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Tu es, peut-être, autotélique.

Je ne vais pas te faire la morale ou t’apprendre grande chose: Pour t’adapter, tu devras simuler.
Considère cela comme un jeu, ça passera mieux.

Par du principe que tu ne connais pas grand chose du monde de l'emploi et n'hésite pas à te faire aider.
Cherche un emploi dans tes loisirs (toutes activités à pour base: un emploi).
Sinon, demande-toi quel emploi, d'après tes compétences, ta formation, ton caractère et son accessibilité te dérangerait le moins ?
Demande à des proches d’évaluer ta personnalité, et fait là correspondre à un genre d’emploi (avec la typologie de Holland, par exemple).
Répons à ça "pourquoi tu travailles ?", puis "Pourquoi (aux réponses) ?", et un dernier "Pourquoi (aux réponses (des réponses)) ?" (définis 3 réponses pour chacune des questions).
Au final, tu définiras mieux ta volonté de pomme de terre (qui se respecte autant qu'une autre)
Tu peux toujours expérimenter les petits boulots (privilégie tout ce qui est légal), jusqu'à en trouver un de bien, un secteur qui te plaît, ou la volonté de faire plus.
Et n'oublie pas que: les voyages forment la jeunesse.

Bonne chance.
Et YOLO.

Salut,

Commencer à la base ? Tu sais pourquoi on travaille ?

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Non à la production... ! Oui à l'esprit !

zouloux a écrit:CD, pourquoi je travaille ? Je suis incapable de répondre correctement à cette question, je ne travaille pas chez moi parce que j'ai plus stimulant à faire. En cours, je travaille parce que je n'ai pas le choix. Je présume

Ok. Je pose ma question autrement : sais-tu à quoi ça sert d'avoir un emploi, d'avoir une activité, quelles formes d'activités il y a (le classement activité bénévole/professionnelle qui est une grille de classement (réductrice, comme toute grille de classement) des activités humaines.
Je veux dire, en "multi-branches" :

toi-ton immeuble-ton quartier-ta ville-le monde
toi-des denrées-des flux de produits consommables-les sites de production-les site de transformation-etc.
toi-des gens-une interdépendance multi-niveaux avec les autres humains et l'environnement (ton habitat)
toi-des projets, des modes de fonctionnement, etc.
toi quelque part au milieu du flux de produits consommables et flux des déchets de l'activité humaine (avec option écologie industrielle possible (ne pas utiliser le terme "déchet" au sens péjoratif, c'est juste que ça fait partie de l'activité et de la vie humaines))
toi quelque part au milieu de relations interpersonnelles dont le support (habitat, consommable) est en grande partie rendu possible par l'activité humaine (comparaison (réaliste, ni techno-ultra-phile, ni total-new-age (termes réducteurs)) entre production et productivité selon les modes de production choisis (à bien y réfléchir, il n'y a que le vent et la pluie que les humains semblent ne pas avoir industrialisé en ce moment)
etc.

Autrement dit, quel sens, quelle finalité, quel dynamique relative à une organisation de société à un moment donné, etc.

Quel degré de zoom as-tu envie d'utiliser pour faire tes choix de vie (et on n'est pas forcé de choisir d'avoir une large vision (ça fait "cool", mais ça n'est pas forcément adapté à chacun)).
Quel degré de zoom a du sens pour toi
Et à partir de là, quelle place tu voudrais dans tout ça ?
Tu avoir un zoom serré : je veux aller au ciné tous les soirs. Ok. Faut le payer, faut payer la bouffe, le loyer, ... et l'entrée au ciné.
Un autre zoom serré est : "je veux avoir un chez moi avec un hamac". Même topo, faut payer le hamac. Mais le hamac est largement moins cher que le ciné tous les soirs, donc partant de là, tu n'as pas les mêmes besoins.
Un autre (même pas zoom, disons point de vue ou perspective : je veux me sentir utile. Ou je veux avoir du temps libre pour me consacrer à telle ou telle chose. Je veux avoir vue sur une pelouse depuis mon bureau. Je veux voyager (donc là, tu as a priori trois options : ton boulot t'amène à voyager, tu bosses et tu payes tes voyages au tarif "normal", tu voyages par trucs et astuces (ce qui est en soi un boulot à part entière par moment)).
Autre perspective : je m'émerveille tous les jours parce que j'ai de l'eau potable. Je veux que mon activité me permette d'avoir de l'eau potable et d'avoir accès aux soins de qualité, à une alimentation de qualité, à un logement correct et à un air respirable. Pour le reste, chanter me suffira (plus les quelques équipements publics de ma ville).
etc.

Voilà ce que je voulais dire par :

Tu sais pourquoi on travaille ?

Déjà "on" est vague et il ne peut y avoir de réponse universelle.
Mais la réponse que tu donneras au "on" de l'activité humaine en général peut-être la réponse qui donne du sens pour toi à ta propre activité.
Et il me semble qu'une fois qu'on a ça, le reste coule de source et il n'y a plus de complexité de choix.

J'ai jamais aimé travailler.

Quand j'étais petit tout était facile. J'avais 9/10 sans effort. Je n'ai pas appris à faire des efforts. Du coup à partir du collège mes notes se sont effondrées. Mais j'aimais tellement pas l'école que je m'en fichais. J'ai eu le bac avec le minimum.

Et ça a été pareil avec les études. J'ai détesté les études. Comme j'étais asocial, toute la partie sociale, considérée comme la meilleure par les étudiants, n'avait aucun intérêt pour moi. Les matières ne m'intéressaient généralement pas et je n'y allais jamais dans le but d'apprendre un métier, avec mon retard affectif, j'y voyais une prolongation de l'école où je continuais à faire le minimum: un peu de prise de notes, pas d'étude de bibliographie, des révisions calamiteuses (essayer de relire mes quelques notes), des examens pénibles, des années presque toutes ratées.

Quand j'étais ado, je savais que si je pouvais faire un voeu magique pour changer quelque chose en moi, je demanderai d'avoir le goût de l'effort.

J'en suis rendu à ne jamais avoir travaillé. Et comme je n'arrive pas à faire d'efforts non plus dans la recherche d'emploi, ma vie est particulièrement compliquée...

Perso je bosse pour payer les factures et avoir une utilité. Car le chômage j'ai testé (non rémunéré et ça n'a duré que quelques petits mois, entre une fin et une reprise d'étude) et force est de constaté que je me suit sentie comme une grosse merde qui vie aux crochets de quelqu'un (parent, société) et pour l'amour propre c'était vraiment naze.

Mais j'aimerais tellement ne rien foutre et sans culpabilité... Ou trouver ma voie si elle existe...