Régénération d'une Diatribe
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Régénération d'une Diatribe
Coucou!
J'ai plus appris sur moi, sur le monde, ces trois dernières années que durant 20 piges. Il y a encore 6 mois d'ailleurs, je n'aurais pas marqué "piges"; j'aurais pris soin de ma formulation: de belles lettres pour faire glisser une pilule bien amère...
J'ai finalement peu parlé de ma douance sur ce forum, ainsi qu'ailleurs. Je crois que malgré mon dépistage précoce, je n'avais finalement jamais accepté d'être ce que je suis.
Je n'avais par ailleurs jamais accepté d'être différente tout court, sur quel plan que ce soit. J'ai tenté dans un premier temps de paraître ce que je ne suis pas, puis de faire semblant d'être ce que je voulais être.
Le changement est plurifactoriel: un peu d'assagissement, une dose de liberté, une coupe de ténacité, un bouillon de découverte. Au mélange, on obtient un retour de confiance en soi.
Au début, on ne le reconnait pas. On se sent féroce, froid, cruel de s'autoriser à ne pas être parfait pour les autres, ne pas céder à tous leurs caprices, à prendre des pincettes pour ne pas vexer, blesser. On a peur de devenir méchant et égoïste. Puis on se rend compte que l'Ego et l'Homme ne font qu'un, et que si les autres profitent au maximum du leur, le nôtre se sent bien délaissé.
Alors on se dit qu'après tout, pourquoi pas. Je vais faire ce que j'ai envie. Je vais cesser d'être trop bonne trop conne, je vais penser un peu à moi, même si ça fait mal.
J'ai craqué. C'est une expérience douloureuse, longue, parsemée de rejet, de soi-même et des autres, qui ne comprennent pas ces changements soudains. Mais qu'importe. J'ai du caractère, je vais m'en servir pour une fois.
Aujourd'hui, rien n'est acquis. Cela se pourrait-il, par ailleurs? Il n'y a plus qu'un but, un seul: s'améliorer, de jours en jours, éternellement. C'est ma réponse au sens de la vie. Un but, un vrai, qui n'a pas de fin, mais qui subit un changement, la mouvance éternelle à toute chose. C'est beau de changer pour se perfectionner. C'est encore plus merveilleux lorsque c'est infini.
Avant, je pensais que mon intelligence était un fardeau - pour mes relations, pour ma santé mentale, pour tout. J'ai appris que c'est elle, seulement elle, qui m'a permit de refaire surface. J'accepte d'être différente. J'accepte que l'on me trouve dérangée, me considère comme une encyclopédie sur pattes, que l'on rit de mes comportements décalés. Je pensais cultiver ma différence; maintenant, je me rends compte de ce que cela fait d'être libre d'agir comme on en a toujours eu envie.
Je n'ai pas pris soin de mon phrasé ici-même, je prends enfin plaisir à m'autoriser à épurer mon texte. Ses paragraphes, si oppressés, ses Alinéas conformés; fini.
Pour certains, je suis soudainement devenue froide. Tellement habitués à ce que je prenne des pincettes, à ce que je respecte l'irrespectable. Je n'en suis pas devenue moins sociable, bien au contraire! Mais je ne tolère plus les chaînes de la bienséance qui m'emprisonnaient dans un conformisme dénué de sens, par toutes ses banalités, ses formules de politesse surexploitées, ses hypocrisies pour être aimer.
L'hypocrisie pour être aimer; parlons-en.
J'ai cessée de chercher à plaire, à m'attirer les sympathies, même de ceux qui n'en valaient pas la peine. Je n'ai pourtant pas eu la bêtise de croire qu'ils me le rendraient un jour en confiance en moi... Mais bien sûr que si, inconsciemment, c'est ce que je voulais; que l'on m'aime, parce que je n'ai pas reçu d'amour, ou si peu dans ma vie. Je ne crois pas à l'amour. On n'aime pas les autres pour eux-mêmes, on les aimes pour ce qu'ils nous apportent. L'amour est égoïsme.
Alors, je suis allé jusqu'au bout de sa pure logique: J'ai appris à m'aimer moi-même. Je finissais par détester les autres d'être humiliée. Aujourd'hui, je me respecte, j'envoie courtoisement se faire foutre ceux à qui je donne de l'urticaire. J'ai supporté vos stupidités, vos avarices et vos caprices; maintenant, on divise le pain en deux.
Soyons clair, je suis l'ébauche de ce que je serais demain. Et je resterais infiniment une ébauche de moi-même. La route est en chantier permanent. Chaque jour, un nouveau pavé est acheminé du coeur à l'esprit, puis enraciné dans la terre.
J'ai l'esprit tordu, je peut me montrer d'une grande générosité comme d'une troublante froideur. Mais j'accepte. Je suis une diatribe, après tout.
Ce pseudo n'a pas été choisi au hasard. Il semblait pour beaucoup, loin de ce qu'ils se représentaient de ma personne. J'assume cette partie de moi; je ne suis pas parfaite.
J'ai passé ma vie à m'autoflageller, à me plier à l'image que me renvoyaient ceux qui m'entouraient. Terminé. Moi aussi, j'ai des qualités, j'ai franchis le stade de l'oppression de soi, celle où on se rabaisse, afin que les autres puissent s'en sentir supérieurs, plus vertueux; plus, toujours plus. Je ne gonfle plus les égos. Faîtes-le vous-mêmes.
Des qualités, j'en ai. Je ne suis pas que dépressive, sensible, timide, anxieuse, phobique, malade, sombre, perdue, laide, fatiguée, irritable, froide, trop terre-à-terre, pipelette. Je suis enjouée, intelligente, courageuse, téméraire, je sais faire des choses de mes mains, je sais aussi m'émerveiller, plaisanter. J'ai le droit d'avoir des qualités, j'ai le devoir d'y prétendre en tant qu'être vivant.
Je ne suis plus que ma volonté; ce que j'ai envie de faire, malgré mes problèmes, je le fais. Je sors. D'ailleurs, je referais 1000 peintures à Kalthu, à d'autres, pour le plaisir de revivre des instants comme les IRL de l'année dernière.
Je n'osais pas, à ce moment, vous avouer ce que j'ai ressentis. Vous ignorez combien cela a été dur pour moi, combien j'ai souffert de devoir venir vous voir, moi, l'agoraphobe, partager un week-end entourée de 40 personnes; combien j'étais angoissée que vous ne remarquiez mes lèvres qui tremblaient lorsque je vous ai dis bonjour, ce que j'ai pu ruminé comme excuse dans ma tête pour tout annuler au dernier moment; ces moments terribles où je me suis isolée dans ma tente pour pleurer, pleurer d'être aussi nulle, de ne pas savoir profiter du moment présent!
Mais par-dessus tout, vous ignorez à quel point cela m'a fait du bien de vous voir, à quel point j'ai pleuré d'être de retour dans ma chambre si vide, cette bulle dans laquelle je suis prisonnière... Vous ignorez le déclic que j'ai eu, en pleurant seule devant mon écran d'ordinateur, alors que je me disais: "putain! Les gens bien ça existe! Je ne veut plus jamais que l'on me traite comme de la merde, je ne veut plus me faire écraser par ceux que je croyais être "tout le monde", ceux qui m'ont bousillé; que j'ai laissé me bousillé, croyant bêtement qu'ils étaient l'incarnation de mon passé, de mon présent... Et obligatoirement de mon futur".
J'ai une larme à l'oeil. Il y a quelque temps, j'aurais fondue en larmes et je me serais terrée, probablement me serais-je moucher dans un texte sanglotant, maussade, perdue, désespérée de ne pas savoir faire, savoir dire, savoir être. Savoir être moi. Savoir vivre. Mais ce n'est qu'une petite larme qui n'a même pas prit la peine de couler. Même mes larmes ont compris que cela ne valait plus la peine, qu'elles avaient mieux à faire. D'ailleurs, je souris tellement ça me fais du bien de me montrer véritablement. Je crois que c'est une larme de soulagement.
M'en fous d'écrire un pavé, fallait que ça sorte. Je ne m'excuse plus irraisonnablement. Je ne mets plus des tonnes de smileys pour adoucir les mœurs, pour faire paraître dans leurs yeux des autres une overdose de gentillesse, de prosternation devant leur immense gratitude à me lire. Je m'en contre-carre que cela plaise, que ce soit trop long, que l'on me lise ou non.
J'ai autre chose à penser, à bâtir, à réfléchir que toutes ces anticipations anxieuses, ces attentions excessives qui me bouffaient la vie. Ce que je perds en anticipation de danger, je le gagne en apaisement et en profit de la vie. Je veut m'apprécier un peu plus chaque jour, afin de mieux apprécier ceux qui m'entourent. Ils le méritent, et je n'avais pas remarqué à quel point. Si je trouve qu'il y a de sacrés perles de nouilles ici, il y a aussi des personnes fantastiques que je ne remercierais jamais assez d'avoir été là pour moi quand je pensais trop à moi, enfin à mon côté obscure.
Je vous vois. Je vous admire, je vous aime. Franchement, vous avez de quoi être fiers de vous, même si vous aussi il vous arrive de ne pas vous sentir assez intéressants, pas assez biens, pas assez énergiques, pas assez tout à la fois. Chut, ce n'est pas cette voix qu'il faut écouter. N'écoutez que vous, la bonne partie de vous, pas celle qui cherche à vous détruire, à vous suicider, à vous mettre mal-à-l'aise; oubliez-la, elle ne vous le rendra jamais en bien, elle ne fait que profiter de vous.
Enfin, je me sens libre d'être moi-même. J'assume. J'assume mes rondeurs, j'assume d'être un garçon manqué, j'assume d'être parfois une gamine, j'assume d'avoir un grain, j'assume d'être en vie. J'assume d'être parfois d'une humeur exécrable, j'assume de vouloir plus, de voir plus grand que la plupart des gens. Je ne m'abaisserais pas à leur niveau pour qu'ils se sentent moins malheureux d'avoir fait les choix qu'ils ont prit. Je m'en fous qu'ils ne voient pas les choses comme je les vois. Je m'en fous de leur norme. Je m'en fous de leurs excuses.
Je m'en fous qu'ils me pardonnent ou pas.
Je suis un Tigre. Enfin.
Diatribe.
J'ai plus appris sur moi, sur le monde, ces trois dernières années que durant 20 piges. Il y a encore 6 mois d'ailleurs, je n'aurais pas marqué "piges"; j'aurais pris soin de ma formulation: de belles lettres pour faire glisser une pilule bien amère...
J'ai finalement peu parlé de ma douance sur ce forum, ainsi qu'ailleurs. Je crois que malgré mon dépistage précoce, je n'avais finalement jamais accepté d'être ce que je suis.
Je n'avais par ailleurs jamais accepté d'être différente tout court, sur quel plan que ce soit. J'ai tenté dans un premier temps de paraître ce que je ne suis pas, puis de faire semblant d'être ce que je voulais être.
Le changement est plurifactoriel: un peu d'assagissement, une dose de liberté, une coupe de ténacité, un bouillon de découverte. Au mélange, on obtient un retour de confiance en soi.
Au début, on ne le reconnait pas. On se sent féroce, froid, cruel de s'autoriser à ne pas être parfait pour les autres, ne pas céder à tous leurs caprices, à prendre des pincettes pour ne pas vexer, blesser. On a peur de devenir méchant et égoïste. Puis on se rend compte que l'Ego et l'Homme ne font qu'un, et que si les autres profitent au maximum du leur, le nôtre se sent bien délaissé.
Alors on se dit qu'après tout, pourquoi pas. Je vais faire ce que j'ai envie. Je vais cesser d'être trop bonne trop conne, je vais penser un peu à moi, même si ça fait mal.
J'ai craqué. C'est une expérience douloureuse, longue, parsemée de rejet, de soi-même et des autres, qui ne comprennent pas ces changements soudains. Mais qu'importe. J'ai du caractère, je vais m'en servir pour une fois.
Aujourd'hui, rien n'est acquis. Cela se pourrait-il, par ailleurs? Il n'y a plus qu'un but, un seul: s'améliorer, de jours en jours, éternellement. C'est ma réponse au sens de la vie. Un but, un vrai, qui n'a pas de fin, mais qui subit un changement, la mouvance éternelle à toute chose. C'est beau de changer pour se perfectionner. C'est encore plus merveilleux lorsque c'est infini.
Avant, je pensais que mon intelligence était un fardeau - pour mes relations, pour ma santé mentale, pour tout. J'ai appris que c'est elle, seulement elle, qui m'a permit de refaire surface. J'accepte d'être différente. J'accepte que l'on me trouve dérangée, me considère comme une encyclopédie sur pattes, que l'on rit de mes comportements décalés. Je pensais cultiver ma différence; maintenant, je me rends compte de ce que cela fait d'être libre d'agir comme on en a toujours eu envie.
Je n'ai pas pris soin de mon phrasé ici-même, je prends enfin plaisir à m'autoriser à épurer mon texte. Ses paragraphes, si oppressés, ses Alinéas conformés; fini.
Pour certains, je suis soudainement devenue froide. Tellement habitués à ce que je prenne des pincettes, à ce que je respecte l'irrespectable. Je n'en suis pas devenue moins sociable, bien au contraire! Mais je ne tolère plus les chaînes de la bienséance qui m'emprisonnaient dans un conformisme dénué de sens, par toutes ses banalités, ses formules de politesse surexploitées, ses hypocrisies pour être aimer.
L'hypocrisie pour être aimer; parlons-en.
J'ai cessée de chercher à plaire, à m'attirer les sympathies, même de ceux qui n'en valaient pas la peine. Je n'ai pourtant pas eu la bêtise de croire qu'ils me le rendraient un jour en confiance en moi... Mais bien sûr que si, inconsciemment, c'est ce que je voulais; que l'on m'aime, parce que je n'ai pas reçu d'amour, ou si peu dans ma vie. Je ne crois pas à l'amour. On n'aime pas les autres pour eux-mêmes, on les aimes pour ce qu'ils nous apportent. L'amour est égoïsme.
Alors, je suis allé jusqu'au bout de sa pure logique: J'ai appris à m'aimer moi-même. Je finissais par détester les autres d'être humiliée. Aujourd'hui, je me respecte, j'envoie courtoisement se faire foutre ceux à qui je donne de l'urticaire. J'ai supporté vos stupidités, vos avarices et vos caprices; maintenant, on divise le pain en deux.
Soyons clair, je suis l'ébauche de ce que je serais demain. Et je resterais infiniment une ébauche de moi-même. La route est en chantier permanent. Chaque jour, un nouveau pavé est acheminé du coeur à l'esprit, puis enraciné dans la terre.
J'ai l'esprit tordu, je peut me montrer d'une grande générosité comme d'une troublante froideur. Mais j'accepte. Je suis une diatribe, après tout.
Ce pseudo n'a pas été choisi au hasard. Il semblait pour beaucoup, loin de ce qu'ils se représentaient de ma personne. J'assume cette partie de moi; je ne suis pas parfaite.
J'ai passé ma vie à m'autoflageller, à me plier à l'image que me renvoyaient ceux qui m'entouraient. Terminé. Moi aussi, j'ai des qualités, j'ai franchis le stade de l'oppression de soi, celle où on se rabaisse, afin que les autres puissent s'en sentir supérieurs, plus vertueux; plus, toujours plus. Je ne gonfle plus les égos. Faîtes-le vous-mêmes.
Des qualités, j'en ai. Je ne suis pas que dépressive, sensible, timide, anxieuse, phobique, malade, sombre, perdue, laide, fatiguée, irritable, froide, trop terre-à-terre, pipelette. Je suis enjouée, intelligente, courageuse, téméraire, je sais faire des choses de mes mains, je sais aussi m'émerveiller, plaisanter. J'ai le droit d'avoir des qualités, j'ai le devoir d'y prétendre en tant qu'être vivant.
Je ne suis plus que ma volonté; ce que j'ai envie de faire, malgré mes problèmes, je le fais. Je sors. D'ailleurs, je referais 1000 peintures à Kalthu, à d'autres, pour le plaisir de revivre des instants comme les IRL de l'année dernière.
Je n'osais pas, à ce moment, vous avouer ce que j'ai ressentis. Vous ignorez combien cela a été dur pour moi, combien j'ai souffert de devoir venir vous voir, moi, l'agoraphobe, partager un week-end entourée de 40 personnes; combien j'étais angoissée que vous ne remarquiez mes lèvres qui tremblaient lorsque je vous ai dis bonjour, ce que j'ai pu ruminé comme excuse dans ma tête pour tout annuler au dernier moment; ces moments terribles où je me suis isolée dans ma tente pour pleurer, pleurer d'être aussi nulle, de ne pas savoir profiter du moment présent!
Mais par-dessus tout, vous ignorez à quel point cela m'a fait du bien de vous voir, à quel point j'ai pleuré d'être de retour dans ma chambre si vide, cette bulle dans laquelle je suis prisonnière... Vous ignorez le déclic que j'ai eu, en pleurant seule devant mon écran d'ordinateur, alors que je me disais: "putain! Les gens bien ça existe! Je ne veut plus jamais que l'on me traite comme de la merde, je ne veut plus me faire écraser par ceux que je croyais être "tout le monde", ceux qui m'ont bousillé; que j'ai laissé me bousillé, croyant bêtement qu'ils étaient l'incarnation de mon passé, de mon présent... Et obligatoirement de mon futur".
J'ai une larme à l'oeil. Il y a quelque temps, j'aurais fondue en larmes et je me serais terrée, probablement me serais-je moucher dans un texte sanglotant, maussade, perdue, désespérée de ne pas savoir faire, savoir dire, savoir être. Savoir être moi. Savoir vivre. Mais ce n'est qu'une petite larme qui n'a même pas prit la peine de couler. Même mes larmes ont compris que cela ne valait plus la peine, qu'elles avaient mieux à faire. D'ailleurs, je souris tellement ça me fais du bien de me montrer véritablement. Je crois que c'est une larme de soulagement.
M'en fous d'écrire un pavé, fallait que ça sorte. Je ne m'excuse plus irraisonnablement. Je ne mets plus des tonnes de smileys pour adoucir les mœurs, pour faire paraître dans leurs yeux des autres une overdose de gentillesse, de prosternation devant leur immense gratitude à me lire. Je m'en contre-carre que cela plaise, que ce soit trop long, que l'on me lise ou non.
J'ai autre chose à penser, à bâtir, à réfléchir que toutes ces anticipations anxieuses, ces attentions excessives qui me bouffaient la vie. Ce que je perds en anticipation de danger, je le gagne en apaisement et en profit de la vie. Je veut m'apprécier un peu plus chaque jour, afin de mieux apprécier ceux qui m'entourent. Ils le méritent, et je n'avais pas remarqué à quel point. Si je trouve qu'il y a de sacrés perles de nouilles ici, il y a aussi des personnes fantastiques que je ne remercierais jamais assez d'avoir été là pour moi quand je pensais trop à moi, enfin à mon côté obscure.
Je vous vois. Je vous admire, je vous aime. Franchement, vous avez de quoi être fiers de vous, même si vous aussi il vous arrive de ne pas vous sentir assez intéressants, pas assez biens, pas assez énergiques, pas assez tout à la fois. Chut, ce n'est pas cette voix qu'il faut écouter. N'écoutez que vous, la bonne partie de vous, pas celle qui cherche à vous détruire, à vous suicider, à vous mettre mal-à-l'aise; oubliez-la, elle ne vous le rendra jamais en bien, elle ne fait que profiter de vous.
Enfin, je me sens libre d'être moi-même. J'assume. J'assume mes rondeurs, j'assume d'être un garçon manqué, j'assume d'être parfois une gamine, j'assume d'avoir un grain, j'assume d'être en vie. J'assume d'être parfois d'une humeur exécrable, j'assume de vouloir plus, de voir plus grand que la plupart des gens. Je ne m'abaisserais pas à leur niveau pour qu'ils se sentent moins malheureux d'avoir fait les choix qu'ils ont prit. Je m'en fous qu'ils ne voient pas les choses comme je les vois. Je m'en fous de leur norme. Je m'en fous de leurs excuses.
Je m'en fous qu'ils me pardonnent ou pas.
Je suis un Tigre. Enfin.
Diatribe.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Bonjour belle personne
Très émouvante lecture, il en ressort beaucoup de belles choses. Dans la vie il faut savoir oser prendre le courage de dire et de faire, chose qui paraît être à la portée de tout le monde
et que l’on croit simple mais pour certaines personnes ce n’est pas facile à réaliser mais pas impossible. Diatribe, tu es toi maintenant et non seulement tu existes mais surtout tu vis !
Bravo et merci pour ce témoignage rempli de sincérité, sensibilité et sagesse
et que l’on croit simple mais pour certaines personnes ce n’est pas facile à réaliser mais pas impossible. Diatribe, tu es toi maintenant et non seulement tu existes mais surtout tu vis !
Bravo et merci pour ce témoignage rempli de sincérité, sensibilité et sagesse
- Un petit cadeau musical:
C’est tout ce que j’ai trouvé ce matin, j’espère que tu va aimer. Je danserai bien sur cette chanson mais le travail m’appelle
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Régénération d'une Diatribe
Tout commence par le respect de soi
et l'amour de soi
Madame
et l'amour de soi
Madame
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Régénération d'une Diatribe
Bonjour,
très beau texte, merci de l'avoir partagé, j'y retrouve beaucoup de choses qui me parlent !
très beau texte, merci de l'avoir partagé, j'y retrouve beaucoup de choses qui me parlent !
Esca- Messages : 26
Date d'inscription : 15/02/2016
Age : 36
Localisation : Ile de France
Re: Régénération d'une Diatribe
Diatribe, ton texte me touche beaucoup je l'ai lu plusieurs fois et j'ai eu la larme à l’œil.
Lire que tu te reconstruis, que tu es vraiment toi, que tu as trouvé Ton sens de la vie, que tu te respectes et que tu es en bonne voie pour t'aimer comme tu es, sans crainte du jugement de l'autre, c'est une démarche très positive qui me réjouit.
Vivre pour soi, sans que ce soit égoïste, ne pas se comporter en fonction du regard de l'autre, « Franchement tu as de quoi être fière de toi »
Tu évoques le Breizh Deiz. Quand tu es arrivée, j'ai bien perçu que c'était difficile pour toi, tu ne parlais pas, juste un sourire timide et puis tu t'es sentie en confiance, tu as souri, tu as échangé avec nous, je t'ai sentie plus détendue. Ce week-end fut un grand moment de convivialité, de simplicité. Ce que je retiens essentiellement de cette rencontre c'est l'évolution positive de ceux qui ont habituellement des difficultés dans un groupe, rien que pour cela cette IRL a été une réussite
« putain! Les gens bien ça existe! »
Lire que tu te reconstruis, que tu es vraiment toi, que tu as trouvé Ton sens de la vie, que tu te respectes et que tu es en bonne voie pour t'aimer comme tu es, sans crainte du jugement de l'autre, c'est une démarche très positive qui me réjouit.
Vivre pour soi, sans que ce soit égoïste, ne pas se comporter en fonction du regard de l'autre, « Franchement tu as de quoi être fière de toi »
Tu évoques le Breizh Deiz. Quand tu es arrivée, j'ai bien perçu que c'était difficile pour toi, tu ne parlais pas, juste un sourire timide et puis tu t'es sentie en confiance, tu as souri, tu as échangé avec nous, je t'ai sentie plus détendue. Ce week-end fut un grand moment de convivialité, de simplicité. Ce que je retiens essentiellement de cette rencontre c'est l'évolution positive de ceux qui ont habituellement des difficultés dans un groupe, rien que pour cela cette IRL a été une réussite
« putain! Les gens bien ça existe! »
Re: Régénération d'une Diatribe
A ton avis, pourquoi on t'a pas lâchée pour que tu viennes (et un autre d'ailleurs ), au point de planifié tout aux petits oignons !!!
Voilà, tout ça c'est toi, c'est la Diatribe qu'on aime !!!
Vive les gens qui ont un grain, vive les gamins, vive la vie, vive ce qu'on est, nos qualités (qu'on doit aimer aussi), nos défauts (qui sont souvent nos singularité), notre envie de crier au monde "je suis moi et si ça te plait pas je t'emmerde, si ça te plait alors vient boire une bière avec moi on parlera de tout et rien !!!"
Vive Diatribe !!!
Enfin, je me sens libre d'être moi-même. J'assume. J'assume mes rondeurs, j'assume d'être un garçon manqué, j'assume d'être parfois une gamine, j'assume d'avoir un grain, j'assume d'être en vie. J'assume d'être parfois d'une humeur exécrable, j'assume de vouloir plus, de voir plus grand que la plupart des gens. Je ne m'abaisserais pas à leur niveau pour qu'ils se sentent moins malheureux d'avoir fait les choix qu'ils ont prit. Je m'en fous qu'ils ne voient pas les choses comme je les vois.
Voilà, tout ça c'est toi, c'est la Diatribe qu'on aime !!!
Vive les gens qui ont un grain, vive les gamins, vive la vie, vive ce qu'on est, nos qualités (qu'on doit aimer aussi), nos défauts (qui sont souvent nos singularité), notre envie de crier au monde "je suis moi et si ça te plait pas je t'emmerde, si ça te plait alors vient boire une bière avec moi on parlera de tout et rien !!!"
Vive Diatribe !!!
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Régénération d'une Diatribe
Très, très agréable à lire. Merci, de nous le dire, de nous le dire comme ça, aussi bien.
Bonne chasse, Tigresse Diatribe
Bonne chasse, Tigresse Diatribe
Re: Régénération d'une Diatribe
Merci Diatribe pour ce magnifique texte.
Bravo Diatribe pour ce magnifique texte.
Bravo Diatribe d'être toi, enfin.
Merci Diatribe d'être toi, enfin.
Lors de cette IRL, j'ai bien eu envie de t'en faire des câlins, mais j'ai perçu que ça aurait été trop, peut-être a tort...
Bienvenue chez toi, chez les tigre(sse)s.
Bravo Diatribe pour ce magnifique texte.
Bravo Diatribe d'être toi, enfin.
Merci Diatribe d'être toi, enfin.
Lors de cette IRL, j'ai bien eu envie de t'en faire des câlins, mais j'ai perçu que ça aurait été trop, peut-être a tort...
Bienvenue chez toi, chez les tigre(sse)s.
- Et même si t'étais bien jeune pour ce girl power:
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: Régénération d'une Diatribe
Bravo et merci pour ce magnifique témoignage.
Je vis et ressent la même chose et lire mes propres pensée si bien formulées me donne bien du courage et me rassure tant....
Renaitre c'est le mot juste.
Merci, merci, merci
Je vis et ressent la même chose et lire mes propres pensée si bien formulées me donne bien du courage et me rassure tant....
Renaitre c'est le mot juste.
Merci, merci, merci
Invité- Invité
Re: Régénération d'une Diatribe
Merci à vous aussi J'espère vous (re)voir très vite, vous me manquez!
The show must go on!
Hem... Un changement d'avatar s'impose, moins tourmenté que Schiele
The show must go on!
Hem... Un changement d'avatar s'impose, moins tourmenté que Schiele
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Il n'y a plus qu'un but, un seul: s'améliorer, de jours en jours, éternellement. C'est ma réponse au sens de la vie. Un but, un vrai, qui n'a pas de fin, mais qui subit un changement, la mouvance éternelle à toute chose. C'est beau de changer pour se perfectionner. C'est encore plus merveilleux lorsque c'est infini.
et je me remercie de l'étincelle que j'ai donnée en pv...
et je me remercie de l'étincelle que j'ai donnée en pv...
Anne Onyme- Messages : 657
Date d'inscription : 26/06/2013
Re: Régénération d'une Diatribe
Euh.. Du tout. Si je crois avoir bien saisis ^^
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Diatribe a écrit:Euh.. Du tout. Si je crois avoir bien saisis ^^
Je crains que oui
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: Régénération d'une Diatribe
Kalimsha a écrit: Je crains que oui
Arf ^^'. Musique d'ambiance:
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Je viens de comprendre ce qu'il voulait dire !!!
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Régénération d'une Diatribe
J'ai mis du temps aussi
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
je sais que c'est rengaine voire vulgaire, mais merci et bravo.
merci de m'avoir intrigué, merci d'avoir été abordable, merci de m'avoir fait rechercher ce qu'était une diatribe avant d'aller lâchement consulter un dico en ligne, j'étais pas loin, je voyais la tribune et au travers ou traversé par, j'étais pas loin, pas vraiment.
merci pour "sacrés perles de nouilles" (je garde cette expression, elle me plait et me fait rire), mais surtout merci pour le reste et les bonnes vibrations que ce reste dégage.
et je ne peux expliquer ô combien je me sens stupide ou idiot de trouver curieux que les écrits d'une "fille" de 22 ans puissent me donner du courage, mais que c'est bon de se sentir idiot parfois, de ne pas se poser la question, être certain de cela et content de s'en être aperçu.
merci de m'avoir intrigué, merci d'avoir été abordable, merci de m'avoir fait rechercher ce qu'était une diatribe avant d'aller lâchement consulter un dico en ligne, j'étais pas loin, je voyais la tribune et au travers ou traversé par, j'étais pas loin, pas vraiment.
merci pour "sacrés perles de nouilles" (je garde cette expression, elle me plait et me fait rire), mais surtout merci pour le reste et les bonnes vibrations que ce reste dégage.
et je ne peux expliquer ô combien je me sens stupide ou idiot de trouver curieux que les écrits d'une "fille" de 22 ans puissent me donner du courage, mais que c'est bon de se sentir idiot parfois, de ne pas se poser la question, être certain de cela et content de s'en être aperçu.
cyranolecho- Messages : 4873
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Localisation : au pays de Candy... man
Re: Régénération d'une Diatribe
Quelle déprime.Diatribe a écrit:Je suis un Tigre. Enfin.
Ton texte renvoie l'image d'une fille intelligente et fière. Quel besoin d'aller s'emmerder avec un concept aussi stupide que celui de "Tigre" ?
Invité- Invité
Re: Régénération d'une Diatribe
Pour les mêmes raisons pour lesquels on a tous besoin de se rattacher au concept de "surdoué", de religion, d'appartenance à un groupe, à un parti politique, j'imagine. La socialisation, le rattachement à d'autres sous réserve de sécurité morale et physique?
Quoi qu'il en soit, je trouve le concept de Tigre positif dans son ensemble. Malgré cela, je ne donne pas une grande importance à ce rattachement, c'est plutôt par amusement, par métaphore. Tel est finalement ce à quoi le concept ce rattache: faire de chaque chose un terrain de jeu.
PS: en faite, la vraie raison c'est que j'ai été enrôlée dans la secte et que l'on m'a séquestré dans une cave...
Quoi qu'il en soit, je trouve le concept de Tigre positif dans son ensemble. Malgré cela, je ne donne pas une grande importance à ce rattachement, c'est plutôt par amusement, par métaphore. Tel est finalement ce à quoi le concept ce rattache: faire de chaque chose un terrain de jeu.
PS: en faite, la vraie raison c'est que j'ai été enrôlée dans la secte et que l'on m'a séquestré dans une cave...
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
non en fait pardon, ça sert à rien et c'était puéril
Dernière édition par cyranolecho le Ven 19 Fév 2016 - 14:24, édité 3 fois
cyranolecho- Messages : 4873
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Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Régénération d'une Diatribe
@ Diatribe
Bon si c'est pour ça, alors ça va ! (le besoin de sociabilisation excuse toutes les bassesses)
Bon si c'est pour ça, alors ça va ! (le besoin de sociabilisation excuse toutes les bassesses)
Invité- Invité
Re: Régénération d'une Diatribe
Quel plaisir de lire de telles nouvelles !
Je fais partie de ceux qui "parlent" peu mais je me souviens de ton arrivée ici et de tes partages de dessins. Bravo pour l'IRL, nous n'avons pas tous ce courage et pourtant, à vous lire, il en découle de beaux moments.
Que ta route soit pavée de belles découvertes jolie Diatribe !
Je fais partie de ceux qui "parlent" peu mais je me souviens de ton arrivée ici et de tes partages de dessins. Bravo pour l'IRL, nous n'avons pas tous ce courage et pourtant, à vous lire, il en découle de beaux moments.
Que ta route soit pavée de belles découvertes jolie Diatribe !
Pythie- Messages : 126
Date d'inscription : 29/03/2015
Re: Régénération d'une Diatribe
Trop tard elle a trouvé la clé pour se barrer
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Régénération d'une Diatribe
Cela fait du bien par où ça passe.
C'est une sacrée perle de nouille qui te le dit.
C'est une sacrée perle de nouille qui te le dit.
Invité- Invité
Re: Régénération d'une Diatribe
Que dire de nouveau à part que oulala bravo c'est super et tout.
Un texte très positif qui mérite d'être mis en exergue pour certains des nouveaux membres, ceux qui sont un peu pommés, qui se demandent ce que affronter ce qu'il y a de neuf sur eux va bien pouvoir leur apporter, en définitive. Et puis pour montrer que bon sang de bonsoir, ça vaut la peine de se secouer la cervelle !! (dans mon cas j'évite de trop en faire, sinon les petits bouts qui restent risquent de se décrocher de la boîte crânienne et tout va s'accumuler au fond. Et après, bonjour l’oxygénation du cerveau).
Un texte très positif qui mérite d'être mis en exergue pour certains des nouveaux membres, ceux qui sont un peu pommés, qui se demandent ce que affronter ce qu'il y a de neuf sur eux va bien pouvoir leur apporter, en définitive. Et puis pour montrer que bon sang de bonsoir, ça vaut la peine de se secouer la cervelle !! (dans mon cas j'évite de trop en faire, sinon les petits bouts qui restent risquent de se décrocher de la boîte crânienne et tout va s'accumuler au fond. Et après, bonjour l’oxygénation du cerveau).
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Régénération d'une Diatribe
Ne la laissez plus sortir de la cave !!!!
Salut Diatribe (re salut)
Et comment il est bien écrit ton texte, il met le sourire (et la larme à l'œil aussi, mais de la bonne larme joyeuse).
Je suis trop trop ravie de te lire ! et avec un tel contenu !!!! C'est top ^^
Salut Diatribe (re salut)
Et comment il est bien écrit ton texte, il met le sourire (et la larme à l'œil aussi, mais de la bonne larme joyeuse).
Je suis trop trop ravie de te lire ! et avec un tel contenu !!!! C'est top ^^
Invité- Invité
Re: Régénération d'une Diatribe
Vieille musique pourrave de l'enfance, mais en l'écoutant je me disais: il faut que tu la poste sur zc celle-là!
paroles:
Avez vous déjà vu des p'tits loups sympas comme nous
Hey, hey, hey, nous les p'tits loups
Toujours prêts, toujours là quand on a besoin de nous
Hey, hey, hey, nous les p'tits loups
Du monde on est la meilleure bande de copains
On s'serre les coudes très fort, on s'tient par la main
On peut le dire: c'est un pour tous, tous pour un
Qu'importe la couleur des p'tits loups malins
Des p'tits loups câlins
REFRAIN
Les p'tits loups sont des bouts d'choux fous
Des p'tits bouts d'choux qui n'ont pas peur des coups
Des p'tits branchés, des p'tits surdoués "surdoués, futés"
Des p'tits loups gâtés, futés
Les p'tits loups sont des bouts d'choux fous
Des bouts d'choux qui n'seront jamais des voyous
Super branchés, ils sont surdoués "surdoués, futés"
Des p'tits loups gâtés, futés
Nous on a le cœur grand avec plein d'amour dedans
Hey, hey, hey, nous les p'tits loups
C`est nous qui ferons la planète plus belle pour les enfants
Hey, hey, hey, nous les p'titS loups
C'est les p'tits loups qui sont les meilleurs en tout
Les rois du sport, les futurs Nobels c'est nous
Si tu veux faire partie d'la bande des p'tits loups
Plus on est, mieux c'est, chez nous y'a pas d'jaloux
Y'a pas d'jaloux
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
C'est un magnifique element de notre enfance, qui trouve son sens dans le présent
Invité- Invité
Re: Régénération d'une Diatribe
Merci Diatribe, c'est un bon gros coup de vent sur les falaises d'Etretat ce texte. Il secoue, mais il donne à respirer
Lou-pita- Messages : 83
Date d'inscription : 17/02/2016
Age : 30
Localisation : Genève
Re: Régénération d'une Diatribe
Je découvre ton texte, émouvant et fort...Merci
A bientôt!
A bientôt!
itiz- Messages : 1355
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 66
Localisation : Bretagne
Re: Régénération d'une Diatribe
Merci à vous, ça fait du bien de respirer !
En ce moment, je me prépare mentalement pour l'irl en Bretagne... Je la sens bien, j'ai le trouillomètre à zéro, mais je pars chargée à bloc !
Objectif du Breizh Deiz : s'ouvrir plus aux autres.
Pour ça, j'ai un peu plus d'un mois afin d'extraire le balai coincé. ( Y a-t-il un proctologue sur le forum ? )
A bientôt, vers l'infini et au-delà !
En ce moment, je me prépare mentalement pour l'irl en Bretagne... Je la sens bien, j'ai le trouillomètre à zéro, mais je pars chargée à bloc !
Objectif du Breizh Deiz : s'ouvrir plus aux autres.
Pour ça, j'ai un peu plus d'un mois afin d'extraire le balai coincé. ( Y a-t-il un proctologue sur le forum ? )
A bientôt, vers l'infini et au-delà !
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Diatribe a écrit:
Pour ça, j'ai un peu plus d'un mois afin d'extraire le balai coincé. ( Y a-t-il un proctologue sur le forum ? )
Faut tirer les poils qui dépassent, le reste devrait suivre.
Invité- Invité
Re: Régénération d'une Diatribe
Joyeux anniversaire, Diatribe ! Puisse cette année être pleine d'autant de dessins, de sujets intéressants et de plein d'autres chose que les précédentes
Re: Régénération d'une Diatribe
Merci beaucoup Ardel !
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Idem Qu'Ardel, avec moins de balais et plus d'aspirateurs !
Invité- Invité
Re: Régénération d'une Diatribe
Diatribe, tu es magnifique, reste comme tu es
Bon anniversaire !
Bon anniversaire !
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Régénération d'une Diatribe
Merci beaucoup !
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Joyeux anniversaire, Diatribe, à tout bientôt!
itiz- Messages : 1355
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 66
Localisation : Bretagne
Re: Régénération d'une Diatribe
Joyeux anniversaire Diatribe, à très vite aussi
Mily_Moheori- Messages : 908
Date d'inscription : 07/03/2016
Re: Régénération d'une Diatribe
Merci les filles! A bientôt vers des aventures bretonnes!
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Merci Gasta !
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Je sais qu'"on-s'en-fout-c'est-pas-intéressant-fuck-ta-vie" mais faut que j'en parle, que je l'écris, ça va me décompresser.
Avant-hier et hier, j'ai passé mes deux dernières épreuves du bac, mes oraux d'anglais et d'arts-plastiques (en sessions de remplacement - pas de rattrapage).
Avant-hier, c'était l'anglais. Le proviseur adjoint était prévenu de mon cas (d'ailleurs, il m'a dit qu'il comprenait très bien mes problèmes, il a lui-même deux gosses qui ont des troubles similaires aux miens, c'est rassurant). Il a été fort sympathique d'ailleurs. Grosse pression pour l'oral d'anglais : "Euh, mais je comptais pas passer le LELE !" "Tant pis, essayez !" Bon ok. J'ai foiré, je sens.
Je sors de la salle, soulagée de la fin. Là, le proviseur me rattrape genre "hep hep hep ! Où vous allez ? Vous avez encore l'oral d'espagnol à passer !" Euh.... What ? J'avais décidé depuis un bout de temps de ne pas passer l'espagnol (d'ailleurs, je ne suis pas allée à l'écrit) parce que j'ai rien foutu de l'année, j'ai tout perdu en 5 ans. Sauf que pour le proviseur, c'est pas grave, l'important c'est que je sois présente. Je glisse à mon meilleur pote qui m'a accompagné "hin hin, je vais me taper la honte !" Je fais une crise d'angoisse sous l'insistance gentille du proviseur, je me mets à chialer comme une madeleine. Il me permet un break pour fumer une clope et décompresser.
Là, mon pote insiste lui aussi, je me braque "j'ai tout oublié ! Je sais plus rien !" Il tape "verbe espagnol" sur son téléphone et me le tend "Vas-y, pour une fois, ta mémoire, ton disque dur va servir !" Je capitule sous la pression, je lis la liste des verbes. Même pas 30 secondes après, le proviseur revient pour me dire qu'il a parlé à la prof d'espagnol qui doit me faire passer l'oral, qu'elle est très gentille, qu'elle est donc au courant de mes problèmes et de mon angoisse du moment, mais que c'est pas grave, le principal c'est que j'essaie. Il me dit qu'il y a quelques minutes, une élève passait l'oral d'allemand, qu'elle n'a presque pas dit un mot et qu'elle a quand même gratter 6 points.
Bon, d'accord. Je me suis calmée, j'ai eu ma clope, alors j'essaie.
Je sèche mes larmes, je rentre dans la salle et je réexplique à la prof que je n'ai pas pratiqué l'espagnol depuis 5 ans, que je ne sais plus rien, que je risque de lui faire perdre son temps. Elle est super gentille et me dit qu'effectivement, ce n'est pas grave, qu'on va essayer quand même. Du coup, elle me fait revenir aux bases : se présenter. J'ai beaucoup balbutié, mes phrases manquaient de compléments, de verbes, de sujets (ou alors, mal dits) mais au fur et à mesure, ça se décoinçait (merci ma mémoire pour la liste de verbes). La conversation est partie un peu en arborescence, on a commencé par papoter sur le trou-du-luc paumé où je vis pour finir sur l'opéra Carmen.
A la fin, elle m'a dit "Vous avez bien fait de venir, ça vous a permis de gagner quelques points. Pour quelqu'un qui n'a pas fait d'espagnol depuis 5 ans, vous comprenez parfaitement !" "Oui, mon problème n'est pas de comprendre mais de parler..." "Eh ben dit donc, si vous aviez étudié, vous auriez été exceptionnelle !"
Je ressors soulagée et fatiguée. Pfiou, journée de dingue, mais au moins les points que j'ai gratté vont compenser mon anglais raté.
Le lendemain, oral d'arts-plastiques. Je dois présenter mes travaux de l'année (que j'ai réalisé les trois derniers jours en faite, puisque j'ai rien fais de l'année à part écouter les conversations d'Etienne Klein et autre trucs HS habituels). Déjà, il flotte à verse ; bonne nouvelle pour mon carton à dessin qui ferme mal. Deuxièmement, le bus est en retard et comme la veille, j'ai très peu dormi à cause du stress. M'enfin passons. J'arrive trempée, un des deux examinateurs n'est pas là, ouf, j'ai le temps d'angoisser encore plus.
20 minutes plus tard, je présente mes travaux. Ils ont l'air d'apprécier, je crois. "Han, mais vous avez fait tout ça cette année ! (HAHA) Mais ça prend du temps ! Ils sont fous au CNED ! C'est dur de faire ci-ça !" Au bout d'un moment, ils me disent "Qu'est-ce que vous voulez faire comme études après ?" "J'envisage la fac de droit." Et là, l'air vachement étonnés, ils me répondent : "Bah, pourquoi fac de droit ?" Je crois avoir capté ("C'est au beaux-arts que tu devrais aller, nunuche!") alors je fais machine arrière-toute "...Ou les beaux-arts, j'ai pas encore décidé !"
Bref, après avoir fait ma lèche-botte, la nana me dit "Pour vous, c'est une passion l'art, hein ?!" Moi, d'un air complice : "Oui, depuis toujours !" Dans ma tête, j'ai rajouté : "Enfin, cela le serait encore si ma famille m'avait pas dégoutée de cette passion en m'utilisant comme une photocopieuse et en m'arnaquant !"
Fin de l'entretien, je sors plutôt satisfaite. Je crois qu'au final je vais l'avoir, mon bac (merci les arts plastiques !). Cela prouvera au moins que le bac, c'est de la branlette, pas besoin de bosser, suffit d'un peu de déduction le jour J. Enfin, pour des personnes comme moi, en tout cas.
J'étais trop contente, même s'il pleuvait à verse, que je commençais à chopper la crève dans mes sandalettes glissantes et mon froc trop grand qui pataugeait dans les flaques, mon carton à dessin sous le bras à protéger et mes lunettes sans essuies-glace.
Au bout d'une demi-heure de bus et un arrêt à la sécu pour mon pote, on décide de voir s'il y a un bus qui arrive bientôt pour rentrer chez lui. On s'assoit sous un abri-bus ; y en aura pas avant une demi-heure, on se les caille ; on se roule une clope et on rentrera à pieds !
On rentre à son appart' - purée, enfin je vais prendre une douche bien chaude, moi qui n'ai plus d'eau chaude chez moi ! - et là "Merde ! Elle est où ma sacoche ??!!"
J'ai fouillé la chambre, rien. Bon, la dernière fois que je l'ai vu, je me roulais une clope et j'ai regardé l'heure sur mon portable sur le banc de l'arrêt de bus. Oh-pu-rée.
Mon pote me dit "Bon, j'ai pas le permis mais tant pis, c'est une urgence, faut faire vite... Je prends les clefs de voiture de ma mère et on file." Je flippe grave, mais j'ai bon, ce sera pas le risque le plus funckie que j'aurais pris !
Punaise, il me fait flipper, mais il gère super bien pour quelqu'un qui n'a jamais prit une leçon. Ca passe presque totalement inaperçu. On dirait qu'il a fait ça toute sa vie (en même temps, c'est sa passion).
On arrive devant l'arrêt : naturellement, y a plus rien. Une demi-heure pour prendre ma sacoche, autant la servir sur un plateau.
J'appelle les flics ("Demandez à la mairie, et sinon, déposez plainte lundi !"), j'appelle les objets trouvés de la mairie (Euh..."ça peut prendre une semaine un signalement madame !", j'appelle le réseau de bus ("Les objets trouvés, c'est pas avant lundi après-midi !").
Ma sacoche est donc dans la nature, je ne sais où, j'aurais une réponse que lundi minimum en gros.
On a failli ne jamais repartir, mon pote n'arrivant pas à faire une marche arrière (en plus, il s'était garé sur deux places). Il a fini par réussir, trop fortiche.
La galère, c'est que j'ai tout dans ma sacoche : téléphone, carte bleue, chéquier, appareil photo, tabac, clefs de maison, carte vitale et j'en passe. Heureusement, j'avais ma carte d'identité dans ma pochette de bac !
J'ai du donc faire bloquer mon téléphone, ma carte et mon chéquier. Je n'ai donc plus de téléphone (et mon pote n'a plus de crédit), je vais devoir payer une nouvelle carte bleue (même si elle me sera remboursée, j'ai pas les moyens d'avancer les sous), je ne peux plus payer qu'en liquide, je crois que si quelqu'un a trouvé mon appareil photo tout neuf de mon anniversaire (il y a trois mois), je ne le reverrai jamais.
Mais tout ça, passe encore.
J'ai plus les clefs de chez moi. Je suis "condamnée" -jusqu'à ce que ma mère m'envoie le double des clefs par la poste- à squatter chez mon pote (jusqu'à lundi normalement).
Et y a mon adresse sur mon chéquier.
Autrement dit, si c'est un vol et que ma sacoche n'est pas en sureté, les voleurs peuvent cambrioler ma baraque à l'aise blaise.
En mode grosse flippe, j'ai demandé à l'une de mes soeurs d'aller faire une ronde d'inspection (l'autre m'a envoyé chi*r bien profond) : "Et puis si tu peut, essaie donc de voir si tu peut pas passer par ma fenêtre ouverte avec l'échelle !"
Pour l'instant, RAS, ma baraque est juste en gros bordel comme d'hab. Mais si vraiment c'est un vol, je n'arriverais plus à dormir dans cette baraque sans flipper la nuit. Ma mère ne veut pas payer les services de serrurier, car même si ils veulent bien rembourser le changement de serrure, faut avancer 400 euros pour ce type de porte.
D'ailleurs, ma mère m'a sermonné : "T'aurais du mettre l'alarme avant de partir, on serait prévenu en cas de vol !" moi : "Ah ouais ? T'es sure ? Parce que, le bippeur de l'alarme, devine où je l'aurais mis en partant..." Elle :
Voilà, voilà, mes péripéties. Bon, j'ai quand même de l'espoir (bien que sur le coup je me suis dis "purée, j'ai pas le droit d'être contente juste UNE fois ! Je suis soumise à la loi de l'attraction, je sors la tête de l'eau, je m'y renfonce aussitôt !). Un peu après, j'ai repris mes esprits (quoique je reste de nature sang-froid) : ma mère a appelé mon numéro hier, après que je l'ai informé ; ça sonnait, elle a laissé un message, pas de rappel. J'ai rappelé une heure après à mon numéro en me disant "un voleur l'éteindrait surement", ça sonnait encore.
Du coup, je me dis que peut-être, un mec ou une nana l'a ramassé, donné au chauffeur de bus et que ma sacoche est aux objets trouvés en train de pleurer et réclamer sa mère. N'empêche que si un voleur a effectivement ma sacoche, il doit s'en poser des questions... "Mais qu'est-ce que cette nana fout avec une agrafeuse, une pince et des trombones dans son sac ?!" (Pour, te la couper et te les agrafer quand je te retrouverai, ducon )
Tant pis si je retrouve pas mes affaires. Mais franchement, au moins les clefs de chez moi quoi.
Mais j'y crois. Parce que j'ai l'habitude qu'il m'arrive des tas de problèmes, mais que je retombe toujours sur mes pattes. La loi de la gravitation, cette fois.
La vie aime me lancer des défis, juste pour le fun. Sur le coup, je flippe, mais j'ai tellement l'habitude qu'à force, je finis par ne plus trop me faire de soucis : "bof, c'est encore un défi, ça va s'arranger, comme d'hab !"
Je le sens bien, comme pour le bac. C'est juste un coup de pression pour que la vie ne s'ennuie pas.
Tout va rentrer dans l'ordre.
Je garde la pêche.
Avant-hier et hier, j'ai passé mes deux dernières épreuves du bac, mes oraux d'anglais et d'arts-plastiques (en sessions de remplacement - pas de rattrapage).
Avant-hier, c'était l'anglais. Le proviseur adjoint était prévenu de mon cas (d'ailleurs, il m'a dit qu'il comprenait très bien mes problèmes, il a lui-même deux gosses qui ont des troubles similaires aux miens, c'est rassurant). Il a été fort sympathique d'ailleurs. Grosse pression pour l'oral d'anglais : "Euh, mais je comptais pas passer le LELE !" "Tant pis, essayez !" Bon ok. J'ai foiré, je sens.
Je sors de la salle, soulagée de la fin. Là, le proviseur me rattrape genre "hep hep hep ! Où vous allez ? Vous avez encore l'oral d'espagnol à passer !" Euh.... What ? J'avais décidé depuis un bout de temps de ne pas passer l'espagnol (d'ailleurs, je ne suis pas allée à l'écrit) parce que j'ai rien foutu de l'année, j'ai tout perdu en 5 ans. Sauf que pour le proviseur, c'est pas grave, l'important c'est que je sois présente. Je glisse à mon meilleur pote qui m'a accompagné "hin hin, je vais me taper la honte !" Je fais une crise d'angoisse sous l'insistance gentille du proviseur, je me mets à chialer comme une madeleine. Il me permet un break pour fumer une clope et décompresser.
Là, mon pote insiste lui aussi, je me braque "j'ai tout oublié ! Je sais plus rien !" Il tape "verbe espagnol" sur son téléphone et me le tend "Vas-y, pour une fois, ta mémoire, ton disque dur va servir !" Je capitule sous la pression, je lis la liste des verbes. Même pas 30 secondes après, le proviseur revient pour me dire qu'il a parlé à la prof d'espagnol qui doit me faire passer l'oral, qu'elle est très gentille, qu'elle est donc au courant de mes problèmes et de mon angoisse du moment, mais que c'est pas grave, le principal c'est que j'essaie. Il me dit qu'il y a quelques minutes, une élève passait l'oral d'allemand, qu'elle n'a presque pas dit un mot et qu'elle a quand même gratter 6 points.
Bon, d'accord. Je me suis calmée, j'ai eu ma clope, alors j'essaie.
Je sèche mes larmes, je rentre dans la salle et je réexplique à la prof que je n'ai pas pratiqué l'espagnol depuis 5 ans, que je ne sais plus rien, que je risque de lui faire perdre son temps. Elle est super gentille et me dit qu'effectivement, ce n'est pas grave, qu'on va essayer quand même. Du coup, elle me fait revenir aux bases : se présenter. J'ai beaucoup balbutié, mes phrases manquaient de compléments, de verbes, de sujets (ou alors, mal dits) mais au fur et à mesure, ça se décoinçait (merci ma mémoire pour la liste de verbes). La conversation est partie un peu en arborescence, on a commencé par papoter sur le trou-du-luc paumé où je vis pour finir sur l'opéra Carmen.
A la fin, elle m'a dit "Vous avez bien fait de venir, ça vous a permis de gagner quelques points. Pour quelqu'un qui n'a pas fait d'espagnol depuis 5 ans, vous comprenez parfaitement !" "Oui, mon problème n'est pas de comprendre mais de parler..." "Eh ben dit donc, si vous aviez étudié, vous auriez été exceptionnelle !"
Je ressors soulagée et fatiguée. Pfiou, journée de dingue, mais au moins les points que j'ai gratté vont compenser mon anglais raté.
Le lendemain, oral d'arts-plastiques. Je dois présenter mes travaux de l'année (que j'ai réalisé les trois derniers jours en faite, puisque j'ai rien fais de l'année à part écouter les conversations d'Etienne Klein et autre trucs HS habituels). Déjà, il flotte à verse ; bonne nouvelle pour mon carton à dessin qui ferme mal. Deuxièmement, le bus est en retard et comme la veille, j'ai très peu dormi à cause du stress. M'enfin passons. J'arrive trempée, un des deux examinateurs n'est pas là, ouf, j'ai le temps d'angoisser encore plus.
20 minutes plus tard, je présente mes travaux. Ils ont l'air d'apprécier, je crois. "Han, mais vous avez fait tout ça cette année ! (HAHA) Mais ça prend du temps ! Ils sont fous au CNED ! C'est dur de faire ci-ça !" Au bout d'un moment, ils me disent "Qu'est-ce que vous voulez faire comme études après ?" "J'envisage la fac de droit." Et là, l'air vachement étonnés, ils me répondent : "Bah, pourquoi fac de droit ?" Je crois avoir capté ("C'est au beaux-arts que tu devrais aller, nunuche!") alors je fais machine arrière-toute "...Ou les beaux-arts, j'ai pas encore décidé !"
Bref, après avoir fait ma lèche-botte, la nana me dit "Pour vous, c'est une passion l'art, hein ?!" Moi, d'un air complice : "Oui, depuis toujours !" Dans ma tête, j'ai rajouté : "Enfin, cela le serait encore si ma famille m'avait pas dégoutée de cette passion en m'utilisant comme une photocopieuse et en m'arnaquant !"
Fin de l'entretien, je sors plutôt satisfaite. Je crois qu'au final je vais l'avoir, mon bac (merci les arts plastiques !). Cela prouvera au moins que le bac, c'est de la branlette, pas besoin de bosser, suffit d'un peu de déduction le jour J. Enfin, pour des personnes comme moi, en tout cas.
J'étais trop contente, même s'il pleuvait à verse, que je commençais à chopper la crève dans mes sandalettes glissantes et mon froc trop grand qui pataugeait dans les flaques, mon carton à dessin sous le bras à protéger et mes lunettes sans essuies-glace.
Au bout d'une demi-heure de bus et un arrêt à la sécu pour mon pote, on décide de voir s'il y a un bus qui arrive bientôt pour rentrer chez lui. On s'assoit sous un abri-bus ; y en aura pas avant une demi-heure, on se les caille ; on se roule une clope et on rentrera à pieds !
On rentre à son appart' - purée, enfin je vais prendre une douche bien chaude, moi qui n'ai plus d'eau chaude chez moi ! - et là "Merde ! Elle est où ma sacoche ??!!"
J'ai fouillé la chambre, rien. Bon, la dernière fois que je l'ai vu, je me roulais une clope et j'ai regardé l'heure sur mon portable sur le banc de l'arrêt de bus. Oh-pu-rée.
Mon pote me dit "Bon, j'ai pas le permis mais tant pis, c'est une urgence, faut faire vite... Je prends les clefs de voiture de ma mère et on file." Je flippe grave, mais j'ai bon, ce sera pas le risque le plus funckie que j'aurais pris !
Punaise, il me fait flipper, mais il gère super bien pour quelqu'un qui n'a jamais prit une leçon. Ca passe presque totalement inaperçu. On dirait qu'il a fait ça toute sa vie (en même temps, c'est sa passion).
On arrive devant l'arrêt : naturellement, y a plus rien. Une demi-heure pour prendre ma sacoche, autant la servir sur un plateau.
J'appelle les flics ("Demandez à la mairie, et sinon, déposez plainte lundi !"), j'appelle les objets trouvés de la mairie (Euh..."ça peut prendre une semaine un signalement madame !", j'appelle le réseau de bus ("Les objets trouvés, c'est pas avant lundi après-midi !").
Ma sacoche est donc dans la nature, je ne sais où, j'aurais une réponse que lundi minimum en gros.
On a failli ne jamais repartir, mon pote n'arrivant pas à faire une marche arrière (en plus, il s'était garé sur deux places). Il a fini par réussir, trop fortiche.
La galère, c'est que j'ai tout dans ma sacoche : téléphone, carte bleue, chéquier, appareil photo, tabac, clefs de maison, carte vitale et j'en passe. Heureusement, j'avais ma carte d'identité dans ma pochette de bac !
J'ai du donc faire bloquer mon téléphone, ma carte et mon chéquier. Je n'ai donc plus de téléphone (et mon pote n'a plus de crédit), je vais devoir payer une nouvelle carte bleue (même si elle me sera remboursée, j'ai pas les moyens d'avancer les sous), je ne peux plus payer qu'en liquide, je crois que si quelqu'un a trouvé mon appareil photo tout neuf de mon anniversaire (il y a trois mois), je ne le reverrai jamais.
Mais tout ça, passe encore.
J'ai plus les clefs de chez moi. Je suis "condamnée" -jusqu'à ce que ma mère m'envoie le double des clefs par la poste- à squatter chez mon pote (jusqu'à lundi normalement).
Et y a mon adresse sur mon chéquier.
Autrement dit, si c'est un vol et que ma sacoche n'est pas en sureté, les voleurs peuvent cambrioler ma baraque à l'aise blaise.
En mode grosse flippe, j'ai demandé à l'une de mes soeurs d'aller faire une ronde d'inspection (l'autre m'a envoyé chi*r bien profond) : "Et puis si tu peut, essaie donc de voir si tu peut pas passer par ma fenêtre ouverte avec l'échelle !"
Pour l'instant, RAS, ma baraque est juste en gros bordel comme d'hab. Mais si vraiment c'est un vol, je n'arriverais plus à dormir dans cette baraque sans flipper la nuit. Ma mère ne veut pas payer les services de serrurier, car même si ils veulent bien rembourser le changement de serrure, faut avancer 400 euros pour ce type de porte.
D'ailleurs, ma mère m'a sermonné : "T'aurais du mettre l'alarme avant de partir, on serait prévenu en cas de vol !" moi : "Ah ouais ? T'es sure ? Parce que, le bippeur de l'alarme, devine où je l'aurais mis en partant..." Elle :
Voilà, voilà, mes péripéties. Bon, j'ai quand même de l'espoir (bien que sur le coup je me suis dis "purée, j'ai pas le droit d'être contente juste UNE fois ! Je suis soumise à la loi de l'attraction, je sors la tête de l'eau, je m'y renfonce aussitôt !). Un peu après, j'ai repris mes esprits (quoique je reste de nature sang-froid) : ma mère a appelé mon numéro hier, après que je l'ai informé ; ça sonnait, elle a laissé un message, pas de rappel. J'ai rappelé une heure après à mon numéro en me disant "un voleur l'éteindrait surement", ça sonnait encore.
Du coup, je me dis que peut-être, un mec ou une nana l'a ramassé, donné au chauffeur de bus et que ma sacoche est aux objets trouvés en train de pleurer et réclamer sa mère. N'empêche que si un voleur a effectivement ma sacoche, il doit s'en poser des questions... "Mais qu'est-ce que cette nana fout avec une agrafeuse, une pince et des trombones dans son sac ?!" (Pour, te la couper et te les agrafer quand je te retrouverai, ducon )
Tant pis si je retrouve pas mes affaires. Mais franchement, au moins les clefs de chez moi quoi.
Mais j'y crois. Parce que j'ai l'habitude qu'il m'arrive des tas de problèmes, mais que je retombe toujours sur mes pattes. La loi de la gravitation, cette fois.
La vie aime me lancer des défis, juste pour le fun. Sur le coup, je flippe, mais j'ai tellement l'habitude qu'à force, je finis par ne plus trop me faire de soucis : "bof, c'est encore un défi, ça va s'arranger, comme d'hab !"
Je le sens bien, comme pour le bac. C'est juste un coup de pression pour que la vie ne s'ennuie pas.
Tout va rentrer dans l'ordre.
Je garde la pêche.
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Diatribe,
Je n'ai pas l'habitude de faire le tour du forum, et je n'avais pas lu ce topic jusque là. Ce fut un tort.
J'aime beaucoup, beaucoup ton premier texte. Je sais qu'il date un peu mais je le trouve très juste, et grand. Et je suis fière et émue de lire ce que tu écris, et tu as tout mon soutien parce que tu es quelqu'un de droit, et de généreux. Et tu as raison, il y a des défis, mais ils ne sont rien, parce que la loi de la gravitation.
J'espère que tu retrouveras tes clefs, et ta sacoche, et sinon tant pis. Une solution se présentera.
Félicitations pour ton bac, même si de ta réussite personne ne doutait. Félicitations non pas d'avoir vaincu ta peur, mais d'avoir fait avec, et de l'avoir assumée. Je suis contente de lire que tu es quelqu'un qui sait dire "j'ai la trouille, mais je vais essayer, parce que je le sens bien".
Tout ira pour et vers le mieux.
Je suis contente d'être passée par ici. Je te dis à bientôt
Je n'ai pas l'habitude de faire le tour du forum, et je n'avais pas lu ce topic jusque là. Ce fut un tort.
J'aime beaucoup, beaucoup ton premier texte. Je sais qu'il date un peu mais je le trouve très juste, et grand. Et je suis fière et émue de lire ce que tu écris, et tu as tout mon soutien parce que tu es quelqu'un de droit, et de généreux. Et tu as raison, il y a des défis, mais ils ne sont rien, parce que la loi de la gravitation.
J'espère que tu retrouveras tes clefs, et ta sacoche, et sinon tant pis. Une solution se présentera.
Félicitations pour ton bac, même si de ta réussite personne ne doutait. Félicitations non pas d'avoir vaincu ta peur, mais d'avoir fait avec, et de l'avoir assumée. Je suis contente de lire que tu es quelqu'un qui sait dire "j'ai la trouille, mais je vais essayer, parce que je le sens bien".
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Dernière édition par Zat Cnidaire Barnum le Dim 12 Nov 2017 - 23:32, édité 1 fois
Zat Cnidaire Barnum- Messages : 381
Date d'inscription : 29/06/2011
Re: Régénération d'une Diatribe
Merci beaucoup maman chat
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Régénération d'une Diatribe
Aller demain tu vas la retrouver !!!
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Régénération d'une Diatribe
J'espère ! Demain c'est le grand jour !
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
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