Sentiments...ou pas
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Palou
schtroumpf a lunette
GregC
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
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Sentiments...ou pas
Bonjour
J'ai vaguement cherché dans le forum, je m'excuse si un sujet similaire a déjà été ouvert.
Je viens de lire un extrait de "trop intelligent pour être heureux" et ça m'a rappelé un problème sur lequel l'auteure passe assez vite, et n'offre donc pas d'analyse aussi détaillée que pour le reste. En fait, elle parle un moment de sentiments, puis de peur des sentiments, et la partie qui m'intéresse c'est le rejet des sentiments à travers l'analyse logique.
En fait, ça a commencé lors de mon entrée au collège, vers le mois d'avril je crois... Donc il y a cinq ans, je suis en 1ère. A ce moment précis, je me suis rendu compte que mes sentiments me faisaient trop souffrir, j'ai essayé de les contrôler, les maitriser à travers notamment l'analyse. Jusque là pas de problème. Au début c'était juste pour ne pas souffrir, principalement pour l'amour ; c'est le premier sentiment sur lequel j'ai travaillé, pour essayer de le maitriser. Mais ensuite j'ai fait ça pour tout, dans l'ordre la honte, la peur, la tristesse, le reste a suivi... Au final, je me suis donc retrouvé à analyser chaque sentiment que je ressentais pour déterminer comment le supprimer en cas de sentiment négatif, et en cas de sentiment positif comment le contrôler.
Ça a mis du temps (deux trois ans) avant de marcher, mais étrangement j'y suis arrivé. A la fin du collège, la technique était bien rodée, efficace. Je savais supprimer les sentiments que je ressentais (pour les créer c'est plus complexe, mais j'y arrive pour certains). Ce n'est pas que de l'intériorisation, c'était vraiment une suppression pure et simple. Par exemple, la tristesse suite à la mort de quelqu'un de ma famille (assez éloignée c'est vrai mais quand même) a été totalement maitrisée, j'en ai fait l'expérience en 3ème, je n'ai pas écouté mon sentiment.
L'amour idem ; il se trouve que je suis tombé amoureux, par hasard ; je rejette précisément le hasard, j'essaie d'avoir un comportement rationnel donc j'ai tout bonnement supprimé cet amour. A l'inverse, si je rencontre quelqu'un avec qui je suis logiquement "compatible", je vais sûrement pouvoir créer l'amour ; je l'ai déjà fait, c'est sacrément efficace (indissociable d'un vrai sentiment).
Maintenant dès que je sens un sentiment je le contrôle, dans les secondes/minutes qui suivent (pour les plus puissants). Il y a juste quelques exceptions, quelques instants où je n'ai pas été assez réactif pour absorber le sentiment, et là c'est la perte de contrôle. Il y en a très peu, mais c'est très intense (en même temps seuls les sentiments très puissants peuvent ne pas être maîtrisés).
Tout ça c'est bien beau, le problème étant que j'ai l'impression que lorsque je refoule ces sentiments je ne suis pas naturel, je suis un peu dans un mode de pensée artificiel qui me semble moins efficace. En fait, je me souviens avoir pensé énormément au début du collège, mais depuis que je contrôle les sentiments ça chute, je pense de moins en moins. Sûrement parce que je ne suis pas vraiment moi, c'est un mode artificiel comme je l'ai dit, où l'on n'écoute pas ses pensées, on respecte la logique froide et dure. C'est assez tyrannique en fait.
Et là c'est le comble : le but originel était de penser le plus efficacement possible, via un esprit rationnel. Maintenant je me rend compte que les sentiments jouent sûrement un rôle dans la pensée, donc mon côté rationnel me dit de faire revivre pleinement les sentiments pour mieux penser. Donc d'abandonner le côté rationnel, c'est une sorte de suicide
Mais c'est un cercle vicieux ; j'ai appris à utiliser mon côté rationnel pour ressentir des sentiments, pour les créer. Et en fait je suis incapable de m'en défaire, si j'essaie d'être naturel les sentiments ne se forment pas, le côté rationnel n'a rien à analyser, c'est vide. Donc l'idée serait de remettre des sentiments naturels, j'arrive à les créer mais...par le rationnel.
J'ai essayé un peu, quand j’apprends qu'il y a un décès, d'être triste, mais j'y peux rien ; j'analyse tout, c'est devenu automatique. Plus d'empathie non plus. Donc je vais un peu à l'encontre de quelques autres sujets qui visent à refouler les sentiments : étant donné que je me suis entraîné à les maîtriser relativement tôt, comment faire pour m'enlever cet automatisme et ouvrir ses sentiments ? Ça fait des années que je les dénigre, que j'apprend à les étouffer, et à présent je ne sais plus comment faire...
J'ai vaguement cherché dans le forum, je m'excuse si un sujet similaire a déjà été ouvert.
Je viens de lire un extrait de "trop intelligent pour être heureux" et ça m'a rappelé un problème sur lequel l'auteure passe assez vite, et n'offre donc pas d'analyse aussi détaillée que pour le reste. En fait, elle parle un moment de sentiments, puis de peur des sentiments, et la partie qui m'intéresse c'est le rejet des sentiments à travers l'analyse logique.
En fait, ça a commencé lors de mon entrée au collège, vers le mois d'avril je crois... Donc il y a cinq ans, je suis en 1ère. A ce moment précis, je me suis rendu compte que mes sentiments me faisaient trop souffrir, j'ai essayé de les contrôler, les maitriser à travers notamment l'analyse. Jusque là pas de problème. Au début c'était juste pour ne pas souffrir, principalement pour l'amour ; c'est le premier sentiment sur lequel j'ai travaillé, pour essayer de le maitriser. Mais ensuite j'ai fait ça pour tout, dans l'ordre la honte, la peur, la tristesse, le reste a suivi... Au final, je me suis donc retrouvé à analyser chaque sentiment que je ressentais pour déterminer comment le supprimer en cas de sentiment négatif, et en cas de sentiment positif comment le contrôler.
Ça a mis du temps (deux trois ans) avant de marcher, mais étrangement j'y suis arrivé. A la fin du collège, la technique était bien rodée, efficace. Je savais supprimer les sentiments que je ressentais (pour les créer c'est plus complexe, mais j'y arrive pour certains). Ce n'est pas que de l'intériorisation, c'était vraiment une suppression pure et simple. Par exemple, la tristesse suite à la mort de quelqu'un de ma famille (assez éloignée c'est vrai mais quand même) a été totalement maitrisée, j'en ai fait l'expérience en 3ème, je n'ai pas écouté mon sentiment.
L'amour idem ; il se trouve que je suis tombé amoureux, par hasard ; je rejette précisément le hasard, j'essaie d'avoir un comportement rationnel donc j'ai tout bonnement supprimé cet amour. A l'inverse, si je rencontre quelqu'un avec qui je suis logiquement "compatible", je vais sûrement pouvoir créer l'amour ; je l'ai déjà fait, c'est sacrément efficace (indissociable d'un vrai sentiment).
Maintenant dès que je sens un sentiment je le contrôle, dans les secondes/minutes qui suivent (pour les plus puissants). Il y a juste quelques exceptions, quelques instants où je n'ai pas été assez réactif pour absorber le sentiment, et là c'est la perte de contrôle. Il y en a très peu, mais c'est très intense (en même temps seuls les sentiments très puissants peuvent ne pas être maîtrisés).
Tout ça c'est bien beau, le problème étant que j'ai l'impression que lorsque je refoule ces sentiments je ne suis pas naturel, je suis un peu dans un mode de pensée artificiel qui me semble moins efficace. En fait, je me souviens avoir pensé énormément au début du collège, mais depuis que je contrôle les sentiments ça chute, je pense de moins en moins. Sûrement parce que je ne suis pas vraiment moi, c'est un mode artificiel comme je l'ai dit, où l'on n'écoute pas ses pensées, on respecte la logique froide et dure. C'est assez tyrannique en fait.
Et là c'est le comble : le but originel était de penser le plus efficacement possible, via un esprit rationnel. Maintenant je me rend compte que les sentiments jouent sûrement un rôle dans la pensée, donc mon côté rationnel me dit de faire revivre pleinement les sentiments pour mieux penser. Donc d'abandonner le côté rationnel, c'est une sorte de suicide
Mais c'est un cercle vicieux ; j'ai appris à utiliser mon côté rationnel pour ressentir des sentiments, pour les créer. Et en fait je suis incapable de m'en défaire, si j'essaie d'être naturel les sentiments ne se forment pas, le côté rationnel n'a rien à analyser, c'est vide. Donc l'idée serait de remettre des sentiments naturels, j'arrive à les créer mais...par le rationnel.
J'ai essayé un peu, quand j’apprends qu'il y a un décès, d'être triste, mais j'y peux rien ; j'analyse tout, c'est devenu automatique. Plus d'empathie non plus. Donc je vais un peu à l'encontre de quelques autres sujets qui visent à refouler les sentiments : étant donné que je me suis entraîné à les maîtriser relativement tôt, comment faire pour m'enlever cet automatisme et ouvrir ses sentiments ? Ça fait des années que je les dénigre, que j'apprend à les étouffer, et à présent je ne sais plus comment faire...
GregC- Messages : 30
Date d'inscription : 02/12/2015
Age : 25
Localisation : Essonne
Invité- Invité
Re: Sentiments...ou pas
Oui oui... Dieu aussi crée...
Bon j'arrete ici...
Mon experience me montre qu'a moins de ne pas avoir d'emotion, nous pouvons certe un moment les ecarter, peut etre aussi les nier au point qu'elles n'existent plus... et peut etre les controler...
Mais cela coute en energie, l'image que j'avais a une epoque etait que ce que on ne veux pas on le met dans une poubelle, avec un beau couvercle... un jour la poubelle sera pleine, et la à la moindre emotion supplementaire elle debordera... au depart pas trop de bleme suffit de s'assoire sur le couvercle mais bon cela coutera de plus en plus en energie,... et ce qui s'en echappe, ce sont des lambeaux de choses recentes et moins recentes... qui ne correspond plus aux choses du moments qui vont provoquer des reactions parfois souvent incomprehensibles, coleres, fuites ou autre...
Et un jour soit l'emotion du moment sera trop grande, plus de poubelle, ou plus d'energie... et on petera les plombs...
Enfin cela reste mon point de vue... l'ideal sera donc la "gestion"... plus facile à dire que faire... car parfois nous subissons nos Histoires... mais à la fin cela me semble plus confortable... meme si le chemin est encore dans certain domaine tres long...
J'avais pas tout lu jusqu'au bouts... ben oui deni et intellectualisation mise a distance d'une emotion par la logique ;o) ...
euh je pourrai pas t'aider bcps je bloque encore sur certains... woauf... sur DES points... mais l'ideal se faire accompagner... et essayer petit a petit a trouver des terrains d'experiences et en faire un feed back avec ton accompagnateur...
Se rendre compte que l'emotion ne tue pas... qu'elle soit bonne ou mauvaise une emotion à sa raison d'etre, elle apporte un message, elle ne peut etre que "positives", elle permet la vie, le mouvement...
Le tout est de ne pas rester dans un mode... de se laisser bercer par les emotions du moment... et ca il parait c'est deja tout un programme...
Bon j'arrete ici...
Mon experience me montre qu'a moins de ne pas avoir d'emotion, nous pouvons certe un moment les ecarter, peut etre aussi les nier au point qu'elles n'existent plus... et peut etre les controler...
Mais cela coute en energie, l'image que j'avais a une epoque etait que ce que on ne veux pas on le met dans une poubelle, avec un beau couvercle... un jour la poubelle sera pleine, et la à la moindre emotion supplementaire elle debordera... au depart pas trop de bleme suffit de s'assoire sur le couvercle mais bon cela coutera de plus en plus en energie,... et ce qui s'en echappe, ce sont des lambeaux de choses recentes et moins recentes... qui ne correspond plus aux choses du moments qui vont provoquer des reactions parfois souvent incomprehensibles, coleres, fuites ou autre...
Et un jour soit l'emotion du moment sera trop grande, plus de poubelle, ou plus d'energie... et on petera les plombs...
Enfin cela reste mon point de vue... l'ideal sera donc la "gestion"... plus facile à dire que faire... car parfois nous subissons nos Histoires... mais à la fin cela me semble plus confortable... meme si le chemin est encore dans certain domaine tres long...
J'avais pas tout lu jusqu'au bouts... ben oui deni et intellectualisation mise a distance d'une emotion par la logique ;o) ...
euh je pourrai pas t'aider bcps je bloque encore sur certains... woauf... sur DES points... mais l'ideal se faire accompagner... et essayer petit a petit a trouver des terrains d'experiences et en faire un feed back avec ton accompagnateur...
Se rendre compte que l'emotion ne tue pas... qu'elle soit bonne ou mauvaise une emotion à sa raison d'etre, elle apporte un message, elle ne peut etre que "positives", elle permet la vie, le mouvement...
Le tout est de ne pas rester dans un mode... de se laisser bercer par les emotions du moment... et ca il parait c'est deja tout un programme...
schtroumpf a lunette- Messages : 552
Date d'inscription : 31/08/2011
Age : 59
Localisation : bruxelles
Re: Sentiments...ou pas
pvtoine a écrit:Bonjour
J'ai vaguement cherché dans le forum, je m'excuse si un sujet similaire a déjà été ouvert.
Je viens de lire un extrait de "trop intelligent pour être heureux" et ça m'a rappelé un problème sur lequel l'auteure passe assez vite, et n'offre donc pas d'analyse aussi détaillée que pour le reste. En fait, elle parle un moment de sentiments, puis de peur des sentiments, et la partie qui m'intéresse c'est le rejet des sentiments à travers l'analyse logique.
En fait, ça a commencé lors de mon entrée au collège, vers le mois d'avril je crois... Donc il y a cinq ans, je suis en 1ère. A ce moment précis, je me suis rendu compte que mes sentiments me faisaient trop souffrir, j'ai essayé de les contrôler, les maitriser à travers notamment l'analyse. Jusque là pas de problème. Au début c'était juste pour ne pas souffrir, principalement pour l'amour ; c'est le premier sentiment sur lequel j'ai travaillé, pour essayer de le maitriser. Mais ensuite j'ai fait ça pour tout, dans l'ordre la honte, la peur, la tristesse, le reste a suivi... Au final, je me suis donc retrouvé à analyser chaque sentiment que je ressentais pour déterminer comment le supprimer en cas de sentiment négatif, et en cas de sentiment positif comment le contrôler.
Ça a mis du temps (deux trois ans) avant de marcher, mais étrangement j'y suis arrivé. A la fin du collège, la technique était bien rodée, efficace. Je savais supprimer les sentiments que je ressentais (pour les créer c'est plus complexe, mais j'y arrive pour certains). Ce n'est pas que de l'intériorisation, c'était vraiment une suppression pure et simple. Par exemple, la tristesse suite à la mort de quelqu'un de ma famille (assez éloignée c'est vrai mais quand même) a été totalement maitrisée, j'en ai fait l'expérience en 3ème, je n'ai pas écouté mon sentiment.
L'amour idem ; il se trouve que je suis tombé amoureux, par hasard ; je rejette précisément le hasard, j'essaie d'avoir un comportement rationnel donc j'ai tout bonnement supprimé cet amour. A l'inverse, si je rencontre quelqu'un avec qui je suis logiquement "compatible", je vais sûrement pouvoir créer l'amour ; je l'ai déjà fait, c'est sacrément efficace (indissociable d'un vrai sentiment).
Maintenant dès que je sens un sentiment je le contrôle, dans les secondes/minutes qui suivent (pour les plus puissants). Il y a juste quelques exceptions, quelques instants où je n'ai pas été assez réactif pour absorber le sentiment, et là c'est la perte de contrôle. Il y en a très peu, mais c'est très intense (en même temps seuls les sentiments très puissants peuvent ne pas être maîtrisés).
Tout ça c'est bien beau, le problème étant que j'ai l'impression que lorsque je refoule ces sentiments je ne suis pas naturel, je suis un peu dans un mode de pensée artificiel qui me semble moins efficace. En fait, je me souviens avoir pensé énormément au début du collège, mais depuis que je contrôle les sentiments ça chute, je pense de moins en moins. Sûrement parce que je ne suis pas vraiment moi, c'est un mode artificiel comme je l'ai dit, où l'on n'écoute pas ses pensées, on respecte la logique froide et dure. C'est assez tyrannique en fait.
Et là c'est le comble : le but originel était de penser le plus efficacement possible, via un esprit rationnel. Maintenant je me rend compte que les sentiments jouent sûrement un rôle dans la pensée, donc mon côté rationnel me dit de faire revivre pleinement les sentiments pour mieux penser. Donc d'abandonner le côté rationnel, c'est une sorte de suicide
Mais c'est un cercle vicieux ; j'ai appris à utiliser mon côté rationnel pour ressentir des sentiments, pour les créer. Et en fait je suis incapable de m'en défaire, si j'essaie d'être naturel les sentiments ne se forment pas, le côté rationnel n'a rien à analyser, c'est vide. Donc l'idée serait de remettre des sentiments naturels, j'arrive à les créer mais...par le rationnel.
J'ai essayé un peu, quand j’apprends qu'il y a un décès, d'être triste, mais j'y peux rien ; j'analyse tout, c'est devenu automatique. Plus d'empathie non plus. Donc je vais un peu à l'encontre de quelques autres sujets qui visent à refouler les sentiments : étant donné que je me suis entraîné à les maîtriser relativement tôt, comment faire pour m'enlever cet automatisme et ouvrir ses sentiments ? Ça fait des années que je les dénigre, que j'apprend à les étouffer, et à présent je ne sais plus comment faire...
Bonjour, je comprends aisément que vu le système ingénieux mais ultra compliqué, voire même parfois contradictoire, tu finisses noyée dans ton organisation et ta pratique
Tu peux peut être repartir de la base : ressentir, définir, modérer (ou pas selon ton vouloir et ton envie) et surtout en profiter de tes ressentis ?. maintenant que tu as fait tout ce superbe travail d'analyse ?
Invité- Invité
Re: Sentiments...ou pas
Je vais répondre un peu en vrac, désolé.
Alors effectivement quand l'émotion est trop grande je peut être submergé, mais de manière générale c'est pas un entassement de sentiments refoulés, c'est vraiment une suppression, je l'oublie ensuite. En fait au début effectivement ça va s'accumuler, mais avec le temps on oublie, et ce que j'ai refoulé disparaît. Donc au final je me retrouve avec quelque chose de plutôt stable.
Les terrains d'expérience comme tu dis c'est prévu, je vais essayer de me mettre dans des situations qui déclenchent une émotion. Pour ce qui est de se faire accompagner, je suis mineur Donc faudrait que je passe par mes parents, qui pensent que les psychologues sont des charlatans (donc je pourrai toujours essayer, c'est mort). Et puis c'est pas un problème si grave que ça, au quotidien ça ne me dérange pas mais je pense que je gagnerai à en sortir. Mais sinon effectivement l'idéal serait de voir quelqu'un.
Ça j'ai compris récemment. Avant je me disais que l'émotion était une nuisance à la pensée rationnelle.
C'est pas ultra compliqué, c'est de l'analyse à outrance. Je voudrais bien repartir de la base comme tu dis, ressentir, définir, modérer, sauf que définir c'est fait, modérer c'est largement fait et en fait le ressenti passe à la trappe pour être analysé immédiatement, j'arrive pas à m'en défaire. Le but étant justement de profiter pleinement du ressenti.
Mécanisme de défense, absolument. Pensée magique c'est douteux ; je suis allé voir sur le net ce qu'ils disaient dessus, en fait ça se rapproche soit de la superstition (ce n'est absolument pas le cas pour moi), soit de l'absence de lien de cause à effet (superstitions aussi en fait, pas pour moi) soit du sentiment qu'on est tout-puissant. Cette toute puissance est exagérée, je cherchais juste à contrôler mon côté sentimental, pas le reste. En fait l'idée de départ c'était de penser à la façon d'un ordinateur (sans sentiments), la toute-puissance c'est différent. Dans la mesure ou le but a été relativement bien atteint ça reste de la réalité. Donc je pense qu'on est proche de la pensée magique, mais il y a une différence ; la pensée magique vise à contrôler le monde grâce à l'illusion, là je contrôle mes sentiments grâce à la raison, c'est du concret ; je ne dirais pas que c'est une illusion, c'est bien réel mais c'était pas une bonne idée, je ne cherche pas à contrôler le monde, je ne me fais pas tant d'illusions dessus. On est proche de l'idée, je ne connaissais pas ce concept, merci
Mais cela coute en energie, l'image que j'avais a une epoque etait que ce que on ne veux pas on le met dans une poubelle, avec un beau couvercle... un jour la poubelle sera pleine, et la à la moindre emotion supplementaire elle debordera... au depart pas trop de bleme suffit de s'assoire sur le couvercle mais bon cela coutera de plus en plus en energie,... et ce qui s'en echappe, ce sont des lambeaux de choses recentes et moins recentes... qui ne correspond plus aux choses du moments qui vont provoquer des reactions parfois souvent incomprehensibles, coleres, fuites ou autre...
Et un jour soit l'emotion du moment sera trop grande, plus de poubelle, ou plus d'energie... et on petera les plombs...
Alors effectivement quand l'émotion est trop grande je peut être submergé, mais de manière générale c'est pas un entassement de sentiments refoulés, c'est vraiment une suppression, je l'oublie ensuite. En fait au début effectivement ça va s'accumuler, mais avec le temps on oublie, et ce que j'ai refoulé disparaît. Donc au final je me retrouve avec quelque chose de plutôt stable.
mais l'ideal se faire accompagner... et essayer petit a petit a trouver des terrains d'experiences et en faire un feed back avec ton accompagnateur...
Les terrains d'expérience comme tu dis c'est prévu, je vais essayer de me mettre dans des situations qui déclenchent une émotion. Pour ce qui est de se faire accompagner, je suis mineur Donc faudrait que je passe par mes parents, qui pensent que les psychologues sont des charlatans (donc je pourrai toujours essayer, c'est mort). Et puis c'est pas un problème si grave que ça, au quotidien ça ne me dérange pas mais je pense que je gagnerai à en sortir. Mais sinon effectivement l'idéal serait de voir quelqu'un.
Se rendre compte que l'emotion ne tue pas... qu'elle soit bonne ou mauvaise une emotion à sa raison d'etre, elle apporte un message, elle ne peut etre que "positives", elle permet la vie, le mouvement...
Ça j'ai compris récemment. Avant je me disais que l'émotion était une nuisance à la pensée rationnelle.
Bonjour, je comprends aisément que vu le système ingénieux mais ultra compliqué, voire même parfois contradictoire, tu finisses noyée dans ton organisation et ta pratique Smile
Tu peux peut être repartir de la base : ressentir, définir, modérer (ou pas selon ton vouloir et ton envie) et surtout en profiter de tes ressentis ?. maintenant que tu as fait tout ce superbe travail d'analyse ?
C'est pas ultra compliqué, c'est de l'analyse à outrance. Je voudrais bien repartir de la base comme tu dis, ressentir, définir, modérer, sauf que définir c'est fait, modérer c'est largement fait et en fait le ressenti passe à la trappe pour être analysé immédiatement, j'arrive pas à m'en défaire. Le but étant justement de profiter pleinement du ressenti.
Ça s'appelle la pensée magique, c'est un mécanisme de défense
Mécanisme de défense, absolument. Pensée magique c'est douteux ; je suis allé voir sur le net ce qu'ils disaient dessus, en fait ça se rapproche soit de la superstition (ce n'est absolument pas le cas pour moi), soit de l'absence de lien de cause à effet (superstitions aussi en fait, pas pour moi) soit du sentiment qu'on est tout-puissant. Cette toute puissance est exagérée, je cherchais juste à contrôler mon côté sentimental, pas le reste. En fait l'idée de départ c'était de penser à la façon d'un ordinateur (sans sentiments), la toute-puissance c'est différent. Dans la mesure ou le but a été relativement bien atteint ça reste de la réalité. Donc je pense qu'on est proche de la pensée magique, mais il y a une différence ; la pensée magique vise à contrôler le monde grâce à l'illusion, là je contrôle mes sentiments grâce à la raison, c'est du concret ; je ne dirais pas que c'est une illusion, c'est bien réel mais c'était pas une bonne idée, je ne cherche pas à contrôler le monde, je ne me fais pas tant d'illusions dessus. On est proche de l'idée, je ne connaissais pas ce concept, merci
GregC- Messages : 30
Date d'inscription : 02/12/2015
Age : 25
Localisation : Essonne
Re: Sentiments...ou pas
pvtoine a écrit:
C'est pas ultra compliqué, c'est de l'analyse à outrance. Je voudrais bien repartir de la base comme tu dis, ressentir, définir, modérer, sauf que définir c'est fait, modérer c'est largement fait et en fait le ressenti passe à la trappe pour être analysé immédiatement, j'arrive pas à m'en défaire. Le but étant justement de profiter pleinement du ressenti.
Peux tu développer un peu plus ? quelque chose m'échappe. (mais ça m'intéresse )
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Sentiments...ou pas
Pour développer, je dirai que lorsqu'une émotion (plutôt négative de base) arrive, je ne peux pas m'empêcher de la considérer sous un angle rationnel (pourquoi tu ressens ça ?) et comme l'émotion est par nature illogique (on pourrait la définir comme une pensée illogique qui procure un changement d'état d'esprit) j'arrive à la conclusion que je n'ai aucune raison de la ressentir. Et ça gâche tout, une fois que tout est analysé et compris l'effet un peu "magique" d'un sentiment a disparu, comme il est passé sous la logique.
Tout ça se fait en une fraction de seconde ou quelques secondes maximum, c'est devenu involontaire. Je ne profite plus d'une émotion, je la théorise de suite (c'est presque devenu inconscient), ça m'empêche de la ressentir réellement. Le temps de penser à la ressentir (j'essaie) c'est déjà gâché.
Par exemple, si je suis triste suite à une mauvaise nouvelle, je pense que le sentiment vient en premier (une sorte de vague, pas forcément grosse) quasi-instantanément suivi par la pensée qui me dit qu'il n'a rien à faire là. Après quelques secondes de délibération je décide que la tristesse était utile, et je peux ressentir ce qu'il en reste (relativement peu en fait, étant donné qu'elle est stoppé tout de suite). Bien sûr il reste du sentiment, mais l'essentiel est parti (d'autant plus que la majorité du temps dans le cas d'une émotion négative je ne vois pas l'intérêt de la ressentir pleinement, je sais qu'il faut que je le fasse mais je n'en suis pas convaincu, donc la pensée reste de toutes manières et je sais que la tristesse était irrationnelle, donc même quand je la ressens -quand je ressens les restes- je ne la considère pas vraiment).
Tout ça se fait en une fraction de seconde ou quelques secondes maximum, c'est devenu involontaire. Je ne profite plus d'une émotion, je la théorise de suite (c'est presque devenu inconscient), ça m'empêche de la ressentir réellement. Le temps de penser à la ressentir (j'essaie) c'est déjà gâché.
Par exemple, si je suis triste suite à une mauvaise nouvelle, je pense que le sentiment vient en premier (une sorte de vague, pas forcément grosse) quasi-instantanément suivi par la pensée qui me dit qu'il n'a rien à faire là. Après quelques secondes de délibération je décide que la tristesse était utile, et je peux ressentir ce qu'il en reste (relativement peu en fait, étant donné qu'elle est stoppé tout de suite). Bien sûr il reste du sentiment, mais l'essentiel est parti (d'autant plus que la majorité du temps dans le cas d'une émotion négative je ne vois pas l'intérêt de la ressentir pleinement, je sais qu'il faut que je le fasse mais je n'en suis pas convaincu, donc la pensée reste de toutes manières et je sais que la tristesse était irrationnelle, donc même quand je la ressens -quand je ressens les restes- je ne la considère pas vraiment).
GregC- Messages : 30
Date d'inscription : 02/12/2015
Age : 25
Localisation : Essonne
Re: Sentiments...ou pas
Je crois que je suis comme toi.
Je vais répondre plus en détails mais je dois d'abord réfléchir à comment je devrais l'expliquer pour être le plus compréhensible possible.
Ça risque de prendre un moment mais sache que ton sujet n'est pas oublié!
Je vais répondre plus en détails mais je dois d'abord réfléchir à comment je devrais l'expliquer pour être le plus compréhensible possible.
Ça risque de prendre un moment mais sache que ton sujet n'est pas oublié!
Invité- Invité
Re: Sentiments...ou pas
Maitriser ses sentiments pour se blinder permet de passer des années avec "facilité" mais quelques années (allez... 2 dizaines...) plus tard le prix a payer est très très élevé. C'est un peu vendre son ame au diable... A posteriori je le regrette vraiment.
Palou- Messages : 2
Date d'inscription : 30/04/2015
Re: Sentiments...ou pas
Aybabtu : d'accord, merci
Palou : tu pourrais développer un peu si ça ne te dérange pas ? J'ai du mal à voir ce que tu veux dire quand tu mets "le prix a payer est très très élevé". C'est-à-dire qu'à force d'ignorer ses sentiments ils finissent par ressortir d'un coup, ils nous submergent ? Ou autre chose ?
Palou : tu pourrais développer un peu si ça ne te dérange pas ? J'ai du mal à voir ce que tu veux dire quand tu mets "le prix a payer est très très élevé". C'est-à-dire qu'à force d'ignorer ses sentiments ils finissent par ressortir d'un coup, ils nous submergent ? Ou autre chose ?
GregC- Messages : 30
Date d'inscription : 02/12/2015
Age : 25
Localisation : Essonne
Re: Sentiments...ou pas
Salut,
Déjà, faudrait que tu fasses la différence entre un sentiment et une émotion. Ce serait le b-a-ba.
A+
Déjà, faudrait que tu fasses la différence entre un sentiment et une émotion. Ce serait le b-a-ba.
A+
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Sentiments...ou pas
Effectivement, mais je pense qu'on avait tous déjà compris la même chose au vu des réponses.
J'ai lu quelques définitions sur le net, et je viens d'apprendre un truc, j'avais les mauvaises définitions
Donc je parlais ici des deux.
Je résume un peu ; les émotions c'est instinctif, l'article de wikipédia me semble bien. Les sentiments c'est ce qui reste dans le temps, c'est provoqué par les émotions.
Si on reprend le fil, je contrôlais mes émotions et ça influait ensuite sur les sentiments (qui étaient du coup beaucoup plus faibles, parce que l'émotion était moins puissante entre autres). J'ai mis au passé parce que j'essaie d'éviter maintenant, mais c'est devenu plus ou moins instinctif. Je ne suis peut-être pas clair, mais je pense que la majorité avait compris avant ce message
J'ai lu quelques définitions sur le net, et je viens d'apprendre un truc, j'avais les mauvaises définitions
Donc je parlais ici des deux.
Je résume un peu ; les émotions c'est instinctif, l'article de wikipédia me semble bien. Les sentiments c'est ce qui reste dans le temps, c'est provoqué par les émotions.
Si on reprend le fil, je contrôlais mes émotions et ça influait ensuite sur les sentiments (qui étaient du coup beaucoup plus faibles, parce que l'émotion était moins puissante entre autres). J'ai mis au passé parce que j'essaie d'éviter maintenant, mais c'est devenu plus ou moins instinctif. Je ne suis peut-être pas clair, mais je pense que la majorité avait compris avant ce message
GregC- Messages : 30
Date d'inscription : 02/12/2015
Age : 25
Localisation : Essonne
Re: Sentiments...ou pas
Différentier aussi contrôle des émotions et contrôle de l'expression des émotions.
L'un est de refuser d'éprouver une émotion/nier l'éprouver, l'autre est de contrôler ou tenter de contrôler ce que l'on laisse sortir, où et quand.
Les deux contrôles font partie des injonctions assez répandues dans notre culture, avec assez peu de soupapes.
Mais en réalité, seul le contrôle de l'expression des émotions est nécessaire à la vie en société (à condition de se conserver des plages de solitude ou d'entre-soi avec des personnes acceptant les émotions et la forme d'expression dont on a besoin).
Ensuite, sur le fond, je crois qu'un contrôle des émotions implique effectivement un étouffement, une neutralité émotionnelle qui rend la vie fort terne (car à supprimer la capacité à ressentir les émotions négatives, on supprime aussi celle à ressentir les positives, je crois).
Bon, je vais bosser (faut quand même bosser un minimum !).
L'un est de refuser d'éprouver une émotion/nier l'éprouver, l'autre est de contrôler ou tenter de contrôler ce que l'on laisse sortir, où et quand.
Les deux contrôles font partie des injonctions assez répandues dans notre culture, avec assez peu de soupapes.
Mais en réalité, seul le contrôle de l'expression des émotions est nécessaire à la vie en société (à condition de se conserver des plages de solitude ou d'entre-soi avec des personnes acceptant les émotions et la forme d'expression dont on a besoin).
Ensuite, sur le fond, je crois qu'un contrôle des émotions implique effectivement un étouffement, une neutralité émotionnelle qui rend la vie fort terne (car à supprimer la capacité à ressentir les émotions négatives, on supprime aussi celle à ressentir les positives, je crois).
Bon, je vais bosser (faut quand même bosser un minimum !).
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Sentiments...ou pas
Pour moi, il n'est pas réellement important de faire la différence entre les deux, ce que j'arrive de mieux en mieux à faire, c'est de les laisser me traverser, sans rien faire, sans m'aggripper, et je regarde les émotions ou sentiments passer, comme on regarde un bateau passer au loin.. et depuis que je m'observe ressentir, c'est plus simple... moins douloureux.CD_CD a écrit:Salut,
Déjà, faudrait que tu fasses la différence entre un sentiment et une émotion. Ce serait le b-a-ba.
A+
Re: Sentiments...ou pas
CD_CD,
donne moi un masque pour que je ne me ressemble pas
donne moi un masque pour que je ne me ressemble pas
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Invité- Invité
Re: Sentiments...ou pas
Alors d'abord CD_CD ; je parlais bien du contrôle des émotions, pas de l'expression des émotions (mais en contrôlant le premier on contrôle aussi le deuxième). Et effectivement les émotions positives y passent aussi.
Mais en fait Aybabtu a raison, il s'agirait plutôt de l'affect (mais bon, il n'y a pas tellement de définition simple de l'affect sur le net, donc je ne suis pas sûr).
Je vais t'envoyer un MP effectivement, il n'y a aucune raison que je te demande de supprimer ton message Je comprend mal l'anglais, google aussi... Et tu n'as pas mis le lien vers la discussion (je pense l'avoir trouvée).
J'essayerais ton truc du heavy metal Je ne supporte pas, ça pourrait aider. Merci !
Mais en fait Aybabtu a raison, il s'agirait plutôt de l'affect (mais bon, il n'y a pas tellement de définition simple de l'affect sur le net, donc je ne suis pas sûr).
Je vais t'envoyer un MP effectivement, il n'y a aucune raison que je te demande de supprimer ton message Je comprend mal l'anglais, google aussi... Et tu n'as pas mis le lien vers la discussion (je pense l'avoir trouvée).
J'essayerais ton truc du heavy metal Je ne supporte pas, ça pourrait aider. Merci !
GregC- Messages : 30
Date d'inscription : 02/12/2015
Age : 25
Localisation : Essonne
Re: Sentiments...ou pas
C'est étrange mais ça fait presque du bien de tomber sur ce post, j'ai le même âge et j'ai suivi le même style de parcours émotionnel depuis le collège, même si le mien est beaucoup plus centré sur l'attachement, l'affection, les sentiments amoureux, que je contrôle totalement comme tu le décris. La création de sentiments amoureux parce que je le décide, semblables aux vrais, et la disparition de ma capacité à m'attacher naturellement à qui que ce soit. Je réfléchis à tout avant, je planifie presque, j'en ai pris conscience cette année et franchement j'ai trouvé ça flippant, je l'ai fais de manière plus instinctive, système de protection sans aucun doute. Les autres émotions je les gère moins, elles me dérangent pas, mais je maitrise ce que j'en montre et je peux les "éliminer" sur le moment si vraiment ça me gêne. Je le ressens vraiment comme ce fonctionnement d'ordinateur, où tout est analysé avec peu de place pour le naturel. La différence c'est surtout que je me vois pas sortir de ce "mode", mais en te lisant je remarque que je m'y enfonce de plus en plus et que c'est peut être pas la meilleure chose que je puisse faire.
Espoir- Messages : 50
Date d'inscription : 04/07/2012
Age : 25
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