Paradoxe orthographique
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Paradoxe orthographique
Désolé si je parle d'un sujet déjà abordé mais je ne voulais pas répondre au post car il était très personnel et je préférais parler de mon vécu.
Quand j'étais au collège, j'ai appris l'orthographe car j'ai eu un excellent professeur, ceci m'a emmené jusqu'à des concours où je n'ai pas été sélectionné.
Mais je me rends en fin de compte que ça ne sert pas à grand chose pour être compris, donc je refais mon histoire à l'envers et en fait je me rends compte que je n'ai appris l'orthographe que pour me faire remarquer et car il y avait un concours.
C'est un paradoxe.
Merci de m'avoir lu,
Quentin
Quand j'étais au collège, j'ai appris l'orthographe car j'ai eu un excellent professeur, ceci m'a emmené jusqu'à des concours où je n'ai pas été sélectionné.
Mais je me rends en fin de compte que ça ne sert pas à grand chose pour être compris, donc je refais mon histoire à l'envers et en fait je me rends compte que je n'ai appris l'orthographe que pour me faire remarquer et car il y avait un concours.
C'est un paradoxe.
Merci de m'avoir lu,
Quentin
FleX- Messages : 65
Date d'inscription : 26/11/2015
Age : 38
Re: Paradoxe orthographique
J'ai principalement appris l'orthographe à l'école primaire, à un âge où l'on n'a pas tellement à se poser de questions. Il s'agissait d'acquérir des bases; je pense que mes instituteurs étaient suffisamment compétents pour cela. Selon certains auteurs, la baisse des exigences se manifestait déjà. De mon côté je me souviens avec une certaine affection de mes instituteurs de CM1 et CM2 qui étaient suffisamment stricts tout en étant attentionnés. Peut-être ai-je eu de la chance.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Paradoxe orthographique
En pensant orthographe je pense aussi lecture.
J'ai appris avec Daniel et Valérie. C'était simple et convenait à ma logique.
Je me débrouillais toute seule, ça allait vite.
L'orthographe suivait et c'était tout aussi logique et naturel.
L'affection de l'institutrice faisait le reste.
Je découvrais, c'était un jeu et j'étais sage comme une image.
J'ai appris avec Daniel et Valérie. C'était simple et convenait à ma logique.
Je me débrouillais toute seule, ça allait vite.
L'orthographe suivait et c'était tout aussi logique et naturel.
L'affection de l'institutrice faisait le reste.
Je découvrais, c'était un jeu et j'étais sage comme une image.
Invité- Invité
Re: Paradoxe orthographique
FleX a écrit:Désolé si je parle d'un sujet déjà abordé mais je ne voulais pas répondre au post car il était très personnel et je préférais parler de mon vécu.
Quand j'étais au collège, j'ai appris l'orthographe car j'ai eu un excellent professeur, ceci m'a emmené jusqu'à des concours où je n'ai pas été sélectionné.
Mais je me rends en fin de compte que ça ne sert pas à grand chose pour être compris, donc je refais mon histoire à l'envers et en fait je me rends compte que je n'ai appris l'orthographe que pour me faire remarquer et car il y avait un concours.
C'est un paradoxe.
Merci de m'avoir lu,
Quentin
Sujet intéressant... Mais peut-être peux-tu éclairer ma lanterne : où est le paradoxe ? Je ne comprends pas.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Paradoxe orthographique
Boitachat a écrit:
Sujet intéressant... Mais peut-être peux-tu éclairer ma lanterne : où est le paradoxe ? Je ne comprends pas.
- Spoiler:
- Je n'en vois pas non plus, de paradoxe. Il me semble que FleX découvre tout simplement qu'il a besoin de donner du sens aux choses
Invité- Invité
Re: Paradoxe orthographique
Héhé, merci pour vos commentaires
Bérénice, oui c'est exactement ça, je vais m'expliquer un peu mieux:
Pour moi c'était un paradoxe car j'ai découvert que j'étais surdoué récemment.
Dans ma tête du 27 novembre, les surdoués devaient connaître l'orthographe presque intuitivement, sans l'apprendre.
Or non, l'orthographe m'est quelque chose de très compliqué à apprendre car ça n'avait pas de sens pour moi. Jusqu'à ce qu'en effet, j'en trouve un
Bérénice, oui c'est exactement ça, je vais m'expliquer un peu mieux:
Pour moi c'était un paradoxe car j'ai découvert que j'étais surdoué récemment.
Dans ma tête du 27 novembre, les surdoués devaient connaître l'orthographe presque intuitivement, sans l'apprendre.
Or non, l'orthographe m'est quelque chose de très compliqué à apprendre car ça n'avait pas de sens pour moi. Jusqu'à ce qu'en effet, j'en trouve un
FleX- Messages : 65
Date d'inscription : 26/11/2015
Age : 38
Re: Paradoxe orthographique
COOL !
(pas facile cette période d'identification, parfois...)
Invité- Invité
Re: Paradoxe orthographique
Je suis quelqu'un qui déteste les fautes d'orthographe et donc, j'estime que non, ça n'est pas inutile.
- ça permet de se faire comprendre de suite (si j'écris: "je viendrai te voir", c'est sûr que je vais venir; mais si j'écris "je viendrais te voir", c'est si je peux/ j'ai le temps, ce n'est pas sûr à 100 %). On ne se pose pas la question.
- à mon sens, c'est une marque de respect que de se relire et de corriger ses fautes
- ça m'écorche les yeux et s'il y en a trop, je ne lis même pas car je n'ai pas envie de faire un minimum d'effort étant donné que l'autre n'en a pas fait. S'il est dyslexique ou nul en orthographe et qu'il le dit, c'est différent
- s'il y a trop de fautes, ça fait "ça n'a pas été relu, ça a donc été fait par-dessus la jambe". Je vise les articles de "pseudo-journalistes" que l'on trouve sur internet, à la troisième faute, je lâche car pour moi, un journaliste professionnel est supposé relire plusieurs fois son article et le faire relire par une personne extérieure. Parfois, je trouve 10 fautes sur une demie-page, ce n'est pas de l'inattention, c'est du "je m'en fiche".
J'ai appris l'orthographe parce que j'ai rapidement compris que ça permet de bien se faire comprendre et sans doute parce que j'aimais bien les dictées car elles racontaient des bouts d'histoire, j'étais fière de l'écrire sans faute "comme l'auteur". Et puis, honnêtement, ça me fend le cœur de voir une belle langue comme la nôtre déformée.
Pourtant, je fais des fautes (parfois intentionnellement :j'écris un adjectif de pays avec une majuscule car pour moi, c'est important de savoir l'adjectif indiquant le pays est important).
- ça permet de se faire comprendre de suite (si j'écris: "je viendrai te voir", c'est sûr que je vais venir; mais si j'écris "je viendrais te voir", c'est si je peux/ j'ai le temps, ce n'est pas sûr à 100 %). On ne se pose pas la question.
- à mon sens, c'est une marque de respect que de se relire et de corriger ses fautes
- ça m'écorche les yeux et s'il y en a trop, je ne lis même pas car je n'ai pas envie de faire un minimum d'effort étant donné que l'autre n'en a pas fait. S'il est dyslexique ou nul en orthographe et qu'il le dit, c'est différent
- s'il y a trop de fautes, ça fait "ça n'a pas été relu, ça a donc été fait par-dessus la jambe". Je vise les articles de "pseudo-journalistes" que l'on trouve sur internet, à la troisième faute, je lâche car pour moi, un journaliste professionnel est supposé relire plusieurs fois son article et le faire relire par une personne extérieure. Parfois, je trouve 10 fautes sur une demie-page, ce n'est pas de l'inattention, c'est du "je m'en fiche".
J'ai appris l'orthographe parce que j'ai rapidement compris que ça permet de bien se faire comprendre et sans doute parce que j'aimais bien les dictées car elles racontaient des bouts d'histoire, j'étais fière de l'écrire sans faute "comme l'auteur". Et puis, honnêtement, ça me fend le cœur de voir une belle langue comme la nôtre déformée.
Pourtant, je fais des fautes (parfois intentionnellement :j'écris un adjectif de pays avec une majuscule car pour moi, c'est important de savoir l'adjectif indiquant le pays est important).
Invité- Invité
Re: Paradoxe orthographique
Plus l'expression est maîtrisée, ce qui inclut l'orthographe, plus la communication est aisée. Notamment cela permet de concilier la précision et la concision.
Mais cela implique que les deux interlocuteurs possèdent les codes idoines (notamment grammaticaux comme tu l'as souligné), et même soient d'accord sur le fait que les codes, aussi compliqués soient-ils, sont déterminants pour bien se comprendre.
Or, de même que sur le plan moral, il y a un désir d'émancipation relativement aux codes ou aux formes qui s'est fait jour à partir des années 1960-70. Aussi il n'est pas rare de voir des personnes qui soutiennent que, le fond primant sur la forme, peu importe l'orthographe et même la syntaxe du moment que l'on s'exprime au plus près de ses impressions.
Aussi je me demande s'il n'y a qu'un manque de considération pour l'autre dans le fait d'être négligent dans son expression. Il pourrait y avoir aussi un refus du formalisme au profit d'une plus grande expressivité, voire le refus d'un certain élitisme que l'on perçoit dans la maîtrise des codes.
Mais cela implique que les deux interlocuteurs possèdent les codes idoines (notamment grammaticaux comme tu l'as souligné), et même soient d'accord sur le fait que les codes, aussi compliqués soient-ils, sont déterminants pour bien se comprendre.
Or, de même que sur le plan moral, il y a un désir d'émancipation relativement aux codes ou aux formes qui s'est fait jour à partir des années 1960-70. Aussi il n'est pas rare de voir des personnes qui soutiennent que, le fond primant sur la forme, peu importe l'orthographe et même la syntaxe du moment que l'on s'exprime au plus près de ses impressions.
Aussi je me demande s'il n'y a qu'un manque de considération pour l'autre dans le fait d'être négligent dans son expression. Il pourrait y avoir aussi un refus du formalisme au profit d'une plus grande expressivité, voire le refus d'un certain élitisme que l'on perçoit dans la maîtrise des codes.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Paradoxe orthographique
Je n'ai pour ainsi dit pas été scolarisé mais j'essaye de m'appliquer pour l'orthographe. Une faute est une imperfection, et j'ai horreur des choses imparfaites. J'ai l'impression que si je laisse une faute, mon discours tout entier en est décrédibilisé...
Même en repassant parfois sur d'anciens fils en sommeil il m'arrive de corriger les fautes que j'y trouve.
Le concours, c'est tout le temps...
Même en repassant parfois sur d'anciens fils en sommeil il m'arrive de corriger les fautes que j'y trouve.
Le concours, c'est tout le temps...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
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