Transnationalité
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Pieyre
Noumenie Dysnomie
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Transnationalité
Bonjour,
je poste pour savoir si quelqu'un ressent la même chose que moi. Il y a des femmes qui se sentent homme, ou inversement. Moi je suis français, et me sens anglais : je me sens "transnational".
Explication : j'ai été élevé à la façon anglaise (sans avoir de parent anglais, mais il se trouve que leur méthode correspond). Je me retrouve dans beaucoup de choses anglaises (tradition, culture, vision des choses, valeurs, mentalité...). Bien évidemment, je n'en suis pas moins français, mais je dois avouer que je me sens en décalage. J'ai bien étudié tout ça, pour voir si ce n'était pas des décalages liés à la zébritude, mais non, j'ai des décalage indépendant de ça.
En somme rien de grave puisque j'aime mes 2 pays, seulement, c'est un peu étrange n'est-il pas ?
Je me sens comme un immigré de longue date, qui aurait embrassé tout de son nouveau pays (la France), tout en s'y sentant un chouilla en décalage et en conservant une grosse partie de son patrimoine national précédent (dans mon cas l'Angleterre).
Pourtant, que je sache, ma mère n'a pas passé sa grossesse outre-manche! Mais du coup, là où on trouverai normal qu'un étranger se sente en décalage, moi personne comprend puisque je suis d'ici et tout. Pire, en tant que français, né dans le Tarn, je ne me sens même pas du Sud-Ouest. Donc même dans ma transnationalité, je suis aussi transrégional.
Autant vous dire que pour l'instant, je n'ai croisé personne dans le même cas...
je poste pour savoir si quelqu'un ressent la même chose que moi. Il y a des femmes qui se sentent homme, ou inversement. Moi je suis français, et me sens anglais : je me sens "transnational".
Explication : j'ai été élevé à la façon anglaise (sans avoir de parent anglais, mais il se trouve que leur méthode correspond). Je me retrouve dans beaucoup de choses anglaises (tradition, culture, vision des choses, valeurs, mentalité...). Bien évidemment, je n'en suis pas moins français, mais je dois avouer que je me sens en décalage. J'ai bien étudié tout ça, pour voir si ce n'était pas des décalages liés à la zébritude, mais non, j'ai des décalage indépendant de ça.
En somme rien de grave puisque j'aime mes 2 pays, seulement, c'est un peu étrange n'est-il pas ?
Je me sens comme un immigré de longue date, qui aurait embrassé tout de son nouveau pays (la France), tout en s'y sentant un chouilla en décalage et en conservant une grosse partie de son patrimoine national précédent (dans mon cas l'Angleterre).
Pourtant, que je sache, ma mère n'a pas passé sa grossesse outre-manche! Mais du coup, là où on trouverai normal qu'un étranger se sente en décalage, moi personne comprend puisque je suis d'ici et tout. Pire, en tant que français, né dans le Tarn, je ne me sens même pas du Sud-Ouest. Donc même dans ma transnationalité, je suis aussi transrégional.
Autant vous dire que pour l'instant, je n'ai croisé personne dans le même cas...
Invité- Invité
Re: Transnationalité
Je connais plusieurs personnes qui m'ont dit être dans ce cas. Souvent issus de familles mixtes.
Ils ont fini par opter pour l'expatriation. Certains ont été déçus et ne se sont pas adaptés.
As tu déjà vécu sur le long terme en Angleterre ?
Ils ont fini par opter pour l'expatriation. Certains ont été déçus et ne se sont pas adaptés.
As tu déjà vécu sur le long terme en Angleterre ?
Invité- Invité
Re: Transnationalité
Je suis d'origine italienne en plus (mais j'ai pas d'effet vis à vis de ça). Je vais souvent en Angleterre, mais n'y ai pas vécu à proprement parlé ni travaillé. J'ai pensé y partir, mais la France me manquerait, je me sens avoir une double culture en fait. Et puis il y a la famille et d'autres paramètres. Pour l'instant, je n'ai pas le désir de partir, chose que j'ai en revanche tenté pour mon département, et ce fut chaque fois un échec (l'autre bout du département, la Charente ou le Gard). Donc j'ai peur pour le pays. Et puis me sentir anglais est indépendant d'y vivre pour l'instant en tout cas.
Invité- Invité
Re: Transnationalité
Bonjour, on appelle cela :"Transclasse".
C'est de la sociologie.
Souvent, on l'emploie pour désigner des gens venant d'une classe sociale et qui grâce à un ascenseur social, change de classe sociale, "mais pas que".
Cela peut également entre autre, s'appliquer aux gens qui comme toi, moi, ou des réfugiés, vivent d'abord dans un pays et une culture, et doivent en apprendre un autre. Le fait donc, de ne se trouver jamais tout à fait comme appartenant à un endroit, à un temps, à un ensemble (de mœurs, de gens, de catégories sociales, etc).
Bref, enchanté, il n'y a aucun remède à ces sentiments là.
C'est de la sociologie.
Souvent, on l'emploie pour désigner des gens venant d'une classe sociale et qui grâce à un ascenseur social, change de classe sociale, "mais pas que".
Cela peut également entre autre, s'appliquer aux gens qui comme toi, moi, ou des réfugiés, vivent d'abord dans un pays et une culture, et doivent en apprendre un autre. Le fait donc, de ne se trouver jamais tout à fait comme appartenant à un endroit, à un temps, à un ensemble (de mœurs, de gens, de catégories sociales, etc).
Bref, enchanté, il n'y a aucun remède à ces sentiments là.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Transnationalité
Je préfère l'humour anglais à l'ironie française, et la distinction britannique à la gouaille française.
J'aime bien les jardins à la française, mais sans un peu de fantaisie anglaise, ils finissent par m'ennuyer.
Je préfère le climat des îles britanniques au climat français.
J'aime les paysages de la France, mais ceux des îles britanniques bien davantage.
Les femmes françaises me plaisent dans leur diversité. Mais les Anglaises, les Écossaises, les Irlandaises, avec leur cheveux d'ange, leur peau laiteuse et leurs traits délicats me ravissent.
J'aime la littérature policière et fantastique anglo-saxonne pour son mélange de fantaisie et de rigueur.
L'Anglais n'a qu'un seul défaut, c'est sa langue, illogique et braillarde, que seul un phrasé aristocratique parvient à rendre acceptable.
Alors je serais plutôt Normand, à tous points de vue, bien que n'ayant jamais visité la Normandie.
J'aime bien les jardins à la française, mais sans un peu de fantaisie anglaise, ils finissent par m'ennuyer.
Je préfère le climat des îles britanniques au climat français.
J'aime les paysages de la France, mais ceux des îles britanniques bien davantage.
Les femmes françaises me plaisent dans leur diversité. Mais les Anglaises, les Écossaises, les Irlandaises, avec leur cheveux d'ange, leur peau laiteuse et leurs traits délicats me ravissent.
J'aime la littérature policière et fantastique anglo-saxonne pour son mélange de fantaisie et de rigueur.
L'Anglais n'a qu'un seul défaut, c'est sa langue, illogique et braillarde, que seul un phrasé aristocratique parvient à rendre acceptable.
Alors je serais plutôt Normand, à tous points de vue, bien que n'ayant jamais visité la Normandie.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Transnationalité
Je suis d'un naturel caméléon.
M'adapter ailleurs ne pose pas problème, surtout lorsque je parle la langue, pas nécessairement couramment, mais souvent sans accent et parfois avec quelques expressions idiomatiques bien placées, parce que rapidement assimilées, comme les postures physiques.
Cela donne généralement lieu à de joyeux échanges.
Intéressant !
Faut-il qu'il y en ait un ?
J'aime partir, me fondre...
Mais j'aime tout autant revenir et tout retrouver.
M'adapter ailleurs ne pose pas problème, surtout lorsque je parle la langue, pas nécessairement couramment, mais souvent sans accent et parfois avec quelques expressions idiomatiques bien placées, parce que rapidement assimilées, comme les postures physiques.
Cela donne généralement lieu à de joyeux échanges.
Noumenie Dysnomie a écrit:Bonjour, on appelle cela :"Transclasse".
C'est de la sociologie.
Intéressant !
Noumenie Dysnomie a écrit:
Bref, enchanté, il n'y a aucun remède à ces sentiments là.
Faut-il qu'il y en ait un ?
J'aime partir, me fondre...
Mais j'aime tout autant revenir et tout retrouver.
Invité- Invité
Re: Transnationalité
Le principe du transclasse culturel, c'est que partir fait qu'il n'appartient plus à là d'où il vient, que sa destination ne fera pas de lui une personne de là bas puisque n'aura pas vécu sur place et ne fera pas parti de la population, et que s'il revient, il n'appartiendra plus tout à fait à sa culture d'origine. Donc se "fondre" est une douce illusion impossible.
Si tu préfères, à la place de remède : C'est comme ça et pas autrement et converser dessus ces sentiments n'apportera que peu, concrètement.
"C'est".
Si tu préfères, à la place de remède : C'est comme ça et pas autrement et converser dessus ces sentiments n'apportera que peu, concrètement.
"C'est".
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Transnationalité
Pieyre a écrit:Je préfère l'humour anglais à l'ironie française, et la distinction britannique à la gouaille française.
J'aime bien les jardins à la française, mais sans un peu de fantaisie anglaise, ils finissent par m'ennuyer.
Je préfère le climat des îles britanniques au climat français.
J'aime les paysages de la France, mais ceux des îles britanniques bien davantage.
Les femmes françaises me plaisent dans leur diversité. Mais les Anglaises, les Écossaises, les Irlandaises, avec leur cheveux d'ange, leur peau laiteuse et leurs traits délicats me ravissent.
J'aime la littérature policière et fantastique anglo-saxonne pour son mélange de fantaisie et de rigueur.
L'Anglais n'a qu'un seul défaut, c'est sa langue, illogique et braillarde, que seul un phrasé aristocratique parvient à rendre acceptable.
Alors je serais plutôt Normand, à tous points de vue, bien que n'ayant jamais visité la Normandie.
je suis assez d'accord avec toi, tu cibles beaucoup de chose que je partage. Notamment la gouaille...
Dysnomie,
je te remercie pour tes précieux éclairage. Je ne soupçonnais pas que c'était quelque chose d'étudié et de bien connu. En revanche, je n'ai pas de souci avec cela. Bon un petit peu parfois, ce qui est normal lorsque l'on se sent en décalage avec les siens. Mais franchement, je n'en souffre pas du tout. Je voulais seulement savoir si d'autres vivaient la même chose, ce qui est déjà rassurant.
Invité- Invité
Re: Transnationalité
Je ne me sens ni du sud, ni Français, ni Européen, ni quoi ce soit du genre, suis je anationnal ?
La seule chose dans laquelle je me reconnaisse c'est "être humain".
La seule chose dans laquelle je me reconnaisse c'est "être humain".
Paradoxe- Messages : 372
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 39
Localisation : Paris
Re: Transnationalité
Noumenie Dysnomie a écrit:
Si tu préfères, à la place de remède : C'est comme ça et pas autrement et converser dessus ces sentiments n'apportera que peu, concrètement.
"C'est".
Je suis rassurée, merci.
Remède était, pour moi, un indicateur de douleur.
Et je n'en ressens pas non plus.
Du moins pas pour le culturel.
Pour le social, c'est autre chose.
- Spoiler:
- Transclasse, je vais creuser un peu.
Remettre en cause le principe de reproduction de Bourdieu, ce n'est pas rien, n'est-ce pas ?!
Merci Noumenie pour ce partage.
Je découvre.
Invité- Invité
Re: Transnationalité
Y a pas besoin d'attendre Bourdieu pour que ce terme apparaisse, il a exploité et popularisé le terme mais ce n'en est pas le précurseur. On le retrouve déjà avec Norbert Elias et surement un peu avant je pense.
Fin bon, pour peu qu'on fasse de la socio, grossomodo "tout est relié" (et d'où le pourquoi j'ai apporté une précision sur l'emploie du terme, qui diffère justement de Bourdieu. Pour Elias, on en parle déjà dans son étude "Mozart, sociologie d'un génie")
Fin bon, pour peu qu'on fasse de la socio, grossomodo "tout est relié" (et d'où le pourquoi j'ai apporté une précision sur l'emploie du terme, qui diffère justement de Bourdieu. Pour Elias, on en parle déjà dans son étude "Mozart, sociologie d'un génie")
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Invité- Invité
Re: Transnationalité
Pieyre a écrit:Je préfère l'humour anglais à l'ironie française, et la distinction britannique à la gouaille française.
Les femmes françaises me plaisent dans leur diversité. Mais les Anglaises, les Écossaises, les Irlandaises, avec leur cheveux d'ange, leur peau laiteuse et leurs traits délicats me ravissent.
Toutafé
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: Transnationalité
Pieyre : C'est mal connaître l'humour français. Quel compte faites-vous d'Alphonse Allais, entre (une multitude d')autres?
C- Messages : 268
Date d'inscription : 11/11/2015
Re: Transnationalité
Un homme qui sait se rendre heureux avec une simple illusion est infiniment plus malin que celui qui se désespère avec la réalité.
Suspendu- Messages : 86
Date d'inscription : 23/11/2015
Re: Transnationalité
Mily et C : bien sûr il y a toutes sortes d'exceptions dans la réalité. Mais il s'agit d'une identité fantasmée; ne l'oublions pas !
En ce qui concerne les femmes, il y a des photographies de magazines, des actrices, et puis la peinture de portrait des siècles passés, voire même la littérature (genre Jane Austen).
Quant à l'humour, certes il y a des humoristes français qui ne font pas dans l'ironie permanente. Mais je me réfère plutôt (à vérifier) à une attitude des gens eux-mêmes. Les Français que j'ai vus sur les médias, voire que j'ai fréquentés, sont souvent imprégnés de la culture du ricanement, genre Canal +, qui m'insupporte.
En ce qui concerne les femmes, il y a des photographies de magazines, des actrices, et puis la peinture de portrait des siècles passés, voire même la littérature (genre Jane Austen).
Quant à l'humour, certes il y a des humoristes français qui ne font pas dans l'ironie permanente. Mais je me réfère plutôt (à vérifier) à une attitude des gens eux-mêmes. Les Français que j'ai vus sur les médias, voire que j'ai fréquentés, sont souvent imprégnés de la culture du ricanement, genre Canal +, qui m'insupporte.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Transnationalité
On s'éloigne un peu du sujet!
Finalement, le risque de se sentir à moitié dans sa vrai identité, et à moitié dans une autre culture, c'est d'être incompris si jamais l'on est entouré de personnes peu ouvertes.
Moi j'ai de la chance les gens qui me connaissent me prenaient déjà pour un anglais, et ça ne les choquent pas. Mais sans doute cela ne doit pas être pareil avec tous...
Finalement, le risque de se sentir à moitié dans sa vrai identité, et à moitié dans une autre culture, c'est d'être incompris si jamais l'on est entouré de personnes peu ouvertes.
Moi j'ai de la chance les gens qui me connaissent me prenaient déjà pour un anglais, et ça ne les choquent pas. Mais sans doute cela ne doit pas être pareil avec tous...
Invité- Invité
Re: Transnationalité
S'éloigner du sujet (en apparence et selon vous) est aussi une façon de l'appréhender...
Certains se sentent appartenir à une autre nationalité, d'autres à une autre époque (lointaine parfois), d'autres encore "que sais-je", comme dirait... l'autre!
Être soi-même, c'est déjà pas mal, non? Et c'est déjà si compliqué. Tentez d'être heureux, c'est tout ce qu'on vous souhaite!
Certains se sentent appartenir à une autre nationalité, d'autres à une autre époque (lointaine parfois), d'autres encore "que sais-je", comme dirait... l'autre!
Être soi-même, c'est déjà pas mal, non? Et c'est déjà si compliqué. Tentez d'être heureux, c'est tout ce qu'on vous souhaite!
C- Messages : 268
Date d'inscription : 11/11/2015
Re: Transnationalité
C a écrit:S'éloigner du sujet (en apparence et selon vous) est aussi une façon de l'appréhender...
Certains se sentent appartenir à une autre nationalité, d'autres à une autre époque (lointaine parfois), d'autres encore "que sais-je", comme dirait... l'autre!
Être soi-même, c'est déjà pas mal, non? Et c'est déjà si compliqué. Tentez d'être heureux, c'est tout ce qu'on vous souhaite!
oui mais il n'y a pas de problème. C'est juste que j'étais intéressé de voir ce même phénomène chez eux, et voir si justement eux ils avaient des problèmes, ou comment cela se manifeste au quotidien.
Invité- Invité
invité123- Messages : 75
Date d'inscription : 24/03/2015
Re: Transnationalité
MaoMao a écrit: "chez moi" = là où j'ai des gens qui m,aiment et que j aime, là où j ai des amis. (ergo: Pas dépendant du lieu de,départ ou de la culture d arrivée mais des,valeurs qui sont importantes à tes yeux)
Si le lieu me fait souffrir, libre à moi de remettre en question mes choix. T es sûr qu il n y a pas autre chose en dessous?
il y a peut-être en effet quelque chose dessous. Je ne me plais pas trop dans ma ville d'origine, enfin c'est bien, mais il me manque quelque chose. J'y reviens car j'y ai ma famille. Et chaque fois que je suis parti ça a été un désastre car je me suis retrouvé tout seul. Les amis, j'en ai 4, tous loin. Et je n'arrive pas à m'en faire de nouveaux avec qui je puisse m'entendre. Je sais pas si cela participe à la transnationalité...
Invité- Invité
invité123- Messages : 75
Date d'inscription : 24/03/2015
Re: Transnationalité
Oh le problème des amis, c'est pas tant de ne pas pouvoir m'en faire, c'est que je ne m'entends avec presque personne. ici, dans le Sud-Ouest, beaucoup de monde de ma génération ne pense strictement qu'à boire, à boire à boire et aux voitures (un peu beauf à vrai dire). C'est très difficile de trouver quelqu'un qui s'intéresse à d'autres choses comme la culture, l'histoire, les voyages, la cuisine. On passe vite pour un rabat-joie et la mentalité est très fermée.
Après depuis que je travaille, de plus être en cours, c'est dur de croiser des gens jeunes, ici c'est plein de retraité puissance 10 0000. Et puis j'ai tenté de faire du sport (badminton), mais voilà, les gens se retrouvent pour boire et encore boire.
Cette semaine des collègues sortaient boire un verre, résultat ça a fini à 3h du mat avec beaucoup d'alcool. Je suis heureux de ne pas y être allé. j'ai l'impression que tout tourne autour de l'alcool et de discussions machistes (que des allusions sex, de drague toute la journée). Moi qui suis, en plus d'hpi, gay, je tilte même pas, et suis complètement exclu ("-David, tu as vu celle làa comme elle est bon*** ?" "- hein quoi? vu quoi?") puisque je ne mate pas...
oui je peux te dire ce que je fais, je suis ingénieur packaging chez Mars, pour sa filiale Royal Canin. Je m'occupe des soucis liés à des fournisseurs d'emballage. ce qui fait que je parle avec beaucoup de personnes différentes. Idem dans les magasins, à la caisse tout ça, je croise plein de gens avec qui je discute. Je n'ai pas trop de timidité. Mais pour des amitiés plus durable ou pour trouver des amis que l'on voit régulièrement, c'est beaucoup plus dur. après je suis en CDD et ai changé de travail 3 fois cette année! Donc sans stabilité, dur aussi de se poser (sport, assos, tout ça...).
Maintenant je ne sais pas si c'est une cause de la transnationalité. Après je suis très copain avec les femmes de 50 ans, qui adorent les animaux, les théières, les voyages, et philosopher. Mais bon, ça manque de ne pas partager avec des gens de sa génération.
Après depuis que je travaille, de plus être en cours, c'est dur de croiser des gens jeunes, ici c'est plein de retraité puissance 10 0000. Et puis j'ai tenté de faire du sport (badminton), mais voilà, les gens se retrouvent pour boire et encore boire.
Cette semaine des collègues sortaient boire un verre, résultat ça a fini à 3h du mat avec beaucoup d'alcool. Je suis heureux de ne pas y être allé. j'ai l'impression que tout tourne autour de l'alcool et de discussions machistes (que des allusions sex, de drague toute la journée). Moi qui suis, en plus d'hpi, gay, je tilte même pas, et suis complètement exclu ("-David, tu as vu celle làa comme elle est bon*** ?" "- hein quoi? vu quoi?") puisque je ne mate pas...
oui je peux te dire ce que je fais, je suis ingénieur packaging chez Mars, pour sa filiale Royal Canin. Je m'occupe des soucis liés à des fournisseurs d'emballage. ce qui fait que je parle avec beaucoup de personnes différentes. Idem dans les magasins, à la caisse tout ça, je croise plein de gens avec qui je discute. Je n'ai pas trop de timidité. Mais pour des amitiés plus durable ou pour trouver des amis que l'on voit régulièrement, c'est beaucoup plus dur. après je suis en CDD et ai changé de travail 3 fois cette année! Donc sans stabilité, dur aussi de se poser (sport, assos, tout ça...).
Maintenant je ne sais pas si c'est une cause de la transnationalité. Après je suis très copain avec les femmes de 50 ans, qui adorent les animaux, les théières, les voyages, et philosopher. Mais bon, ça manque de ne pas partager avec des gens de sa génération.
Invité- Invité
invité123- Messages : 75
Date d'inscription : 24/03/2015
Re: Transnationalité
Oui, effectivement, lorsque l'on est posé, l'on peut décliner une vie meilleure je pense. Avoir ses meubles et ses affaires, aller en club, tout ça.
Pour Mensa, j'y suis. A Toulouse ça a l'air très actif, mais je n'aime pas autant qu'ici. On reçoit des milliers de mails de diverses conversations, ça pollue un peu la boîte. Il se passe beaucoup de truc à Toulouse, mais c'est tout, rien dans le reste de la région. Je trouve ça compliqué Mensa, et pour l’instant franchement, je ne vois pas trop ce que cela peut m'apporter. Peut-être parce que je ne suis pas stable? Peur de nouer des amitiés et de les quitter aussitôt?
Pour l'instant je préfère ici!
Pour Mensa, j'y suis. A Toulouse ça a l'air très actif, mais je n'aime pas autant qu'ici. On reçoit des milliers de mails de diverses conversations, ça pollue un peu la boîte. Il se passe beaucoup de truc à Toulouse, mais c'est tout, rien dans le reste de la région. Je trouve ça compliqué Mensa, et pour l’instant franchement, je ne vois pas trop ce que cela peut m'apporter. Peut-être parce que je ne suis pas stable? Peur de nouer des amitiés et de les quitter aussitôt?
Pour l'instant je préfère ici!
Invité- Invité
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