en quête des Zémotions perdues
2 participants
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en quête des Zémotions perdues
salut à tous,
ayant passé ma vie à courir après le temps et surtout à combler mon agenda, je me suis perdu...
Je m'explique longtemps j'ai cru qu'une vie ne pouvait être vécue que si l'on était partout à la fois et profiter du temps qu'elle nous donne. Cela se traduisait par à fond au boulot voire avoir la sensation d'être multitâche, à fond en compétition sportive.. toujours au taquet, les limites et les records sont fait pour être repoussés!!! Seulement un jour la machine dit stop!!! et retour à la case départ.
Pourquoi étais-je à fond?
1/ je me rends compte maintenant que je suis en perpétuelle réflexion pour ne pas dire dissertation sur tout sujet, j'insiste sur le fait que je ne broie pas du noir et le moyen d'échapper à ces pensées était d'être occupé, comme cela les pensées sont canalisées.
2/ la quête des limites et records était devenue un sens dans ma vie
3/ tant que j'étais à fond, pas de recul possible, le chrono passe avant tout et dans tout ça il n'y a pas de plaisir, juste la sensation que le record peut donner du plaisir
Actuellement, j'ai du lever le pied, j'ai pris bcp de recul et j'en conclu que ma vie est fade, qu'elle n'a pas de sens, et que je n'éprouve aucune émotion, pourtant j'ai un toit, une famille, des enfants, des amis... tout ce que le commun souhaite pour être heureux mais moi, je ne le suis pas, en résumé, tout est boff... (comme les ados). J'ai le sentiment que mes pensées m'amènent à considérer tellement de situations différentes, que je les ai déjà vécu préalablement donc il n'y a jamais vraiment de surprises!!!
ma vraie question est de retrouver pour ne pas dire trouver des émotions aussi banales que de voir ses enfants se lever, raconter leur vie, être avec ses amis, savourer un cassoulet ou une choucroute... en fait transformer mon "boff" permanent en c'était bien, je suis content, j'ai de la chance. Cela fait plusieurs mois que je me dit en permanence j'ai de la chance d'avoir un toit... mais rien n'y fait, en somme c'est juste le fruit de mon travail.
Parmi vous, y a t-il des personnes qui connaissent cette situation et surtout comment s'en sort-on?
merci de m'avoir lu
ayant passé ma vie à courir après le temps et surtout à combler mon agenda, je me suis perdu...
Je m'explique longtemps j'ai cru qu'une vie ne pouvait être vécue que si l'on était partout à la fois et profiter du temps qu'elle nous donne. Cela se traduisait par à fond au boulot voire avoir la sensation d'être multitâche, à fond en compétition sportive.. toujours au taquet, les limites et les records sont fait pour être repoussés!!! Seulement un jour la machine dit stop!!! et retour à la case départ.
Pourquoi étais-je à fond?
1/ je me rends compte maintenant que je suis en perpétuelle réflexion pour ne pas dire dissertation sur tout sujet, j'insiste sur le fait que je ne broie pas du noir et le moyen d'échapper à ces pensées était d'être occupé, comme cela les pensées sont canalisées.
2/ la quête des limites et records était devenue un sens dans ma vie
3/ tant que j'étais à fond, pas de recul possible, le chrono passe avant tout et dans tout ça il n'y a pas de plaisir, juste la sensation que le record peut donner du plaisir
Actuellement, j'ai du lever le pied, j'ai pris bcp de recul et j'en conclu que ma vie est fade, qu'elle n'a pas de sens, et que je n'éprouve aucune émotion, pourtant j'ai un toit, une famille, des enfants, des amis... tout ce que le commun souhaite pour être heureux mais moi, je ne le suis pas, en résumé, tout est boff... (comme les ados). J'ai le sentiment que mes pensées m'amènent à considérer tellement de situations différentes, que je les ai déjà vécu préalablement donc il n'y a jamais vraiment de surprises!!!
ma vraie question est de retrouver pour ne pas dire trouver des émotions aussi banales que de voir ses enfants se lever, raconter leur vie, être avec ses amis, savourer un cassoulet ou une choucroute... en fait transformer mon "boff" permanent en c'était bien, je suis content, j'ai de la chance. Cela fait plusieurs mois que je me dit en permanence j'ai de la chance d'avoir un toit... mais rien n'y fait, en somme c'est juste le fruit de mon travail.
Parmi vous, y a t-il des personnes qui connaissent cette situation et surtout comment s'en sort-on?
merci de m'avoir lu
polo- Messages : 6
Date d'inscription : 16/11/2015
Re: en quête des Zémotions perdues
Je vois ce que tu veux dire.
Pour ma part je suis beaucoup plus sensibles aux ambiances, un coucher de soleil ou le vent qui joue dans les branches, une musique chargée d'émotion, ... Éveillent mes émotions comme un petit bourgeon tout recroquevillé et c'est enfin que je peux laisser sortir mes sentiments pour ceux que j'aime.
C'est sans doute pour ça que j'ai l'impression d'être une vraie guimauve à l'intérieur. La vague, elle doit venir de ça.
Pour ma part je suis beaucoup plus sensibles aux ambiances, un coucher de soleil ou le vent qui joue dans les branches, une musique chargée d'émotion, ... Éveillent mes émotions comme un petit bourgeon tout recroquevillé et c'est enfin que je peux laisser sortir mes sentiments pour ceux que j'aime.
C'est sans doute pour ça que j'ai l'impression d'être une vraie guimauve à l'intérieur. La vague, elle doit venir de ça.
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
Re: en quête des Zémotions perdues
T'es-tu posé la question du sens ? Battre des records... repousser des limites... oui mais dans quel but ?
Aujourd'hui, tu lèves le pied et tu constates une vie "fade" et qui "manque de sens". Essayons de décanter ces deux termes, car ce n'est pas la même chose. Tu peux remédier à la fadeur avec le piquant d'émotions fortes, de course à la performance pour la performance, etc. Et si je décrypte bien, c'est ce que tu as fait.
Mais si maintenant, c'est un manque de sens que tu constates, c'est peut-être le signe que c'est ça, ce qui te manquait vraiment, et que ta suractivité le masquait, de même qu'elle fournissait un dérivatif à toutes tes interrogations et dissertations sur tout en permanence (phénomène que je connais bien).
Si je me plante, dis stop. Sinon, tu peux lire la suite
La question, c'est le pourquoi. Faire grandir une famille est un parce que en soi. Mais il t'en faut peut-être encore un autre (sans négliger ta famille pour autant dans l'histoire...)
Un où profiter des moments que l'on reçoit te sera possible parce que ça aura du sens.
Après, tu n'en dis pas assez pour pouvoir, comme ça, t'aiguiller vers des "sens" possibles. Ce que je vis, c'est qu'il faut que ce sens soit tourné vers l'extérieur, qu'il consiste à "donner". Mais prudence, sinon, on a vite fait d'y appliquer l'ancien schéma et tomber dans l'hyperactivité avec cette fois la meilleure raison du monde, un Sens supérieur à tout.
Aujourd'hui, tu lèves le pied et tu constates une vie "fade" et qui "manque de sens". Essayons de décanter ces deux termes, car ce n'est pas la même chose. Tu peux remédier à la fadeur avec le piquant d'émotions fortes, de course à la performance pour la performance, etc. Et si je décrypte bien, c'est ce que tu as fait.
Mais si maintenant, c'est un manque de sens que tu constates, c'est peut-être le signe que c'est ça, ce qui te manquait vraiment, et que ta suractivité le masquait, de même qu'elle fournissait un dérivatif à toutes tes interrogations et dissertations sur tout en permanence (phénomène que je connais bien).
Si je me plante, dis stop. Sinon, tu peux lire la suite
La question, c'est le pourquoi. Faire grandir une famille est un parce que en soi. Mais il t'en faut peut-être encore un autre (sans négliger ta famille pour autant dans l'histoire...)
Un où profiter des moments que l'on reçoit te sera possible parce que ça aura du sens.
Après, tu n'en dis pas assez pour pouvoir, comme ça, t'aiguiller vers des "sens" possibles. Ce que je vis, c'est qu'il faut que ce sens soit tourné vers l'extérieur, qu'il consiste à "donner". Mais prudence, sinon, on a vite fait d'y appliquer l'ancien schéma et tomber dans l'hyperactivité avec cette fois la meilleure raison du monde, un Sens supérieur à tout.
Invité- Invité
Re: en quête des Zémotions perdues
@ pounee
Je suis en quête de ces émotions, les as-tu toujours connues ou bien as-tu appris à les percevoir?
@ fusain
Je pense que ma suractivité était un palliatif au fait de ne pas avoir de sens. J'ai couru après les chronos car je pensais que les performances étaient sources d'émotions, mais en fait le plaisir doit être quotidien et non le jour d'une hypothétique performance. Le pire est que je m'en suis seulement rendu compte lorsque mon corps à dit "stop" de façon très brutale. C'est triste à dire, mais les choses simples de la vie telles les anniversaires des enfants, jouer avec eux... je ne les ressens pas et elles ne me donnent aucune satisfaction, c'est "boff". Il me faut des sensations très forte du type décoller les roues d'un VTT dans une descente... pour le reste il n'y a rien, c'est le vide!!! Le temps passe, les enfants grandissent... et je suis totalement incapable de profiter de l'instant présent bien que je ne me sente pas anxieux, ni angoissé. Je peux t'assurer qu'une vie sans émotions, c'est terrible à vivre. C'est à se demander si elle mérite d'être vécu et ce n'est peut être pas le hasard si la mort ne me fait pas peur et je suis loin d'avoir des idées suicidaires!!! Alors, je suis venu sur ce forum pour trouver de l'aide et un nouveau départ. Bien entendu, j'ai consulté et chercher pendant 2 ans... mais le retour est nul. Des idées?
Je suis en quête de ces émotions, les as-tu toujours connues ou bien as-tu appris à les percevoir?
@ fusain
Je pense que ma suractivité était un palliatif au fait de ne pas avoir de sens. J'ai couru après les chronos car je pensais que les performances étaient sources d'émotions, mais en fait le plaisir doit être quotidien et non le jour d'une hypothétique performance. Le pire est que je m'en suis seulement rendu compte lorsque mon corps à dit "stop" de façon très brutale. C'est triste à dire, mais les choses simples de la vie telles les anniversaires des enfants, jouer avec eux... je ne les ressens pas et elles ne me donnent aucune satisfaction, c'est "boff". Il me faut des sensations très forte du type décoller les roues d'un VTT dans une descente... pour le reste il n'y a rien, c'est le vide!!! Le temps passe, les enfants grandissent... et je suis totalement incapable de profiter de l'instant présent bien que je ne me sente pas anxieux, ni angoissé. Je peux t'assurer qu'une vie sans émotions, c'est terrible à vivre. C'est à se demander si elle mérite d'être vécu et ce n'est peut être pas le hasard si la mort ne me fait pas peur et je suis loin d'avoir des idées suicidaires!!! Alors, je suis venu sur ce forum pour trouver de l'aide et un nouveau départ. Bien entendu, j'ai consulté et chercher pendant 2 ans... mais le retour est nul. Des idées?
polo- Messages : 6
Date d'inscription : 16/11/2015
Re: en quête des Zémotions perdues
Trouver des occupations qui te procurent les mêmes sensations ? et pas forcément physiques si là se situe ton problème.
en fonction de tes goûts.
en fonction de tes goûts.
Invité- Invité
Re: en quête des Zémotions perdues
polo a écrit: @ pounee
Je suis en quête de ces émotions, les as-tu toujours connues ou bien as-tu appris à les percevoir?
Non je les ressens depuis très longtemps… mais je n'y prêtais pas la même attention maintenant que j'ai découvert mes rayures.
Je suis plus attentif à ce que je peux ressentir et à l'impact que mes émotions, sensations peuvent avoir sur mon attitude.
pounee- Messages : 308
Date d'inscription : 15/10/2015
Age : 44
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