Nouvelle zèbre

Bonjour

Bon alors je me présente, je suis sur Rennes, j'ai 28 ans et je viens de prendre conscience de ma zébritude. Je n'ai pas encore été testé officiellement mais en lisant des extraits du fameux livre "Trop intelligent pour être heureux" et en regardant mon parcours personnel, il semble évident que j'en fait partie.

J'ai terminé mes étude il y a un peu plus d'un an et je suis en dépression depuis, ne sachant pas si je doit persister dans la voie qui m'est tracée où bifurquer une fois de plus et me lancer dans une nouvelle passion. Je suis actuellement suivie par une psychologue et un psychiatre pour ma dépression, ceux ci ont tout d'abord diagnostiqué un trouble bipolaire et j'ai donc débuté un traitement médicamenteux pour réduire les "crises", puis au fur et à mesure de ma psychanalyse ma psychologue à évoqué le "syndrome de l'imposteur" qui est visiblement un trouble classique associé à la douance.

Cette spécificité à toujours été plus où moins sous entendue dans ma famille, où je pense plusieurs personnes en sont atteinte, mais personne n'a encore été diagnostiqué officiellement à ce jour. En fait, ma mère à plus tendance à définir cette façon particulière de réfléchir comme étant une forme d'autisme que comme relevant de la douance. C'est surtout dû au fait que nous supportons mal certains sons (qui entrainent une véritable douleur physique), ainsi que la proximité physique des autres personnes.

Jusqu’à présent j’étais très complexé par les aspects un peu excessifs de ma personnalité et par mon incapacité générale à me faire comprendre des autres, en particulier quand j'ai une bonne idée, que je le sais mais que les autres restent sceptiques. Mais là, je découvre que je ne suis pas seule dans ce cas.

J'espère que cette découverte sur moi même va m'aider à avancer, à sortir de la situation de complet blocage où je me trouve actuellement.

Bienvenue Jeanne dans la savane

Ha, l'autisme. J'y ai beaucoup pensé aussi... et les gens autours de moi aussi . Il me semble pourtant que c'est le fait d’être trop conscient de ce que les autres peuvent penser qui nous pose problème, la ou l'autiste ne parvient pas à l’être assez.

Jeanne Gueye a écrit:Jusqu’à présent j’étais très complexé par les aspects un peu excessifs de ma personnalité et par mon incapacité générale à me faire comprendre des autres, en particulier quand j'ai une bonne idée, que je le sais mais que les autres restent sceptiques. Mais là, je découvre que je ne suis pas seule dans ce cas.

Je me reconnais aussi beaucoup la dedans (comme beaucoup d'autres ici certainement ). Mais je ne sais toujours pas trop ou rangé mes rayures en public.

Quoi qu'il en soit bienvenu.