Avez vous trouvé votre vocation professionnelle?

@urgences Il n'y a pas d'âge pour trouver sa voie

@doc-pisto-colle Je commence à comprendre que "l'épanouissement par le travail" ne me concernera probablement pas, enfin je n'en sais rien mais si ça vient à se confirmer ça ne me surprendra pas. Jusqu'à présent si j'ai travaillé c'est principalement pour l'aspect pécunier (bon et aussi une dose de curiosité parce que j'aime bien faire de nouvelles choses) mais honnêtement s'il n'y avait pas cet aspect j'aurai probablement trouvé mieux à faire que passer 8 mois à bosser dans un bureau, à supporter des gens taciturnes et peu sympathiques à mon égard, à faire des tâches administratives ennuyeuses etc...
Le regard des autres est très dur pour moi, j'ai comme beaucoup été poussé à la conformité dés mon plus jeune âge, ma sensibilité aidant j'ai eu tôt fait de me glisser dans le moule (enfin d'essayer) pour ne pas essuyer les foudres de L'AUTRE. Le fait de chercher un boulot doit faire partie de cet objectif là j'imagine même si maintenant comme je l'ai dit je n'en fait plus une priorité pour mon développement personnel.
On dit que la faim vient en mangeant, on aurait pu croire que c'est en travaillant que vient le goût de travailler mais pour moi ça été l'inverse ! C'est suite à ma première vraie expérience de travail que j'ai commencé à me dire que ça ne me convenait peut être pas.

Je suis d'accord quand tu dis que ce n'est ni "bien" ni "mal" d'avoir un boulot, encore faut-il que je l'assume face à la pression sociale.
Ton programme d'aller à la découverte du monde et autres me plaît bien, je tâche de m'ouvrir à l'ailleurs depuis quelques mois (depuis que je sais pour mes zébrures) et cela m'encourage à poursuivre dans cette voie.

Tu es comme tu es. Peu importe le travail que tu choisiras, les autres te jugeront toujours.
Les 2 questions à se poser sont
-Comment trouver le travail qui te correspond le mieux ?

-Comment faire pour être acceptée par les autres ?

Je suis sûr que tu seras ravi que je répondes que à ses 2 questions, mais il ne faut pas juste me croire sur parole, il faut que tu expérimente tout ce ça par toi même.

Mes parents ont découvert que j'étais un zèbre depuis que j'ai ... 4, 5 ou 6 ans, je me rappelle pas.
Ils me répétaient en boucle, que j'étais intelligent , que je devais prendre confiance en moi. Que les autres avaient tort de me mener une vie pas possible (harcèlement scolaire, tu connais...) .
D'après mes parents, qui m'observent depuis tout petit, il aurait été logique que je fasse un bac L, ou que je sois prof, ou éducateur en centre aéré par exemple. Parce que je suis un artiste, un litteraire, et que j'ai une facilité déconcertante pour travailler avec les enfants. Mais je ne le savais pas. J'ai choisi un travail complètement différent.
Aujourd'hui, si je me reconvertit pour être prof, c'est pas pour faire plaisir aux parents, ni non plus parce que je leur fait confiance et que je sais qu'ils ont raison. Non, j'ai envie de faire ça parce que je sais que j'ai ça dans les tripes. Cette fois j'ai le droit à ma part du gateau.
Pendant très longtemps, j'ai souffert des autres.
Aujourd'hui ce n'est plus cas, j'ai enfin réussi à aller au delà de tout ça. Je sais que j'ai raison. Je le sens. Je m'aime. Et tout ça, c'est tellement fort, que j'ai du mal à être touché par le regard des autres. J'accepte. C'est tout ! Toi aussi tu peux ouvrir cette porte, ça prendra le temps que ça prendra. Ce qui m'a aidé c'est de voyager, de rencontrer les même problèmes a nouveau, et de me dire : ok , j'suis à 10 000 bornes de chez moi, qu'est ce qui se passe ? Le problème vient définitivement de moi ? Je dois réussir l'exercice, je dois comprendre pourquoi ça m'arrive (exemple : y a 6 mois, je pars en vacances à la réunion, je me fais une bande de copains, on vit en coloc', et on se fait des randos régulièrement TOUS ENSEMBLE. Un jour, ils décident de partir sans moi. Et là je comprends pas.
J'en discute avec eux, ils voient pas le problème. C'est plusieurs mois plus tard que je comprendrais que j'étais juste dans mon monde. Et même si c'était un coup de pute, je veux pas le savoir. C'est pas important.
Donc comment ne plus être jugée par les autres ? Simple ! Valide toi. Connais ton fonctionnement. (Pistes qui m'ont aidés : "hypersensible et heureux" , "une psy à la maison" , "celine joyce douai" et "tal schaller" Regarde leur chaine, parmis toute leur vidéo, y'en a qui te parleront pas. Regarde les quand même )

Quand à la 2eme question : Quand tu auras réussi à ouvrir certaines portes, il y aura un déclic. Tu seras libérée des entraves que tu as mise en place.
Parce que nos parents nous ont mentit. Le monde n'est pas comme on le voit, le monde n'est pas comme on le croit. Il y a tellement PLUS.

Mon 1er déclic : Ok , je suis un zèbre ? J'vais aller chercher les autres zèbres pour éviter qu'ils ne rencontrent le même problème que moi
2 semaines plus tard, après avoir lu JSF, Cécile Bost et regardé TOUTES les vidéos sur youtube des auteurs ci dessus, j'ai compris : On n'est pas seul. Il suffit pas d'être surdoué pour être différent des autres. Il suffit d'être myope, d'être homosexuel, ou d'avoir perdu un parent par exemple. ça nous rend tout de suite "exclu".
Alors je ne cherche pas à cibler mon attention sur les surdoués uniquement, mais plutot vers tous ceux qui se sentent pas comme les autres.
3eme déclic en 2 mois : Je découvre qu'on nous a mentit.
Que chaque enfant est une boule d'énergie, qu'on ligote sur une chaise. On a été complètement lobotomisé. On a cru qu'on devait s'insérer dans la société , mais on doit la changer. On est les gardiens de cette planète. Pourquoi essayer de se fondre la masse? On est juste "hypnotisés" . Il suffit de se réveiller. Par exemple , même nous, si on passe devant un clochard, on va être tenté de lui donner une pièce, d'un autre côté, on va se dire : putain fait chier, toujours moi la bonne poire. Parce que l'effet de groupe nous dit : personne ne l'aide, donc tu ne dois pas l'aider. D'autre part, on se réconforte en se disant : avec le passage qu'il y a, il sera peut être plus riche que moi à la fin de la journée. C'est entièrement faux.
Maintenant je me tiens debout a côté du clochard, et je regarde les gens. Je les interpelle, je les réveille. Mais je ne leur rejette pas la faute, je leur raconte simplement la douce histoire de notre société moderne, qui nous a fait croire qu'il fallait être individualiste pour survivre.
Je me suis pourri la vie avec des questions existentielles, par exemple : pourquoi j'aurais le droit de vivre alors que des millions de personnes souffrent ? Réponse : parce que si je me suicide, j'aurais rien appris, j'aurais même pas aidé qui que ce soit. Alors je reste envie parce que j'ai envie d'aider au moins une personne dans ma vie, à commencer par moi.


Désolé pour le roman

Je suis sûr que tu as envie de répondre a la question du précédent post?

Par exemple, revisite ton passé, réconcilie toi avec l'enfant que tu as été, et regarde , quelle différence y a-t-il entre toi à 3 ans, et toi maintenant ?

@doc-pisto-colle Pour les questions ça serait tentant qu'on y réponde à ma place en effet mais je sais bien que cette tâche m'incombe.
Actuellement j'ai l'impression d'être dans une sorte de demi-sommeil, je suis moins endormi que cette masse humaine que je côtoie tout les jours mais je ne suis pas aussi réveillé qu'il le faudrait.
Entre le moi d'il y a trois ans et le moi d'aujourd'hui il n'y a quasi plus de points communs, en l'espace d'un an les choses ont complètement changé.

Tu as raison de le rappeler, il n'y a pas que le fait d'être surdoué qui peut exclure, probablement que chaque personne vivant ou ayant vécu sur cette Terre ont au moins pendant un jour été exclu par leurs pairs, on va juste dire que pour certains ça a duré plus longtemps que pour d'autres... La société est une merveilleuse machine à exclusion.

En ce moment j'ai l'impression qu'une partie de mon cerveau bataille pour la conservation de ma personne et une autre pour la conservation d'une pseudo validation sociale, le souci c'est que ces deux objectifs me semblent de plus en plus opposés. Faire la paix avec moi même, voilà une chose à laquelle j'aurai du me consacrer depuis longtemps déjà.

En fait c'est vrai que la vocation interroge deux choses :
- Soit on sait réellement ce qu'on veut et pas de questions à se poser (ça existe, c'est rare mais ça existe)
- Soit on accepte d'avancer, de cumuler les expériences et d'affiner au fur et à mesure.

Pour nous zèbres, le plus important je pense est de ne pas s'enfermer dans quelque chose. On est beaucoup avec le besoin de changement et d'indépendance. Du coup, lorsqu'on ne sait pas trop ce qu'on veut faire, peut-être faut il se focaliser sur les conditions d'exercice et le sens qu'on peut donner à notre fonction ?

Bon depuis tout petit, je suis fana d'informatique. J'ai donc naturellement passé un diplome dans l'IT et me suis orienté dans le web car ça recrutait. Bon en salarié ça ne m'allait pas du tout. En profession libéral, je le vis mieux même si développeur c'est pas trop mon truc (en tout cas pas à temps plein).

Pour moi l'idéal serait d'enseigner l'informatique. Alors je me présenté à des organismes de formation et petit à petit j'arrive à donner pas mal de formation.

Du coup, à défaut d'avoir un projet précis, je chemine, j'experimente et j'essaie de canaliser mon impatience et ma difficulté à me centrer

Mathieu593 a écrit:En fait c'est vrai que la vocation interroge deux choses :
- Soit on sait réellement ce qu'on veut et pas de questions à se poser (ça existe, c'est rare mais ça existe)

Je ne pense pas que ça soit si rare. Savoir ce que l'on veut n'empêche pas de se poser des questions. Il y a souvent des barrières immenses qui se placent entre la personne et son désir. Au point qu'elle peut passer sa vie à éviter de faire ce qu'elle veut vraiment. La prise de conscience est essentielle mais pas gagnée du tout.

Bonjour a tous,
Je viens de "trouver" cette vocation... elle arrive bien tard.
Il m'aura fallu 50 ans et un accident grave pour admettre l'évident.
J'ai été directeur Artistique dans la production de jeu vidéo durant presque 20 ans et cela uniquement parce qu'ils ne parvenaient pas mieux que moi a comprendre et estimer mes capacités. Bien qu'ayant passé les tests en classe de 3eme, grâce a ma prof de dessin a qui je dois beaucoup, je n'ai jusqu'à mon AVC a l'âge de 40 ans, jamais admis être ce qu'aujourd'hui on appel un Zèbre.
Grace a 5 années passées a reconstruire profondément ma tête, j'ai enfin compris bien des choses.
Je travail depuis 6 ans a la réalisation d'une IA comportementale. C'est pour de nombreuses raisons un grand bonheur. Bien peu de chose sont aussi proche de nos particularités, nos besoins.
Quoi de mieux ? ;-)

Salut ! Bienvenu parmis nous ! Enfin !
Bon, t'as vu, si t'as mis "toute ta vie" à comprendre qui tu étais, faut pas en vouloir aux autres de ne pas comprendre !
Tu as vu, quand on est dans " l'ignonrance" , et que malgré ça, on a une idée (par exemple tu vivais ta vie , tu étais "convaincu" de ne pas être un zèbre) et puis tu as malgré tout défendu cette idée pendant des années. Et tu es quelqu'un de bien.
Alors imaginons une seconde avec quelle difficulté nous pourrons convaincre les "cons" de ne plus être con, justement (Les politiques par exemple... )

;-) Certes, mais les cons ça ne se convainc pas. c'est même l'un des signes de leur connerie.
Apres pour ce qui est des politiques, il faut les supprimer, les faire disparaître...
:-)

Je pensais avoir trouvé le compromis parfait : l'éducation populaire et la jeunesse dans la fonction publique > mes domaines de prédilection + la sécurité de l'emploi + salaire très correct. Je me suis attelée à épouser les moules méthodologiques pour réussir les concours au prix d'un certain effort (essayer de faire rentrer un rond dans un triangle, c'est ardu). Cela devait être idéal et je me voyais déjà sauver le monde au service de la population... Premier constat : la fonction publique "administrative" est le pire lieu pour un Z. ; autorité illégitime, malveillance, médisance, lenteur, ennuyeux, castrateur etc. (l'inventaire pourrait être très long). Second constat : il va falloir encore chercher le bon chemin professionnel.

Aujourd'hui, je suis à nouveau en plein questionnements quant à mon avenir professionnel et j'en suis déjà lasse. J'ai passé 9 années à l'université ce qui ramène ma vie scolaire à 25 ans au total ! Est-ce raisonnable de reprendre encore des études ? J'occupe actuellement un joli poste de cadre qui fait tout classe dans l'échelle sociale. J'y trouve un confort certain : bon salaire, horaires plutôt souples, aucune exigence de rentabilité ni d'efficience (à double tranchant pour celui-ci, cela me rend aussi folle que ça m'arrange lorsque je n'ai envie de rien faire comme aujourd'hui).
Pourtant, je ne me suis jamais autant éclatée que lorsque j'étais pionne ou caissière. En tant que pionne, les ados me stimulaient chaque jour tandis qu'en tant que caissière, je me mettais des challenges amusants (chronométrer mon temps, être plus rapide que le client qui range ses courses, estimer les montants de caddies etc.). J'ai aussi aimé la quiétude des emplois machinaux qui me laissaient plein de temps pour penser et rêvasser. Aujourd'hui, je meurs à petit feu dans un poste supposément intellectuel qui m'ennuie profondément et pour lequel je n'ai aucune estime.

Finalement, après des recherches de mille et un métiers, fantasmant sans cesse le prochain qui sera "mieux" et "stimulant", je retombe sur mes sempiternelles questionnements : Existe-t-il un métier dans lequel je serai un jour épanouie ? me menant à "Ne suis-je pas simplement inadaptée à la conception sociétale du travail me contraignant finalement à simplement abdiquer et me contenter du moins pire ?"

Hello Mabac,

Si tu le permet, l'ancêtre que je suis vas tenter de t'aider un peu :-)
Tous ce que tu raconte a trop de sens pour chacun de nous. j'ai eu beau changer milles fois de postes, de métier, d'objectif... jamais je n'ai trouvé satisfaction.
Selon moi, Apres toutes ces années, je suis convaincu qu'aucun métier ne t'apportera satisfaction en tant que salarié, quel que soit le poste.
Pour ce que nous sommes, le meilleur moyen d'y trouver un équilibre, est d'avoir son affaire, son activité a soi.
Si je peux t'aider a éviter, d'attendre le bilan des 50 ans pour comprendre l'évident, j'en serai ravi... inutile que tu soit aussi con que moi :-)

Merci @l'âne zèbre pour le partage. En effet, si on peut gagner du temps et utiliser l'expérience d'autrui, autant le faire.
Depuis que je suis dans mon poste actuel, cela devient de plus en plus clair que l'autonomie et donc ma propre affaire est sûrement la clé du succès. Seulement, je dois avouer que je ne sais rien faire du tout ! Je suis une intellectuelle, pure produit de l'université sans aucune compétence technique ou manuelle. Alors comment faire ?

Alors prend le problème sous un autre angle :
Qu'aimes tu faire ?
Quelles ont tes valeurs ?
Veux tu en défendre une ?
Si oui de quelle manière ? avec quelle activité ?
etc...

Il faut oser se poser les bonnes questions. (te dis le vieux con qui ne l'avais jamais fait avant son AVC, les catastrophes ont toujours un bon coté) :-)

Avec la motivation qu'engendre la passion, l'excuse d'être incompétent n'as plus aucun sens.

Mabac a écrit:Je pensais avoir trouvé le compromis parfait : l'éducation populaire et la jeunesse dans la fonction publique > mes domaines de prédilection + la sécurité de l'emploi + salaire très correct. Je me suis attelée à épouser les moules méthodologiques pour réussir les concours au prix d'un certain effort (essayer de faire rentrer un rond dans un triangle, c'est ardu). Cela devait être idéal et je me voyais déjà sauver le monde au service de la population... Premier constat : la fonction publique "administrative" est le pire lieu pour un Z. ; autorité illégitime, malveillance, médisance, lenteur, ennuyeux, castrateur etc. (l'inventaire pourrait être très long). Second constat : il va falloir encore chercher le bon chemin professionnel.

Ce constat me rappelle un livre qui a fait scandale il y a quelques années : http://www.lepoint.fr/societe/absolument-de-bor-dee-le-pamphlet-qui-ne-passe-pas-chez-les-fonctionnaires-02-07-2010-1210415_23.php

Ceci dit, sois rassurée, il est possible de trouver quelque chose qui puisse te satisfaire aujourd'hui, et demain. Et puis si après-demain, ça ne va plus, tu auras les compétences (ou tu sauras les acquérir rapidement) pour changer.
La chose - à mon sens - la plus importante, de très loin, pour ne pas péter un plomb n'est pas spécialement l'activité, mais l'entourage professionnel. Vendre des chaussures avec des gens intelligents et/ou bienveillants vaut mille fois un emploi de cadre entouré de gens bouffi d'ego et qui se croient meilleurs qu'ils ne sont.

.

Aube a écrit:
La chose - à mon sens - la plus importante, de très loin, pour ne pas péter un plomb n'est pas spécialement l'activité, mais l'entourage professionnel. Vendre des chaussures avec des gens intelligents et/ou bienveillants vaut mille fois un emploi de cadre entouré de gens bouffi d'ego et qui se croient meilleurs qu'ils ne sont.

+1000 sur le principe
Malheureusement un entourage professionnel "sympa" c'est subjectif, aléatoire, imprévisible et changeant...
Et puis dans les métiers de contact, même avec des collègues "cools", il faut gérer les clients, qui statistiquement comportent un % de pète-gonades ^^

Mabac a écrit:Je pensais avoir trouvé le compromis parfait : l'éducation populaire et la jeunesse dans la fonction publique [...]

Finalement, après des recherches de mille et un métiers, fantasmant sans cesse le prochain qui sera "mieux" et "stimulant", je retombe sur mes sempiternelles questionnements : Existe-t-il un métier dans lequel je serai un jour épanouie ? me menant à "Ne suis-je pas simplement inadaptée à la conception sociétale du travail me contraignant finalement à simplement abdiquer et me contenter du moins pire ?"

Hello !
Qu'est ce qui t'intéresse vraiment dans l'éducation ? J'ai effectivement un ami qui est pion dans un lycée, et il est heureux du relationnel qu'il trouve (au niveau des élèves surtout)
Après, si tu aimes bien ton métier mais que tu es dégoutée par l'environnement et la hierarchie... Que penses-tu des écoles alternatives, comme steiner ou montessori par exemple ?

Non
Absolument pas, j'ai quelques pistes actuellement j'ai peur quelles ne soient pas couronnes de succès par contre mais ça c'est mon côté hyper positif qui parle. J'ai pensé l'avoir trouve plusieurs fois mais comme je commence au final à peine à commencer à envisager de m'accepter ... j'ai encore un peu de chemin ^^

Moi perso je suis dans l'administration et je n'ai pas un post à responsabilité, j'ai trop fait d'études pour en arriver là... mais pour ma part, je suis toujours à vouloir faire + pour faire avancer le train+vite mais je suis souvent déçu.
Vous me direz on est dans l'administration faut pas trop brusquer la mule, ça n'avance jamais comme je veux et mes collègues s'en foutes comme de l'an 40.
Je sais au plus profond de moi que je mérite autre chose et que si j'avais quelqu'un qui me donnait "la main" j'irais loin car une fois que quelque chose me plait, je m'y mets à fond.
Mais le temps passe et les choses restent ce quelles sont...manque de confiance....et surtout quoi faire???

ghostsbuster - chasseur de fantomes

C'est pas les métiers qui manquent, en fait. C'est notre croyance de pouvoir le faire, notre envie de le faire, et surtout, nous ignorons totalement si ça va nous plaire ou pas. Du coup, on ne se lance pas : l'inconnu fait peur !

Pourquoi j'ai atterrit dans la maintenance aéro alors que je suis plutot fait pour être prof de musique a la base ?

On en revient à la connaissance de soi.
Ouvrez vos bouquin , premier chapitre : être un zèbre heureux...
Trouvez qui vous êtes, écrivez sur un papier vos rêves d'enfants.
Bien bien.. écrivez maintenant vos valeurs les plus profondes...
Et maintenant, quelles sont vos qualités et vos défauts (je veux remplir la case des qualité beaucoup plus que l'autre, compris ? )
Voilà voilà, je ramasse les copies dans une heure

J'aimerais tant moi aussi trouver ma voie !
Master II dans un domaine qui me plaisait à peu près mais où les débouchés sont plutôt rares désormais.
Etre bon(ne) en tout mais pas assez pour une seule chose... et s'y intéresser à fond pour finir par s'en lasser aussitôt...
Salariée, indépendante et maintenant sans emploi, dur dur de retrouver du travail quand on a un CV atypique.

mouetterieusequiritpas a écrit:J'aimerais tant moi aussi trouver ma voie !
Master II dans un domaine qui me plaisait à peu près mais où les débouchés sont plutôt rares désormais.
Etre bon(ne) en tout mais pas assez pour une seule chose... et s'y intéresser à fond pour finir par s'en lasser aussitôt...
Salariée, indépendante et maintenant sans emploi, dur dur de retrouver du travail quand on a un CV atypique.

Quel master ?
Pas parce que les débouchés sont rares que c'est impossible d'en faire quelque chose.
Si le CV est atypique, faut en profiter pour sortir des sentiers battus (plus facile à dire qu'à faire, certes, mais n'empêche, ça ne mange pas de pain).

[...]
Merci Boitachat de t'en préoccuper en tout cas.

Pour revenir à du plus général, je pense qu'il faudrait surtout que les adolescents soient beaucoup plus sensibilisés à l'étendu des choix professionnels. Il y a un gros progrès à faire au niveau des conseillers d'orientation.

Bonjour,

Me revoilà, quelques années après :p
J'ai toujours travaillé pour mon propre compte, malheureusement je n'ai pas pu rentabiliser mon affaire, trop occupée à apprendre et rien à ciré de l'argent...pas assez focalisé sur çà.. du coup j'ai eu une proposition pour travailler dans le domaine digital dans une multinationale ..et j'ai accepté à 38ans.. çà fait maintenant quelques mois,

Le moins qu'on puisse dire c'est que je suis vraie je ne peu accepter certaines attaques ou piques... et il le savent maintenant...en plus j'étais la seule femme dans un groupe d'hommes.. pas évident à se positionner quand même

Globalemet je suis contente ..a 1 an je pourrai faire un premier bilan .. mais j'ai changé...j'aspire à la stabilité et à faire autre chose de ma vie...prendre plaisir à faire ce qu'on aime ..reste important ...

Par moment, j'ai eu des moment de gros doutes...une pulsion d'étouffement et envie de fuir ...de partir...heureusement ça dure quelques heures et puis je me calme ...

Donc ambivalence ...dans ces moments je prend une 1/2 journée pour souffler...aller marcher ou voir autre chose.. ma petite astuce..

je ne pense pas avoir trouvé ma vocation...mais un mode de travail dans lequel il n'y a pas de risque que ça me rende malade! Et pour moi ça n'a pas de prix. ça passe par plus de précarité pour gagner en liberté, sortir des structures hiérarchiques et de la grande mascarade qu'est l'entreprise classique.

C’est vraiment pas évident de trouver sa vocation car il y’a  trop de paramètres qu’on ne peut juger qu’une fois dedans. Au départ j’étais indépendante mais une fausse indépendante, tenu à des horaires et une certaine façon de fonctionner, j’avais en réalité les désavantages des deux statuts mais le métier que je « découvrais » nourrissait mon besoin de faire et de comprendre. Après 4 ans, j’en avais fait le gros tour même si on apprend toujours et des tas de contraintes sont devenues trop lourdes, j’ai quitté. Un an sabbatique avec trois mois de voyage au bout du monde. Puis j’ai pris un CDI salarié pour pouvoir emprunter et acheter maison. J’y suis depuis deux ans sonnés tout en étant indépendant complémentaire et ça me saoule à nouveau. Je ne me vois pas faire ça 10 ans. Donc je vais chercher à nouveau, pas trop le choix à vrai dire. La hiérarchie me laisse tranquille mais mon chef qui n’agit pas comme un chef prend sa retraite, qui va le remplacer... Sachant que je ne supporte aucune autorité qui n’a pas de logique et d’utilité. Si c’est pour asseoir sa supériorité, c’est la meilleure façon pour me faire fuir. Mes collègues directs deviennent fourbes à faire l'autruche et ne plus s’investir, à me laisser dans le caca. Donc, ce manque d’investissement avec nonchalance me pousse vers la sortie. Travailler avec les autres c’est souvent relou. 

Le statut indépendant en Belgique est très lourd administrativement, en complémentaire je peux m'alléger de quelques tâches. 

Difficile de trouver la combinaison équilibrée.

Pour l'instant, en un sens, j'en suis à ma 3e vocation ^^ Je me laisse quelques années pour explorer la dernière (je n'ai même pas vraiment commencer à l'exercer d'ailleurs) et puis j'imagine qu'une autre pointera le bout de son nez, un peu de sérieux !

Je parle tout de même de vocation parce que je suis bien incapable de faire un travail qui n'a pas de sens pour moi, même pour un salaire tout à fait correct - enfin j'y arrive pendant un temps délimité à l'avance et si j'ai un objectif précis derrière la tête... Bref, du coup à chaque fois, ce sont des vocations, des évidences, je ne m'imagine pas faire autre chose, je m'y investis, je fais des projets... Et puis mes projets se transforment, m'emmènent vers un ailleurs, alors j'y vais parce que ça me fait envie, parce que ça me stimule, parce que c'est une suite qui m'apparaît totalement cohérente et évidente, parce que j'aime le changement et les découvertes aussi...

L'Appel dans l'Oeuvre n'est qu'Amour, nécessairement pour réaliser l'Humanité. Aussi, une vocation est cette dimension dans laquelle l'Appel est possible, pour celui qui trouve le service des causes nécessaires.

Que d'écueils pour parer ses erreurs, et soutenir la force d'une ambition juste.

Non.

PS : Je réponds au sujet, pas aux intervenants.

Une chose qui me caractérise est le fait que mes cycles professionnels deviennent de plus en plus courts et que je me lasse de plus en plus vite.
Au début de ma carrière je suis resté 5 ans, puis c'est tombé à 4 et puis 3 ans. Mon dernier poste me gonfle à peine 1 an plus tard...
Et là je me dis que je dois changer mon fusil d'épaule mais pas évident en France où on a le culte du diplôme....

Dans mon idéal j'aimerais pouvoir exercer différents métiers mais ceux qui m'intéressent demandent de longues études donc arrivé à un certain stade tu es un peu coincé....
A la fin de mes études de médecine j'ai fait 6 mois d'architecture car cela m'intéressait vraiment...Mais impossible de cumuler les deux...
En fait j'aimerais rester étudiant toute ma vie et apprendre pour le plaisir.

De ce que j'ai connu de mes acolytes zébrés ce sont globalement 2 attitudes opposées face au travail :

Ceux qui changent de postes très très régulièrement.
Ceux qui se planquent dans un poste dans lequel ils ne s'épanouissent pas mais dans lequel ils ont au moins leurs repères.

Mais franchement peu trouvent leur unique vocation je pense....

Lalilala a écrit:Pour l'instant, en un sens, j'en suis à ma 3e vocation

Je suis d'accord avec cette idée que la vocation évolue au cours du temps, en fonction des aléas de la vie. Mon boulot actuel (je télétravaille dans le secteur auto) remplit la plupart des critères importants pour moi, qui font que je me sens bien dans ma vie et que je peux envisagr de faire ce travail pendant encore plusieurs années.

Oui. J'ai trouvé......

Vu mon fonctionnement -trop de choses m'intéressent- je cherche encore mais j'arrive à mieux me connaître. Je sais que j'ai besoin d'être bien entourée, être en équipe, de faire plein de choses différentes, d'être reconnue, pouvoir satisfaire ma curiosité, etc. Je suis plutôt touche à tout que spécialiste. Mais ce que j'ai découvert récemment et qui m'a valu de décrocher ce travail qui me plaisait tant, c'est de la passion : les missions sont en adéquation avec mes valeurs (environnement). J'attends de tester concrètement pour confirmer ce ressenti mais c'est sur la bonne voie <3
Si l'ensemble matche bien je trouve un équilibre.

Quand à moi, bossant de manière "précaire" dans le domaine agricole / aménagement paysager, j'aimerais dans un futur proche me lancer dans un tout autre domaine qui me passionne depuis l'enfance : l'aéronautique !!!. Pourquoi ? Car c'est un univers qui me plaît beaucoup, que ce sera toujours mieux rémunéré que les jobs occupés précédemment, qu'en terme d'égo c'est plus "flatteur" dirons nous et que pour finir les contraintes de ports de charges / postures / intempéries appartiendront au passé !!!

Des écoles de formations existent tels l'ESMA à Montpellier qui préparent entres autres aux postes d'agent de trafic aéroportuaire, ou "coordo", ce poste, aussi appellé "chef avion" fait partis des métiers à même de me plaire car il demande des connaissances pointues et variés à la fois (connaissances générales) de même qu'un bon niveau d'anglais (je me débrouille bien dans cet langue !).


A méditer : "I dont quit my job, i quit toxic social environment..."

Bonsoir

Alors, oui, j'ai eu trouvé ma vocation professionnelle. Quand j'étais chauffeur routier.

Aux commandes d'un semi-remorque citerne, partir pour charger à Givors et livrer à Eindhoven, laver la citerne à Rotterdam pour recharger le lendemain à destination de Nantua ... Ou lutter contre les éléments au volant d'un 12 tonnes en livraison de blanchisserie pour l'hôtellerie de montagne, en plein milieu des Hautes Alpes, ou encore batailler ferme contre la solitude nocturne au "cerceau" d'une "navette messagerie" entre Dijon et Grenoble !

Là, dans ce métier, j'avais trouvé ma vocation, je faisais ce que j'ai toujours voulu faire : voyager par et pour le travail, voir du pays, passer les frontières géographiques et temporelles sans même trop m'en rendre compte. Descendre du Luxembourg via Nancy et Langres, "entre chien et loup", en plein hiver, tout en appréciant le dernier album de Moonsorrow, c'est un truc à vivre !

C'était (en national/international, départ à la semaine voire aux 15 jours) une autre définition de la "solitude". Seuls le téléphone du camion, la radio (toujours branchée sur France Inter, ah, la grande époque du "Fou du Roi" !), "me reliaient au monde extérieur". Bien évidemment, il y avait les interactions avec les "clients" (expéditeur / destinataire), les employés des stations-service et relais Routiers où je faisais des pauses, les collègues (quand on se croisait au dépôt, ce qui était rare en partant à la semaine !), ...

Bon sang. Parcourir les collines de la Corrèze, en allant livrer un "complet de gazole" sur Ussel (chez Madame Ancor ... Madame Ancor d'Ussel ^^), voir la douce transition entre les forêts de feuillus puis de conifères, en prenant de l'altitude après Égletons, tout en écoutant du bon Folk Black Metal Suédois ! Tempéré par le grognement furieux du Scania R420, les cahots de la nationale 89 ... J'avais la conviction d'être fait pour ça.

J'avais l'impression de "prendre ma revanche" sur tous ces profs qui me dépeignaient "en échec scolaire", à défaut de me prendre en grippe bien sûr. Je savais bien que j'avais "des capacités", mais avec un Bac STT "Informatique de Gestion" obtenu tout juste à 10.15 de moyenne, on fait quoi, sinon choisir une autre filière ?

Naturellement, il y a eu des moments plus désagréables que d'autres : me brosser les dents sur la plateforme du tracteur, devant la papeterie de Saillat-sur-Vienne, en Novembre 2008, ça a été un "grand moment de solitude" ! Puis bon, comme dans d'autres métiers, les "chefs" ne se valent pas : les pires étant ceux qui n'ont jamais mis l'arrière-train dans un camion. Dans l'aviation, un pilote appelle ça "un sac de sable". Les meilleurs (et les plus rares !) étant ceux qui, peu importe si deux cols alpins sur trois sont fermés aux poids lourds la même journée, et que ça te fait faire 120 km en plus et dépasser l'amplitude, est content de te voir rentrer entier, et ne t'en veut pas, "parce que c'est arrivé à tous les chauffeurs aujourd'hui !"

J'en ai vu des drôles, dans ce métier. Je me suis bien marré, j'ai parfois éclaté en larmes, mais j'ai conduit pendant quasiment 5 ans. Aucun regret, un peu de nostalgie !

Maintenant, je n'ai plus l'ambition de m'éreinter à "espérer un possible chemin vers les démarches de retour au travail". Parce que j'ai déjà trop espéré des ESAT et divers "organismes de reconversion", durant 4 ans (après avoir arrêté le transport routier en 2012), sans aucun résultat. Donc, j'ai pris l'engagement de me réaliser en dehors du monde du travail. Et j'y arrive plutôt bien. Je vis avec l'AAH, et j'arrive à m'en sortir vraiment bien, à avoir quelques loisirs et distractions. Je prends la vie comme elle vient. Et celui qui me traite de "fainéant" sera bien reçu

De toute façon, et ça je le sais, je ne tiendrais pas (moralement ... physiquement ça pourrait aller) dans un atelier, à mettre en bocal des algues salées, ou à changer des pneus de roues de char à voile, ou à plier 200 prospectus de publipostage en une matinée. Vu que c'est tout ce que l'on m'a proposé jusqu'à maintenant, je ne vais pas mettre ma santé psychologique en hypothèque pour des clous rouillés. Ils se débrouillent très bien sans moi ... et moi sans eux

Bonne nuit à vous !

Eh bien moi, j'ai pas trouvé (comme beaucoup d'entre nous ici j'ai l'impression !).

J'ai surtout bossé dans le commerce (magasins bio et librairie); ça marchait pour mon 1er job parce que c'était nouveau et surtout parce que je suis tombée dans une super équipe.
Depuis c'est la merde;)
Là je bosse dans un magasin bio, en CDD à temps partiel, qui ne sera pas renouvelé. Donc je passe de précaire à super-précaire (de nouveau).
Mon gros problème c'est l'ennui, le fait de ne pas accepter sans broncher des règles que je trouve débiles, mon humour un peu bizarre (mais que je ne trouve pas bizarre), ma soit-disant lenteur (j'ai horreur des gens qui brassent du vent pour montrer à tout le monde qu'ils bossent dur, surtout dans des moments où y a pas forcément besoin de speeder).

Et puis je suis quelqu'un de réservé, et quand ça matche pas avec quelqu'un, si la personne en question ne fait pas d'effort, ben j'y arrive pas. Je peux pas faire semblant de m'intéresser aux gosses d'une personne dont je me fous et que je trouve antipathique, ou à ce qu'il/elle a préparé à dîner hier soir. Je préfère être seule que de subir ça en fait ...

Donc oui, je me suis souvent dit que ce serait cool de bosser en indépendant. (C'était d'ailleurs la conclusion du bilan de compétences que j'ai fait l'année dernière ....). Mais pour faire quoi ? That's the question. Pour avoir tenté de me renseigner sur ce qui existait, ben j'ai rien trouvé. J'ai 2 diplômes qui servent à rien, et j'ai 40 balais et aucune envie, ni possibilité, de retourner à l'école (ou alors pas pour longtemps).

J'ai pensé aux concours de la fonction publique, m'enfin d'une, j'ai l'impression que le statut de fonctionnaire est en voie de disparition, et ensuite je pense qu'à part une certaine sécurité de l'emploi, j'aurais pas grand-chose à y gagner. M'enfin j'en sais rien. Bref, voilà c'était ma contribution au sujet:)

Avez vous trouvé votre vocation professionnelle ?

C'est elle qui m'a trouvé, saloperie.

C'est un peu elle qui m'a trouvé, aussi. Quand est venu l'heure de choisir une voie en école d'ingé, je me suis dit "surtout pas l'informatique, je passé déjà trop de temps sur mon ordinateur". Raté, j'ai fini en informatique quand même. Et en qualité, en plus. Au moment de choisir mon option, j'hésitais entre qualité et plasturgie. Il m'a semblé qu'il y avait plus de débouchés en plasturgie. Non seulement le marché de la plasturgie s'est effondré entre temps(en tous cas en France), mais en plus, la qualité me correspond bien mieux.

Résultat, je fais de la qualité logicielle. C'est pas toujours la marrade, mais je crois que j'aurais du mal à trouver plus adapté à mes qualités.

J'ai bien dépassé la cinquantaine, je ne me pose plus la question, que je ne me suis jamais vraiment posée d'ailleurs. J'ai régulièrement changé de poste, au fil de mes envies ou des restructurations de l'entreprise qui m'emploie, parfois avec bonheur, d'autres fois de façon un peu plus douloureuse. J'envisage un nouveau changement vers un poste qui me plait bien, on verra si je suis prise, sachant qu'à quelques années de la retraite ce après quoi j'aspire désormais c'est de ne plus travailler, ras le bol du monde du travail et de l'entreprise. J'ai beaucoup pris de recul, ces dernières années, sur la "valeur travail" et il me tarde d'être enfin libérée du joug de cette obligation là.

urgences a écrit:
Si, non ...avec avez-vous renoncé à la trouver..

Si oui!!! a quel age, quel était l'élément déclencheur? êtes vous heureux d'avoir trouvé votre vocation professionnelle?

Salut, je viens d'arriver sur ce forum et le thème de la vocation professionnelle est une préoccupation majeure chez moi
Je suis fonctionnaire mais je vois bien que je ne suis pas fais pour mon métier.
Malgré tout il présente certains avantages, une certaine autonomie, des sujets intéressants qui nourrissent ou qui ont nourri ma soif de découvrir le monde et ben sûr la sécurité de l'emploi et la sécurité financière.

Du coup, je me vois bien me lancer dans un travail en indépendant.

Dans l'accompagnement ou la transmission, la formation.

Oui, mais je ne me sens pas prêt à renoncer à une certaine sécurité et par ailleurs, je ne sais pas ce que je veux faire précisément.

Je suis actuellement en congé longue maladie. Je reprends dans deux mois et vas sans doute relancer mes demandes pour faire un bilan de compétence. Ce sera un point de départ, peut-être.

J'aimerais échanger avec vos sur les démarches que je peux entreprendre, alimenter mes réflexions et voir comment les uns et les autres ont géré leur carrière en constant que vous n'étiez peut-être pas faits pour le méiter que vous exerciez ou exercez encore.

Merci

Bonjour,
A 36 ans, non, je n'ai toujours pas trouvé de vocation professionnelle.
est-ce que je crois la trouver un jour ? Non plus, je ne cherche pas, n'ai pas (plus) envie de chercher , je préfère me concentrer sur un équilibre vie privée-vie pro " de quoi j'ai besoin, dans quel domaine je peux aller le chercher".

Salut à Tous et merci pour tous ces témoignages, je me sens un peu moins seul !

Je n'ai pas trouvé ma vocation, loin de là, mais je rejoins @-Benoit- : la réponse viendra de l'intérieur. Je sais d'ores et déjà que j'ai deux pistes certaines : la comédie ou la botanique.
Difficile d'allier les deux, mais je suis preneur d'idées !!

Avec un parcours très classique prépa+école, c'est difficile pour moi de constater que les expériences que j'ai eues jusqu'à maintenant se sont soldées par des épisodes dépressifs ^^
Pas simple de se lancer et d'abandonner les schémas classiques et élitistes dans lesquels je baigne depuis 2010.

Le hasard fait que j'ai découvert ce forum aujourd'hui, avec l'espoir d'en apprendre sur les Z en entreprises, et que je commence justement un bilan de compétences lundi.

Je ne me fais pas vraiment d'illusion et reste convaincu que la bonne solution se trouve dans une activité indépendante, probablement dans le coaching de Z en difficulté justement.

Bref, nous verrons ce que ça donne !

RonaldMcDonald a écrit:C'est un peu elle qui m'a trouvé, aussi. Quand est venu l'heure de choisir une voie en école d'ingé, je me suis dit "surtout pas l'informatique, je passé déjà trop de temps sur mon ordinateur". Raté, j'ai fini en informatique quand même. Et en qualité, en plus. Au moment de choisir mon option, j'hésitais entre qualité et plasturgie. Il m'a semblé qu'il y avait plus de débouchés en plasturgie. Non seulement le marché de la plasturgie s'est effondré entre temps(en tous cas en France), mais en plus, la qualité me correspond bien mieux.

Résultat, je fais de la qualité logicielle. C'est pas toujours la marrade, mais je crois que j'aurais du mal à trouver plus adapté à mes qualités.

Tu n'es pas le seul...
La plupart des inges que je rencontre travaillent comme informaticiens en SSII. quand je leur demande pourquoi la reponse c'est quasi toujours la meme chose "il y avait pas de travail ailleurs"
ou comment s'adapter a un systeme pourri, pas besoin de faire inge (avec tous les cours en chimie, physique, elec etc) pour devenir informaticien surtout qu'actuellement ce sont les fonctionnels (connaissance metier et pas de connaissances tech) qui ont la cote
La technique c'est considéré comme de la m*, plusieurs me l'ont encore confirmé
J'ai dans mes potes un autre inge, il a un bullshit job, un vrai de vrai, style happyness officer... des bac+5 inge qui terminent la-dedans, le bac suffit pour faire ce job de guignol

La grosse majorité des cours que j'ai suivi en inge ne m'ont jamais ete d'aucune utilité et pourtant certains cours etaient pas faciles
Par contre des cours qui auraient pu etre tres utiles (finance la bourse et instruments financiers, marketing , RH,) ne fut-ce que pour gerer une PME rien recu. je crois meme que c'est fait expres...

zebrepat a écrit:

RonaldMcDonald a écrit:C'est un peu elle qui m'a trouvé, aussi. Quand est venu l'heure de choisir une voie en école d'ingé, je me suis dit "surtout pas l'informatique, je passé déjà trop de temps sur mon ordinateur". Raté, j'ai fini en informatique quand même. Et en qualité, en plus. Au moment de choisir mon option, j'hésitais entre qualité et plasturgie. Il m'a semblé qu'il y avait plus de débouchés en plasturgie. Non seulement le marché de la plasturgie s'est effondré entre temps(en tous cas en France), mais en plus, la qualité me correspond bien mieux.

Résultat, je fais de la qualité logicielle. C'est pas toujours la marrade, mais je crois que j'aurais du mal à trouver plus adapté à mes qualités.

Tu n'es pas le seul...
La plupart des inges que je rencontre travaillent comme informaticiens en SSII. quand je leur demande pourquoi la reponse c'est quasi toujours la meme chose "il y avait pas de travail ailleurs"
ou comment s'adapter a un systeme pourri, pas besoin de faire inge (avec tous les cours en chimie, physique, elec etc) pour devenir informaticien surtout qu'actuellement ce sont les fonctionnels (connaissance metier et pas de connaissances tech)  qui ont la cote
La technique c'est considéré comme de la m*, plusieurs me l'ont encore confirmé
J'ai dans mes potes un autre inge, il a un bullshit job, un  vrai de vrai, style happyness officer... des bac+5 inge qui terminent la-dedans, le bac suffit pour faire ce job de guignol

La grosse majorité des cours que j'ai suivi en inge ne m'ont jamais ete d'aucune utilité et pourtant certains cours etaient pas faciles
Par contre des cours qui auraient pu etre tres utiles (finance la bourse et instruments financiers, marketing , RH,) ne fut-ce que pour gerer une PME rien recu. je crois meme que c'est fait expres...

tête complètement pleine vs tête bien faite.
je pense aussi que c'est fait exprès, une normalisation par l'abrutissement de connaissance.

zebrepat a écrit:(.../...)La grosse majorité des cours que j'ai suivi en inge ne m'ont jamais été d'aucune utilité et pourtant certains cours étaient pas faciles

Bizarrement, le truc qui m'a le plus servi en informatique, c'est un cours purement industriel. Sur l'organisation technique des lignes de fabrication. Spécialement la partie SMED. Qui a été d'une utilité totale pour organiser mon code de manière rationnelle et industrialisable. Sans ce cours, je ne serait jamais devenu lead développeur (avant de retourner en qualité). D'ailleurs, je trouve que la plupart des diplômés en école d'info manquent cruellement de cette vision. Ils ne font que de l'info, et sont aveuglés par l'outil, sans pour la plupart avoir le recul nécessaire pour comprendre à quoi sert le joli jouet qu'on leur donne. Un ingé comme toi ou moi qui vient de l'industrie n'aura pas les mêmes bases dans la spécialité - mais aura par contre une vision plus large de ce que sont les opérations d'une entreprise, et du rôle de l'informatique là-dedans. L'informatique n'est pas tout.

Il faut se méfier des "je ne m'en suis pas servi directement, c'était donc inutile". On est quand même pas des idiots(même les non-zèbres), et on sait faire des parallèles. Faire travailler son esprit, ça n'est jamais complètement perdu.

zebrepat a écrit:Par contre des cours qui auraient pu être très utiles (finance la bourse et instruments financiers, marketing , RH,) ne fut-ce que pour gérer une PME rien reçu. je crois meme que c'est fait exprès...

Exprès, oui et non. Oui, dans le sens ou ils n'imaginent pas un techos monter sa boite. Non dans le sens ou ça n'est pas un complot, c'est juste une vision limitée des potentialités des uns et des autres.

Les études offrent avant tout le ticket d’accès, évidemment que sur le terrain c’est là qu’on apprend réellement.

Je n’ai pas trouvé ma vocation non plus car le simple fait de devoir travailler pour un salaire me dérange. J’aime le salariat pour le fait que c’est bcp plus simple : le salaire tombe fin du mois, énormément davantages divers, fiscalité simple... et j’aime être indépendante pour pouvoir gérer moi-même ce que je fais. Mais n’étant ni portée sur le business, ni sur l’assertivité je ne suis pas à l’aise de demander à être payée. Cela m’est très fatigant. Donc aucune des deux filières ne me conviennent. J’aimerais travailler la terre et développer des tas d’astuces pratiques pour me rendre plus autonome et ainsi réduire au minimum les frais. Ainsi, je ne dois pas gagner grand chose. C’est ainsi que je vois ma vie dans l’avenir. Tjrs bosser mais de manière plus saine.

je crois plus aux rencontres qu'aux projets sur le papier. des rencontres professionnelles ou des rencontres personnelles qui donnent envie de faire un métier ou une activité.

je crois aussi aux choix par défaut : plutôt que ce que je veux faire, j'ai toujours décidé en fonction de ce que je ne voulais surtout pas faire. cela m'était plus facile.

je crois aussi aux doubles compétences, doubles diplômes. je crois que les zèbres sont capables de mener deux carrières de front, une carrière alimentaire et une carrière passion, donc la botanique ET la comédie me paraissent compatibles. (reste à savoir laquelle sera rémunératrice)

et je crois que tout ça, ce ne sont que mes croyances personnelles et que chacun doit trouver sa route tout seul, accepter de se planter quelquefois, même si c'est douloureux sur le moment.

quant à l'informatique, bien sûr que la formation en informatique deviendra la base de tous les métiers à l'avenir; il faudra être informaticien + RH, informaticien + ingénieur de production, informaticien + financier.

aujourd'hui, on prend encore une équipe d'informaticien d'un côté et une équipe de professionnels de l'autre, qu'on fait travailler ensemble mais l'avenir est à la coexistence des compétences dans un même individu. c'est le sens de l'histoire.

une citation de Maxence Fermine dans "Zen" qui illustre les choix qui s'offrent à nous :

"A l'image de son arrière grand-père qui fut poète à la cour de l'empereur, Yuna est une artiste accomplie.
Elle sait qu'il y a deux sortes de gens.
Ceux qui rêvent leur vie.
Et ceux qui, coûte que coûte, vivent leurs rêves.
Il y a les rêveurs.
Et il y a les artistes."

je n'ai pas suivi ma vocation artistique, mais j'ai continué à pratiquer mon art, tout en ayant une carrière professionnelle que j'ai enrichie de ma créativité. je sais (et ma hiérarchie le sait aussi) que je travaille "différemment" et que c'est apprécié de mes clients. faire feu de tout bois, c'est peut être le secret.

On m’a toujours dit en école d’ingénieur que nous étions les futurs managers et chef d’entreprise pas forcément des tech, donc marketing, rh, comm, management n’auraient pas été inutile. Par contre en 2ème annee de cycle ingénieur on voyait encore des trucs comme les espaces de Hilbert, je m’en souviens très bien parce que j’avais rien compris

Après quand je vois le niveau des nouveaux ingés en ssii, je constate que tout est encore à apprendre y compris le français... (et je parle pas de méthodes, de gestion de projet, etc...)

Oui on peut mener deux carrières, les non zèbres le peuvent aussi. Il faut une certaine rigueur, débrouillardise. Et rester malgré tout « humble ».

les nouveaux ingé en SSII sont formés pour cracher du code en mode esclave moderne, pas pour réfléchir.

c'est dommage parce que dans quelques années, ce seront des chômeurs une fois que la technique aura évolué.

j'ai connu en tout début de carrière les ingénieurs informatique IBM au chômage. des gens à qui on avait tout promis et avec la rupture technologique avec l'arrivée des micro ordinateurs, leur monde s'est écroulé.

c'est pourquoi je milite pour des double cursus.