La réalisation ne tient pas qu'à soi-même.
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La réalisation ne tient pas qu'à soi-même.
Bonjour,
Je viens de m'inscrire sur ce site pour avant tout faire des rencontres.
J'ai survolé des sujets et pointe en cette page mon désir formulé.
La réalisation pour moi est l'assimilation d'un être à un milieu or, il m'est très difficile aujourd'hui de valider cette hypothèse.
Qu'en pensez-vous?
Je viens de m'inscrire sur ce site pour avant tout faire des rencontres.
J'ai survolé des sujets et pointe en cette page mon désir formulé.
La réalisation pour moi est l'assimilation d'un être à un milieu or, il m'est très difficile aujourd'hui de valider cette hypothèse.
Qu'en pensez-vous?
Invité- Invité
Re: La réalisation ne tient pas qu'à soi-même.
Euh... J'aurais besoin que tu développes un peu personnellement...
(Bienvenue !)
(Bienvenue !)
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: La réalisation ne tient pas qu'à soi-même.
Bonjour,
Ce sujet tourne autour de la subsistance, de la fonction induite, et du désir de cohérence de l'être.
Alors il serait coutumier de dire: "Sois en adéquation avec toi-même!"
Mais bien souvent une cohérence absolue nécessite un détachement qui l'est tout autant.
Le coeur alors dispose de son seul pouvoir pour éveiller l'esprit.
Je souhaite exprimer ma difficulté à appréhender la prise en compte des besoins du corps et celle de ceux de l'esprit.
Il me parait limitatif sur le plan de la cohérence, de convenir à se rendre "fonction étrangère" ( qui ne nous appartient pas) et à être.
Que l'entreprise crée des bénéfices et alors c'est un manque ailleurs qu'il faudra combler.
Il n'y a pas de travail sans religion. il n'y a pas de réel travail sans une cohérence transcendante du groupe humain qui la compose: un objectif n'est pas un bien ou un simple résultat, il est un point où l'histoire se termine soit toujours un futur manquant. Il symbolise la fin d'un règne, le point culminant avant la chute; l'assurance de la raison en un leurre de l'espérance.
Convenir que l'entreprise qui nous entoure, n'est qu'un fruit, un rêve prêt à devenir un pouvoir, une emprise sur ce qui nous fait défaut: la Foi, l'authentique, la quiétude pure de l'existence. Si l'homme sait se détacher sans se moquer des animaux ( de l'autre), il doit améliorer le milieu et non le modeler à sa guise. La justesse d'une telle entreprise n'existe qu'en convenant que l'ordre n'est pas sujet mais bien verbe. Or, aujourd'hui le milieu est devenu un sujet de conversation qui matérialise non la prise de conscience de son existence parfaite, mais bien sa mise en service. L'homme mettra de l'huile dans les rouages de l'objectif de sa propre subsistance, mais cet objectif finira dans le manquement supposé dû à l'Ordre lui-même: une bulle qui éclatera tôt ou tard.
Si je vous paye pour faire des bulles de savons: Vous ne lavez rien, vous n'êtes pas forcement propre, vous vous exécutez; et le sourire du bambin qui regarde ne vous apporte que le non sens de l'interet de subsistance que vous trouvez à faire des bulles de savons pour la beauté du geste. La beauté ainsi assujettie ne renvoie à aucune transcendance autre qu'à celle de la consommation de l'acte. Viens la question de la gratuité de l'acte vue sous le joug de la subsistance, puis sous le joug de la gratuité elle-même, cette double seule garante de la pure essence qui nous motive par elle-même.
Un acte ne vaut rien, il n'a pas une valeur marchande: le croire est mettre l'Ordre des choses à son service. Le singe mime d 'être un Homme soumis, pourtant il n'est qu'un sous produit sans aucune valeur transcendante autre que sa seule prise de pouvoir (subsistance) par et pour le plaisir.
Peut naître un état généralisé de cette perception collective en proie à se soumettre par la force des choses ( à la Substance); et non par l'Ordre lui-même ( à l'Essence). C'est la notion de contemplation qui s'effiloche au fil du temps sous la puissance de la réalisation par la substance. Or, la substance sans l'essence est cette bulle de savon, qui n'a aucune valeur transcendante. Née du savon, d'une nécessité du propre, elle devient un éphémère de l'acte consumériste, un plaisir qui affirme qu'il est bon de consommer et que la voie est pavé de bonheurs fugaces mais bien réels; et tout ceci "grâce" à la substance. Enorme dichotomie existentielle! Evoluer en étranger à soi-même.
L'on peut m'attribuer tous ces maux, mais je cotoie des êtres qui font fonction (travail) et dont l'âme se ronge les sangs dès le seuil du paraître franchi. Prix de l' incohérence que la substance leur a trouvé pour fonction.
Ce sujet tourne autour de la subsistance, de la fonction induite, et du désir de cohérence de l'être.
Alors il serait coutumier de dire: "Sois en adéquation avec toi-même!"
Mais bien souvent une cohérence absolue nécessite un détachement qui l'est tout autant.
Le coeur alors dispose de son seul pouvoir pour éveiller l'esprit.
Je souhaite exprimer ma difficulté à appréhender la prise en compte des besoins du corps et celle de ceux de l'esprit.
Il me parait limitatif sur le plan de la cohérence, de convenir à se rendre "fonction étrangère" ( qui ne nous appartient pas) et à être.
Que l'entreprise crée des bénéfices et alors c'est un manque ailleurs qu'il faudra combler.
Il n'y a pas de travail sans religion. il n'y a pas de réel travail sans une cohérence transcendante du groupe humain qui la compose: un objectif n'est pas un bien ou un simple résultat, il est un point où l'histoire se termine soit toujours un futur manquant. Il symbolise la fin d'un règne, le point culminant avant la chute; l'assurance de la raison en un leurre de l'espérance.
Convenir que l'entreprise qui nous entoure, n'est qu'un fruit, un rêve prêt à devenir un pouvoir, une emprise sur ce qui nous fait défaut: la Foi, l'authentique, la quiétude pure de l'existence. Si l'homme sait se détacher sans se moquer des animaux ( de l'autre), il doit améliorer le milieu et non le modeler à sa guise. La justesse d'une telle entreprise n'existe qu'en convenant que l'ordre n'est pas sujet mais bien verbe. Or, aujourd'hui le milieu est devenu un sujet de conversation qui matérialise non la prise de conscience de son existence parfaite, mais bien sa mise en service. L'homme mettra de l'huile dans les rouages de l'objectif de sa propre subsistance, mais cet objectif finira dans le manquement supposé dû à l'Ordre lui-même: une bulle qui éclatera tôt ou tard.
Si je vous paye pour faire des bulles de savons: Vous ne lavez rien, vous n'êtes pas forcement propre, vous vous exécutez; et le sourire du bambin qui regarde ne vous apporte que le non sens de l'interet de subsistance que vous trouvez à faire des bulles de savons pour la beauté du geste. La beauté ainsi assujettie ne renvoie à aucune transcendance autre qu'à celle de la consommation de l'acte. Viens la question de la gratuité de l'acte vue sous le joug de la subsistance, puis sous le joug de la gratuité elle-même, cette double seule garante de la pure essence qui nous motive par elle-même.
Un acte ne vaut rien, il n'a pas une valeur marchande: le croire est mettre l'Ordre des choses à son service. Le singe mime d 'être un Homme soumis, pourtant il n'est qu'un sous produit sans aucune valeur transcendante autre que sa seule prise de pouvoir (subsistance) par et pour le plaisir.
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Invité- Invité
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