L'intimité.

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Message par Invité Mer 9 Déc 2015 - 10:57

Qu'est-ce que l'intimité ? 




Ce mot, si évident en apparence (ne sait-on pas d'un savoir indiscutable qui sont nos "intimes" ?) invite pourtant à la réflexion. Car il recèle un paradoxe. Intimité : ce mot désigne à la fois la plus grande ouverture à l'autre (être intime avec quelqu'un) et la plus grande fermeture (mon intimité). Quelle relation entretiennent donc ces deux sens qui coexistent si contradictoirement dans la même notion ? Le sens commun répond: une relation d'exclusion. 




Être intime avec quelqu'un, c'est lui donner accès à mon intimité, de telle sorte que pour lui, mon intimité n'est plus un espace interdit. Ainsi, deux intimes, s'ils le sont vraiment, n'ont plus de secret l'un pour l'autre. 




Ils se connaissent "par coeur". L'intimité avec, ce serait donc renoncer à son intimité. N'y aurait-t-il pas cependant quelque chose à entendre dans cette étrange coexistence de deux sens contradictoires au sein de la même notion ? Que signifie en effet cet espace de l'intimité ? 




C'est un lieu où je ne suis qu'avec moi-même. C'est-à-dire un lieu où je ne suis pas sous le regard de l'autre. L'intimité est donc l'affirmation qu'un être humain est aussi constitué d'une part inaliénable, une part qui ne peut être donnée sous les regards, une part qui transcende toute saisie par autrui. Si l'intimité entre deux êtres exige de sacrifier sa propre intimité, cela signifie que l'on renonce à cet espace où l'on est à l'autre un mystère. Danger: l'intimité dégénère en familiarité.


L'autre, que je connais si bien, ne peut plus me surprendre, et la relation repose alors sur un contrat implicite, qui stipule que chacun des deux contractants doit demeurer le même - le même que ce que l'autre connaît de lui, le même que ce qu'il a toujours été, le même que ce que l'autre attend qu'il soit. Confort d'être en sécurité avec un "autre" dont l'altérité est neutralisée par l'habitude. Ainsi vont bien des vieux couples, et bien des vieux amis, persuadés de se connaître "intimement", en réalité coupés de la véritable altérité de l'autre. C'est pourquoi, bien loin de s'opposer, les deux sens apparemment contradictoires que laisse coexister en lui le mot intimité nous invitent au difficile travail de les concilier.
Car il n'y a pas d'intimité entre deux êtres sans le respect absolu de l'intimité de chacun. 


Accepter cet espace où l'autre n'existe pas pour nous, où il demeure opaque à notre savoir, où il peut déployer des possibilités de son être que nous ignorons, c'est lui donner l'autorisation de se découvrir autre que le personnage qu'induit les inerties de notre relation. C'est donc garder celle-ci vivante ! Respecter l'espace sacré de l'intimité permet à deux êtres d'avoir accès à cela qui est en eux le plus caché et le plus vrai (intimus en latin signifie "le plus intérieur") - pour entrer ensuite en relation l'un avec l'autre depuis ce lieu des profondeurs: depuis leur vérité. C'est un risque : celui d'autoriser l'autre à dépasser les limites de ce que je sais, ou crois savoir, de lui. Mais c'est une chance: celle de le connaître. Non comme une image figée, mais comme un mystère, en perpétuel renouvellement.
Non "par coeur", mais par le coeur.


http://www.cles.com/chronique/le-paradoxe-de-l-intimite










Quel émoi devant ce moi 
Qui semble frôler l'autre, 
Quel émoi devant la foi 
De l'un qui pousse l'autre, 
C'est la solitude de l'espace 
Qui résonne en nous 
On est si seul parfois 
Je veux croire alors qu'un ange passe 
Qu'il nous dit tout bas 
Je suis ici pour toi 
Et toi c'est moi. 


Mais qui est l'autre 
Quel étrange messager 
Mais qui est l'autre 
Ton visage est familier 
Mais qui est l'autre 
En toi ma vie s'est réfugiée 
C'est un ami, c'est lui. 


Toi et moi du bout des doigts 
Nous tisserons un autre 
Un autre moi, une autre voix 
Un autre moi, une autre voix 
Sans que l'un chasse l'autre, 
J'ai dans ma mémoire mes faiblesses 
Mais au creux des mains 
Toutes mes forces aussi 
Mais alors pour vaincre la tristesse 
Surmonter ses doutes 
Il nous faut un ami 
L'ami c'est lui.






(et je ne ferais pas de tartine - pavé accompagnatrice à ce sujet, puisque j'ai enfin découvert que je n'avais pas besoin de "remplir" d'autres, pour qu'ils aient quelque chose à dire Smile et qu'éventuellement ça puise en plus faire de suite avancer mon raisonnement)




spéciale dédicace à celui qui, parlant latin, a su me parler la même langue que moi, quand j'y perdais mon "latin"




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Message par Invité Mer 9 Déc 2015 - 20:14

six s'if a écrit: Ce mot, si évident en apparence (ne sait-on pas d'un savoir indiscutable qui sont nos "intimes" ?) invite pourtant à la réflexion. Car il recèle un paradoxe. Intimité : ce mot désigne à la fois la plus grande ouverture à l'autre (être intime avec quelqu'un) et la plus grande fermeture (mon intimité). Quelle relation entretiennent donc ces deux sens qui coexistent si contradictoirement dans la même notion ? Le sens commun répond: une relation d'exclusion. 

Être intime avec quelqu'un, c'est lui donner accès à mon intimité, de telle sorte que pour lui, mon intimité n'est plus un espace interdit. Ainsi, deux intimes, s'ils le sont vraiment, n'ont plus de secret l'un pour l'autre. 

Ils se connaissent "par coeur". L'intimité avec, ce serait donc renoncer à son intimité. N'y aurait-t-il pas cependant quelque chose à entendre dans cette étrange coexistence de deux sens contradictoires au sein de la même notion ? Que signifie en effet cet espace de l'intimité ? 


C'est un lieu où je ne suis qu'avec moi-même. C'est-à-dire un lieu où je ne suis pas sous le regard de l'autre. L'intimité est donc l'affirmation qu'un être humain est aussi constitué d'une part inaliénable, une part qui ne peut être donnée sous les regards, une part qui transcende toute saisie par autrui. Si l'intimité entre deux êtres exige de sacrifier sa propre intimité, cela signifie que l'on renonce à cet espace où l'on est à l'autre un mystère. Danger: l'intimité dégénère en familiarité.


L'autre, que je connais si bien, ne peut plus me surprendre, et la relation repose alors sur un contrat implicite, qui stipule que chacun des deux contractants doit demeurer le même - le même que ce que l'autre connaît de lui, le même que ce qu'il a toujours été, le même que ce que l'autre attend qu'il soit. Confort d'être en sécurité avec un "autre" dont l'altérité est neutralisée par l'habitude. Ainsi vont bien des vieux couples, et bien des vieux amis, persuadés de se connaître "intimement", en réalité coupés de la véritable altérité de l'autre. C'est pourquoi, bien loin de s'opposer, les deux sens apparemment contradictoires que laisse coexister en lui le mot intimité nous invitent au difficile travail de les concilier.
Car il n'y a pas d'intimité entre deux êtres sans le respect absolu de l'intimité de chacun. 

Accepter cet espace où l'autre n'existe pas pour nous, où il demeure opaque à notre savoir, où il peut déployer des possibilités de son être que nous ignorons, c'est lui donner l'autorisation de se découvrir autre que le personnage qu'induit les inerties de notre relation. C'est donc garder celle-ci vivante ! Respecter l'espace sacré de l'intimité permet à deux êtres d'avoir accès à cela qui est en eux le plus caché et le plus vrai (intimus en latin signifie "le plus intérieur") - pour entrer ensuite en relation l'un avec l'autre depuis ce lieu des profondeurs: depuis leur vérité. C'est un risque : celui d'autoriser l'autre à dépasser les limites de ce que je sais, ou crois savoir, de lui. Mais c'est une chance: celle de le connaître. Non comme une image figée, mais comme un mystère, en perpétuel renouvellement.
Non "par coeur", mais par le coeur.


Excellente question s'il en est ...

Comme à mon habitude, j'aime à partir de l'étymologie. Même si parfois c'est hasardeux, ça donne toujours des pistes de réflexions ...
Visiblement de Intimus, superlatif de Interior : ce qui est le plus profond, le plus intérieur. C'est ce que tu dis, mais à la fin de ta réflexion. Pour ma part, je place ça en tête de gondole ! (pas à Venise)

Donc je commencerais à réfléchir sur l'intimité de l'individu et pas de la relation à l'autre.

Insertion Expérience Personnelle (IEP): je ne sais pas qui sont mes intimes ... ou plutôt je crois être intime avec quelqu'un parce que nous avons parlé ouvertement et entièrement comme jamais, mais clairement je me trompe et le "sentiment d'intimité" (tien vlà encore autre chose) n'est pas réciproque ... --> cela peut-il objectivement s'appeler l'intimité ?


En revanche, et ça va contre la théorie que je trouve bien fleur bleue du "jardin secret", il me semble qu'une relation intime implique un laisser tomber du rideau ...

IEP : je devrais être très intime avec moi même, la plus intime de toutes les personnes, n'est-ce-pas ? Bien. Cela dit, je me surprends tous les jours et je continue de me faire extrêmement rire. Soit je dois consulter pour schizophrénie potentielle, soit intimité et surprise n'ont que peu avoir l'une avec l'autre. En réalité je dirais même que l'extérieur est un sujet d'alimentation constant pour la relation intime uni ou bi personnelle et c'est cela qui produit le mouvement perpétuel et le changement.

J'en déduis et je vérifie que la routine du couple ne me pose aucun problème et je ne vois aucun lien entre routine et "tue-l'amour", au contraire. Plus il y a d'intimité, plus on va au fond (puisque c'est bien là l'objet), plus c'est bien. Et pas pour une question de confort et de sentiment de sécurité affective.

Je crois que sur le perpétuel renouvellement et la chance d'apprendre à connaître l'autre à travers les interventions de l'environnement extérieur plus ou moins proche, on se rejoint, n'est-il pas ?

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Message par griboo Mer 9 Déc 2015 - 23:38

c'est un peu figé comme vision de l'intimité ?
L'autre, que je connais si bien, ne peut plus me surprendre, et la relation repose alors sur un contrat implicite, qui stipule que chacun des deux contractants doit demeurer le même - le même que ce que l'autre connaît de lui, le même que ce qu'il a toujours été, le même que ce que l'autre attend qu'il soit. a écrit:

pourquoi notre intimité propre serait tellement figée ?
pourquoi serait elle conditionnée au moment ou elle a ete dévoilée à l'autre et figée?
pourquoi ne pourrait elle pas evoluer ?

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Message par Fannibellule Jeu 28 Jan 2016 - 2:02

Merci pour ce sujet intéressant, que je n'ai pas peur de relancer ! albino
...En espérant que tu sois encore dans les parages pour me lire, six s'if?

Tout d'abord, je trouve ça toujours fort peu confortable de devoir parler d'un mot comme celui-ci, qui recèle tant d'interprétations officielles possible. Je vois que vous avez parlé de l'origine étymologique, mettant en jeu avant tout une notion d'intériorité et de profondeur.
Mais, si je m'en réfère au CNRTL (en me limitant à ce qui pourrait s'appliquer ici), il peut s'agir à la fois de
- Vie privée propre à tel individu ou tel couple; ce qui est strictement personnel et généralement préservé des curiosités indiscrètes.
- Relations sentimentales, mêlées ou non de sensualité, marquées par une communion profonde, des échanges sans réserve et parfois la cohabitation.
- (Qualité de) relations amicales, intellectuelles. marquées par une confiance profonde, des confidences sans réserve.
- (Qualité de) ce qui exprime une amitié profonde, confiante.

Le débat est différent suivant le point de vue initial d'où l'on choisi de positionner notre raisonnement....
Mais en tout cas, les définitions qui me semblent être les plus proche de la problématique que tu exposes sont celles qui parlent d'échanges ou de confidences SANS RESERVE.
Ce qui signifierait ENTIEREMENT, sans restrictions.
Au risque de chipoter, j'ai le sentiment que par nature, cela est impossible.
Même en imaginant un couple (par exemple) extrêmement proche, donc chacun des deux protagonistes aurait une confiance absolue en l'autre, se livrant spontanément à lui et se préservant une vie privée unique (pour mélanger un peu toutes les définitions Wink ), ils ne pourraient pas se confier "sans réserve", l'inconscient aidant.
Chaque jour, un mouvement de leur esprit, des pensées, des idées pourraient leur traverser la tête sans qu'ils n'y prêtent attention, jugent nécessaire de les partager ou même sans en avoir conscience.
Pourtant, toutes ces choses influenceront leur être, à l'insu de leur partenaire qui n'aura jamais (et heureusement!) le supplice d'être toujours au courant du perpétuel discours intérieur qui régit l'Autre.
Nous ne pouvons pas constamment être au clair avec nous-même et ne pouvons pas confier à l'autre toutes choses qui se passent en nous.
L'intimité personnel existe déjà, malgré nous, ici. Dans ce qui nous parle de l'intérieur et nous dépasse.

Dans cette idée j'en viens à ce que tu écrivais :
six s'if a écrit:
L'autre, que je connais si bien, ne peut plus me surprendre.

Du coup, je ne peux pas être vraiment d'accord. L'autre que je connais si bien, pourra quand même me surprendre. Et ce, même si on fait le choix de "tout se dire". Car il se dit encore et encore des choses en lui, parce qu'il vit, donc parce qu'il change constamment.
six s'if a écrit:Ainsi vont bien des vieux couples, et bien des vieux amis, persuadés de se connaître "intimement", en réalité coupés de la véritable altérité de l'autre
Là je te rejoins, en ce sens qu'il est possible de se fourvoyer et de s'imaginer tout maîtriser de l'autre. Mais c'est justement à cet autre de nous prouver le contraire, en nous montrant toute la vie de nouvelles idées, en prenant de nouveaux choix, etc. S'il n'y a aucun mouvement, alors c'est que nous sommes mort de l'intérieur, non?
six t'if a écrit: la relation repose alors sur un contrat implicite, qui stipule que chacun des deux contractants doit demeurer le même - le même que ce que l'autre connaît de lui, le même que ce qu'il a toujours été, le même que ce que l'autre attend qu'il soit
J'entend dans ce que tu écris qu'un contrat de permanence peut être fantasmé, espéré, par les deux peut-être. Il me semble que cela ne peut qu'être un leurre...
Et j'en suis personnellement ravie !
C'est de la que naît mon côté sentimental. Je crois en l'amour, car il ne me paraît jamais acquit, mais pouvant être cultivé, à vie. L'acquisition n'est qu'une prétention de l'esprit, j'ai l'impression.
Et je ne crains pas "la routine", comme saltymbanque.
six s'if a écrit:Confort d'être en sécurité avec un "autre" dont l'altérité est neutralisée par l'habitude.
Je ne pense pas que l'altérité est neutralisé par l'habitude, ce que j'expliquai plus haut, par contre, je crois qu'effectivement un certain confort existe avec la connaissance de l'autre et la confiance qu'on ressent de sa sincérité. Une certaine forme de sécurité nait. Je trouve cela au contraire très beau, très profond, cette forme d'intimité là, qui permet de n'avoir plus "peur" ni d'être "en recherche" de ce qu'on ignore de l'autre ou de ce qu'il pourrait nous cacher, et lorsque les deux sont suffisamment proches pour se deviner quelque fois.
Après, je pense que c'est surtout a chaque couple de voir jusqu'à quel point ils décident d'être proches, ou inséparables à l'extrême,  tout se dire ou au contraire cultiver des activité et des confidences ailleurs... Au fond j'ai l'impression que ce n'est qu'un choix qui ne changera pas grand chose : Cela n'empêche pas d'évoluer, d'avancer dans la vie, de se renouveler. Et donc, si on le souhaite, de ne pas se lasser de l'autre.

six s'if a écrit:Accepter cet espace où l'autre n'existe pas pour nous, où il demeure opaque à notre savoir, où il peut déployer des possibilités de son être que nous ignorons, c'est lui donner l'autorisation de se découvrir autre que le personnage qu'induit les inerties de notre relation. C'est donc garder celle-ci vivante ! Respecter l'espace sacré de l'intimité permet à deux êtres d'avoir accès à cela qui est en eux le plus caché et le plus vrai (intimus en latin signifie "le plus intérieur") - pour entrer ensuite en relation l'un avec l'autre depuis ce lieu des profondeurs: depuis leur vérité. C'est un risque : celui d'autoriser l'autre à dépasser les limites de ce que je sais, ou crois savoir, de lui. Mais c'est une chance: celle de le connaître. Non comme une image figée, mais comme un mystère, en perpétuel renouvellement.

Voilà ce que m'évoque cette partie, entre les lignes. J'ai l'impression de sentir dans ce que tu écris qu'il serait essentiel de faire perdurer un état passionnel intense.
Je suis la première à vouloir cultiver cela, en préservant mon indépendance (et en étant active dans ma relation), mais il me semble que même sans cela, l'inertie n'existe pas (m'enfin je ne vais pas y revenir Smile ) Et surtout, avec TROP de cela, j'ai l'intuition que cela peut vouloir dire cultiver la passion par le biais de la fascination de l'autre. Comme s'il fallait le percevoir comme un être un peu "insaisissable". L'amour serait alors avant tout viable par une projection non vérifiée, de l'autre. Je me méfie un peu de cette passion là, propre aux émois des débuts des relations je trouve et que j'associe à une illusion "facile", mais qui s'éloigne un peu de ma conception de l'amour sur le très long terme. (Je me trompe peut-être et j'admet que tu n'as jamais écris ça ! Mais l'idée me parait un peu sous jacente.). Pour moi, désirer l'autre et l'aimer parce qu'on est titiller par son mystère, c'est comme un rayon lumineux qui nous attire par sa brillance mais dont la chaleur n'existe pas. Ca reste un peu superficiel, du rêve pour l'égo.

Même exceptionnellement liés (à tout se dire, presque tout le temps ensemble etc) et sans chercher à s'épanouir ailleurs, je peux imaginer un couple encore amoureux et épanoui très longtemps après. Du moment qu'ils aient choisi ce type de vie tous les deux, et qu'il l'aient aimé: Ce qui n'a pu se passer de renouveau, pour les deux.


Qu'en penses-tu?
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Message par Pola Jeu 28 Jan 2016 - 9:55

Je pense m'épiler la partie intime au laser, mais j'hésite encore...

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Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 10:00

six s'if a écrit:
Hello, je vais reprendre ce texte que je n'ai pas écrit moi même.

Qu'est-ce que l'intimité ? 



http://www.cles.com/chronique/le-paradoxe-de-l-intimite


Ce mot, si évident en apparence (ne sait-on pas d'un savoir indiscutable qui sont nos "intimes" ?) invite pourtant à la réflexion.

L'intimité, ce qui est donné du domaine de l'intime. Il me semble l'avoir réfléchir à l'inverse aussi. L'intimité m'évoque des mots : intime, proches, promiscuité, bulle, sexe, espace, territoire, limites, sphères, exclusion, intrusion, collision, toucher, désir, s'ouvrir, se fermer, huître, et mots et plaie aussi ainsi qu'espace vital, et curieusement étouffement.

et j'ai découvert la notion de l'intimité mentale de fait mais à l'inverse aussi enfin sans passer par un texte, sur le tas disons.




Car il recèle un paradoxe.

Intimité
: ce mot désigne à la fois la plus grande ouverture à l'autre (être intime avec quelqu'un) et la plus grande fermeture (mon intimité).

Je trouve qu'il existe à une période ou pas une intimité obligée. Dans les premières années de la vie, voire pas mal d'années.



Quelle relation entretiennent donc ces deux sens qui coexistent si contradictoirement dans la même notion ? Le sens commun répond: une relation d'exclusion. 


J'ai apprécie ce texte parce qu'il parle d'exclusion dans l'intimité. Et mon sentiment est que pour ma part, j'ai déduit l'intimité en excluant. Ca me fait alors du rejet dans l'intimité, drôle de concept.


Être intime avec quelqu'un, c'est lui donner accès à mon intimité, de telle sorte que pour lui, mon intimité n'est plus un espace interdit. Ainsi, deux intimes, s'ils le sont vraiment, n'ont plus de secret l'un pour l'autre. 

Etre intime avec quelqu'un c'est lui donner accès à mon intimité. De fait encore, j'ai donc limiter des accès. J'ai souvenir d'avoir retenu une expression qui dit "enfoncer le couteau dans la plaie". J'avais défini qu'une proche par ses mots lorsqu'elle me parlait parfois attaquer mon intimité mentale à coups de couteau Smile là où il y avait des plaies, là où c'était douloureux, et je n'avais trouvé je ne sais où que cette expression pour l'expliquer : "c'est comme si tu prenais un couteau et tu t'amusais à le remuer dans une plaie"


Ils se connaissent "par coeur". L'intimité avec, ce serait donc renoncer à son intimité. N'y aurait-t-il pas cependant quelque chose à entendre dans cette étrange coexistence de deux sens contradictoires au sein de la même notion ? Que signifie en effet cet espace de l'intimité ? 

De fait je pense ici qu'encore une fois dans l'inverse, et à mon avis comme tout le monde, il y a une connaissance presque par coeur avec des personnes de façon obligée pendant un nombre plus ou moins défini d'années, c'est selon chacun, chacune. C'est pour cette raison que c'est ce texte là qui m'a plu, le fait de parler d'étrange coexistence. L'obligation de cohabiter et de défendre constamment cet espace d'intimité.


C'est un lieu où je ne suis qu'avec moi-même. C'est-à-dire un lieu où je ne suis pas sous le regard de l'autre. L'intimité est donc l'affirmation qu'un être humain est aussi constitué d'une part inaliénable, une part qui ne peut être donnée sous les regards, une part qui transcende toute saisie par autrui. Si l'intimité entre deux êtres exige de sacrifier sa propre intimité, cela signifie que l'on renonce à cet espace où l'on est à l'autre un mystère. Danger: l'intimité dégénère en familiarité.


Le terme de familiarité prend alors un autre sens. La famille. Si l'on ressemble .... il y a familiarité d'office. Mais il n'y a pas forcément familiarité dans les idées, dans les pensées, dans la façon de voir ou de vivre les choses. Je pense que si l'on est éduqués par des personnes qui ne savent pas ce qu'est l'intimité eux mêmes pour diverses raisons bonnes ou mauvaises, on ne peut qu'apprendre à déduire l'intimité.

L'autre, que je connais si bien, ne peut plus me surprendre, et la relation repose alors sur un contrat implicite, qui stipule que chacun des deux contractants doit demeurer le même - le même que ce que l'autre connaît de lui, le même que ce qu'il a toujours été, le même que ce que l'autre attend qu'il soit. Confort d'être en sécurité avec un "autre" dont l'altérité est neutralisée par l'habitude. Ainsi vont bien des vieux couples, et bien des vieux amis, persuadés de se connaître "intimement", en réalité coupés de la véritable altérité de l'autre. C'est pourquoi, bien loin de s'opposer, les deux sens apparemment contradictoires que laisse coexister en lui le mot intimité nous invitent au difficile travail de les concilier.
Car il n'y a pas d'intimité entre deux êtres sans le respect absolu de l'intimité de chacun. 

Je pense ici que donc tout est faussé. dans le domaine de la douance, du moins pour ma part.




Accepter cet espace où l'autre n'existe pas pour nous, où il demeure opaque à notre savoir, où il peut déployer des possibilités de son être que nous ignorons, c'est lui donner l'autorisation de se découvrir autre que le personnage qu'induit les inerties de notre relation. C'est donc garder celle-ci vivante !


Respecter l'espace sacré de l'intimité permet à deux êtres d'avoir accès à cela qui est en eux le plus caché et le plus vrai (intimus en latin signifie "le plus intérieur") - pour entrer ensuite en relation l'un avec l'autre depuis ce lieu des profondeurs: depuis leur vérité.


De fait ça pose la notion de "faire connaissance". avec des étapes. J'aime le mot respect, espace personnel, le fait d'avoir accès ou pas, de le donner ou pas.



C'est un risque : celui d'autoriser l'autre à dépasser les limites de ce que je sais, ou crois savoir, de lui. Mais c'est une chance: celle de le connaître. Non comme une image figée, mais comme un mystère, en perpétuel renouvellement.

Non "par coeur", mais par le coeur.

Je trouve que ce sont effectivement des risques, qui doivent être pris de façon mesurée logiquement. J'apprécie la notion de limites, et obligatoirement le mot "coeur".


http://www.cles.com/chronique/le-paradoxe-de-l-intimite










Quel émoi devant ce moi 


De fait pouvoir ressentir un émoi positif. et mesuré et doucement


Qui semble frôler l'autre, 
Quel émoi devant la foi 
De l'un qui pousse l'autre, 
C'est la solitude de l'espace 

la solitude de l'espace je la place du coup et de façon physique et de façon mentale.




Qui résonne en nous 

Ca m'inspire alors la notion de l'écho, que l'on ne peut entendre ou pas, que si on peut se placer dans une solitude de l'espace.

On est si seul parfois 

Les mots "solitude" et "seul" ont donc vraiment des définitions différentes. Obligatoirement à mon avis pour chacun.


Je veux croire alors qu'un ange passe 
Qu'il nous dit tout bas 
Je suis ici pour toi 
Et toi c'est moi. 



Je resterai à jamais (tin tin tin Smile) très profondément émue d'avoir vécu ceci. Dans le vrai sens de cette chanson.



Mais qui est l'autre 
Quel étrange messager 
Mais qui est l'autre 
Ton visage est familier 
Mais qui est l'autre 
En toi ma vie s'est réfugiée 
C'est un ami, c'est lui. 


Toi et moi du bout des doigts 
Nous tisserons un autre 
Un autre moi, une autre voix 
Un autre moi, une autre voix 
Sans que l'un chasse l'autre, 
J'ai dans ma mémoire mes faiblesses 
Mais au creux des mains 
Toutes mes forces aussi 
Mais alors pour vaincre la tristesse 
Surmonter ses doutes 
Il nous faut un ami 
L'ami c'est lui.







(et je ne ferais pas de tartine - pavé accompagnatrice à ce sujet, puisque j'ai enfin découvert que je n'avais pas besoin de "remplir" d'autres, pour qu'ils aient quelque chose à dire Smile et qu'éventuellement ça puise en plus faire de suite avancer mon raisonnement)




spéciale dédicace à celui qui, parlant latin, a su me parler la même langue que moi, quand j'y perdais mon "latin"

De fait je pense qu'il existe une longueur d'onde. un langage.




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Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 10:06

Pola'Summer a écrit:Je pense m'épiler la partie intime au laser, mais j'hésite encore...


C'est marrant du coup. C'est aussi ce dont je parle. Le fait que des personnes jugent apparemment utile d'exposer leurs parties intimes. Propos à prendre dans le bon sens, puisque je suis sur un forum, qu'on est à l'écrit, et que j'ai de l'humour, mais sinon, 

étant à mon avis, aussi visuel, mais qui sait comme tous, ton propos me suggère de visualiser des parties que je juge intimes de ta personne, et me voici donc à converser, avec pola s'épile la chatte ou pas ? ça rejoint tout à fait mon propos. le fait de devoir ou avoir du définir mon intimité, et défendre mon espace vital, au milieu de choses exposés, visuellement, ou verbalement. j'y reviendrais. en tous les cas, mon café du matin m'inspire que si tu es en mode summer, tu devrais effectivement te poser la question, je vais me mettre un cd laser pour ma part, pour terminer mon café. Smile

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Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 10:10

griboo a écrit:c'est un peu figé comme vision de l'intimité ?


pourquoi notre intimité propre serait tellement figée ?
pourquoi serait elle conditionnée au moment ou elle a ete dévoilée à l'autre et figée?
pourquoi ne pourrait elle pas evoluer ?

Je suis d'accord sur le fait que l'intimité se définit Smile

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Message par Pola Jeu 28 Jan 2016 - 10:17

Je ne connais rien de plus intime que la chate de Pola Dent pétée

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Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 10:25

Fannibellule a écrit:Merci pour ce sujet intéressant, que je n'ai pas peur de relancer ! albino
...En espérant que tu sois encore dans les parages pour me lire, six s'if?

Tout d'abord, je trouve ça toujours fort peu confortable de devoir parler d'un mot comme celui-ci, qui recèle tant d'interprétations officielles possible. Je vois que vous avez parlé de l'origine étymologique, mettant en jeu avant tout une notion d'intériorité et de profondeur.

Hello, j'apprécie le mot confortable qui m'appelle immédiatement le fait d'être à l'aise ou pas Smile


Mais, si je m'en réfère au CNRTL (en me limitant à ce qui pourrait s'appliquer ici), il peut s'agir à la fois de :


- Vie privée propre à tel individu ou tel couple; ce qui est strictement personnel et généralement préservé des curiosités indiscrètes.
- Relations sentimentales, mêlées ou non de sensualité, marquées par une communion profonde, des échanges sans réserve et parfois la cohabitation.
- (Qualité de) relations amicales, intellectuelles. marquées par une confiance profonde, des confidences sans réserve.
- (Qualité de) ce qui exprime une amitié profonde, confiante.

Le débat est différent suivant le point de vue initial d'où l'on choisi de positionner notre raisonnement....
Mais en tout cas, les définitions qui me semblent être les plus proche de la problématique que tu exposes sont celles qui parlent d'échanges ou de confidences SANS RESERVE.
Ce qui signifierait ENTIEREMENT, sans restrictions.



Au risque de chipoter,

Loin de là, chipotes, chipotes, sans souci pour moi, ce chipotage est agréable à mes oreilles virtuelles.

j'ai le sentiment que par nature, cela est impossible.


Même en imaginant un couple (par exemple) extrêmement proche, donc chacun des deux protagonistes aurait une confiance absolue en l'autre, se livrant spontanément à lui et se préservant une vie privée unique (pour mélanger un peu toutes les définitions Wink ), ils ne pourraient pas se confier "sans réserve", l'inconscient aidant.

je trouve que l'insconscient oui et que comme tu le soulignes, je trouve alors que les histoires d'"insu de son plein gré" prennent ici encore plus de sens, ou feraient perdre à mon sens encore plus le Nord ou pas. Wink

Chaque jour, un mouvement de leur esprit, des pensées, des idées pourraient leur traverser la tête sans qu'ils n'y prêtent attention, jugent nécessaire de les partager ou même sans en avoir conscience.



Pourtant, toutes ces choses influenceront leur être, à l'insu de leur partenaire qui n'aura jamais (et heureusement!) le supplice d'être toujours au courant du perpétuel discours intérieur qui régit l'Autre.


ou celui de vivre le supplice de quelqu'un, quelqu'un qui voudrait perpétuellement être au courant d'un discours intérieur.


Nous ne pouvons pas constamment être au clair avec nous-même et ne pouvons pas confier à l'autre toutes choses qui se passent en nous.


Ce qui signifierait un travail de rangement permanent. merci à toi de souligner cette idée.


L'intimité personnel existe déjà, malgré nous, ici. Dans ce qui nous parle de l'intérieur et nous dépasse.

Dans cette idée j'en viens à ce que tu écrivais :
l'article clés dit : a écrit:
L'autre, que je connais si bien, ne peut plus me surprendre.

Du coup, je ne peux pas être vraiment d'accord. L'autre que je connais si bien, pourra quand même me surprendre. Et ce, même si on fait le choix de "tout se dire". Car il se dit encore et encore des choses en lui, parce qu'il vit, donc parce qu'il change constamment.

Very Happy

six s'if a écrit:

Ainsi vont bien des vieux couples, et bien des vieux amis, persuadés de se connaître "intimement", en réalité coupés de la véritable altérité de l'autre





Là je te rejoins, en ce sens qu'il est possible de se fourvoyer et de s'imaginer tout maîtriser de l'autre. Mais c'est justement à cet autre de nous prouver le contraire, en nous montrant toute la vie de nouvelles idées, en prenant de nouveaux choix, etc. S'il n'y a aucun mouvement, alors c'est que nous sommes mort de l'intérieur, non?



Very Happy
six t'if a écrit: la relation repose alors sur un contrat implicite, qui stipule que chacun des deux contractants doit demeurer le même - le même que ce que l'autre connaît de lui, le même que ce qu'il a toujours été, le même que ce que l'autre attend qu'il soit


J'entend dans ce que tu écris qu'un contrat de permanence peut être fantasmé, espéré, par les deux peut-être. Il me semble que cela ne peut qu'être un leurre...
Et j'en suis personnellement ravie !
C'est de la que naît mon côté sentimental. Je crois en l'amour, car il ne me paraît jamais acquit, mais pouvant être cultivé, à vie. L'acquisition n'est qu'une prétention de l'esprit, j'ai l'impression.
Et je ne crains pas "la routine"
, comme saltymbanque.


Very Happy Very Happy Very Happy
six s'if a écrit:Confort d'être en sécurité avec un "autre" dont l'altérité est neutralisée par l'habitude.

Je ne pense pas que l'altérité est neutralisé par l'habitude, ce que j'expliquai plus haut, par contre, je crois qu'effectivement un certain confort existe avec la connaissance de l'autre et la confiance qu'on ressent de sa sincérité. Une certaine forme de sécurité nait. Je trouve cela au contraire très beau, très profond, cette forme d'intimité là, qui permet de n'avoir plus "peur" ni d'être "en recherche" de ce qu'on ignore de l'autre ou de ce qu'il pourrait nous cacher, et lorsque les deux sont suffisamment proches pour se deviner quelque fois.
Après, je pense que c'est surtout a chaque couple de voir jusqu'à quel point ils décident d'être proches, ou inséparables à l'extrême,  tout se dire ou au contraire cultiver des activité et des confidences ailleurs... Au fond j'ai l'impression que ce n'est qu'un choix qui ne changera pas grand chose : Cela n'empêche pas d'évoluer, d'avancer dans la vie, de se renouveler. Et donc, si on le souhaite, de ne pas se lasser de l'autre.



Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
six s'if a écrit:Accepter cet espace où l'autre n'existe pas pour nous, où il demeure opaque à notre savoir, où il peut déployer des possibilités de son être que nous ignorons, c'est lui donner l'autorisation de se découvrir autre que le personnage qu'induit les inerties de notre relation. C'est donc garder celle-ci vivante ! Respecter l'espace sacré de l'intimité permet à deux êtres d'avoir accès à cela qui est en eux le plus caché et le plus vrai (intimus en latin signifie "le plus intérieur") - pour entrer ensuite en relation l'un avec l'autre depuis ce lieu des profondeurs: depuis leur vérité. C'est un risque : celui d'autoriser l'autre à dépasser les limites de ce que je sais, ou crois savoir, de lui. Mais c'est une chance: celle de le connaître. Non comme une image figée, mais comme un mystère, en perpétuel renouvellement.

Voilà ce que m'évoque cette partie, entre les lignes. J'ai l'impression de sentir dans ce que tu écris qu'il serait essentiel de faire perdurer un état passionnel intense.

Je n'ai donc pas écrit cela et je suis d'accord pleinement avec ce que toi tu écris. D'ailleurs passionnel intense, pour ma part, je préfère intensité qui est jolie, à passion.


Je suis la première à vouloir cultiver cela, en préservant mon indépendance (et en étant active dans ma relation), mais il me semble que même sans cela, l'inertie n'existe pas (m'enfin je ne vais pas y revenir Smile ) Et surtout, avec TROP de cela, j'ai l'intuition que cela peut vouloir dire cultiver la passion par le biais de la fascination de l'autre.



Comme s'il fallait le percevoir comme un être un peu "insaisissable". L'amour serait alors avant tout viable par une projection non vérifiée, de l'autre. Je me méfie un peu de cette passion là, propre aux émois des débuts des relations je trouve et que j'associe à une illusion "facile", mais qui s'éloigne un peu de ma conception de l'amour sur le très long terme. (Je me trompe peut-être et j'admet que tu n'as jamais écris ça ! Mais l'idée me parait un peu sous jacente.). Pour moi, désirer l'autre et l'aimer parce qu'on est titiller par son mystère, c'est comme un rayon lumineux qui nous attire par sa brillance mais dont la chaleur n'existe pas. Ca reste un peu superficiel, du rêve pour l'égo.

Même exceptionnellement liés (à tout se dire, presque tout le temps ensemble etc) et sans chercher à s'épanouir ailleurs, je peux imaginer un couple encore amoureux et épanoui très longtemps après. Du moment qu'ils aient choisi ce type de vie tous les deux, et qu'il l'aient aimé: Ce qui n'a pu se passer de renouveau, pour les deux.


Qu'en penses-tu?

Que du bon et du bien et je t'en remercie Smile

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L'intimité. Empty Re: L'intimité.

Message par Invité Jeu 28 Jan 2016 - 10:31

Je pense d'ailleurs que ce sujet m'avait été inspirée par la lecture du fait que le doué(e), l'hornormopensant(e) pouvait être qualifié(e) d'intrusif parfois et d'ailleurs en ne sachant pas exactement en plus comment Smile

J'avais donc posé je crois l'opposition : intrusion/intimité.

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