Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
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Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Voilà, résultats sanguins tombé ce matin... Une TSH (thyroide) parfaitement dans la norme. Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre la ravissante médecin (future remplaçante de mon médecin de famille bientôt à la retraite ;-) ) me dire: Monsieur Grosjean (le médecin de famille en question) pense effectivement à un TDA/H vous connaissant... il se trouve que le médecin est chez mes parents tous les samedi pour l'apéro et qu'il vient du même bled que mon père... donc en matière d'historique... ben ça fait 35 ans qu'il me connait...dans cabinet...comme dans le mien !
35 ans... bref... Je passe la vitesse supérieure... go chez le psychothérapeute histoire d0'en avoir le coeur net. Mais y a comme un truc qui joue quand même grave pas là-dedans.
Attendre 35 ans pour réaliser que: le foie est touché à cause de l'alcool, que je fume comme un pompier et que mon médecin traitant émet des hypothèses plausibles... bouarf... et des parents toujours à dire: quand on veut on peu... ahhh ben ça oui. Mais cela a un prix!
Je me réjouis de voir tout ça! Vraiment... histoire une fois dans ma vie d'appliquer le bon outils au bon projet ;-) VOili voilou...
Je vous tiendrai au courant. Il me semble évident que le/la psychothérapeute aura droit à mon psychométrique histoire de tout de suite placer bien les jalons de travail.
35 ans... bref... Je passe la vitesse supérieure... go chez le psychothérapeute histoire d0'en avoir le coeur net. Mais y a comme un truc qui joue quand même grave pas là-dedans.
Attendre 35 ans pour réaliser que: le foie est touché à cause de l'alcool, que je fume comme un pompier et que mon médecin traitant émet des hypothèses plausibles... bouarf... et des parents toujours à dire: quand on veut on peu... ahhh ben ça oui. Mais cela a un prix!
Je me réjouis de voir tout ça! Vraiment... histoire une fois dans ma vie d'appliquer le bon outils au bon projet ;-) VOili voilou...
Je vous tiendrai au courant. Il me semble évident que le/la psychothérapeute aura droit à mon psychométrique histoire de tout de suite placer bien les jalons de travail.
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
MCS08 a écrit:Bonjour,
Après consultation de plusieurs sites web j'ai conclu que les TDAH sont le plus souvent surdoué. En effet les symptômes du trouble et déficit de l'attention sont mots pour mots les mêmes que ceux de la surdouance.
Finalement, je pense donc qu'il y a 2 types de surdoués :
- les surdoués sans TDAH qui eux sont plus attentifs et réussissent mieux les test de QI (surdoués matheux) mais qui peuvent aussi présenter des signes de TDAH en cas d'ennui.
- les surdoués avec TDAH qui eux sont souvent dans "les nuages", leur hyperactivité ou leur déficit d'attention peuvent les faire rater les tests. Ils auraient un QI verbal bien supérieur au QI de performance, ce sont des surdoués d'avantage "littéraires".
Moi je me retrouve plus dans la seconde catégorie, dont voici les signes cliniques :
Fait preuve de peu d'attention en classe, il s'ennuie
A tendance à s'opposer à l'autorité du professeur
Souffre d'un manque d'estime de soi
Limite les relations sociales pour conserver une certaine marge de liberté et autonomie
A peu d'amis
Met en doute les règles et règlements
Est perfectionniste
A un développement inégal
L’immobilité génère une tension interne et de l’anxiété
Une recherche de sensations fortes (par exemple, dans les sports extrêmes, la vitesse, les drogues ou le jeu compulsif)
Fait preuve d'une autocritique excessive
A des tendances dépressives
Évite de prendre des risques
A peur de l'échec
Est impatient avec les autres
N'aime pas la routine
Pose beaucoup plus de questions que la normale
Est excessif dans ses intérêts
Résiste aux ordres
A un caractère fort
Un idéaliste qui aime aider les autres (ce qui peut créer des problèmes surtout en classe lorsque mal interprété entant que tricherie)
Résiste à la guidance
Remet en question les procédures d'apprentissage
N'aime pas les zones non claires ou illogiques
Se préoccupe de sujets humanitaires
Attentionné
Se pose et construit des règles compliquées
Voudrait être le chef
Adopte des démarches morales individualistes quand le besoin se manifeste
Utilise le langage pour manipuler les autres
Est intolérant
Néglige ses devoirs
Remet au lendemain les travaux d'aujourd'hui (Procrastination)
Trouble de sommeil, et surtout une incapacité à récupérer lorsque réveillé ou dérangé, Insomnie
Peut être perçu comme dérangeant, à côté de la plaque
A une grande habilité à interpréter différents rôles selon la situation ou le besoin
Dégage un trait de personnalité doux et attachant
Très grande difficulté à commencer une activité quelconque, toujours dispersé avec trop d'idées dans la tête à la fois
Peut être perçu comme têtu, borné
Peut développer des troubles anxieux
Apprécié la solitude
Infatigable physiquement, mais pas au niveau de l'esprit suivant l'ambiance ou l'humeur
Un quotient intellectuel au dessus de la moyenne
Des pensées mature ce qui l'empêche d'entretenir des bons relations avec des individus de son âge
Doté d'un caractère fun
Curieux
Se pose des questions existentielles
Écoute rarement quand on lui parle, a les idées toujours ailleurs
Est frustré par l'inactivité
Peut être perçu comme hyperactif
Peut sembler désorganisé et dispersé
Est frustré par le manque de temps
Possède parfois un drôle de sens de l'humour, les autres ne comprennent pas le sien et inversement
Personne réservée, à ne pas confondre avec timide ce qui peut l'être dans certains cas
Doté d'un caractère fun
Problème de mémoire
Est indépendant
Ouvert d'esprit
Préfère le travail individuel
Ment pour échapper aux activités de groupe surtout en classe
Recherche à organiser les choses et les gens
Une très grande imagination
A un vocabulaire étendu
A un sens de l'humour sans limite qui peut être vu par les autres comme une méchante moquerie ou une insulte
Possède des connaissances variées et étendues
A de grandes aspirations pour lui et les autres
Amasse ou recherche avidement et avec passion la collection d'objets (des livres, des films, des jeux, des albums musicaux, des photos, des magazines..)
Un sentiment de colère dirigé vers l'intérieur qui se manifeste physiquement par les gestes et la posture
Une forte capacité d'analyse
Des troubles addictifs (par exemple: jeux vidéo)
Est terriblement exigeant envers lui-même et les autres
Est créatif
Est inventif
Est intuitif
Fait preuve d'une hypersensibilité
A beaucoup d'énergie et de vivacité
Est loyal
Plusieurs chercheurs pensent en effet que les personnes THADA (avec ou sans hyperactivité) sont la plupart surdouées mais que leur inattention ou leur hyperactivité les empêchent de bien se concentrer sur les items du test de QI.
Cette observation me permet surtout de conclure que des résultats "bas" aux tests de QI ne permettent surement pas d'exclure un haut potentiel. La surdouance ne se résume pas à des capacités en math et logique surprenantes. Je trouve stupide de se baser sur ces tests.
Vos avis ?
Hé !!! Mais c'est moi ça ! ^^
Bon, comme vous pouvez le voir dans mon profil, je suis plutôt jeune ... Mais je suis en plein dans le sujet car moi aussi je suis TDAH et j'ai pas mal d'info a vous proposer !
LES TRAITEMENTS :
La ritaline n'est pas le seul traitement ! Il en existe 2 autres :
Le concerta, et ... ( et l'autre je sais plus )
D'autre part ces 2 médicament sont issue de la même molécule, la seule différence est la façon dont elle diffusé:
La diffusion de la ritaline fluctue (sous forme de vague) mais fait effet plus longtemps tandis que le concerta se diffuse de façon et très forte mais fais effet moins longtemps.
(les 2 médicament coupent un peu l'appétit)
Chaque personne à "son" médicament. Je vais vous donner un exemple concret : moi .
Pour ma part, je supporte uniquement le concerta. L'année dernière nous avons testé la ritaline car le concerta ne faisait pas effet assez longtemps, résultat:
J'ai mis une semaine a réagir au traitement, quand j'ai commencé à réagir ct pire qu'avant et je (je pèse bien mes mots) planais pendant les cours de fin de journée !
Pour toi Marceline je pense que tu "n'accepte pas la ritaline" contrairement à chim ...
LES SYMPTOMES :
La description de MC508 décris parfaitement les symptômes possible du TDAH mais certain(e) adultes se demandent certainement pourquoi leur(e)s TDAH ne se manifeste que maintenant et pas pendant leur enfance ...
Mais pour savoir si vous avez été TDAH Je vais poser une simple question:
Est-ce que vous vous êtes totalement gamélé en 2nd ?
Pourquoi la 2nd ? Car la plupart des TDAH ce croute (même si travailleur acharné )
D'autre part mon pédopsychiatre dit (il est spécialisé dans le TDAH)que le tdah est plus dur a diagnostiquer chez les filles que chez les garçons en général car "les filles" arrive bcp mieux à le "masquer" et à le compenser que les garçon.
les quelques informations que je voulais vous communiquer à propos du TDAH!
Maintenant passons au sujet aborder ici
Pour ma part, je suis un mélange des 2 ^^ :
Je suis une bête en maths mais mes oublies et autre me font perdre des points bêtement ... :/
J'ai passé un test de Q.I. très jeune... 4 ou 5ans et les tests n'ont pas été conclant (l'oral était super, mais l'écrit et autre nul donc trop d'écart pour donner un résultat :/ )
Mais 4ans plus tard mes tests était "lisible" et j'avais 110 ou 120.
Personnellement je pense qu'une grande partie des TDAH sont surdoué ... Et inversement !
Bonne nuit à tous et gros bisous ^^
Dernière édition par Matt0126 le Lun 7 Juil 2014 - 0:54, édité 2 fois (Raison : SUITE ET FIN DE MON MESSAGE)
Insomniaque- Messages : 173
Date d'inscription : 07/11/2013
Age : 23
Localisation : Ma maman m'a dit de pas le dire :o
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
on peut aussi essayer le Qi Gong pour s'apaiser, se recentrer sur soi-même et la thérapie comportementale dialectique pour les addictions si la Ritaline et autres thérapies ne fonctionnent pas.
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
S'ennuyer en classe, c'est pas une preuve de manque d'attention, mais plutôt d'intelligence.
Les jeux vidéo, c'est la seule école qu'il nous reste, comme dit l'autre.
Les jeux vidéo, c'est la seule école qu'il nous reste, comme dit l'autre.
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
magnéti a écrit:S'ennuyer en classe, c'est pas une preuve de manque d'attention, mais plutôt d'intelligence.
Les jeux vidéo, c'est la seule école qu'il nous reste, comme dit l'autre.
Deaumas- Messages : 176
Date d'inscription : 26/01/2012
Age : 32
Localisation : Under the rainbow
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
.
Dernière édition par normopensant le Mer 30 Juil 2014 - 14:45, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Dac avec toi magneti !
Insomniaque- Messages : 173
Date d'inscription : 07/11/2013
Age : 23
Localisation : Ma maman m'a dit de pas le dire :o
Mille mercis MCS08
Quelle émotion de lire ces lignes...
Mille mercis...
Mille mercis...
MiniWette- Messages : 3
Date d'inscription : 25/10/2014
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
.
Dernière édition par iridium le Jeu 16 Avr 2015 - 0:04, édité 2 fois
iridium- Messages : 110
Date d'inscription : 09/09/2013
Localisation : Entre La Tronche et Seyssins
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Bla-bla-bla... Toujours ce besoin de généraliser et de mettre les gens dans des cases...
Déjà, je déteste le terme de "surdoué"...
Ensuite bien entendu qu'un déficit d'attention est délétère... mais il n'empêche que certaines parties de la population des TDA(H) ont de réelle capacités intellectuelles hors normes. Très différentes de la grande normalité des gens... Simplement du fait notamment de la superposition de différents niveaux de pensées et de conscience...
Le tout 1er post-descriptif est troublant, émouvant... de justesse et de précision...
Déjà, je déteste le terme de "surdoué"...
Ensuite bien entendu qu'un déficit d'attention est délétère... mais il n'empêche que certaines parties de la population des TDA(H) ont de réelle capacités intellectuelles hors normes. Très différentes de la grande normalité des gens... Simplement du fait notamment de la superposition de différents niveaux de pensées et de conscience...
Le tout 1er post-descriptif est troublant, émouvant... de justesse et de précision...
MiniWette- Messages : 3
Date d'inscription : 25/10/2014
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
iridium les TDAH on rarement un test de QI "concluant" à cause de leur trouble d'attention
Insomniaque- Messages : 173
Date d'inscription : 07/11/2013
Age : 23
Localisation : Ma maman m'a dit de pas le dire :o
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
ya pas de quoi miniwette ^^
Insomniaque- Messages : 173
Date d'inscription : 07/11/2013
Age : 23
Localisation : Ma maman m'a dit de pas le dire :o
MiniWette- Messages : 3
Date d'inscription : 25/10/2014
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
shima_uma a écrit: J'ai commencé la ritaline aujourd'hui.
Moi je préfère la pizza sicilienne.
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Moaï, Uccen a écrit:shima_uma a écrit: J'ai commencé la ritaline aujourd'hui.
Moi je préfère la pizza sicilienne.
je ne comprends pas ce que tu fous uccen.
salut
dessein
oseille- Messages : 15
Date d'inscription : 28/10/2014
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Je ne comprends pas que tu t'attaches à comprendre ce que je fous,
et je te comprends pas non plus mais je m'en fous.
Salut.
Uccen
et je te comprends pas non plus mais je m'en fous.
Salut.
Uccen
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Dernière édition par licorneau le Jeu 2 Oct 2014 - 2:14, édité 2 fois (Raison : Em...der pour le seul plaisir d'em...der, ce n'est pas pour moi. Je n'ai rien à soigner chez moi. (...) )
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Bonjour à tous,
En passant par ZC, j'ai constaté que ce fil, sur lequel j'avais, il y a quelques mois, posté, était relancé. J'ai aussi constaté qu'il avait continué, et à la lecture des posts suivants le mien, il m'a semblé que le tout était de qualité. Peut-être que je me trompe, mais de là où je suis, j'ai trouvé que les posts avait été écrits avec application et bienveillance, et j'ai eu l'impression que les participants avaient pour visée de s'approcher au plus près de la vérité -la subjective de part les témoignages, et l'objective de part l'examen de la problématique établie du fil.
Tachant de m'inscrire dans cette direction, je prends le temps, et ose cette intervention :
Il eut été plus légitime et exact, me semble-t-il, de décliner la partie « LES TRAITEMENTS » en deux sous-parties. Par exemple : 1. Les traitements chimiques et 2. Les autres traitements. Ou alors, autre exemple : 1. Les traitement palliatifs et 2. Les traitements curatifs
Premièrement, ce ne sont pas des médicaments curatifs : ils ne guérissent pas le trouble, il ne le réduisent pas non plus. Ce sont simplement des médicaments palliatifs, c'est à dire des produits chimiques dont la visée est palliative. Le produit cherche à compenser la présence du trouble en réduisant, totalement ou partiellement, grâce à son action chimique, l'expression des symptômes. Plus précisément, il s'agit de médicaments palliatifs symptomatiques. (Je le précise pour éviter les confusions avec d'autres types de médicaments palliatifs, tels les « substitutifs » comme par exemple l'Insuline)
Deuxièmement, ces produits chimiques sont issus de la même molécule, c'est vrai, mais il n'eut pas été inutile – enfin c'est ce qu'il me semble – de préciser qu'ils appartiennent à la classe des amphétamines. Cela aurait permis d'ajouter – ce qui ne me semble pas inutile non plus – qu'à chaque fois qu'un médicament appartenant à cette classe a été mis sur le marché, les autorités de santé ont fini par l'interdire. J'ai écrit « à chaque fois », mais peut-être que je me trompe. En tout cas, ce que je peux affirmer, c'est que de nombreux médicaments appartenant à la classe des amphétamines ont vu leur autorisation de mise sur le marché retirée après quelques années. Et je peux affirmer aussi que si cela c'est fait, ce n'est pas sans raison.
Insomniaque, j'espère que tu ne prendras pas mal de fait que je me sois permis de m'appuyer sur ton discours pour tenter d'apporter des précisions.
C'est qu'en fait, de mon point de vue de professionnel travaillant avec des sujets diagnostiqués porteur d'un TDAH, ces précisions me paraissent importantes à faire. J'ai vécu la période où la Ritaline n'était pas distribuée, et vit actuellement celle de sa délivrance tout azimut. Même si j'ai dès le début été très sceptique, j'ai pris le parti de faire confiance à l'intelligence de mes confrères qui pensaient que ce traitement chimique était une bonne chose. J'ai tenté de faire preuve de la plus grande neutralité et objectivité, mais au bout de quelques années j'ai du me rendre à l'évidence : ces traitements ne m'apparaissent pas du tout comme étant une bonne chose.
Mais attention, car j'espère que je serai assez clair pour que personne ne se méprenne sur ma position : je n'ai nulle intention, ici, de décrier l'usage de tel ou tel traitement, chimique ou pas. Et je laisse bien sûr à chacun la liberté de choisir les traitements et/ou les techniques qu'il trouve pour lui appropriés.
Mon intention est simplement de faire valoir l'existence d'un autre traitement.
Pourquoi ? Parce que de là où je me situe, je le connais, et je le trouve meilleur que le traitement chimique, tant pour l'organisme que pour le sujet et son devenir.
Pourquoi encore ? Parce que ce traitement est le traitement approprié, logiquement et légalement, puisqu’originellement établit en France par le décret en régissant l'exercice ("TDAH" est le terme qui s'est substitué à "instabilité psychomotrice", tant dans la nomenclature internationale (DSM) que nationale (CIM) ).
Pourquoi encore ? Parce que, même si cela devrait être connu de tous depuis des décennies (C'est même dans WIKIPEDIA : « Dans la CIM 10 et dans le DSM-5 (2013) plusieurs entités diagnostiques sont des troubles psychomoteurs authentiques tels que le Trouble Déficit de l'Attention/Hyperactivité (TDA/H)... »), ben j'ai l'impression que tout le monde l'ignore.
Et moi, je trouve ça bien dommage, car en plus d'être palliatif, la psychomotricité c'est aussi curatif.
Bien-sûr, son efficacité dépend de sa délivrance, avec toutes les variations que cela comporte (niveau de l'intervenant, pertinence du choix des techniques, pertinences des interventions, assiduité, etc.), mais ça fonctionne, c'est sûr et prouvé depuis des années et ça se prouve encore tous les jours.
Et puis aussi, ce n'est pas miraculeux, donc c'est logique que certains préfèrent voir leurs capacités d'attention (ou celles de leur enfant ou élève) immédiatement augmentées par la prise d'un produit chimique, plutôt que de produire les efforts et de consacrer le temps (et l'argent aussi selon les cas), nécessaires, pour les développer.
Mais pourquoi uniquement dans les cas ou la Ritaline et autres thérapies ne fonctionneraient pas ? J'aurai tout de même tendance à penser que substituer une technique naturelle à la prise d'un produit chimique ne serait pas une mauvaise solution, au moins pour le foie...
Bon, j'avoue que « la thérapie comportementale dialectique pour les addictions », je ne connais pas suffisamment pour en parler, mais il est établit que certaines techniques comportementales ainsi que le Qi Gong font partie des techniques qui peuvent être – et sont – utilisées dans la délivrance du traitement qu'est la psychomotricité. Dans la même lignée, on pourrait ajouter le Taï chi, la jonglerie, la sophrologie, la méditation, etc.
Pour plus de clarté, j'ai différencié l'usage de "traitement" (en tant que terme médical) de "techniques" (comme terme médical ou non médical selon leur cadre de réalisation). Ainsi la psychomotricité est un traitement (« La psychomotricité est un traitement neuro-psycho-physiologique qui vise le... » AJURIAGUERRA) tandis que le Qi Gong et la thérapie comportementale dialectique pour les addictions sont des techniques. Elles sont considérées comme médicales si elles sont utilisées dans le cadre d'un traitement – donc délivré par un détenteur d'un diplôme du Ministère de la Santé (psychiatres, neurologues, psychomotriciens pour l'essentiel) – ou non médicales si elles le sont par quelqu'un qui ne l'est pas (psychologues, neuropsychologues, enseignants, etc.)
Alors à tous les lecteurs surdoués : attention à ne pas prendre des vessies pour des lanternes : même si vous perforez au questionnaire de Brown, vous n'êtes pas forcément "TDAH". Bon, ça veut pas non plus dire que vous ne l'êtes pas...
Tu deviens réac ?!
En passant par ZC, j'ai constaté que ce fil, sur lequel j'avais, il y a quelques mois, posté, était relancé. J'ai aussi constaté qu'il avait continué, et à la lecture des posts suivants le mien, il m'a semblé que le tout était de qualité. Peut-être que je me trompe, mais de là où je suis, j'ai trouvé que les posts avait été écrits avec application et bienveillance, et j'ai eu l'impression que les participants avaient pour visée de s'approcher au plus près de la vérité -la subjective de part les témoignages, et l'objective de part l'examen de la problématique établie du fil.
Tachant de m'inscrire dans cette direction, je prends le temps, et ose cette intervention :
Insomniaque, en n'ajoutant pas «chimique» comme qualificatif de « traitements », tu présentes les traitements chimiques comme les seuls traitements possibles. Cela me semble fort éloigné de la réalité.Insomniaque a écrit:LES TRAITEMENTS :
La ritaline n'est pas le seul traitement ! Il en existe 2 autres :
Le concerta, et ... ( et l'autre je sais plus )
Il eut été plus légitime et exact, me semble-t-il, de décliner la partie « LES TRAITEMENTS » en deux sous-parties. Par exemple : 1. Les traitements chimiques et 2. Les autres traitements. Ou alors, autre exemple : 1. Les traitement palliatifs et 2. Les traitements curatifs
Insomniaque, tu désignes ces deux produits pharmaceutiques sous l'appellation « médicament ». Cela n'est pas faux, en effet la Ritaline et le Concerta sont deux produits pharmaceutiques qui répondent à la définition de ce qu'est un médicament. Toutefois, il m'eut semblé plus exact encore de préciser que ce ne sont pas simplement des médicaments comme les autres.Insomniaque a écrit:D'autre part ces 2 médicament sont issue de la même molécule
Premièrement, ce ne sont pas des médicaments curatifs : ils ne guérissent pas le trouble, il ne le réduisent pas non plus. Ce sont simplement des médicaments palliatifs, c'est à dire des produits chimiques dont la visée est palliative. Le produit cherche à compenser la présence du trouble en réduisant, totalement ou partiellement, grâce à son action chimique, l'expression des symptômes. Plus précisément, il s'agit de médicaments palliatifs symptomatiques. (Je le précise pour éviter les confusions avec d'autres types de médicaments palliatifs, tels les « substitutifs » comme par exemple l'Insuline)
Deuxièmement, ces produits chimiques sont issus de la même molécule, c'est vrai, mais il n'eut pas été inutile – enfin c'est ce qu'il me semble – de préciser qu'ils appartiennent à la classe des amphétamines. Cela aurait permis d'ajouter – ce qui ne me semble pas inutile non plus – qu'à chaque fois qu'un médicament appartenant à cette classe a été mis sur le marché, les autorités de santé ont fini par l'interdire. J'ai écrit « à chaque fois », mais peut-être que je me trompe. En tout cas, ce que je peux affirmer, c'est que de nombreux médicaments appartenant à la classe des amphétamines ont vu leur autorisation de mise sur le marché retirée après quelques années. Et je peux affirmer aussi que si cela c'est fait, ce n'est pas sans raison.
Désolé d'être aussi pesant – moi-même, je me trouve bien lourd – mais il me semble qu'il aurait été plus exact d’écrire : « Chaque personne a « son » ou « ses» traitement(s). Je vais vous donner un exemple concret : moi. Pour ma part, parmi les traitements chimiques palliatifs symptomatiques, je supporte uniquement le Concerta. »Insomniaque a écrit: Chaque personne à "son" médicament. Je vais vous donner un exemple concret : moi .
Pour ma part, je supporte uniquement le concerta.
Insomniaque, j'espère que tu ne prendras pas mal de fait que je me sois permis de m'appuyer sur ton discours pour tenter d'apporter des précisions.
C'est qu'en fait, de mon point de vue de professionnel travaillant avec des sujets diagnostiqués porteur d'un TDAH, ces précisions me paraissent importantes à faire. J'ai vécu la période où la Ritaline n'était pas distribuée, et vit actuellement celle de sa délivrance tout azimut. Même si j'ai dès le début été très sceptique, j'ai pris le parti de faire confiance à l'intelligence de mes confrères qui pensaient que ce traitement chimique était une bonne chose. J'ai tenté de faire preuve de la plus grande neutralité et objectivité, mais au bout de quelques années j'ai du me rendre à l'évidence : ces traitements ne m'apparaissent pas du tout comme étant une bonne chose.
Mais attention, car j'espère que je serai assez clair pour que personne ne se méprenne sur ma position : je n'ai nulle intention, ici, de décrier l'usage de tel ou tel traitement, chimique ou pas. Et je laisse bien sûr à chacun la liberté de choisir les traitements et/ou les techniques qu'il trouve pour lui appropriés.
Mon intention est simplement de faire valoir l'existence d'un autre traitement.
Pourquoi ? Parce que de là où je me situe, je le connais, et je le trouve meilleur que le traitement chimique, tant pour l'organisme que pour le sujet et son devenir.
Pourquoi encore ? Parce que ce traitement est le traitement approprié, logiquement et légalement, puisqu’originellement établit en France par le décret en régissant l'exercice ("TDAH" est le terme qui s'est substitué à "instabilité psychomotrice", tant dans la nomenclature internationale (DSM) que nationale (CIM) ).
Pourquoi encore ? Parce que, même si cela devrait être connu de tous depuis des décennies (C'est même dans WIKIPEDIA : « Dans la CIM 10 et dans le DSM-5 (2013) plusieurs entités diagnostiques sont des troubles psychomoteurs authentiques tels que le Trouble Déficit de l'Attention/Hyperactivité (TDA/H)... »), ben j'ai l'impression que tout le monde l'ignore.
Et moi, je trouve ça bien dommage, car en plus d'être palliatif, la psychomotricité c'est aussi curatif.
Bien-sûr, son efficacité dépend de sa délivrance, avec toutes les variations que cela comporte (niveau de l'intervenant, pertinence du choix des techniques, pertinences des interventions, assiduité, etc.), mais ça fonctionne, c'est sûr et prouvé depuis des années et ça se prouve encore tous les jours.
Et puis aussi, ce n'est pas miraculeux, donc c'est logique que certains préfèrent voir leurs capacités d'attention (ou celles de leur enfant ou élève) immédiatement augmentées par la prise d'un produit chimique, plutôt que de produire les efforts et de consacrer le temps (et l'argent aussi selon les cas), nécessaires, pour les développer.
Oui !ISIS75 a écrit:on peut aussi essayer le Qi Gong pour s'apaiser, se recentrer sur soi-même et la thérapie comportementale dialectique pour les addictions si la Ritaline et autres thérapies ne fonctionnent pas.
Mais pourquoi uniquement dans les cas ou la Ritaline et autres thérapies ne fonctionneraient pas ? J'aurai tout de même tendance à penser que substituer une technique naturelle à la prise d'un produit chimique ne serait pas une mauvaise solution, au moins pour le foie...
Bon, j'avoue que « la thérapie comportementale dialectique pour les addictions », je ne connais pas suffisamment pour en parler, mais il est établit que certaines techniques comportementales ainsi que le Qi Gong font partie des techniques qui peuvent être – et sont – utilisées dans la délivrance du traitement qu'est la psychomotricité. Dans la même lignée, on pourrait ajouter le Taï chi, la jonglerie, la sophrologie, la méditation, etc.
Pour plus de clarté, j'ai différencié l'usage de "traitement" (en tant que terme médical) de "techniques" (comme terme médical ou non médical selon leur cadre de réalisation). Ainsi la psychomotricité est un traitement (« La psychomotricité est un traitement neuro-psycho-physiologique qui vise le... » AJURIAGUERRA) tandis que le Qi Gong et la thérapie comportementale dialectique pour les addictions sont des techniques. Elles sont considérées comme médicales si elles sont utilisées dans le cadre d'un traitement – donc délivré par un détenteur d'un diplôme du Ministère de la Santé (psychiatres, neurologues, psychomotriciens pour l'essentiel) – ou non médicales si elles le sont par quelqu'un qui ne l'est pas (psychologues, neuropsychologues, enseignants, etc.)
Merci Iridium d'avoir posté le lien du questionnaire diagnostique de Brown, c'est notamment celui que je prenais en référence dans mon premier post du fil pour avancer que les outils en cours actuellement n'étaient pas fiables pour diagnostiquer la présence d'un TDAH chez une personne surdouée. Un surdoué sera potentiellement capable de perforer à ce questionnaire, sans pour autant présenter du tout un TDAH. Il sera même capable d'obtenir un score bien supérieur à celui obtenu par un sujet non surdoué mais TDAH avéré. (Bien sûr, d'autres surdoués parviendront à obtenir un score très faible.)iridium a écrit:Voici le questionnaire diagnostique de Brown pour le TDA à dominante inattentive (la plus fréquente chez les adultes, car l'hyperactivité a tendance à s'estomper avec l'age, pas l'inattention) : http://tdah.be/questionsBrown.pdf . En lisant ces items, il est difficile de concevoir qu'un score élevé sur ce questionnaire serait indicatif d'un surdon mental.
Alors à tous les lecteurs surdoués : attention à ne pas prendre des vessies pour des lanternes : même si vous perforez au questionnaire de Brown, vous n'êtes pas forcément "TDAH". Bon, ça veut pas non plus dire que vous ne l'êtes pas...
Moaï, Uccen a écrit:Moi je préfère la pizza sicilienne.shima_uma a écrit: J'ai commencé la ritaline aujourd'hui.
Tu deviens réac ?!
Arkange- Messages : 734
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Localisation : Orléans
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
merci beaucoup pour ta réponse, archange. C'est marrant parce que tout ce dont tu parles me réussit alors que la ritaline, non... peut-être parce que comme tu as l'air de le sous-entendre, la ritaline ne guérit pas...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
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Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Souffle. Souffle. Souffle. Ne surtout pas péter un câble.
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
non j'avoue que ça réussit à certains, d'après ce qu'ils disent, et d'autres... -_-
je vois perso plus ce genre de "médoc" comme une aide supplémentaire, surtout quand tu lis des sites comme celui-ci qui est bien fourni http://www.tdah-adulte.org/
ou qu'avant le TDAH était utile.
je vois perso plus ce genre de "médoc" comme une aide supplémentaire, surtout quand tu lis des sites comme celui-ci qui est bien fourni http://www.tdah-adulte.org/
ou qu'avant le TDAH était utile.
Dernière édition par ISIS75 le Jeu 30 Oct 2014 - 13:38, édité 1 fois
ISIS75- Messages : 2947
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ISIS75- Messages : 2947
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Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
ISIS75 a écrit:BL (Blacklist)
anté Dernière édition par ISIS75 le Jeu 30 Oct 2014 - 13:38, édité 1 fois
Ta bouche chuis TTTTTTTDAH
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
on m'a dit que tu étais plus sympa en vrai, d'où mon édition.
Dernière édition par ISIS75 le Jeu 30 Oct 2014 - 13:55, édité 1 fois
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Oui, mais en vrai vrai, je suis pire.
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
à bientôt peut-être alors.
ps : Me demandez rien, j'ai jamais été aussi K.O...
ps : Me demandez rien, j'ai jamais été aussi K.O...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
.
Dernière édition par iridium le Jeu 16 Avr 2015 - 0:04, édité 2 fois
iridium- Messages : 110
Date d'inscription : 09/09/2013
Localisation : Entre La Tronche et Seyssins
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Heu je me reconnais dans tout ce qui est cité + les informations que j'ai pu tiré sur internet donc ma question est la suivante : Je fais quoi maintenant ?
JohnL- Messages : 24
Date d'inscription : 22/10/2014
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
iridium a écrit:Bon bein puisque ce fil est ressuscité...
Non, les personnes TDAH ne sont pas souvent surdouées. Une méta-analyse d'une centaine d'études a révélé un déficit de 9 points FSIQ chez les enfants ayant ce trouble comparé à des enfants normaux [1]. Un QI élevé n'est pas incompatible avec le TDAH, mais ne donne aucune protection contre ses effets [2], et sur certaines tâches cognitives les HQI avec TDAH ont une performance semblable à celle des individus d’intelligence moyenne sans TDAH. Ces tâches sont prédictives du fonctionnement dans les situations réelles [3].
Il me paraît important de dissiper le mythe selon lequel le TDAH est (ou est corrélé avec) un don. Ce mythe n'est aucunement confirmé par la recherche, et, bien que réconfortant, est en pratique nuisible, car peut d'une part retarder la prise en charge de la maladie, et d'autre part rendre plus difficile la négociation pour des aménagements spéciaux, comme des tiers-temps (dont l'utilité est démontrée dans [4]).
Voici le questionnaire diagnostique de Brown pour le TDA à dominante inattentive (la plus fréquente chez les adultes, car l'hyperactivité a tendance à s'estomper avec l'age, pas l'inattention) : http://tdah.be/questionsBrown.pdf . En lisant ces items, il est difficile de concevoir qu'un score élevé sur ce questionnaire serait indicatif d'un surdon mental.
Pour conclure, le TDAH ne confère aucun avantage et interfère avec la plupart des activités de la vie. L'impact négatif du TDAH sur le FSIQ suggère que les individus atteints sont moins souvent surdoués, et quand ils le sont, ont des déficits comparé aux surdoués non-TDAH.
1 : http://ericyoungstrom.web.unc.edu/files/2013/09/Meta-Analysis.pdf
2 : http://www.drthomasebrown.com/pdfs/HighIQAdults.JADonlineversion.pdf
3 : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20085666
4 : http://www.drthomasebrown.com/wp-content/uploads/2013/05/OJP-RdgArticle-2011.pdf
Et pourtant... http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/423990/tdah-sur-les-autoroutes-de-la-creativite
Lanaka- Messages : 207
Date d'inscription : 16/10/2012
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Même zones activées veut dire même fonctionnement ? Ca veut dire que c'est forcément lié ? ca veut dire que c'est systématique ?
non... La neuro ne se réduit pas à "tiens, c'est rouge ici et c'est rouge là, donc c'est pareil".
Et je ne vois pas le lien entre HQI et TDAH dans le lien que tu me donnes. Plus créatif, sans doutes, mais est-ce que ça veut dire plus haut QI, pas forcément...
non... La neuro ne se réduit pas à "tiens, c'est rouge ici et c'est rouge là, donc c'est pareil".
Et je ne vois pas le lien entre HQI et TDAH dans le lien que tu me donnes. Plus créatif, sans doutes, mais est-ce que ça veut dire plus haut QI, pas forcément...
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
le titre de la discussion m'a interpellé, car coïncidence, il correspond à un mail écrit très récemment à quelques amis ... il parle de deux enfants, mon fils et un copain à lui hélas récemment catalogué TDHA ... on y parle aussi de don, à défaut de surdouance ...
car tout le monde a un don, mais tout le monde ne le sait pas ...
ce que cette fumisterie de TDHA pour les enfants me met en rage ...
à vous de lire cette histoire si vous le souhaitez et d'en penser ce que vous voulez ...
La première partie du mail est consacrée à ma joie de maman de voir les progrès de mon fils et mon enchantement devant sa personnalité de grand garçon de dix ans : la période autour de dix ans, avant donc l'adolescence, est pour moi l'âge d'or d'un enfant, celui où il est encore curieux de tout, et a les moyens intellectuels de réfléchir, comprendre, tester, et il n'a pas encore peur de se tromper.
Dans le mail, je compare ensuite l'âge d'or de mon fils N. et celui de son copain F.
je vous copie ici cette deuxième moitié qui concerne essentiellement F.
--------------------
Le monde serait bien meilleur si on écoutait les enfants
et si on ne leur "désapprenait" pas leurs savoirs, leurs dons innés,
plutôt que de les faire fleurir...
Je dis cela parce que je suis triste :
un autre enfant du quartier,
(je dis "autre", car ce n'est pas le premier, mais lui, je le connais bien mieux que les autres),
vif, turbulent, heureux de vivre,
que je connais depuis la maternelle, prend maintenant de la ritaline.
F. est devenu zombie, et triste.
Transparent.
Invisible.
Réellement invisible : il ne s'échappe plus de chez lui pour aller jouer au ballon
dans le parc à huit heures du soir.
Il rentre à la maison après l'école sans faire un grand détour.
Il ne fait plus l'idiot en classe pour faire rire ses copains.
N. ne m'en parle plus, et plus personne ne rigole dans la classe comme avant.
D'ailleurs, il n'y est plus tout le temps.
Il n'est même pas sur la photo de classe que N. vient de ramener à la maison.
Invisible.
C'est plus calme, tout le monde travaille mieux.
Les enseignants, les parents et les psys sont contents :
il fout enfin la paix à tout le monde, et rentre dans le moule avec sa camisole chimique.
Quand je le croise aux côtés de sa mère enfin soulagée, je le regarde :
dans ses yeux, à la place des étoiles, il y a un voile.
Epais.
Dessous, il y a une tristesse insondable.
Non, je n'imagine rien.
Ca saute, aux yeux justement, quand on connaît F.
Je voudrais le prendre dans mes bras, et l'emporter loin de tout ça.
Et bien sûr, je ne peux pas.
Mais personne, quand il avait 6 ou 7 ans n'a pensé ou pu lui offrir
une scolarité adaptée,
à lui,
en tous petits groupes de turbulents.
Parce que c'est trop cher.
C'est réellement hors des prix de la classe moyenne.
F. ne rentrait pas dans les cases des instituts spécialisés, gratuits eux.
Evidemment qu'il n'y rentrait pas !
Certaines personnes du quartier, dont une amie et moi, et d'autres encore,
ont cherché à soulager sa maman en prenant F. certains soirs ou week end.
Depuis la maternelle.
Parce que F., c'était un amour.
Un amour très fatiguant.
Mais un gamin qu'on était quelques uns à trouver particulièrement attachant.
F. savait se faire aimer.
Et ... c'était alors le foutoir dans la chambre de N.,
certains jouets ont été cassés ...
j'ai du barrer l'accès au lit mezzanine qui était devenu un sautoir de plongeon de haut vol ...
une lampe halogène n'a pas survécu au jet d'une balle plastique,
et l'odeur de la fumée a empoisonné l'air toute une journée ...
ce qui m'a évidemment contrarié, mais quand même c'était pas grave.
(et je n'ai rien dit à sa maman ...)
Il ne pouvait rien arriver de grave à la maison, tout était sécurisé pour les enfants, fenêtres et balcon compris.
Et dehors, on avait un deal : si tu fais trop l'imbécile, F., on ne sortira plus.
Je n'ai jamais eu à mettre cette menace à exécution.
Mais qu'est-ce que N. a rigolé avec lui !
Et qu'est-ce que F. m'a fait rigoler aussi.
Qu'est-ce qu'ils en ont fait, des petites bêtises ... et des choses vraiment bien !
Et qu'est-ce que j'étais heureuse de voir ces deux gamins plein de vie
jouer, hurler de rire, venir me raconter leurs nouvelles trouvailles,
et tout ce qui leur passait par la tête.
Il y avait plein de bruits, c'était tout sauf reposant,
mais pour se reposer, il y a la nuit.
Courte.
La grasse mat des grands, avec des gosses qui jouent tranquillement dans leur chambre,
avec F., fallait oublier.
N. adorait F. qui le lui rendait bien.
Et F. était super heureux de venir à la maison.
F. reste et restera je pense encore longtemps le copain de N. que j'ai le plus aimé.
On aurait pû continuer ainsi pendant des années.
Un week end de temps en temps avec un hyper actif, c'est pas si dur.
Mais la maman a dit que son fils devait dorénavant passer son temps uniquement à la maison, avec elle.
Car les psys ont dit que ce n'était pas aux autres à suppléer à l'éducation familiale.
???
j'ai toujours pas bien compris des années après ...
Fin des quelques week end épuisants de folie joyeuse avec F.,
que ce soit avec nous ou avec d'autres familles.
Alors, à partir du CE1, on a croisé F. dans la rue, et N. a fait certaines classes avec lui.
F. a continué ses bêtises, et est devenu un "mauvais" élève.
Ce que ce terme de "mauvais" implique est si désolant et toxique ...
Les aides aux devoirs ont jeté l'éponge.
Les instits et la directrice ont dit que ce n'était plus possible.
On aurait pû trouver une autre solution, toute simple :
l'école en demi journée, et des activités le reste du temps.
Plein, plein, plein d'activités.
Ou carrément oublier l'école un an, deux ans,
ne faire que des activités, le temps de trouver les dons de Florent,
et qu'il puisse les exprimer.
Ne serait-ce que son merveilleux don pour faire rire.
Mais ce n'était pas possible apparemment.
Ca n'existe pas ces solutions là.
(Pour des parents particulièrement impliqués et prêts à de nombreux sacrifices de temps et d'énergie,
il y a l' IEF : instruction en famille, qu'on décrie et qu'on cherche à interdire.
Avec une grande pression par des contrôles divers de l'inspection académique,
des convocations multiples pour "inviter" les parents à remettre leurs enfants dans le circuit.
Elle permet une instruction sur mesure pour les enfants "inadaptés" au système scolaire, ou pas d'ailleurs,
avec généralement de bons résultats,
pour tous ceux qui ne veulent, ou ne peuvent payer ou juste intégrer les rares écoles alternatives parisiennes. )
La ritaline, c'est tellement plus facile.
Pour F., on est donc allé de psy en psy.
Jusqu'à dénicher le "bon" : celui qui a "trouvé".
F. est maintenant dans une case confortable pour la société : elle s'appelle TDHA.
(Troubles De l'Attention, le H, j'ai oublié sa signification)
avec un facteur aggravant, qui plus est : il aurait été 'diagnostiqué" trop tard ...
La bêtise, criminelle, n'a aucune vergogne.
Et comme il n'arrive plus du tout à suivre en classe,
il va probablement redoubler (on y pense déjà ? ... au mois de novembre ? ... si, si ... )
en espérant que ça aille mieux l'année prochaine.
Le temps qu'il "s'adapte" à la ritaline et qu'il puisse aller au collège avec sa molécule.
On a beaucoup de phrases et de regards attendris et soucieux sur F., à l'école, maintenant...
La bêtise, criminelle, n'a aucune vergogne.
Le temps peut être qu'il obtienne une place en institut spécialisé,
puisque il y va maintenant une fois par semaine ?
Il va peut être rentrer dans les critères maintenant ?
Il aura même un A de plus, TDHAA , pour apprentissage.
Ben voyons ...
F. était un gamin foncièrement gentil et généreux.
Et plein d'imagination.
Avec un talent évident : rire et faire rire.
Il était HPE en fait (Haut Potentiel Energétique) et THPPCBHS (Très Haut Potentiel Pour la Contamination à la Bonne Humeur et au Sourire) ... mais ces cases là n'existent pas chez les mauvais psys.
On l'a privé, et on a privé le monde de son âge d'or.
Et merde ...
Pour nous, donc, ça va bien.
N. grandit. Lui aussi sait se faire aimer.
Il est heureux.
Il a les yeux qui pétillent.
Il reste toujours à trouver son ou ses talents,
car il n'en a pas un qui soit aussi évident et précoce que celui de F.
Et je ne compte pas sur l'école pour ça...
Certains enseignants oui.
Le système scolaire en général : non.
J'ai un rêve : que nos enfants ne soient pas des moutons plus tard ...
Et bien sûr, je n'y peux rien, à part raconter, témoigner.
Il faudra que j'explique rapidement à N.que tout le monde
n'est pas encore prêt à fonctionner en société d'une autre manière,
que tout le monde n'est pas prêt à penser qu'il faut repenser notre mode de vie et de pensées,
et qu'il devra s'attacher à trouver ses pairs pour s'épanouir
et monter des projets intelligents, c'est à dire bénéfiques à tous et à chacun.
Ecologiques donc.
Mais peut être qu'il le sait déjà.
N. est à l'âge fantastique de l'intelligence maximum,
de la curiosité dans tous les domaines,
de l'apprentissage aisé, fluide, rapide,
des discussions vraiment intéressantes,
celui qui précède les tracas de l'adolescence ...
Et il s'éclate aussi avec une mygale en plastique
(bien placée sous mon oreiller mmmffff)
et le journal de Mickey.
(moi aussi, je joue avec la mygale )
Et le soir, il réclame encore un gros câlin de sa maman ...
Oui, je sais, je vivrais probablement d'autres âges fantastiques avec N. ...
Et peut être même qu' il sera un ado sans problème.
(Je redoute cet âge ... mauvais souvenirs ...)
.
Mais il fallait bien que je partage ce bonheur :
je vis actuellement l'âge d'or avec mon fils ...
et ma tristesse : tous les enfants et tous les parents n'ont pas cette chance.
car tout le monde a un don, mais tout le monde ne le sait pas ...
ce que cette fumisterie de TDHA pour les enfants me met en rage ...
à vous de lire cette histoire si vous le souhaitez et d'en penser ce que vous voulez ...
La première partie du mail est consacrée à ma joie de maman de voir les progrès de mon fils et mon enchantement devant sa personnalité de grand garçon de dix ans : la période autour de dix ans, avant donc l'adolescence, est pour moi l'âge d'or d'un enfant, celui où il est encore curieux de tout, et a les moyens intellectuels de réfléchir, comprendre, tester, et il n'a pas encore peur de se tromper.
Dans le mail, je compare ensuite l'âge d'or de mon fils N. et celui de son copain F.
je vous copie ici cette deuxième moitié qui concerne essentiellement F.
--------------------
Le monde serait bien meilleur si on écoutait les enfants
et si on ne leur "désapprenait" pas leurs savoirs, leurs dons innés,
plutôt que de les faire fleurir...
Je dis cela parce que je suis triste :
un autre enfant du quartier,
(je dis "autre", car ce n'est pas le premier, mais lui, je le connais bien mieux que les autres),
vif, turbulent, heureux de vivre,
que je connais depuis la maternelle, prend maintenant de la ritaline.
F. est devenu zombie, et triste.
Transparent.
Invisible.
Réellement invisible : il ne s'échappe plus de chez lui pour aller jouer au ballon
dans le parc à huit heures du soir.
Il rentre à la maison après l'école sans faire un grand détour.
Il ne fait plus l'idiot en classe pour faire rire ses copains.
N. ne m'en parle plus, et plus personne ne rigole dans la classe comme avant.
D'ailleurs, il n'y est plus tout le temps.
Il n'est même pas sur la photo de classe que N. vient de ramener à la maison.
Invisible.
C'est plus calme, tout le monde travaille mieux.
Les enseignants, les parents et les psys sont contents :
il fout enfin la paix à tout le monde, et rentre dans le moule avec sa camisole chimique.
Quand je le croise aux côtés de sa mère enfin soulagée, je le regarde :
dans ses yeux, à la place des étoiles, il y a un voile.
Epais.
Dessous, il y a une tristesse insondable.
Non, je n'imagine rien.
Ca saute, aux yeux justement, quand on connaît F.
Je voudrais le prendre dans mes bras, et l'emporter loin de tout ça.
Et bien sûr, je ne peux pas.
Mais personne, quand il avait 6 ou 7 ans n'a pensé ou pu lui offrir
une scolarité adaptée,
à lui,
en tous petits groupes de turbulents.
Parce que c'est trop cher.
C'est réellement hors des prix de la classe moyenne.
F. ne rentrait pas dans les cases des instituts spécialisés, gratuits eux.
Evidemment qu'il n'y rentrait pas !
Certaines personnes du quartier, dont une amie et moi, et d'autres encore,
ont cherché à soulager sa maman en prenant F. certains soirs ou week end.
Depuis la maternelle.
Parce que F., c'était un amour.
Un amour très fatiguant.
Mais un gamin qu'on était quelques uns à trouver particulièrement attachant.
F. savait se faire aimer.
Et ... c'était alors le foutoir dans la chambre de N.,
certains jouets ont été cassés ...
j'ai du barrer l'accès au lit mezzanine qui était devenu un sautoir de plongeon de haut vol ...
une lampe halogène n'a pas survécu au jet d'une balle plastique,
et l'odeur de la fumée a empoisonné l'air toute une journée ...
ce qui m'a évidemment contrarié, mais quand même c'était pas grave.
(et je n'ai rien dit à sa maman ...)
Il ne pouvait rien arriver de grave à la maison, tout était sécurisé pour les enfants, fenêtres et balcon compris.
Et dehors, on avait un deal : si tu fais trop l'imbécile, F., on ne sortira plus.
Je n'ai jamais eu à mettre cette menace à exécution.
Mais qu'est-ce que N. a rigolé avec lui !
Et qu'est-ce que F. m'a fait rigoler aussi.
Qu'est-ce qu'ils en ont fait, des petites bêtises ... et des choses vraiment bien !
Et qu'est-ce que j'étais heureuse de voir ces deux gamins plein de vie
jouer, hurler de rire, venir me raconter leurs nouvelles trouvailles,
et tout ce qui leur passait par la tête.
Il y avait plein de bruits, c'était tout sauf reposant,
mais pour se reposer, il y a la nuit.
Courte.
La grasse mat des grands, avec des gosses qui jouent tranquillement dans leur chambre,
avec F., fallait oublier.
N. adorait F. qui le lui rendait bien.
Et F. était super heureux de venir à la maison.
F. reste et restera je pense encore longtemps le copain de N. que j'ai le plus aimé.
On aurait pû continuer ainsi pendant des années.
Un week end de temps en temps avec un hyper actif, c'est pas si dur.
Mais la maman a dit que son fils devait dorénavant passer son temps uniquement à la maison, avec elle.
Car les psys ont dit que ce n'était pas aux autres à suppléer à l'éducation familiale.
???
j'ai toujours pas bien compris des années après ...
Fin des quelques week end épuisants de folie joyeuse avec F.,
que ce soit avec nous ou avec d'autres familles.
Alors, à partir du CE1, on a croisé F. dans la rue, et N. a fait certaines classes avec lui.
F. a continué ses bêtises, et est devenu un "mauvais" élève.
Ce que ce terme de "mauvais" implique est si désolant et toxique ...
Les aides aux devoirs ont jeté l'éponge.
Les instits et la directrice ont dit que ce n'était plus possible.
On aurait pû trouver une autre solution, toute simple :
l'école en demi journée, et des activités le reste du temps.
Plein, plein, plein d'activités.
Ou carrément oublier l'école un an, deux ans,
ne faire que des activités, le temps de trouver les dons de Florent,
et qu'il puisse les exprimer.
Ne serait-ce que son merveilleux don pour faire rire.
Mais ce n'était pas possible apparemment.
Ca n'existe pas ces solutions là.
(Pour des parents particulièrement impliqués et prêts à de nombreux sacrifices de temps et d'énergie,
il y a l' IEF : instruction en famille, qu'on décrie et qu'on cherche à interdire.
Avec une grande pression par des contrôles divers de l'inspection académique,
des convocations multiples pour "inviter" les parents à remettre leurs enfants dans le circuit.
Elle permet une instruction sur mesure pour les enfants "inadaptés" au système scolaire, ou pas d'ailleurs,
avec généralement de bons résultats,
pour tous ceux qui ne veulent, ou ne peuvent payer ou juste intégrer les rares écoles alternatives parisiennes. )
La ritaline, c'est tellement plus facile.
Pour F., on est donc allé de psy en psy.
Jusqu'à dénicher le "bon" : celui qui a "trouvé".
F. est maintenant dans une case confortable pour la société : elle s'appelle TDHA.
(Troubles De l'Attention, le H, j'ai oublié sa signification)
avec un facteur aggravant, qui plus est : il aurait été 'diagnostiqué" trop tard ...
La bêtise, criminelle, n'a aucune vergogne.
Et comme il n'arrive plus du tout à suivre en classe,
il va probablement redoubler (on y pense déjà ? ... au mois de novembre ? ... si, si ... )
en espérant que ça aille mieux l'année prochaine.
Le temps qu'il "s'adapte" à la ritaline et qu'il puisse aller au collège avec sa molécule.
On a beaucoup de phrases et de regards attendris et soucieux sur F., à l'école, maintenant...
La bêtise, criminelle, n'a aucune vergogne.
Le temps peut être qu'il obtienne une place en institut spécialisé,
puisque il y va maintenant une fois par semaine ?
Il va peut être rentrer dans les critères maintenant ?
Il aura même un A de plus, TDHAA , pour apprentissage.
Ben voyons ...
F. était un gamin foncièrement gentil et généreux.
Et plein d'imagination.
Avec un talent évident : rire et faire rire.
Il était HPE en fait (Haut Potentiel Energétique) et THPPCBHS (Très Haut Potentiel Pour la Contamination à la Bonne Humeur et au Sourire) ... mais ces cases là n'existent pas chez les mauvais psys.
On l'a privé, et on a privé le monde de son âge d'or.
Et merde ...
Pour nous, donc, ça va bien.
N. grandit. Lui aussi sait se faire aimer.
Il est heureux.
Il a les yeux qui pétillent.
Il reste toujours à trouver son ou ses talents,
car il n'en a pas un qui soit aussi évident et précoce que celui de F.
Et je ne compte pas sur l'école pour ça...
Certains enseignants oui.
Le système scolaire en général : non.
J'ai un rêve : que nos enfants ne soient pas des moutons plus tard ...
Et bien sûr, je n'y peux rien, à part raconter, témoigner.
Il faudra que j'explique rapidement à N.que tout le monde
n'est pas encore prêt à fonctionner en société d'une autre manière,
que tout le monde n'est pas prêt à penser qu'il faut repenser notre mode de vie et de pensées,
et qu'il devra s'attacher à trouver ses pairs pour s'épanouir
et monter des projets intelligents, c'est à dire bénéfiques à tous et à chacun.
Ecologiques donc.
Mais peut être qu'il le sait déjà.
N. est à l'âge fantastique de l'intelligence maximum,
de la curiosité dans tous les domaines,
de l'apprentissage aisé, fluide, rapide,
des discussions vraiment intéressantes,
celui qui précède les tracas de l'adolescence ...
Et il s'éclate aussi avec une mygale en plastique
(bien placée sous mon oreiller mmmffff)
et le journal de Mickey.
(moi aussi, je joue avec la mygale )
Et le soir, il réclame encore un gros câlin de sa maman ...
Oui, je sais, je vivrais probablement d'autres âges fantastiques avec N. ...
Et peut être même qu' il sera un ado sans problème.
(Je redoute cet âge ... mauvais souvenirs ...)
.
Mais il fallait bien que je partage ce bonheur :
je vis actuellement l'âge d'or avec mon fils ...
et ma tristesse : tous les enfants et tous les parents n'ont pas cette chance.
Eliane qui rêve- Messages : 138
Date d'inscription : 06/10/2014
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
hobb a écrit:Même zones activées veut dire même fonctionnement ? Ca veut dire que c'est forcément lié ? ca veut dire que c'est systématique ?
non... La neuro ne se réduit pas à "tiens, c'est rouge ici et c'est rouge là, donc c'est pareil".
Et je ne vois pas le lien entre HQI et TDAH dans le lien que tu me donnes. Plus créatif, sans doutes, mais est-ce que ça veut dire plus haut QI, pas forcément...
La définition même du QI, et encore plus des tests permettant de le mesurer est remise régulièrement en question! On est à peu près tous d'accord que l'intelligence ne se résume pas à un QI et qu'être "surdoué" comporte tout un éventail de caractéristiques, plus ou moins quantifiables. Par ailleurs, le fait qu'un lien ne soit pas établi entre deux "pathologies" (disons cela comme ça) n'exclue pas par ailleurs son existence, sans oublier que le TDAH a au moins un avantage sur la douance c'est que cela rapporte gros à certains multinationales (on imagine mal médicamenter qqn pour un "excès d'intelligence", cela devient nettement plus acceptable, voire nécessaire, quand on parle d'un "trouble".
En fait, est-ce que je trompe ou le diagnostic du TDAH se pose sur des critères extrêmement peu fiables et subjectifs, comme le degré de "pénibilité" d'un enfant (ce qui suppose par ailleurs qu'on le compare à une prétendue "norme" dans ce domaine)? Mais y a-t-il une preuve physiologique (un trouble défini comme tel et "nécessitant" un traitement médicamenteux doit avoir une preuve, une démonstration de ce qui se passe exactement au niveau du corps, pas uniquement des "il semblerait" non?) J'irai plus loin; si on accepte qu'il existe différentes intelligences et modes d'apprentissage, se pourrait-il qu'un enfant "surdoué" c'est à dire plus réceptif, plus sensible, plus rapide etc, mais intelligent autrement que d'une manière logico-mathématique (et donc pour qui les tes de QI mesurant principalement ce type d'intelligence-là seraient moyennement adaptés, ce qui par ailleurs n'enlèverait rien à son haut potentiel) et ayant un mode d'apprentissage kinésique (besoin d'être en mouvement pour apprendre) plutôt qu'audio-visuel serait étiqueté TDAH alors qu'il n'ait nul trouble, seulement une manière de fonctionner différente de la moyenne et inadaptée au système éducatif fait sur un certain mode? Autre chose, je suppose que tout le monde a déjà ressenti une tension, une agitation dans le corps quand une idée lui traverse la tête mais que pour des raisons diverses on ne puisse pas en parler/la réaliser immédiatement mais que l'on soit pressé de s'y mettre? On est tendu, on a du mal à se concentrer sur ce que raconte l’interlocuteur d'autant plus que ce qu'il dit semble peu intéressant et on attend juste de pouvoir partir faire autre chose. Ou alors le même sentiment laissé par une idée qui s'évanouirait tellement vite que l'on puisse sentir qu'elle était importante mais que l'on n'ait pas eu le temps de la fixer. Et bien si cette frustration due à une pensée en arborescence et allant à mille à l'heure était responsable d'un tel état permanent de ceux qu'on qualifierait de TDAH et dont la fameuse hyperactivité la conséquence directe? En fait ce qui me pose le plus problème je crois c'est une définition qui se veut scientifique de quelque chose d'indéfini et ne s'appuyant que sur des critères subjectifs (un peu comme le "pourcentage d'éclat en plus" dans des publicités de crème)
Et si ce n'était qu'une différence de référentiel en somme, autrement dit on pourrait donc imaginer que dans un système éducatif et une société prévus pour une majorité de personnes fonctionnant de cette façon ce seraient eux des "normaux" et ceux qui auraient un "trouble" serait les normopensants d'aujourd'hui (ce qui démontre encore une fois tout le subjectif de cette définition). Certes on peut imaginer cela pour n'importe quelle maladie, trouble ou handicap mais justement, une personne malvoyante ou tétraplégique a un ou plusieurs organes qui ne fonctionnent pas ou fonctionnent mal et ne remplissent donc pas ou seulement partiellement leur fonction; on imagine facilement les conséquences pour une personne diabétique ne bénéficiant pas d'un traitement médical, il serait également difficile de concevoir un fonctionnement pour une société faite uniquement de personnes atteintes d'Alzheimer ou sociopathes... on voit bien là que la problématique n'est pas la même pour ceux qu'on qualifie de TDAH, ce qui les "handicape" c'est l'inadaptation à une société faite sur un mode différent, à une manière de penser, à une manière d'être différente, mais une société où la majorité des sujets fonctionnerait sur ce mode pourrait être tout à fait envisageable. On remarque bien alors que la définition même du trouble est inadaptée ici. Il s'agit donc davantage d'un fonctionnement différent que d'un quelconque "trouble"... certes cela ne lie peut-être pas directement les TDAH aux surdoués, toutefois en envisageant les choses sous cet angle et en tenant compte de la similitude troublante de "symptômes" je pense qu'il serait erreur de ne pas voir le problème sous un angle plus large, ne pas se demander si les deux (voire davantage) manifestations ne seraient pas des facettes d'un même phénomène.
Eliane, votre texte est très touchant, d'une manière différente ce sont les mêmes constats, les mêmes interrogations qui m'ont amené à m'interroger.
Lanaka- Messages : 207
Date d'inscription : 16/10/2012
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Lanaka a écrit:On est à peu près tous d'accord que l'intelligence ne se résume pas à un QI et qu'être "surdoué" comporte tout un éventail de caractéristiques, plus ou moins quantifiables.
Visiblement c'est une subtilité que mensa ne prend pas en compte...
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Lol ah je t'attendais ici!
Tu leur en veux donc à ce point?
Tu leur en veux donc à ce point?
Lanaka- Messages : 207
Date d'inscription : 16/10/2012
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
C'était une re-réponse à ton intervention ;-)
Non je ne leur en veux pas, c'est juste pour moi l'illustration la plus frappante.
Non je ne leur en veux pas, c'est juste pour moi l'illustration la plus frappante.
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Bonjours à vous!
Cela me fait plaisir d'avoir trouvé d’étonnantes similitudes à ma situation. J'ai l'impression de me lire.
Ceci dit, j'aime vraiment les livres mais n'arrive absolument pas à lire, tout se croise, donc me dire littéraire, je ne sais pas si je le peux.
Par contre, il y a un truc qui m'intrigue, c'est ma facilité dans les plans de construction, 3D, et un côté manuelle où j'excelle, ou la capacité d'apprendre avec extrême facilité en utilisant des vidéos ou lectures audios.
Ex: je vois une image 3D dans ma tête, dans le détail, avant même qu'elle existe.
J'ai d'autres exemples, mais je me sens imbu de moi-même de parler de moi et cela me gêne..
Pensez-vous qu'une douance pourrait être manuelle et dans la perception de l’environnement?
J'ai été diagnostiqué TDAH y a quelques temps, et Hypersensible dès mon enfance. La douance serait-elle possible malgré que j'ai les plus mauvais tests de Qi possible?
Je pense que oui, car comme vous l'avez bien fait remarquer, ils sont restreints sur d’étroites données.
Un avis?
Cela me fait plaisir d'avoir trouvé d’étonnantes similitudes à ma situation. J'ai l'impression de me lire.
Ceci dit, j'aime vraiment les livres mais n'arrive absolument pas à lire, tout se croise, donc me dire littéraire, je ne sais pas si je le peux.
Par contre, il y a un truc qui m'intrigue, c'est ma facilité dans les plans de construction, 3D, et un côté manuelle où j'excelle, ou la capacité d'apprendre avec extrême facilité en utilisant des vidéos ou lectures audios.
Ex: je vois une image 3D dans ma tête, dans le détail, avant même qu'elle existe.
J'ai d'autres exemples, mais je me sens imbu de moi-même de parler de moi et cela me gêne..
Pensez-vous qu'une douance pourrait être manuelle et dans la perception de l’environnement?
J'ai été diagnostiqué TDAH y a quelques temps, et Hypersensible dès mon enfance. La douance serait-elle possible malgré que j'ai les plus mauvais tests de Qi possible?
Je pense que oui, car comme vous l'avez bien fait remarquer, ils sont restreints sur d’étroites données.
Un avis?
mistery54- Messages : 1
Date d'inscription : 18/01/2017
L'E.N. est une grande broyeuse...
Eliane qui rêve, merci pour ce message touchant.
J'adhère complètement à votre point de vue, et je partage votre tristesse pour ce gros gâchis et ce que subissent cet enfant F. ... et sa mère!
On vit dans une société hyper cloisonnée, où tout ce qui dépasse dérange.
L'espoir est encore permis: s'il est entouré de gens comme vous, ouverts et bienveillants, il comprendra peut-être que ce n'est pas lui qui cloche, mais le monde autour.
J'adhère complètement à votre point de vue, et je partage votre tristesse pour ce gros gâchis et ce que subissent cet enfant F. ... et sa mère!
On vit dans une société hyper cloisonnée, où tout ce qui dépasse dérange.
L'espoir est encore permis: s'il est entouré de gens comme vous, ouverts et bienveillants, il comprendra peut-être que ce n'est pas lui qui cloche, mais le monde autour.
Eliane qui rêve a écrit:le titre de la discussion m'a interpellé, car coïncidence, il correspond à un mail écrit très récemment à quelques amis ... il parle de deux enfants, mon fils et un copain à lui hélas récemment catalogué TDHA ... on y parle aussi de don, à défaut de surdouance ...
car tout le monde a un don, mais tout le monde ne le sait pas ...
ce que cette fumisterie de TDHA pour les enfants me met en rage ...
à vous de lire cette histoire si vous le souhaitez et d'en penser ce que vous voulez ...
La première partie du mail est consacrée à ma joie de maman de voir les progrès de mon fils et mon enchantement devant sa personnalité de grand garçon de dix ans : la période autour de dix ans, avant donc l'adolescence, est pour moi l'âge d'or d'un enfant, celui où il est encore curieux de tout, et a les moyens intellectuels de réfléchir, comprendre, tester, et il n'a pas encore peur de se tromper.
Dans le mail, je compare ensuite l'âge d'or de mon fils N. et celui de son copain F.
je vous copie ici cette deuxième moitié qui concerne essentiellement F.
--------------------
Le monde serait bien meilleur si on écoutait les enfants
et si on ne leur "désapprenait" pas leurs savoirs, leurs dons innés,
plutôt que de les faire fleurir...
Je dis cela parce que je suis triste :
un autre enfant du quartier,
(je dis "autre", car ce n'est pas le premier, mais lui, je le connais bien mieux que les autres),
vif, turbulent, heureux de vivre,
que je connais depuis la maternelle, prend maintenant de la ritaline.
F. est devenu zombie, et triste.
Transparent.
Invisible.
Réellement invisible : il ne s'échappe plus de chez lui pour aller jouer au ballon
dans le parc à huit heures du soir.
Il rentre à la maison après l'école sans faire un grand détour.
Il ne fait plus l'idiot en classe pour faire rire ses copains.
N. ne m'en parle plus, et plus personne ne rigole dans la classe comme avant.
D'ailleurs, il n'y est plus tout le temps.
Il n'est même pas sur la photo de classe que N. vient de ramener à la maison.
Invisible.
C'est plus calme, tout le monde travaille mieux.
Les enseignants, les parents et les psys sont contents :
il fout enfin la paix à tout le monde, et rentre dans le moule avec sa camisole chimique.
Quand je le croise aux côtés de sa mère enfin soulagée, je le regarde :
dans ses yeux, à la place des étoiles, il y a un voile.
Epais.
Dessous, il y a une tristesse insondable.
Non, je n'imagine rien.
Ca saute, aux yeux justement, quand on connaît F.
Je voudrais le prendre dans mes bras, et l'emporter loin de tout ça.
Et bien sûr, je ne peux pas.
Mais personne, quand il avait 6 ou 7 ans n'a pensé ou pu lui offrir
une scolarité adaptée,
à lui,
en tous petits groupes de turbulents.
Parce que c'est trop cher.
C'est réellement hors des prix de la classe moyenne.
F. ne rentrait pas dans les cases des instituts spécialisés, gratuits eux.
Evidemment qu'il n'y rentrait pas !
Certaines personnes du quartier, dont une amie et moi, et d'autres encore,
ont cherché à soulager sa maman en prenant F. certains soirs ou week end.
Depuis la maternelle.
Parce que F., c'était un amour.
Un amour très fatiguant.
Mais un gamin qu'on était quelques uns à trouver particulièrement attachant.
F. savait se faire aimer.
Et ... c'était alors le foutoir dans la chambre de N.,
certains jouets ont été cassés ...
j'ai du barrer l'accès au lit mezzanine qui était devenu un sautoir de plongeon de haut vol ...
une lampe halogène n'a pas survécu au jet d'une balle plastique,
et l'odeur de la fumée a empoisonné l'air toute une journée ...
ce qui m'a évidemment contrarié, mais quand même c'était pas grave.
(et je n'ai rien dit à sa maman ...)
Il ne pouvait rien arriver de grave à la maison, tout était sécurisé pour les enfants, fenêtres et balcon compris.
Et dehors, on avait un deal : si tu fais trop l'imbécile, F., on ne sortira plus.
Je n'ai jamais eu à mettre cette menace à exécution.
Mais qu'est-ce que N. a rigolé avec lui !
Et qu'est-ce que F. m'a fait rigoler aussi.
Qu'est-ce qu'ils en ont fait, des petites bêtises ... et des choses vraiment bien !
Et qu'est-ce que j'étais heureuse de voir ces deux gamins plein de vie
jouer, hurler de rire, venir me raconter leurs nouvelles trouvailles,
et tout ce qui leur passait par la tête.
Il y avait plein de bruits, c'était tout sauf reposant,
mais pour se reposer, il y a la nuit.
Courte.
La grasse mat des grands, avec des gosses qui jouent tranquillement dans leur chambre,
avec F., fallait oublier.
N. adorait F. qui le lui rendait bien.
Et F. était super heureux de venir à la maison.
F. reste et restera je pense encore longtemps le copain de N. que j'ai le plus aimé.
On aurait pû continuer ainsi pendant des années.
Un week end de temps en temps avec un hyper actif, c'est pas si dur.
Mais la maman a dit que son fils devait dorénavant passer son temps uniquement à la maison, avec elle.
Car les psys ont dit que ce n'était pas aux autres à suppléer à l'éducation familiale.
???
j'ai toujours pas bien compris des années après ...
Fin des quelques week end épuisants de folie joyeuse avec F.,
que ce soit avec nous ou avec d'autres familles.
Alors, à partir du CE1, on a croisé F. dans la rue, et N. a fait certaines classes avec lui.
F. a continué ses bêtises, et est devenu un "mauvais" élève.
Ce que ce terme de "mauvais" implique est si désolant et toxique ...
Les aides aux devoirs ont jeté l'éponge.
Les instits et la directrice ont dit que ce n'était plus possible.
On aurait pû trouver une autre solution, toute simple :
l'école en demi journée, et des activités le reste du temps.
Plein, plein, plein d'activités.
Ou carrément oublier l'école un an, deux ans,
ne faire que des activités, le temps de trouver les dons de Florent,
et qu'il puisse les exprimer.
Ne serait-ce que son merveilleux don pour faire rire.
Mais ce n'était pas possible apparemment.
Ca n'existe pas ces solutions là.
(Pour des parents particulièrement impliqués et prêts à de nombreux sacrifices de temps et d'énergie,
il y a l' IEF : instruction en famille, qu'on décrie et qu'on cherche à interdire.
Avec une grande pression par des contrôles divers de l'inspection académique,
des convocations multiples pour "inviter" les parents à remettre leurs enfants dans le circuit.
Elle permet une instruction sur mesure pour les enfants "inadaptés" au système scolaire, ou pas d'ailleurs,
avec généralement de bons résultats,
pour tous ceux qui ne veulent, ou ne peuvent payer ou juste intégrer les rares écoles alternatives parisiennes. )
La ritaline, c'est tellement plus facile.
Pour F., on est donc allé de psy en psy.
Jusqu'à dénicher le "bon" : celui qui a "trouvé".
F. est maintenant dans une case confortable pour la société : elle s'appelle TDHA.
(Troubles De l'Attention, le H, j'ai oublié sa signification)
avec un facteur aggravant, qui plus est : il aurait été 'diagnostiqué" trop tard ...
La bêtise, criminelle, n'a aucune vergogne.
Et comme il n'arrive plus du tout à suivre en classe,
il va probablement redoubler (on y pense déjà ? ... au mois de novembre ? ... si, si ... )
en espérant que ça aille mieux l'année prochaine.
Le temps qu'il "s'adapte" à la ritaline et qu'il puisse aller au collège avec sa molécule.
On a beaucoup de phrases et de regards attendris et soucieux sur F., à l'école, maintenant...
La bêtise, criminelle, n'a aucune vergogne.
Le temps peut être qu'il obtienne une place en institut spécialisé,
puisque il y va maintenant une fois par semaine ?
Il va peut être rentrer dans les critères maintenant ?
Il aura même un A de plus, TDHAA , pour apprentissage.
Ben voyons ...
F. était un gamin foncièrement gentil et généreux.
Et plein d'imagination.
Avec un talent évident : rire et faire rire.
Il était HPE en fait (Haut Potentiel Energétique) et THPPCBHS (Très Haut Potentiel Pour la Contamination à la Bonne Humeur et au Sourire) ... mais ces cases là n'existent pas chez les mauvais psys.
On l'a privé, et on a privé le monde de son âge d'or.
Et merde ...
Pour nous, donc, ça va bien.
N. grandit. Lui aussi sait se faire aimer.
Il est heureux.
Il a les yeux qui pétillent.
Il reste toujours à trouver son ou ses talents,
car il n'en a pas un qui soit aussi évident et précoce que celui de F.
Et je ne compte pas sur l'école pour ça...
Certains enseignants oui.
Le système scolaire en général : non.
J'ai un rêve : que nos enfants ne soient pas des moutons plus tard ...
Et bien sûr, je n'y peux rien, à part raconter, témoigner.
Il faudra que j'explique rapidement à N.que tout le monde
n'est pas encore prêt à fonctionner en société d'une autre manière,
que tout le monde n'est pas prêt à penser qu'il faut repenser notre mode de vie et de pensées,
et qu'il devra s'attacher à trouver ses pairs pour s'épanouir
et monter des projets intelligents, c'est à dire bénéfiques à tous et à chacun.
Ecologiques donc.
Mais peut être qu'il le sait déjà.
N. est à l'âge fantastique de l'intelligence maximum,
de la curiosité dans tous les domaines,
de l'apprentissage aisé, fluide, rapide,
des discussions vraiment intéressantes,
celui qui précède les tracas de l'adolescence ...
Et il s'éclate aussi avec une mygale en plastique
(bien placée sous mon oreiller mmmffff)
et le journal de Mickey.
(moi aussi, je joue avec la mygale )
Et le soir, il réclame encore un gros câlin de sa maman ...
Oui, je sais, je vivrais probablement d'autres âges fantastiques avec N. ...
Et peut être même qu' il sera un ado sans problème.
(Je redoute cet âge ... mauvais souvenirs ...)
.
Mais il fallait bien que je partage ce bonheur :
je vis actuellement l'âge d'or avec mon fils ...
et ma tristesse : tous les enfants et tous les parents n'ont pas cette chance.
milbaraka- Messages : 76
Date d'inscription : 21/05/2016
Age : 55
Localisation : Toulouse
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Bonjour Cluster,
Je viens peu sur ce site, et votre post date de septembre (de quelle année, ce n'est pas dit...).
Du coup, mon avis arrive très en retard. Mais je préfère quand même vous le donner, à toutes fins utiles.
Vous n'êtes pas débile, du tout, c'est évident.
Je ne sais pas où vous en êtes de vos recherches sur vous-mêmes, mais vous aurez peut-être déjà vu qu'il y a plusieurs étiquettes qui peuvent vous aller: HP -haut potentiel- (ou HQI ou surdoué, ou APIE, ou Zèbre, etc.). On en parle longuement sur ce forum.
Mais aussi "neuro-droitier" (ces gens à l'intelligence intuitive, qui savent les choses sans pouvoir expliquer comment, qui ont des éclairs de génie après avoir ramé comme des fous ou n'avoir rien fait du tout, etc.). Ils en parlent ici, vous vous reconnaîtrez:
http://test.psychologies.com/tests-psycho/tests-memoire-et-cerveau/quel-est-votre-hemisphere-dominant/Vous-etes-hemisphere-droit-dominant.-ou-neuro-droitier-Comme-environ-3-personnes-sur-10
Avec peut-être un TDAH en plus?
Mais, perso, ayant lu un peu de tout sur tous ces sujets là, (qui suis concernée à titre personnel, moi aussi), je suis bien embêtée pour déterminer quelle case nous irait le mieux: HP? TDAH? Neurodroitier?
Selon la spécialité du chercheur, une réponse est privilégiée plutôt qu'une autre.
Comme toujours, chacun essaie d'étiqueter le problème, de créer une case, à l'aune de sa propre subjectivité.
Il paraît que dans le TDAH, il y aurait une défaillance des doses de noradrénaline et dopamine, et des zones cérébrales qui ne fonctionnent pas comme chez le commun des mortels. Ces constatations sont censées démontrer qu'on souffrirait d'un "trouble". Pourtant, ne peut-on pas admettre que ces différences de fonctionnement cérébral et hormonal puissent être consécutives à une différence de perception du monde? Ont une origine "morale" ou au moins "psy"?
Autrement dit "qui de la poule ou de l'oeuf?"
Est-ce que nous souffrons d'un trouble hormonal qui impacte notre fonctionnement et notre perception du monde? Ou est-ce que c'est notre perception du monde, (liée à notre HQI qui nous rend + lucides que la moyenne), qui impacte notre sécrétion hormonale/fonctionnement cérébral?
Ce qui me paraît sûr, c'est qu'il faut tenter de tirer le maximum de bénéfices de la situation, en commençant par s'accepter comme on est. Le lien ci-dessus donne des petites astuces comme celle de ne pas forcer les choses, laisser reposer les "dossiers" et "objectifs", les laisser mûrir tous seuls en nous, sans se stresser sur la deadline et, abracadabra, (c'est comme ça que ça s'est passé pour votre thèse, donc vous savez que ça marche), ça viendra tout seul.
Sinon, je vous conseillerais d'aller faire un test de QI avec Mensa, par exemple, (c'est ce qui coûte le moins cher)(voir sur leur site les grandes villes dans lesquelles ils organisent des sessions de test. Je crois savoir que ça coûte 40€), et en faisant votre max pour vous détendre avant, parce que non seulement votre TDAH, s'il existe, peut faire baisser votre score, mais l'angoisse de l'échec aussi! Cela pour vous rassurer quant à vos capacités. Vous souffrez manifestement du syndrome de l'imposteur... Moi aussi, j'ai cru avoir eu mon bac et trois concours FP par chance, puisque je n'avais potassé que le strict minimum, voire rien parfois. En fait, mon cerveau, performant, faisait ce qu'il faisait, presque indépendamment de moi!
Ca m'a fait beaucoup de bien d'être "diagnostiquée" HQI. Tellement inadaptée au monde, je me croyais folle.
(on me dira que l'un n'empêche pas l'autre...).
Ca remonte un peu (pas assez) le moral.
Sinon, voici un lien vers un blog sur le TDAH, plutôt positif, qui tend à démontrer que notre prétendu "trouble" de l'attention serait un gros atout si l'on vivait dans un monde moins routinier, plus surprenant, moins sédentaire.
http://www.leretourdeszappeurs.com/mediagraphie/solution-naturelle-t-d-h/
Les boulots faits pour nous sont ceux sans routine, excitants, voire dangereux, explorateurs, pompiers, flics, etc. J'imagine que la Recherche devrait avoir quelque chose d'excitant, mais je compatis à votre problème de ne pas fonctionner comme les autres chercheurs qui peuvent développer de façon séquentielle, cohérente et progressive, leurs arguments...ce qui m'a tout l'air d'être un passage obligé pour publier, non?
Allez, j'espère que vous allez mieux, que vous avez pu vous rendre compte que vous êtes juste différent de la moyenne, avec des capacités intellectuelles bien supérieures (ou différentes) et que ce n'est pas vous qui êtes fou/débile/déficient, c'est le monde autour de nous!
Je viens peu sur ce site, et votre post date de septembre (de quelle année, ce n'est pas dit...).
Du coup, mon avis arrive très en retard. Mais je préfère quand même vous le donner, à toutes fins utiles.
Vous n'êtes pas débile, du tout, c'est évident.
Je ne sais pas où vous en êtes de vos recherches sur vous-mêmes, mais vous aurez peut-être déjà vu qu'il y a plusieurs étiquettes qui peuvent vous aller: HP -haut potentiel- (ou HQI ou surdoué, ou APIE, ou Zèbre, etc.). On en parle longuement sur ce forum.
Mais aussi "neuro-droitier" (ces gens à l'intelligence intuitive, qui savent les choses sans pouvoir expliquer comment, qui ont des éclairs de génie après avoir ramé comme des fous ou n'avoir rien fait du tout, etc.). Ils en parlent ici, vous vous reconnaîtrez:
http://test.psychologies.com/tests-psycho/tests-memoire-et-cerveau/quel-est-votre-hemisphere-dominant/Vous-etes-hemisphere-droit-dominant.-ou-neuro-droitier-Comme-environ-3-personnes-sur-10
Avec peut-être un TDAH en plus?
Mais, perso, ayant lu un peu de tout sur tous ces sujets là, (qui suis concernée à titre personnel, moi aussi), je suis bien embêtée pour déterminer quelle case nous irait le mieux: HP? TDAH? Neurodroitier?
Selon la spécialité du chercheur, une réponse est privilégiée plutôt qu'une autre.
Comme toujours, chacun essaie d'étiqueter le problème, de créer une case, à l'aune de sa propre subjectivité.
Il paraît que dans le TDAH, il y aurait une défaillance des doses de noradrénaline et dopamine, et des zones cérébrales qui ne fonctionnent pas comme chez le commun des mortels. Ces constatations sont censées démontrer qu'on souffrirait d'un "trouble". Pourtant, ne peut-on pas admettre que ces différences de fonctionnement cérébral et hormonal puissent être consécutives à une différence de perception du monde? Ont une origine "morale" ou au moins "psy"?
Autrement dit "qui de la poule ou de l'oeuf?"
Est-ce que nous souffrons d'un trouble hormonal qui impacte notre fonctionnement et notre perception du monde? Ou est-ce que c'est notre perception du monde, (liée à notre HQI qui nous rend + lucides que la moyenne), qui impacte notre sécrétion hormonale/fonctionnement cérébral?
Ce qui me paraît sûr, c'est qu'il faut tenter de tirer le maximum de bénéfices de la situation, en commençant par s'accepter comme on est. Le lien ci-dessus donne des petites astuces comme celle de ne pas forcer les choses, laisser reposer les "dossiers" et "objectifs", les laisser mûrir tous seuls en nous, sans se stresser sur la deadline et, abracadabra, (c'est comme ça que ça s'est passé pour votre thèse, donc vous savez que ça marche), ça viendra tout seul.
Sinon, je vous conseillerais d'aller faire un test de QI avec Mensa, par exemple, (c'est ce qui coûte le moins cher)(voir sur leur site les grandes villes dans lesquelles ils organisent des sessions de test. Je crois savoir que ça coûte 40€), et en faisant votre max pour vous détendre avant, parce que non seulement votre TDAH, s'il existe, peut faire baisser votre score, mais l'angoisse de l'échec aussi! Cela pour vous rassurer quant à vos capacités. Vous souffrez manifestement du syndrome de l'imposteur... Moi aussi, j'ai cru avoir eu mon bac et trois concours FP par chance, puisque je n'avais potassé que le strict minimum, voire rien parfois. En fait, mon cerveau, performant, faisait ce qu'il faisait, presque indépendamment de moi!
Ca m'a fait beaucoup de bien d'être "diagnostiquée" HQI. Tellement inadaptée au monde, je me croyais folle.
(on me dira que l'un n'empêche pas l'autre...).
Ca remonte un peu (pas assez) le moral.
Sinon, voici un lien vers un blog sur le TDAH, plutôt positif, qui tend à démontrer que notre prétendu "trouble" de l'attention serait un gros atout si l'on vivait dans un monde moins routinier, plus surprenant, moins sédentaire.
http://www.leretourdeszappeurs.com/mediagraphie/solution-naturelle-t-d-h/
Les boulots faits pour nous sont ceux sans routine, excitants, voire dangereux, explorateurs, pompiers, flics, etc. J'imagine que la Recherche devrait avoir quelque chose d'excitant, mais je compatis à votre problème de ne pas fonctionner comme les autres chercheurs qui peuvent développer de façon séquentielle, cohérente et progressive, leurs arguments...ce qui m'a tout l'air d'être un passage obligé pour publier, non?
Allez, j'espère que vous allez mieux, que vous avez pu vous rendre compte que vous êtes juste différent de la moyenne, avec des capacités intellectuelles bien supérieures (ou différentes) et que ce n'est pas vous qui êtes fou/débile/déficient, c'est le monde autour de nous!
cluster a écrit:Bonjour à tous, c'est mon premier message. J’ai maintenant plus de 30 ans.
Depuis toujours je remets tout au dernier moment. C’est certainement ma principale caractéristique. Rêveur, introverti, je me dis sans cesse qu’il faut que je m’y mette, mais je décroche. Mon problème est que j’ai 1000 pensées à la minute, la plupart débiles. Puis vient l’échéance : parfois je m’y mets quelques jours avant, poussé par le stress, l’envie de me prouver que je ne suis pas si débile que ça. Et ça limite la casse. Parfois je me dis que c’est trop tard et j’abandonne. Le résultat : un parcours scolaire très bof, pas du tout digne d’un surdoué, avec même des redoublements. Certes un léger éveil l’année de terminale qui m’a permis d’entrer en classe prépa. Foirée car je ne suis pas arrivé à me mettre au travail ou plutôt par peur de me mettre au travail (si je bosse et que j’échoue ce sera la preuve ultime de ma bêtise). Bon il faut dire aussi que j’étais totalement immature, j’étais bercé d’illusions sur l’amour, la passion, le destin. Par exemple, j’avais tellement le béguin pour une fille de seconde que j’ai tout fait pour redoubler, en croisant les doigts pour qu’elle soit dans la même première S pour moi.
Après la prépa, la fac. C’était du charabia, je n’allais pas en cours, je foirais souvent, je rêvais, j’attendais que les journées passent et que ma copine sorte de cours. Souvent je bossais un peu mais j’étais tellement stressé aux examens, tellement sûr de ne pas finir à temps, que mes pensées s’embrouillaient, puis je passais mon temps à regarder la pendule (plus que 30 minutes, 20 minutes, et je n’arrive toujours pas à réfléchir, bloqué par le stress de l’échéance). Je sortais de l’examen et là souvent la réponse arrivait dans ma tête, je me disait que c’était facile, que j'étais vraiment idiot.
Fin de licence il faut que j’en aie le cœur net : je m’inscris dans 2 facs simultanément. Je vais en cours, j’essaie de bosser un peu, mais il y a des hauts et des bas. Au final j’ai quand même les deux avec mention. Tout le monde est sur le cul et pourtant cela ne me rassure pas, je me dis que c’était de la chance. Je pars en DEA. Là je trouve un prof qui me plaît, je m’implique, … Aux examens il indique qu’on a le temps qu’on veut pour faire l’épreuve prévue pour 5h. Ca me libère, je réussis. Je pars en thèse financée. 3 ans à lire des milliers de trucs, à changer de sujet, tout s’embrouille. 0 lignes écrites, je fume 2 paquets par jour. Un matin je me lève, c’est comme une révélation. Un schéma conceptuel ou tout s’imbrique parfaitement. Je m’enferme dans le grenier de la grand-mère d’un copain pour ne pas être sollicité. J’y reste deux mois, je perds 10 kilos, j’écris 300 pages. Me reste que la dernière partie. Le but approche, tout d’un coup tout s’arrête et je vais mettre plus d’1 an à finir alors que j’étais quasiment au but. Au final malgré le résultat positif je suis plus frustré qu'autre chose. Finalement après quelques péripéties j’ai un poste d'enseignant-chercheur à la fac, la chance de ma vie. Je prends, sans réfléchir. Depuis le début j’ai l’impression d’être un imposteur, eu égard à mon parcours scolaire peu brillant en comparaison de mes collègues et le coup de chance que j’ai eu en ayant la bonne idée au bon moment. Et je me sens différent d’eux, extraterrestre parmi les extraterrestres. Je n'ai pas du tout la bonne façon de penser. Pour un projet je ne suis pas du tout organisé : je lis 5000 trucs (mais en diagonal car je suis très flemmard), je stresse, je papillonne, y’a rien qui vient, puis ça fait comme ma thèse et la problématique ou la solution arrivent. Mais quand il faut verbaliser, expliquer pourquoi, je ne sais pas. Mes collègues ne voient pas trop où je veux en venir. Du coup je n’arrive pas réellement à collaborer. Et ensuite j’ai toutes les peines du monde à mettre sur le papier les étapes intermédiaires. Souvent j’abandonne. Au final, j’ai 50 000 projets qui ne se concrétisent jamais. Le problème est que là ça devient problématique parce que j’ai remporté des appels d’offre avec des projets séduisants sur le papier (je suis fort en esbrouffe), mais les échéances approchent et je n’arrive pas à m’y mettre pour concrétiser. C’est chiant à gérer au quotidien, je m'ennuie.
Du coup il y a quelques mois j’ai découvert le mot procrastination et j’ai lu des bouquins. Au début cela a été une révélation. Je n’étais pas le seul et il y a des méthodes qui marchent. Sauf que rien ne marche sur moi et je commence à désespérer. Je n'arrive même pas à tenir un agenda.
Mon malaise s’amplifie. Parce que pour l’heure je vous ai dressé le parcours scolaire et professionnel mais il faut aborder aussi les aspects psychologiques : j’ai toujours été angoissé puissance 10 000, je me dévalorise de façon maladive, je me disperse et fais toujours mille choses (dessin, peinture, guitare, piano, sports divers et variés, …) sans trouver ma voix et être réellement bon dans un domaine. Je suis de bonne compagnie et j’ai réussi en société à donner le change mais en vérité je suis toujours "dans la lune". Par exemple quand quelqu’un me parle je le fixe, je capte quelques mots par ci par là pour relancer la conversation au cas où, mais en fait je suis totalement absent. Soit je m’amuse à scruter toutes ses mimiques, ses grains de beauté, ses tics, soit j’ai l’impression de sortir de mon corps et de nous regarder tous les deux en train de déblatérer des bêtises, soit je réfléchis à autre chose. Mais au final je ne retiens rien ou pas grand-chose. J’ai une mémoire d’huître.
Tout cela s’accompagne de divers problèmes psy qui se sont calmés puis d’autres qui arrivent peu à peu depuis des années : quand j’étais petit j’étais insomniaque, il m’arrivait de me retrouver la nuit dans une pièce quelconque de la maison , mon livre à la main, le marque pages déplacé comme si j’avais lu dans mon sommeil. Ensuite ça a été les toc (ne marcher que sur certains carreaux, faire bouger l’interrupteur un certain nombre de fois, …). Ca a disparu, sauf un truc = les odeurs (parfum qui m’indispose tellement que je dois sortir, gens dont je ne supporte pas l’odeur corporelle ) mais maintenant c’est le sentiment d’oppression, la claustrophobie, les crises d’angoisse qui surviennent comme un cheveu sur la soupe en voiture quand je suis passager : il faut absolument que je sorte sinon j’ai l’impression que je vais mourir.
Concernant la vie sentimentale, j’ai trouvé un équilibre même si je ne suis pas trop normal. Une relation de 3 ans au début, qui m’a complètement flinguée car je n’arrive pas à comprendre comment objectivement l’amour peut partir et effacer tout ce qui a été vécu ensemble. Les gens s’habituent, disent que c’est normal, mais moi je n’arrive pas à me raisonner et relativiser. Ensuite du coup rien pendant des années malgré des opportunités, puis ma femme actuelle, que j’adore et qui supporte tous mes oublis, prend en charge le quotidien.
J'ai déjà vu un psy, pas longtemps car j’ai le sentiment que cela va décupler mes problèmes : au lieu de me poser 1000 questions par minute je m’en pose 2000.
Avant-hier je tombe sur un site sur le tda/h. Je fais les tests et j’explose tous les scores. J’ai l’impression d’avoir trouvé. Puis je tombe sur un article décrivant les facteurs communs avec la surdouance, donc je vais voir. Pour moi un surdoué ça a toujours été un gars super fort en math, très mature, brillant avec des super notes, bonjour les clichés. Je me rends compte que ce n’est pas toujours le cas. Je me retrouve dans certaines descriptions et me revient à l’esprit qu’une prof du primaire avait évoqué l’idée à mes parents de me faire sauter une classe. Et si (…) ? Alors excessif comme je suis et pour la première fois de ma vie hier je me lance dans un test de QI du net, puis 2, puis 3. J’oscille entre 127 et 137. Je sais qu’ils gonflent les notes, ce n’est pas possible que moi je sois surdoué, ce serait le comble. Aujourd’hui je passe sur ce forum, je vois que les gens ont l’air ouverts et de prendre le temps d’analyser un peu les gens bizarres. Comme tout bon impulsif je m’inscris et je vous écris ces pensées désordonnées.
Ma question est qui suis-je ? Que dois-je faire ? Un vrai test de qi je ne sais pas si j’aurais la force ; consulter pour un tda je ne sais pas vers qui me tourner. Non, plus sérieusement, c’est une bouteille à la mer et peu de gens liront cela, mais si seulement par miracle je pouvais trouver quelqu’un sur ce forum qui reconnaisse ce que j'endure …
milbaraka- Messages : 76
Date d'inscription : 21/05/2016
Age : 55
Localisation : Toulouse
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Bonjour Cluster,
Je viens peu sur ce site, et votre post date de septembre (de quelle année, ce n'est pas dit...).
Du coup, mon avis arrive très en retard. Mais je préfère quand même vous le donner, à toutes fins utiles.
Vous n'êtes pas débile, du tout, c'est évident.
Je ne sais pas où vous en êtes de vos recherches sur vous-mêmes, mais vous aurez peut-être déjà vu qu'il y a plusieurs étiquettes qui peuvent vous aller: HP -haut potentiel- (ou HQI ou surdoué, ou APIE, ou Zèbre, etc.). On en parle longuement sur ce forum.
Mais aussi "neuro-droitier" (ces gens à l'intelligence intuitive, qui savent les choses sans pouvoir expliquer comment, qui ont des éclairs de génie après avoir ramé comme des fous ou n'avoir rien fait du tout, etc.). Ils en parlent ici, vous vous reconnaîtrez:
http://test.psychologies.com/tests-psycho/tests-memoire-et-cerveau/quel-est-votre-hemisphere-dominant/Vous-etes-hemisphere-droit-dominant.-ou-neuro-droitier-Comme-environ-3-personnes-sur-10
Avec peut-être un TDAH en plus?
Mais, perso, ayant lu un peu de tout sur tous ces sujets là, (qui suis concernée à titre personnel, moi aussi), je suis bien embêtée pour déterminer quelle case nous irait le mieux: HP? TDAH? Neurodroitier?
Selon la spécialité du chercheur, une réponse est privilégiée plutôt qu'une autre.
Comme toujours, chacun essaie d'étiqueter le problème, de créer une case, à l'aune de sa propre subjectivité.
Il paraît que dans le TDAH, il y aurait une défaillance des doses de noradrénaline et dopamine, et des zones cérébrales qui ne fonctionnent pas comme chez le commun des mortels. Ces constatations sont censées démontrer qu'on souffrirait d'un "trouble". Pourtant, ne peut-on pas admettre que ces différences de fonctionnement cérébral et hormonal puissent être consécutives à une différence de perception du monde? Ont une origine "morale" ou au moins "psy"?
Autrement dit "qui de la poule ou de l'oeuf?"
Est-ce que nous souffrons d'un trouble hormonal qui impacte notre fonctionnement et notre perception du monde? Ou est-ce que c'est notre perception du monde, (liée à notre HQI qui nous rend + lucides que la moyenne), qui impacte notre sécrétion hormonale/fonctionnement cérébral?
Ce qui me paraît sûr, c'est qu'il faut tenter de tirer le maximum de bénéfices de la situation, en commençant par s'accepter comme on est. Le lien ci-dessus donne des petites astuces comme celle de ne pas forcer les choses, laisser reposer les "dossiers" et "objectifs", les laisser mûrir tous seuls en nous, sans se stresser sur la deadline et, abracadabra, (c'est comme ça que ça s'est passé pour votre thèse, donc vous savez que ça marche), ça viendra tout seul.
Sinon, je vous conseillerais d'aller faire un test de QI avec Mensa, par exemple, (c'est ce qui coûte le moins cher)(voir sur leur site les grandes villes dans lesquelles ils organisent des sessions de test. Je crois savoir que ça coûte 40€), et en faisant votre max pour vous détendre avant, parce que non seulement votre TDAH, s'il existe, peut faire baisser votre score, mais l'angoisse de l'échec aussi! Cela pour vous rassurer quant à vos capacités. Vous souffrez manifestement du syndrome de l'imposteur... Moi aussi, j'ai cru avoir eu mon bac et trois concours FP par chance, puisque je n'avais potassé que le strict minimum, voire rien parfois. En fait, mon cerveau, performant, faisait ce qu'il faisait, presque indépendamment de moi!
Ca m'a fait beaucoup de bien d'être "diagnostiquée" HQI. Tellement inadaptée au monde, je me croyais folle.
(on me dira que l'un n'empêche pas l'autre...).
Ca remonte un peu (pas assez) le moral.
Sinon, voici un lien vers un blog sur le TDAH, plutôt positif, qui tend à démontrer que notre prétendu "trouble" de l'attention serait un gros atout si l'on vivait dans un monde moins routinier, plus surprenant, moins sédentaire.
http://www.leretourdeszappeurs.com/mediagraphie/solution-naturelle-t-d-h/
Les boulots faits pour nous sont ceux sans routine, excitants, voire dangereux, explorateurs, pompiers, flics, etc. J'imagine que la Recherche devrait avoir quelque chose d'excitant, mais je compatis à votre problème de ne pas fonctionner comme les autres chercheurs qui peuvent développer de façon séquentielle, cohérente et progressive, leurs arguments...ce qui m'a tout l'air d'être un passage obligé pour publier, non?
Allez, j'espère que vous allez mieux, que vous avez pu vous rendre compte que vous êtes juste différent de la moyenne, avec des capacités intellectuelles bien supérieures (ou différentes) et que ce n'est pas vous qui êtes fou/débile/déficient, c'est le monde autour de nous!
Je viens peu sur ce site, et votre post date de septembre (de quelle année, ce n'est pas dit...).
Du coup, mon avis arrive très en retard. Mais je préfère quand même vous le donner, à toutes fins utiles.
Vous n'êtes pas débile, du tout, c'est évident.
Je ne sais pas où vous en êtes de vos recherches sur vous-mêmes, mais vous aurez peut-être déjà vu qu'il y a plusieurs étiquettes qui peuvent vous aller: HP -haut potentiel- (ou HQI ou surdoué, ou APIE, ou Zèbre, etc.). On en parle longuement sur ce forum.
Mais aussi "neuro-droitier" (ces gens à l'intelligence intuitive, qui savent les choses sans pouvoir expliquer comment, qui ont des éclairs de génie après avoir ramé comme des fous ou n'avoir rien fait du tout, etc.). Ils en parlent ici, vous vous reconnaîtrez:
http://test.psychologies.com/tests-psycho/tests-memoire-et-cerveau/quel-est-votre-hemisphere-dominant/Vous-etes-hemisphere-droit-dominant.-ou-neuro-droitier-Comme-environ-3-personnes-sur-10
Avec peut-être un TDAH en plus?
Mais, perso, ayant lu un peu de tout sur tous ces sujets là, (qui suis concernée à titre personnel, moi aussi), je suis bien embêtée pour déterminer quelle case nous irait le mieux: HP? TDAH? Neurodroitier?
Selon la spécialité du chercheur, une réponse est privilégiée plutôt qu'une autre.
Comme toujours, chacun essaie d'étiqueter le problème, de créer une case, à l'aune de sa propre subjectivité.
Il paraît que dans le TDAH, il y aurait une défaillance des doses de noradrénaline et dopamine, et des zones cérébrales qui ne fonctionnent pas comme chez le commun des mortels. Ces constatations sont censées démontrer qu'on souffrirait d'un "trouble". Pourtant, ne peut-on pas admettre que ces différences de fonctionnement cérébral et hormonal puissent être consécutives à une différence de perception du monde? Ont une origine "morale" ou au moins "psy"?
Autrement dit "qui de la poule ou de l'oeuf?"
Est-ce que nous souffrons d'un trouble hormonal qui impacte notre fonctionnement et notre perception du monde? Ou est-ce que c'est notre perception du monde, (liée à notre HQI qui nous rend + lucides que la moyenne), qui impacte notre sécrétion hormonale/fonctionnement cérébral?
Ce qui me paraît sûr, c'est qu'il faut tenter de tirer le maximum de bénéfices de la situation, en commençant par s'accepter comme on est. Le lien ci-dessus donne des petites astuces comme celle de ne pas forcer les choses, laisser reposer les "dossiers" et "objectifs", les laisser mûrir tous seuls en nous, sans se stresser sur la deadline et, abracadabra, (c'est comme ça que ça s'est passé pour votre thèse, donc vous savez que ça marche), ça viendra tout seul.
Sinon, je vous conseillerais d'aller faire un test de QI avec Mensa, par exemple, (c'est ce qui coûte le moins cher)(voir sur leur site les grandes villes dans lesquelles ils organisent des sessions de test. Je crois savoir que ça coûte 40€), et en faisant votre max pour vous détendre avant, parce que non seulement votre TDAH, s'il existe, peut faire baisser votre score, mais l'angoisse de l'échec aussi! Cela pour vous rassurer quant à vos capacités. Vous souffrez manifestement du syndrome de l'imposteur... Moi aussi, j'ai cru avoir eu mon bac et trois concours FP par chance, puisque je n'avais potassé que le strict minimum, voire rien parfois. En fait, mon cerveau, performant, faisait ce qu'il faisait, presque indépendamment de moi!
Ca m'a fait beaucoup de bien d'être "diagnostiquée" HQI. Tellement inadaptée au monde, je me croyais folle.
(on me dira que l'un n'empêche pas l'autre...).
Ca remonte un peu (pas assez) le moral.
Sinon, voici un lien vers un blog sur le TDAH, plutôt positif, qui tend à démontrer que notre prétendu "trouble" de l'attention serait un gros atout si l'on vivait dans un monde moins routinier, plus surprenant, moins sédentaire.
http://www.leretourdeszappeurs.com/mediagraphie/solution-naturelle-t-d-h/
Les boulots faits pour nous sont ceux sans routine, excitants, voire dangereux, explorateurs, pompiers, flics, etc. J'imagine que la Recherche devrait avoir quelque chose d'excitant, mais je compatis à votre problème de ne pas fonctionner comme les autres chercheurs qui peuvent développer de façon séquentielle, cohérente et progressive, leurs arguments...ce qui m'a tout l'air d'être un passage obligé pour publier, non?
Allez, j'espère que vous allez mieux, que vous avez pu vous rendre compte que vous êtes juste différent de la moyenne, avec des capacités intellectuelles bien supérieures (ou différentes) et que ce n'est pas vous qui êtes fou/débile/déficient, c'est le monde autour de nous!
cluster a écrit:Bonjour à tous, c'est mon premier message. J’ai maintenant plus de 30 ans.
Depuis toujours je remets tout au dernier moment. C’est certainement ma principale caractéristique. Rêveur, introverti, je me dis sans cesse qu’il faut que je m’y mette, mais je décroche. Mon problème est que j’ai 1000 pensées à la minute, la plupart débiles. Puis vient l’échéance : parfois je m’y mets quelques jours avant, poussé par le stress, l’envie de me prouver que je ne suis pas si débile que ça. Et ça limite la casse. Parfois je me dis que c’est trop tard et j’abandonne. Le résultat : un parcours scolaire très bof, pas du tout digne d’un surdoué, avec même des redoublements. Certes un léger éveil l’année de terminale qui m’a permis d’entrer en classe prépa. Foirée car je ne suis pas arrivé à me mettre au travail ou plutôt par peur de me mettre au travail (si je bosse et que j’échoue ce sera la preuve ultime de ma bêtise). Bon il faut dire aussi que j’étais totalement immature, j’étais bercé d’illusions sur l’amour, la passion, le destin. Par exemple, j’avais tellement le béguin pour une fille de seconde que j’ai tout fait pour redoubler, en croisant les doigts pour qu’elle soit dans la même première S pour moi.
Après la prépa, la fac. C’était du charabia, je n’allais pas en cours, je foirais souvent, je rêvais, j’attendais que les journées passent et que ma copine sorte de cours. Souvent je bossais un peu mais j’étais tellement stressé aux examens, tellement sûr de ne pas finir à temps, que mes pensées s’embrouillaient, puis je passais mon temps à regarder la pendule (plus que 30 minutes, 20 minutes, et je n’arrive toujours pas à réfléchir, bloqué par le stress de l’échéance). Je sortais de l’examen et là souvent la réponse arrivait dans ma tête, je me disait que c’était facile, que j'étais vraiment idiot.
Fin de licence il faut que j’en aie le cœur net : je m’inscris dans 2 facs simultanément. Je vais en cours, j’essaie de bosser un peu, mais il y a des hauts et des bas. Au final j’ai quand même les deux avec mention. Tout le monde est sur le cul et pourtant cela ne me rassure pas, je me dis que c’était de la chance. Je pars en DEA. Là je trouve un prof qui me plaît, je m’implique, … Aux examens il indique qu’on a le temps qu’on veut pour faire l’épreuve prévue pour 5h. Ca me libère, je réussis. Je pars en thèse financée. 3 ans à lire des milliers de trucs, à changer de sujet, tout s’embrouille. 0 lignes écrites, je fume 2 paquets par jour. Un matin je me lève, c’est comme une révélation. Un schéma conceptuel ou tout s’imbrique parfaitement. Je m’enferme dans le grenier de la grand-mère d’un copain pour ne pas être sollicité. J’y reste deux mois, je perds 10 kilos, j’écris 300 pages. Me reste que la dernière partie. Le but approche, tout d’un coup tout s’arrête et je vais mettre plus d’1 an à finir alors que j’étais quasiment au but. Au final malgré le résultat positif je suis plus frustré qu'autre chose. Finalement après quelques péripéties j’ai un poste d'enseignant-chercheur à la fac, la chance de ma vie. Je prends, sans réfléchir. Depuis le début j’ai l’impression d’être un imposteur, eu égard à mon parcours scolaire peu brillant en comparaison de mes collègues et le coup de chance que j’ai eu en ayant la bonne idée au bon moment. Et je me sens différent d’eux, extraterrestre parmi les extraterrestres. Je n'ai pas du tout la bonne façon de penser. Pour un projet je ne suis pas du tout organisé : je lis 5000 trucs (mais en diagonal car je suis très flemmard), je stresse, je papillonne, y’a rien qui vient, puis ça fait comme ma thèse et la problématique ou la solution arrivent. Mais quand il faut verbaliser, expliquer pourquoi, je ne sais pas. Mes collègues ne voient pas trop où je veux en venir. Du coup je n’arrive pas réellement à collaborer. Et ensuite j’ai toutes les peines du monde à mettre sur le papier les étapes intermédiaires. Souvent j’abandonne. Au final, j’ai 50 000 projets qui ne se concrétisent jamais. Le problème est que là ça devient problématique parce que j’ai remporté des appels d’offre avec des projets séduisants sur le papier (je suis fort en esbrouffe), mais les échéances approchent et je n’arrive pas à m’y mettre pour concrétiser. C’est chiant à gérer au quotidien, je m'ennuie.
Du coup il y a quelques mois j’ai découvert le mot procrastination et j’ai lu des bouquins. Au début cela a été une révélation. Je n’étais pas le seul et il y a des méthodes qui marchent. Sauf que rien ne marche sur moi et je commence à désespérer. Je n'arrive même pas à tenir un agenda.
Mon malaise s’amplifie. Parce que pour l’heure je vous ai dressé le parcours scolaire et professionnel mais il faut aborder aussi les aspects psychologiques : j’ai toujours été angoissé puissance 10 000, je me dévalorise de façon maladive, je me disperse et fais toujours mille choses (dessin, peinture, guitare, piano, sports divers et variés, …) sans trouver ma voix et être réellement bon dans un domaine. Je suis de bonne compagnie et j’ai réussi en société à donner le change mais en vérité je suis toujours "dans la lune". Par exemple quand quelqu’un me parle je le fixe, je capte quelques mots par ci par là pour relancer la conversation au cas où, mais en fait je suis totalement absent. Soit je m’amuse à scruter toutes ses mimiques, ses grains de beauté, ses tics, soit j’ai l’impression de sortir de mon corps et de nous regarder tous les deux en train de déblatérer des bêtises, soit je réfléchis à autre chose. Mais au final je ne retiens rien ou pas grand-chose. J’ai une mémoire d’huître.
Tout cela s’accompagne de divers problèmes psy qui se sont calmés puis d’autres qui arrivent peu à peu depuis des années : quand j’étais petit j’étais insomniaque, il m’arrivait de me retrouver la nuit dans une pièce quelconque de la maison , mon livre à la main, le marque pages déplacé comme si j’avais lu dans mon sommeil. Ensuite ça a été les toc (ne marcher que sur certains carreaux, faire bouger l’interrupteur un certain nombre de fois, …). Ca a disparu, sauf un truc = les odeurs (parfum qui m’indispose tellement que je dois sortir, gens dont je ne supporte pas l’odeur corporelle ) mais maintenant c’est le sentiment d’oppression, la claustrophobie, les crises d’angoisse qui surviennent comme un cheveu sur la soupe en voiture quand je suis passager : il faut absolument que je sorte sinon j’ai l’impression que je vais mourir.
Concernant la vie sentimentale, j’ai trouvé un équilibre même si je ne suis pas trop normal. Une relation de 3 ans au début, qui m’a complètement flinguée car je n’arrive pas à comprendre comment objectivement l’amour peut partir et effacer tout ce qui a été vécu ensemble. Les gens s’habituent, disent que c’est normal, mais moi je n’arrive pas à me raisonner et relativiser. Ensuite du coup rien pendant des années malgré des opportunités, puis ma femme actuelle, que j’adore et qui supporte tous mes oublis, prend en charge le quotidien.
J'ai déjà vu un psy, pas longtemps car j’ai le sentiment que cela va décupler mes problèmes : au lieu de me poser 1000 questions par minute je m’en pose 2000.
Avant-hier je tombe sur un site sur le tda/h. Je fais les tests et j’explose tous les scores. J’ai l’impression d’avoir trouvé. Puis je tombe sur un article décrivant les facteurs communs avec la surdouance, donc je vais voir. Pour moi un surdoué ça a toujours été un gars super fort en math, très mature, brillant avec des super notes, bonjour les clichés. Je me rends compte que ce n’est pas toujours le cas. Je me retrouve dans certaines descriptions et me revient à l’esprit qu’une prof du primaire avait évoqué l’idée à mes parents de me faire sauter une classe. Et si (…) ? Alors excessif comme je suis et pour la première fois de ma vie hier je me lance dans un test de QI du net, puis 2, puis 3. J’oscille entre 127 et 137. Je sais qu’ils gonflent les notes, ce n’est pas possible que moi je sois surdoué, ce serait le comble. Aujourd’hui je passe sur ce forum, je vois que les gens ont l’air ouverts et de prendre le temps d’analyser un peu les gens bizarres. Comme tout bon impulsif je m’inscris et je vous écris ces pensées désordonnées.
Ma question est qui suis-je ? Que dois-je faire ? Un vrai test de qi je ne sais pas si j’aurais la force ; consulter pour un tda je ne sais pas vers qui me tourner. Non, plus sérieusement, c’est une bouteille à la mer et peu de gens liront cela, mais si seulement par miracle je pouvais trouver quelqu’un sur ce forum qui reconnaisse ce que j'endure …
milbaraka- Messages : 76
Date d'inscription : 21/05/2016
Age : 55
Localisation : Toulouse
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Je me reconnais ici totalement, à environ 90% de compatibilité avec ce profil que tu décris si bien..., tout semble correspondre, même si je ne suis pas si mauvais que cela en math, disons que mes capacités verbales se sont développées exceptionnellement grâce à la lecture, mais mon TDAH m'empêche d'être aussi performant qu'un surdoué qui ne souffre pas de TDAH, ce qui explique donc ces "piques" de performances, ce fait d'obtenir parfois des résultats médiocres aux tests, j'entends par là 105-110, cela reste encore au dessus de la moyenne, puis de remonter facilement parfois à 125-130, une sorte de yoyo, je pense qu'a la base nous n'étions pas destiné à cela, ces problèmes sont dû aux pesticides, à la pollution et à d'autres dégâts à long terme, qui ont donc réduit partiellement nos capacités à raisonner sans détruire nos capacités verbales.
Beau travail, mais je pense que tu touches là un point essentiel, et tu devrais le soumettre à des psychologues, car je suis aussi persuadé de la forte corrélation entre TDAH et surdouance, l'hyperactivité du cerveau et la peur de l'ennui sont surement les vecteurs qui nous forcent à développer nos capacités cérébrales malgré nous.
Beau travail, mais je pense que tu touches là un point essentiel, et tu devrais le soumettre à des psychologues, car je suis aussi persuadé de la forte corrélation entre TDAH et surdouance, l'hyperactivité du cerveau et la peur de l'ennui sont surement les vecteurs qui nous forcent à développer nos capacités cérébrales malgré nous.
Invité- Invité
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Salut,
Quelle est la source de la liste des signes cliniques que tu as sortie au début ?
Quelle est la source de la liste des signes cliniques que tu as sortie au début ?
Le Vinaigre Epris- Messages : 139
Date d'inscription : 30/05/2017
Re: Les personnes TDAH sont-elles souvent surdouées ?
Je me reconnais totalement dans la description qui est faite, profil très littéraire mais quand même capable scientifiquement.
J'ai fini par m'orienter correctement sur le tard dans mes études mais je commence à en voir enfin le bout.
J'ai fini par m'orienter correctement sur le tard dans mes études mais je commence à en voir enfin le bout.
141592- Messages : 34
Date d'inscription : 16/07/2017
Age : 30
Localisation : Rennes
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