problème te stress a un tel point il suffit de résoudre le problème.
Quand un problème est technique ce n'est jamais bien compliqué de le résoudre, dans le pire des cas il suffit de dépenser un peur d'argent, mais un enfant n'est pas une machine et la ou ca devient compliqué c'est que le stress ne va pas l'aider a gerer son incontinence, mais comme cette situation le stress autant que toi.
Donc en gros l'enfant a besoin de se sentir soutenu et l'adulte a besoin que l'enfant soit capable de gerer, c'est loin d'être un cercle vertueux.
Tu peux lui proposer de lui acheter des protections, chose qu'il refusera peut être car il peut avoir honte, mais si tu ne lui en parle pas tu ne sera jamais.
Essaye de savoir s'il n'a pas des problèmes a l'école pour savoir si le problème est d'origine psychologique ou s'il est plus physique, du genre une simple réaction au froid et demande des conseils a son medecin traitant.
Ne te fait pas un sang d'encre pour un problème qui est plus génant qu'autre chose, si tu relativise et que tu te dit qu'au final il n'y a rien de grave tu sera déjà plus détendu et avec ce poids en moins tu sera plus apte a gerer tes propres problèmes.
Quand un problème est technique ce n'est jamais bien compliqué de le résoudre, dans le pire des cas il suffit de dépenser un peur d'argent, mais un enfant n'est pas une machine et la ou ca devient compliqué c'est que le stress ne va pas l'aider a gerer son incontinence, mais comme cette situation le stress autant que toi.
Donc en gros l'enfant a besoin de se sentir soutenu et l'adulte a besoin que l'enfant soit capable de gerer, c'est loin d'être un cercle vertueux.
Tu peux lui proposer de lui acheter des protections, chose qu'il refusera peut être car il peut avoir honte, mais si tu ne lui en parle pas tu ne sera jamais.
Essaye de savoir s'il n'a pas des problèmes a l'école pour savoir si le problème est d'origine psychologique ou s'il est plus physique, du genre une simple réaction au froid et demande des conseils a son medecin traitant.
Ne te fait pas un sang d'encre pour un problème qui est plus génant qu'autre chose, si tu relativise et que tu te dit qu'au final il n'y a rien de grave tu sera déjà plus détendu et avec ce poids en moins tu sera plus apte a gerer tes propres problèmes.
Hugues- Messages : 291
Date d'inscription : 25/08/2014
Age : 32
Re: Colère incontrôlable
Bonjour à tous,
VOILA PROBLEME REGLE !
Ca fait 3 semaines maintenant qu'il a arrêté ce comportement de salir ses slips. Apparemment j'ai su lui dire / faire ce qu'il fallait.
Merci à tous et toutes pour vos conseils.
VOILA PROBLEME REGLE !
Ca fait 3 semaines maintenant qu'il a arrêté ce comportement de salir ses slips. Apparemment j'ai su lui dire / faire ce qu'il fallait.
Merci à tous et toutes pour vos conseils.
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
Napalm a écrit:
Tu n'es pas seul sur ce coup là. si j'avais deviné la séparation, il n'y aurait pas d'enfant. Les premiers mois ont été difficiles jusqu'à ce que je finisse par vouloir assumer ma responsabilité. Pour la garde, c'est moitié moitié, pas question de ne pas tenir ce rôle.
à la maison, on a un coussin de la colère, il ne sert qu'à ça, on lui pète la gueule de temps à autre !
Je ne suis pas seul c'est vrai mais en même temps un peu quand même.
Je ne suis déjà pas capable de m'occuper de moi tout seul… je suis souvent "ailleurs" alors bon même si je m'en sors pas trop avec le ptit bout et que ça se passe bien, je continue de faire régulièrement des gaffes, oublier des trucs, pas penser à faire ci ou ça… Autant sur certains trucs mon perfectionnisme fait que je fais les choses bien mieux que la plupart des gens, autant sur plein d'autres trucs je suis carrément à l'ouest et faut être derrière moi. Alors avec lui je suis obligé de redoubler d'efforts et c'est épuisant mais bon. J'essaye de le faire du mieux que je peux, mes parents m'aident en ce moment. Et malgré que j'avais déjà passé 6 mois tout seul avec lui, j'angoisse un peu le moment où je me retrouverais de nouveau tout seul à m'occuper de lui.
Pour le coussin de la colère (comme le punchingball) c'est une bonne idée, faut vraiment que je me trouve un truc comme ça. Mais étrangement, quand je ne suis pas seul j'arrive à mieux gérer mes émotions. Là depuis presque un mois je ne me suis pas mis en colère !
Et puis j'ai mon ptit bonhomme pour me rappeler à l'ordre aussi aha
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: Colère incontrôlable
La méditation aide énormément. J'y suis venue après un excès d'émotions fortes. Je n'avais pas la force de me taper une dépression alors je me suis mise à méditer pour sortir de cela, cet épuisement nerveux qui laisse pantelant. J'ai vécu mes premières colères à l'âge de 40 ans, j'avais beaucoup de choses à évacuer. Je me suis donné le droit de péter les plombs du moment que ça ne blesse personne.
Au bout de 2 ans j'ai vu que le processus s'auto-nourrissait alors j'ai compris que l'évacuation était terminé. Je me suis tournée vers la spiritualité. Pour moi spiritualité et religion sont deux choses différentes. La spiritualité c'est du direct, du vécu. la religion c'est le mental qui essai d'expliquer la spiritualité par toute sorte de dogmes.
Une autre chose m'a énormément aidé, le contact avec la nature. Camper toute seule en forêt. La nature calme, aide à réfléchir. La nature est guérissante et nourrissante.
Au bout de 2 ans j'ai vu que le processus s'auto-nourrissait alors j'ai compris que l'évacuation était terminé. Je me suis tournée vers la spiritualité. Pour moi spiritualité et religion sont deux choses différentes. La spiritualité c'est du direct, du vécu. la religion c'est le mental qui essai d'expliquer la spiritualité par toute sorte de dogmes.
Une autre chose m'a énormément aidé, le contact avec la nature. Camper toute seule en forêt. La nature calme, aide à réfléchir. La nature est guérissante et nourrissante.
sourciere- Messages : 12
Date d'inscription : 08/06/2016
Localisation : Neuve-France
Re: Colère incontrôlable
Pounee... merci pour tes témoignages. Je connais aussi ces acces de colère qui sont comme des explosions volcaniques incontrollables, avec une partie de soi qui regarde l'autre avec horreur puis grande honte.
Et je partage les conseils qui te sont donnés, en particulier sur l'impuissance. Je me mets en colère quand je me sens impuissante devant une situation ou mes besoins sont ignorés..
un autre truc qui peut t'aider, en particulier dans tes relations a ton fils, c'est ce qui se fait en Communication Non Violente. Par exemple le bouquin de Rosenberg, un peu neuneu a lire (tu vas piger en 10 pages, le reste n'est que blabla), mais qui donne des trucs... pour exprimer avant toute chose ses besoins. Bon, ce n'est pas toujours simple de prendre conscience de son besoin au moment M et l'instant T.. mais les trucs donnés par Rosenberg permettent, comme avec un psy, de poser un cadre dans lequel on peut alors s'exercer... et reflechir.
Le truc c'est que celapeut t'aider toi, mais cela peut aussi aider ton fils a exprimer les siens. Vos pouvez meme en faire un jeu sans doute.
Bon courage.. ca va aller... patience. Et si tu le peux essaies d'etre bienveillant avec toi, tu ne peux pas etre superman, sauf pour jouer.
Et je partage les conseils qui te sont donnés, en particulier sur l'impuissance. Je me mets en colère quand je me sens impuissante devant une situation ou mes besoins sont ignorés..
un autre truc qui peut t'aider, en particulier dans tes relations a ton fils, c'est ce qui se fait en Communication Non Violente. Par exemple le bouquin de Rosenberg, un peu neuneu a lire (tu vas piger en 10 pages, le reste n'est que blabla), mais qui donne des trucs... pour exprimer avant toute chose ses besoins. Bon, ce n'est pas toujours simple de prendre conscience de son besoin au moment M et l'instant T.. mais les trucs donnés par Rosenberg permettent, comme avec un psy, de poser un cadre dans lequel on peut alors s'exercer... et reflechir.
Le truc c'est que celapeut t'aider toi, mais cela peut aussi aider ton fils a exprimer les siens. Vos pouvez meme en faire un jeu sans doute.
Bon courage.. ca va aller... patience. Et si tu le peux essaies d'etre bienveillant avec toi, tu ne peux pas etre superman, sauf pour jouer.
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
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Eliade- Messages : 96
Date d'inscription : 10/08/2013
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Eliade- Messages : 96
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