Nos rêves nocturnes de zèbres
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Nos rêves nocturnes de zèbres
Je me pose cette question de savoir si nos rêves nocturnes diffèrent de ceux des non-zèbres. En particulier à cause de mon onirisme très particulier. Je ne sais pas si des études ont été faites dans ce sens, mais voilà, je vous pose la question.
Je ferme le pc trois quatre jours, par conséquent, ne vous étonnez pas si je ne réponds pas sur ce fil immédiatement.
Merci pour votre participation.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Nos rêves nocturnes de zèbres
Raconte nous ton monde Onirique ,Fata
Qu'as-t-il de si particulier?
Qu'as-t-il de si particulier?
Eiph- Messages : 20
Date d'inscription : 01/09/2014
Age : 25
Re: Nos rêves nocturnes de zèbres
J'ai ça en stock, mais c'est plus sur le sommeil en général :
Louis, J., Revol, O., Noir, F., De Magneval, F., Amato, M. T., & Fourneret, P. (2003). Sommeil et précocité. Approche neuropsychologique des apprentissages chez l’enfant, 15(73), 151‑158.
Guignard-Perret, A., Mazza, S., Sauzeau, J. B., Revol, O., & Franco, P. (2016). Macrostructure du sommeil des enfants à haut potentiel intellectuel (HP). Médecine du Sommeil, 13(1), 3‑4. http://doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.006
Louis, J., Revol, O., Noir, F., De Magneval, F., Amato, M. T., & Fourneret, P. (2003). Sommeil et précocité. Approche neuropsychologique des apprentissages chez l’enfant, 15(73), 151‑158.
Une enquête sur les habitudes de sommeil et les manifestations pendant le sommeil a été réalisée sur une population de 196 enfants précoces (QI ≥ 130 tests de Wechsler) recrutés dans 5 cabinets de psychologues et/ou de pédopsychiatres, et une population de 226 enfants témoins de même âge (de 8 à 11 ans) recrutés dans des écoles tirées au sort dans l'agglomération lyonnaise. L'analyse du questionnaire mis au point par l'INSERM met en évidence une prépondérance des troubles du sommeil (35 %) chez les enfants précoces par rapport aux témoins (9 %). Ces troubles correspondent essentiellement à des difficultés d'endormissement. La durée du sommeil est significativement réduite chez les enfants précoces, avec un profil de petit dormeur. Pour les autres paramètres du sommeil, on note que les enfants précoces sont plus grognons au réveil, qu'ils présentent plus souvent des cauchemars, qu'ils ont plus souvent peur du noir et qu'ils ont un sommeil plus agité. Ces paramètres du sommeil sont, au regard de l'analyse des correspondances multiples, caractéristiques du trouble du sommeil avec d'autres critères comme la présence de troubles dans la petite enfance et de difficultés de couchage. Le trouble est corrélé à la durée du sommeil. Ces résultats s'appuyant sur une comparaison stricte entre deux populations, distinctes uniquement par leur niveau de QI, permettent de faire le bilan des effets de la précocité sur les aspects quantitatif et qualitatif du sommeil et devraient servir de base pour la clinique dont elle confirme certaines des observations empiriques.
Guignard-Perret, A., Mazza, S., Sauzeau, J. B., Revol, O., & Franco, P. (2016). Macrostructure du sommeil des enfants à haut potentiel intellectuel (HP). Médecine du Sommeil, 13(1), 3‑4. http://doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.006
Objectif
Étudier les caractéristiques du sommeil des enfants HP et analyser les réponses aux questionnaires en fonction de leur profil cognitif.
Méthodes
Étude rétrospective multicentrique. Trente enfants HPI ; âge 10,7 ± 2,3 ans ; 20 garçons ; ont été vus en consultation dans le service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital neurologique et à l’unité de sommeil pédiatrique de l’hôpital Femme-Mère-Enfant. Les enfants témoins ; n = 28 ; âge 10,2 ± 2,3 ans ; 17 garçons ; sont issus d’un travail de collaboration avec le laboratoire de sciences cognitives de l’université Lyon 2. Tous les enfants ont bénéficié d’un enregistrement polysomnographique en ambulatoire et ont répondu à des questionnaires standardisés.
Résultats
Comparés aux enfants témoins, les enfants HPI ont significativement moins de N1 (10,1 % vs 11,9 %, p = 0,041) et plus de SP (22,6 % vs 18,4 %, p = 0,003). Le pourcentage de SP est corrélé positivement à presque tous les indices du WISC (sauf IVT). L’analyse des questionnaires met en évidence une différence significative entre les enfants HP et les témoins pour la sévérité de l’insomnie, l’hyperactivité et l’anxiété. Ceux dont le profil cognitif est hétérogène (ICV-IRP ≥ 15) ont des scores plus élevés pour la sévérité de l’insomnie (p = 0,016), l’hyperactivité (p = 0,037) et les troubles anxieux (p = 0,046).
Conclusion
Le pourcentage de sommeil paradoxal serait en relation avec l’efficience intellectuelle. Les enfants HP dont le profil est hétérogène se plaignent plus d’insomnie et ont plus de troubles anxieux et dépressifs.
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
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