zèbre et descendance
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Re: zèbre et descendance
Je tourne autour de ce fil depuis un petit moment... ne sachant pas très bien comment aborder la / les chose(s).
Je suis extrêmement touchée par tes interrogations.
J'ai envie d'y apporter une réponse que je trouve culcul, mais c'est bien là que j'en suis :
"Rien n'est grave".
Mais toi, de quoi as-tu envie ? C'est cela, non, qui est le plus important ?
zebulonlezebre a écrit:pensez vous que il soit vital de faire des enfants dans une vie ?
a t-on raté sa vie si on n'a pas d'enfants ?
qu'en pensez vous ? que nous sommes sur terre pour essaimer, ou que cela n'est pas grave si on le fait pas ?
Je suis extrêmement touchée par tes interrogations.
J'ai envie d'y apporter une réponse que je trouve culcul, mais c'est bien là que j'en suis :
"Rien n'est grave".
Mais toi, de quoi as-tu envie ? C'est cela, non, qui est le plus important ?
Invité- Invité
Re: zèbre et descendance
jolindien a écrit:CD_CD,
trouves-tu que le conditionnement sociétal est plus léger aujourd'hui qu'il y a 30 ans?
Je trouve qu'il est plus fort et qu'il s'est décentré (ou plutôt recentré) sur l'individu, dommage que je n'ai pas de miroir à coté pour me regarder.
L'humanité est comme une entité qui a besoin de chaque cellule la composant, l'une et l'autre(s) ne peuvent exister seule(s),
La nature se régule sans nous, mais nous voulons croire que nous contrôlons notre destiné...
A croire que cette crainte de la perte (l'enfant qui se sent abandonné par sa mère lorsqu'elle le laisse 5 min par ex) nous oblige à avoir tout un tas de chose pour croire vivre.
L'important n'est pas la conséquence...l'important c'est la cause.
Oui, la pression sociale (conditionnement sociétal, je ne connais pas) me semble largement moindre qu'il y a trente ans !
Pression sociale à ce qu'une femme fasse des enfants, j'entends.
Pour l'histoire de la crainte de la perte des enfants.... c'est de l'attachement de primate élémentaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_%C3%A9volutionniste
Bébé primate posé au sol trop longtemps = bébé primate en danger.
Ça vaut pour les petits humains.
Portes et fenêtres ne sont pas répandues depuis si longtemps.
Mother nature / Les instincts maternels : http://www.tupeuxcourir.com/z%C3%A9t%C3%A9tique-sciences/sarah-blaffer-hrdy-les-instincts-maternels-quelques-mots/
Plus large :
sur l'attachement : travaux de Bowlby
sur la primatologie : Franz de Waal : Le singe en nous, De la réconciliation chez les primates, ...
jolindien a écrit:La nature se régule sans nous, mais nous voulons croire que nous contrôlons notre destiné...
Perso, non. D'un, je n'ai pas de destinée, je vis, c'est tout. Donc, pas besoin de la contrôler. Par contre, je contrôle dans une certaine mesure le nombre d'enfants que j'ai eu ou pourrais avoir, et l'espacement des naissances, et ça, j'y tiens.
jolindien a écrit:L'important n'est pas la conséquence...l'important c'est la cause.
Bah, pour toi, c'est comme ça. Ca n'est pas forcément pareil pour tout le monde. Et en plus, c'est une phrase fourre-tout qui peut vouloir tout dire et son contraire.
Et accessoirement, je n'ai absolument pas compris ce que ton message a à voir avec la question du fil de discussion.
Les uns ont parlé d'eugénisme. Et j'ai juste fait remarqué qu'il n'était pas besoin de faire de l'eugénisme puisque le droit à la contraception, relativement libre et gratuite, suffisait largement à assurer une baisse du rythme des naissances et du nombre moyen d'enfants par femme.
J'avoue avoir du mal à voir le rapport avec ton message.
Bonne soirée,
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: zèbre et descendance
Fabuliotte a écrit:Je tourne autour de ce fil depuis un petit moment... ne sachant pas très bien comment aborder la / les chose(s).zebulonlezebre a écrit:pensez vous que il soit vital de faire des enfants dans une vie ?
a t-on raté sa vie si on n'a pas d'enfants ?
qu'en pensez vous ? que nous sommes sur terre pour essaimer, ou que cela n'est pas grave si on le fait pas ?
Je suis extrêmement touchée par tes interrogations.
J'ai envie d'y apporter une réponse que je trouve culcul, mais c'est bien là que j'en suis :
"Rien n'est grave".
Mais toi, de quoi as-tu envie ? C'est cela, non, qui est le plus important ?
merci oui en effet le plus important est d'avoir envie surtout dans l'époque infernale que nous vivons
il faut les aimer ces enfants là .. beaucoup, énormément..
Invité- Invité
Re: zèbre et descendance
Je ne sais pas si ma réponse apportera quelque chose.
j'espère ne pas etre maladroite en partageant mon opinion, ce n'est que ma vie.
Elle est loin d'être toute rose, mais c'est clair que je l'aime.
Je suis une maman célibataire.
J'ai aimé leur papa, je suis restée avec 12 ans et nous avons eu deux enfants.Etre mère a toujours été mon rêve...chacun sa quête, pour ma part je savais que j etais " maman" avant d'être mère, puisque j'ai toujours été comme ça avec mes êtres chers, à ecouter,prendre soin, donner l'affection dont tellement manquent et puis je me suis sentie mère aussi dans mon travail d artiste à donner vie à des peintures,à des poèmes,à des images.Toutes créations est faite de vie et d'amour.
J'ai eu un long chemin qui pour moi fut douloureux avant d'être mère.
c etait genre le test pour savoir si je le voulais vraiment?
J'ai pleuré tant de fois en apprenant qu'une amie etait enceinte.
le papa n etait pas prêt, on a pris un chat.
Après il avait toujours de bonnes raisons.
Et lorsqu'il s est enfin décidé, j ai moi même hésité ,par rapport à mon égoisme et surtout le fait d'avoir enfin reconnu mes besoins et mes droits d'être aimée, de recevoir pas nécessairement ce que je donne mais ne plus être dans le déséquilibre, accepter de recevoir.
magie je suis tombée vite enceinte, tout etait pour le mieux dans le meilleur des mondes possible et pAAAAAAAAAAaaf, je n'y croyais pas.
Non bien sûr que non cela ne peut pas m'arriver à moi?ce n est pas possible.
fausse couche à 2 mois et demi de grossesse.
Connaissance ma sensibilité et ma tendance à la dépression, je me suis dis : oh bordel secoue toi tout de suite!
J'ai pris conscience de la fragilité et du miracle de la vie,qu'on ne décide pas de tout, qu'en fait notre misérable petite existence ici bas( nous et nos égos démesurés nous qui voudrions être si importants parfois...enfin nous pouvons l'être parfois pour certaines personnes mais souvent ce ne sont que des illusions...(hors sujet)
Et puis deux mois et demi après je tombais enceinte de ma fille.
Mes grossesses n'ont pas été facile à supporter. cetait même l enfer la plupart du temps.
Je pense que cetait dû à l'absence de soutien émotionnel du papa.
J'ai failli perdre mon fils, tout se passait à merveille jusqu'au trois mois de grossesse, saignement,urgence, décollement placentaire.
J'ai saigné toute la grossesse.
Créer la vie n'est pas facile , ne va pas de soi et n'est pas quelque chose de si merveilleux comme on le fait souvent croire!
il faut vraiment vouloir être parents, vouloir donner de l'amour et être là pour soutenir la femme qui attend un bébé.
Il y a tant de choses horribles à vivre pendant la grossesse, c est épuisant physiquement et emotionnellement.
Beaucoup disent souvent: oh moi je ne vais pas faire des enfants pour me retrouver séparée après,je veux être sûre,je ne veux pas faire un enfant pour faire un enfant...
(d'une on ne peut jamais être sure qu'on restera toute la vie ensemble.)
Je pourrais penser que leur mots m'agressent, mais je sais que ce nest pas leur but.
Je ne regrette en rien d'avoir eu mes enfants, je referais tout pareil.
Quand dans le chagrin de la séparation(surtout la culpabilité de "voler une vie de famille" à mes enfants, de leur voler du temps avec leur papa etc )je me disais : mon dieu voilà où j'en suis j'ai complètement râté ma vie,tout est un échec immense.
Jamais de demi mesure ^^
et le temps est passé, et l'on grandit toujours de tout.
Ma vie n'est pas un échec, je suis où je devais être.
Ce n'est pas facile ni drôle tous les jours.
Mais ce sentiment d'amour incroyable que je ressens quand je regarde mes enfants, je suis tellement reconnaissante à la vie de m'avoir donné ça.
est ce que je peux mourir heureuse?
Non j'ai encore plein de rêves à realiser.
j'ai déjà été très amoureuse dans ma vie.
Je suis dévouée et douce, mais l'amour que j'ai pour mes enfants est à ce jour le seul que je ressente si inconditionnellement et réciproque.C est la seule forme d amour en laquelle je puisse croire n'ayant pas encore connu un réel amour inconditionnel à mon égard et ayant finalement souvent eu l'impression d'être celle qui donne le plus, celle qui fait vivre le couple, nourrit la conversation etc.
usée de ça. blasée de ça.
Ce n'est pas de l'amour narcissisant que j'ai pour mes enfants, ou je les regarde et : oh qu'ils sont beaux, waouh je les ai bien réussi.
Non ce n 'est pas non plus que de l'amour gnangnan de maman accro.Même si cela m'arrive!
Peut être que cela guérit aussi des plaies de l'enfance, je suis pour mes enfants la mère que j'aurais eu besoin d'avoir.
Je ne m'idealise pas en tant que maman, je suis comme toutes les mamans je fais de mon mieux et je merde aussi souvent ^^
On peut dire des bêtises par exemple je pourrais dire que vraiment je n'aurais jamais imaginé ma vie sans enfants, et que j'en aurais eu toute seule, ou peu importe.Mais c etait quelque chose que j'ai toujours visualisé et depuis très jeune.
Serait ce mal?
Pour certaines personnes oui, c est mal de désirer avoir des enfants.
c est égoiste à ce qui parait.
c est égoiste d'avoir conscience d'avoir tant d'amour à donner.
J'en sais rien.
Certains diront: alors adopte, va aider, faire de l'humanitaire etc
certains diront le monde est trop horrible pour offrir ça à nos enfants autant les épargner!
Vivre reste quand même une réelle chance.
Combien de fois ado suicidaire je pensais : purée mes parents auraient dû s abstenir de me donner la vie je n'ai pas demandé à supporter tout ça moi!
alors que maintenant je suis reconnaissante de cette chance, j'ai trop conscience de tout ce qu'il reste de beau à ressentir et à vivre malgré les douleurs, malgré les moments de tristesse lourde.
je ne juge pas ceux qui ne veulent pas d enfants.
j essaie parfois de comprendre, mais ça reste assez difficile parce que ces personnes sont très différentes...et puis je crois que souvent ces personnes là ont été agressives envers mon amour débordant ^^
après je comprends l'amour de la solitude, de son confort, sa tranquilité, son sommeil, n'avoir que soi à gérer, c est reposant, bon okay c est épuisant aussi parfois, c est suffisant.
Après ce ne sont que mes projections lorsque j'ai mal au coeur pour mes amies célibataires et sans enfants qui vont vers la quarantaine doucement mais surement.
La maternité et la paternité sont des choses aussi qui sont vécues très différemment.
Une femme change profondément, dans sa chair, alors qu'un homme ne ressent pas tout ça, pour nous il y a vraiment ce avant et après.
Le monde est différent.Les hommes nous voient différemment.
Je connais mes enfants depuis 5 ans et demi et 4 ans, et c est court mais je ne peux plus imaginer ce monde sans eux, c est comme s'ils avaient toujours été là.
Les hommes ont plus de chance de pouvoir encore s autoriser à être père jusqu'à passé la cinquantaine...
bon il y a aussi cette actrice que j'admire Laura Linney qui a eu son premier enfant à 48 ans il me semble.
J avoue avoir été choquée sur le coup, mais je ne peux pas porter de jugement, je comprends ce désir de donner la vie, de créer une belle petite âme à chérir.
Déjà qu'à mon âge je ne me vois plus du tout capable de revivre une grossesse( quel enfer!!!ah ça c est sûr mes enfants je les ai porté dans mes entrailles et je les ai mérité)
tu te poses cette question, peut être rapport à ton âge,à ta solitude,au temps qui passe...
Que désires tu le plus?
Trouver l'amour ou devenir père?
est ce l'angoisse et le doute de ne plus trouver cet amour qui fait que la possibilité d'être père disparait et t attriste?
Un homme un jour m'a répondu: je ne pourrais jamais me permettre de dire : je veux un enfant car je suis un homme,ce n'est pas moi qui vais le porter etc.
Jai trouvé cette réponse étonnante et belle.
On peut aimer une femme et vouloir créer avec elle, vouloir tout avec elle, et sa vie avec elle et on peut vivre une merveilleuse et longue histoire d amour sans avoir d enfant.
Je ne pense pas que l'on ait râté sa vie sans avoir d'enfants.
Chacun a sa propre quête, ses missions, ses rêves à accomplir, donner du sens à sa vie.
Est ce que les choses arrivent parce qu'elles doivent arriver et c est comme ça ou elles arrivent parce qu'on les désire et l'on fait tout pour agir sur sa vie, son chemin afin d'etre au plus près de la vie dont on a besoin pour s'épanouir pleinement et être qui nous sommes.
Avoir eu mes enfants fait que je suis encore plus pleinement qui je suis, mais c est une responsabilité terrible, peut être aussi que cela entrave davantage mes possibilités de retrouver l'amour un jour car cela complique les choses, parfois des "sacrifices" je le mets entre guillemets car je ne m'en suis sentie mal qu'au tout début en pleine dépression post partum ;)quant au fait de transmettre le gène " zèbre" leur papa n est pas zèbre d'ailleurs cela fait parti peut être de nos désaccords et nos incapacités à partager/communiquer et se sentir compris.
La seule chose que je désire transmettre à mes enfants c'est l'amour, toutes mes valeurs, la foi en la vie, en l'Humain.
j'espère ne pas etre maladroite en partageant mon opinion, ce n'est que ma vie.
Elle est loin d'être toute rose, mais c'est clair que je l'aime.
Je suis une maman célibataire.
J'ai aimé leur papa, je suis restée avec 12 ans et nous avons eu deux enfants.Etre mère a toujours été mon rêve...chacun sa quête, pour ma part je savais que j etais " maman" avant d'être mère, puisque j'ai toujours été comme ça avec mes êtres chers, à ecouter,prendre soin, donner l'affection dont tellement manquent et puis je me suis sentie mère aussi dans mon travail d artiste à donner vie à des peintures,à des poèmes,à des images.Toutes créations est faite de vie et d'amour.
J'ai eu un long chemin qui pour moi fut douloureux avant d'être mère.
c etait genre le test pour savoir si je le voulais vraiment?
J'ai pleuré tant de fois en apprenant qu'une amie etait enceinte.
le papa n etait pas prêt, on a pris un chat.
Après il avait toujours de bonnes raisons.
Et lorsqu'il s est enfin décidé, j ai moi même hésité ,par rapport à mon égoisme et surtout le fait d'avoir enfin reconnu mes besoins et mes droits d'être aimée, de recevoir pas nécessairement ce que je donne mais ne plus être dans le déséquilibre, accepter de recevoir.
magie je suis tombée vite enceinte, tout etait pour le mieux dans le meilleur des mondes possible et pAAAAAAAAAAaaf, je n'y croyais pas.
Non bien sûr que non cela ne peut pas m'arriver à moi?ce n est pas possible.
fausse couche à 2 mois et demi de grossesse.
Connaissance ma sensibilité et ma tendance à la dépression, je me suis dis : oh bordel secoue toi tout de suite!
J'ai pris conscience de la fragilité et du miracle de la vie,qu'on ne décide pas de tout, qu'en fait notre misérable petite existence ici bas( nous et nos égos démesurés nous qui voudrions être si importants parfois...enfin nous pouvons l'être parfois pour certaines personnes mais souvent ce ne sont que des illusions...(hors sujet)
Et puis deux mois et demi après je tombais enceinte de ma fille.
Mes grossesses n'ont pas été facile à supporter. cetait même l enfer la plupart du temps.
Je pense que cetait dû à l'absence de soutien émotionnel du papa.
J'ai failli perdre mon fils, tout se passait à merveille jusqu'au trois mois de grossesse, saignement,urgence, décollement placentaire.
J'ai saigné toute la grossesse.
Créer la vie n'est pas facile , ne va pas de soi et n'est pas quelque chose de si merveilleux comme on le fait souvent croire!
il faut vraiment vouloir être parents, vouloir donner de l'amour et être là pour soutenir la femme qui attend un bébé.
Il y a tant de choses horribles à vivre pendant la grossesse, c est épuisant physiquement et emotionnellement.
Beaucoup disent souvent: oh moi je ne vais pas faire des enfants pour me retrouver séparée après,je veux être sûre,je ne veux pas faire un enfant pour faire un enfant...
(d'une on ne peut jamais être sure qu'on restera toute la vie ensemble.)
Je pourrais penser que leur mots m'agressent, mais je sais que ce nest pas leur but.
Je ne regrette en rien d'avoir eu mes enfants, je referais tout pareil.
Quand dans le chagrin de la séparation(surtout la culpabilité de "voler une vie de famille" à mes enfants, de leur voler du temps avec leur papa etc )je me disais : mon dieu voilà où j'en suis j'ai complètement râté ma vie,tout est un échec immense.
Jamais de demi mesure ^^
et le temps est passé, et l'on grandit toujours de tout.
Ma vie n'est pas un échec, je suis où je devais être.
Ce n'est pas facile ni drôle tous les jours.
Mais ce sentiment d'amour incroyable que je ressens quand je regarde mes enfants, je suis tellement reconnaissante à la vie de m'avoir donné ça.
est ce que je peux mourir heureuse?
Non j'ai encore plein de rêves à realiser.
j'ai déjà été très amoureuse dans ma vie.
Je suis dévouée et douce, mais l'amour que j'ai pour mes enfants est à ce jour le seul que je ressente si inconditionnellement et réciproque.C est la seule forme d amour en laquelle je puisse croire n'ayant pas encore connu un réel amour inconditionnel à mon égard et ayant finalement souvent eu l'impression d'être celle qui donne le plus, celle qui fait vivre le couple, nourrit la conversation etc.
usée de ça. blasée de ça.
Ce n'est pas de l'amour narcissisant que j'ai pour mes enfants, ou je les regarde et : oh qu'ils sont beaux, waouh je les ai bien réussi.
Non ce n 'est pas non plus que de l'amour gnangnan de maman accro.Même si cela m'arrive!
Peut être que cela guérit aussi des plaies de l'enfance, je suis pour mes enfants la mère que j'aurais eu besoin d'avoir.
Je ne m'idealise pas en tant que maman, je suis comme toutes les mamans je fais de mon mieux et je merde aussi souvent ^^
On peut dire des bêtises par exemple je pourrais dire que vraiment je n'aurais jamais imaginé ma vie sans enfants, et que j'en aurais eu toute seule, ou peu importe.Mais c etait quelque chose que j'ai toujours visualisé et depuis très jeune.
Serait ce mal?
Pour certaines personnes oui, c est mal de désirer avoir des enfants.
c est égoiste à ce qui parait.
c est égoiste d'avoir conscience d'avoir tant d'amour à donner.
J'en sais rien.
Certains diront: alors adopte, va aider, faire de l'humanitaire etc
certains diront le monde est trop horrible pour offrir ça à nos enfants autant les épargner!
Vivre reste quand même une réelle chance.
Combien de fois ado suicidaire je pensais : purée mes parents auraient dû s abstenir de me donner la vie je n'ai pas demandé à supporter tout ça moi!
alors que maintenant je suis reconnaissante de cette chance, j'ai trop conscience de tout ce qu'il reste de beau à ressentir et à vivre malgré les douleurs, malgré les moments de tristesse lourde.
je ne juge pas ceux qui ne veulent pas d enfants.
j essaie parfois de comprendre, mais ça reste assez difficile parce que ces personnes sont très différentes...et puis je crois que souvent ces personnes là ont été agressives envers mon amour débordant ^^
après je comprends l'amour de la solitude, de son confort, sa tranquilité, son sommeil, n'avoir que soi à gérer, c est reposant, bon okay c est épuisant aussi parfois, c est suffisant.
Après ce ne sont que mes projections lorsque j'ai mal au coeur pour mes amies célibataires et sans enfants qui vont vers la quarantaine doucement mais surement.
La maternité et la paternité sont des choses aussi qui sont vécues très différemment.
Une femme change profondément, dans sa chair, alors qu'un homme ne ressent pas tout ça, pour nous il y a vraiment ce avant et après.
Le monde est différent.Les hommes nous voient différemment.
Je connais mes enfants depuis 5 ans et demi et 4 ans, et c est court mais je ne peux plus imaginer ce monde sans eux, c est comme s'ils avaient toujours été là.
Les hommes ont plus de chance de pouvoir encore s autoriser à être père jusqu'à passé la cinquantaine...
bon il y a aussi cette actrice que j'admire Laura Linney qui a eu son premier enfant à 48 ans il me semble.
J avoue avoir été choquée sur le coup, mais je ne peux pas porter de jugement, je comprends ce désir de donner la vie, de créer une belle petite âme à chérir.
Déjà qu'à mon âge je ne me vois plus du tout capable de revivre une grossesse( quel enfer!!!ah ça c est sûr mes enfants je les ai porté dans mes entrailles et je les ai mérité)
tu te poses cette question, peut être rapport à ton âge,à ta solitude,au temps qui passe...
Que désires tu le plus?
Trouver l'amour ou devenir père?
est ce l'angoisse et le doute de ne plus trouver cet amour qui fait que la possibilité d'être père disparait et t attriste?
Un homme un jour m'a répondu: je ne pourrais jamais me permettre de dire : je veux un enfant car je suis un homme,ce n'est pas moi qui vais le porter etc.
Jai trouvé cette réponse étonnante et belle.
On peut aimer une femme et vouloir créer avec elle, vouloir tout avec elle, et sa vie avec elle et on peut vivre une merveilleuse et longue histoire d amour sans avoir d enfant.
Je ne pense pas que l'on ait râté sa vie sans avoir d'enfants.
Chacun a sa propre quête, ses missions, ses rêves à accomplir, donner du sens à sa vie.
Est ce que les choses arrivent parce qu'elles doivent arriver et c est comme ça ou elles arrivent parce qu'on les désire et l'on fait tout pour agir sur sa vie, son chemin afin d'etre au plus près de la vie dont on a besoin pour s'épanouir pleinement et être qui nous sommes.
Avoir eu mes enfants fait que je suis encore plus pleinement qui je suis, mais c est une responsabilité terrible, peut être aussi que cela entrave davantage mes possibilités de retrouver l'amour un jour car cela complique les choses, parfois des "sacrifices" je le mets entre guillemets car je ne m'en suis sentie mal qu'au tout début en pleine dépression post partum ;)quant au fait de transmettre le gène " zèbre" leur papa n est pas zèbre d'ailleurs cela fait parti peut être de nos désaccords et nos incapacités à partager/communiquer et se sentir compris.
La seule chose que je désire transmettre à mes enfants c'est l'amour, toutes mes valeurs, la foi en la vie, en l'Humain.
Re: zèbre et descendance
CD_CD,
Quand je parle de l'enfant je parle du comportement qu'on beaucoup d'adultes quand aux sentiment de perte, d’où leur désir d'avoir pour se sentir exister.
Avoir des enfants, le matérialisme...
Pour l'histoire de la cause ou la conséquence, c'était relier au fait d'avoir conscience de ce qu'implique de faire un enfant, et de pouvoir lui apporter ce qu'il faut(sécurité, nourriture, amour etc)
je crois que l'échange se nourrit de la différence aussi,si on n'est pas d'accord... tant mieux on pourra peut-être faire évoluer nos points de vue.
Juste comme ça la nature n'a pas besoin de nous, et la réciproque?!
je sais pas si t'es arqué sur des principes dans la vie, et si oui faut un peu se détendre.
Mais bon peut-être que c'est moi qui le suis trop ce soir,
alors à plus
Quand je parle de l'enfant je parle du comportement qu'on beaucoup d'adultes quand aux sentiment de perte, d’où leur désir d'avoir pour se sentir exister.
Avoir des enfants, le matérialisme...
Pour l'histoire de la cause ou la conséquence, c'était relier au fait d'avoir conscience de ce qu'implique de faire un enfant, et de pouvoir lui apporter ce qu'il faut(sécurité, nourriture, amour etc)
je crois que l'échange se nourrit de la différence aussi,si on n'est pas d'accord... tant mieux on pourra peut-être faire évoluer nos points de vue.
Juste comme ça la nature n'a pas besoin de nous, et la réciproque?!
je sais pas si t'es arqué sur des principes dans la vie, et si oui faut un peu se détendre.
Mais bon peut-être que c'est moi qui le suis trop ce soir,
alors à plus
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: zèbre et descendance
NIN59 a écrit:Je ne sais pas si ma réponse apportera quelque chose.
j'espère ne pas etre maladroite en partageant mon opinion, ce n'est que ma vie.
Elle est loin d'être toute rose, mais c'est clair que je l'aime.
Je suis une maman célibataire.
J'ai aimé leur papa, je suis restée avec 12 ans et nous avons eu deux enfants.Etre mère a toujours été mon rêve...chacun sa quête, pour ma part je savais que j etais " maman" avant d'être mère, puisque j'ai toujours été comme ça avec mes êtres chers, à ecouter,prendre soin, donner l'affection dont tellement manquent et puis je me suis sentie mère aussi dans mon travail d artiste à donner vie à des peintures,à des poèmes,à des images.Toutes créations est faite de vie et d'amour.
J'ai eu un long chemin qui pour moi fut douloureux avant d'être mère.
c etait genre le test pour savoir si je le voulais vraiment?
J'ai pleuré tant de fois en apprenant qu'une amie etait enceinte.
le papa n etait pas prêt, on a pris un chat.
Après il avait toujours de bonnes raisons.
Et lorsqu'il s est enfin décidé, j ai moi même hésité ,par rapport à mon égoisme et surtout le fait d'avoir enfin reconnu mes besoins et mes droits d'être aimée, de recevoir pas nécessairement ce que je donne mais ne plus être dans le déséquilibre, accepter de recevoir.
magie je suis tombée vite enceinte, tout etait pour le mieux dans le meilleur des mondes possible et pAAAAAAAAAAaaf, je n'y croyais pas.
Non bien sûr que non cela ne peut pas m'arriver à moi?ce n est pas possible.
fausse couche à 2 mois et demi de grossesse.
Connaissance ma sensibilité et ma tendance à la dépression, je me suis dis : oh bordel secoue toi tout de suite!
J'ai pris conscience de la fragilité et du miracle de la vie,qu'on ne décide pas de tout, qu'en fait notre misérable petite existence ici bas( nous et nos égos démesurés nous qui voudrions être si importants parfois...enfin nous pouvons l'être parfois pour certaines personnes mais souvent ce ne sont que des illusions...(hors sujet)
Et puis deux mois et demi après je tombais enceinte de ma fille.
Mes grossesses n'ont pas été facile à supporter. cetait même l enfer la plupart du temps.
Je pense que cetait dû à l'absence de soutien émotionnel du papa.
J'ai failli perdre mon fils, tout se passait à merveille jusqu'au trois mois de grossesse, saignement,urgence, décollement placentaire.
J'ai saigné toute la grossesse.
Créer la vie n'est pas facile , ne va pas de soi et n'est pas quelque chose de si merveilleux comme on le fait souvent croire!
il faut vraiment vouloir être parents, vouloir donner de l'amour et être là pour soutenir la femme qui attend un bébé.
Il y a tant de choses horribles à vivre pendant la grossesse, c est épuisant physiquement et emotionnellement.
Beaucoup disent souvent: oh moi je ne vais pas faire des enfants pour me retrouver séparée après,je veux être sûre,je ne veux pas faire un enfant pour faire un enfant...
(d'une on ne peut jamais être sure qu'on restera toute la vie ensemble.)
Je pourrais penser que leur mots m'agressent, mais je sais que ce nest pas leur but.
Je ne regrette en rien d'avoir eu mes enfants, je referais tout pareil.
Quand dans le chagrin de la séparation(surtout la culpabilité de "voler une vie de famille" à mes enfants, de leur voler du temps avec leur papa etc )je me disais : mon dieu voilà où j'en suis j'ai complètement râté ma vie,tout est un échec immense.
Jamais de demi mesure ^^
et le temps est passé, et l'on grandit toujours de tout.
Ma vie n'est pas un échec, je suis où je devais être.
Ce n'est pas facile ni drôle tous les jours.
Mais ce sentiment d'amour incroyable que je ressens quand je regarde mes enfants, je suis tellement reconnaissante à la vie de m'avoir donné ça.
est ce que je peux mourir heureuse?
Non j'ai encore plein de rêves à realiser.
j'ai déjà été très amoureuse dans ma vie.
Je suis dévouée et douce, mais l'amour que j'ai pour mes enfants est à ce jour le seul que je ressente si inconditionnellement et réciproque.C est la seule forme d amour en laquelle je puisse croire n'ayant pas encore connu un réel amour inconditionnel à mon égard et ayant finalement souvent eu l'impression d'être celle qui donne le plus, celle qui fait vivre le couple, nourrit la conversation etc.
usée de ça. blasée de ça.
Ce n'est pas de l'amour narcissisant que j'ai pour mes enfants, ou je les regarde et : oh qu'ils sont beaux, waouh je les ai bien réussi.
Non ce n 'est pas non plus que de l'amour gnangnan de maman accro.Même si cela m'arrive!
Peut être que cela guérit aussi des plaies de l'enfance, je suis pour mes enfants la mère que j'aurais eu besoin d'avoir.
Je ne m'idealise pas en tant que maman, je suis comme toutes les mamans je fais de mon mieux et je merde aussi souvent ^^
On peut dire des bêtises par exemple je pourrais dire que vraiment je n'aurais jamais imaginé ma vie sans enfants, et que j'en aurais eu toute seule, ou peu importe.Mais c etait quelque chose que j'ai toujours visualisé et depuis très jeune.
Serait ce mal?
Pour certaines personnes oui, c est mal de désirer avoir des enfants.
c est égoiste à ce qui parait.
c est égoiste d'avoir conscience d'avoir tant d'amour à donner.
J'en sais rien.
Certains diront: alors adopte, va aider, faire de l'humanitaire etc
certains diront le monde est trop horrible pour offrir ça à nos enfants autant les épargner!
Vivre reste quand même une réelle chance.
Combien de fois ado suicidaire je pensais : purée mes parents auraient dû s abstenir de me donner la vie je n'ai pas demandé à supporter tout ça moi!
alors que maintenant je suis reconnaissante de cette chance, j'ai trop conscience de tout ce qu'il reste de beau à ressentir et à vivre malgré les douleurs, malgré les moments de tristesse lourde.
je ne juge pas ceux qui ne veulent pas d enfants.
j essaie parfois de comprendre, mais ça reste assez difficile parce que ces personnes sont très différentes...et puis je crois que souvent ces personnes là ont été agressives envers mon amour débordant ^^
après je comprends l'amour de la solitude, de son confort, sa tranquilité, son sommeil, n'avoir que soi à gérer, c est reposant, bon okay c est épuisant aussi parfois, c est suffisant.
Après ce ne sont que mes projections lorsque j'ai mal au coeur pour mes amies célibataires et sans enfants qui vont vers la quarantaine doucement mais surement.
La maternité et la paternité sont des choses aussi qui sont vécues très différemment.
Une femme change profondément, dans sa chair, alors qu'un homme ne ressent pas tout ça, pour nous il y a vraiment ce avant et après.
Le monde est différent.Les hommes nous voient différemment.
Je connais mes enfants depuis 5 ans et demi et 4 ans, et c est court mais je ne peux plus imaginer ce monde sans eux, c est comme s'ils avaient toujours été là.
Les hommes ont plus de chance de pouvoir encore s autoriser à être père jusqu'à passé la cinquantaine...
bon il y a aussi cette actrice que j'admire Laura Linney qui a eu son premier enfant à 48 ans il me semble.
J avoue avoir été choquée sur le coup, mais je ne peux pas porter de jugement, je comprends ce désir de donner la vie, de créer une belle petite âme à chérir.
Déjà qu'à mon âge je ne me vois plus du tout capable de revivre une grossesse( quel enfer!!!ah ça c est sûr mes enfants je les ai porté dans mes entrailles et je les ai mérité)
tu te poses cette question, peut être rapport à ton âge,à ta solitude,au temps qui passe...
Que désires tu le plus?
Trouver l'amour ou devenir père?
est ce l'angoisse et le doute de ne plus trouver cet amour qui fait que la possibilité d'être père disparait et t attriste?
Un homme un jour m'a répondu: je ne pourrais jamais me permettre de dire : je veux un enfant car je suis un homme,ce n'est pas moi qui vais le porter etc.
Jai trouvé cette réponse étonnante et belle.
On peut aimer une femme et vouloir créer avec elle, vouloir tout avec elle, et sa vie avec elle et on peut vivre une merveilleuse et longue histoire d amour sans avoir d enfant.
Je ne pense pas que l'on ait râté sa vie sans avoir d'enfants.
Chacun a sa propre quête, ses missions, ses rêves à accomplir, donner du sens à sa vie.
Est ce que les choses arrivent parce qu'elles doivent arriver et c est comme ça ou elles arrivent parce qu'on les désire et l'on fait tout pour agir sur sa vie, son chemin afin d'etre au plus près de la vie dont on a besoin pour s'épanouir pleinement et être qui nous sommes.
Avoir eu mes enfants fait que je suis encore plus pleinement qui je suis, mais c est une responsabilité terrible, peut être aussi que cela entrave davantage mes possibilités de retrouver l'amour un jour car cela complique les choses, parfois des "sacrifices" je le mets entre guillemets car je ne m'en suis sentie mal qu'au tout début en pleine dépression post partum ;)quant au fait de transmettre le gène " zèbre" leur papa n est pas zèbre d'ailleurs cela fait parti peut être de nos désaccords et nos incapacités à partager/communiquer et se sentir compris.
La seule chose que je désire transmettre à mes enfants c'est l'amour, toutes mes valeurs, la foi en la vie, en l'Humain.
merci pour ce témoignage émouvant
Invité- Invité
Re: zèbre et descendance
je retiens que faire des enfants même dans des conditions compliquées pour ne pas dire plus est un vrai cadeau
Invité- Invité
Re: zèbre et descendance
une réponse sous la forme d'un hasard nécessaire
l'amour mène à la réponse, le reste est futile
l'amour mène à la réponse, le reste est futile
Invité- Invité
Re: zèbre et descendance
Environ 97% des fœtus dépistés avec une trisomie sont avortés en France. C'est déjà quelque part une forme d'eugénisme.
Je ne me sens pas prêt à être père, car je traîne des souffrances d'enfance que je ne veux pas faire subir. D'un autre côté, ce sont les enfants qui font les parents, et ça pourrait m'aider à grandir.
Je ne me sens pas prêt à être père, car je traîne des souffrances d'enfance que je ne veux pas faire subir. D'un autre côté, ce sont les enfants qui font les parents, et ça pourrait m'aider à grandir.
Yack- Messages : 720
Date d'inscription : 14/04/2011
Age : 40
Localisation : Paris
Re: zèbre et descendance
Bonjour-bonjour,
Quel vaste, grave sujet dans lequel tout est relatif et peut être considéré de manières tout à fait opposées !
Témoignage perso :
Jeune, je ne voulais pas d'enfants : il y a trop de misères sur terre, de souffrances, d'incertitudes. C'est le nombre d'habitants qui crée les problèmes, la pollution, l'épuisement des ressources.
J'ai rencontré des gens qui avaient adoptés des enfants, alors, "Si je veux élever des enfants, je les adopterai".
Puis j'ai rencontré l'enfance, la petite enfance. Cela a été un choc, une révélation, j'avais une fibre paternelle. Alors je me suis dit : "après tout, un enfant... pourquoi pas deux même puisque nous sommes deux à les faire ? c'est du remplacement pas de l'accroissement démographique".
Et puis il a fallu trouver LA compagne, la mère de mes enfants qui partagerait les projets de parentalité, d'adoption, d'accueil... difficile...
Je ne vais pas épancher ma vie sur ce forum (je me suis inscrit aujourd'hui...) : nous avons eu deux enfants et j'en ai élevé beaucoup beaucoup d'autres... très (trop) difficile pour mon épouse.
En tous cas l'important c'est le choix. Je suis heureux de mes enfants et de ma vie; je comprends aussi parfaitement les gens qui choisissent de ne pas avoir d'enfants. Ce qui est plus difficile, c'est de subir. Désirer des enfants et ne pas en avoir, je comprends que cela puisse être insupportable et la solution n'est pas évidente, mais on peut adopter seul. L'inverse, avoir des enfants sans le vouloir, peut être tout aussi insupportable... pour les enfants (parce que là les parents sont quand même responsables).
Donc, après avoir été un jeune qui ne voulait pas d'enfants, je suis heureux d'en avoir deux (qui vivent des vies très atypiques...), et d'en avoir plus ou moins élevé d'autres. Maintenant si la descendance ne suit pas (si je n'ai pas de petits enfants), je serais déçu, certes, mais...
C'est sans doute aussi pour mes enfants que je veux savoir ce que je suis (surdoué ? autiste ? les deux ? autre chose ? rien mais juste bizarre ?), car ils se poseront sans doute aussi des questions un jour, vu leurs profils...
Quel vaste, grave sujet dans lequel tout est relatif et peut être considéré de manières tout à fait opposées !
Témoignage perso :
Jeune, je ne voulais pas d'enfants : il y a trop de misères sur terre, de souffrances, d'incertitudes. C'est le nombre d'habitants qui crée les problèmes, la pollution, l'épuisement des ressources.
J'ai rencontré des gens qui avaient adoptés des enfants, alors, "Si je veux élever des enfants, je les adopterai".
Puis j'ai rencontré l'enfance, la petite enfance. Cela a été un choc, une révélation, j'avais une fibre paternelle. Alors je me suis dit : "après tout, un enfant... pourquoi pas deux même puisque nous sommes deux à les faire ? c'est du remplacement pas de l'accroissement démographique".
Et puis il a fallu trouver LA compagne, la mère de mes enfants qui partagerait les projets de parentalité, d'adoption, d'accueil... difficile...
Je ne vais pas épancher ma vie sur ce forum (je me suis inscrit aujourd'hui...) : nous avons eu deux enfants et j'en ai élevé beaucoup beaucoup d'autres... très (trop) difficile pour mon épouse.
En tous cas l'important c'est le choix. Je suis heureux de mes enfants et de ma vie; je comprends aussi parfaitement les gens qui choisissent de ne pas avoir d'enfants. Ce qui est plus difficile, c'est de subir. Désirer des enfants et ne pas en avoir, je comprends que cela puisse être insupportable et la solution n'est pas évidente, mais on peut adopter seul. L'inverse, avoir des enfants sans le vouloir, peut être tout aussi insupportable... pour les enfants (parce que là les parents sont quand même responsables).
Donc, après avoir été un jeune qui ne voulait pas d'enfants, je suis heureux d'en avoir deux (qui vivent des vies très atypiques...), et d'en avoir plus ou moins élevé d'autres. Maintenant si la descendance ne suit pas (si je n'ai pas de petits enfants), je serais déçu, certes, mais...
C'est sans doute aussi pour mes enfants que je veux savoir ce que je suis (surdoué ? autiste ? les deux ? autre chose ? rien mais juste bizarre ?), car ils se poseront sans doute aussi des questions un jour, vu leurs profils...
surdoué ou autiste ?- Messages : 69
Date d'inscription : 15/12/2015
Age : 69
Localisation : Un coin de la planète appelé bretagne
Re: zèbre et descendance
Ma petite pierre à l'édifice.
Dans la société dans laquelle je vis (donc européenne du Nord), "réussir sa vie" répond a des prescriptions très claire pour une femme : avoir des enfants, rester mince et désirable, avoir un emploi, des copines, un intérieur rangé et propre.
Bien évidemment, chacun fait le travail de se distancier (ou pas) des dites prescriptions et de s'en faire sa petite religion.
Pour ma part, ne pas vouloir d'enfant m'a conduit à m'interroger sur ma définition personnelle du concept "réussir sa vie". Je trouve que c'est un chemin compliqué, tout aussi compliqué à mon avis que de vouloir, avoir et élever un/des enfant/s. En fait "réussir sa vie", c'est compliqué, point.
Ca demande, à mes yeux, une qualité de présence à soi-même et aux autres, l'apprentissage du lâcher-prise aussi et ce ne sont pas de minces affaires.
Aujourd'hui, je n'ai pas la sensation d'avoir "raté ma vie" parce que je n'ai pas voulu faire d'enfant. J'ai encore quelques (plus beaucoup) années devant moi pour changer d'avis mais plus je vieillis, et plus je doute que ça arrive un jour.
Mon témoignage du jour sera donc : non, il ne m'est pas vital de faire des enfants. Non, je n'ai pas raté ma vie parce que je n'ai pas d'enfant, du moins pas jusqu'à présent.
Quant à la gravité de ce choix... Disons que dans mes moments de dandysme, je trouve que rien n'est grave et tout n'est qu'esthétisme. Et puis je suis rattrapée par ma gravité et je me dis que le choix (faire ou pas d'enfant) doit être un choix engagé, qu'il est lourd de conséquence pour un autre que soi - qui n'a rien demandé. Alors je reviens à mon dandysme...avant d'être rattrapée par ma gravité, etc. Et je tourne, tourne, tourne...
Dans la société dans laquelle je vis (donc européenne du Nord), "réussir sa vie" répond a des prescriptions très claire pour une femme : avoir des enfants, rester mince et désirable, avoir un emploi, des copines, un intérieur rangé et propre.
Bien évidemment, chacun fait le travail de se distancier (ou pas) des dites prescriptions et de s'en faire sa petite religion.
Pour ma part, ne pas vouloir d'enfant m'a conduit à m'interroger sur ma définition personnelle du concept "réussir sa vie". Je trouve que c'est un chemin compliqué, tout aussi compliqué à mon avis que de vouloir, avoir et élever un/des enfant/s. En fait "réussir sa vie", c'est compliqué, point.
Ca demande, à mes yeux, une qualité de présence à soi-même et aux autres, l'apprentissage du lâcher-prise aussi et ce ne sont pas de minces affaires.
Aujourd'hui, je n'ai pas la sensation d'avoir "raté ma vie" parce que je n'ai pas voulu faire d'enfant. J'ai encore quelques (plus beaucoup) années devant moi pour changer d'avis mais plus je vieillis, et plus je doute que ça arrive un jour.
Mon témoignage du jour sera donc : non, il ne m'est pas vital de faire des enfants. Non, je n'ai pas raté ma vie parce que je n'ai pas d'enfant, du moins pas jusqu'à présent.
Quant à la gravité de ce choix... Disons que dans mes moments de dandysme, je trouve que rien n'est grave et tout n'est qu'esthétisme. Et puis je suis rattrapée par ma gravité et je me dis que le choix (faire ou pas d'enfant) doit être un choix engagé, qu'il est lourd de conséquence pour un autre que soi - qui n'a rien demandé. Alors je reviens à mon dandysme...avant d'être rattrapée par ma gravité, etc. Et je tourne, tourne, tourne...
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: zèbre et descendance
Je n'ai pas tout lu du topic et arrive un peu tard.
Je crois qu'être parent ou pas est une histoire différente pour chaque couple, et touche même ses propres choix individuels dans le foyer.
On peut avoir fait des enfants et louper leur éducation.
On peut ne pas avoir fait d'enfants et avoir réussi dans la vie.
Personnellement il m'a fallu quelques années avant de me décider, et intérieurement ce fût assez symbolique de prendre la décision. Mon ex attendait depuis quelques temps et souhaitait une grande fratrie. Je pense qu'on peut y réfléchir longtemps...il y a un moment où l'on en désire un ou pas...la pratique ne remplace pas la théorie (je ne parle pas de conception...nan...mais d'éducation...et là vous en "prenez" pour des années).
Ce que je peux dire maintenant c'est qu'avoir des enfants m'a appris, chaque jour, a être père. Parce que ce n'est pas fourni avec un mode d'emploi. A se délecter des moments si naturels et poétiques, spontanés, renvoyés par ses bambins. A être confronté à des difficultés à les résoudre. A les soutenir. A faire des grosses erreurs parfois. Mais se remettre en cause toujours.
Chaque âge m'a poussé dans mes retranchements, avoir des enfants m'a fait grandir. Non pas devenir plus sage, mais plus proche de ce que je suis ou veux être. Cela peut être déstabilisant parfois...souvent.
Je "goûte" à l'adolescence de mes grands, ce n'est pas toujours une partie de plaisirs, mais il faut s'adapter, comprendre les mécanismes en jeu et leur laisser petit à petit leur autonomie. J'ai été souvent en dépression, mais aussi souvent avec des moments "tous fous", j'ai toujours été là pour eux malgré un divorce d'il y a 6 ans maintenant. J'espère avoir laissé en eux un capital de soutien et de confiance en eux suffisant pour qu'ils évoluent seuls dans la vie malgré le soutien que je n'ai pas su offrir un temps...et pu un autre...
Vivre certains moments familiaux avec eux à été des moments indescriptibles parfois. Du "simple coupage" de cordon, à la découverte de la neige, des premiers cadeaux au pied du sapin, du premier bulletin au collège, des compétitions en club, des anniversaires, des enfants qui se transforment dans leur corps et deviennent des ados (j'aimerai dans ces moments tant leur apprendre et les soutenir pour les pousser dans la vie, mais c'est parfois délicat, leurs centres d'intérêts se tournent plus vers leurs copains...il faut encore se réinventer)...
J'ai au moins 2 zébrillons sur 3, dont un avec TDH. A la différence de leur maman qui ne l'ai pas (et avec qui ça se passe très bien entre nous), je suis très fier de pourvoir les avoir au téléphone les soir où ils ont des peur que seul un Z a déjà vécu et peut faire de son mieux pour les rassurer, parce que même avec tant d'âge d'écart, on se comprend plus facilement....
Faire un enfant engage un couple. J'ai connu le couple marié, et après le divorce nous avons eu la chance que les choses se déroulent de mieux en mieux entre nous. Nous sommes maintenant seulement "couple parental". Quand elle rencontrer des pbs liés à la zébritude - qu'elle comprend mais n'"a pas en elle", elle m'appele, et ça c'est une belle réussite je trouve aussi.
Je crois qu'être parent ou pas est une histoire différente pour chaque couple, et touche même ses propres choix individuels dans le foyer.
On peut avoir fait des enfants et louper leur éducation.
On peut ne pas avoir fait d'enfants et avoir réussi dans la vie.
Personnellement il m'a fallu quelques années avant de me décider, et intérieurement ce fût assez symbolique de prendre la décision. Mon ex attendait depuis quelques temps et souhaitait une grande fratrie. Je pense qu'on peut y réfléchir longtemps...il y a un moment où l'on en désire un ou pas...la pratique ne remplace pas la théorie (je ne parle pas de conception...nan...mais d'éducation...et là vous en "prenez" pour des années).
Ce que je peux dire maintenant c'est qu'avoir des enfants m'a appris, chaque jour, a être père. Parce que ce n'est pas fourni avec un mode d'emploi. A se délecter des moments si naturels et poétiques, spontanés, renvoyés par ses bambins. A être confronté à des difficultés à les résoudre. A les soutenir. A faire des grosses erreurs parfois. Mais se remettre en cause toujours.
Chaque âge m'a poussé dans mes retranchements, avoir des enfants m'a fait grandir. Non pas devenir plus sage, mais plus proche de ce que je suis ou veux être. Cela peut être déstabilisant parfois...souvent.
Je "goûte" à l'adolescence de mes grands, ce n'est pas toujours une partie de plaisirs, mais il faut s'adapter, comprendre les mécanismes en jeu et leur laisser petit à petit leur autonomie. J'ai été souvent en dépression, mais aussi souvent avec des moments "tous fous", j'ai toujours été là pour eux malgré un divorce d'il y a 6 ans maintenant. J'espère avoir laissé en eux un capital de soutien et de confiance en eux suffisant pour qu'ils évoluent seuls dans la vie malgré le soutien que je n'ai pas su offrir un temps...et pu un autre...
Vivre certains moments familiaux avec eux à été des moments indescriptibles parfois. Du "simple coupage" de cordon, à la découverte de la neige, des premiers cadeaux au pied du sapin, du premier bulletin au collège, des compétitions en club, des anniversaires, des enfants qui se transforment dans leur corps et deviennent des ados (j'aimerai dans ces moments tant leur apprendre et les soutenir pour les pousser dans la vie, mais c'est parfois délicat, leurs centres d'intérêts se tournent plus vers leurs copains...il faut encore se réinventer)...
J'ai au moins 2 zébrillons sur 3, dont un avec TDH. A la différence de leur maman qui ne l'ai pas (et avec qui ça se passe très bien entre nous), je suis très fier de pourvoir les avoir au téléphone les soir où ils ont des peur que seul un Z a déjà vécu et peut faire de son mieux pour les rassurer, parce que même avec tant d'âge d'écart, on se comprend plus facilement....
Faire un enfant engage un couple. J'ai connu le couple marié, et après le divorce nous avons eu la chance que les choses se déroulent de mieux en mieux entre nous. Nous sommes maintenant seulement "couple parental". Quand elle rencontrer des pbs liés à la zébritude - qu'elle comprend mais n'"a pas en elle", elle m'appele, et ça c'est une belle réussite je trouve aussi.
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 52
Localisation : Lyon
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