Athazagoraphobie
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Gulliver
Kondomm
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Athazagoraphobie
Bonjour camarades
Il y a environ un mois, j'ai ressenti un sentiment étrange envers l'un de mes amis (nous sommes dans la même classe). Chaque fois que je rentrais chez moi et que nous nous étions un peu moins parlé que d'habitude dans la journée, une fois seule dans ma chambre je ne pouvais m'empêcher de penser à tout un tas de choses : est ce qu'il m'aime vraiment ? Est ce qu'il me considère vraiment comme son amie ? Est ce que je ne le soule pas ? Est ce qu'il ne va rien lui arriver ? J'en venais à me demander s'il n'allait pas mourir, alors qu'il n'y a aucune raison que ça arrive. Ces pensées m'obsédaient en permanence dès que je me retrouvais seule.
Finalement, en cherchant sur internet, j'ai découvert l'athazagoraphobie. Le nom est un peu barbare mais ça correspond à ce que je ressentais. C'est la phobie d'être oublié, ignoré, ou de perdre ses proches.
Effectivement, je m'imaginais n'importe quoi à partir de rien, par exemple parce qu'il ne s'était pas assis à côté de moi dans tel cours, et bien j'avais peur qu'il ne soit plus mon ami. Mais si le cours d'après il se remettait à côté de moi, tout redevenait normal.
J'ai fini par me dire que c'est parce que j'ai perdu plusieurs de mes amis et que j'ai probablement peur que ça recommence, et puis j'ai fait le lien avec mon hypersensibilité. Comme je ressens toutes mes émotions plus fortes, même celles qui sont infondées sont amplifiées. En plus de ça, je m'attache très vite aux gens et j'ai énormément besoin qu'on me montre de l'affection (cependant je ne sais pas si c'est lié aussi à l'hypersensibilité)
C'est pour ça que je me demandais si ce sentiment pouvait être partagé par d'autres zèbres.
Il y a environ un mois, j'ai ressenti un sentiment étrange envers l'un de mes amis (nous sommes dans la même classe). Chaque fois que je rentrais chez moi et que nous nous étions un peu moins parlé que d'habitude dans la journée, une fois seule dans ma chambre je ne pouvais m'empêcher de penser à tout un tas de choses : est ce qu'il m'aime vraiment ? Est ce qu'il me considère vraiment comme son amie ? Est ce que je ne le soule pas ? Est ce qu'il ne va rien lui arriver ? J'en venais à me demander s'il n'allait pas mourir, alors qu'il n'y a aucune raison que ça arrive. Ces pensées m'obsédaient en permanence dès que je me retrouvais seule.
Finalement, en cherchant sur internet, j'ai découvert l'athazagoraphobie. Le nom est un peu barbare mais ça correspond à ce que je ressentais. C'est la phobie d'être oublié, ignoré, ou de perdre ses proches.
Wikipédia (mais aussi d'autres sources quand même) a écrit:Le sujet souffrant de ce trouble psychologique développe une forte sensibilité qui s'appuie sur des faits parfois irrationnels. La personne atteinte de ce trouble retrouve sa stabilité psychologique dès lors que ses proches lui témoignent de leur présence, et leur soutien.
Effectivement, je m'imaginais n'importe quoi à partir de rien, par exemple parce qu'il ne s'était pas assis à côté de moi dans tel cours, et bien j'avais peur qu'il ne soit plus mon ami. Mais si le cours d'après il se remettait à côté de moi, tout redevenait normal.
J'ai fini par me dire que c'est parce que j'ai perdu plusieurs de mes amis et que j'ai probablement peur que ça recommence, et puis j'ai fait le lien avec mon hypersensibilité. Comme je ressens toutes mes émotions plus fortes, même celles qui sont infondées sont amplifiées. En plus de ça, je m'attache très vite aux gens et j'ai énormément besoin qu'on me montre de l'affection (cependant je ne sais pas si c'est lié aussi à l'hypersensibilité)
C'est pour ça que je me demandais si ce sentiment pouvait être partagé par d'autres zèbres.
Staline 2.0- Messages : 9
Date d'inscription : 09/02/2016
Age : 24
Re: Athazagoraphobie
'Lut "Sylvester",
Des bienfaits de "l'impermanence".
C'est normal et salvateur par bien des côtés, surtout avec tes particularités ...
Lances donc une recherche avec ce mot clef, tu vas voir à quoi tu te confrontes avec ce type d'idée qu'est l'athazagoraphobie.
Désolé de le dire mais il est nécessaire de prendre le temps de digérer ce que tu y comprendras, parfois ça met du temps, parfois tu peux te rendre compte de l'importance sous jacente de ce qu'implique cette attention vis à vis de ton ami.
L'important est de savoir que ça ne parle que de toi au demeurant.
Edit: question à toi même.
Qu'est ce que ce besoin d'attention "extérieur" te dit sur toi ?
Quel manque "interne" pointe t'il ???
Bonne "recherche" s'il en est !
Des bienfaits de "l'impermanence".
C'est normal et salvateur par bien des côtés, surtout avec tes particularités ...
Lances donc une recherche avec ce mot clef, tu vas voir à quoi tu te confrontes avec ce type d'idée qu'est l'athazagoraphobie.
Désolé de le dire mais il est nécessaire de prendre le temps de digérer ce que tu y comprendras, parfois ça met du temps, parfois tu peux te rendre compte de l'importance sous jacente de ce qu'implique cette attention vis à vis de ton ami.
L'important est de savoir que ça ne parle que de toi au demeurant.
Edit: question à toi même.
Qu'est ce que ce besoin d'attention "extérieur" te dit sur toi ?
Quel manque "interne" pointe t'il ???
Bonne "recherche" s'il en est !
Kondomm- Messages : 899
Date d'inscription : 21/01/2014
Age : 47
Localisation : ;●) Grand Rouveau ou à côté.
Re: Athazagoraphobie
Je comprends pas vraiment en quoi je me "confronte" à quelque chose. Si j'ai bien compris l'impermanence c'est, en gros, le fait que rien n'est éternel ? Dans ce cas mes pensées seraient plutôt une expression de ma peur de la mort. Où alors tu essayes de dire qu'il faut que je médite sur l'impermanence ? J'ai pas la patience pour ça, et puis, si je le fais, je vais tomber en dépression en pensant au fait qu'on va tous mourir un jour, et ça c'est pas cool :c
Plus sérieusement, je sais bien que rien n'est éternel. Mais je pense qu'inconsciemment j'aimerais que ça ne soit pas le cas, comme tout le monde finalement. Et puisque chez moi ça s'exprime sous la forme d'une phobie, difficile de s'en défaire.
Par contre, je vais peut être avoir l'air bête, mais je n'ai pas compris ce que tu entends par "parfois tu peux te rendre compte de l'importance sous jacente de ce qu'implique cette attention vis à vis de ton ami". J'ai droit à des précisions ?
Plus sérieusement, je sais bien que rien n'est éternel. Mais je pense qu'inconsciemment j'aimerais que ça ne soit pas le cas, comme tout le monde finalement. Et puisque chez moi ça s'exprime sous la forme d'une phobie, difficile de s'en défaire.
Par contre, je vais peut être avoir l'air bête, mais je n'ai pas compris ce que tu entends par "parfois tu peux te rendre compte de l'importance sous jacente de ce qu'implique cette attention vis à vis de ton ami". J'ai droit à des précisions ?
Staline 2.0- Messages : 9
Date d'inscription : 09/02/2016
Age : 24
Re: Athazagoraphobie
Je ne suis pas psy et tu me demandes de te formuler une réponse TE concernant ; qui suis-je pour m'autoriser ça ?
Ce que j'en pense est simple, je m'explique.
Tu es confrontée à une peur (redondance d'un schéma déjà vécu ayant laissé une empreinte négative d'après tes écrits).
Laisses moi la liberté de te faire un copié collé dans ce cas si tu ne souhaites pas aujourd'hui te confronter à la philosophie du bouddhisme (dixit l'impermanence...).
"Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.
-Frank Herbert-
Je ne sais pas si ce que tu recherches au travers de cette amitié est de l'amour/affect ou de la confiance/sentiment de sécurité.
Ce que j'en pense est simple, je m'explique.
Tu es confrontée à une peur (redondance d'un schéma déjà vécu ayant laissé une empreinte négative d'après tes écrits).
Laisses moi la liberté de te faire un copié collé dans ce cas si tu ne souhaites pas aujourd'hui te confronter à la philosophie du bouddhisme (dixit l'impermanence...).
"Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.
- (en) I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain."
-Frank Herbert-
Je ne sais pas si ce que tu recherches au travers de cette amitié est de l'amour/affect ou de la confiance/sentiment de sécurité.
Kondomm- Messages : 899
Date d'inscription : 21/01/2014
Age : 47
Localisation : ;●) Grand Rouveau ou à côté.
Re: Athazagoraphobie
Bonjour à tous.
J'avoue de pas du tout voir le rapport, même très lointain, qu'il pourrait y avoir entre la phobie décrite ici et le concept bouddhiste l'impermanence.
Ceci dit, je pense que ce trouble, qui peut être très douloureux, est en effet lié à l'hyperémotivité et aux besoins affectifs typiques des zèbres...
J'avoue de pas du tout voir le rapport, même très lointain, qu'il pourrait y avoir entre la phobie décrite ici et le concept bouddhiste l'impermanence.
Ceci dit, je pense que ce trouble, qui peut être très douloureux, est en effet lié à l'hyperémotivité et aux besoins affectifs typiques des zèbres...
Gulliver- Messages : 217
Date d'inscription : 13/12/2014
Age : 57
Localisation : Isère
Re: Athazagoraphobie
Staline 2.0 : ton impression d'impermanence et même de mort lorsque l'autre n'est pas là n'a sûrement rien à voir avec ta zébritude...
Il faut que tu travailles sur les troubles pré-dissociatifs (je ne parle pas de schizophrénie, hein ! ). Fais des recherches et surtout travaille en faisant de petits exercices quotidiens sur la permanence et sur le fait que même si tu ne vois plus les choses / les autres, elles continuent d'exister et tu pourras les retrouver après.
C'est ton moi (ta personnalité) qui a besoin d'être consolidé.
Si tu es zébrée, tu as la chance extrême d'avoir la capacité de dépasser ces troubles mentaux humains, tu trouveras les outils et tu vaincras...
Vas-y ! Fais toi confiance mais bosse !
Biz
Hash
Il faut que tu travailles sur les troubles pré-dissociatifs (je ne parle pas de schizophrénie, hein ! ). Fais des recherches et surtout travaille en faisant de petits exercices quotidiens sur la permanence et sur le fait que même si tu ne vois plus les choses / les autres, elles continuent d'exister et tu pourras les retrouver après.
C'est ton moi (ta personnalité) qui a besoin d'être consolidé.
Si tu es zébrée, tu as la chance extrême d'avoir la capacité de dépasser ces troubles mentaux humains, tu trouveras les outils et tu vaincras...
Vas-y ! Fais toi confiance mais bosse !
Biz
Hash
Hashtag- Messages : 22
Date d'inscription : 06/03/2016
Age : 50
Re: Athazagoraphobie
Kondomm a écrit:Je ne suis pas psy et tu me demandes de te formuler une réponse TE concernant ; qui suis-je pour m'autoriser ça ?
Ce que j'en pense est simple, je m'explique.
Tu es confrontée à une peur (redondance d'un schéma déjà vécu ayant laissé une empreinte négative d'après tes écrits).
Laisses moi la liberté de te faire un copié collé dans ce cas si tu ne souhaites pas aujourd'hui te confronter à la philosophie du bouddhisme (dixit l'impermanence...).
"Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.
- (en) I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain."
-Frank Herbert-
Je ne sais pas si ce que tu recherches au travers de cette amitié est de l'amour/affect ou de la confiance/sentiment de sécurité.
Tout simplement le SYNDROME D ABANDON non???
l.animale- Messages : 10
Date d'inscription : 12/04/2016
Re: Athazagoraphobie
Je ne sais pas s'il s'agit bien de cela, mais dans mon cas c'est ce qui semble en tout cas s'en rapprocher le plus.
Je ne dirai pas peur de l'abandon, bien qu'assez proche finalement sous bien des aspects, mais plutôt (pour ma part) la peur d'être remplacée, remplaçable (qui rejoint bien par là même la peur d'être oubliée ou ignorée). La peur de perdre ses proches, oui et non. Personnellement, c'est plutôt d'un point de vue affectif que ça serait effectif, et pas forcément la perte "physique" (mort ou autre).
Je suis encore en quête de son origine, mais c'est bien là. Dans mes relations amoureuses surtout, comme au travail.
Exemple simple.
Je ne suis pas du tout de nature jalouse (tant qu'on ne m'en donne pas de raisons bien sur faut pas pousser non plus hein) et pourtant, lorsque je ressens que l'homme que j'aime se rapproche "un peu trop" d'une autre fille, il y a une part de moi qui ne peut pas s'empêcher d'angoisser à l'idée qu'il pourrait un jour la préférer à moi (parce qu'elle est mieux, parce qu'ils sont plus compatibles, les raisons peuvent être indénombrables et toujours plus imaginatives).
Au travail, exemple très concret et actuel : je vais devoir prendre un congé maternité d'ici peu de temps et forcément ils vont devoir me "remplacer" pour pouvoir gérer la même charge de travail durant mon absence (ce qui est tout à fait normal et c'est bien là que le bât blesse. Je "sais" qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter, et pourtant, ce sentiment m'envahit quand même, malgré tout mes efforts de rationalisation). Et ben voilà en train de m'imaginer que cette personne sera mieux que moi, et qu'ils voudrons la garder plutôt que de me reprendre...
Après je sais pas si c'est aussi ce dont tu souffre ?
Je ne dirai pas peur de l'abandon, bien qu'assez proche finalement sous bien des aspects, mais plutôt (pour ma part) la peur d'être remplacée, remplaçable (qui rejoint bien par là même la peur d'être oubliée ou ignorée). La peur de perdre ses proches, oui et non. Personnellement, c'est plutôt d'un point de vue affectif que ça serait effectif, et pas forcément la perte "physique" (mort ou autre).
Je suis encore en quête de son origine, mais c'est bien là. Dans mes relations amoureuses surtout, comme au travail.
Exemple simple.
Je ne suis pas du tout de nature jalouse (tant qu'on ne m'en donne pas de raisons bien sur faut pas pousser non plus hein) et pourtant, lorsque je ressens que l'homme que j'aime se rapproche "un peu trop" d'une autre fille, il y a une part de moi qui ne peut pas s'empêcher d'angoisser à l'idée qu'il pourrait un jour la préférer à moi (parce qu'elle est mieux, parce qu'ils sont plus compatibles, les raisons peuvent être indénombrables et toujours plus imaginatives).
Au travail, exemple très concret et actuel : je vais devoir prendre un congé maternité d'ici peu de temps et forcément ils vont devoir me "remplacer" pour pouvoir gérer la même charge de travail durant mon absence (ce qui est tout à fait normal et c'est bien là que le bât blesse. Je "sais" qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter, et pourtant, ce sentiment m'envahit quand même, malgré tout mes efforts de rationalisation). Et ben voilà en train de m'imaginer que cette personne sera mieux que moi, et qu'ils voudrons la garder plutôt que de me reprendre...
Après je sais pas si c'est aussi ce dont tu souffre ?
Zebra.dya- Messages : 42
Date d'inscription : 26/02/2014
Re: Athazagoraphobie
Bonjour à tous. J'ai pris conscience récemment de se mal être qui me ronge et qui est l'athazagoraphobie. J'en ai pris conscience suite au départ d'une collègue. C'est une fille qui a travaillé 6 mois chez nous et que j'ai pris sous mon aile. Après un long travail de fond je me suis aperçu que ''ai toujours tout fait pour capter son attention, lui montrer que j'existait, que j'étais la. C'est ainsi que j'ai réellement pris conscience de ma peur d'être oublié, ignoré. Et après bien des recherches, je m'aperçoit que ce problème est récurrent depuis très longtemps, depuis ma petite enfance.
Avez vous réussi à percer le mystère de ce mal qui vous ronge ? Et si oui par quel moyen ? Consultation chez un thérapeute ? Hypnose ?
D'avance merci pour vos réponses
Guillaume
Avez vous réussi à percer le mystère de ce mal qui vous ronge ? Et si oui par quel moyen ? Consultation chez un thérapeute ? Hypnose ?
D'avance merci pour vos réponses
Guillaume
wildbill- Messages : 1
Date d'inscription : 30/12/2016
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