Présentation

Bonjour à tous,

Comme l'implique la convention, je vous fais une rapide présentation de ma personne !

Je suis une jeune étudiante en grande école originaire de la (nouvelle) région ACAL. Je poste ici aujourd'hui car cela fait longtemps que j'ai été déclarée zèbrette par une psychologue mais je ne pensais pas que ça pourrait avoir tellement de répercussions sociales sur ma vie. Car depuis mon entrée à l'école, j'ai toujours été très angoissée pour des broutilles (manger seule, manger à la cantine, avoir un plan de classe avec des gens que je ne connaissais pas, etc.) accompagnés des somatisations persistantes sans autre explication que "le stress".

Avec l'adolescence, le collège et le lycée, les choses ne sont pas allées au mieux.

Etant timide, (très maladroite) j'ai essayé de parler pour ne rien dire par exemple pour qu'on ne questionne pas trop. Mais je sentais le décalage. Rapidement je me suis comparée aux autres filles, toujours plus belles, plus minces (car étant boulotte en primaire, "la grosse à lunette !") et j'avais très peur de ce que je pouvais ressentir notamment par rapport aux garçons. Bref, rapidement des camarades ce sont pris au jeu de me prendre pour une idiote puis répandre des rumeurs sur moi ("elle est bizarre", "elle n'a pas d'amoureux, elle est peut être de l'autre bord") dès la Quatrième.

Evidemment ça me touchait beaucoup. Trop. Puis le lycée où je suis tombée dans une classe assez agitée où j'étais "l'intello", puis "la collante", bref. J'en passe. Je suis tombée sur le net sur une personne à qui je me confiais mais qui était en fait un fake, narcissique à souhait me faisant du chantage qui plus est. Et dont j'ai réussi avec bien du mal à me séparer (malgré des intimidations récurrentes et prises de photos de lieux non loin de chez moi, autant dire que j'étais paniquée à n'en parler à personne jusqu'il y a peu).

Puis sont arrivées les études supérieures dans une grande école très exigeante où j'ai encore reçue une copie récemment indiquant "une pensée trop confuse" que je discipline tant de bien que de mal car j'ai conscience que c'est certainement le seul moyen pour "y arriver". Sauf que cette année aussi, j'ai malheureusement subi une rupture qui m'est très difficile avec un garçon qui à la base ne me plaisait pas mais auquel je m'étais attachée. Et qu'étant dans ma promo, je vois tous les jours, d'autant que nous avons nos amis en commun. De même par les réseaux sociaux. L'individu en question me reprochant des traits que je retrouve dans vos posts : trop de sensibilité, trop de "ressasser" le passé, trop de pression pour rien, trop "d'effort", toute interaction sociale comme un exploit, "pas normale", pas assez de confiance en soi, tout le temps à ressasser des problèmes, à rabâcher, tout retourner en questions, à croire que "les petits soucis de tout le monde sont insurmontables, c'est stupide, tout le monde vit ça franchement", suite à de nombreux blocages et incompréhensions sans qu'il ne m'ait clairement mis en garde auparavant. Il avait le sentiment de ne rien pouvoir arranger et que j'étais plus un problème pour lui qu'autre chose. D'autant que pour lui ce n'était pas normal que je sois "jalouse" et n'accepte pas que des "amies" viennent dormir chez lui, qu'il les enlace en "soirées", qu'il ne me prévienne pas quand il sort avec des ami-es, etc. Il n'avait selon lui "pas de compte à me rendre" et finissait avec moi par "se forcer" car selon lui on "n'avançait pas" comme il le voulait et qu'il s'était certainement "emballé" pour moi car je n'étais "finalement pas aussi facile" qu'il le pensait. Sachant qu'il n'étais pas au courant de ce que j'étais car lui en parler me faisait peur à l'idée que ça l'éloigne car j'aurais été "une fille à problèmes" très certainement. Chose que je regrette aujourd'hui.

Une chose que je vis aujourd'hui horriblement mal dans un sentiment d'échec et dans mes sentiments encore pour lui alors qu'il ne souhaite plus me parler tout en ne me supprimant pas des réseaux sociaux. Après des tentatives "d'arranger" les choses en le contactant avec ma maladresse habituelle, on en est à s'ignorer, lui semblant débarrassé du fardeau que je suis, et moi dans le talus à en pleurer régulièrement malgré le temps passant.

Je consulte donc en plus un psychiatre régulièrement mais j'ai toujours ce sentiment d'être incomprise, en décalage, mal à l'aise par rapport aux autres. Dans l'échec, d'être un automate inférieur à toutes ces filles que je trouve mieux que moi. Incapable de faire le premier pas avec un garçon qui me plait. A souffrir de tout et n'importe quoi, blessée par la moindre remarque anodine. Bref, une gamme que beaucoup d'entre vous semblent partager, ce pourquoi je vous ai rejoins aujourd'hui, notamment sous les conseils des psys parce que la solitude me devient lourde avec les années. En plus du deuil de ma rupture qui m'est atroce à vivre.

Voici donc un (très) bref résumé de mon petit moi et de ma situation chaotique actuelle. Aujourd'hui j'aimerais me relever de ma vie scolaire et sociale qui n'a jamais vraiment été sans heurts. Vivre en fait un peu mieux avec ceci, qui semble finalement plus m'handicaper qu'autre chose.

Je vous remercie !

(Quelques édits car beaucoup de fautes de frappes malencontreuses)

Bienvenue chez toi

Merci beaucoup

Bienvenue, RedLeaf !

Bonnes lectures, bonnes rencontres, et pour cette rupture douloureuse, j'espère que le temps fera son oeuvre ...

Merci à toi !

Oui j'espère également, seulement à chaque fois que je semble me dire que ça va mieux, un post sur les réseaux, un "j'aime" sur une photo d'une fille, ou le simple fait de le voir et ça repart de plus belle justement

Bonjoir
Sur le fofo , tu trouveras de nombreux fils traitants de ces rencontres malheureuses qui laissent tant de traces qu'il faille consulter pour REDEVENIR SOI".
Mais pas que.
Bienvenue Redleaf

Bienvenue ici, et bon courage IRL...

Merci à tous, je vais de ce pas y jeter un oeil. Y jeter les deux même, ce serait mieux